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Depuis le déclenchement de l’épidémie à Corona virus dans en Côte d’Ivoire, les forces de sécurité à Touba, sont très actives. Elles multiplient patrouilles et activités de sensibilisation des populations à l’observation des mesures édités par le gouvernement.
De fait, une patrouille mixte composée de policiers, de gendarmes de l’escadron mobile et de la compagnie, est mobilisée pour faire respecter à Touba, la mesure du couvre-feu, décrétée par le gouvernement depuis le 23 mars dans le cadre de la prévention l’épidémie du corona virus.
Dans la nuit du samedi 30 mars, avant la mise en route de la patrouille, le Commissaire de Police, Tré Prégnon Flaurent, donnent aux troupes les consignes officielles. « Il s’agit d’un contrôle pour veiller sur le couvre-feu avec pour objectif, sensibiliser les populations au respect des mesures de préventions prises par le gouvernement. Pas de violence, maîtriser les personnes dans le respect des droits de l’homme et les conduire devant le parquet ». « Notre patrouille est surtout dissuasive et oblige les populations à rester chez elles », a insisté le Commandant, Silué Noukouma de la compagnie de gendarmerie de Touba.
Après quoi, la colonne de quatre véhicules met le cap sur la cité de l’arbre céleste où il règne un calme plat. Deux individus véhiculés, revenant du Chr pour des soins, sont accompagnés à leur domicile respectif par les agents de sécurité.
Tous les quartiers, sont sillonnés ; partout le constat est le même. Le couvre-feu est totalement respecté par les populations. La seule tâche noire en cette nuit, est l’érection d’une barricade par des inconnus à l’entée du quartier Sokoura 2 (Gbanadougou). Qui, très vite, est démantelée et le secteur, passé au peigne fin.
Aussi, le commissariat de police mixte de Touba, mène-t-il, des actions de proximité à l’intention des populations. En effet, les passants, sont invités par petits groupes de 20 personnes à s’installer dans la cour. Ils y sont entretenus brièvement sur le respect des mesures barrières à l’effet de rompre la chaîne de contamination de la maladie à corona virus.
Les séances publiques, sont animées par le commissaire, Brou Depardieu, chef de service en second dudit commissariat. « Nous procéderons ainsi jusqu’à atteindre le maximum de cible », a-t-il assuré.
Hamza De Bamba (Correspondant Régional)
Alors que la pandémie de COVID-19 continue de s’amplifier, l’UNICEF s’emploie à approvisionner les pays touchés en fournitures essentielles, notamment en équipements de protection individuelle (EPI) qui font cruellement défaut.
Aux côtés d’un millier de fournisseurs et de leaders industriels à travers le monde, l’UNICEF est mobilisé pour trouver des solutions face aux contraintes de marché actuelles. Malgré une situation particulièrement tendue, à commencer par les achats massifs et les restrictions qui commencent à peser sur les exportations, l’UNICEF a réussi à s’assurer la disponibilité de ses fournisseurs entre avril et juin pour l’approvisionnement de certains produits essentiels, à savoir : 26,9 millions de masques chirurgicaux, 7,1 millions de blouses chirurgicales, 1,5 million de paires de lunettes de protection et 29 000 thermomètres infrarouges.
« Alors même que la rapidité et l’ampleur de la crise posent d’innombrables défis, nous redoublons nos efforts pour nous assurer que les fournitures de l’UNICEF parviennent le plus rapidement possible aux personnes dans le besoin », a déclaré Etleva Kadilli, Directrice de la Division des approvisionnements de l’UNICEF basée à Copenhague. « La protection du personnel soignant demeure notre priorité absolue. Ce sont ces héros en première ligne qui continuent sans relâche de prodiguer des soins et d’apporter du soutien aux enfants et aux familles touchées par cette crise mondiale sans précédent. »
Depuis le début de l’épidémie, l’UNICEF a fourni plus de 4,27 millions de gants, 573 300 masques chirurgicaux, 98 931 respirateurs N95, 156 557 blouses et 12 750 lunettes de protection aux pays qui en ont besoin dans leur lutte contre la pandémie.
