Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Les ministres de l’Economie et des Finances et de la Coordination des Grands Projets, Adama Coulibaly et Claude Isaac Dé ont reçu, au nom du gouvernement ivoirien, le lundi 18 mai 2020 à Abidjan, un don en nature et en numéraire à hauteur de 1,1 milliard de FCFA du groupe Pierre Fakhoury Organisation (PFO), pour lutter contre la COVID-19.
 
« A travers ce don, vous démontrez votre engagement à accompagner la Côte d’Ivoire. Je voudrais vous exprimer la gratitude du gouvernement pour avoir répondu à l’appel à la solidarité du Président de la République », a déclaré Adama Coulibaly.
 
Le directeur général du groupe PFO, Clyde Fakhoury, a expliqué qu’il était évident pour eux d’accompagner l’Etat de Côte d’Ivoire dans cette lutte acharnée contre la pandémie.
Le don est constitué d’un chèque de 200 millions de FCFA, 10 pick up, 1,3 million de cache-nez, 500 thermomètres infrarouge, deux respirateurs médicaux, 200 lits et de nombreux consommables pour les équipes soignantes.
Primature

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Le point clé d’architecture de l’étude du système de navigation par satellite « SBAS [1] pour l’Afrique et l’Océan Indien », conclu en avril 2020, a permis de valider l’architecture et la couverture géographique du système. C’est un événement majeur dans le développement de ce système conçu par Thales Alenia Space (www.ThalesAleniaSpace.com), société conjointe entre Thales (67 %) et Leonardo (33 %), dans le cadre du contrat de définition préliminaire de l’architecture (phase B) signé en février 2019 avec l'Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA).

Le programme de renforcement satellitaire « SBAS pour l’Afrique et l’Océan Indien » de l’ASECNA est fondé sur le programme européen EGNOS [2]. Conformément au Plan d’Orientations Stratégiques (POS) de l’ASECNA, ce programme vise à renforcer les opérations de navigation et de surveillance au cours de toutes les phases de vol et à améliorer ainsi, de manière significative et durable, la sécurité et l’efficacité des vols dans sa zone de responsabilité et au-delà, sur l’ensemble du continent africain.

Ces services permettront, à partir de 2022, d’augmenter les performances de positionnement fournies par les constellations de navigation par satellite existantes, comme le GPS ou Galileo. La précision, ramenée à l’ordre du mètre, l’intégrité, la disponibilité et la continuité de services seront améliorées et garanties pour les applications liées à la sécurité. L’aéronautique, mais également d’autres secteurs d’activités économiques, comme le transport maritime, ferroviaire et terrestre, bénéficieront de ces services qui sont essentiels pour accompagner l’émergence des transports post Covid-19, fondés sur la sécurité des usagers, l’efficacité économique et le développement durable. Au-delà de la définition de l’architecture qui soutiendra la fourniture des services SBAS, l’étude permet également aux Etats membres de l’ASECNA de disposer d’une visibilité complète sur les phases suivantes de développement, de déploiement et d’exploitation du système « SBAS pour l’Afrique et l’Océan Indien ».

Cette étude, menée conjointement par l’ASECNA et Thales Alenia Space sur financement de l’Union européenne, dans le cadre de cet ambitieux programme de développement du secteur aéronautique en Afrique, doit se conclure avant la fin de l’année. Elle prévoit également la fourniture d’un service pré-opérationnel et la conduite de démonstrations de l’utilisation de ce service avec les compagnies aériennes partenaires. Concernant ce volet de l’activité, Thales Alenia Space vient de finaliser la recette du démonstrateur qui sera ensuite déployé sur sites.


[1] Satellite Based Augmentation System

[2] European Geostationary Navigation Overlay System

f.m

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L’UNESCO a invité des penseuses renommées, spécialistes de domaines allant de la climatologie aux relations internationales en passant par la physique ou les études africaines, à exprimer leur vision des défis et des opportunités à venir après la pandémie de COVID-19.

Les six premiers brefs documents vidéo mis en ligne aujourd’hui apportent un point de vue féminin aux grandes questions actuelles concernant l’environnement, l’éducation, et les relations internationales. L’UNESCO a choisi de mettre l’accent sur des points de vue féminins dans ces premières interventions, alors que dans de trop nombreux pays les réflexions concernant les sujets brûlants demeurent dominées trop souvent par des voix masculines.

