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Le Conseil d'administration de la Banque africaine de développement a approuvé, mercredi 27 mai à Abidjan, un financement de 264 millions d’euros en faveur du Maroc dans le cadre de son programme d’appui à la réponse de Covid-19 (PARC-19).
Avec un déploiement rapide des ressources, le PARC-19 contribue aux efforts de réponse du Royaume à la crise sanitaire, économique et sociale déclenchée par l’épidémie de Covid-19.
« Face à cette situation inédite, nous mettons tout en œuvre pour appuyer le Maroc à contenir la propagation du virus et à en atténuer les conséquences économiques et sociales », a déclaré Mohamed El Azizi, directeur général de la Banque pour l’Afrique du Nord. « Avec le PARC-19, nous le faisons par une approche multidimensionnelle et ciblée », a-t-il précisé.
Afin de protéger la population, le programme a pour premier objectif de contribuer à limiter la propagation du virus et à améliorer davantage l’efficacité de la réponse sanitaire des autorités. Ainsi, il contribuera à l’augmentation du nombre de centres hospitaliers habilités à réaliser des dépistages virologiques.
Le deuxième objectif de cette opération vise à contribuer à préserver le pouvoir d’achat des Marocains. Dans cette perspective, le programme appuiera les mesures publiques de soutien financier, dont bénéficient les employés des secteurs formel et informel en période de confinement. Il appuiera également les efforts du gouvernement pour soutenir 4,3 millions de ménages du secteur informel ainsi que 800 000 salariés affiliés à la Caisse nationale de la sécurité sociale (CNSS).
Dans le but de préserver les emplois et de promouvoir les conditions de la reprise économique, le PARC-19 facilitera l’accès au financement des auto-entrepreneurs et renforcera la trésorerie des très petites et moyennes entreprises (TPME). Le résultat attendu est de préserver 75% des emplois affectés par la crise.
« Ce nouveau programme permettra de redonner au pays des marges de manœuvre budgétaire, de préserver les conditions de la croissance, d’appuyer les TPME et d’aider les populations les plus fragiles », s’est félicitée Leila Farah Mokaddem, la responsable-pays de la Banque africaine de développement pour le Maroc.
Le Royaume du Maroc figure parmi les membres fondateurs de la Banque en 1964. L’engagement de la Banque auprès du Maroc se chiffre à plus de 10 milliards d’euros avec des financements couvrent différents secteurs, dont la santé, l’énergie, l’eau, les transports, le développement humain, l’agriculture et le secteur financier.
mjj
Les principaux opérateurs de téléphonie mobile participant à la Coalition mondiale pour l'éducation lancée par l'UNESCO intensifient leurs efforts pour accroître la connectivité et fournir un accès gratuit aux contenus et programmes éducatifs en ligne pour les élèves et étudiants de toutes les régions du monde exclus de leurs établissements d’enseignement par l’épidémie de Covid-19.
« Tandis que la Coalition mondiale pour l'éducation soutient à la fois les solutions en ligne et hors ligne, l’objectif d’une connectivité universelle est un impératif essentiel, particulièrement lorsque les statistiques montrent que 43% des foyers dans le monde n’ont pas accès à Internet », a déclaré la Directrice générale de l'UNESCO, Audrey Azoulay.
« Les frais de connectivité sont aussi un obstacle important pour les étudiants issus de milieux défavorisés dans le monde et cette initiative de la Coalition est un exemple des solutions concrètes qui peuvent émerger de la coopération entre les Nations Unies et le secteur privé », a-t-elle ajouté. « En assurant la gratuité des frais de connexion vers des contenus éducatifs dans un certain nombre de pays, ces entreprises envoient un signal fort sur la nécessité de fournir un accès gratuit aux solutions d'éducation en ligne, en particulier lorsque les écoles restent fermées ».
Orange et Vodafone, notamment, proposent gratuitement des connexions aux plateformes d'enseignement à distance dans certains pays en réponse aux fermetures d'écoles, qui touchent encore 1,26 milliard d'élèves et d’étudiants dans le monde.