Parmi les approvisionnements récents : L’UNICEF a fourni des équipements hospitaliers et des EPI d’une valeur approximative de 2 millions de dollars des États-Unis à la province du Hubei, en Chine, pour aider l’État à y faire face à la COVID-19. Parmi les matériels expédiés, on compte : 150 défibrillateurs, 200 électrocardiographes, 35 dispositifs portables à ultrasons, 100 pompes à perfusion, 40 000 masques N95, 20 000 blouses et 13 000 paires de lunettes de protection. Depuis le 1er mars, trois chargements d’environ 8 tonnes d’EPI sont arrivés à bon port à Téhéran, en Iran. Les fournitures ont été distribuées aux hôpitaux et aux établissements de soins dans les six provinces les plus touchées, et 18,5 tonnes d’EPI supplémentaires sont attendues dans les prochains jours. Cette semaine, l’UNICEF a fait parvenir 14 tonnes d’EPI – 114 300 masques chirurgicaux, 12 681 blouses et 449 868 paires de gants – au Pakistan pour protéger les agents de santé qui œuvrent en première ligne.
Parmi les autres approvisionnements prévus, on compte des EPI à destination de la République populaire démocratique de Corée, de l’Érythrée, de l’Indonésie, de la Palestine et du Venezuela, et des concentrateurs d’oxygène pour le Soudan du Sud, la République démocratique du Congo (RDC), l’Érythrée, l’Ukraine et l’Afghanistan.
Bien que l’Europe soit l’une des régions les plus touchées par la COVID-19, la Division des approvisionnements de l’UNICEF à Copenhague – qui constitue le plus grand entrepôt d’approvisionnement humanitaire au monde – demeure pleinement opérationnelle : l’entrepôt fonctionne par quarts 7 jours sur 7 et continue de produire des kits de santé, d’EAH (eau, assainissement et hygiène), de développement de la petite enfance et d’éducation. Les équipes de la division travaillent d’arrache-pied pour élargir l’accès aux matériels permettant de lutter contre la COVID-19, tout en continuant de soutenir les autres programmes de l’UNICEF et les interventions d’urgence au Yémen, en Syrie et en RDC.
La rapidité à laquelle se propage l’épidémie dans le monde et son ampleur ne font qu’accroître la pression sur les marchés et placent les activités d’approvisionnement de l’UNICEF face à des défis inédits.
Les restrictions renforcées sur le transport international ont des répercussions sans précédent sur les activités mondiales de fret – elles perturbent les chaînes d’approvisionnement, créent des goulots d’étranglement et entraînent des retards ainsi qu’un surenchérissement des coûts de l’acheminement des fournitures vitales destinées aux programmes humanitaires et de développement.
Pour surmonter ces défis, l’UNICEF s’emploie à passer en revue la capacité et la couverture du fret aérien mondial, et travaille avec ses bureaux du monde entier, les transporteurs et des organisations partenaires afin d’établir des priorités dans les envois et d’organiser si besoin des vols charters pour acheminer les fournitures essentielles et matériels d’urgence.
L’UNICEF a par ailleurs pris des mesures préventives et décentralisé certains de ses stocks critiques et expédié des fournitures telles que des kits d’urgence et d’autres matériels d’intervention essentiels vers ses plateformes stratégiques à Dubaï, Panama et Accra, et s’organise pour prendre des dispositions similaires en l’Afrique de l’Est et australe.
Ce mercredi, l’UNICEF a lancé un appel de 651,6 millions de dollars É.-U. pour soutenir sa riposte face à la pandémie de COVID-19.
H.N
La Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique souligne les défis que posent des mesures telles que la distanciation sociale et le lavage des mains dans la région ; la suspension des paiements d'intérêts sur les dettes nationales est l'un des moyens dont dispose le monde développé pour soutenir ces nations contre le Covid-19.
La Commission économique des Nations unies pour l'Afrique (CEA-ONU), a publié une liste de trois façons dont les pays les plus développés du monde peuvent aider le continent à lutter contre la nouvelle pandémie de coronavirus.
Selon la CEA, « il s'agit d'une crise mondiale, mais l'Afrique sera plus touchée, avec un coût économique lourd et durable, qui menacera les progrès, accentuera les inégalités et aggravera les faiblesses ».
Soutien
La Commission déclare que les pays africains « se préparent aux pires effets de cette pandémie », mais qu'ils ont besoin d'aide pour se préparer à la crise sanitaire et à ses conséquences économiques.
