Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Ecobank Côte d’Ivoire annonce la nomination de Korede ODJO-BELLA en qualité de Directrice Marketing et Communication d’Ecobank Côte d’Ivoire et de la Région UEMOA du Groupe Ecobank, à compter du 06 avril 2020.

Dans ses nouvelles fonctions, Korede aura la responsabilité de contribuer au développement de la stratégie Marketing et Communication de Ecobank Côte d’Ivoire et de la Région UEMOA du Groupe.

Sa nomination est une étape dans la mise en place de la stratégie de la zone UEMOA pour renforcer ses acquis dans la digitalisation et l’intégration financière et pour développer des solutions innovantes en vue d’accroitre l’expérience de ses clients et mieux faire face aux besoins de sa communauté.

nomination de korede odjo bella nouvelle directrice marketing et communication ecobank re gion uemoa M

Diplômée d’un Master en Marketing and Advertising de l’ESCEM (ex ESC Tours) en France, Korede jouit d’un peu plus d’une vingtaine d’années d’expérience dans le domaine du Marketing et de la Communication, dont une quinzaine à des postes de direction, dans des domaines tels que les médias, la finance digitale, les télécoms et les Fast Moving Consumer Goods (FMCG).

« La nomination de Korede est une étape essentielle dans la réalisation de notre stratégie régionale. Nous savons que la passion et la forte expérience tant dans le domaine du Marketing que de la Gestion de projet de Korede permettront de contribuer à améliorer l’expérience que nous offrons à nos clients », a déclaré Paul-Harry AITHNARD, Directeur Général Ecobank Côte d’Ivoire et Directeur Régional Exécutif Uemoa.

Ecobank Ecobank Côte D’Ivoire est une filiale du Groupe Ecobank, le principal groupe bancaire panafricain indépendant. Le Groupe Ecobank emploie plus de 15 000 employés et sert plus de 20 millions de clients à travers ses pôles services bancaires aux particuliers, aux PMI-PMEs et aux grandes entreprises dans 33 pays africains.

M.C

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La Banque africaine de développement a annoncé, mercredi, la création d’un fonds doté de 10 milliards de dollars pour aider les pays membres régionaux à lutter contre la propagation du Covid-19 sur le continent.

Cette nouvelle initiative de la Banque lui servira de relais principal pour diriger ses opérations dans le contexte de crise actuel. Ce fonds est mis à disposition des gouvernements et de l’ensemble des acteurs du secteur privé d’Afrique.

Le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, a indiqué que cette enveloppe tenait compte des difficultés budgétaires de nombreux pays du continent.

« L'Afrique est confrontée à d'énormes défis budgétaires pour agir efficacement face à la pandémie de coronavirus. La Banque africaine de développement déploie toutes ses capacités de réponse à l’urgence pour aider l'Afrique en ce moment critique. Nous devons protéger des vies. Ce fonds aidera les pays africains dans leurs efforts pour contenir la propagation rapide du Covid-19. », a déclaré le président Adesina, en saluant le soutien indéfectible des administrateurs de la Banque.

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Le fonds est doté de 5,5 milliards de dollars pour les opérations souveraines dans les pays membres de la Banque et de 3,1 milliards de dollars pour les opérations souveraines et régionales via les pays du Fonds africain de développement, le guichet de prêt à taux concessionnels du Groupe de la Banque chargé de répondre aux besoins des pays fragiles. Un montant supplémentaire de 1,35 milliard de dollars sera consacré aux opérations du secteur privé.

« La mise en place de ce dispositif a exigé un effort collectif et du courage de la part de tout notre personnel et de nos actionnaires », a souligné la vice-présidente principale par intérim de la Banque, Swazi Tshabalala, à propos de la création de ce fonds.

Il y a deux semaines, la Banque a émis un emprunt obligataire social, « Combattre le Covid-19 », d’un montant record de trois milliards de dollars, soit le plus grand emprunt social libellé en dollars américains émis sur le marché international des capitaux. La semaine dernière, le Conseil d’administration de la Banque a également approuvé l’octroi d’une aide d’urgence Covid-19 de deux millions de dollars pour soutenir les interventions de l’Organisation mondiale de la santé sur le continent. 

« Nous vivons une époque exceptionnelle, où nous devons prendre des mesures audacieuses et décisives pour sauver et protéger des millions d’Africains. Nous sommes engagés dans une course pour sauver des vies et aucun pays ne sera laissé pour compte », a assuré le président Adesina.