En Afrique subsaharienne, Orange, par l'intermédiaire de ses filiales, fournit un accès Internet gratuit à des plateformes d'apprentissage accréditées au Burkina Faso, en Guinée, au Mali et en République démocratique du Congo. Des offres similaires sont prévues au Botswana, au Cameroun, en Côte d'Ivoire, au Liberia et à Madagascar. La pratique s'étend à d'autres régions : en Égypte, en Jordanie, au Maroc et en Tunisie, une connexion gratuite est fournie aux contenus éducatifs numériques.
« Depuis plusieurs années, Orange a l’ambition d’améliorer l’accès à l’éducation pour tous. C’est dans ce cadre que nous avons ouvert nos Écoles numériques ou encore lancé nos forfaits data mobiles à tarification sociale dédiés à la formation en ligne », explique Alioune Ndiaye, Directeur exécutif d'Orange pour le Moyen-Orient et l'Afrique. « Dès le mois d’avril, la grande majorité de nos filiales a proposé des accès gratuits à des contenus scolaires et universitaires de nos partenaires afin de permettre aux étudiants et élèves de continuer d'apprendre de chez eux. Nous espérons que l’apprentissage en ligne, qui a maintenant démontré sa valeur ajoutée, continuera à se développer en Afrique en complément des moyens traditionnels ».
Aux îles Samoa, Vodafone fournit à environ 80 000 apprenants une carte SIM d'étudiant gratuite qui comprend un accès illimité aux données 4G sur une série de sites Internet éducatifs agréés. L'entreprise travaille avec le ministère de l'éducation, des sports et de la culture ainsi qu’avec l'UNESCO pour développer et héberger un portail d'apprentissage en ligne gratuit pour les étudiants qui utilisent le programme national d'apprentissage. « Notre investissement dans l'avenir de nos enfants en dit long sur nos valeurs et notre mission. Vodafone vise à donner aux générations futures les moyens d'être les meilleures à l’aune de leurs aspirations. Cette initiative et la carte SIM étudiante gratuite ont tout ce qu'il faut pour vous permettre de poursuivre vos études et de réussir sur le plan scolaire », explique Satish Sharma, PDG de Vodafone.
L'Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture estime qu'en dépit des efforts déployés par les gouvernements du monde entier pour offrir un enseignement alternatif à distance, au moins 500 millions d’apprenants sont actuellement exclus de l'enseignement public en partie à cause du manque de connectivité. Alors que la proportion de jeunes n'ayant pas accès à Internet à la maison est inférieure à 15% en Europe occidentale et en Amérique du Nord, elle atteint 80% en Afrique subsaharienne. Bien que les téléphones mobiles puissent permettre aux apprenants d'accéder à l'information, de se connecter à la fois avec leurs enseignants et entre eux, environ 56 millions d'élèves vivent dans des lieux non desservis par les réseaux mobiles, dont près de la moitié en Afrique subsaharienne.
Pour tirer les enseignements de l’expérience de ces derniers mois et explorer les solutions susceptibles de permettre de combler la fracture numérique, l’UNESCO a organisé un webinaire sur la connectivité le 22 mai qui a notamment réuni des partenaires de la Coalition – Union internationale des télécommunications (UIT), Microsoft, Ericsson, Fondation Mastercard ainsi que plusieurs chaires UNESCO spécialisées dans les domaines de la technologie et de l’éducation. Tous ont souligné la nécessité de collaborer pour fournir une connectivité publique afin de maintenir le droit à l’éducation, tout en facilitant l’apprentissage numérique à l'intérieur et à l'extérieur de la salle de classe, en tirant parti de nouveaux modèles de financement, en particulier au profit des zones les plus mal desservies.
La Coalition mondiale pour l'éducation, qui regroupe plus d’une centaine de partenaires, a été lancée le 26 mars pour mettre en commun les talents et les ressources d'un large éventail d’entités publiques et privées afin de déployer des solutions d'apprentissage à distance inclusives et équitables, et de les faire correspondre aux besoins des pays, en mettant l'accent sur la connectivité, les enseignants et le genre.
mjj
Le Groupe COFINA annonce la signature d’un partenariat avec Proparco, filiale du groupe Agence Française de Développement (AFD), d’un montant total de 10 millions d’euros. Ce montant est dédié au financement des clients des filiales de Cofina en Côte d'Ivoire (5 millions d'euros) et au Sénégal (5 millions d’euros).
