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La pandémie du coronavirus poursuit ses ravages et le monde entier continue de se mobiliser pour faire face, chaque pays agissant selon ses moyens. Le Benin n’est pas resté en marge de cette lutte et a pris des mesures de prévention et de riposte qui font leurs preuves.
A ce jour, le pays compte au total 54 cas confirmés répartis comme suit : 40 personnes positives au test de dépistage et ne présentant aucun signe de la maladie mais isolées et traitées, 13 personnes malades sans gravité, hospitalisées et traitées, 0 malade en situation grave, 1 décès et 27 personnes guéries.
Aussi a-t-il, dès le début de la pandémie, désigné un comité médical d’experts qui, sur la base d’éléments scientifiques et de constats probants, a mis en place la thérapie la plus indiquée dans l’environnement qui est le leur. Cette thérapie comporte de la chloroquine en raison de son indice d’intérêt résultant du rapport Efficacité/Inconvénient/Disponibilité.
En vue de l’optimisation de la prise en charge thérapeutique et ce, dans les meilleures conditions de sécurité et de contrôle, le gouvernement a décidé d’autoriser sa centrale d’achat, la CAME, à mettre à la disposition des officines pharmaceutiques de l’ensemble du territoire et des unités de cession de médicaments essentiels des formations sanitaires publiques, la chloroquine à un prix subventionné.
Ainsi, le comprimé de chloroquine 250 mg sera acquis au prix de 40 francs CFA auprès de la CAME et cédé sur prescription médicale à 50 francs CFA soit 500 francs CFA la plaquette.
Dans cette même dynamique de riposte massive avec une meilleure appréciation du niveau réel de contamination dans le pays, il a été décidé, à compter de la semaine prochaine, de procéder au dépistage systématique des communautés à risque, notamment le personnel médical et paramédical, le personnel des forces de sécurité et de défense, la communauté pénitentiaire, etc.
De plus, le dépistage sera offert sur toute l’étendue du territoire, à toute personne munie d’une prescription médicale.
Ce faisant, le gouvernement espère donner davantage d’efficacité à son action durant les trois semaines à venir, de sorte à permettre la reprise des activités essentielles sur toute l’étendue du territoire à la mi- mai. Par ailleurs, le Benin s’apprête à affronter la saison des pluies avec son cortège d’affections dont principalement le paludisme.
Selon le gouvernement, C’est le lieu de rappeler à l’attention des uns et des autres les mesures de prévention notamment, l’utilisation des moustiquaires imprégnées et l’assainissement du milieu de vie. Les agents de santé, pièce maîtresse de la lutte contre le paludisme, ont besoin d’être prêts aussi bien mentalement que physiquement et surtout, d’être indemnes de COVID-19. C’est pour cela, a indiqué les autorités, qu’ils seront une cible prioritaire dans la nouvelle phase de la stratégie gouvernementale de lutte contre le coronavirus. Et renouvelle par ailleurs, sa reconnaissance et ses encouragements ainsi qu’à tous les autres acteurs de première ligne pour les efforts qu’ils fournissent inlassablement au service et aux côtés de la population, dans le combat contre la pandémie.
M.C
C'est un ballon d'oxygène pour les pays pauvres confrontés au coronavirus. Le mercredi 15 avril, le G20, soit le club des pays les plus riches du monde, a décidé de leur accorder un moratoire d'un an sur le service de leur dette. Pour obtenir un allègement maximum de cette dette, le président en exercice de l'Union Africaine (UA), le Sud-Africain Cyril Ramaphosa, vient de nommer quatre envoyés spéciaux auprès des Grands de ce monde. Le Franco-Ivoirien Tidjane Thiam est l'un de ces quatre mousquetaires. Ancien ministre ivoirien du Plan, ancien directeur général de l'assureur britannique Prudential, puis du Crédit suisse, Tidjane Thiam est une grande figure de la finance internationale. Il est notre invité
RFI : Tidjane Thiam, après la décision du G20 finances, quelle est votre réaction ?
Tidjane Thiam : Je me réjouis, c’est une première étape. Comme vous le savez, nous avons insisté pour qu’une aide exceptionnelle soit dégagée en faveur de l’Afrique. Nous sommes face à une crise absolument exceptionnelle. Et partout dans le monde, des mesures exceptionnelles ont été prises. Donc nous avons souhaité, depuis le début de la crise, que des mesures exceptionnelles soient également prises en faveur de l’Afrique. Et ce moratoire qui vient d’être approuvé par le G20 va apporter aux États africains, au moins dans un premier temps, les moyens d’agir rapidement et efficacement, on l’espère, contre la pandémie.