Les mesures prises en Asie, en Europe et en Amérique du Nord, telles que l'éloignement physique et le lavage régulier des mains, constitueront un défi particulier pour les pays dont la connectivité internet est limitée, les populations denses, l'accès inégal à l'eau et les filets de sécurité sociale limités.
En raison de ces difficultés, la CEA propose trois actions pour les 20 plus grandes économies du monde, le G20.
1. Soutien pour une réponse immédiate et humaine
Les dirigeants du G20 doivent soutenir et encourager l'ouverture des corridors commerciaux, notamment pour les produits pharmaceutiques et autres fournitures de santé, ainsi que soutenir la modernisation des infrastructures de santé et apporter un soutien direct aux installations existantes.
Selon la CEA, cela permettra aux pays de se concentrer autant que possible sur la prévention et de commencer à construire des installations de traitement.
Un soutien devrait également être apporté à l'Organisation mondiale de la santé, à l'OMS, au Fonds mondial, à l'Alliance mondiale pour les vaccins(Gavi) et à d'autres partenaires.
Ces pays devraient également soutenir les campagnes de santé publique et l'accès à l'information. Une option consiste à s'associer au secteur privé pour améliorer la connectivité à l'internet, en permettant à l'activité économique de se poursuivre pendant les mesures de distanciation sociale et en soutenant le partage d'informations.
2. Approbation immédiate d'un plan de relance économique d'urgence
Selon la commission de l'ONU, les dirigeants du G20 devraient annoncer 100 milliards de dollars pour financer la réponse immédiate dans des secteurs tels que la santé, la sécurité sociale, l'alimentation des enfants non scolarisés et la protection de l'emploi. Jusqu'à présent, 50 milliards de dollars ont été promis.
La CEA affirme que, proportionnellement à la taille de ces économies, ce chiffre est cohérent avec les dépenses promises dans d'autres régions. Le paquet devrait également inclure une suspension de tous les paiements d'intérêts sur les dettes nationales, estimées à 44 milliards de dollars d'ici 2020.
Ce soutien devrait être fourni avec prévisibilité, transparence et responsabilité afin que les ministres des finances puissent planifier efficacement et que la société civile puisse suivre ces mouvements et s'assurer qu'ils sont utilisés pour soutenir ceux qui en ont le plus besoin.
3. Mettre en œuvre des mesures d'urgence pour protéger 30 millions d'emplois, principalement dans les secteurs du tourisme et de l'aviation
Des mesures de soutien aux importations et exportations agricoles, au secteur pharmaceutique et au secteur bancaire devraient également être approuvées. Une ligne de crédit étendue et des programmes de refinancement peuvent contribuer à fournir des liquidités pendant l'année.
Selon la CEA, cette disponibilité financière est importante pour que le secteur privé puisse continuer à fonctionner, y compris les petites et moyennes entreprises qui dépendent du commerce.
Enfin, les plans de relance nationaux et régionaux devraient inclure des mesures de soutien aux entreprises africaines, permettant la suspension de divers types de paiements, y compris la dette
N.G
La crise du COVID-19 qui se propage dans le monde risque de frapper les pays en développement de manière disproportionnée, à mesure que se profilent crise sanitaire à court terme et crise économique et sociale dévastatrice dans les mois et les années à venir.
Dans les pays en développement, les pertes de revenus devraient dépasser les 220 milliards UDS. Avec 55 pour cent de la population mondiale n’ayant pas accès à la protection sociale, ces pertes auront une incidence sur toutes les sociétés, et des répercussions se feront sentir sur l’éducation, les droits de l’homme et, dans les cas les plus graves, la sécurité alimentaire et nutritionnelle de base.
Il est probable que les hôpitaux en manque de ressources, et les systèmes de santé fragiles soient bientôt saturés. Cette situation pourrait être d’autant plus grave dans les pays les moins développés, où 75 pour cent de la population n’a pas accès au savon ni à l’eau.
D’autres aspects sociaux, comme la mauvaise planification urbaine et la surpopulation dans certaines villes, la faiblesse des services d’élimination des déchets, et même les embouteillages, sont autant de facteurs qui peuvent empêcher l’accès aux établissements de santé et aggraver la situation.
