Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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La Société Internationale Islamique de Financement du Commerce (ITFC), membre du Groupe de la Banque Islamique de Développement (BID), a publié aujourd'hui son rapport annuel sur l’efficacité du développement pour l’année 2019 (ADER).

En 2019, l'ITFC a approuvé 5,8 milliards de dollars US dans le but de faire progresser le commerce dans les pays membres, soit une augmentation de 12 % par rapport à l'année précédente. Les décaissements ont atteint un niveau record et 5 milliards de dollars ont été déboursés pour l’amélioration des conditions de vie des populations, conformément à l'objectif global de l'institution, qui est de contribuer à la réalisation des objectifs de développement durable des Nations unies (ODD). Le total des financements dans les pays asiatiques et de la CEI, membres de l'Organisation de coopération islamique (OCI) s’est élevé à 2,6 milliards de dollars US et ceux en direction des pays africains membres de l'OCI s’est élevé à 2,4 milliards de dollars US.

En 2019, l'ITFC a alloué 2,1 milliards de dollars US en faveur des pays membres les moins avancés (PMA), soit 36 % du portefeuille total de financement du commerce. De plus, 3,9 milliards de dollars US ont été accordés pour le développement du commerce intra-OCI et ce, dans le but d’atteindre les objectifs des Nations Unies englobant, entres autres, la lutte contre la pauvreté, l'amélioration des conditions de travail, la croissance économique, la réduction de la famine dans le monde et l’accès aux énergies propres et abordables.

Sous le thème "Nourrir la planète", le rapport met l'accent sur l'engagement de l'ITFC envers l’intégration des pays membres dans les chaînes de valeur agroalimentaires mondiales et la sécurité alimentaire de leur population. En 2019, parmi les principaux résultats de l’'ITFC sur les secteurs de croissance vitaux des pays membres de l'OCI, figurent :

  • Energie : 3,7 milliards de dollars US de financement décaissés pour l'importation de combustibles fossiles, dont 1,5 million de tonnes de GNL, afin d’approvisionner des secteurs vitaux tels que l'agriculture, la construction, l'énergie et les transports, tout en permettant à environ 13 millions de personnes d’avoir un meilleur accès à l'énergie.
  • Alimentation et agriculture : 755 millions de dollars US déboursés au profit d’initiatives d'importation de denrées alimentaires et de développement agricoles, mais aussi à la mise en place de programmes de formation sur les techniques agricoles avancées. Cela a permis de sécuriser les revenus de plus de 500 000 agriculteurs.
    • 290 millions de dollars US ont été redistribués sous forme de revenus pour des producteurs de coton et d'arachides en Afrique de l'Ouest
    • 465 millions de dollars US ont été alloués au financement de l'importation de plus de 1,3 million de tonnes de blé et 260 000 tonnes de riz, entre autres aliments de base, afin d'assurer la sécurité alimentaire dans les pays membres
  • Développement des PME : 367,9 millions de dollars US ont été alloués au soutien des PME, dont les bénéfices ont profité à environ 120 entreprises et ont permis de soutenir 45 000 emplois. L'ITFC a également travaillé à la création d'un environnement favorable par le renforcement des capacités des institutions de financement afin d'améliorer l'accès aux financements des PMERésumant les réalisations de l'institution en 2019, M. Hani Salem Sonbol, Directeur General de l'ITFC, a déclaré “L’ADER démontre l'importance du travail de l'ITFC pour soutenir une croissance socio-économique durable et inclusive dans les pays en développement. En associant financement du commerce et programmes de développement, sur les secteurs économiques clés que sont l'agriculture, l'énergie et les PME, nous fournissons des solutions commerciales complètes conçues pour répondre aux besoins des pays membres. Les chaînes de valeur mondiales ont une véritable importance dans le programme de développement en raison du rôle qu'elles jouent dans la réduction de la pauvreté rurale et la garantie de la sécurité alimentaire.”
  • En 2019, l'ITFC a signé des accords-cadres d'une valeur de 4,8 milliards de dollars US avec 9 pays, dont l'Ouzbékistan, le Mali, le Niger, Djibouti, les Maldives, le Tadjikistan, la République Kirghize, le Suriname et le Sénégal. Par ailleurs, l’ITFC a mobilisé 1,2 million de dollars US sous forme de subventions pour des interventions de développement du commerce visant l'agriculture, les institutions financières, le renforcement des capacités et la promotion du commerce
  • A noter que la Société Internationale Islamique du Financement du Commerce (ITFC) est un membre du groupe de la Banque Islamique de Développement (BID). Elle a pour vocation de faire progresser le commerce entre les Pays Membres de l'OCI, permettant en définitive de contribuer à son objectif prioritaire visant à améliorer les conditions socio-économiques des personnes à travers le monde.