RFI: C’est un moratoire sur le remboursement du capital ou sur le remboursement des intérêts de la dette ?
T.T : L’idée c’est, le principal et les intérêts. Parce qu’en fait, d’où est venue l’idée d’un moratoire ? Si, par une opération, on arrivait à suspendre ces paiements-là, les gouvernements auraient immédiatement des ressources sur place qu’ils pourraient utiliser pour lutter contre la maladie. C’est une idée très puissante et tout le monde voit, maintenant, que c’est la manière la plus rapide de mettre de l’argent immédiatement sur le terrain pour agir au profit des populations, plutôt que d’attendre des décaissements qui, dans le meilleur des cas, mettront plusieurs semaines à arriver dans les différents pays.
RFI : Cela représente quelle somme environ ?
T.T : C’est difficile à chiffrer, mais, disons qu’en gros on aurait dû payer cette année quelque chose comme 44 milliards d’intérêts et une grosse partie va être reportée. Ce sont des sommes très, très significatives et à la mesure du choc économique que subissent les économies africaines.
RFI : Sur les 44 milliards que les pays débiteurs auraient à payer cette année 2020, ils feraient l’économie de 12 milliards. Vous confirmez ce chiffre ?
T.T : Je ne connais pas ce chiffre, mais je pense que l’économie sera beaucoup plus importante que 12 milliards. C’est vraiment très, très significatif. Et surtout, encore une fois, ça va aller immédiatement à des dépenses urgentes qui sont indispensables pour maîtriser la pandémie. Du point de vue des spécialistes de santé - j’ai parlé à quelqu’un comme Tom Frieden, qui a été le patron des CDC (Centers for Disease Control and Prevention) pendant dix ans -, ce qu’ils m’ont tous expliqué, c’est que le confinement est peut-être nécessaire, mais que vraiment la solution c’est de tester. Parce que, malheureusement, l’appareil hospitalier n’a pas la capacité de traiter un grand nombre de malades, ce qu’il faut faire à tout prix, c’est éviter l’augmentation très forte du nombre de malades. Donc il faut tester, dépister, identifier les personnes qui ont été en contact, isoler et traiter.
RFI : Première réaction de la Plateforme d’ONG dette et développement : « Ces dettes ne sont pas annulées, du coup les remboursements attendus en 2020 seront toujours dus en 2021. Ils seront même majorés des intérêts accumulés sur la période, et la dette, l’année prochaine, sera d’autant plus insoutenable ».
T.T : C’est exact, mais nous étions face à une crise urgente. Tous les jours, il y a des gens qui meurent. Dans une phase aigüe du coronavirus, deux jours d’attente, c’est un doublement du nombre total de morts. Donc il y a un sentiment d’urgence depuis qu’on a commencé ce travail, on travaille vraiment d’arrache-pied. Donc il est clair qu’il s’agit d’un moratoire, mais cela nous laisse le temps de prendre des mesures plus permanentes et de traiter, le cas échéant, la question de la dette et d’avoir des restructurations là où elles sont nécessaires. Mais comme disait quelqu’un que je connais, « l’essentiel dans la vie est quand même d’abord de ne point mourir ». Donc là, on avait vraiment une urgence absolue et le seul moyen d’y répondre n’a pas été facile - c’était vraiment une campagne intense -, c’était d’obtenir des pays créanciers qu’ils suspendent le paiement et le service de la dette.
RFI : Cette campagne intense est menée, en effet, par le Sud-africain Cyril Ramaphosa et par vous, les quatre émissaires de l’Union africaine que vous êtes. Et comme les premiers créanciers sont chinois, est-ce que vous avez fait déjà une démarche particulière auprès de Pékin ?
T.T : Clairement, la Chine est devenue, avec l’expansion de son activité en Afrique, un créancier important. Donc évidemment, nous avons un dialogue avec la Chine et les chefs d’État africains aussi ont un dialogue avec la Chine. Donc évidemment, il y a déjà eu des démarches vis-à-vis de la Chine. Ce que nous souhaitons, c’est qu’elle participe à ce mouvement. Vous observez déjà que le G7 a fait aussi un communiqué confirmant l’accord du G20, donc la Chine ne s’est pas opposée à ceci. Je suis confiant que la Chine va participer à ce grand mouvement international de solidarité avec l’Afrique.