M.C

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Après chaque événement cataclysmique, on a tendance à penser que le monde ne sera plus jamais le même. Cette fois-ci, il est vrai qu'à certains égards, le monde doit changer. L'histoire mondiale regorge de tels tournants qui sont presque tous douloureux.

Depuis des années, on nous prévient qu'une pandémie pourrait être aussi cataclysmique. La partie de l'humanité qui vit au milieu de guerres, de crises, de fragilité endémique, d'effondrement des États et de misère humaine pourrait être pardonnée de penser que cela ne pourrait être pire. Ceux vivant dans des régions paisibles et prospères pourraient penser que rien ne peut leur faire du mal et qu'ils sont destinés à rester fortunés. Pourtant, une pandémie est ce qu'elle est; aucune société, aucun individu ne peut espérer être hors de portée d'un virus mortel.

C’est ainsi que nous nous éloignerions des autres et des bienfaits des interactions sociales. A l’exception de l’Antarctique, les infections ont atteint tous les continents, le nombre de personnes infectées atteint le million et il est clair qu’il le dépassera ; il a été demandé à plus d'un tiers de l'humanité de rester chez elle, et à toutes les vies que nous avons déjà perdues en nombre effrayant se rajouteront malheureusement de nombreuses autres. Le bilan économique de cette pandémie sera également colossal et il sera peut-être de longue durée.

L'impact sur les fragilités actuelles des États, sur la politique et la sécurité, va certainement peser sur les gouvernements à travers le monde entier. Nous n'avons pas encore vu la lumière au bout de ce tunnel et nous ne disposons pas du choix de l’attendre. C’est un moment de réflexion, mais aussi de leadership et d'action.

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Le système mondial était en lambeaux avant même que l'humanité ne soit frappée par le coronavirus. La Turquie, pour sa part, avait fait valoir que nous devions réformer le système. Nous l’avions appelé « le monde est plus grand que cinq », en faisant référence à la composition obsolète du Conseil de sécurité des Nations Unies, mais sans nous limiter à cela. En tant que pays devant faire face à des conflits sans fin et à la misère humaine dans notre voisinage et hébergeant la plus grande population de migrants au monde, nous savions que le système ne fonctionnait pas.

En 2008, lorsque le monde a été frappé, cette fois par la pandémie économique, le G20 a pu donner une orientation et donc une stabilité à l'économie mondiale en difficulté. Le système avait alors fonctionné, en grande partie grâce à un acteur mondial relativement nouveau. Nous devons nous préparer à un impact économique massif similaire cette fois-ci également et nous assurer que le système fonctionne, tandis que nous y effectuons les corrections et les remplacements nécessaires.

La priorité absolue est de protéger la santé et la sécurité des personnes contre le COVID-19. Nous soutenons la déclaration opportune du G20 par laquelle les dirigeants se sont engagés à agir de manière solidaire dans la lutte contre la pandémie et à préserver l'économie mondiale et le commerce sans restriction. L'extension des accords SWAP figure parmi les mesures importantes adoptées par le G20.

Nous nous réjouissons que notre proposition de créer un groupe de coordination des hauts fonctionnaires ait été adoptée par le G20, car nous devons assurer une étroite coordination sur des questions telles que la gestion des frontières et le rapatriement des citoyens. Je remercie le Canada d'avoir présenté ses idées préliminaires sur les modalités de ce groupe. Le G20 s'avère à nouveau être le bon format pour la gestion des crises mondiales.

Un certain nombre de pays prennent également des mesures individuelles fortes, y compris la Turquie. Toutefois, les efforts individuels ne sont pas suffisants. Un défi mondial exige une réponse mondiale, d'abord sur le front de la santé publique, puis sur celui de l'économie, et, à long terme, une réforme des institutions internationales et de la manière dont les pays les soutiennent.

Les institutions internationales compétentes devraient jouer un rôle efficace dans l'aide financière et l'assistance en matière d'équipement médical. La protection des communautés fragiles, des migrants en situation irrégulière et des réfugiés, ainsi que le soutien aux pays d'accueil sont encore plus importants aujourd'hui.

Les réseaux d'approvisionnement mondiaux et les transferts de marchandises doivent fonctionner sans entrave. Les sanctions en tant qu'outil politique brutal doivent être évaluées du point de vue humanitaire. De nombreuses sanctions, y compris celles visant l'Iran, font du mal non pas uniquement au peuple iranien, mais aussi à ses voisins. En période de pandémie, ce risque est encore plus élevé. Les pays en développement et les pays les moins avancés, notamment ceux d’Afrique, ne doivent pas être laissés pour compte.