    m.c       

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Le 12 mai 2020 à Anyama, SEM Yonca Özçeri, l’Ambassadrice de la République de Turquie en Côte d’Ivoire a participé à une remise de vivres aux veuves, organisée par l’ONG AIDE à l’occasion du mois de Ramadan. 

En cette période de jeûne du Ramadan. Elle a profité de l’occasion pour sensibiliser la communauté sur la maladie à Coronavirus COVID-19 et les mesures barrières.

Source : Ambassade Turquie

 

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mercredi, 13 mai 2020 13:47

Africa At Home ensemble contre le corona

CANAL+, A+ et UNIVERSAL MUSIC AFRICA sont fiers de l’engouement et de l’engagement des personnalités qui se mobilisent pour une même cause : AFRICA AT HOME, ENSEMBLE CONTRE LE CORONA.

À ce jour, ce sont plus de 70 chanteurs, musiciens, humoristes de la scène africaine et internationale, et aussi animateurs et journalistes de CANAL+ et d’A+ qui participent depuis chez eux à l’événement exceptionnel AFRICA AT HOME, le 16 mai.

Avec les plus grands noms et les plus grandes voix d’Afrique, AFRICA AT HOME promet du grand divertissement, de l’émotion et aussi du rire avec notamment la participation de :  YOUSSOU N’DOUR, SALIF KEITA, FALLY IPUPA, Didier DROGBA, MAGIC SYSTEM, ANGELIQUE KIDJO, YEMI ALADE, TIKEN JAH FAKOLY, TOUMANI DIABATE, CHARLOTTE DIPANDA, ISMAEL LO, SIDIKI DIABATE, KIFF NO BEAT, SINGUILA, MICHEL GOHOU,

DJIMON HOUNSOU, SERGE BEYNAUD, OUMOU SANGARE EL HADJI DIOUF, TOOFAN, LOCKO, TENOR, BLACK M, HIRO, VEGEDREAM, ISAAC DE BANKOLE, MOKOBE, THOMAS NGIJOL, YVIDERO, MAMANE, PAPE DIOUF, ROGA ROGA et bien d’autres…

Toutes les personnalités participant à AFRICA AT HOME sont mobilisées pour véhiculer au plus grand nombre les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé, en rappelant l’importance des gestes barrières et des précautions à prendre pour se protéger soi-même ainsi que les personnes les plus fragiles contre le Coronavirus. AFRICA AT HOME est également solidaire du monde médical et de la recherche en relayant tout au long de l’événement un appel aux dons au fonds de riposte Coronavirus de l’Organisation Mondiale de la Santé.

Des stars, du grand divertissement et beaucoup de générosité et de solidarité… Telles sont les promesses de cette grande soirée AFRICA AT HOME à suivre en exclusivité sur CANAL+ en Afrique et sur Dailymotion le 16 mai à 20H30, sur A+ / A+ IVOIRE et sur CSTAR le 17 mai à 20H30 et à 23H15 respectivement et ensuite sur les différentes plateformes de replay du groupe et sur LE BOUQUET AFRICAIN à travers sa plateforme +D’AFRIQUE.

f.m

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Un accord de collaboration a été signé entre la Fondation africaine pour les technologies agricoles (AATF) et l'Agence de développement de l'Union africaine - NEPAD (AUDA-NEPAD) en vue de faciliter le travail commun pour la mise en place d'un système de marché pour la commercialisation des produits de la recherche en Afrique.

L'accord facilitera également l'amélioration de la productivité des exploitations agricoles grâce à la mécanisation pour remédier à la pénibilité et contribuera à créer un environnement favorable à la recherche et au développement agricoles sur le continent.

