Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Nouveau revers pour le polisario et ses mentors en Espagne. La justice du pays ibérique a infligé un nouveau coup dur aux séparatistes en interdisant l’usage de leur fanion dans la sphère publique. 

La Cour suprême espagnole, plus haute instance judiciaire du pays, a mis son veto à l’utilisation, occasionnelle ou permanente, de drapeaux « non officiels » ou de toute expression politique à l'intérieur comme à l'extérieur des édifices publics.

Cette décision de justice constitue un nouveau revers pour le polisario qui perd de plus en plus du terrain en Espagne.

Selon le texte, l’utilisation de drapeaux, fanions ou symboles non officiels, comme celui des séparatistes du polisario, dans les édifices et les espaces publics n’est pas “compatible avec le cadre constitutionnel et juridique actuel” ou avec le “devoir d’objectivité et de neutralité des administrations” espagnoles.

Que ce soit occasionnellement ou de manière permanente, le fanion du polisario ne doit pas coexister “avec le drapeau de l’Espagne et les autres légalement ou statutairement institués”, souligne l’arrêt de la Cour suprême qui met fin à une anomalie des plus étranges dans un pays démocratique comme l’Espagne.

Ce revers cinglant pour le polisario en Espagne intervient quelques jours après le camouflet magistral essuyé par les séparatistes fin mai dernier à l’occasion de la journée de l’Afrique.

En effet, la ministre espagnole  des Affaires étrangères, de l'Union Européenne et de la Coopération, Arancha González Laya, avait à cette occasion publié sur le compte Twitter de son département une carte de l’Afrique avec les drapeaux de tous les Etats membres officiels de l’Union africaine à l’exception de celui de la pseudo « rasd ».

L'Espagne, qui a balayé pour la première fois en septembre dernier devant l’Assemblée générale de l’ONU toute référence au «référendum d’autodétermination» et défendu la centralité du rôle de l’ONU dans le processus de règlement politique de la question du Sahara marocain vient d'asséner un nouveau coup dur au polisario qui se trouve de plus en plus isolé.

Source : MAP

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La Fondation Ivoirienne pour l’observation et la surveillance des droits de l’Homme et de la vie politique (FIDHOP) a relancé ses activités samedi 6 juin à son siège à Cocody. C’était lors d’une visioconférence présidée par le président-fondateur, Boga Sako Gervais exilé en Italie.

L’objet de cette cérémonie, le démarrage des activités de la fondation après un long moment d’arrêt au moment où la Côte d’Ivoire prépare sa prochaine élection présidentielle prévue pour fin octobre 2020.

Plusieurs représentants de la FIDHOP à l’étranger, notamment au Canada, en Belgique, aux USA, au Royaume Uni, de l’Italie, la Suisse etc… et ceux du bureau exécutif national de la Côte d’Ivoire ont pris part à cette rencontre par visioconférence.

Dans sa communication, Boga Sako Gervais a appelé les membres de sa structure à la mobilisation, afin de prendre une part active aux futures élections présidentielles, qu’il a souhaitées sans violence ni de pertes en vie humaine.

La FIDHOP entend se lancer également sur le terrain pour la sensibilisation des populations à l’enrôlement sur la liste électorale, bien que craignant de possibles troubles « si les conditions d’un scrutin juste et transparent ne sont pas réunies », a lancé le président-fondateur.

A noter que à cette cérémonie, de nouveaux membres ont intégré l’organisation et ont reçu chacun, leur feuille de route pour défendre partout les droits  de l’homme.

Mohamed Compaoré

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Le Conseil des ministres de la Commission de l’océan Indien (COI) s’est réuni en session extraordinaire virtuelle ce vendredi. C’est la première du genre tenue par la COI, Covid oblige,  et la première sous la présidence comorienne dont le chef de l’Etat, le Président Azali Assoumani, a donné le coup d’envoi des  travaux.

Les travaux se sont déroulés sous la présidence de  SEM SOUEF Mohamed El-Amine, Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale chargé de la Diaspora de l’Union des Comores, en présence du Ministre des Affaires étrangères de Madagascar SEM Dr. DJACOBA A.S. Oliva,  de l’Ambassadeur Barry FAURE Secrétaire d’Etat aux Affaires Etrangères et à l’Economie Bleue des Seychelles, du Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères de la République Française SEM Jean-Baptiste LEMOYNE, et du Secrétaire Général de la COI SEM HAMADA Madi.

L’ambassadeur de l’Union Européenne SEM Vincent DEGERT était également présent, et l’Agence Française de Développement (AFD), le Conseil Régional et le Conseil Départemental de la Réunion y étaient représentés.

Au cœur des travaux, la réponse régionale à la  Covid-19.

Les membres du conseil ont pris connaissance du plan d’urgence et du plan de riposte au bénéfice des États membres. Ces plans ont été élaborés et mis en œuvre par la COI, à travers le réseau SEGA One Health coordonné par l’Unité de veille sanitaire (UVS) du Secrétariat général.