RFI : C’était sur RFI, le président français Emmanuel Macron veut aller plus loin que ce moratoire. Il propose une annulation massive de la dette africaine. Est-ce que c’est possible, cette année 2020 ?
T.T : Il faut voir. Je crois qu’il y a deux temps dans cette affaire. Dans un premier temps, il fallait traiter la crise et trouver une solution pragmatique pour permettre à chaque État d’avoir rapidement des ressources disponibles et c’est ce que réalise le moratoire. Maintenant, il est clair que nous sommes partis d’une situation qui n’est pas vraiment favorable. Il faut quand même voir que la dette en Afrique a beaucoup augmenté. Avant que le coronavirus n’augmente, on était à un ratio de dette sur PIB d’environ 108%. Avec le coronavirus, les recettes baissent, donc on va arriver rapidement à 150%. Donc il est clair que dans cette situation, il y a des pays qui vont être sous pression. Oui, il va falloir envisager des remises ou des annulations de dettes. Donc je pense que, sur ce plan-là, le président Macron a soulevé un problème qui est réel et auquel il va falloir s’attaquer dans les mois qui viennent. Mais au moins on s’est donné là le ballon d’oxygène qui permet de regarder tout cela, pays par pays, et de trouver de bonnes solutions, des solutions adaptées à chaque pays, parce que, comme on le sait, la situation dans chaque pays africain est différente.
RFI : Il y a l’allégement de la dette et il y a la mobilisation de fonds nouveaux, notamment grâce aux droits de tirages spéciaux du FMI. On parle de 500 milliards de dollars. Qu’est-ce qui garantit les bailleurs de fonds que ces centaines de milliards ne seront pas détournés, ne finiront pas dans les comptes offshores de quelques familles très proches de tel ou tel pouvoir ?
T.T : Premièrement, les chefs d’État africains ont tous exprimé, sans ambiguïté, leur engagement à s’assurer que le geste qui est fait là par la communauté internationale soit mis à profit par l’Afrique. Ça, c’est vraiment important. Un nouvel élément qui est différent par rapport à il y a dix ou quinze ans, c’est la technologie. Quand nous regardons un certain nombre de pays, on voit comment on peut utiliser la technologie pour distribuer des fonds aux populations. Par exemple, au Kenya, on a souhaité que les paiements puissent être faits par téléphone mobile. Le gouvernement au Kenya a déjà fait passer une loi pour annuler les frais des taxes sur les transferts mobiles, ce qui va permettre de mettre tout cela en œuvre. Très rapidement, tout le monde est mobilisé. Tout le monde comprend que le coronavirus, il faut le battre partout. C’est pour cela aussi qu’on a créé ce groupe panafricain. C’est pour que nous fassions preuve de solidarité entre États africains et que nous résolvions ce problème partout en Afrique et dans tous les pays.
Source : Rfi
Le Président de la République française, Emmanuel Macron, a plaidé, sur les ondes de Radio France Internationale, pour un partenariat renforcé avec les pays africains, à l’aune de la pandémie de Covid-19 qui n’épargne aucun continent.
En exprimant son soutien au programme structuré autour des quatre axes définis par la task force opérationnelle de l’Union africaine, il a réitéré sa volonté d’accompagner l’Afrique et d’appuyer les efforts de ses dirigeants pour lutter contre la pandémie et ses conséquences économiques et humaines.
Ce devoir de solidarité doit d’abord s’exprimer à travers la mise à disposition immédiate d’équipements de santé, et de traitements et de vaccins lorsqu’ils auront été découverts. Il a pris l’engagement d’assurer un développement synchrone des traitements et vaccins, afin que ces derniers soient accessibles en même temps en Europe et en Afrique.
Il y a urgence : selon une étude récente du cabinet McKinsey, même si le nombre de cas déclarés reste relativement faible à date, il devrait augmenter sensiblement dans les 100 jours à venir. Même s’il est très difficile de prédire avec certitude l’évolution de cette pandémie en Afrique, la responsabilité collective impose de prévoir
Les gouvernements, les médecins, les communautés scientifiques ainsi que les sociétés civiles africaines se mobilisent. L’Union africaine s’est elle-même mobilisée en nommant quatre envoyés spéciaux d’une « task force » chargée de coordonner l’effort de la communauté internationale pour la lutte contre cette pandémie tant sur le plan sanitaire qu’économique.
