Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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L'annonce a été faite à l’occasion de la huitième édition de la cérémonie de remise des Trophées Annuels de Global Finance, les Innovators 2020. Global Finance a désigné Ecobank comme la banque la plus innovante d'Afrique. L'annonce a été faite à l’occasion de la huitième édition de la cérémonie de remise des Trophées Annuels de Global Finance, les Innovators 2020, qui récompensent les entreprises qui demeurent créatifs par de nouvelles approches et de nouveaux outils financiers. Ces prix se déclinent en plusieurs catégories : les meilleures innovations en finance d'entreprise, paiements, financement du commerce, gestion de trésorerie, finance islamique, avec des lauréats sélectionnés dans différentes régions du monde. Les catégories de prix comprenaient les banques les plus innovantes en Afrique, en Asie-Pacifique, en Europe centrale et orientale, en Amérique latine, au Moyen-Orient, en Amérique du Nord et en Europe occidentale; Les sociétés Fintech les plus innovantes en Asie-Pacifique, en Europe centrale et orientale, en Amérique du Nord et en Europe occidentale; et les meilleurs laboratoires d'innovation financière.

Lors de l'annonce virtuelle des lauréats, Anita Hawser, rédactrice en chef européenne de Global Finance et responsable de l'équipe d'évaluation des Global Finance Awards, a noté que les entreprises reconnues au salon Innovators 2020 se démarquaient considérablement. Elle a déclaré que le jury a examiné l'innovation dans le contexte de l'innovation de produit ou de procédé, car ils étaient finalement plus préoccupés par l'impact de l'innovation en termes de création de valeur pour les clients ou de réponse à un besoin spécifique, comme l'accélération du processus de prêt ou d'examen du crédit pour petites entreprises; permettant aux entreprises de déposer des chèques à distance et de ne pas avoir à visiter les agences.

Selon elle, ce sont des innovations qui réduisent considérablement le temps ou le coût des entreprises pour effectuer des tâches financières et qui transforment vraiment la vie professionnelle des clients en les aidant à fonctionner plus efficacement dans un environnement commercial et économique très difficile.

Ade Ayeyemi, Directeur général du Groupe Ecobank, a commenté : « Nous sommes heureux d'être reconnus comme la ‘Banque la plus innovante en Afrique’ par Global Finance. Cela témoigne de la force de notre marque dans plusieurs pays d'Afrique, de notre plateforme panafricaine unique et de nos produits et solutions bancaires innovants rendus possibles par le succès de notre parcours de transformation numérique. »

Avec une couverture géographique africaine plus grande que celle de toute autre banque opérant en Afrique de l'Ouest, du Centre, de l'Est et australe, Ecobank est la seule banque ayant des opérations bancaires qui couvre 33 pays africains, exploitant un réseau africain véritablement intégré qui déploie des produits et services opérant de manière uniforme à travers l’ensemble de son implantation, notamment, une application bancaire Ecobank Mobile intégrée et unifiée, opérationnelle dans les 33 pays d'exploitation en Afrique; les services Ecobank Omni et Omni Lite à l’intention des multinationales et des PME en Afrique; une application Rapidtransfer qui transcende les frontières et permet à la communauté de la diaspora d'envoyer de l'argent directement à ses proches, instantanément et à moindre coût à travers l'Afrique; une plateforme de Banque en Ligne Ecobank, accessible facilement dans 33 pays africains.

La plateforme panafricaine de Ecobank, unique et la plus grande en Afrique, est conçue pour aider à débloquer les opportunités dont recèle le continent, au profit du continent, grâce à la standardisation des processus, permettant ainsi l'intégration régionale, ainsi que le commerce et l'investissement transfrontaliers.

Grâce à cette magnifique performance, le Groupe a été reconnu comme «Meilleure banque de détail en Afrique en 2019» aux African Banker Awards ; «Marque de services financiers la plus admirée en Afrique en 2019» par Brand Africa 100; «Meilleure banque numérique en Afrique en 2017» par Euromoney Awards ; «Meilleure banque de détail et innovation bancaire en 2018» par African Banker Awards, pour ne citer que ces distinctions.

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La marocanité du Sahara est irréversible, malgré les manœuvres de l’Algérie et du polisario, a affirmé Me Hubert Seillan, avocat à la Cour d’Appel de Paris. "Le Sahara est marocain et ne peut être autre chose que cela", a-t-il tranché dans une interview à l’émission "le débat du Sahara" du portail électronique "sahara-question".

Pour le juriste français, la marocanité du Sahara est confirmée en fait et en droit, comme en attestent les analyses développées dans ses ouvrages "Le Sahara marocain : L’espace et le temps" et "la Politique contre le Droit", traduits en anglais.

Me Seillan n’a pas manqué de rappeler la dynamique de l'ouverture de Consulats généraux à Laâyoune et à Dakhla entamée depuis décembre 2019, soulignant dans ce sens que l’Algérie fût "le seul pays parmi les 193 Etats membres des Nations Unies à réagir à l’ouverture des Consulats dans le Sahara marocain, tenant d’intimider les Etats africains à coup de communiqués et de rappels d’ambassadeurs".