Les six premières femmes inspirantes à s’exprimer dans le cadre du Forum des idées de l’UNESCO sont : Katharine Hayhoe (Canada), climatologue, Directrice du Centre de la science du climat de l’Université Texas Tech, Professeure de science politique et Championne de la Terre de l’ONU ; Fadia Kiwan (Liban), Professeure de science politique, Directrice générale de l’Organisation des femmes arabes, membre du Comité consultatif scientifique du Programme de l’UNESCO pour la gestion des transformations sociales (MOST) ; Sara Purca (Pérou), chercheuse à l’Institut péruvien de la mer, et lauréate du Prix national du Pérou L’Oréal-UNESCO « Por las Mujeres en la Ciencia » 2017 ; N'Dri Assie-Lumumba (Côte d'Ivoire), Professeure aux Africana Studies and Research Center, de l’Université Cornell, Présidente du Comité consultatif scientifique du programme UNESCO-MOST ; Sakiko Fukuda-Parr (Japon), Professeure de relations internationales, Directrice du groupe indépendant sur la gouvernance mondiale pour la santé de l’Université d’Oslo, et Márcia Barbosa (Brésil), physicienne, Directrice de l’Académie des sciences du Brésil, lauréate 2013 du PrixL'Oréal-UNESCO pour les femmes et la science.

D’autres contributions de femmes mais aussi d’hommes de premier plan œuvrant dans une grande variété de disciplines partout dans le monde alimenteront le site du Forum d’idées de l’UNESCO dans les mois à venir. 

En produisant cette série de réflexions, l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture remplit sa mission de laboratoire d’idées ouvert et inclusif, dans le but de contribuer à une pensée stratégique sur les programmes de l’Organisation. L’UNESCO exprime aussi l’espoir que cette initiative inspirera les décideurs politiques nationaux et apportera une contribution positive à la gouvernance mondiale.

h.n

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Fils d’Ousmane et de Kadia Coulibaly, Youssouf Coulibaly est né à Diabaly dans la région de Ségou (Mali). Marié et père de 3 enfants. Apres ses études supérieures sanctionnées par un Brevet de Technicien Supérieur (BTS) option Comptabilité et finances et d’une maîtrise en Banque et Assurance, ayant le sens des affaires, il va intégrer le monde de l’assurance et en devenir incontournable à travers ses maisons d’assurances appelées « Les Assurances bleues ».

En financier averti, Il va donc ouvrir des agences d'assurance à Sikasso et à  Bamako. Ce qui va lui valoir le surnom de Sikasso Bina par ses proches. Mais le destin a décidé de mettre la géomancie sur son chemin qui est une technique de divination fondée sur l’analyse de figure composées par la commination de quatre points simples ou doubles.

Fils de marabout, il sera envoyé chez plusieurs maîtres coraniques pour étudier et apprendre  les secrets du saint du Coran dans d'autres régions du Mali. Cette initiation se fera dès sa plus tendre enfance.

Il grandi auprès de son grand-père  Bina Kôrôba qui était « SOMA » (celui qui sauve des vies) et qui lui transmet pleins de « Dalilou » (secrets en bambara). L’amour pour la géomancie naît chez Youssouf Coulibaly. Prédestiné a un grand destin et toujours en quête perpétuelle du savoir   Curieux, Youssouf Coulibaly va se déplacer de pays en pays à la conquête du savoir et a chercher à percer les mystères du monde visible et invisible.

Il va se rendre successivement en Guinée, au Togo, au Bénin, au Cameroun et au Burkina Faso. Et même jusqu'en Inde dans le cadre de ses études et commence. Sorti enrichi, il va mettre toutes ses connaissances au service de l’humanité, de ses semblables. Il va donc s’adonner a la médecine traditionnelle. Et   à faire des consultations pour aider des personnes malades à guérir grâce aux plantes, racines et écorces d'arbres. Etc…

Au-delà de tout ce que l’on sait de lui, spirituel, voyant, croyant il demeure un homme humble, simple, disponible et sociable, prêt à aider les plus démunis. Il donne de son temps aux autres toute fois en leur apportant son soutien chaque fois que l'opportunité se présente. Notamment des dons à ceux qui en ont besoin. Un point important à souligner, le processus de traitement d'une personne malade de sa part reste gratuit.