La France a appuyé la demande exprimée par la task force concernant la mise en place d’un moratoire sur la dette des pays africains. Au-delà, la France soutient l’idée que ce moratoire, décrété à l’issue de la réunion du G20 Finance, puisse être la première étape d’un processus de restructuration de la dette africaine pouvant mener à l’effacement de certaines créances, notamment pour les pays les plus fragiles.
Le Conseil présidentiel pour l’Afrique (CPA) considère essentielle la concrétisation rapide et sans faille de ces engagements. Les défis sanitaires, économiques et sociaux engendrés par cette crise constituent une épreuve de vérité dans notre volonté partagée de refonder le partenariat et la relation entre l’Afrique et la France. Les efforts de la communauté internationale doivent également se traduire de manière efficace et transparente au bénéfice des populations.
Aussi, attentif à l’évolution de la crise liée à la pandémie de Covid-19 et aux réponses qui lui seront apportées, le CPA poursuit ses quatre missions : transmettre, éclairer, formuler et développer.
Le CPA relaie ainsi au Président de la République, sans filtre, les inquiétudes du continent africain et de ses diasporas. Qu’il s’agisse des questions relatives à la dette des pays africains ou des craintes légitimes de ceux dont les proches vivent en Afrique.
Convaincu de leur rôle central dans la capacité de résilience du continent, le CPA souhaite mettre en lumière et soutenir les initiatives endogènes et innovantes portées par les sociétés civiles africaines face à la crise, dans la continuité de son projetCarnets de santé. Partout sur le continent, la tech africaine et son écosystème créent des outils pour diffuser des informations fiables et des ressources utiles, ou offrir des solutions de télémédecine.
Des femmes et des hommes s’engagent pour sensibiliser les populations aux gestes barrière, tandis que des capacités artisanales ou industrielles sont mobilisées pour produire les gels, masques, respirateurs et tests nécessaires aux systèmes de santé africains.
Au-delà du nécessaire appui financier de la communauté internationale aux États africains, soutenir les actions des forces vives des sociétés civiles (collectifs citoyens, médecins, associations, entrepreneurs, artistes, etc.) est ainsi indispensable pour formuler des réponses rapides et pragmatiques à la crise.
Face à une crise mondiale s’impose enfin la nécessité d’accompagner les plans de riposte africains et les initiatives de la société civile dans un esprit de partenariat équilibré, afin de développer des synergies au service de tous.
Le Président Emmanuel Macron a ainsi exprimé la volonté que puisse s’articuler « un réseau de compétences, d’expertises, qui permette à la fois de mutualiser le savoir entre ce que l’Asie, l’Europe, les États-Unis ont vécu (…) et que [ce savoir] se diffuse dans la communauté académique, de recherche, mais aussi de cliniques en Afrique.»
Fidèles à l’esprit du discours de Ouagadougou, ces partenariats essentiels pour répondre à l’urgence permettront aussi, en sortie de crise, de renforcer l’engagement commun de l’Afrique et de la France en matière de santé mondiale.
M.C
Le ministre des Affaires étrangères, l’honorable François-Philippe Champagne, et ses homologues d’Allemagne, du Brésil, de Corée du Sud, de France, d’Indonésie, d’Italie, du Mexique, du Maroc, du Pérou, du Royaume-Uni, de Singapour et de Turquie ont participé aujourd’hui au sixième appel du groupe ministériel de coordination sur la COVID-19, au cours duquel ils ont réitéré la nécessité de maintenir des liens mondiaux essentiels alors que la pandémie de la COVID-19 continue d’évoluer.
Les membres du groupe de coordination ont convenu d’une déclaration commune qui énonce une série de mesures concrètes, et ils ont fortement exhorté d’autres pays à adopter des mesures semblables. La Corée du Sud a dirigé une discussion sur les pratiques exemplaires pour se sortir de la crise de la COVID-19.
Les ministres se sont engagés à coordonner les efforts de leur pays dans la mise en œuvre de mesures en matière de santé publique, de voyage, de commerce, d’économie et de finances, de manière à atténuer les perturbations et à assurer une reprise vigoureuse qui place les citoyens au premier rang des priorités.
Ils ont en outre reconnu les défis particuliers que doivent relever les pays vulnérables, notamment à l’égard de la résilience de leur système de santé et de l’accès aux fournitures médicales et à l’équipement de protection personnelle, et se sont engagés à relever ces défis.
