Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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En vue de lutter efficacement contre la propagation du coronavirus, le Ministre de la Communication et des Medias, Sidi Tiémoko Touré était face a la presse ce jeudi 19 mars à son cabinet  au 8e étage de l’immeuble Sciam au Plateau.

Cette rencontre avec les medias avait pour objectif de partager avec eux, l’ensemble des mesures arrêtées par le Conseil National de Sécurité (CNS) en sa session extraordinaire du lundi 16 mars 2020 a adopté un certain nombre de mesures et relativement au confinement des ressortissants ivoiriens et les résidents permanents ivoiriens.

Ces mesures prennent en compte la suspension pour une période de 15 jours renouvelable, l’entrée en Cote d’Ivoire des voyageurs non ivoiriens en provenance des pays ayant plus de cent cas confirmés de maladie à coronavirus ( Covid-19).

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Selon le porte-parole du gouvernement, C’est un devoir civique et moral pour l’ensemble des populations de s’y soumettre. et d’exhorter donc, « l’ensemble des populations vivant en Côte d’Ivoire à la responsabilité et au strict respect de ces mesures de santé publique », a-t-il lancé

Il a demandé par ailleurs à l’ensemble des medias de relayer les mesures prises par le gouvernement auprès des populations, « pour qu’ensemble nous vainquions la maladie du coronavirus ou Covid-19 », a-t-il souhaité.

Cette rencontre d’information initiée par le ministre porte-parole du gouvernement s’inscrit dans le cadre de la sensibilisation en vue de relayer les vraies informations en direction des populations vivant sur le sol ivoirien.

Non sans oublier de féliciter l’ensemble des agents de santé, les forces de l’ordre et toutes les forces vives mobilisées pour la cause.

Selon le ministre : « l’heure n’est pas a la polémique. Nous sommes face une situation exceptionnelle. Il nous faut agir ensemble. Nous vivons une crise sanitaire mondiale, pendant cette période de lutte, il nous faut adapter nos modes de vie », a-t-il rappelé.

MC

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Le Groupe de la Banque africaine de développement  annonce l’exclusion de Beulah Universal Link Resources Limited pour 36 mois et Bluestream Systems and Device Limited pour 12 mois. Les deux entreprises sanctionnées sont enregistrées en république du Nigeria.

Une enquête menée par le Bureau de l'intégrité et de la lutte contre la corruption de la Banque a établi que Beulah Universal Link Resources Limited et Bluestream Systems and Device Limited se sont livrées à des pratiques frauduleuses dans le cadre de leur offre conjointe présentée dans le cadre du projet d'amélioration de l'approvisionnement en eau potable et de l'assainissement en milieu urbain, mis en œuvre dans l’état de Oyo au Nigeria. Lors de leur participation à un appel d'offres pour les contrats de construction et de réhabilitation de réservoirs d'eau, ces entreprises ont déformé leurs qualifications pour l’obtention de ces contrats.

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Pendant cette période d’exclusion, ces entreprises ne seront pas éligibles à l’adjudication de marchés financés par la Banque. En outre, l'exclusion de 36 mois de Bluestream Systems and Device Limited pourrait faire l’objet d’une exclusion croisée par d’autres banques multilatérales de développement en vertu de l'Accord de reconnaissance mutuelle des décisions d’exclusion, notamment la Banque asiatique de développement, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, la Banque interaméricaine de développement et le Groupe de la Banque mondiale.

Le projet d'amélioration de l'approvisionnement en eau potable et de l'assainissement en milieu urbain est financé par le Fonds africain de développement, une entité du Groupe de la Banque africaine de développement.

M.C

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Traoré Kalimou, président de « Nouvelle Génération », dans cette interview accordée à La Diplomatique d’Abidjan (LDA) se prononce sur l’actualité socio- politique de son pays. Et lance un appel à la responsabilité de toute la classe politique ivoirienne afin de préserver la paix et la cohésion à l’approche de l’élection présidentielle.

 

LDA: Récemment le Président Alassane Ouattara a prononcé un discours devant les deux chambres du parlement ivoirien. Il dit renoncer à un troisième mandat. Vous en tant que mouvement politique proche du RHDP, quel est votre réaction ?