Un thème transversal de la réponse mondiale indispensable est la fin des conflits qui font payer un très lourd tribut aux humains, à l'écosystème, à l'économie et à notre conscience. Nous appelons donc la communauté internationale à se désister de tous les conflits, à cesser les hostilités et à rechercher sincèrement le dialogue et la réconciliation, y compris au Moyen-Orient.

Les compétitions géopolitiques et les griefs politiques n'ont guère de sens lorsque le monde lutte pour sa santé même et sait que tout le monde souffre. Cet appel ne peut rester lettre morte si nous prenons tous un moment pour le soutenir dans le monde entier.

Cette génération de dirigeants définit en effet l'avenir de l'ordre mondial par les décisions qu'ils prennent aujourd'hui face à la pandémie.

Les graines que nous semons aujourd'hui surgiront en face de nous bientôt en tant que réalités accomplies. La réalité d'un système mondial fondé sur des règles, d'un réseau d'États-nations qui fonctionnent, qui sont résilients et responsables, d'économies qui ne laissent personne derrière et qui profitent à tous, soutenus par des organisations internationales adaptées, tous axés sur le bien-être des personnes, indépendamment de leur nationalité, de leur foi ou de leur race, peut être à portée de main.

Car les quêtes alternatives n'ont pas de sens, et elles peuvent même nuire au bien commun. Il se peut donc que cette pandémie, malgré toutes les souffrances qu'elle a causées, ait des conséquences positives si nous choisissons tous de la faire advenir. Restez chez vous et en sécurité.

Mevlüt Çavuşoğlu, Ministre des Affaires étrangères de la République de Turquie

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Dans le but de continuer à promouvoir les valeurs communes sur lesquelles repose leur partenariat, la Fondation Magic System et l’Union européenne ont décidé d’accompagner les efforts du gouvernement dans la lutte contre la propagation du coronavirus, en pourvoyant des vivres et du matériel de prévention contre la pandémie à 5000 familles du district autonome d’Abidjan et de certaines villes de l’intérieur du pays. Ces dons, qui ont commencé à être remis le 2 avril, consistent en des kits composés de riz, d’huile, de sucre, de savon et de gel hydro-alcoolique, ainsi que d’une fiche de sensibilisation aux gestes barrière destinés à lutter contre la propagation du virus.

Didier Drogba interviendra à plusieurs niveaux dans cette lutte contre la propagation du COVID-19, tant pour ce qui est de la prévention que dans l’accompagnement des populations. Il a semblé évident à la Fondation Didier Drogba de se joindre à cette action qui s’inscrit dans le cadre de l’Alliance Afrique-Europe, illustrant la valeur de solidarité qui unit la Côte d’Ivoire et l’Union européenne, plus particulièrement dans ce contexte de crise sanitaire mondiale.

Magic system COVID

L’ex-international ivoirien double les quantités déjà en cours de distribution. Ce seront donc 10 000 familles démunies qui seront soulagées par cette opération d’envergure menée conjointement par la Fondation Magic System, l’Union européenne et la Fondation Didier Drogba. Ces dons sont remis par l’intermédiaire des mairies et des partenaires de la société civile.

Dans le cadre de la lutte contre la pandémie, l’Union européenne a par ailleurs annoncé une contribution exceptionnelle de 150 milliards de francs CFA pour lutter contre la pandémie en Afrique, transitant notamment par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et l’Institut Pasteur.

Les Fondations Magic System, Didier Drogba et l’Union européenne invitent la population à ne pas céder à la panique et à la désinformation, et à respecter scrupuleusement les mesures de précaution pour limiter la propagation du Coronavirus. Ainsi, à travers cette action, elles invitent toute la Côte d’Ivoire à se joindre à cette chaine de solidarité (#solidaritéCOVID19civ) pour faire face à cette pandémie. C’est l’affaire de tous, indépendamment de la nationalité ou de la couleur de peau.

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Dans une déclaration parvenue dimanche 5 avril 2020 à La Diplomatique d’Abidjan (LDA, www.ladiplomatiquedabidjan.net), la Fédération des associations de consommateurs actifs de Côte d'Ivoire(FACACI), appelle les autorités ivoiriennes à aller plus loin dans les mesures sociales adoptées pour faire face à la crise du coronavirus. Cette organisation demande la gratuité du logement, l’électricité, l’eau, le téléphone et l’Internet durant toute la période que va durer cette pandémie. Ci-après, l’intégralité de cette déclaration :

DÉCLARATION DE LA FACACI SUITE AUX MESURES SOCIALES PRISE PAR LE GOUVERNEMENT DANS LA GESTION DE LA CRISE SANITAIRE COVID-19

La FACACI a écouté les mesures proposées par le Gouvernement et plus particulièrement les mesures sociales qui concernent les consommateurs. Ces mesures qui se résument en cinq  points :

I. Prendre en charge les factures d’eau et d’électricité d’avril et de mai des abonnés 5 ampères pour l’électricité et les abonnés tranche sociale pour l’eau.