Installé à Abidjan depuis 2 ans (Côte d'Ivoire), Bina Coulibaly mène tranquillement ses activités et des actions dans la pratique de la Géomancie. Et sera élevé au rang de maître en la matière. Il est donc appelé en Bambara « TRABOU-MASSA ». Des joueurs de « Ngonis » (instrument de musique proche de la kora) ainsi que plusieurs artistes musiciens chantent ses louanges et ses bienfaits à travers le monde

Il allie donc son travail de fonctionnaire et son amour pour la géomancie. Bina participe à des émissions radio chaque jeudi à « Radio Treichville » qui va connaitre un succès fou, d’où une grande audience.

Homme de partage, Les dons de guérison reçu de ses parents en tant qu'héritage ne sont pas gardés pour lui seul. Il les utilise pour sauver des vies, pour guérir des maladies, pour aider des personnes à avoir du travail ou encore une bonne entente et l’harmonie dans le foyer. À se protéger également du mauvais œil et du mauvais sort.  Il permet aussi la réalisation des souhaits  chers à chacun. Bina Coulibaly est un homme exceptionnel à connaître pour son don de partage et l'amour qu’il apporte à l’humanité

A.S

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Le Groupe COFINA est heureux d'annoncer la récente conclusion d’un partenariat avec la Société néerlandaise de financement du développement (FMO), d'un montant total de 12,5 millions d'euros. Ce montant est dédié au financement des clients des filiales de Cofina au Sénégal (7,5 millions d'euros) et en Côte d'Ivoire (5 millions d’euros).

Ce partenariat permet au Groupe COFINA de renforcer son positionnement dans la mésofinance africaine et ainsi de continuer à faciliter l’accès aux crédits à de très nombreuses PME. Ce financement s’accompagne d’une offre d’assistance technique sur un domaine de la plus haute importance : le renforcement de la gouvernance d’entreprise, mais également le renforcement du système de gestion des risques. D’autre part, FMO accentue par cette collaboration sa présence parmi les institutions financières d'Afrique francophone. Le fonds d’investissement MASSIF– géré par FMO – qui est à l’origine de ce partenariat réitère ainsi sa mission de soutien en faveur de l'inclusion financière dans les pays en développement.

En cette période de forte incertitude liée au Covid-19, cette collaboration souligne la confiance que les partenaires du Groupe COFINA lui accordent, notamment de la part d’une institution financière internationale de premier plan comme FMO.

Huib-Jan de Ruijter, Directeur des institutions financières à FMO, déclare : « Nous sommes fiers de soutenir COFINA, l'un des rares groupes de mésofinance africains qui est né sur le continent et se développe pour soutenir ses populations. D'abord au Sénégal mais aussi en Côte d'Ivoire. Ces transactions s'inscrivent parfaitement dans l'approche de FMO visant à établir des relations solides avec les groupes d'Institutions de microfinance en Afrique francophone. COFINA a montré une forte volonté de se développer et comprend comment l'inclusion financière peut avoir un impact réel. Nous nous réjouissons de notre collaboration ».

Hervé Serge NDAKPRI, Directeur Finances chez COFINA, souligne : « Nous nous réjouissons de la signature de ce partenariat avec FMO. Ce financement va nous permettre de renforcer notre rôle d’Institution de mésofinance au Sénégal et en Côte d’Ivoire au service de l’inclusion financière. C’est également une marque de confiance d’un partenaire financier international de premier plan, qui reconnait par ce financement important, la solidité du Groupe COFINA et l’impact que nous avons au quotidien sur les entrepreneurs, TPE et PME. Nous travaillons déjà aux prochaines étapes de notre collaboration ».

 

Fondé en 2013, le Groupe COFINA est la première institution financière africaine dédiée à la mésofinance, le « chaînon manquant » entre la microfinance et la banque traditionnelle qui offre la possibilité pour les PME africaines (90 % des sociétés privées du continent) d’accéder plus facilement au crédit.

m.c

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Les Delivery Units africains ont échangé, ce mercredi 6 mai, sur leurs expériences dans le contexte du Covid-19.