Ce nouveau partenariat avec une prestigieuse institution de financement du développement témoigne de la position de Cofina comme canal privilégié pour financer les TPE, PME et Entrepreneurs. En ciblant le « missing middle » des écosystèmes africains, Cofina touche un large éventail d’entrepreneurs d'entrepreneurs qui ne constituent pas le coeur de cible de clientèle des instituts de microfinance ou des banques traditionnelles.
Présent dans 7 pays d’Afrique de l’Ouest et Centrale, Cofina est un acteur clé du financement de l'entrepreneuriat avec plus de 85 000 projets d’entreprises financés. Ce partenariat avec Proparco devrait permettre de financer au moins 1000 entrepreneurs dans chacun des deux pays, la Côte d’Ivoire et le Sénégal. Alors que de nombreux entrepreneurs vont faire face à des difficultés de trésorerie et à des complications pour accéder au crédit dans les prochains mois, il est important que les institutions financières soient en mesure de leur fournir des liquidités.
En cette période de crise économique liée au Covid-19, le Groupe Cofina est un partenaire privilégié des bailleurs internationaux comme Proparco mais également de la banque néerlandaise de développement FMO dans le cadre de leurs objectifs de soutien à l’émergence du secteur privé africain.
« Malgré la crise que nous traversons, ce nouveau partenariat témoigne de la confiance des acteurs financiers internationaux dans le Groupe Cofina, déclare Jean-Luc Konan, Président-Directeur Général de l’institution. C’est la confirmation de la place de leader de Cofina dans la mésofinance africaine, nous plaçant comme une institution financière ayant un fort impact sur l’économie réelle ».
De son côté, la Directrice Régionale de Proparco, Fatoumata Sissoko-Sy a rappelé « Cet engagement auprès de nos partenaires prend une signification particulière dans la crise actuelle et soutenir un acteur clé de la mésofinance est une priorité pour Proparco car ce prêt permettra à Cofina de renforcer son soutien aux économies ivoirienne et sénégalaise pendant cette période difficile et aidera les entreprises à traverser cette crise ».
Filiale du groupe AFD dédiée au secteur privé, Proparco intervient depuis 40 ans pour promouvoir un développement durable en matière économique, sociale et environnementale. Proparco participe au financement et à l’accompagnement d’entreprises et d’établissements financiers en Afrique, en Asie, en Amérique latine ou encore au Moyen-Orient.
Quand au groupe COFINA, il est Fondé en 2013, et est la première institution financière africaine dédiée à la mésofinance, le « chaînon manquant » entre la microfinance et la banque traditionnelle qui offre la possibilité pour les PME africaines (90 % des sociétés privées du continent) d’accéder plus facilement au crédit.
n.g
Selon l’Organisation internationale du Travail (OIT), plus d’un jeune sur six a cessé de travailler depuis le début de la pandémie de COVID-19, et ceux qui ont conservé leur emploi ont vu leur temps de travail diminuer de 23 pour cent.
D’après l’Observatoire de l’OIT: le COVID-19 et le monde du travail. Quatrième édition, les jeunes sont beaucoup plus touchés par la pandémie, et la progression forte et rapide du chômage chez les jeunes depuis février dernier touche davantage les jeunes femmes que les jeunes hommes.
La pandémie inflige un triple choc aux jeunes: non seulement elle ruine leurs perspectives d’emploi, mais elle perturbe aussi leurs études et leurs formations et constitue une entrave pour ceux qui veulent accéder au marché du travail ou cherchent à changer d’emploi.
Avec un taux de 13,6 pour cent en 2019, le chômage des jeunes était déjà plus élevé que dans tout autre groupe de population. Environ 267 millions de jeunes – soit plus d’un sur six dans le monde – étaient sans emploi et ni scolarisés ni en formation (NEET). Les 15-24 ans qui étaient au chômage occupaient généralement des formes d’emploi les rendant plus vulnérables, soit parce qu’il s’agit d’emplois mal rémunérés ou d’emplois informels, soit du fait de leur statut de travailleurs migrants.