« Cette pandémie est une crise sanitaire. Mais pas seulement. Dans bien des régions du globe, cette pandémie va laisser des cicatrices très profondes », a fait observer Achim Steiner, Administrateur du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). « Sans le soutien de la communauté internationale, nous risquons de voir s'effondrer les progrès réalisés ces deux dernières décennies, et de voir une génération entière perdre, si ce n’est la vie, au moins des droits, des opportunités et de la dignité ».
En étroite collaboration avec l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le PNUD aide les pays à se préparer à faire face à la pandémie de COVID-19, et à s’en relever, en s’attachant en particulier aux plus vulnérables.
Le PNUD s’emploie déjà à soutenir les systèmes de santé dans des pays comme la Bosnie-Herzégovine, la Chine, Djibouti, El Salvador, l’Érythrée, l’Iran, le Kirghizistan, Madagascar, le Nigeria, le Paraguay, le Panama, la Serbie, l’Ukraine et le Viet Nam.
Un Fonds d’intervention d’urgence pour la COVID-19, sous la houlette du PNUD, a d’ores et déjà été mis en place avec les ressources existantes, le montant initial s’élevant à 20 millions de dollars US. Ce Fonds est décaissé par le biais d’un mécanisme accéléré qui permet aux équipes du PNUD d’aider immédiatement les pays à mettre en œuvre leur réponse nationale. Sur le long terme, le PNUD estime qu’au moins 500 millions de dollars US seront nécessaires pour pouvoir aider 100 pays.
Appel à l’action
Le PNUD a encouragé la communauté internationale à réfléchir aux conséquences du COVID-19 à plus long terme. L’Organisation a souligné que trois actions prioritaires sont nécessaires : consacrer des ressources pour faire cesser la propagation du virus, fournir un appui à la réponse à l’épidémie elle-même, et allouer des fonds pour empêcher l’effondrement économique des pays en développement.
L’intervention immédiate du PNUD consiste en un soutien élargi au renforcement des systèmes de santé qu’il apporte déjà à la Chine et à d’autres pays d’Asie. Il s'agit notamment d’aider ces pays à se procurer les fournitures médicales dont ils ont cruellement besoin, de tirer parti des technologies numériques et de veiller à ce que le personnel de santé soit rémunéré.
À plus long terme, le PNUD aidera les pays à évaluer les répercussions économiques et sociales du COVID-19 et à prendre les mesures de redressement urgentes qui permettront de réduire au minimum son impact à long terme, en particulier sur les groupes vulnérables et marginalisés, et d’aider les sociétés à mieux se relever.
Faire face au COVID-19 et à ses répercussions exigera de compter sur des partenaires capables de travailler dans n’importe quel système et dans n’importe quel secteur, dans des circonstances souvent difficiles et imprévisibles. Le PNUD compte de nombreuses années d’expérience en première ligne, et c’est là sa raison d’être. Le PNUD est pleinement opérationnel dans 170 pays et territoires, et s’attache à répondre au COVID-19 en mobilisant tous ses moyens d’action pour relever ce défi sans précédent.
N.G
Les ministres africains des finances se sont réunis ce mardi pour la deuxième fois par visioconférence, dans le contexte de l’augmentation des cas de COVID-19 en Afrique, susceptible d’être incontrôlable si les mesures ne sont pas mises en place maintenant pour en limiter la propagation. La réunion a été organisée par Vera Songwe, Secrétaire exécutive de la Commission économique pour l’Afrique, et coprésidée par les Ministres Tito Mboweni d’Afrique du Sud et Ken Ofori-Atta du Ghana.
Les pays ont partagé leurs expériences et ont également discuté des possibilités de soutien mutuel. Tout en reconnaissant les mesures politiques louables prises par les gouvernements, les ministres soulignent que l’économie africaine est confrontée à un ralentissement profond et synchronisé et ne pourra s’en remettre qu’au bout de trois ans.
Ils soulignent la nécessité de prendre « toutes les mesures possibles pour ralentir et maîtriser la propagation du COVID19 à court terme, mais reconnaissent qu’il s’agit d’un combat difficile.
Les ministres conviennent des questions clés suivantes :
A) L’attention immédiate doit être sur le front sanitaire et humanitaire. Il est nécessaire de poursuivre la sensibilisation, les tests, la distanciation sociale. De nombreux ministres ont participé aux réunions munis des masques.