T.K: Nous en tant que « Nouvelle Génération », mouvement proche du RHDP comme vous le dite, nous avons estimé que c'est une déclaration qui vient sceller la cohésion sociale. C'est une déclaration qui vient donner une leçon politique au-delà de la nation ivoirienne, à toute l'Afrique. Cela témoigne de l'ambition réelle de la personne qui est le Président Alassane Ouattara. Cela prouve l'amour qu'il a pour la Côte d'Ivoire. Il est devenu Président pour aider la Côte d'Ivoire, mais pas être Président parce qu’il voulait être Président. Aujourd'hui, Nous estimons que cette déclaration est une déclaration qui vient sceller la démocratie en Côte d'Ivoire. C'est une déclaration qui vient ouvrir une porte à l'alternance démocratique. C'est une déclaration qui vient dire que tout est possible avec la volonté. C’est un appel qu'il lance aux ivoiriens pour dire que nous devons être solidaire dans ces élections. Pour dire que l'essentiel à retenir dix mois après, c'est la paix et la stabilité de la Côte d'Ivoire. Nous, aujourd'hui, nous sommes fiers d'avoir eu cette personnalité comme Président de la République. et nous estimons que peu importe notre parti politique, que tu sois du RHDP, PDCI ou FPI, nous devons préserver les acquis démocratiques de la Côte d'Ivoire. Donc, aujourd'hui le chef d'Etat nous donne l'opportunité d'avoir une transition pacifique. C'est donc la porte ouvert pour la démocratie en Côte d'Ivoire.

LDA: Pour vous, quelle implication ce discours peut-il avoir au sein du RHDP et de l'opposition ?

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T.K: D'abord au sein du RHDP, le Chef de l'Etat donne l'opportunité au parti de montrer sa maturité politique. Il donne l'opportunité de montrer que le RHDP est une famille de paix, une famille réunie autour d'un idéal. Le Chef de l'Etat veut donner un héritage très lourd au RHDP. Il a cru en quelque chose, il l’a conçu avec des hommes et il l’a construit avec des partis politiques, et a créer par son idée le RHDP. Sommes-nous capables ? C'est la problématique qui se pose. Le RHDP est-il capable de relever le défi de cohésion, d'union ? Le défi de l'esprit de famille. C'est là la problématique. C'est donc un défi que lance le chef de l'Etat à la famille RHDP pour monter qu'elle a appris, qu'elle a une maturité politique et capable de relever le défi de la continuité mais dans la cohésion sociale, l'union et l'entente. Par rapport aux autres partis, le Chef de l'Etat vient de montrer qu'il n'est pas assoiffé de pouvoir et qu'il avait un rêve qui était de servir l'Etat de Côte d'Ivoire. et qu'il est un démocrate.  A eux de travailler dans ce sens pour que ensemble, nous construisons la Côte d'Ivoire. On peut ne pas avoir les mêmes idées, on ne pas avoir partager les mêmes points de vue, mais l'essentiel est de préserver la Côte d'Ivoire. C'est donc une leçon de démocratie pour ces partis politiques, pour leurs dire que cela est possible en Côte d'Ivoire. Mais, travaillons tous dans ce sens, si on n'aime la Côte d'Ivoire. On doit travailler tous dans le sens du maintien de la paix et de la cohésion sociale. C'est donc la leçon que le chef de l'Etat donne aux partis politiques, pour dire qu'il a servi toute la Côte d'Ivoire, il a servi la nation ivoirienne, il n'a pas servi un parti politique. Il donne l'opportunité aux autres partis politiques d'être candidat. Mais nous Nouvelle Génération, nous disons que nous devons préserver la paix et la stabilité de la Côte d'Ivoire. C'est notre leitmotiv, la paix et la stabilité de la Côte d'Ivoire. Nous demandons donc à tous les partis politiques de s'inscrire dans le sens de la paix et de la stabilité de la Côte d'Ivoire.

LDA: Le Président a soumis un projet de loi portant modification de la constitution. Quelle est votre commentaire ?