Les membres du groupe ont aussi réaffirmé l’importance de maintenir la libre circulation des biens et fournitures essentiels et la nécessité de préserver les routes maritimes et les ponts aériens.
Enfin, ils ont convenu de continuer à collaborer étroitement avec leurs compagnies aériennes et leurs aéroports respectifs pour prévoir une capacité de transport suffisante permettant aux voyageurs coincés à l’étranger de rentrer chez eux.
M.J
L’ONG « Les Gestes de vie » en partenariat avec l’entreprise « asepro225 » ont décidé dans le cadre de la lutte contre la propagation de la maladie à coronavirus, d’apporter leur soutien au Gouvernement. Elles ont procédé ce samedi 18 avril à une campagne de sensibilisation et de distribution de cache-nez dans les communes du district d’Abidjan pour faire face au coronavirus.
« asepro225 », entreprise citoyenne, spécialisée dans la sécurité incendie et le secourisme et l’Ong « Les Gestes de vie » qui a pour mission première, sensibiliser aux gestes de premiers secours en milieu scolaire ont entamé une campagne de sensibilisation et de distribution de masques dans les communes du district d’Abidjan pour éviter le coronavirus.
Cette campagne répond à la volonté des deux structures d’appuyer le Gouvernement à protéger les personnes les plus exposées dans cette lutte contre la pandémie. A cette occasion, elles ont offert plusieurs kits de protection aux populations, notamment les cache-nez. Ce sont donc environ mille masques qui ont été distribués à ce jour.
Depuis l’annonce des premiers cas confirmés positifs au coronavirus, pour prévenir la population, les autorités ivoiriennes ont pris une batterie de mesures préventives. Parmi ces mesures figurent, le port des masques de protection. Les masques communément appelés « bavettes » ou « cache-nez » sont des moyens de protection efficace contre le Covid-19.
Cependant, certaines pratiques dues à la mauvaise utilisation de ces masques ne sont pas sans conséquences. Des masques mal utilisés peuvent avoir des conséquences négatives sur la santé de celui qui les porte. Il est donc important d’attirer l’attention de la population pour leur meilleure utilisation.
Fadiga Moussa, PDG de « asepro225 » a saisi l’opportunité pour sensibiliser les populations aux mesures préventives prises par le gouvernement et à la discipline. Il a indiqué que son entreprise qui s’est assignée comme mission de mener des activités de prévention sanitaires, d’œuvrer dans les domaines du social, ne veut rester en marge de cette campagne contre le Covid-19.
« Aujourd’hui, nous avons décidé d’offrir gratuitement des masques à la population dans les communes du district d’Abidjan. Cela, pour appuyer le gouvernement dans son appel à tous citoyens à porter les masques. Nous sollicitons par ailleurs, les personnes de bonnes volontés à se joindre à nous afinde protéger les populations à travers ces genres de campagne », a-t-il lancé.
«Aujourd’hui, nous vivons cette grave pandémie du Coronavirus qui sévit depuis quelques mois à travers le monde entier et toutes les grandes instances dirigeantes du monde entier sont mobilisées. Nous, Ong disons que l’État seul ne peut pas tout faire. C’est en cela que nous sommes en tournée aujourd’hui pour distribuer les masques aux populations et les sensibiliser aux mesures barrières pour freiner la propagation de la maladie», a expliqué Fernand Balliet, président de l’ONG « les Gestes de vie ».
En plus des différentes communes du district d’Abidjan, elles vont sillonner les jours à venir, les villes de l’intérieur du pays afin de faire comprendre les actions du gouvernement et soutenir les populations pour faire face au Covid 19.
Il faut rappeler que depuis la crise sanitaire relative à la maladie à Coronavirus qui sévit d’une manière générale dans le monde et en Côte d’ivoire en particulier, plusieurs acteurs de la société tant du secteur public que privé, dans son ensemble ne cessent de se mobiliser pour soutenir le gouvernement dans la lutte contre la maladie à coronavirus.
Notons que les risques de contracter l’infection liée à cette pandémie qui n’a actuellement aucun vaccin peuvent être réduits en respectant scrupuleusement les mesures prises par les autorités, notamment le port des masques.
Mohamed Compaoré
Après notre article faisant état du décès d'une jeune femme du nom d'Adjéhi Yawa Marthe (27 ans) partie accouché au CHU de Cocody le lundi 13 avril, les choses ont beaucoup évolué. Nos investigations, nous avons permis de savoir un peu plus sur les causes probables et le lieu du décès de la jeune femme qui portait une grossesse.