B) Les ministres appellent à l’allégement de la dette des partenaires bilatéraux, multilatéraux et commerciaux avec le soutien des institutions financières multilatérales et bilatérales telles que le FMI, le GBM, l’UE, pour garantir que les pays africains disposent de l’espace budgétaire nécessaire pour faire face à la crise du COVID-19. L’appel à l’allégement de la dette, soulignent-ils, s’adressent à toute l’Afrique et doit être entrepris de manière coordonnée et collaborative. Ils appellent à la création d’un moyen à vocation spéciale pour faire face à toutes les obligations de dette souveraine. Des baisses substantielles des recettes provenant de la baisse des prix des produits de base, associées à une augmentation des coûts des importations, exercent des pressions sur l’inflation et le taux de change.
C) La nécessité d’une période plus longue pour l’allégement de la dette. Étant donné que l’économie mondiale est entrée dans une période de ralentissement synchronisé, la reprise n’étant attendue qu’après environ 24 à 36 mois, les partenaires au développement devront envisager un allégement de la dette et une abstention des paiements d’intérêts sur une période de 2 à 3 ans pour tous les pays africains, les Pays à faible revenu (PFR) et les Pays à revenu intermédiaire (PRI).
D) Les ministres reconnaissent l’importance du secteur privé pour la création d’emplois et pour l’effort de relance ; appellent les IFD à soutenir le secteur privé en cette période difficile. De plus, l’Afrique étant un importateur net de produits pharmaceutiques, permettre une production continentale locale pourra servir à protéger certains emplois et garantir l’approvisionnement en médicaments essentiels pendant la crise. Plus de 54 pays ont interdit les exportations de produits pharmaceutiques. Les ministres appellent à la fin de ces procédures et à des protocoles conjoints sur la fermeture des frontières afin de permettre les couloirs commerciaux et humanitaires. Il existe un besoin de facilités de liquidité, de refinancement et de garanties pour soutenir le secteur privé.
E) La question des énormes pertes subies dans le transport aérien et l’hôtellerie a été abordée. Les ministres appellent à la protection et à la préservation des compagnies aériennes africaines, des logistiques et de l’industrie du tourisme. Il est également question de préconiser un sursis au paiement des intérêts, des baux et de la dette. Il s’agit d’un important secteur créateur d’emplois pour des millions d’Africains et doit être protégé. Les ministres conviennent d’organiser une réunion pour les pays touchés par les pertes de transport et de tourisme dues à la pandémie, afin de mieux planifier les politiques pour lutter contre ces pertes.
F) Les ministres saluent l’utilisation de technologies telles que les téléphones portables pour soutenir la sensibilisation, identifier les communautés dans le besoin et créer des mécanismes de responsabilité et de gouvernance autour de l’utilisation du stimulus. Ils demandent à la CEA de travailler avec la société de télécommunications pour concevoir un système répondant à ces objectifs
M.J
Face à la pandémie de Covid-19 qui sévit dans le monde, Orange Côte d’Ivoire, opérateur digital engagé est résolument aux côtés du gouvernement ivoirien pour l’accompagner dans la gestion de la crise. C’est dans ce cadre que le ‘‘Centre d’Information Gouvernementale sur le COVID-19’’ a été lancé ce lundi 30 mars 2020.
En partenariat avec huit ministères directement impactés par cette crise, ce call center hébergé dans les locaux prêtés par Orange CI pour une durée minimale de 3 mois, sera pluridisciplinaire. Le ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique, le ministère de la Sécurité et de la Protection Civile, le ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, le ministère de la Communication et des Médias (Porte-parole du Gouvernement), le ministère des Transports, le ministère de la Solidarité, de la Cohésion Socialeet de la Lutte contre la Pauvreté, le ministère du Commerce et de l’Industrie, le ministère de l’Emploi et de la Protection Sociale, répondront, par le biais des téléconseillers aux questions quotidiennes des Ivoiriens.
Le 119, le numéro d’appel dédié du centre d’information va permettre de décongestionner les numéros 101, le 125 et le 143… leur laissant ainsi la latitude de jouer leurs rôles initiaux. Ce centre deviendra un maillon essentiel dans la gestion de l’information et dans l’orientation des populations vers les numéros et services utiles déjà mis à disposition par l’Etat de Côte d’Ivoire. Il a pour mission de coordonner et filtrer tous les appels et de les orienter vers les bons interlocuteurs.