Différer les paiements en août pour les autres abonnes avec facilites de paiement.

II. Instaurer un fond de solidarité de 170 milliards à travers les filets sociaux.

III. renforcer le contrôle des produits de grande consommation et appliquer des sanctions.

IV. Inciter les propriétaires des logements à faire preuve de souplesse et à discuter avec les locataires,

v L éducation en ligne et les examens de fin d’année.

La FACACI, après analyses, juge ces mesures insuffisantes et fantaisistes pour un pays comme le nôtre avec un budget de 2020 de 8061 milliards et un PIB par tête d’habitant en 2020 de 1 million de francs. Les mesures sociales coûtent seulement que dix pour cent des 1700 milliards dégagés pour lutter contre le COVID-19. Une part belle faite aux entreprises au détriment des consommateurs.

Dans un contexte de restriction des libertés individuelles par l’instauration de l’état d’urgence et de couvre-feu et de confinement générale progressif  de la capitale économique.

L’état devrait aussi utiliser les fonds d’urgence tel que les budgets de souveraineté du président (plus de 342 milliards) et du gouvernement pour nourrir sa population.

Primo  La FACACI dit non à la discrimination ente consommateurs et exige que le Gouvernement prenne en charge la totalité des factures d’eau, d’électricité, et les loyers de l’ensemble des ménages et sur la durée de la crise sanitaire avec les 170 milliards du fond de solidarité.

Secundo L’idée de filets sociaux est fantaisiste car la FACACI n’a jamais admis la définition de l’indigence du gouvernement qui est basée sur des critères peu objectifs et peu tangibles. Qui est indigent (pauvre) en côte d’ivoire et qui est indigent en cette période de confinement ou il n’y a pas de travail pour les consommateurs à 60%  dans l’informel  et vivant au jour le jour ????

Et de quelle solidarité parlons nous, là où les masques, gants, riz reçus comme dons pour les pauvres dans les mairies sont distribués à leurs militants ; agents et familles et revendus sur les marche a des prix exorbitants : Mairie de Yopougon, Mairie d’Anyama.

Tertio En ce qui concerne le renforcement du contrôle des prix des produits de grande consommation, nous estimons que ladite mesure est fantaisiste et sera sans effets pour la seule raison qu’il  a moins de 100 contrôleurs de prix au ministère du commerce pour l’ensemble du territoire ivoirien avec ne logistique délétère et sans protection. Notons à passage que la Commune de Yopougon à elle seule compte environs 6000 boutiques.

Quarto Le gouvernement demande aux consommateurs de discuter avec les propriétaires pour les loyers  sans mesures coercitives pour les deux parties : c’est de la foutaise. Qu’est ce qui oblige un propriétaire à discuter avec son locataire surtout qu’ils sont liés par un contrat de bail pour certains. Combien de propriétaires ont déclaré leurs maisons commerciales aux impôts ? Voilà dès lors, une occasion rêve pour un gouvernement d’avoir une base de données fiable sur le nombre de maisons en location en Côte d’Ivoire et légiféré avec sérénité sur les conditions d’accès.

LA GRATUITE DU LOGEMENT EST EXIGÉE PAR LA FACACI PENDANT TOUTE LA DURÉE DE LA CRISE SANITAIRE.

En résumé, la FACACI en appelle à la révision des mesures sociales proposées par le Gouvernement, Insiste sur la gratuite du logement, de l’électricité, de l’eau, du téléphone et internet durant toute la durée de la crise.

L’état de côte d’ivoire en a la capacité financière, ce n’est pas nouveau, c’est du déjà vu dans des pays moins nantis que le nôtre.

 Nous demandons aux consommateurs  le strict respect des règles d’hygiène et de couvre-feu sur l’ensemble du territoire ivoirien.

Vive la cote d’Ivoire

Fait à Abidjan le 05-04-2020

 LE PCA DE LA FACACI(Féférations des Associations des Consommateurs Actifs de Cote d'Ivoire)                                                     ALAIN TAHI

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La mobilisation et la mise en place des mesures barrières pour enrayer l’expansion de l’épidémie à Coronavirus (Covid19) est une réalité. L’application de ces mesures a un impact sur de nombreuses entreprises. Cependant, comment maximiser la rentabilité des entreprises en cette période de crise ?