T.K: Je pense que le Chef de l’Etant ne fait rien au hasard. Il y a eu la nouvelle constitution qui a été votée, après quelques mois, il y a toujours des remarques, des insuffisances c’est comme quand l’homme crée un projet, au cours de la réalisation du projet, tu peux constater qu’il y a tel aspect du projet qu’on peut améliorer. Il est tout à faire légitime quad on regarde les points qui sont touchés par le Chef de l’Etat. Nous, nous soutenons cette réforme. Il  fait cette réforme, pour garantir une stabilité dans notre pays. C’est comme ça nous devons voir la chose. Ce sont les conditions d’une paix durable. C’est pour préserver les acquis démocratiques de la Côte d’ivoire. En réalité, c’est un principe le Président ne peut pas démettre le vice-Président ce qui veut dire que celui-ci peut avoir un pouvoir démesurer qui peut à la longue, empêcher le Chef de l’Etat de faire son travail. En un mot, si le chef de l’Etat ne fait pas attention dans sa gestion, il peut avoir des problèmes en ce sens qu’il a été élu au même titre que lui. C’est pour donc éviter les conflits et maintenir la paix et la stabilité que ces mesures sont prises et voilà pourquoi ces réformes sont les bienvenues

LDA: Passez le flambeau à la nouvelle génération. Pensez-vous que cette jeunesse est suffisamment prête pour assumer cette succession ?

T.K: Votre question est très pertinente. Que devons-nous entendre par nouvelle génération ? Par nouvelle génération, nous devons comprendre la génération qui me suit. Le Chef de l’Etat l’a dit, il faudra que cela soit quelqu’un qui est mûr politiquement. Quelqu’un qui aura appris la gestion étatique à ses côtés, tel est son souhait. La continuité de l’action gouvernementale, du développement de la Côte d’Ivoire. Donc quand le Président parle de la jeune génération, il parle de la génération après lui. On ne peut donc pas dire qu’une nouvelle génération est comprise entre trente et cinquante ans. Nous, nous  n’avons pas à définir cela, lui sa nouvelle génération, ce sont ceux qui sont moins âgés que lui. Au vu de tout cela, il y a des personnes qui ont travaillé avec le Chef de l’Etat, qui ont les mêmes réseaux que lui et qui ont appris dans son école de gestion étatique. Ils sont donc mieux placés pour assumer cette relève de la nouvelle génération. Quant à nous, nous ne sommes que des apprenants, nous sommes encore à l’école politique et de la gestion étatique. En un mot, quand il parle de nouvelle génération, il fait allusion à lui sa personne.

LDA: Il y a quelques jours, le Ministre de la communication était face à la presse pour faire le point du programme social du gouvernement. Quel est votre point de vue sur le bilan PS-Gouv ?

T.K: Pour moi, PS-Gouv a été un bilan salutaire en toute honnêteté. Parce que le Chef de l’Etat, à son arrivée, le pays était dans un état chaotique. Sa priorité était donc de reconstruire tout ce qui était dans un mauvais état. A savoir les infrastructures de bases, les routes, les hôpitaux, les écoles. Parallèlement à cela, il faut reconnaitre qu’il y a eu des années où l’aspect social n’était pas vraiment développé. et il faut le reconnaitre. Ce programme est venu combler un vide. Répondre aux attentes de la population à travers les projets emploi-jeunes, des adductions en eau potable dans des villages, la construction des centres de santé ou leur réhabilitation. Il y a également eu des écoles qui ont été construites. Tout cela fait partir du PS-Gouv. Aujourd’hui, il y a des fonds qui ont été décaissés pour la jeunesse et pour les femmes en pour garantir leurs autonomies. mais nous, nous voulons aller au-delà. Pour nous, aujourd’hui, ce qu’il faut pour accompagner le gouvernement, c’est le problème d’entreprenariat. De façon générale, cela a été un programme salutaire qui est venu combler un vide en répondant aux attentes de la population. C’est ce type de programme que la population attendait

LDA: Quel est l’apport de la NG dans l’insertion socioprofessionnelle de la jeunesse ivoirienne ?