L’Algérie, a-t-il relevé, comptait sur le Conseil de sécurité pour freiner cette dynamique en tentant d’exercer des pressions à la veille du briefing consacré par le Conseil à la question du Sahara marocain le 9 avril 2020, rappelant que l’instance exécutive onusienne avait alors ignoré les gesticulations algériennes.

Au volet sanitaire, Me. Seillan s’est félicité des efforts colossaux menés par le Maroc pour faire face à la pandémie du nouveau coronavirus (COVID-19), y voyant "une gestion exemplaire" saluée par plusieurs pays, les médias internationaux, et les réseaux sociaux.

Le juriste a ainsi mis en exergue trois éléments-clés qui ont permis au Maroc de relever le défi de la pandémie, à savoir une "centralisation des décisions prises sous la Haute Vision Royale", "la cohésion sociale", et une "politique axée sur les dépistages massifs" et "le quadrillage du territoire", qui ont permis de limiter la propagation du coronavirus.

Me. Seillan, Président de la Fondation France-Maroc pour le Développement durable, intervenait dans une émission citoyenne concernant le Sahara, qui se veut une plateforme démocratique et ouverte destinée à jeter des éclairages sereins et dépassionnés sur la question du Sahara marocain.

MAP

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L’affaire fait la une de l’actualité : les forces armées ivoiriennes et burkinabé ont démantelé un réseau djihadiste à la lisière des deux Etats. Au cœur de cet exploit, l’action concertée des deux forces qui leur a permis de couper toute possibilité de repli aux agresseurs.

Le bilan est assez satisfaisant : saisi de matériel, arrestation et mort dans le camp ennemi.

Il convient de saluer l’exploit des deux armées mais surtout leur bonne intelligence. Face à un ennemi qui mène une guerre asymétrique, invisible et transfrontalière, il convient de développer la coopération et les opérations armées conjointes. Loin des moments d’effarouchement où chacun, tétanisé par d’éventuelles représailles sur son sol, craignait pour sa sécurité interne, redoutait alors de s’associer à quelle que opération militaire.

Bien entendu, il faudra avoir le triomphe modeste car cet exploit est bien loin de mettre fin aux agissements des bandes armées et leur désir de déstabilisation. Cependant, et il importe de le relever, cette déconvenue aura le mérite de jeter le doute dans les rangs et d’obliger l’adversaire à un changement de stratégie pour s’adapter, et donc à courir le risque de s‘exposer encore un peu.

Félicitations encore une fois aux militaires ivoiriens principalement. La population vous souhaite de demeurer mobilisés et toujours vigilants car il n’y a qu’un seul et unique ennemi : les forces extérieures aux intentions manifestement mauvaises.

À un prochain avis.

Hyacinthe KOUAKOU

#simpleavis

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A l’occasion de sa première visite à la Direction Générale des Ivoiriens de l’Extérieur (DGIE), le vendredi 22 mai 2020 à Abidjan, le nouveau ministre de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’Éxtérieur, Albert Flindé, s’est engagé à trouver une solution aux préoccupations de ses compatriotes bloqués à l’étranger, depuis la fermeture des frontières due à la pandémie de Coronavirus (COVID-19).

« Je voudrais dire aux Ivoiriens de l’extérieur qu’ils peuvent compter sur notre détermination pour relever ensemble les défis qui se posent à eux, surtout dans la période actuelle », a déclaré Albert Flindé.

Pour y arriver, le ministre a invité le directeur de la DGIE, Issiaka Konaté, et son équipe à travailler dans le sens de la mise en place d’une cellule d’écoute au niveau des Ivoiriens de l’extérieur pour leur apporter le secours nécessaire, à défaut d’une prise en charge immédiate.

Albert Flindé qui s’est assuré du bon fonctionnement de la DGIE, a annoncé que 858 Ivoiriens qui étaient bloqués à l’extérieur, du fait de la COVID-19, sont rentrés au pays.

Issiaka Konaté a tenu à préciser que cette opération de rapatriement concerne les Ivoiriens qui disposent d’un billet d’avion retour.

La DGIE a dans ses attributions, la mise en œuvre de la stratégie de gestion des Ivoiriens de l’extérieur qui met l’accent globalement sur l’assistance des Ivoiriens en détresse, l’attraction des talents de la diaspora et la mobilisation de l’épargne

Primature

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Le samedi 23 mai 2020, aux environs de 6 heures 30 minutes, un véhicule de marque Hyundai, immatriculé 4974 JE 01, a percuté trois membres d’une même famille, qui effectuaient leur sport à Cocody-Angré, lesquels ont rendu l’âme sur le champ. Il s’agit du sieur KOFFY GUILLAIN, directeur général d’entreprise, de son épouse KOFFY née ADONIS Laurence, professeur en pédiatrie, et de leur fils KOFFY Emmanuel Elpherge, âgé de 13 ans.

Le Procureur de la République présente ses sincères condoléances aux familles éplorées et leur témoigne toute sa compassion.

C’est le lieu pour le Procureur de la République d’indiquer que face à la recrudescence des accidents de la voie publique et à leur caractère de plus en plus meurtrier, l’institution judiciaire a accru la répression à l’encontre des auteurs de ces infractions qui endeuillent de nombreuses familles.