Le protocole d'accord sera guidé par les principes et les valeurs fondamentales de l'Union africaine, en particulier la réalisation de l'Agenda 2063.

Un des domaines clés spécifiques de l'accord concerne les défis de la production de semences de base de qualité, un élément primordial pour l'AATF qui travaille déjà avec les petites et moyennes entreprises de semences sur le continent pour favoriser la production de semences certifiées de qualité.

Le renforcement des politiques et des procédures de certification des semences et d'homologation des variétés est également une priorité pour les deux organisations.  Cela comprend le développement du secteur privé, l'octroi de licences pour les nouvelles technologies agricoles et la gestion des technologies pour une utilisation durable des innovations et des produits agricoles.  

Le protocole d'accord, signé par le Dr Denis T. Kyetere, Directeur exécutif de l'AATF et le Dr Ibrahim Assane Mayaki, CEO de l'AUDA-NEPAD, assurera l'identification par les deux organisations de projets phares dans les domaines clés de la coopération afin d'atteindre efficacement les objectifs visés.

Le Dr Ibrahim Mayaki a salué cette collaboration en déclarant qu'elle contribuerait à accélérer la transformation agricole de l'Afrique.  

« Comme l'indique l'Agenda 2063, la croissance soutenue, la compétitivité et la transformation économique de l'Afrique nécessitent des investissements soutenus dans les nouvelles technologies et une innovation continue dans des domaines tels que l'agriculture, les énergies propres, l'éducation et la santé. Cet accord contribuera à la réalisation de cet objectif », a déclaré le Dr Mayaki.

Pour le Dr Denis Kyetere, cette collaboration est l'occasion pour les petits exploitants agricoles de bénéficier de technologies agricoles innovantes et à valeur ajoutée.

« Les petits exploitants agricoles étant au centre du processus décisionnel, l'AATF souligne la nécessité de faire parvenir les innovations aux agriculteurs rapidement et efficacement afin d'optimiser les bénéfices », a expliqué le Dr Kyetere, ajoutant que l'accord faciliterait également la reproduction des modèles commerciaux de mécanisation dans un plus grand nombre de pays africains dans le cadre du développement de l'agriculture transformatrice.

L'AATF est une organisation à but non lucratif dirigée par des Africains qui travaille à la transformation de l'agriculture pour assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle et pour créer la stabilité et la prospérité pour les petits exploitants agricoles en leur donnant accès et en leur fournissant des technologies agricoles innovantes et appropriées.

Concernant l'AUDA-NEPAD est l'Agence de développement de l'Union africaine qui coordonne et exécute les projets prioritaires de développement à l'échelle régionale et continentale afin de promouvoir l'intégration régionale en vue de la réalisation accélérée de l'Agenda 2063.

m.c 

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[RÉUSSITE], le magazine économique de Canal+ International annonce la diffusion d’un numéro spécial sur la riposte des acteurs économiques face à la pandémie du Covid-19 en Afrique. Dans cette émission, diffusée ce mardi 12 mai, à 20h30 GMT sur Canal+ Afrique, [Réussite] ira à la rencontre des chefs d’entreprise, des entrepreneurs et des multinationales qui conçoivent des solutions et adaptent leurs modèles économiques pour faire face à la crise actuelle.

Cette édition spéciale sera l’occasion de voir dans quelle mesure le numérique constitue, d’Abidjan à Douala, une des pièces centrales de la réponse collective face à la pandémie. [RÉUSSITE] a également rencontré plusieurs acteurs du secteur bancaire et des industries extractives pour comprendre comment elles développent de nouveaux outils ou pallient à la baisse de la demande. Enfin, un état des lieux sera fait des nouvelles méthodes de travail en temps de confinement et de couvre-feu. Plusieurs acteurs nationaux et internationaux tels que Orange Côte d’Ivoire, leader des télécommunications sur sa zone, la Société Minière de Boké (SMB) en Guinée et Huawei, équipementier mondial d’infrastructures et d’appareils intelligents dans le domaine des technologies de l’information et des communications ont accepté de recevoir les caméras de l’émission. Ibrahim Assane Mayaki, secrétaire exécutif du NEPAD, l'Agence de développement de l'Union africaine etJean-Luc Konan, CEO de Cofina, pionnier de la mésofinance en Afrique francophone, apporteront également leur expertise sectorielle et panafricaine.