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T.K: La « Nouvelle Génération » a pour axe principal de promouvoir l’action gouvernementale, d’où la promotion du PS-Gouv qui vient combler un vide au niveau de l’emploi des jeunes et des AGR. développer cela est salutaire. Il faudrait que nous sensibilisions les jeunes à s’inscrire d’abord  à ces projets. Ensuite nous, à la NG, nous avons une vision qui est une nouvelle vision de l’emploi en Côte d’Ivoire. Nous sommes dans un ancien système depuis le temps de Félix Houphouët Boigny où c’est l’Etat qui créait les emplois et les jeunes ou les personnes qui avaient des diplômes étaient intégrés au niveau de la fonction publique, des sociétés étatiques. Aujourd’hui, la donne internationale a changé. Nous sommes dans un système mondial basé sur l’entrepreneuriat qui est basé sur l’auto-emploi. Nous, la NG, nous faisons la promotion de l’entreprenariat. L’Etat crée les conditions pour qu’un jeune puisse créer son entreprise. L’Etat met en place les mécanismes donc nous devons sensibiliser les jeunes en leur disant qu’on ne va plus à l’école pour intégrer la fonction publique et que l’Etat a son rôle régalien qui est la création de richesse certes, mais de développer les infrastructures, de créer les conditions pour que la jeunesse de manière générale puisse s’intégrer. Nous, à la NG, nous faisons en sorte que le jeune qui sort d’une école de formation puisse s’installer à son propre compte et créer des emplois. Faire-en sorte que deux ou trois compétences s’associent pour créer leur propre structure et créer des emplois pour d’autres jeunes. L’Etat en retour crée un environnement financier propice à l’insertion de ces jeunes, à la mise ne pratique de leurs intelligences. L’Etat fait en sorte qu’ils aient accès à des prêts bancaires. il nous revient alors de nous organiser. Les jeunes doivent comprendre que l’Etat ne peut pas absorber tous les diplômés du pays. L’enseignement général certes, mais moi je préfère l’enseignement technique ou professionnel qui est concret de nos jours. Nous faisons donc une sensibilisation autour de l’entrepreneuriat et de l’auto-emploi.

LDA: Nous sommes au terme de notre entretien. Quel est votre adresse à cette classe politique pour aller aux élections sereinement et dans la quiétude ?

T.K: Mon mot s’adresse à toute la nation ivoirienne. Pour dire qu’il nous appartient de préserver la paix sociale. Tous autant que nous sommes, politiques ou pas, Il nous appartient de faire en sorte que le dynamisme de développement entamé par le Président de la république suit son cours. On peut ne pas aimer une personne, mais les actions que l’homme pose, sont dans la durée. Le Président Alassane Ouattara, dans un an ne sera plus Président, mais les acquis de la Côte d’ivoire resteront. Le Président Félix Houphouët Boigny a fait ce qu’il pouvait faire. Aujourd’hui, on en parle. On parlera du Président Alassane Ouattara et d’autres personnes viendront lui. Il a été fier de servir son pays de manière générale  toute la nation ivoirienne. Cela passe par l’éducation de base, la classe politique doit éviter de créer des conditions d’une violence. Les hommes passent mais la nation reste. Faisons-en sorte de garder une bonne image de notre passage sur terre en tant qu’individu. Chaque parti politique doit participer à cette stabilité. Ils doivent se garder des propos qui feront sombrer notre pays. Les propos qui doivent être tenu en ce moment, ce sont des propos de débat d’idées, de programmes. A mon parti le RHDP, la balle est dans votre camp, faisons en sorte de gagner en maturité. Faisons-en sorte de montrer au Président que nous méritons sa succession et que nous avons vraiment appris de lui et que nous restons une famille soudée. Peu importe la personnalité choisie par le parti, nous devons montrer que nous sommes une famille. ceci est le message de la NG. Nous sommes RDHP quelque soit la personne choisie par le parti, la NG fera sa campagne pour que le RHDP reste au pouvoir pour continuer les œuvres du Président Alassane Ouattara qui a mis la Côte d’ivoire à un niveau où on a plus le droit à l’erreur. et c’est à nous de relever ce défi. Je prône l’entente, la cohésion dans ma famille politique. C’est un message pour dire que la balle est dans notre camp et que notre leader, doit être notre leader peu importe la personne qui est choisie comme candidat, le RHDP à la maturité politique, l’expérience de la gestion étatique. Mettons tout cela au service de nos citoyens.

Interview réalisée par Mohamed Compaoré

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Les chefs traditionnels du Bafing, entendent être de véritables agents de développement. Œuvrer pour la cohésion et la paix dans ladite région. Dans cette perspective, ils envisagent la création d’une union des chefs de cantons et partant  de toutes les entités rassemblées sous le vocable, « chefs traditionnels ». 

A  cet effet, une rencontre préparatoire, a eu lieu le samedi 14 mars 2020 à Touba, chef-lieu de région, siège de la future organisation. C’était, en présence de la quasi-totalité des chefs de cantons (10 sur 13) que compte la région d’origine d’Abdoulaye Fadiga, premier gouverneur de la BCEAO.