« La crise économique due au COVID-19 frappe les jeunes – en particulier les femmes – plus durement et plus rapidement que les autres groupes de population. Faute de prendre d’urgence des mesures énergiques pour améliorer leur situation, nous allons peut-être devoir assumer l’héritage du virus pendant des décennies. Si leurs talents et leur énergie sont mis à l’écart en raison de l’absence de possibilités d’emploi et de formation, c’est notre avenir à tous qui en pâtira et il sera beaucoup plus difficile de reconstruire une économie meilleure dans la période d’après COVID-19 », a déclaré le Directeur général de l’OIT, Guy Ryder.
L’Observatoire préconise l’adoption de réponses urgentes, à grande échelle et ciblées pour soutenir les jeunes, par exemple sous la forme de vastes programmes de garanties d’emploi et de formation dans les pays en développement, et de programmes à forte intensité d’emploi et de garanties d’emploi dans les économies à revenu faible ou intermédiaire.
Les tests et le dépistage portent leurs fruits
La quatrième édition de l’Observatoire s’intéresse aussi aux mesures propres à créer un environnement sûr pour le retour au travail. Elle indique que des tests et un dépistage rigoureux de l’infection au COVID-19 entraînent beaucoup moins de perturbations sur le marché du travail et au plan social que les mesures de quarantaine et de confinement.
Dans les pays qui testent massivement la population et organisent de vastes opérations de dépistage, la diminution moyenne des heures de travail est réduite jusqu’à 50 pour cent. Il y a trois raisons à cela: les tests et le dépistage réduisent la nécessité d’appliquer des mesures de confinement strictes; ils favorisent la confiance du public, encourageant ainsi la consommation et contribuant à soutenir l’emploi; et ils permettent de réduire au minimum les perturbations opérationnelles sur le lieu de travail.
En outre, les tests et le dépistage peuvent contribuer directement à créer de nouveaux emplois, même temporaires, qui pourraient être axés sur les jeunes et d’autres groupes prioritaires.
L’Observatoire souligne l’importance de gérer les inquiétudes concernant la confidentialité des données. Si les coûts sont aussi un facteur à prendre en considération, le rapport coûts/avantages des tests et du dépistage est « hautement favorable ».
« Pour assurer une reprise riche en emplois qui favorise par ailleurs l’équité et la durabilité, il importe que les personnes et les entreprises se remettent au travail dès que possible, dans des conditions sûres», explique Guy Ryder. « Les tests et le dépistage peuvent être une composante précieuse dans la stratégie à mettre en œuvre pour combattre la peur, réduire les risques et relancer rapidement nos économies et nos sociétés.»
Pertes d’heures de travail
L’Observatoire met aussi à jour les estimations des pertes en termes d’heures travaillées aux premier et deuxième trimestres 2020, en comparaison avec le quatrième trimestre 2019. On estime à près de 4,8 pour cent les heures de travail perdues au premier trimestre 2020 (ce qui correspond à environ 135 millions d’équivalents plein temps, sur la base d’une semaine de travail de 48 heures). Cela représente une légère révision à la hausse d’environ 7 millions d’emplois à plein temps depuis la troisième édition de l’Observatoire. L’estimation des pertes d’emploi au deuxième trimestre 2020 reste inchangée, avec 305 millions d’équivalents temps plein.
Dans une perspective régionale, les Amériques (13,1 pour cent) et l’Europe et l’Asie centrale (12,9 pour cent) accusent les plus fortes pertes d’heures de travail au deuxième trimestre 2020.
L’Observatoire réitère son appel en faveur de mesures immédiates et urgentes pour soutenir les travailleurs et les entreprises, qui s’articulent autour de la stratégie de l’OIT en quatre piliers: stimuler l’économie et l’emploi; soutenir les entreprises, les emplois et les revenus; protéger les travailleurs sur leur lieu de travail; et s’appuyer sur le dialogue social pour trouver des solutions.