En tant que cabinet de formation, INC.FORMATION, s’engage et se joint à l’appel du gouvernement sur la nécessité du télétravail. Pour une mise en place efficiente du télétravail, INCFORMATION conscient de sa responsabilité sociétale et également acteur social va initier un certain nombre de formations, d’ateliers et de masterclass, pour certaines gratuites en direction des entreprises et des institutions. Il s’agira donc pour INCFORMATION de communiquer et partager en temps réel de bonnes pratiques sur les dispositifs de veille à mettre en place par chaque structure afin de rentabiliser ses activités.

Cette initiative citoyenne et engagée pour les entreprises notamment, se fait actuellement par une talentueuse journaliste en la personne de Tatiana MOSSOT. Elle anime avec succès en ce moment et ce jusqu’au 30 avril, des Visio-ateliers sur la communication de crise, en période d’alerte sanitaire. Le thème ‘’Patrons, comment gérer votre communication de crise face à une situation d’alerte sanitaire ‘’.

Maitriser la communication interne et externe, détecter les fake news et sécuriser les informations digitales sont les stratégies que Tatiana MOSSOT développe aux cours de ces Visio-ateliers. Au travers de ces ateliers, INC.FORMATION espère instruire ces responsables de structures sur l’organisation de la diffusion d’informations professionnelle en période de crise, aider ces entreprises à créer des espaces de conférences virtuelles interactives avec leurs personnels mais aussi, poursuivre les objectifs d’information et de formations dans le monde des entreprises. D’autres Visio-atelier sont en préparation. Elles commenceront par une grande visio-conférence gratuite animée par un expert du monde de la banque sur les incidences de la crise dans ce secteur.

AT

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« Le masque a pour effet de nous protéger. L’épidémie est généralisée à Abidjan. Il n’est pas raisonnable aujourd’hui de s’y balader sans masque. Le port du masque à Abidjan doit être obligatoire ». C'est en substance ce qu'on peut retenir de l'intervention du directeur général de de la Santé, Pr Samba Mamadou lors d'un point de presse ce samedi 4 avril 2020 dans la capitale écopnomique ivoirienne.

Samba Mamadou, cité par l'AIP, avairt, la veille (vendredi), indiqué que la consommation du tabac expose plus les fumeurs au Coronavirus parce que le tabac affaiblit le système respiratoire.

« Le tabac provoque des maladies respiratoires et touche les poumons. Or le Covid 19 est une maladie respiratoire. Donc les fumeurs sont des sujets à grand risque car la consommation de tabac augmente le risque de développer les formes sévères du Covid 19 », a indiqué Pr Samba.

Pour ce qui est du port des gants, le directeur général de la Santé a estimé que les porteurs, s’oublient souvent, et se touchent le visage avec ces gants souillés. « Raison pour laquelle on conseille de ne pas utiliser de gants tout le temps », a-t-il indiqué.

Vingt-sept nouveaux cas confirmés de Covid 19 ont été enregistrés, samedi en Côte d’Ivoire, sur un échantillon de 140, portant à 245 le nombre total de personnes infectées à ce jour dans le pays, a annoncé le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Eugène Aka Aouélé.

Armand Tanoh

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Face à la pandémie de Covid-19 qui sévit dans le monde entier, Orange Côte d’Ivoire, s’engage résolument aux côtés de ses clients Entreprises pour leur permettre de continuer à gérer leur activité à distance, dans le cadre du télétravail. Dès ce Jeudi 2 Avril 2020, Orange business se rapproche de ses clients à travers une série de rencontres digitales inédites les « Webinar d’Orange business » qui permettront de rencontrer, à termes, plus de 100 petites, moyennes et grandes entreprises.

Le Jeudi 2 avril à 10h, une vingtaine d’entreprises du secteur bancaire et les régies financières de l’État ont eu accès à ce premier Rendez-vous digital d’Orange Business. 