Organisée à l’initiative du Bureau opérationnel et de suivi (BOS) du Sénégal, en collaboration avec la Banque africaine de développement , la vidéoconférence a réuni une quinzaine de participants des Delivery Units du Bénin, de la Gambie, du Ghana, du Kenya, du Maroc, du Togo, de la Tunisie et de la Malaisie (PEMANDU). Des partenaires impliqués dans les Delivery Units étaient également présents : l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), le Tony Blair Institute (TBI) ainsi que la Banque africaine de développement qui a facilité, en janvier 2019, la mise en place du réseau africain des Delivery Units à Dakar.

La Delivery Unit est constituée d’une équipe hautement qualifiée, au cœur du gouvernement qui aide à accélérer la mise en œuvre des programmes et initiatives prioritaires.

Cette rencontre virtuelle de plus de 2h30 a permis des échanges sur la situation sanitaire et la réponse à la pandémie du Covid-19 dans les pays représentés. Dans chacun des pays, il est reconnu que les Delivery Units occupent une place centrale dans le dispositif de réponse à la crise sanitaire. Ils assurent un rôle de coordination entre les différents comités de lutte, les ministères concernés, les partenaires techniques et financiers et les plus hautes autorités politiques du pays. Ils mettent également à disposition de l’ensemble du système, leurs outils modernes et innovants de suivi-évaluation, habituellement utilisés dans la mise en œuvre de grands projets structurants. C’est le cas du Sénégal, qui a présenté un modèle de tableau de bord permettant de suivre en temps réel les efforts de réponse de l’Etat.

Les participants ont souhaité la poursuite de ces rencontres dans les mois à venir afin de partager les bonnes pratiques et se tenir informés sur l’évolution de la crise sanitaire et les actions posées par les Delivery Units. Un comité, composé du Kenya, du Maroc, du Sénégal et de la Banque, a été mis en place pour coordonner ce mécanisme d’échange. La prochaine réunion physique du Réseau africain des Delivery Units sera organisée à Nairobi, au Kenya, dès que les conditions le permettront.

La Banque africaine de développement est un partenaire clé des Delivery Units en Afrique depuis plusieurs années. Elle appuie actuellement le « President’s Delivery Unit » (PDU) du Kenya ainsi que les Delivery du Maroc et de la Tunisie. Un projet de collaboration avec le BOS du Sénégal est en cours d’examen afin de capitaliser l’expérience sénégalaise pour accompagner l’installation de nouveaux Delivery Units en Afrique.

m.c

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La cité administrative compte 5 tours. Elles seront bientôt 6. La tour F, la plus haute d’Afrique, s’élancera dans le ciel d’Abidjan, culminant à 283 mètres. Une prouesse architecturale avec une géométrie symétrique, à l’image d’un masque africain.

Prouesse architecturale, la Tour F représenterait l’immeuble le plus haut d’Afrique, 64 étages reposant sur un socle, 283 m pour toucher les nuages. L’édifice est destiné à accueillir des services administratifs et des bureaux. Il comprend notamment un auditorium de 200 places au 1er étage et un espace destiné aux cérémonies protocolaires, avec une très grande hauteur sous plafond, au 60e étage.

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Sa géométrie, symétrique, figure un masque africain. La façade est constituée d’une double peau présentant des facettes inclinées en dévers (vers l’intérieur et vers l’extérieur). Les deux façades sont reliées entre elles par des bielles. Les arêtes de la peau vitrée extérieure sont mises en valeur par des bandes noires en creux, le reste de la peau est lisse.

Le vitrage rappelle les tissus africains par des bandes inclinées blanches réfléchissantes qui contrastent avec des bandes traitées en vitrage aux tons bleutés. La nuit, la tour sera mise en lumière, telle une torche jaillissant du cœur du Plateau.

                

Primature de Côte d’Ivoire

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Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a approuvé, le 13 mai à Abidjan, l’octroi d’une subvention de 13,7 millions de dollars au Zimbabwe pour le financement de sa réponse à la pandémie du COVID-19. 

L’agrément de cette subvention répond à une demande du gouvernement du Zimbabwe. Les fonds, qui proviennent de l’instrument de soutien à la transition du Fonds africain de développement (FAD 14), seront affectés au projet de réponse au Covid-19 (CRP) du Zimbabwe, dont l’objectif consiste à atténuer l’impact de la pandémie dans un pays confronté à de nombreux défis économiques et sociaux.