Ainsi, le Ministère de la Justice a édicté une circulaire en date du 26 janvier 2017 qui instruit les acteurs de la poursuite à l’effet d’une application rigoureuse de la loi pénale relative à la poursuite et à la répression des blessures graves et homicides involontaires causés par les accidents de la voie publique.

De même, les personnes condamnées pour lesdites infractions, ont été exclues de la remise gracieuse de peine accordée par le Président de la République, par le décret n°2020-363 en date du 08 avril 2020.

 Pour ce qui est des circonstances du drame du samedi 23 mai 2020, il ressort des constatations et des différents témoignages recueillis par les officiers de police judiciaire, que le véhicule impliqué dans l’accident avait à son bord, trois personnes dont le conducteur, le sieur CISSE Amadou, 23 ans, dépourvu du permis de conduire.

 Ces trois personnes qui revenaient du bar « ZIGUINCHOR », situé non loin du rond-point de la CNPS, après une nuit de beuverie, ont effectué au mépris de toute règle élémentaire de prudence, une course poursuite avec un véhicule de marque Mercedes immatriculé 7150 FU 01 et conduit par le nommé GAUTHIA GOULY Ange, 24 ans.

 Poursuivant cette course à une vitesse excessive, le sieur CISSE Amadou a fait une sortie de route et a percuté violemment les victimes.

 En outre, les auditions ont démontré que l’un des mis en cause, le nommé DIANE INZA Isaac, titulaire d’un permis de conduire, qui avait soustrait le véhicule du parking de ses parents pour une virée, a laissé CISSE Amadou conduire ledit véhicule alors qu’il savait ce dernier non titulaire du permis requis.

 Tous les mis en cause ont été soumis à un alcootest. Les résultats ont laissé apparaitre une alcoolémie plusieurs fois supérieure à la limite autorisée par le Code de la route.

                                                         

Il convient d’indiquer également l’interpellation des propriétaires du bar, qui ont ouvert ce lieu, en violation flagrante des mesures de fermeture des bars, boites de nuit, cinémas et autres lieux de spectacles jusqu’au dimanche 31 mai 2020, prises par le Conseil National de Sécurité, dans le cadre de l’état d’urgence.

 Par ailleurs, la visualisation des images de cette beuverie indique que les mesures barrières édictées dans le cadre de la lutte contre la COVID-19 n’avaient pas été respectées en ce lieu.

 Tous les occupants des deux véhicules en cause ont été placés en garde à vue de même que les co-gérants du maquis transformé en bar.

 Il est reproché au conducteur CISSE Amadou, les faits de triple homicide involontaire, d’excès de vitesse, de défaut de permis de conduire, de conduite en état d’ivresse et de mise en danger de la vie d’autrui. Ces faits sont passibles d’une peine d’emprisonnement allant jusqu’à sept ans.

 DIANE INZA Isaac est quant à lui poursuivi pour des faits de cession d’un véhicule à un tiers non titulaire du permis requis, de complicité de triple homicide involontaire et de mise en danger de la vie d’autrui.

 Le conducteur du véhicule de marque Mercédès, le nommé GAUTHIA GOULY Ange, est poursuivi pour des faits d’excès de vitesse et de mise en danger de la vie d’autrui.

 Le troisième occupant du véhicule de marque Hyundai, une jeune fille de 23 ans, ainsi que les co-gérants du bar sont poursuivis quant à eux, pour des faits de mise en danger de la vie d’autrui et de non-respect des mesures prises dans le cadre de l’état d’urgence.

 Le Procureur la République voudrait encore une fois en appeler à la prudence, au sens de la responsabilité de chacun et au strict respect du Code de la route pour éviter d’endeuiller des familles.

Le Procureur de la République tient enfin, à rappeler que ses services continueront à rechercher et à appréhender les auteurs des infractions graves au Code de la Route et particulièrement ceux qui se rendront coupables des faits d’homicide involontaire, pour leur faire subir la rigueur de la loi.

 Fait à Abidjan, le 24 mai 2020

Le Procureur de la République d’Abidjan

ADOU RICHARD CHRISTOPHE

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Je tiens à féliciter de tout cœur tous nos amis africains pour la Journée de l'Afrique. Les conditions extraordinaires causées par la pandémie du COVID-19 dans le monde entier rendent la solidarité symbolisée par la Journée de l'Afrique encore plus significative cette année.

Les progrès réalisés ces dernières années par l'Afrique dans de nombreux domaines et notre partenariat en développement avec le Continent nous permettent d'envisager l'avenir avec espoir, malgré les graves défis actuels. En collaboration avec nos institutions publiques, les organisations non gouvernementales et le secteur privé, nous avons donné la priorité au développement de notre coopération avec le Continent africain. Nous nous efforçons d’étendre davantage nos relations économiques et commerciales avec l'Afrique, d’accroître notre aide humanitaire et au développement, ainsi que le nombre des bourses d'études supérieures et des vols de Turkish Airlines. Nous souhaitons renforcer davantage nos relations avec l'Afrique sur la base d'une vision « gagnant-gagnant » et du respect mutuel.