Pour plus d'informations, veuillez consulter l’Observatoire de l’OIT: le COVID-19 et le monde du travail. Quatrième édition en ligne ou ci-joint ou visiter le portail Web de l’OIT sur le COVID-19 et le monde du travail.
h.n
l’AUDA-NEPAD (l’Agence de Développement de l’Union Africaine) et le Groupe Ecobank (www.Ecobank.com) ont démarré leur collaboration pour renforcer la réponse Africaine de soutien aux Micros, Petites et Moyennes Entreprises (MPME). Des représentants de haut niveau de la Commission de l’Union Africaine, des banques régionales de développement, des institutions financières de développement, des organisations internationales et des banques commerciales du continent se sont réunis pour converger leurs efforts vers l’appui au segment MPME et la protection des moyens de subsistance de milliers d’Africains. Dans ce sens, un atelier virtuel organisé par McKinsey le 26 Mai 2020 a servi d’occasion pour les institutions nationales, régionales et continentales de réaffirmer leur engagement à travailler ensemble pour soutenir les MPME suite à l’irruption de la pandémie du COVID-19.
Les MPME constituent une composante névralgique de l’économie Africaine qui contribuent pour près de 85% des emplois du secteur privé. Les emplois vulnérables en Afrique se concentrent dans 5 secteurs notamment le Commerce, l’Agriculture, la Fabrication, la Construction et l’Hôtellerie. En tout, 25 à 160 millions d’emplois en Afrique sont devenus vulnérables en raison de l’impact du COVID-19. Cette situation offre l’occasion de conjuguer nos efforts pour accroitre les ressources disponibles aux MPME sur le continent. Ainsi, les leaders ont reconnu la nécessité de poursuivre les efforts actuels d’appui aux MPME et de consolider les ressources organisationnelles en vue d’apporter un appui à moyen et à long terme.
Les gouvernements ont promis en moyenne 20 milliards de dollar EU pour aider à la revitalisation des MPME. Cependant, l’accès aux promesses actuelles sera probablement limité aux moyennes entreprises inscrites au registre du commerce en raison des critères instaurés par les gouvernements de même que l’appétence décroissante des banques commerciales à accorder des prêts aux petites entreprises. Les fonds d’appui alloués aux MPME sont insuffisants dans la plupart des pays, entrainant de profonds déficits de financement au sein des micros et petites entreprises non enregistrées. Au regard de cette évaluation du déficit de financement, seuls 6 pays sur 20 ont pris des engagements suffisants pour couvrir les coûts du personnel des MPME. Ce sont l’Afrique du Sud, l’Egypte, la Côte d’Ivoire, le Gabon, le Tchad et le Cap-Vert. Cet état de chose vient démontrer le caractère vital des partenariats à l’exemple de l’initiative copilotée par le Groupe Ecobank et l’AUDA-NEPAD.
Le Secrétaire Exécutif de l’AUDA-NEPAD, Dr. Ibrahim Assane Mayaki a souligné que la réussite de cette initiative dépendra du nombre de partenaires et de la qualité des partenariats. Il a félicité tous les participants pour leur intérêt manifeste et a invité leurs organisations respectives à adhérer à l’initiative en tant que partenaires pour l’accomplissement collectif de cette mission.
Pour sa part, Ade Ayeyemi, Directeur Général du Groupe Ecobank a fait remarquer que cette initiative a pour objectif d’autonomiser les MPME et d’adoucir le redressement et la croissance des économies Africaines en tenant compte des données selon lesquelles beaucoup d’emplois seront perdus et beaucoup d’entreprises perdront en capacité. L’atelier a offert une plateforme aux partenaires de l’Afrique de l’Est, de l’Ouest, du Nord, Centrale et Australe d’identifier les domaines de priorité et de consolider notre approche collective pour la sauvegarde de ce secteur, en particulier le segment des micros entreprises. Nous estimons qu’une approche multilatérale intégrant les organisations, le secteur privé et les gouvernements sera bénéfique et impérative pour la mise en œuvre efficace des programmes d’aide aux MPME en Afrique.
h.n
Se référant à son communiqué du 29 avril 2020, l’Ambassade voudrait porter à la connaissance des ressortissants ivoiriens bloqués aux Etats Unis d’Amérique du fait des mesures de restrictions prises pour lutter contre la propagation de la maladie à coronavirus (Covid-19) que les négociations entre le Gouvernement ivoirien et la compagnie aérienne « Ethiopian Airlines » ont permis d’obtenir l’organisation d’un vol de de rapatriement en Côte d’Ivoire, le samedi 30 mai 2020.