L’AFD a annoncé à cette occasion la mise à disposition d’une enveloppe de 4,5 millions d’euros et, en complément de cet appui, l’Union Européenne également a apporté une nouvelle contribution de 9,35 millions, à la COI.

Il est attendu que ces financements aident la COI à répondre aux besoins de prévention, de contrôle et de riposte des Etats Membres notamment l’acheminement des équipements médicaux vers ces Etats dans les prochaines semaines.

Dans l’allocution prononcée à cette occasion, l’Ambassadeur FAURE qui représentait le Vice-Président et Ministre des Affaires Etrangères, M. Vincent Meriton, a déclaré que le seul point positif du moment est que «cette crise du Covid 19 nous invite aussi à un changement de modèle de relations inter-états basées sur des valeurs d’humanité et de solidarité.»  Il a remercié la COI pour son plan d’urgence et surtout son réseau SEGA One Health qui, selon lui, s’est révélé comme un bel instrument utile au service de la santé publique régionale, grâce à l’Unité de Veille sanitaire (UVS) qui coordonne ses activités.

L’ambassadeur Faure a cependant tenu à souligner que  « bien que les Seychelles ne connaissent plus de malade du Covid 19, « nous ne désespérons pas de recevoir un jour un appui du fonds de la COI consacré à la maladie ».

Auparavant il avait brossé l’impact de la crise sanitaire sur la situation économique du pays.

Les autres points débattus au cours de cette session virtuelle ont porté sur le Vème Sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement de la COI à Madagascar, qui a été reporté jusqu’à l’amélioration de la situation sanitaire, et la passation de service entre le Secrétaire Général  actuel et le nouveau, M. Velayoudoum Marimoutou. Cette passation est prévue le 16 juillet prochain.

A noter qu’outre l’Ambassadeur Faure, la délégation des Seychelles comprenait également SEM Dick Esparon Ambassadeur des Seychelles à Maurice, M. Jacques Belle Officier Permanent de Liaison (OPL) auprès de la COI, M. Jean-Paul d’Offay  OPL Adjoint de la COI, et Mlle  Octavia Rose 2ème  Secrétaire au Département des Affaires étrangères.

h.n

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Se référant à son communiqué du 18 mars 2020, l’Ambassade voudrait porter à la connaissance des ressortissants ivoiriens et des usagers que, dans la perspective des opérations de révision de la liste électorale en vue de l’élection présidentielle d’octobre 2020, des mesures ont été prises pour la poursuite de l’établissement des cartes consulaires et des autres actes ne nécessitant pas la présence physique des requérants.

Les ressortissants ivoiriens et les usagers sont par conséquent invités à transmettre à l’Ambassade, toutes leurs demandes d’actes par voie postale.

 L’Ambassade rappelle que l’enrôlement pour le passeport biométrique et la délivrance de visa d’entrée en Côte d’Ivoire restent suspendus jusqu’à nouvel ordre.

Pour toutes informations complémentaires, prière consulter le   site de l’Ambassade : www.ambaciusa.org

 Source: Ambassade de la CI aux USA

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Réalisée par le talentueux créateur d’INVISIBLES, Alex Ogou, CACAO est tout d’abord la première grande saga africaine francophone premium, une fiction en douze épisodes d’un genre nouveau pour ¢ANAL+ en Afrique qui fait le pari d’en renouveler les codes et d’en proposer une vision singulière.

Épopée familiale contemporaine, CACAO raconte sur fond de thriller, la rivalité de deux familles, les Desva et les Ahitey, qui mènent une guerre sans merci autour du cacao, véritable or brun de l’Afrique de l’Ouest. Le tout sur fond de décors naturels incroyables de la Boucle du Cacao en Côte d’Ivoire, au cœur d’une forêt primaire fascinante, près du village imaginaire de Caodji, théâtre de toutes les luttes pour récolter la précieuse fève de cacao.

Ce décor méritait le plus beau des castings africains : plus de 70 comédiens ont été réunis pour l’habiter, dont 18 personnages principaux, tous singulièrement charismatiques, ambivalents, et attachants.

Si CACAO s’annonce comme une série événement sur Canal+ dont on va beaucoup entendre parler sur le continent africain, c’est grâce à la fusion d’expertise, de talents et de passions autour de CACAO. Écologie, action, familles, secrets, révélations, vengeances, romances.

A noter que c’est  une série de Canal+ ORIGINAL de 12 épisodes de 50 minutes Réalisée par Alex Ogou. D’après une idée originale de Yolande Bogui Scénarios de Sonia Zain, Fidèle Kofi, Anne Bakoro, Raymond N’Goh. Une production TANKA STUDIO et UNDERSCAN, avec la participation de Canal+ INTERNATIONAL.

m.c

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Le Conseil d'administration de la Banque africaine de développement (www.AfDB.org) a approuvé, mercredi 3 juin à Abidjan, un prêt de 180 millions d’euros en faveur de la Tunisie pour financer le programme d’appui à la réponse au Covid-19 par l’inclusion sociale et l’emploi (PARISE).