Selon le mari répondant au prénom de Serge, joint au téléphone ce vendredi 17 avril, sa femme a piqué une crise avant de perdre connaissance à la maternité de Bimbresso, situé à Yopougon sur la route du Kilomètre 17 (Route de Dabou). Il l'a transportée par la suite au CHU de Cocody, où il a été vu selon lui le décès de sa chérie.
«Nous sommes arrivés aux environs de 21 heures le dimanche soir à la maternité de Bimbresso. Et nous avons été reçus par une sage-femme. Elle a examiné madame avant de lui faire une piqure et demander de marcher dans la salle. C'est après qu'elle s'est couchée sur un pagne par terre. Tout allait bien jusqu'au petit matin quand elle a piqué une crise aux environs de 6 heures. Par la suite, elle va perdre connaissance. L'infirmier de garde est venu constater son état sans pouvoir dire si elle était morte ou pas. C'est ainsi qu'il m'a délivré un papier pour que je puisse me rendre au CHU de Cocody. Dans le taxi, Marthe était toujours inconsciente durant tout le trajet. Arrivé au CHU de Cocody, nous avons été accueillis par des aides-soignants qui m'ont fait savoir qu'il n'y avait plus de lits disponibles. J'ai insisté vu l'état de ma femme. C'est ainsi qu'un médecin est venu l'examiner dans le véhicule. C'est lui qui dira qu'elle est décédée. », a-t-il expliqué.
De son côté, le père de la jeune dame M. Adjéhi joint au téléphone hier jeudi a précisé que trois versions lui ont été rapportées. La première fait état de ce que sa fille est tombée quand elle partait pour la salle d'accouchement sur les instructions des sages-femmes. Dans sa marche, elle tombe et meurt sur le coup. La deuxième version soutient qu'elle était déjà sur le lit d'accouchement et elle est tombée du lit. La troisième version explique qu'elle est morte pendant l'accouchement.
Bref! Autant de versions qui laissent planer encore le doute sur les circonstances réelles de la mort d'Adjéhi Yawa Marthe, partie sans avoir donné naissance à son bébé.
Ces différentes précisions visaient clairement qu'elle était déjà morte avant son arrivée au CHU de Cocody. Le médecin du CHU de Cocody n'a pas fait que constater les faits. Et son décès est sans doute survenu à la maternité de Bimbresso ou en cours de route.
Les parents d'Adjéhi Yawa Marthe n'excluent pas une plainte contre la maternité pour situer les responsabilités dans cette affaire. Car si la responsabilité du CHU de Cocody n'est pas engagée dans cette affaire étrange, il est évident que celle de la maternité de Bimbresso ne souffre d'aucun doute (sous réserve de la version de la maternité).
Encadré
En soi fiant à la version du mari, sa femme aurait piqué une crise qui l'a conduite dans un état d'inconscience. La cause pourrait-elle venir de la piqure administrée par la sage-femme ou tout simplement d'une crise naturelle? En quittant la maternité, Marthe était-elle seulement inconsciente ou déjà morte? Mais, il est clair que dans cette affaire, la maternité de Bimbresso n'a pas voulu porter le chapeau de ce drame. Sinon comment comprendre qu'un médecin ou un infirmier ne soit pas capable de constater qu'une personne est vivante ou morte? Et le mari peut être naïvement un transporté le corps de sa femme jusqu'à Cocody avant de savoir qu'elle était morte. Ou alors, on pourrait bien soupçonner un accord entre lui et la maternité pour que la responsabilité de celle-ci soit étouffée dans ce drame. Et donc, si le corps d'Adjéhi Yawa Marthe s'est retrouvé au CHU de Cocody, c'est qu'il aurait accepté le transporteur en étant conscient de son état. Ou encore, l'infirmière de la maternité aurait eu besoin de malice pour se débarrasser de lui après avoir réalisé que la fille était morte, en conseillant de se rendre au CHU de Cocody. Au temps de zones d'ombre qui laissent planer le doute sur les causes réelles de la mort d'Adjéhi Yawa Marthe, partie dans la fleur de l'âge sans avoir donné naissance à son bébé. Qui devrait être inhumée ce samedi 18 avril. C'est dommage que nos maternités continuent d'être des mouroirs. C'est dans ces situations que les organismes de défense des droits de l'homme tel que le CNDH-CI (Conseil national des droits de l'homme de Côte d'Ivoire) doit pouvoir saisir le dossier, afin de situer les responsabilités . Voiture,
Daniel Coulibaly
L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), l'Union Africaine (UA) et ses partenaires internationaux ont qualifié le système alimentaire et agricole de " service essentiel qui devait continuer d'opérer pendant cette période de confinement, d'urgence, de couvre-feu et face à d'autres mesures d'endiguement".