Le Centre d’Information Gouvernementale sur le COVID-19d’une valeur d’environ 200 millions de F CFA est entièrement financé, équipé et mis à disposition par Orange Côte d’Ivoire. Il sera disponible 7/7j et 24/24h avec 86 téléconseillers mis à disposition par Orange.
En tant qu’Opérateur digital engagé, Orange Côte d’Ivoire se félicite de pouvoir contribuer activement au dispositif opérationnel de gestion de crise du gouvernement ivoirien, en offrant son expertise.
« Ce call center, mis en place en 48 heures, est le résultat d’un partenariat efficace entre le gouvernement et Orange CI, il traduit la forte mobilisation des équipes de part et d’autre et l’engagement total d’Orange CI aux côtés du gouvernement et des Ivoiriens tout au long de cette pandémie inédite’ », déclare M. Rolly EHOUMAN, Directeur Adjoint Planification et Ingénierie ITN à la Direction du Réseau et du Système d’Information d’Orange Côte d’Ivoire.
Pour M. Sidi Tiémoko Touré, Ministre de la Communication et des Médias, Porte-parole du Gouvernement : « Nous saluons l’implication d’un partenaire de confiance comme Orange. Avec ce nouveau numéro d’accès unique, le Gouvernement, à travers les Ministères concernés par cette épidémie de COVID 19, souhaite apporter des réponses claires aux problématiques que nos populations vivent en cette période difficile »
M.J
Pape Diouf, ancien président de l’Olympique de Marseille, et très connu dans le monde du football, est mort ce mardi 31 mars du Covid-19 à l'âge de 68 ans à Dakar (Sénégal).
Il était hospitalisé sous assistance respiratoire dans la capitale sénégalaise. Il était grabataire et devait être rapatrié à Nice(France) en avion sanitaire, selon la famille. Malheureusement, l'avion médicalisé affrété par l'ambassade de France au Sénégal n'a pu décoller.
Le monde du football français et surtout des joueurs comme Benjamin Mendy(Manchester City), Kylian Mbappé(PSG) et Florian Thauvin(Olympique de Marseille) n’ont pas manqué de saluer la mémoire de l’homme sur twitter.
Daniel Coulibaly
Après avoir lancé Euronews sur ses plateformes en Novembre dernier, le groupe MultiChoice vient d’en faire de même avec Africanews, membre du groupe Euronews. La chaîne d’information pan-africaine est désormais disponible sur les plateformes DStv et GOtv dans des millions de foyers à travers le continent africain.
Alors que la crise sanitaire liée au COVID-19 se développe, le groupe MultiChoice et le groupe Euronews s’associent pour offrir aux utilisateurs de DStv et GOtv un accès à une information de qualité, mise à jour en temps réel.
Africanews est la seule chaîne d’information internationale indépendante créée pour l’Afrique. Elle propose à ses téléspectateurs du contenu en anglais et en français avec une perspective africaine, créé par des journalistes représentant la diversité du continent africain. Avec des journaux présentés quotidiens, dont la matinale bilingue (anglais/français) « Morning Call », et une équipe de 50 correspondants locaux, Africanews informe, depuis le terrain et de manière impartiale, ses téléspectateurs sur les dernières informations en présentant la diversité de voix qui sont l’avenir du continent.
Alors qu’Euronews, première chaine d’information internationale en Europe, était déjà disponible sur la plateforme DStv, Africanews sera disponible pour les abonnés DStv et GOtv dans plus de 40 pays sur le continent africain, dont l’Afrique du Sud et pays voisins de l’Afrique Australe, ainsi que dans d’autres pays d’Afrique comme le Nigeria, le Ghana, le Kenya, ou l’Angola.
Grâce à ce nouveau partenariat, Africanews, lancée en 2016 depuis Pointe-Noire au Congo, est désormais disponible dans un total de 20 millions de foyers à travers l’Afrique.