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 Epousant entièrement l’idée, El Hadj Fadiga Bambadjan chef du canton central de Touba, a tout de même, suggéré à ses pairs, la prudence. Selon lui, il faille cerner tous les contours du projet afin de le lancer sur des bases solides. « Allons doucement car nous sommes pressés », a-t-il dit. Il clarifie sa pensée en l’illustrant par l’exemple du conducteur trop pressé, pratiquant la vitesse et qui au final, termine sa course folle au fond d’un ravin.

Une proposition soutenue par la majorité des participants. Qui, en plus de la prudence, a proposé que l’assemblée générale constitutive, se fasse en présence des représentants du Bafing au sein du directoire de la chambre nationale des rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire.

A terme des débats et à l’unanimité, les garants de la tradition « Mahouka », ont porté leur choix sur El Hadj Fadiga Bambadjan pour entreprendre toutes les démarches auprès de l’ensemble des parties prenantes au projet à l’effet de convoquer dès que possible, une rencontre qui devra déboucher sur la naissance effective de l’union des chefs traditionnels de la région du Bafing.

Hamza De Bamba (Correspondant Régional)

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Marcel Amon Tonoh, chef de la diplomatie ivoirienne serait démissionnaire du gouvernement ivoirien. L'information qui a été révélée mardi 17 mars 2020 par le confrère l'Intelligent d'Abidjan, s'est vite propagée sur la toile, suscitant de nombreux commentaires. En effet, La Diplomatique d'Abidjan (LDA, www.ladiplomatiquedabidjan.net) qui a joint des sources bien introduites du côté du Bloc ministériel ne démentent pas l'information mais souhaitent qu'on attende une communiqué officiel. 

Le ministre des Affaires étrangères, Amon Tanoh, a été loin des projecteurs ces dernières semaines, marquées par des bruits faisant état de son opposition aux choix du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly comme candidat du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP, parti au pouvoir) pour l'élection présidentielle d'octobre 2020. Le chef de la diplomatie ivoirienne a même brillé par son absence le 12 mars dernier au Sofitel Hôtel Ivoire, lors de la réunion du Conseil politique du RHDP présidée par le chef de l'Etat Alassane Ouattara. Cette rencontre avait été sanctionnée par un consensus autour de Gon Coulibaly pour défendre les couleurs du RHDP à cette présidentielle. 

Armand Tanoh

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Un casque bleu burundais de la Mission des Nations Unies en République centrafricaine (MINUSCA) a été tué dimanche dans le centre du pays alors qu’il tentait avec ses collègues de stopper une attaque menée par des anti-balaka.

Dimanche après-midi, des éléments armés anti-balaka sous le commandement direct du dénommé Dimitri Ayoloma ont lancé une attaque contre la ville de Grimari, à l’ouest de Bambarim dans la préfecture de la Ouaka. Les anti-balakas ont immédiatement ouvert le feu sur les domiciles du sous-préfet et du maire, semant la panique au sein de la population.

Conformément au mandat de protection des civils de la MINUSCA, les casques bleus du poste militaire avancé de la Mission sont immédiatement intervenus pour mettre fin à l’attaque.

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« L’un d’entre eux a été mortellement touché par les anti-balaka, qui ont délibérément ouvert le feu sur les soldats de la paix », a indiqué la MINUSCA dans un communiqué publié le jour de l’attaque.

Le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU en RCA, Mankeur Ndiaye, a fermement condamné cet « acte odieux » qui coûté la vie à un casque bleu.

« Cette attaque contre la ville de Grimari et les casques bleus est inadmissible et constitue un crime grave relevant de la compétence des juridictions nationales et internationales », a déclaré M. Ndiaye. « Le leader de ces éléments armés, Dimitri Ayoloma, ainsi que tous les auteurs et complices de l’attaque devront répondre de leurs actes devant la justice », a précisé le Représentant spécial.

M. Ndiaye, qui dirige également la MINUSCA, a rappelé que toute atteinte à la vie d’un soldat de la paix peut être considérée comme un crime de guerre et est passible de poursuites par la justice nationale ou internationale.

« Ce crime ne doit pas rester impuni », a, pour sa part, déclaré le chef des opérations de paix de l’ONU, Jean-Pierre Lacroix, sur Twitter. La Force de la MINUSCA a renforcé les patrouilles à Grimari pour sécuriser les populations et prévenir d’autres incidents.