Il est également possible de comprendre la détermination de la Turquie à élever ses relations avec l’Afrique au plus haut niveau en regardant les chiffres. Le nombre de nos ambassades en Afrique à atteint 42 alors qu'il n'était que de 12 en 2002. Quant au nombre d’ambassades africaines à Ankara, qui était de 10 au début de 2008, il est passé aujourd’hui à 36. Le nombre des visites mutuelles de haut niveau entre les années 2015 et 2019 a été supérieur, à lui seul, à 500. Notre volume d'échanges bilatéraux a été multiplié par six au cours de ces 18 dernières années. Aujourd'hui, la Fondation Maarif de Turquie gère 144 établissements d'enseignement et 17 internats à travers l'Afrique. Des milliers de diplômés provenant de 54 pays africains ont étudié en Turquie dans le cadre du programme de bourses d'études Türkiye. Le nombre de bureaux de coordination de programme de l'Agence turque de coopération et de développement (TIKA) en Afrique a atteint 22.

L'intérêt de la Turquie pour l'Afrique, avec laquelle elle a des liens historiques et humains, et les sentiments d'amitié du peuple turc envers le Continent africain ne sont pas nouveaux. Cependant, ces développements concrets sont le fruit de la stabilité politique atteinte en Turquie à partir de 2002 et de la continuité de notre politique étrangère qui en découle.

La Turquie et les pays africains ont clairement exprimé leur volonté mutuelle de porter leurs relations à un stade plus avancé par le fait que notre pays est devenu un partenaire stratégique de l'Union africaine et que le premier Sommet du partenariat Afrique-Turquie  s’est tenu à Istanbul en 2008.  

Peu après avoir pris mes fonctions de Ministre des Affaires étrangères, j'ai accompagné S.E.M. le Président Recep Tayyip Erdoğan lors du deuxième sommet du partenariat Afrique-Turquie qui s'est tenu à Malabo en novembre 2014. Je me suis fait de nombreux amis sur le Continent.

Lorsque les Présidents africains ont fondé l'Organisation de l'Union africaine le 25 mai 1963, ils avaient pour objectif de protéger les affaires africaines en agissant dans l'unité, de soutenir les luttes pour l'indépendance en cours et de se débarrasser du modèle économique colonial basé sur l'importation de produits finis et l’exportation de produits de base vers les pays du Nord. Dès le début, la Turquie avait décidé de prendre le parti de l'Afrique dans sa juste cause.

En effet, le sommet historique tenu à Addis-Abeba a eu un impact en Turquie. En examinant les articles publiés par la presse turque et les comptes-rendus des débats à la Grande Assemblée nationale de Turquie, on peut voir l'importance accordée aux relations avec les États africains venant de gagner leur indépendance. Les efforts des Africains pour se gouverner eux-mêmes étaient comparés au combat de la Turquie lors de la fondation de notre République quarante ans plus tôt, en 1923. L'apartheid était farouchement condamné.

L'Afrique d'aujourd'hui a fait des progrès significatifs pour atteindre le niveau d'intégration dont les dirigeants visionnaires rêvaient depuis les années soixante.

Depuis le début de son partenariat avec l'Afrique, la Turquie a choisi la politique de soutenir sans condition les objectifs que le continent s'était fixés. L’Afrique avec laquelle nous sommes fiers d’être en partenariat est l’Afrique de l’esprit de 1963 et des objectifs 2063 de l’Union africaine. Nous continuerons à veiller sur les priorités de l'Afrique au sein de toutes les organisations et entités dont nous sommes membres, en particulier aux Nations Unies.

Dans cette optique, nous souhaitons tenir le troisième Sommet du partenariat Afrique-Turquie dès que possible. Nous prévoyons également de tenir en octobre 2020 le troisième Forum économique et d’Affaires Turquie-Afrique que nous avions organisé à Istanbul en 2016 et 2018 avec de bons résultats.

COVID-19 a pris le monde au dépourvu. Les pays africains ont pris les mesures nécessaires en temps opportun grâce à leur expérience dans la lutte contre les maladies épidémiques. Le nombre de cas et de décès sur le Continent est relativement faible à l'heure actuelle. Nous espérons sincèrement que cela continuera ainsi et que la maladie sera éliminée du Continent le plus rapidement possible. La Turquie figure parmi les États qui ont laissé derrière eux la première phase de la pandémie et qui peuvent actuellement maintenir le nombre de nouveaux cas en dessous de leur capacité de traitement. Ayant été en mesure de fournir une aide en équipements à certains pays dès les premiers mois de l'épidémie, la Turquie vise à accroître sa capacité d'assistance dans la période à venir. En tant que nation ayant tendu une main secourable au plus grand nombre de partenaires après les États-Unis et la Chine, la Turquie s'efforce de répondre le plus rapidement possible à de telles demandes qui proviennent actuellement des pays africains amis et celles à venir.

D'autre part, l'épidémie a des conséquences économiques et sociales négatives partout dans le monde.

Le résultat direct du ralentissement des activités économiques dû aux mesures de protection est la baisse de la production et des revenus de chaque pays sans exception. Une conséquence secondaire est la chute des prix des matières premières comme les métaux et le pétrole qui sont utilisés dans la production industrielle et le transport. Cette baisse touche les pays qui dépendent de la vente de ces produits pour leurs revenus d'exportation. A cet égard, elle touche davantage certains pays africains. 