Émission coproduite par Canal + et Galaxie Africa, [RÉUSSITE] met un coup de projecteur sur les Africains qui réussissent et représentent la nouvelle dynamique du continent. Elle est diffusée tous les premiers mardis du mois sur Canal+ en Afrique et A+ en France. Cette édition spéciale sera diffusée le mardi 12 mai 2020 sur Canal+ Afrique.

m.j

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Selon une nouvelle note d’information publiée par l’Organisation internationale du Travail (OIT), les mesures de confinement et d’endiguement du COVID-19 menacent d’accroître les niveaux de pauvreté relative des travailleurs de l’économie informelle dans le monde, jusqu’à 56 points de pourcentage dans les pays à faible revenu.

Dans les pays à revenu élevé, on estime que les niveaux de pauvreté relative des travailleurs informels devraient augmenter de 52 points de pourcentage, tandis que dans les pays à revenu intermédiaire supérieur la hausse est estimée à 21 points de pourcentage.

Dans le monde, pas moins d’1,6 milliard de travailleurs informels sur deux milliards sont affectés par les mesures de confinement et de restriction. La plupart d’entre eux travaillent dans les secteurs les plus durement touchés ou dans de petites entreprises plus vulnérables aux chocs.

Il s’agit de travailleurs des secteurs de l’hébergement et de la restauration, de l’industrie manufacturée, de la vente de gros et de détail, et des plus de 500 millions d’agriculteurs qui approvisionnent les marchés urbains. Les femmes sont particulièrement affectées dans les secteurs à haut risque, selon le rapport.

En outre, comme ces travailleurs ont besoin de travailler pour nourrir leur famille, les mesures de confinement liées au COVID-19 ne peuvent pas être mises en œuvre avec succès dans de nombreux pays. Ce qui met en péril les efforts déployés par les gouvernements pour protéger la population et lutter contre la pandémie, et pourrait devenir source de tensions sociales dans les pays où l’économie informelle est importante, indique le rapport.

Plus de 75 pour cent de l’emploi informel total concerne des entreprises employant moins de dix personnes, y compris 45 pour cent de travailleurs indépendants sans employés.

La plupart des travailleurs informels n’ayant pas d’autres moyens de subsistance, ils sont confrontés à un dilemme presque insoluble: mourir de faim ou du virus, selon la note d’information. Cette situation a été exacerbée par les perturbations de l’approvisionnement alimentaire qui ont particulièrement affecté les travailleurs de l’économie informelle.

Quant aux 67 millions de travailleurs domestiques dans le monde, dont 75 pour cent sont des travailleurs informels, le chômage est devenu aussi dangereux que le virus lui-même. Beaucoup d’entre eux n’ont pas pu travailler, que ce soit à la demande de leur employeur ou en application du confinement. Ceux qui continuent de se rendre au travail sont confrontés à un risque élevé de contagion puisqu’ils s’occupent de familles à leur domicile privé. Pour les 11 millions de travailleurs domestiques migrants, la situation est encore pire.

« La crise du COVID-19 exacerbe encore les vulnérabilités et les inégalités existantes », déclare Philippe Marcadent, chef du service INWORK de l’OIT. « Les réponses politiques doivent veiller à ce que l’aide parvienne aux travailleurs et aux entreprises qui en ont le plus besoin. »

Les pays où l’économie informelle est la plus importante et où ont été prises des mesures de confinement total sont ceux qui souffrent le plus des conséquences de la pandémie. La part des travailleurs de l’économie informelle gravement affectés par le confinement varie de 89 pour cent en Amérique latine et dans les Etats arabes à 83 pour cent en Afrique, 73 pour cent en Asie et Pacifique, et 64 pour cent en Europe et Asie centrale.

Les pays doivent suivre une stratégie à plusieurs volets qui combine plusieurs lignes d’action concernant à la fois les répercussions sanitaires et économiques de la pandémie, déclare l’OIT.