Dans une déclaration conjointe, ces derniers se sont engagés à soutenir l'accès des populations les plus vulnérables d'Afrique à l'alimentation et à la nutrition, en fournissant aux Africains des programmes de protection sociale, en minimisant les perturbations afin de garantir une circulation et un transport sans risque des personnes dont le travail est essentiel, en assurant le transport et la vente de biens et services et en gardant les frontières ouvertes afin de favoriser le commerce alimentaire et agricole sur le continent.
Le document a été adopté à l'occasion d'une réunion virtuelle coorganisée par l'UA et la FAO. Tous les 55 Etats membres étaient représentés avec notamment 45 ministres. Josefa Sacko, commissaire de l'UA pour l'économie rurale et l'agriculture a modéré le débat.
Dans son allocution d'ouverture, QU Dongyu, le Directeur général de la FAO, a indiqué qu'il était nécessaire d'agir vite et de manière stratégique pour pouvoir réduire les impacts de la pandémie du COVID-19 sur la sécurité alimentaire en Afrique. « Les fermetures des frontières ont pour effet de restreindre le commerce et de limiter la disponibilité alimentaire dans de nombreux pays, en particulier dans ceux qui dépendent des importations alimentaires », a-t-il déclaré. Il a salué les mesures visant à éviter les perturbations au sein des chaînes d'approvisionnement alimentaire : elles doivent "rester en vie, "a-t-il souligné.
Angela Thoko Didiza, ministre sud-africaine de l'agriculture, des réformes agraires et du développement rural, s'est joint à M. QU pour ouvrir le débat. La ministre, dont le pays préside actuellement l'UA, a mis en garde contre toute démarche ayant pour conséquence d'affaiblir le commerce interrégional. Tous deux ont tenu à souligner le lourd tribut que le continent avait déjà payé suite aux mesures de confinement - un continent où les marchés informels, à défaut des supermarchés, représentent un élément vital pour la plupart des consommateurs.
Maximo Torero, économiste en chef de la FAO, a fait remarquer qu'il apparaissait de plus en plus clairement que les marchés alimentaires connaissaient des contraintes logistiques- contraintes qui selon M. QU devraient pouvoir être atténuées en "écourtant la chaîne": en produisant plus, mieux et si possible localement.
Plusieurs ministres sont intervenus afin d'exposer les défis posés par la pandémie dans une région du monde où un cinquième de la population souffre de malnutrition. Ibrahim Mayaki, Secrétaire exécutif du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD), a mis en garde contre les risques d'instabilité sociale si la nourriture et l'argent venaient à manquer pour les résidents des zones urbaines africaines. De nombreux représentants de gouvernement ont évoqué leurs efforts intenses en vue de renforcer les prestations sociales, et ce, souvent au dépend des budgets nationaux.
Faisant écho à leurs inquiétudes, Janusz Wojciechowski, commissaire européen à l'agriculture, a présenté l'aide financière de l'UE pour l'Afrique, qui devrait finalement dépasser les 20 milliards de dollars. Simeon Ehui de la Banque Mondiale a également détaillé plusieurs initiatives de soutien dont la possibilité de reconvertir 3,2 milliards de dollars de fonds non encore engagés. S'exprimant au nom de la Banque africaine de développement, M. Martin Fregene a conclu en donnant les détails d'un programme de réponse face au COVID-19 qui intègrera notamment un soutien technique et financier.
M.J
Du samedi 11 avril au lundi 13 avril 2020 Dagry Geneviève présidente de l’ONG Nklo Bakan accompagné d’ONG et du chef du village de Jacqueville Djirabou René pour une série de remises de don de kits alimentaires à l’occasion de la fête de pâques chrétienne.