Ce sont des problèmes qui exigent que la communauté internationale se réunisse et cherche collectivement des solutions. Le monde après COVID-19 devrait être un monde qui nécessite plus de coopération internationale qu'auparavant, et non moins. La Turquie est prête à faire ce qui lui incombe à cet égard aux côtés d’autres pays.

Malheureusement, le tableau qui se dégage au niveau international ces dernières semaines en est un où la concurrence – et non la coopération – passe au premier plan, et où prévaut une perspective qui considère le monde comme un jeu à somme nulle. Pourtant, l'histoire nous a montré tous les méfaits de telles rivalités brutales et des guerres froides.

Dans l'esprit de 1963, le Continent africain surmontera également ce défi dans l'unité. Je crois sincèrement que l'Afrique contribuera non seulement au bien-être de son propre peuple, mais aussi à l'ordre mondial des années à venir et que le partenariat Turquie-Afrique sera montré en exemple dans le nouvel ordre mondial post-épidémique dans lequel la solidarité deviendra plus importante.

C'est pourquoi l'esprit du 25 mai 1963 est nécessaire pour nous tous.

Une fois de plus, je félicite de tout cœur la Journée de l'Afrique de tous les Africains.

SEM Mevlut Cavusoglu,

Ministre des Affaires Etrangères de la République de Turquie

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Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a accordé au correspondant de RFI à Bamako, Serge Daniel, une interview dans laquelle il revient sur les mesures à prendre face aux risques que crée la pandémie de Covid-19 en Afrique, qu’il s’agisse de la situation alimentaire de certaines zones, ou aux menaces qu'il fait planer sur les échéances électorales à venir. Antonio Guterres insiste sur la nécessité de faire d'un futur vaccin contre le Covid-19 un « bien public global » et réagit au non-respect, sur plusieurs zones de crise, de l’appel à la trêve qu’il a lancé.

 
  • Les mesures à prendre face aux risques d’insécurité alimentaire

« Il y a des choses à faire dans le cadre du continent africain lui-même : l’appui aux agriculteurs, l’ouverture de couloirs pour le mouvement des denrées alimentaires, le perfectionnement des marchés etc. Mais, après, il faudra naturellement aussi prendre des mesures à l’échelle globale. Éviter par exemple des restrictions d’exportation de pays qui exportent des denrées en Afrique. Et augmenter notre capacité du point de vue du Programme alimentaire mondial (PAM) et d’autres institutions pour l’appui aux situations qui sont des situations de drame humanitaire. Mais je tiens à souligner l’importance de l’engagement des gouvernements et des communautés africaines dans les politiques agricoles. C’est à mon avis une question absolument clé. Souvent par le passé dans le monde –pas seulement en Afrique – des stratégies politiques ont négligé l’agriculture, ont tout misé sur l’industrialisation, sur la modernisation d’autres secteurs. La vérité, c’est que l’agriculture reste une base essentielle des économies, en Afrique et dans le monde. »

  • Les débats autour du potentiel futur vaccin contre le Covid-19

« J’ai dit, dès le premier moment, qu’il faut qu’un vaccin soit un bien public global. Cela veut dire que, quel que soit l’endroit où un vaccin sera découvert, naturellement les coûts devront être couverts par la communauté internationale, mais il faut que les permis de production soient immédiatement ouverts à n’importe quelle entreprise, n’importe quelle usine dans le monde, pour que le vaccin puisse être disponible partout et à un prix absolument raisonnable. La question de l’accès universel à un vaccin, c’est une question clé de mon point de vue. Il faut à tout prix éviter un mécanisme où le vaccin soit un produit commercial, où le pouvoir de l’argent définit l’accès à quelque chose qui doit être considéré comme un bien public global. (…) Si la production est une exclusivité de celui qui a inventé le vaccin et se fait à un prix défini pour des raisons commerciales, ça devient une injustice profonde, ça veut dire que seulement les riches – et les riches des pays riches – auront accès au vaccin. Ça, c’est absolument intolérable du point de vue moral et du point de vue politique. »

  • L’idée d’une trêve avec les jihadistes au Sahel.

« Je respecte les choix que les pays du Sahel font pour essayer de trouver une solution à la crise sécuritaire, mais je crains que beaucoup des groupes qui agissent dans le cadre de la région soient des groupes avec des motivations terroristes qui seront très difficiles à engager d’une façon positive vis-à-vis de la paix. »

  • L’investissement de la communauté internationale dans le règlement de la crise au Sahel

« Je me suis battu dès le commencement pour que le Sahel puisse avoir un appui de la communauté internationale bien plus fort que celui qui existe aujourd’hui, notamment du point de vue du G5 Sahel. J’ai toujours compris que le G5 Sahel devrait avoir un mandat sous chapitre VII [de la charte de l’ONU] et devrait avoir un financement garanti. J’ai vu avec beaucoup d’inquiétude un appui insuffisant du point de vue du G5 Sahel et de l’aide au développement. Je continue à prôner un engagement bien plus fort de la communauté internationale dans l’appui aux pays du Sahel. »

 
  • Antonio Guterres est-il déçu par l’absence de trêve au Cameroun avec les sécessionnistes ?