M.M. Lacroix et Ndiaye et tout le personnel de la mission onusienne en RCA ont présenté leurs condoléances à la famille du casque bleu tué ainsi qu’au peuple et au gouvernement burundais.

Il s’agit du deuxième membre de la MINUSCA tué au mois de mars par un groupe armé en RCA. Le 7 mars, le corps sans vie, criblé de balles, d’un employé du bureau de la Mission onusienne, à Ndélé, (nord-est du pays) a été retrouvé tôt dans la brousse par la population. L’employé de l’ONU avait été tué par des présumés combattants du Front populaire pour la Renaissance de Centrafrique (FPRC).

M.J

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Orange Côte d’Ivoire, opérateur multiservices digital et engagé, œuvre en faveur de l’éducation inclusive en garantissant un accès au numérique de qualité au plus grand nombre en Côte d’Ivoire et dans la sous-région.

Fort de cet engagement et soucieux de lutter contre les inégalités touchant au genre, Orange CI a offert un centre multimédia entièrement équipé par ses soins aux étudiants en situation de handicap de l’Université Alassane Ouattara de Bouaké.

La cérémonie d’inauguration et de remise officielle des clés s’est déroulée le vendredi 13 mars 2020 en présence du Maire de Bouaké, des Directeurs de Cabinet du Ministère de l’Economie Numérique et de la Poste et celui de l’Emploi et de la Protection Sociale, représentant respectivement Monsieur Mamadou Sanogo et Monsieur Abinan Pascal.

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Les invités et étudiants ont pu découvrir une salle dotée d’équipements informatiques et bureautiques de haute technologie, alimentés par une connexion internet très haut débit.  

La réalisation de ce Centre Multimédia est le fruit d’une étroite collaboration et d’une confiance entre Orange CI et le Ministère de l’Économie Numérique et de la Poste.

« Aujourd’hui, plus que jamais, les TICs ont le pouvoir d’améliorer l’insertion sociale et l’autonomie des personnes en situation de handicap, de transformer positivement leur vie en leur permettant d’interagir plus facilement avec le monde. De plus, les technologies comme l’Internet des Objets, l’Intelligence Artificielle… devraient dans un futur que nous espérons proche pour notre pays renforcer cette puissance d’inclusion au sein de nos communautés les plus marginalisées. Le Ministère de l’Économie Numérique et de la Poste s’y attèle avec des partenaires stratégiques comme Orange CI. » a déclaré, M. Mamadou Sanogo, Ministre de l’Économie Numérique et de la Poste de Côte d’Ivoire.

Pour Mamadou Bamba, Directeur Général d’Orange CI « Orange CI est un partenaire de confiance pour le développement du numérique et la promotion du digital en Côte d’Ivoire. Nous nous engageons aux côtés des personnes vulnérables afin de ne laisser personne en marge de la transformation numérique à laquelle nous assistons. La réalisation de ce Centre Multimédia Spécialisé en est la preuve. Nous travaillons quotidiennement au développement des compétences de chacun dans le domaine du digital et de l’innovation. Quelle que soit sa situation, aucun individu ne doit être mis de côté. »

M.J

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Le vendredi  13 mars 2020, le collège Koné Mamadou (CKM) de Touba, a procédé à la proclamation des résultats des examens blancs régionaux, tenus du 24 au 26 février 2020. Au regard des statistiques présentées, on peut affirmer que les résultats, ne sont du tout fameux même si au Baccalauréat, ils sont en légère hausse comparativement à l’année dernière.

 En effet, 04 candidats, ont été déclarés admis dont 02 en série A (02,15%) et 02 en série D (02,63%) sur un total de 169 candidats évalués. Soit un taux global de 02,66% de réussite contre 01,17% en 2019. Deux candidats, déclarés admis, ont fait très bonne impression, confirmant leurs réputations de bons élèves. Il s’agit d’ Allah Jean, le major de la session et de son condisciple, Esseh Bosson, tous les deux en classe de la Tle A2. Ils ont obtenu respectivement, 272 et 230 points.

Pour le Bepc, on enregistre 58 admis sur les 364 candidats ayant effectivement composé. Ce qui correspond à 15,93% de taux de réussite. Ici, l’élève Diomandé Loukman, fait office de tête de pont pour avoir obtenu 155 points. Il obtient ainsi, une moyenne de 14,06 sur 20.

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Konaté Aboubakar Sidiki, premier responsable administratif du CKM, a adressé des mots de félicitations aux lauréats, d’encouragement aux recalés.