Michael Peters, Président du Directoire d’Euronews :« Alors que le monde fait face à la crise sanitaire liée au COVID-19, la mission d’Euronews et d’Africanews n’a jamais été aussi importante : permettre à tous d’avoir accès en temps réel à une information à jour, permettre à chacun de se forger sa propre opinion sur ce qu’il se passe dans le monde en présentant une diversité de points de vue ». et de poursuivre : « Nous sommes ravis d’avoir conclu un nouveau partenariat avec le groupe MultiChoice, afin que les utilisateurs de DStv et GOtv puissent désormais avoir accès à Africanews. Euronews et Africanews ont toujours été reconnues pour leur journalisme impartial et indépendant. Dans ces temps d’incertitudes, des millions d’Africains vont pouvoir avoir accès à ces sources d’information respectées. »
Yolisa Phahle, CEO MultiChoice Group Africa:« En ces temps sans précédent, il est important que nos clients puissent avoir accès à une information fiable et précise. Nous avions déjà récemment augmenté l’accès à des chaînes d’information. Le lancement d’Africanews sur nos plateformes confirme notre engagement d’offrir à nos clients le meilleur service possible. »
Au-delà de l’information en continu, Africanews propose aux téléspectateurs une diversité de programmes plus longs sur la culture, le sport, le business, les voyages, la science et les nouvelles technologies. Inspire Africa, est par exemple l’un des programmes phares de la chaîne sur l’art de vivre, proposant du contenu mettant en lumière l’ensemble du continent africain.
Africanews et Euronews ont également une forte sur les plateformes digitales. Dans les deux dernières semaines, le trafic vers le site web d’Euronews a augmenté de 86% et vers celui d’Africanews de près de 300%
M.C
Dans le contexte de la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19, le Groupe Cofina, implanté dans 7 pays africains et en France, s’engage pour un double objectif : garantir la sécurité sanitaire de ses employés et de ses clients, assurer la continuité de l’activité en toutes circonstances.
Dans chacun des pays d’implantation du Groupe, un comité de gestion de crise a donc été mis en place pour s’assurer de la bonne mise en œuvre de ce double objectif. Chaque pays rend ainsi compte quotidiennement au comité de gestion de crise général du Groupe de la situation afin que le comité exécutif de Cofina puisse coordonner l’ensemble des actions de prévention et de protection du Groupe.
En agence, l’accueil des clients est réorganisé de manière à garantir la sécurité sanitaire des employés comme des clients (mise à disposition de gel hydro-alcoolique, limitation du nombre de clients en agence, masques et gants pour nos employés). Ces mesures sont dans la ligne des recommandations des organisations sanitaires régionales et internationales compétentes.
En parallèle, une partie des équipes de Cofina ont basculé en télétravail, avec un soutien matériel et financier en fonction des besoins pour que chaque employé puisse assurer son travail depuis chez lui dans de bonnes conditions. L’ensemble des déplacements professionnels en dehors des pays d’installation ont été annulés jusqu’à nouvel ordre.
Pour garantir la continuité de l’activité, une partie des équipes a été mobilisée pour répondre le plus rapidement possible aux questions des clients du groupe qui pourraient faire face à des difficultés lors de cette période. Afin d’éviter au maximum les échanges physiques, nous avons recommandé à notre clientèle de se tourner vers les outils digitaux mis à disposition par Cofina.
Le comité Finance du Groupe a également instauré des mesures draconiennes quant à la gestion de la liquidité et à la sécurisation des dépôts de nos clients. Il a ainsi été procédé à la suspension tous les investissements non essentiels et la poursuite de la politique de renforcement des fonds propres des filiales les moins matures.
L’ensemble des filiales du Groupe Cofina et ses 1 300 employés se tiennent mobilisés pour assurer la continuité du service dans le respect des règles sanitaires mises en place dans nos différents pays d’implantation. Conscients d’être en première ligne pour continuer à irriguer les PME africaines, nos équipes s’engagent pour continuer à assurer l’accompagnement de notre clientèle lors de ces circonstances exceptionnelles.
Fondé en 2013, le Groupe COFINA est la première institution financière africaine dédiée à la mésofinance, le « chaînon manquant » entre la microfinance traditionnelle et la banque classique qui offre la possibilité pour les PME (90 % des sociétés privées du continent) d’accéder plus facilement au crédit. Présent dans sept pays d’Afrique (Burkina Faso, Congo-Brazzaville, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée Conakry, Mali, Sénégal),
M.C
La Région africaine connaît une augmentation rapide du nombre de cas confirmés signalés de COVID-19, avec une hausse quotidienne de 25 % au cours des cinq derniers jours. Aujourd'hui, 39 pays ont signalé un total de 216 cas au cours des dernières 24 heures, ce qui représente une augmentation significative par rapport au mois dernier, lorsqu'un pays de la région signalait une poignée de cas. Depuis le début de l'épidémie, 39 pays ont signalé plus de 1 800 cas de COVID-19, avec 31 décès.