L’appui permettra notamment de fournir une protection vitale immédiate à des intervenants en première ligne, en particulier le personnel de santé, et d’améliorer l’Indice de sécurité sanitaire mondiale du pays à la suite de l’apparition de la pandémie.

Les interventions seront ciblées sur 15 zones urbaines, densément peuplées, autour de Harare, la capitale, sur ses townships périphériques ainsi que sur des installations sanitaires sélectionnées dans d’autres régions du pays.

Les activités, qui seront menées dans le cadre du projet, visent à renforcer les protocoles de prévention et de gestion du Covid-19 à destination du personnel de santé et des populations dans des régions ciblées et à accroître l’accès aux installations de lavage des mains à Harare, dans les townships périphériques et dans d’autres régions touchées.

Le projet fournira également du matériel médical et des trousses de tests en laboratoire contre le virus, des équipements de protection individuelle (EPP), des installations de lavage des mains alimentées grâce à la rénovation et à l’aménagement de puits artésiens, et une formation pour le personnel de santé au niveau communautaire portant sur les protocoles de prévention contre le Covid-19 et la gestion des cas de contamination.

Plus de 680 000 personnes seront bénéficiaires de ce projet, qui sera mis en œuvre par l’Organisation mondiale de la Santé et réalisé par le ministère de la Santé et du bien-être de l’enfance du Zimbabwe. Il s’appuiera sur des activités contribuant au renforcement des capacités du système de santé déjà en cours, tout en protégeant les moyens d’existence des populations vulnérables du pays, même à la fin de la pandémie.

Le Zimbabwe est affecté par une dégradation de sa vulnérabilité, accentuée par la pandémie de Covid-19. Comme beaucoup d’autres nations à travers le monde, le pays a réagi en mettant en place un grand nombre de mesures visant à contenir la propagation du virus, notamment des limitations à la circulation des personnes et le respect d’un éloignement sanitaire minimum dans les lieux publics tels que les centres commerciaux et les transports publics. L’actuel confinement appliqué au niveau national comprend la fermeture des écoles, la limitation des déplacements, l’application d’horaires restreints pour les activités professionnelles et la fermeture des débits de boissons, des restaurants et des églises. Les rassemblements publics ont été limités à 50 personnes.

m.c

Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a déjà approuvé, le décaissement de deux millions de dollars sous forme d’aide d’urgence à l’Organisation mondiale de la Santé, pour renforcer sa capacité à aider les pays africains à maîtriser la pandémie et à en atténuer les effets. La Banque a également mis en place une Facilité de réponse rapide au Covid-19 (CRF), dotée de 10 milliards de dollars américains destinés non seulement aux États mais aussi au secteur privé.

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Créé le 18 mai 2005 sur les bords de la Seine, le RHDP se voulait une alternative à la LMP du pouvoir alors en place. Le mot d’ordre était le report des voix des autres formations de ce groupement en faveur de celle d’entre elles qui se retrouverait au second tour de la présidentielle. Rien de plus. Chacune fourbissant ses armes dans le secret espoir d’être la mieux placée afin d’être la principale bénéficiaire de l’accord.

Un présidium et un directoire sont mis en place, dirigés par le PDCI

Le RDR se retrouve au second tour de la présidentielle de 2010. Le moment, pour les autres, de respecter l’engagement est venu. Une rencontre a lieu à Yamoussoukro pour sceller le pacte. La Primature est alors promise au PDCI en cas de victoire. Quid des autres partis de l’alliance ?

Le RDR et son président sont proclamés vainqueurs. Le moment de respecter un autre engagement est venu. Las d’attendre, on se met à maugréer au PDCI. L’homme fort de la Primature « pas chaud » à se départir d’un fauteuil si prometteur pour un autre, prestigieux certes, mais beaucoup plus passif. Finalement rassuré, il y consent mais refile une coquille vide. Les nominations aux emplois supérieurs de la nation sont bouclées et « les hommes » bien installés.

Au reflux de cette dynamique, le vocabulaire ivoirien va paradoxalement s’enrichir de deux néologismes. « Rattrapage », et « tohmounan » font irruption dans le jargon politique traduisant un malaise profond. Si le PDCI se sent de plus en plus floué, au niveau du RDR, une discrimination voit le jour entre cadres et alliés. Certains se réclament plus méritants que d’autres or tous revendiquent un rôle majeur dans la victoire finale. La stigmatisation s’installe, l’hypocrisie de même. La fumisterie fait ravage.