Il les a tous invités, à redoubler d’efforts afin d’acquérir le niveau requis dans la perspective d’affronter dans les meilleures dispositions intellectuelles, les examens à grand tirage des sessions normales aux mois de juin et juillet prochains. « C’est en forgeant qu’on devient forgeron », a-t-il conseillé. Dans sa volonté de recherche du perfectionnement, le Directeurs des études, a annoncé pour très bientôt, l’organisation d’un « second examen blanc en interne ».

Le lycée Gouverneur Abdoulaye Fadiga (GAF), principal établissement secondaire de la région du Bafing, n’a pas mieux. Au Bepc, on note 54 admis sur 667 candidats équivalant à 08,10%  de taux de réussite. Au Baccalauréat, 03 admis sur 186 présents aux épreuves (01,61% de taux de réussite).

A l’analyse des différents résultats proclamés, il est ressort clairement que  la moisson est très maigre. Il ne reste plus qu’aux apprenants et à leurs enseignants à retrousser les manches en  procédant pour le reste du temps, aux remédiassions nécessaires si tant est que l’objectif visé est de réaliser de bons scores aux examens nationaux.

Hamza De Bamba (Correspondant Régional)

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La Commissaire centrale de la Commission Electorale Indépendante (CEI) de Côte d’Ivoire pour les Etats-Unis, Madame Marguerite Yoli-Bi Koné a procédé, le mardi 3 mars 2020 après élection de ses membres, à l’installation de la Commission Electorale locale des Représentations diplomatiques (CERD), zone Etats-Unis d’Amérique, lors d’une rencontre organisée dans les locaux de l’Ambassade de Côte d’Ivoire à Washington DC, la Capitale fédérale américaine.

Ainsi, Messieurs Koné Yacouba, du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) et Jean Pierre Bouabré du Groupement Politique (GP PAIX) sont respectivement Président et Vice-Président de ladite commission. 

Madame Minata Dieket, Ministre-Conseiller représente l’Ambassadeur de Côte d’Ivoire aux Etat-Unis, Son excellence Monsieur Haïdara Mamadou, en qualité de Secrétaire Général au sein de cette CERD locale.

Cette rencontre a été l’occasion de passer en revue le processus électoral à travers ses étapes clés que sont l’enrôlement, la révision de la liste électorale et les dispositions à prendre pour le vote.

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L’opération d’enrôlement, étape importante du processus, se déroulera du 27 avril au 2 mai 2020 à Washington, DC et à New York. « Je voudrais appeler mes frères et sœurs ivoiriens vivant aux Etats Unis d’Amérique à se mobiliser massivement pour cette opération. J’en appelle donc à votre sens du civisme », a indiqué Mme Marguerite Yoli-BI née Koné. 

Les Etats-Unis d’Amérique comptent à ce jour deux Etats (Washington, DC et New York) qui abriteront les centres d’enrôlement contre cinq lors des échéances présidentielles de 2015. A cet effet, un plaidoyer a été fait dans le sens du maintien des centres de recensement des Villes de Géorgie (Etat d’Atlanta), de Houston (Etat du Texas) et de Los Angeles (Etat de Californie) à l’effet de préserver et garantir le droit de vote des ressortissants ivoiriens vivant sur la côte Sud-Est du vaste territoire des Etats-Unis, pays continent soumis à divers fuseaux horaires.

Il convient de préciser que la représentante de la CEI été auparavant reçue, le 2 mars 2020 par l’Ambassadeur Haidara qui a rassuré son interlocutrice de sa disponibilité et de sa volonté à mettre tout en oeuvre pour un processus électoral inclusif et apaisé.

M.J

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Le Groupe industriel panafricain Eranove, la Société financière internationale (IFC), membre du Groupe de la Banque mondiale, et l’État de Côte d’Ivoire ont signé les accords et toute la documentation pour la mobilisation du financement de 404 millions d’euros pour la construction d’une nouvelle centrale électrique en Côte d’Ivoire.

La centrale dite Ciprel V, portée par la société Atinkou (« Maison de la lumière » en langue Ebrié), est située à Jacqueville, à une quarantaine de kilomètres d’Abidjan, et aura une puissance installée de 390 MW en cycle combiné.