Alors que le monde s’active pour endiguer la propagation du virus, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) dans la Région africaine appelle les pays à mettre en œuvre des actions critiques dans les deux semaines à venir, tant qu'il est encore temps d'empêcher l'épidémie dans la région de submerger les services de santé. « Il s'agit d'une évolution très spectaculaire. Il est très important que les pays continuent à travailler très dur pour contenir la propagation du COVID-19, tout en se préparant à une expansion plus large du virus », a déclaré Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l'OMS pour l'Afrique. « Chaque composante de chaque gouvernement doit travailler ensemble pour empêcher ce virus de faire des ravages en Afrique. Les pays doivent profiter de cette fenêtre d'opportunité de deux semaines pour intensifier leurs actions avant qu'il ne soit trop tard. »
Dans une stratégie en dix points publiée aujourd'hui, l'Organisation appelle à la création d'un couloir humanitaire pour faciliter le déploiement du personnel et l'expédition de matériels, et exhorte les gouvernements et le secteur privé à accroître les fournitures et les équipements médicaux.
Dans le cadre de son plan, l'OMS demande également aux pays d'augmenter le nombre de travailleurs de santé déployés en réaffectant du personnel, en renforçant l'éducation à la santé publique pour aider les communautés à rester en sécurité et à protéger les autres, et en identifiant et équipant des structures pour traiter et isoler les patients.
L'OMS a mobilisé et réaffecté son personnel, formé davantage d'intervenants d'urgence, notamment par le biais de sessions en ligne, et soutenu une coordination efficace des interventions dans le cadre de la réponse au COVID-19.
« Notre priorité absolue est de soutenir les pays africains dans leur réponse. Nous avons besoin que tous les pays agissent maintenant - à la fois pour empêcher le virus de se propager et pour aider à soutenir les efforts de préparation et de réponse dans les pays vulnérables », a déclaré Dr Moeti.
La nécessité d'une action urgente en Afrique est évidente. Contrairement à ce qui se passait auparavant, dernièrement des cas ont été signalés de personnes atteintes après avoir été en contact avec d’autres personnes qui ont voyagé à l'intérieur du continent.
Certaines autorités nationales ont pris des mesures proactives pour limiter ou empêcher les interactions sociales, ou pour mettre en place des dispositifs de quarantaine et d'isolement. Aussi utiles que puissent être de telles mesures, s'en remettre à elles seules ne suffit pas.
Des actions essentielles de santé publique sont nécessaires : un système de surveillance solide, un dépistage efficace, une recherche efficace des contacts, des messages de santé publique faciles à suivre et des mesures de traitement appropriées et ciblées sont tous nécessaires en conjonction avec l'isolement et la mise en quarantaine.
Stratégie en 10 points du Bureau régional de l'OMS pour l'Afrique :
1. Mobiliser et réaffecter le personnel pour renforcer la surveillance, les soins médicaux et la sensibilisation du public.
2. Former davantage d'intervenants, notamment par le biais de sessions en ligne, pour renforcer la réponse.
3. Coordonner efficacement le travail de toutes les parties prenantes afin d'améliorer la détection précoce et les soins cliniques.
4. Établir des couloirs humanitaires pour faciliter les déploiements d'urgence et les expéditions de matériels.
5. Rassembler le monde entier, y compris le secteur privé, pour renforcer les fournitures et les équipements médicaux essentiels.
6. Éduquer les communautés à se protéger et à protéger les autres.
7. Mettre en place des équipes scientifiques et de recherche pour guider la réponse, en tenant compte des spécificités de l'Afrique.
8. Contenir rapidement la propagation du virus pour limiter les retombées économiques.
9. Aider les personnes vulnérables, principalement celles qui ont besoin d'aide humanitaire, et assurer la continuité des services essentiels de routine.
10. Créer des systèmes de solidarité pour l'action en Afrique, Sud-Sud et Nord-Sud, et atténuer les perturbations socio-économiques.
M.J