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« Cette plateforme dédiée aux entreprises permettra d’avoir des échanges directs avec la plupart de nos clients. En cette période difficile de distanciation sociale c’est un moyen pour nous de les rassurer quant à notre capacité à les accompagner dans la continuité effective de leurs activités. Ce webinar inédit est l’occasion pour nous de leur démontrer notre savoir-faire en matière de solutions de travail à distance. En effet, cette pandémie ne doit pas constituer un frein à la continuité des activités économiques du pays », explique Monsieur Didier KLA, Directeur Orange Business & Broadband (DOBB)

Plusieurs Directeurs d’Orange Côte D’Ivoire s’associeront à Monsieur Didier KLA, Directeur Orange Business & Broadband et seront connectés afin d’échanger avec les clients. Il s’agit de Monsieur Raoul YOBOUET, Directeur Marketing ; Monsieur Adama MEÏTÉ, Directeur des réseaux et système d'information ; Monsieur Marius YAO, Directeur des Services Financiers Mobile et de Madame Fanta SIDIBÉ, Directrice Expérience Client.

En tant qu’Opérateur Digital Engagé, et en cette période de crise sanitaire, Orange Côte d’Ivoire maintient sa proximité quotidienne avec ses clients et contribue de manière concrète à la continuité des activités du pays avec son réseau et son expertise.

Orange Côte d’Ivoire, leader de la téléphonie en Côte d’Ivoire avec plus de 15 000 000 de clients, est une entreprise qui œuvre au quotidien à offrir à ses clients la meilleure expérience.

N.G

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Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé aujourd’hui une première série d’opérations de soutien d’urgence en faveur des pays en développement, en activant un mécanisme d’aide accélérée dédié face à la pandémie de Covid-19 (coronavirus). Ce premier groupe de projets d’un montant global de 1,9 milliard de dollars est destiné à accompagner 25 pays à travers le monde, tandis que de nouvelles opérations mises en place selon ces mêmes procédures de décaissement rapide sont en cours de préparation dans plus de 40 pays.

Par ailleurs, dans l’ensemble des régions du monde, la Banque mondiale s’emploie à redéployer des ressources dans ses projets en cours, pour un montant global de 1,7 milliard de dollars, à travers des processus de restructuration, d’activation des composantes d’intervention d’urgence conditionnelle (CERC) et de déclenchement des dispositifs de financement à option de tirage différé en cas de catastrophe (CAT-DDO).

Le Groupe de la Banque mondiale prévoit par ailleurs de déployer jusqu’à 160 milliards de dollars au cours des 15 prochains mois en vue de soutenir l’adoption de mesures qui aideront les pays à affronter les conséquences immédiates de la pandémie de Covid-19 et favoriser le redressement de l’économie. Ce programme économique plus large aura pour objectifs d’accélérer le rétablissement des pays, créer les conditions propices à la croissance, soutenir les petites et moyennes entreprises et protéger les populations les plus pauvres et vulnérables. Il s’attachera en priorité à la lutte contre la pauvreté, l’accent étant mis sur les financements à l’appui de réformes et sur la protection des ménages les plus démunis et de l’environnement.

« Le Groupe de la Banque mondiale a lancé une action globale et rapide pour freiner la propagation du coronavirus, avec des opérations de riposte à la crise sanitaire déjà en place ou en phase de finalisation dans plus de 65 pays, déclare David Malpass, président du Groupe de la Banque mondiale. Nous mettons tout en œuvre pour renforcer les capacités des pays en développement à affronter la pandémie de Covid-19 et leur permettre d’accélérer leur redressement économique et social. Les pays les plus pauvres et vulnérables risquent d’être les plus durement touchés, et nos équipes à travers le monde ont pour priorité d’apporter des solutions nationales et régionales à la crise en cours. »

En réaction à la désorganisation généralisée dans les chaînes d’approvisionnement, la Banque mondiale aide aussi les pays à accéder à des fournitures médicales essentielles en intervenant auprès des fournisseurs pour le compte des gouvernements. Elle encourage également les autres organisations internationales à apporter un soutien financier aux pays en développement afin d’organiser une réponse sanitaire adaptée à la pandémie de Covid-19.

« Cet appui rapide, qui permettra de sauver des vies, aidera nos pays clients à dépister, prévenir et faire face au coronavirus, souligne Axel van Trotsenburg, directeur général des opérations de la Banque mondiale. Nos interventions dans les pays seront coordonnées à l’échelle mondiale pour veiller au partage rapide des meilleures pratiques, notamment en ce qui concerne le renforcement des systèmes de santé nationaux et leur préparation pour pouvoir affronter les éventuelles nouvelles vagues de propagation de ce virus dévastateur. »

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Voici un bref aperçu des premiers projets approuvés :

Afrique : Les 82 millions de dollars débloqués en faveur de l’Éthiopie permettront de faire face aux besoins critiques de préparation et de riposte à la pandémie de Covid-19, avec notamment la fourniture d’équipement médical vital, le renforcement des capacités du système de santé et un soutien à la création de centres de traitement. En République démocratique du Congo, un projet de 47 millions de dollars soutiendra le déploiement immédiat de stratégies de confinement, la formation du personnel médical et la fourniture d’équipement pour organiser un dépistage rapide et le suivi des contacts.