Selon la convention de concession d’une durée de 20 ans signée en décembre 2018 entre l’État de Côte d’Ivoire et Eranove, la centrale Atinkou utilisera la technologie du « cycle combiné » gaz-vapeur, efficiente en termes économiques et environnementaux, car elle permet de réduire la consommation de gaz et les rejets de CO2 et s’inscrit dans la vision de l’Etat de Côte d’Ivoire d’une énergie propre, de qualité et à coût accessible. En effet, cette centrale va utiliser des turbines de nouvelle génération qui permettent des économies sur la consommation de gaz naturel.

Jusqu’ à 2 500 personnes seront employées localement pendant la phase de construction de la centrale Atinkou qui, à terme, produira annuellement 2 875 GWh, soit l’équivalent de la consommation d’environ un million de foyers.

Ce projet s’appuie sur l’expertise et l’expérience acquises par le Groupe Eranove dans la production d’électricité.

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En tant qu'arrangeur principal et coordinateur général, la Société financière internationale (IFC) a organisé l'ensemble du financement en dette qui, outre IFC, est apporté par la Banque africaine de développement (BAD), la Société de financement du développement des Pays-Bas (FMO), la Banque allemande de coopération (DEG), le fonds Emerging Africa Infrastructure Fund (EAIF) et le fonds OPEC pour le développement international (OPEC Fund).

« Conformément aux instructions de SEM le Président de la République, le Gouvernement ivoirien, sous la houlette du Premier Ministre, s’est engagé à faire de la Côte d’Ivoire le hub énergétique de la Sous-Région à l’horizon 2030, avec un mix énergétique de 42% d’énergies renouvelables, tout en fournissant une énergie de qualité et à coût accessible. Le projet Atinkou s’inscrit dans cette vision. Il contribuera en plus à promouvoir le contenu local à travers l’utilisation de nos PME locales et la création de 2 500 emplois directs et indirects en phase de construction, et 100 emplois directs pendant la phase d’exploitation »,  indique Abdourahmane Cissé, Ministre ivoirien du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables.

« La centrale Atinkou montre la force du modèle industriel du Groupe Eranove basé sur les compétences africaines et des partenariats public et privé associant l’État et des acteurs locaux. Atinkou confirme également la position de leader du Groupe Eranove en tant que producteur indépendant et gestionnaire délégué des services publics. Nous remercions l’Etat de Côte d’Ivoire, nos actionnaires et en particulier ECP, IFC et l’ensemble des prêteurs pour leur confiance et leur soutien. Cette nouvelle centrale électrique permettra d’accompagner les politiques publiques visant à faciliter l’accès à l’électricité en Côte d’Ivoire et à satisfaire les besoins nationaux et régionaux en énergie électrique générés par la forte croissance économique », déclare Marc Albérola, Directeur Général du Groupe Eranove.

« La signature des accords de financement pour la centrale Atinkou ouvre l’utilisation d’une nouvelle génération de cycle combiné gaz-vapeur, encore plus efficient sur le plan économique et environnemental avec une réduction significative des émissions de CO2 », ajoute Bernard Kouassi N’Guessan, Directeur Général de la société Atinkou et Président du Conseil d’Administration de CIPREL.

« Une fois construit, Atinkou fournira de l'énergie à des milliers de foyers et d'entreprises, tout en aidant la Côte d'Ivoire à atteindre son objectif de transition vers une production d'électricité plus verte. L'investissement de IFC dans le projet témoigne de l'engagement de longue date de IFC dans le secteur de l'électricité de la Côte d'Ivoire, qui a démarré en 1994, lorsque notre partenariat avec CIPREL a débuté », a déclaré Linda Rudo Munyengeterwa, Directrice régionale Moyen-Orient et Afrique de l'industrie, des infrastructures et des ressources naturelles de IFC.

 Le Groupe industriel français Eranove est un acteur panafricain dans la gestion de services publics et la production d’électricité et d’eau potable. Le Groupe Eranove est présent en Côte d’Ivoire depuis plusieurs décennies (SODECI, CIE, CIPREL, Awale, Smart Energy), au Sénégal (SDE) depuis 1996 et se développe au Mali, au Togo, au Gabon, à Madagascar, en Côte d’Ivoire, au Bénin, au Sénégal et en République Démocratique du Congo.  

Quant à la Société financière internationale (IFC), elle une organisation affiliée à la Banque mondiale et membre du Groupe de la Banque mondiale, est la plus grande institution mondiale de développement axée sur le secteur privé dans les marchés émergents.

H.N

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