« Déçu, mais encore avec de l’espoir. Le président Biya a exprimé une attitude positive face à la possibilité d’un cessez-le-feu. Il faut qu’une possibilité de dialogue puisse être établie avec les mouvements armés. J’ai de l’espoir et je suis entièrement à la disposition du président et du peuple camerounais pour pouvoir aider. »

  • Le conflit libyen qui se poursuit, alimenté par des ingérences extérieures.
  • « La vérité, c’est qu’il y a en Libye une escalade militaire avec des armes qui arrivent, des mercenaires qui arrivent en violation absolue de la loi internationale. Je joins ma voix à celle de l’Union Africaine : il faut à tout prix arrêter ce scandale. Il faut qu’il y ait un cessez-le-feu effectif et il faut qu’il y ait un dialogue intra-libyen. »
    • La dette : faut-il aller au-delà du moratoire décidé par les pays du G20 ?

    « Je crois que cette suspension n’est pas suffisante. Je crois que tous les pays en développement qui ont des problèmes d’accès aux marchés financiers, qui ne peuvent pas correspondre au service de la dette doivent avoir une suspension de ces paiements. En même temps, il nous faut préparer un allégement ciblé de la dette face à des situations qui n’auront pas de solution… et une approche plus globale, plus structurelle, parce qu’il nous faut à tout prix éviter qu’il y ait dans le futur une série de faillites qui puisse engendrer une dépression à l’échelle globale. »

    rfi

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Le Groupe de la Banque mondiale a indiqué aujourd’hui que ses opérations d’urgence en réponse à la pandémie de COVID-19 (coronavirus) concernaient dorénavant 100 pays en développement, qui représentent 70 % de la population mondiale. Depuis mars, il est parvenu à mobiliser en un temps record un volume d’aide exceptionnel pour permettre aux pays de protéger les populations pauvres et vulnérables, renforcer leurs systèmes de santé, préserver l’activité du secteur privé et stimuler le redressement économique. Cette assistance, d’une ampleur et d’une rapidité inédites dans l’histoire du Groupe de la Banque mondiale, s’inscrit dans l’engagement pris par l’institution de débloquer 160 milliards de dollars de dons et d’aide financière sur une période de 15 mois pour accompagner la riposte des pays en développement face aux conséquences sanitaires, économiques et sociales de la crise du coronavirus et de la mise à l’arrêt des économies avancées.

« Cette pandémie et la mise à l’arrêt des économies avancées pourraient faire basculer jusqu’à 60 millions de personnes dans l’extrême pauvreté, gommant la plupart des progrès récents de la lutte contre la pauvreté, souligne David Malpass, président du Groupe de la Banque mondialeLe Groupe de la Banque mondiale s’est mobilisé rapidement et résolument pour organiser des opérations de riposte d’urgence dans 100 pays, assorties de mécanismes permettant aux autres donateurs d’étendre sans délai les programmes. Pour renouer avec la croissance, nous devons apporter des réponses rapides et modulables qui permettront de faire face à l’urgence sanitaire, mais aussi de fournir un appui financier et d’autres ressources extensibles dans le but de protéger les plus démunis, préserver l’activité du secteur privé et renforcer le redressement et la résilience économique. »

Trente-neuf des 100 pays concernés sont situés en Afrique subsaharienne et pratiquement un tiers des projets sont déployés en faveur de pays en situation de fragilité et de conflit, comme l’Afghanistan, Haïti, le Niger ou le Tchad. La Société financière internationale (IFC) et l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) ont également accéléré leurs opérations de soutien aux entreprises des pays en développement, y compris à travers des crédits commerciaux et le financement des fonds de roulement pour préserver l’activité privée, les emplois et les moyens de subsistance.

Le moratoire sur le service de la dette bilatérale, approuvé par les gouverneurs du Groupe de la Banque mondiale, viendra compléter les dons, les prêts et les participations déployés en soutien aux pays. Les pays éligibles à l’Association internationale de développement (IDA) qui en font la demande récupéreront ainsi des ressources pour gérer la pandémie de COVID-19 et financer des mesures d’urgence destinées à sauver des vies.

« La suspension du remboursement du service de la dette bilatérale va permettre de libérer des moyens vitaux pour financer la riposte d’urgence face à la pandémie, précise David MalpassDe leur côté, les pays doivent au plus vite renforcer la transparence autour de leurs engagements financiers. Ce faisant, ils renforceront la confiance des investisseurs, qui seront davantage enclins à s’engager dans des opérations plus bénéfiques et à mobiliser des ressources supplémentaires. »

La réponse opérationnelle du Groupe de la Banque mondiale va venir consolider les systèmes de santé, protéger les ménages les plus pauvres et installer les conditions propices à la préservation des moyens de subsistance et de l’emploi des populations les plus durement touchées. Les opérations menées à l’échelle des pays s’attacheront à apporter une aide aux familles les plus démunies, à travers des transferts monétaires et un soutien à l’emploi ; préserver la sécurité alimentaire, la nutrition et la continuité des services essentiels, comme l’accès à l’eau potable et l’éducation ; cibler les groupes les plus vulnérables, parmi lesquels les femmes et les communautés déplacées qui risquent d’être particulièrement éprouvées ; et associer les communautés en vue de soutenir les ménages vulnérables et favoriser la cohésion sociale. L’envergure et la rapidité de la riposte du Groupe de la Banque mondiale sont déterminantes pour permettre aux pays d’atténuer les effets négatifs de la crise et privilégier les investissements dans le capital humain susceptibles d’accélérer le redressement.