Asie de l’Est et Pacifique : En Mongolie, 26,9 millions de dollars permettront de former les médecins, infirmiers et personnel paramédical des services d’urgence, acheter des équipements et des fournitures médicaux et de laboratoire, remettre en état des structures de soins et renforcer les capacités du pays à affronter des crises sanitaires. Au Cambodge, 20 millions de dollars contribueront à la création de laboratoires et de centres de quarantaine et de traitement dans 25 hôpitaux provinciaux de recours, par ailleurs équipés en fournitures médicales essentielles et en tests.

Europe et Asie centrale : Au Tadjikistan, 11,3 millions de dollars contribueront à renforcer les capacités en soins intensifs, grâce à la fourniture d’équipement et de fournitures, des formations et un soutien à la coordination avec la population. Les ménages les plus vulnérables bénéficieront également d’une aide sociale provisoire. En République kirghize, 12,5 millions de dollars contribueront à renforcer la capacité des équipes d'intervention rapide, des hôpitaux et des laboratoires en leur fournissant du matériel médical et de laboratoire, des équipements pour les unités de soins intensifs et des fonds pour aider les hôpitaux à se préparer.

Amérique latine et Caraïbes : Haïti, le pays le plus pauvre de la région, bénéficiera d’un don de 20 millions de dollars de l’IDA pour organiser une aide d’urgence afin d’atténuer la propagation du coronavirus grâce à la multiplication des tests de dépistage précoce et la constitution d’équipes d’intervention rapide chargées d’endiguer les foyers épidémiques. Ce financement permettra aussi de mobiliser du personnel de santé supplémentaire et de fournir des équipements pour améliorer la prise en charge des malades. En Équateur, 20 millions de dollars viendront financer les fournitures médicales pour soigner les malades Covid-19 et équiper un nombre accru d’unités de soins intensifs et de chambres d’isolement. Cette aide financera également la stratégie nationale de communication et la diffusion de messages de prévention et de protection, à court et moyen termes.

Moyen-Orient et Afrique du Nord : Un don de l’IDA de 26,9 millions de dollars sera déployé en partenariat avec l’OMS pour aider le Yémen à enrayer la propagation du coronavirus et atténuer les risques associés. La Banque mondiale soutient également la mise en œuvre du plan de préparation de Djibouti, à travers un crédit de l’IDA de 5 millions de dollars. Cette aide privilégiera les besoins immédiats et la réponse à la pandémie tout en contribuant à renforcer le système de santé du pays.

Asie du Sud : En Afghanistan, 100 millions de dollars viendront soutenir les mesures de ralentissement et de limitation de la propagation du coronavirus à travers des systèmes renforcés de dépistage et de veille, des laboratoires et l’optimisation des services de soins essentiels et intensifs. En Inde, un financement d’urgence de 1 milliard de dollars contribuera à améliorer le dépistage, le suivi des contacts et les diagnostics en laboratoire, fournir des équipements de protection au personnel et créer de nouvelles salles pour les malades à l’isolement. Le Pakistan bénéficiera d’un financement de 200 millions de dollars en soutien aux mesures de préparation et de riposte d’urgence dans le secteur de la santé, avec des volets de protection sociale et d’éducation pour aider les populations pauvres et vulnérables à affronter les effets immédiats de la pandémie.

La Société financière internationale (IFC) contribue à cette mobilisation à hauteur de 8 milliards de dollars, avec des financements visant à aider les entreprises touchées par la pandémie et protéger les emplois. IFC est déjà en ordre de marche pour lancer des investissements rapides dans 300 entreprises environ, afin de consolider l’activité du secteur privé dans les marchés émergents.

Les engagements d’IFC consistent notamment à étendre ses financements de crédits commerciaux et de fonds de roulement vers des institutions financières partenaires, et à aider ses clients opérant dans les secteurs fragilisés par la pandémie (infrastructures, fabrication, agriculture et services). IFC a déjà engagé à ce jour 470 transactions d’un montant global de 545 millions de dollars au titre de son programme mondial de financement du commerce, 54 % de ces opérations étant destinées à des pays à faible revenu et fragiles et 29 % à l’Afrique subsaharienne et à la région du Moyen-Orient et Afrique du Nord.