Le président du Mouvement des Forces d’Avenir voit son horizon s’assombrir. Sans autre forme de procès, il est mis sur la touche et, à son grand étonnement, lâché par tous.

Des contestations plus ouvertes se manifestent au sein du PDCI. L’Aîné a de plus en plus de mal à contenir les appétits insatisfaits de ses cadres lui reprochant sous cape d’être seul, « sa famille » avec à prendre part au banquet.

Approche l’échéance 2015. Il fait une annonce cavalière lors d’une rencontre sur ses terres, cour-cuitant de facto les velléités internes. Pour avoir fait du legs son mode de conquête du pouvoir, il engage à nouveau son parti, dans un accord dont il est seul à connaître les termes.

Puis arrivent les élections législatives de 2015. Des contradictions ouvertes se font jour. Une liste de candidatures est proposée or chacune des formations tient à conserver son bastion. Les impénitents sont débarqués. Le parti arc-en-ciel en paie un lourd tribut.

Passé les législatives, une vice-présidence est créée. Dans un jeu de chaise musicale, la vice-présidence est offerte au PDCI et la Primature, avec des pouvoirs renforcés retourne au RDR. Grogne musclée des forces nouvelles. Des réajustements sont opérés mais jugés bénins.

On décide alors d’aller à la fusion. Le PDCI se retire de l’alliance, non sans y perdre certains cadres. Les forces nouvelles n’y adhérent pas. Au MFA : « le balayeur est balayé ». Aux autres, il est demandé de se déterminer. Une équation sans inconnue leur est soumise : adhésion ou exclusion.

Le pays retient son souffle. Pendant plusieurs jours, l’Etat est sans gouvernement pour ….une affaire strictement privée.

Au terme d’un congrès extraordinaire annoncé à grand renfort de publicité, le RHDP se dote finalement d’un statut flou : ni fusion ni autonomie des partis.

Approche la présidentielle de 2020. Un mouvement politique dirigé par « Bogota» se crée ravivant férocement l’ire du palais. Il est alors contraint à la démission puis à l’exil.

L’annonce de sa non-candidature par le « brave Tchê » active la fracture latente. Les rivalités internes surgissent. Fidèle parmi les fidèles l’enfant du Sud-Comoé apprend qu’il n’a jamais été une option. Il en prend ombrage et fait ses valises.

Crédité de ses 118 671 de voix en 2010, l’UDPCI revendique le statut de N°2 pour son leader après la sortie du PDCI de l’alliance. Pour avoir soutenu par deux fois son allié, il s’attend tout logiquement à ce que le choix du futur candidat se fasse en sa faveur. Prétention trop ambitieuse !? La désignation unilatérale d’un candidat issu du RDR et l’organigramme du Rassemblement les contrarient amèrement : Président du RHDP, Président du directoire, Secrétaire exécutif et candidat sont tous issus du même rang. L’UDPCI se rebiffe et est débarqué sans ménagement.

Que reste-t-il du RHDP aujourd’hui : le RDR en rang serré autour de son candidat, quelques transhumants plus que jamais sommés de convaincre sinon ….. Et, plus personne.

La morale de l’histoire : À vouloir jouer avec les autres, on finit par se jouer de soi-même.

Sous le charme enivrant d’un slogan flatteur « Tout est bouclé, géré », le RHDP se retrouve désormais dans la position de la LMP de 2010 « On gagne ou on gagne ». Pourvu que le lendemain de la prochaine élection présidentielle ne donne pas lieu à une autre crise post-électorale.

Hyacinthe KOUAKOU

                                         

A un prochain avis.

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Anticipant le resserrement de capacité en matière d'assurance du commerce et des investissements, suite à la crise sanitaire du COVID-19, de nombreux pays africains accélèrent leur adhésion à l'ACA.

Le Togo devient le 18ème pays africain à adhérer à l'ACA, avec une participation de 12,5 M d’USD, grâce à un prêt concessionnel octroyé par la Banque Européenne d'Investissement (BEI); l'adhésion à l'ACA offre aux pays africains une capacité supplémentaire en matière d'assurance du commerce et des investissements et renforce la notation de risque de leurs dettes souveraines; une capacité adéquate dans le domaine de l'assurance est considérée comme un élément essentiel pour atténuer les effets économiques négatifs liés au COVID-19.