A cet effet, les personnes concernées et qui se sont faites enregistrer à l’Ambassade, sont invitées à prendre contact, de toute urgence, avec le service commercial d’Ethiopian Airlines pour les dispositions à prendre en vue de leur retour en Côte d’Ivoire.
Monsieur MILLION LEGESSE TEKA
E-mail : millionl@
Le départ du vol n° ET 513 d’Ethiopian est prévu le samedi 30 mai 2020 à 20 heures 00 (8 : 00 PM) à partir de l’Aéroport International John F. Kennedy (JFK) de New York.
sOURCE: Ambassade de la Côte d'Ivoire, Washington, DC - Etats-Unis
Ancien Garde des sceaux et ancien ministre de la Microfinance et de l’Emploi des jeunes et des femmes du Benin. Elle est expert international et promotrice du think & do tank Team RM.
Après le passage de cette crise, comment devraient évoluer les modèles de développement et de gouvernance des États Africains ?
Cette crise est une opportunité pour l'Afrique de repenser son modèle de gouvernance et surtout de développement. Car, en plus de déconstruire toutes nos certitudes, elle nous livre une nouvelle façon de saisir le monde qui oblige aussi à remodeler nos écosystèmes politiques et économiques. Cette crise a le mérite d'accélérer la remise en question de l'efficacité de nos systèmes de santé publique. En Afrique, nous sommes en moyenne à 0,25 médecin et 1,4 lit d’hôpital pour 1 000 personnes. Le Covid-19 nous fait donc réaliser notre réelle incapacité d’assistance s'il y avait un déclenchement extrême. D’ores et déjà, plusieurs pays doivent élaborer une offre sanitaire plus large avec une précision sur les capacités hospitalières dans une approche de mutualisation entre les pays pour bénéficier d’économies d’échelle et en associant le privé à l’investissement et à la gestion des centres hospitaliers pour assurer leur pérennité. Par exemple, le royaume chérifien qui disposait de 1 670 lits de réanimation avant la crise s'est fixé l’objectif de 4 000 désormais. Cette pression fera expérimenter de nouvelles méthodes alternatives de gouvernance politique. Sur le plan économique, un avantage majeur est à relever. Il s’agit du leadership actuel des dirigeants africains qui parlent d’une même voix autour du président en exercice l’Union africaine, Cyril Ramaphosa, relativement aux grandes questions macroéconomiques, telles que la dette. Au demeurant, les États africains devront remettre à plat leur modèle inspiré du capitalisme sauvage et des inégalités qui en découlent au profit d’une économie de marché plus solidaire orientée vers le capital humain et basée sur l’investissement productif. Le « social productif » est également à promouvoir et porte la promesse d’une croissance inclusive. Au Kenya par exemple, près de la moitié de la population s'approvisionne auprès de coopératives dont les recettes vont directement aux producteurs. L'enjeu et l'urgence seront pour les pays de construire des économies fondées sur de nouveaux mécanismes de solidarité, de redistribution des ressources et de cohésion sociale et privilégiant les réponses aux enjeux de développement durable. C’est aussi plus que jamais le moment de prioriser l’agriculture pour créer massivement des emplois et de faciliter l’accès au crédit aux producteurs, aux artisans et aux femmes.
Comment les États africains ont-ils géré la crise économique et sanitaire ?
Dans leur grande majorité les pays africains, après avoir pris conscience de l'ampleur du drame qui se jouait, ont pris des mesures fortes. Pour limiter la transmission du virus et freiner sa propagation, toute une batterie de mesures a été expérimentée : l'état d'urgence ou un couvre-feu, en passant par l'interdiction d'attroupement au dépistage massif et le port obligatoire de masques. Cela ne saurait occulter, hélas, les bavures policières qui ont pu jalonner parfois le chemin du difficile respect de certaines mesures restrictives, pour des populations africaines dont 75% vivent de l’informel, au jour le jour. La riposte africaine s'est toutefois organisée. La résilience actuelle démontre en partie que ces mesures n’ont pas été inefficaces. L'autre défi est de veiller à ce que la crise ne se transforme pas en catastrophe humanitaire et en fracture sociale. Certains pays l'ont compris. C'est le cas du Sénégal, du Gabon, du Maroc, du Togo et dans une certaine mesure la Côte d'Ivoire, qui ont eu à cœur d’inclure la dimension sociale et économique dans leur traitement dela pandémie.