Parmi ses recommandations, le rapport souligne la nécessité d’adopter des politiques qui réduisent l’exposition des travailleurs informels au virus, garantissent que les personnes infectées ont accès à des soins de santé, fournissent un revenu et une aide alimentaire aux individus et à leur famille, et préviennent les dommages causés au tissu économique des pays.

m.c

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Verbe vif, voix imposante, rimes percutantes, messages poignants : le journaliste radio et slameur ivoirien Thomas Makaya, sort une œuvre discographique de quatre titres destinée à sensibiliser les populations au respect des gestes barrières contre la « virulence d’un virus » nommé COVID 19.

« Un monde en guerre »

« Un monde en guerre, qui a perdu ses repères !», plante d’entrée le crooner dans le premier tube intitulé « Le monde en guerre ». Dans un ton à la fois poétique et satirique, le contexte de crise sanitaire mondiale se décrypte assez éloquemment par celui qui, dans une vie antérieure, fit les beaux jours de grandes stations radio ivoiriennes dont Radio Côte d’Ivoire, Radio Nostalgie et ONUCI FM en qualité de présentateur de journal parlé.

« Face à un danger imparable, on finit par tout confondre, espérant que meilleur sera demain. Un monstre sans visage, survole le paysage. Un tueur silencieux aux actes pernicieux. Est-ce la colère de Dieu ? », psalmodie l’artiste. Le parolier en veut pour preuves, les « portes (désormais) closes au Vatican », quand « à la Mecque, (il n’y a) plus de soleil levant ».

Mettant ainsi à contribution la voix grave qui l’identifie, savamment posée sur un beat de swing langoureux, quelques fois endiablé par des envolées Zouglou, avec la collaboration de jeunes artistes. « Ma contribution milite en faveur d’un engagement personnel aux côtés d’autres entités œuvrant dans la lutte contre cette pandémie. J’estime que la musique est un excellent support susceptible de bien véhiculer un message qui s’appuie sur la pertinence des textes. Et dans cet objectif, j’ai eu à l’esprit de prendre en compte toutes les cibles confondues », a expliqué, dimanche, l’auteur-compositeur à l’AIP.

Confinement et mesures barrières

Il exhorte alors chacun, dans un titre, à se mettre « en mode confinement » et au respect strict des gestes barrières d’hygiène contre le coronavirus. Et pour ce faire, le “doyen slameur” entonne droit dans l’impératif : « Lave-toi les mains, à chaque fois que tu peux. Ne remets pas à demain, pour le faire quand tu peux. Porte un masque pour ta protection, pour éviter la propagation. Dis bonjour à distance, la bise n’a pas d’importance. Décale-toi d’un mètre, garde ce périmètre(…)», conseille-t-il à vif.

Clips vidéo

Il y a pourtant un bémol. C’est que le journaliste-artiste, également connu pour son engagement en faveur de l’environnement et le développement durable, n’a pas pu jusque-là réaliser de clip vidéo pour accompagner ces sons incisifs, et atteindre plus de monde avec son message.

« Cette œuvre est une initiative bénévole que je fais pour appuyer toutes actions de haute portée de nos autorités quant à la lutte contre cette pandémie du coronavirus. C’est pourquoi je lance un appel à toutes les bonnes volontés, afin de nous aider à amplifier ce message avec réalisation de clips. Car mon message cible particulièrement les jeunes », confie Thomas Makaya.

En attendant, ses titres bientôt disponibles en téléchargement libre sur l’Internet, passent déjà en boucle sur des antennes de radios nationales et internationales qui en ont eu la primeur. La Côte d’Ivoire enregistre à ce jour plus de 1600 cas confirmés de COVID 19, dont 21 décès et 769 guéris. Dans le monde, la maladie a infecté pour l’heure 4,02 millions de personnes 1,38, dont 279.000 décédées et 1,39 million de guéries.

AIP

 

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La Banque africaine de développement (BAD) mobilise des moyens d’une ampleur exceptionnelle pour atténuer les conséquences de la pandémie du Coronavirus (Covid-19) sur les économies africaines, énonce un communiqué de presse publié jeudi.

Selon les estimations de la Banque, la pandémie pourrait entrainer une baisse du produit intérieur brut (PIB) africain de l’ordre de 22,1 à 88 milliards. Les conséquences du Covid-19 pourraient provoquer une contraction du PIB africain de 0,7 à 2,8 points de pourcentage en 2020, ajoutent les prévisions de la Banque.