Le gouvernement du Togo a annoncé la conclusion de l'adhésion du pays à l'Agence pour l’Assurance du commerce en Afrique (ACA), devenant ainsi le 18ème actionnaire souverain africain. L'adhésion du Togo, soutenue par la Banque Européenne d'Investissement (BEI), souligne l’importance du nombre de pays d'Afrique de l'Ouest récemment devenus membre de l'agence de garantie multilatérale de l'Afrique, le Ghana, le Niger et le Nigeria ayant tous conclu leur adhésion au cours des neuf derniers mois. Cette tendance devrait se poursuivre dans la mesure où de nombreux pays ont exprimé la volonté de pérenniser les flux d'investissement et de commerce sur le continent.

« Alors que nous nous préparons à gérer les dommages économiques dus au coronavirus, les gouvernements africains se concentrent sur l'atténuation des impacts à court et à long terme. La capacité d'assurance est un aspect majeur dans notre capacité à redresser la situation et à faire en sorte que les projets fondamentaux bénéficient des financements et garanties nécessaires. Nous considérons l'adhésion à l'ACA comme un élément nécessaire à notre capacité à soutenir l'économie et à surmonter cette crise », a déclaré l'honorable Sani Yaya, Ministre de l'Economie et des Finances.

« L'adhésion du Togo rapproche l'ACA vers un actionnariat plus largement panafricain, comprenant des pays situés d'un bout à l'autre du continent. La crise COVID-19 accroît la pertinence des institutions africaines de financement du développement telles que l'ACA. Alors que le monde s'efforce de maîtriser cette pandémie qui évolue rapidement, les ressources combinées des institutions africaines seront nécessaires pour contrer efficacement cette nouvelle crise qui menace le développement de l'Afrique », a souligné John Lentaigne, Directeur Général par intérim de l’ACA.

Parallèlement à la finalisation de la prise de participation du pays, l'ACA a soutenu le Togo dans l’obtention d’un prêt quasi-concessionnel sur 10 ans destiné à restructurer et refinancer une partie de sa dette publique court terme et onéreuse. Le Togo a pu intégrer dans la restructuration de la dette, le solide crédit d’ATI qui a permis au Togo de baisser son taux d'emprunt à un chiffre.

Tenant compte du rôle important que l'ACA joue dans la croissance économique de la région, la BEI a octroyé un prêt concessionnel de 12,5 M d’USD alloué à la participation du Togo dans l'ACA. Le financement global de 37,5 M d’USD finalisé par la BEI en 2019 couvre les participations du Niger, du Togo et du Cameroun. L'adhésion du Cameroun devrait être annoncée prochainement et des financements supplémentaires pourraient être accordés à d'autres pays en 2020.

« Une coopération étroite entre les partenaires africains et européens est essentielle pour réussir à réduire l'impact sans précédent de COVID-19 et à lutter contre les retombées économiques négatives du virus, tant au niveau mondial qu’au sein des économies les plus vulnérables. Les partenaires régionaux tels que l'ACA jouent un rôle précieux de soutien des économies africaines en fournissant une assurance qui contribue à maintenir les investissements et les flux commerciaux à un moment où ils sont plus que nécessaires », a précisé Ambroise Fayolle, Vice- Président de la BEI.

L'adhésion à l'ACA offre aux pays la possibilité de réduire leur niveau d'endettement, mais elle offre également aux investisseurs et aux financiers mondiaux la garantie que les transactions souveraines et autres investissements sont soutenues par une agence de garantie d'assurance à solide réputation et hautement notée.

La plupart des marchés africains souffrent d'une pénurie perpétuelle d'assurance investissements, sans lesquels, les investissements cruciaux, qu'il s'agisse de fonds propres ou de dettes, ainsi que le commerce transfrontalier resteront limités. La propagation du coronavirus aggrave la pénurie de ce type d'assurance en Afrique. La présence de l'ACA est donc, plus que jamais, un élément clé de la capacité de nombreux pays à rester des destinations attractives pour les investissements.

Alors que les pays africains commencent à constituer des tampons contre les potentiels dégâts économiques liés au COVID-19, la capacité d'assurance des investissements est considérée comme un élément essentiel du soutien financier qui sera nécessaire pour consolider les économies de nombreux pays africains

m.c

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