Le Groupe de la Banque mondiale s’emploie à finaliser un programme économique de plus grande envergure visant à débloquer jusqu’à 160 milliards de dollars au cours des 15 prochains mois. L’objectif est d’accélérer le rythme de la reprise, créer les conditions propices à la croissance, soutenir les petites et moyennes entreprises et protéger les populations pauvres et vulnérables. Toutes ces opérations s’attacheront en priorité à la lutte contre la pauvreté, l’accent étant mis sur les financements à l’appui de réformes et sur la protection des ménages les plus démunis et de l’environnement.

L’enveloppe de financement élargie comprend 6 milliards de dollars de garanties de l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA), qui fournit des instruments d’assurance contre les risques politiques et de rehaussement de crédit en faveur des investisseurs et créanciers privés

N.G

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La crise humanitaire dans la région du Sahel central menace de devenir ingérable, selon une nouvelle analyse publiée conjointement ce jeudi par les acteurs de la sécurité alimentaire dans la région, dont le Programme alimentaire mondial (PAM).

Selon cette étude, plus de 5 millions de personnes seront confrontées à une grave insécurité alimentaire pendant la période de soudure dans cette partie de l’Afrique. Avec la propagation du Covid-19, « c’est une crise qui s’ajoute à une autre, et la situation pourrait devenir incontrôlable », a déclaré Chris Nikoi, Directeur régional du PAM pour l’Afrique de l’Ouest.

Cette hausse du nombre de personnes souffrant d’insécurité alimentaire survient au moment où la pandémie du coronavirus entre déjà dans « ces pays fragiles et dans une région où les systèmes de santé sont les plus faibles du monde ».

Au Burkina Faso - qui a connu le plus grand nombre de décès dus au Covid-19 en Afrique subsaharienne  le nombre de personnes souffrant d’insécurité alimentaire devrait doubler. Selon le PAM, ce nombre va passer d’un peu plus d’un million il y a un an à 2,1 millions à l’approche de la période de soudure en juin.

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Dans tout le Sahel central - une région qui englobe le Burkina Faso, le Mali et le Niger - la situation est extrêmement préoccupante. Le nombre de personnes souffrant d’insécurité alimentaire augmente régulièrement à mesure que la crise s’aggrave, poussant 1,3 million de personnes au Mali et 2 millions au Niger dans une grave insécurité alimentaire.

« Les gens sont déjà dans une situation terrible - nous devons agir maintenant pour sauver des vies - nous sommes le seul espoir pour des millions de personnes », a ajouté M. Nikoi.

Le PAM a besoin d’urgence de 208 millions de dollars

D’autant que sur le terrain, le nombre de personnes déplacées à l’intérieur de leurs pays a également été multiplié par quatre dans le Sahel central, avec un pic à 780.000 au Burkina Faso, contre un demi-million au début de l’année.

Ces communautés ont été chassées de leurs foyers par la violence des groupes extrémistes et dépendent désormais presque entièrement de l’aide extérieure pour survivre.

« Notre message au monde est clair – si vous détournez le regard maintenant les conséquences ne seront autres que catastrophiques », a insisté le Directeur régional du PAM pour l’Afrique de l’Ouest. 

Si vous détournez le regard maintenant les conséquences ne seront autres que catastrophiques  Chris Nikoi, Directeur régional du PAM pour l’Afrique de l’Ouest

En attendant, le PAM a rapidement adapté ses opérations à la pandémie de Covid-19, en mettant en place des mesures visant à réduire le risque d’infection pour les bénéficiaires, les partenaires et le personnel du PAM.

De façon générale, le PAM dispose d’une vaste expérience en matière d’intervention en cas d’épidémie. Il l’a démontré lors de l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest de 2014-2016.

Cette crise a illustré l’importance cruciale de l’aide alimentaire dans la lutte contre la propagation de la maladie. Elle permet de réduire la vulnérabilité à l’infection grâce à des programmes de nutrition qui ciblent les personnes dont le système immunitaire est affaibli, comme les malades chroniques et les personnes âgées.

Par ailleurs, l’agence onusienne rappelle que son aide alimentaire et nutritionnelle constitue la seule ressource pour des millions de personnes dans la région.

Le PAM a ainsi aidé 1,5 million de personnes au Burkina Faso et au Mali en février, mais un soutien supplémentaire est nécessaire pour faire face à la crise, d’autant plus que la menace du Covid-19 met en péril le travail humanitaire qui sauve des vies.

Le PAM a besoin d’urgence de 208 millions de dollars jusqu’en août 2020 pour mener à bien ses opérations.

M.J

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