« Les économies des pays en développement, malgré des années de grands progrès, restent extrêmement fragiles et mal préparées pour affronter cette pandémie. Elles risquent davantage de sombrer sous les lourdes pressions budgétaires qu’elles subissent aujourd’hui avec le coronavirus », a expliqué le président de la Banque Akinwumi Adesina, dans une tribune libre publiée par CNN.

La pandémie a déjà entraîné la baisse des recettes d’exportations des matières premières telles que le pétrole et le gaz ainsi que la chute des activités des secteurs du tourisme et des transports aériens.

« Le choc du COVID-19 réduira davantage la marge de manœuvre budgétaire du continent, étant donné que les déficits budgétaires devraient se creuser de 3,5 à 4,9 points de pourcentage et augmenter le déficit de financement de l’Afrique de 110 à 154 milliards de dollars supplémentaires en 2020 », a mis en garde le président de la Banque.

Afin d’éviter l’effondrement pur et simple des économies africaines, la Banque a engagé un train de mesures audacieuses qui inclut une Facilité de réponse rapide au Covid-19 de dix milliards de dollars ainsi qu’un emprunt social obligataire de 3 milliards de dollars dénommé « Combattre le Covid-19 » levé sur les marchés financiers internationaux.

Dans le cadre de la facilité, 5,5 milliards de dollars seront consacrés aux opérations souveraines dans les pays membres de la Banque, 3,1 milliards de dollars pour les opérations souveraines et régionales via les pays du Fonds africain de développement, le guichet de prêt à taux concessionnels du Groupe de la Banque dédiés aux pays fragiles. Une enveloppe de 1,35 milliard de dollars sera affectée aux opérations du secteur privé.

A ces mesures économiques s’ajoutent un appui significatif  aux systèmes sanitaires africains à travers un don  exceptionnel  de deux millions de dollars de la Banque au Bureau pour l’Afrique de l’Organisation mondiale de la santé.

Outre les campagnes de sensibilisation sur la pandémie, le don va permettre le renforcement des moyens de dépistage, une meilleure prise en charge des cas confirmés ainsi que l’acquisition des kits et des réactifs par les laboratoires d’analyses médicales.

La Banque, par ces mesures qui visent à accroître la résilience des économies africaines face à la pandémie, démontre encore une fois son statut de première institution multilatérale de développement engagée auprès des pays du continent.

h.n

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 1-LES FAITS

Le mercredi 06 Mai 2020, Claude Dassé, journaliste au quotidien ‘’l’Intelligent d’Abidjan’’ et secrétaire chargé des affaires syndicales du Conseil Exécutif de l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) a été séquestré durant quatre (04) heures à la Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan (MACA), en l’absence du régisseur, par un groupe d’agents des services pénitentiaires, conduit par KONE KASSOUM dit ‘’la machine’’, un agent d’encadrement. Le Confrère s’y est rendu dans le cadre d’une enquête sur les pratiques de certains agents sur les détenus.

 2-NOTRE ANALYSE

L’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), selon son préambule et en son article 2 des statuts, relatif à son objet, tient à la défense de la liberté d’opinion et d’expression en général et de la liberté de la presse en particulier telle que stipulée dans la Constitution ivoirienne et qui garantit le pluralisme de l’information et les libertés individuelles.

Claude Dassé, Chef du service des grands genres de l’Intelligent d’Abidjan a respecté la procédure en la matière en adressant un courrier de demande d’entretien au régisseur de la MACA. Plus tard, le confrère va se présenter au sieur KONE KASSOUM, en l’absence de son supérieur hiérarchique. Cela n’a pas empêché ce dernier de séquestrer le journaliste. En dépit de la crise de la maladie à  Coronavirus où les mesures barrières se doivent d’être respectées par tous, une séquestration expose le journaliste à une contamination.

 3-NOTRE POSITION

L’UNJCI condamne cette séquestration et proteste contre ce genre d’actions qui violent la liberté de la presse et les droits de l’homme.

L’UNJCI exprime sa compassion et son soutien à Claude Dassé.

L’UNJCI rappelle aux éléments des forces de sécurité et de défense et aux populations qu’au regard de la loi sur la presse, l’emprisonnement et la garde à vue sont interdits pour les délits de presse.

L’UNJCI demande avec insistance aux autorités pénitentiaires de prendre les sanctions qui s’imposent.