Les opérations menées par le Groupe de la Banque mondiale dans 100 pays ont pour objectif de sauver des vies, protéger les moyens de subsistance, renforcer la résilience et accélérer le redressement, en agissant sur plusieurs fronts :

  • consolider les systèmes de santé, la surveillance et la protection, en particulier dans les pays à faible revenu et dans les pays en situation de fragilité et de conflit : la riposte du Groupe de la Banque mondiale dans le domaine sanitaire couvre les besoins liés à l’endiguement de la pandémie, y compris en améliorant la capacité des systèmes de santé à traiter des cas sévères et sauver des vies. La priorité doit aller à la mise en place et au soutien des initiatives dans les pays en situation de fragilité et de conflit, face à l’explosion du nombre de cas.
    • Des décaissements sont déjà en cours en faveur du Sénégal (20 millions de dollars) et du Ghana (a) (35 millions), pour financer notamment le renforcement des dispositifs de veille épidémiologique, les laboratoires publics et les capacités de dépistage précoce. Un don de 20 millions de dollars de l’IDA en faveur de Haïti a été approuvé pour améliorer les capacités de tests, atténuer la propagation du virus grâce au suivi des cas confirmés et fournir au personnel soignant des équipements de laboratoire et de protection.
  • étendre la protection sociale : le Groupe de la Banque mondiale s’appuie sur les systèmes existants de protection sociale pour aider les familles et les entreprises à récupérer un revenu, préserver leurs moyens de subsistance et compenser la hausse des prix ainsi que des dépenses médicales imprévues. Ces filets de sécurité devront être renforcés par la distribution directe et sécurisée de denrées alimentaires et, en parallèle, la diffusion d’informations clés sur la nutrition, la distanciation sociale et l’hygiène.
    • En Ouzbékistan (a), une enveloppe de financement de 95 millions de dollars couvre des transferts monétaires aux familles à faible revenu et une allocation chômage exceptionnelle. En Tunisie, 100 millions de dollars ont été réaffectés au financement d’allocations sociales supplémentaires et de subventions pour les petites et moyennes entreprises.
  • soutenir les entreprises et préserver les emplois : la Société financière internationale (IFC) poursuit le déploiement de son mécanisme de financement accéléré de 8 milliards de dollars (a), dans le but de maintenir l’activité des entreprises et préserver les emplois. Près de 300 clients ont sollicité son soutien, faisant craindre que le dispositif ne soit insuffisant. Forte de cette mobilisation et de la demande des marchés, IFC envisage de mobiliser 47 milliards de dollars de financement en faveur des pays en développement sur 15 mois. À travers son programme mondial de financement du commerce (a), qui cible les petites et moyennes entreprises opérant dans les chaînes d’approvisionnement mondiales, les engagements cumulés d’IFC pour lutter contre le coronavirus ont représenté 1 200 transactions dans 33 pays pour 1,4 milliard de dollars, dont 51 % en volume en faveur des pays à revenu faible et des pays fragiles.
  • se procurer des produits et équipements médicaux : de nombreux pays en développement importent l’essentiel, voire parfois la totalité, des fournitures médicales vitales pour combattre la pandémie, ce qui les expose particulièrement aux perturbations des chaînes d’approvisionnement et aux restrictions frappant les exportations.
    • Au Pakistan (a), les premières livraisons d’équipement personnel de protection (masques, gants, combinaisons, blouses et casaques de protection, protège-chaussures, lunettes et visières notamment) sont parvenues aux médecins et au personnel paramédical. Cette assistance fait partie d’une enveloppe plus large, prévoyant 25 millions de dollars de transferts monétaires d’urgence en faveur des ménages pauvres et vulnérables. Le 23 avril, la Banque mondiale a approuvé un projet de 100 millions de dollars aux Philippines (a) pour organiser la fourniture d’équipement personnel de protection, de médicaments essentiels, de kits de tests et de matériel essentiel comme les respirateurs mécaniques, les appareils de surveillance cardiaque et les appareils de radiographie portables. En Iraq (a), la Banque mondiale a redéployé 33,6 millions de dollars pour financer l’approvisionnement en fournitures et équipements essentiels et renforcer les capacités des unités de soins intensifs dans les hôpitaux publics.

Le Groupe de la Banque mondiale aide les pays à accéder à des produits et équipements dont ils ont un besoin urgent, en identifiant par exemple des fournisseurs intéressés et en négociant les prix et les conditions d’achat.

Source: Banque Mondiale

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A+ IVOIRE et CANAL+ ADVERTISING feront partie des premiers acteurs de l’audiovisuel ivoirien à utiliser des données de mesure d’audiences produites en Côte d’Ivoire. Lancée par Omedia et Médiamétrie, la première mesure déclarative régulière de l’audience de la télévision sur le territoire ivoirien permettra de fournir les principaux indicateurs de l’audience de la télévision et de la radio : audience cumulée, quart d’heure moyen, part d’audience, durée d’audience par individu et durée d’écoute pas téléspectateur ou auditeur. Les résultats seront disponibles toutes les 6 semaines. Six vagues de 560 interviews chacune sont programmées d’ici la fin d’année, à raison d’une vague toutes les 6 semaines.  Elles permettront d’interroger des individus aux profils variés pour connaitre leurs habitudes de consommation. Les résultats de la première vague seront disponibles dès mi-juin.