Quelles mesures devraient être adoptées pour protéger les entreprises les plus vulnérables pendant et après cette pandémie ?
Les gouvernements, les banques centrales et les organisations sous régionales ont réagi en prenant de fortes mesures discrétionnaires budgétaires et monétaires. Ils semblent avoir perçu tous les dommages que la crise sanitaire peut entraîner pour les petites entreprises, les institutions financières qui les soutiennent et, globalement, l’activité économique. Il est urgent de protéger les personnes et les entreprises les plus vulnérables. Créer un cadre spécial de mécanismes de résilience. Il s’agirait d’envisager la généralisation bien organisée des banques alimentaires à laquelle il faut associer des directives sanitaires et d’hygiène et des mesures économiques incitatives. Protéger les entreprises les plus vulnérables impose une politique fiscale exceptionnelle. Les fonds mobilisés pour faire face à la crise doivent être fléchés, notamment le refinancement des institutions de microfinance pour les aider à rester solvables et liquides afin d’arroser les acteurs de l’économie réelle. Il est donc nécessaire de recapitaliser les institutions de microfinance pour qu’elles puissent reprendre leur activité de prêt et jouer ainsi pleinement leur rôle dans la relance économique post-crise.
M.C avec 35° Nord
PREMIÈRE PARTIE
1. Contexte National des violences basées sur le genre (VBG) et du COVID-19
1.1 Situation VBG et contexte socio-culturel au Mali :
La violence basée sur le genre (VBG) est très répandue, systémique et culturellement ancrée au Mali.
Selon EDSM-VI 2018 (Enquête Démographique et de Santé-Mali, 2018), la moitié des femmes (49 %) de 15-49 ans en union ou en rupture d’union ont subi à n’importe quel moment de leur vie des actes de violence émotionnelle, psychologique, physique et sexuelle. Parmi les femmes qui ont subi des violences physiques ou sexuelles, 68 % n’ont jamais recherché d’aide et n’en ont jamais parlé à personne. Cette même étude démontre un taux de mariage précoce préoccupant, soit 18 % des femmes de 25-49 ans sont en union avant l’âge de 15 ans et 53 % sont en union avant 18 ans.
L’EDSM-VI 2018 a aussi montré que 89% des femmes de 15-49 ans et 73% des filles de 0-14 ans sont excisées. Selon les données de GBVIMS de Janvier à Mars 2020, 715 cas de VBG ont été rapportés par les acteurs GBVIMS au Mali. Pour le mois de mars 2020, 304 cas de VBG ont été rapportés, avec une forte proportion de violences sexuelles (25%) dont 15% de viol et 10% d’agressions sexuelles.
SOURCE: UN Women
En vue d’apporter sa contribution et son soutien aux concitoyens ivoiriens dans la lutte contre la COVID-19, l’oréal Côte d’Ivoire a entamé la production locale de gels désinfectants hydro-alcooliques qui seront offerts à ceux qui se battent en première ligne pour limiter la propagation du virus dans le pays, rapporte un communiqué transmis à l’AIP lundi.
La filiale ivoirienne, basée à Abidjan, rejoint ainsi le mouvement de solidarité global du groupe l’oréal qui vise à soutenir l’ensemble des acteurs qui sont particulièrement exposés au coronavirus, notamment les professionnels de santé et les partenaires commerciaux.
En premier lieu, l’entreprise offrira 10,000 unités de gels hydro-alcooliques, conditionnés sous sa marque Mixa, au ministère de la Santé et de l’Hygiène publique qui en assurera la distribution au personnel soignant dans les différents hôpitaux engagés dans la lutte contre le virus.