Au demeurant, l’UNJCI reste saisie de la question et se réserve le droit de donner une suite judiciaire à cette autre atteinte à la liberté de la presse.

Fait à Abidjan le 07 Mai 2020

Pour le Conseil Exécutif de l’UNJCI

LE PRESIDENT

JEAN CLAUDE COULIBALY

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Le ministre de la Santé et des Affaires sociales, Michel H. Sidibé, lors d’un point de presse qu’il a animé ce matin sur la lutte contre la pandémie de Covid-19 au Mali, a déclaré que le Mali a un taux de guérison du Covid-19 d’environ 42% contre 33% pour le continent africain. 

A la date du jeudi 7 mai 2020, notre pays a enregistré 19 nouveaux cas positifs de la maladie à coronavirus, 10 nouvelles guérisons, zéro décès. Ce qui donne une situation cumulée de 650 cas positifs, 32 décès et 271 patients guéris. En vue de donner davantage d’informations à l’opinion nationale et internationale sur la gestion de la pandémie du coronavirus au Mali, le ministre de la Santé et des Affaires sociales a animé une conférence de presse ce matin. 

Michel H. Sidibé s’est d’abord félicité de l’élan de solidarité et de la mobilisation que la lutte nationale contre le Covid-19 a bénéficié. Il a fait une mention spéciale à la presse nationale et internationale pour tout son soutien dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, à travers des messages d’apaisement et de sensibilisation. Il a également salué les efforts du corps médical dans la prise en charge du Covid-19. Un engagement qui se traduit par des statistiques parlantes. A preuve, alors que le continent africain affiche un taux de guérison de 33% des malades du Covid-19, notre pays a pu traiter et guérir environ 42% de ses patients à travers sa dizaine de structures (publiques et privées) de prise en charge. Aussi, le taux de létalité qui est de 4% sur le plan continental est de 1% au Mali. 

S’agissant de la prévention, notre pays jouit de bonnes perceptions avec ses approches communautaires autour de la promotion des mesures-barrières dont l’utilisation des masques comme palliatif au confinement des villes touchées par l’épidémie, notamment Bamako, l’épicentre du virus. « On ne peut pas isoler Bamako, sachant que la plupart des activités au Mali est de l’informel… », a-t-il déclaré.  

« Nous allons voir comment travailler avec les maires, les chefs traditionnels et religieux pour faire en sorte que la mobilisation sociale contre le COVID-19 soit une réalité. Si nous adoptons une approche communautaire, il n’y a aucune raison pour qu’on n’arrive pas à contenir la maladie à Bamako. Nous travaillons à concrétiser le programme présidentiel (un Malien, un masque) pour que le port du masque soit notre auto-confinement»,  ajoutera-t-il.

 Michel Hamala a profité de l’occasion pour informer de la mise en place future d’une opération de test systématique de toutes les personnes-contact, estimées à ce jour à plus de 2021 personnes. « Cela permettra de détecter par anticipation les personnes infectées afin d’une mise en isolement assortie d’une prise en charge précoce », indiquera-t-il. Pour ce qui est de la question de dotation de notre pays en intrant (masques, équipements, etc), le ministre a révélé la problématique d’accès aux produits entrant dans la prévention et le traitement du Coronavirus. Cependant, il a ajouté que le Mali se bat avec des stratégiques économiques et diligentes afin de pouvoir se ravitailler régulièrement d’intrants indispensables dans le traitement et la prévention de la maladie à coronavirus avec le soutien des partenaires techniques et financiers. Michel H. Sidibé a évoqué les difficultés de financement malgré le budget de 6,3 milliards de F CFA alloué par le président de la République pour financer la riposte contre le Covid-19.  Des partenaires comme la Banque mondiale sont à nos côtés afin de nous aider, à travers des achats groupés pour l’acquisition de matériels.  

Le ministre a rappelé le respect des mesures barrières, le lavage des mains, et surtout la concrétisation de l’opération présidentielle : « Un malien un masque », pour stopper la propagation du Covid-19 dans notre pays ».  Il a salué les efforts consentis par le gouvernement et les mesures sociales prises par le président de la République pour assouplir les effets collatéraux de la pandémie de Covid-19.  

fm

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