« Omedia et Médiamétrie nous donnent accès à un outil de travail qui offrira plus de transparence à tous les acteurs de notre marché. En mesurant les audiences, les chaines pourront adapter le contenu aux besoins et préférences des téléspectateurs de Côte d’Ivoire », déclare Damiano MALCHIODI, Directeur général d’A+ IVOIRE.

« Avec cette mesure nous serons encore plus à même de pouvoir conseiller au mieux nos annonceurs qui souhaitent avoir des données très précises sur les audiences des chaines ivoiriennes. Dans le contexte de la libéralisation du secteur audiovisuel, acquérir ces données est indispensable » déclare Monica MOLLON, Directrice Générale de CANAL+ ADVERTISING

Avec l’apparition de nouveaux acteurs et de nouveaux outils, le marché de l’audiovisuel en Côte d’Ivoire continue à se structurer afin de créer davantage de valeur pour les annonceurs et les marques.

À propos de CANAL+ AFRIQUE

CANAL+ est présent sur le continent depuis plus de 25 ans et couvre à ce jour plus de 25 pays à travers 13 filiales et plus de 50 partenaires et distributeurs. Avec son offre LES BOUQUETS CANAL+ (plus de 200 chaînes, radios et services), le groupe est le premier opérateur de télévision payante par satellite en Afrique francophone. CANAL+ édite 17 chaînes premium pour le continent et a lancé A+, la chaîne des séries africaines, ainsi que les chaînes NOLLYWOOD TV, NOLLYWOOD TV EPIC et NOVELAS TV.  Le groupe produit également des programmes dédiés à ses abonnés du continent (+D’AFRIQUE, RÉUSSITE, TALENTS D’AFRIQUE...)

La Redaction 

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Les 11 patients aux Seychelles qui avaient été testés positifs pour le COVID-19 ont, après une période de traitement, été testés négatifs pour le virus, a déclaré mardi le commissaire à la santé publique Jude Gedeon.

Les Seychelles n'ont enregistré aucun nouveau cas positif du virus depuis le 5 avril, ce qui signifie que la nation insulaire n’a, à ce moment, aucun cas de COVID-19.

Le directeur général de l'Agence des soins de santé, Danny Louange, a déclaré que le dernier patient à être testé négatif avait été transféré du centre d'isolement de Persévérance au centre de quarantaine de Berjaya Beau Vallon Bay.

Dr. Louange a déclaré que les 71 étrangers qui étaient dans des installations de quarantaine, y compris des professionnels de la santé du Kenya, des experts de la santé de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et un groupe de policiers du Botswana, ont été déchargés. Trois personnes restent en quarantaine.

Dr. Louange a déclaré que le département de la santé rouvrait progressivement certains de ses services qui avaient cessé en raison du COVID-19.

Dr. Gedeon a souligné la nécessité de la prévention et un moyen pour maintenir cela est par la distanciation sociale au cas où il y aurait une deuxième vague de virus.

Il a déclaré que depuis que le pays a assoupli les mesures de restrictions, les gens n'ont pas observé de distanciation sociale et cela était très évident à travers la façon dont les gens se rassemblaient à la plage et cela est décevant vis à vis des gens qui font un effort.

Dr- Gedeon a cependant noté que de nombreuses personnes pratiquaient très bien les mesures préventives et suivaient toutes les directives données par le ministère de la Santé.

L'assouplissement de la restriction de mouvement se fait sur trois piliers: la vigilance, l'éloignement physique et l'hygiène.

Des tests aléatoires pour COVID-19 seront effectués sur la population des Seychelles au cours des prochaines semaines pour déterminer s'il y a eu des infections par transmission communautaire, a déclaré Dr. Gedeon.

C'est ce qu'on appelle un test de prévalence et Dr. Gedeon a déclaré que les personnes seront choisies au hasard pour savoir si elles présentent des signes d'anticorps, ce qui nous donnera une indication de l'existence ou non d'une transmission communautaire.

Dr. Gedeon a donné un aperçu du COVID-19 dans le monde, en particulier en Europe, d'où viennent la majorité des visiteurs aux Seychelles. Il a dit qu'il y avait une tendance à la baisse des cas positifs dans certains pays.

"Outre l'Angleterre, où le nombre de cas reste important, d'autres pays comme l'Allemagne, la Nouvelle-Zélande, l'Espagne et Israël affichent une tendance à la baisse du nombre de cas. Nous prévoyons que d'ici la fin mai, d'autres pays suivront. Ceci est l'un des facteurs pris en compte lors de la réalisation de notre évaluation des risques ", a déclaré Dr. Gedeon.

Selon le commissaire à la santé, plus de 5 millions de personnes ont été infectées par le virus dans le monde. Il y a plus de 300 000 morts et plus de 2,5 millions de personnes récupérées du virus.

Source: Seychelles News Agency

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