Une autre partie de la production sera destinée au centre national d’oncologie médicale et de radiothérapie Alassane Ouattara afin d’apporter une aide et une sécurité supplémentaire au personnel soignant œuvrant en première ligne dans la lutte contre le virus, auprès des personnes en situation vulnérable.
De même, l’industriel distribuera aussi gracieusement des gels hydro-alcooliques à ses clients et partenaires de la distribution, afin que leurs employés puissent se protéger en appliquant les mesures barrières préconisées.
«En tant qu’entreprise citoyenne, nous restons totalement mobilisés pour soutenir les autorités locales et nos communautés. Nous continuerons de produire des gels hydro-alcooliques de manière pérenne pour que cet effort soit soutenu dans le temps », a rassuré la directrice générale de l’oréal en Côte d’Ivoire, Myriam Touré.
AIP
La Côte d’Ivoire qui dénonce des « insuffisances dans la méthodologie de l’enquête 2018/19» de l’Institut de recherche NORC de l’Université de Chicago (USA) sur le travail des enfants dans les zones de production de cacao du pays, clame ne pas approuver cette enquête dans sa version actuelle alors qu’elle devrait concourir à la publication d’un futur rapport, dans une déclaration dont APA a reçu copie lundi.
« La Côte d’Ivoire ne peut approuver l’enquête 2018/19 dans sa version actuelle, qui comporte des failles », indique une déclaration du Comité national de surveillance des actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants (CNS), dont la présidente du Comité national de surveillance est Dominique Ouattara, la Première dame de l’Etat ivoirien.
Cette déclaration intervient à un peu plus d’un mois de la publication du rapport d’enquête 2018/19 de l’Institut de recherche NORC, prévue le 29 juin 2020, et portant sur le travail des enfants dans les zones productrices de cacao en Côte d’Ivoire et au Ghana, deux pays voisins de l’Afrique de l’Ouest qui cumulent 62% du marché mondial de cacao.
Le rapport d’enquête NORC vise à évaluer la prévalence du travail des enfants dans les zones productrices de cacao en Côte d’Ivoire et au Ghana en comparaison avec les données des enquêtes 2008/09 et 2013/14 menées par l’Université de Tulane (États-Unis).
Ces enquêtes sont financées par le Département du travail des États-Unis (USDOL) dans le cadre de la mise en œuvre du protocole Harkin-Engel. Le projet de rapport de NORC fait état de la forte baisse du nombre moyen d’heures de travail réalisées par les enfants dans la production de cacao et la forte augmentation de la fréquentation scolaire des enfants des ménages agricoles.
Toutefois, l’Etat de Côte d’Ivoire se dit « très préoccupé par certains aspects fondamentaux du rapport en raison des lacunes largement reconnues de certaines des méthodologies utilisées dans le cadre de l’enquête de Tulane de 2013/2014 ».
Selon la Côte d’Ivoire, « ces lacunes qui comprennent l’échantillonnage et l’extrapolation ainsi que des problèmes liés à la période de référence pour la collecte des données, rendent impossibles toute comparaison précise entre certaines données clés de l’enquête de NORC et celles de l’Université de Tulane et entraineraient probablement des conclusions trompeuses à tirer de n’enquête de NORC ».
Au cours des derniers mois, plusieurs ateliers techniques se sont tenus à Abidjan et à Washington D.C au cours desquels l’Etat ivoirien a fait part à NORC et à l’USDOL de ses préoccupations concernant les « insuffisances de la méthodologie de l’enquête 2018/19 ».
« Bien qu’ils aient reconnu ces erreurs et leur impact potentiel sur la crédibilité des conclusions de l’enquête 2018/19, NORC et l’USDOL n’ont jusqu’à présent pas voulu apporter les changements nécessaires, évoquant des contraintes de comparaison des données », fait observer l’Etat de Côte d’Ivoire.
Le gouvernement ivoirien est fermement engagé à éradiquer le travail des enfants dans le secteur de la cacaoculture. Selon le rapport de USDOL sur le travail des enfants publié l’année précédente, la Côte d’Ivoire fait partie des douze pays qui ont obtenu la plus haute évaluation des avancées significatives dans la lutte contre le travail des enfants dans l’industrie du cacao. La Côte d’Ivoire a obtenu cette désignation six années de suite.
APA