L’objectif de ce geste, aider à freiner la propagation du covid 19 dans la région. Un kit sanitaire composés de 2500 cache-nez, de gangs de protections, 500 sceaux, 500 gels de désinfections. Et un kit alimentaire composé d’huile, de riz, de pâte alimentaires ont été distribué à travers la commune de Jacqueville et villages environnants par les responsables de l’ONG Nklo Bakan .
l’ONG a inscrit son action dans l’élan de solidarité dans la lutte contre le coronavirus (covid 19), en procédant par du porte-à-porte pour sensibiliser les habitants sur les mesures de barrières a observer contre de la propagation de la maladie, tout en priorisant les populations les plus fragiles, les communautés, et les acteurs économiques, les entreprises de services, les commerçants et les transporteurs,
les habitants ont manifesté leurs satisfactions face aux dons et aux messages d’informations et sensibilisation que leur a apporté les membres de l’ONG Nklo Bakan.
« vous savez notre slogan c’est Amour, Éducation, Santé et là Nous sommes, en plein éducation et santé parce qu’ il faut sensibiliser nos populations » a confié la star du reggae Kajeem, vice président de l’ONG.
« il y a beaucoup de personnes qui restent encore sceptiques quant à cette pandémie et beaucoup de désinformation qui circule, alors il y’a nécessité d’aller au contacte des gens pour leur préciser l’effectivité de la maladie » a-t-il ajouté
Quant à Soppy Tchakpa chef de village de Grand Jacqueville et président des chefs de villages de jacqueville, il a exprimé sa gratitude aux responsables de l’ONG qui selon lui ne ménage aucun effort à être solidaire des populations de la région.
Izoudine Youssef
Le Groupe NSIA, par ses filiales ivoiriennes, NSIA Banque, NSIA Assurances et NSIA Vie Assurances, procède à un don de matériel sanitaire d’une valeur de 60.250.000 FCFA pour accompagner la lutte contre la propagation du Covid-19.
Le Groupe NSIA a procédé, par l’entremise de la Fondation NSIA, à un don d’une valeur de 60.250.000 FCFA en Côte d’Ivoire. Ces fonds ont permis l’achat d’une ambulance médicalisée, d’un respirateur ambulant, de masques FFP2 à trois plis, de gants, de combinaisons, sur-blouses et de gel hydro-alcoolique. Ce matériel a été remis au Ministère de la santé et de l’hygiène Publique par la Fondation NSIA.
À travers ce don, NSIA apporte son soutien dans la lutte contre la pandémie de Covid-19. Depuis le début de cette crise sanitaire, le Groupe se mobilise pour la santé et la sécurité de ses clients, partenaires, dirigeants ainsi que ses employés qui se dévouent chaque jour pour assurer la continuité des services.
« Le développement social de nos pays a toujours été au cœur des activités du Groupe. En ce contexte de crise sanitaire, nous avons souhaité mettre nos moyens au service du Gouvernement, afin de le soutenir dans la lutte contre le Covid-19. Nous continuerons de nous mobiliser afin de proposer des solutions aux difficultés rencontrées par les populations en cette période difficile », a déclaré B. Janine Kacou Diagou, Directeur Général du Groupe NSIA.
« La crise que traverse le continent est inédite. En tant que Groupe ivoirien et panafricain, nous avons souhaité apporter des réponses concrètes à l’évolution de la pandémie. Ce matériel médical permettra la prise en charge de personnes affectées par le virus Covid-19 et d’ainsi soutenir le travail du personnel médical, en première ligne face au Covid. Cet acte de solidarité que nous réalisons aujourd’hui en Côte d’Ivoire, se fera aussi dans l’ensemble de nos 12 pays d’implantation, pour une valeur totale de 322 Millions de francs CFA» a conclu Jean Kacou Diagou, Président du Groupe NSIA.
N.G
Dans une interview accordée à Fraternité Matin, le mercredi 15 avril 2020 à Abidjan, le ministre du Commerce et de l’Industrie, Souleymane Diarrassouba, a indiqué que la Côte d’Ivoire peut produire plus de 8 millions de masques par mois.
« Ce nombre de masques pourrait augmenter avec l’entrée en production d’autres entreprises textiles », a ajouté Souleymane Diarrassouba.
Selon le ministre, pour faciliter et accélérer la production de ces masques, le gouvernement entend collaborer avec les entreprises textiles et les artisans locaux.
Le port du masque étant obligatoire dans le Grand Abidjan, il s’agit de mettre à disposition des populations, des masques de qualité en quantité suffisante.
L’objectif étant de faire face à la pandémie à coronavirus, en vue de briser sa chaîne de contamination.
H.N