Le PARISE a pour objectif immédiat de renforcer la réponse sanitaire du pays et d’atténuer les impacts socio-économiques de la crise sur les populations les plus vulnérables, en particulier pour les femmes et les jeunes. Le programme entend également soutenir la relance rapide de l’économie par la préservation de l’emploi et la promotion de l’inclusion sociale.

« Face à cette crise d’une ampleur inédite, nous sommes totalement mobilisés pour soutenir la Tunisie », a déclaré Mohamed El Azizi, directeur général de la Banque pour l’Afrique du Nord. « Protéger les populations, renforcer la résilience des systèmes de santé et de protection sociale, préserver les emplois et accélérer la relance économique par des investissements stratégiques sont nos priorités. »

Le programme appuiera, d’une part, les mesures prises pour aider à contenir la propagation du virus, à renforcer la résilience du système de santé et à élargir la couverture sociale aux populations les plus vulnérables. Il contribuera à renforcer le dépistage précoce à travers l’utilisation de tests rapides au profit de 450 000 personnes et il étendra la couverture sociale pour plus de deux millions de personnes, tout en protégeant 140 000 retraités aux faibles revenus.

D’autre part, le PARISE a pour objectif de préserver les emplois fragilisés par la crise et de renforcer la dynamique d’inclusion sociale. Durant la période de confinement, une allocation exceptionnelle est accordée à 623 000 familles à revenu limité, à 10 000 travailleurs en situation de perte d’emploi et à 350 000 salariés affectés par la crise. À moyen terme, le programme permettra à 230 000 petits exploitants, à plus de 320 000 salariés et à environ 50 000 travailleurs indépendants et artisans, de conserver leur emploi. Le programme aidera également à sauver de la faillite plus de 400 entreprises exportatrices et 250 000 entreprises individuelles.

« Nous soutenons la Tunisie en déployant une assistance ponctuelle en faveur de plus de deux millions de personnes dont 70% de femmes, de 350 000 TPE et de près de 800 entreprises exportatrices afin d’aider les plus vulnérables à faire face aux conséquences économiques et sociales de la crise. En parallèle, près d’un demi-million de personnes pourront être testées », a assuré la directrice générale adjointe et responsable-pays de la Banque pour la Tunisie, Yacine Diama Fal. « Nous travaillerons également aux côtés des autorités pour renforcer la résilience de l’économie du pays à de futurs chocs », a-t-elle ajouté.

Le partenariat entre la Tunisie et la Banque africaine de développement dure depuis près d’un demi-siècle couvrant différents secteurs, parmi lesquels la santé, le développement humain, l’énergie, l’eau, les transports, l’agriculture et le secteur financier.

fm

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Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (www.AfDB.org) a accordé, le 2 juin à Abidjan, un financement de 13,55 millions de dollars américains pour soutenir la lutte contre la pandémie de la Covid-19 au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) et en République démocratique du Congo (RDC).

L’appui financier de la Banque comprend un don de l’enveloppe régionale du FAD-14 de 10,88 millions de dollars en faveur de la CEMAC. En outre, l’assistance de la Banque comporte un don du Fonds africain de développement (FAD) de 1,22 million de dollars en faveur de la RDC, ainsi que deux dons en faveur du Tchad, de 330 000 dollars du FAD et de 1,12 million de dollars du pilier III de la Facilité d’appui à la transition (FAT).

Pour une réponse régionale efficace au Covid-19, ce programme prévoit notamment la fourniture d’équipements de protection aux agents de santé, la mise à disposition de kits sanitaires et de kits de test, la fourniture d’ambulances médicalisées aux structures sanitaires. Il prévoit également la formation des agents communautaires pour la recherche et le suivi des contacts et la sensibilisation des populations sur les mesures de prévention. L’appui aux structures de santé sera fait pour la prise en charge des cas, notamment les cas sévères. Un soutien à la résilience des systèmes de santé et des populations au Tchad, en RDC et en République centrafricaine est également inclus dans le programme ainsi que la rénovation et l’équipement des laboratoires et centres de santé. Le projet qui sera mis en œuvre sous la forme d’un bien public régional comporte une composante dédiée à la coordination régionale pour la lutte contre la Covid-19, y compris la mise en place d’un système d’alerte précoce en zone CEMAC, ainsi que des activités de communication et de sensibilisation communautaire.

Les activités du projet seront mises en œuvre par l’Organisation de coordination pour la lutte contre les endémies en Afrique centrale (OCEAC), et avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en qualité d’agence d’exécution. Les trois objectifs principaux visés sont : l’amélioration de la prévention et le renforcement du contrôle de la pandémie de Covid-19 en Afrique centrale ; l’amélioration des capacités techniques et opérationnelles des institutions sanitaires ; et, le renforcement de la résilience des populations et une meilleure coordination pour la gestion du Covid-19 au niveau régional.

À ce jour, 13 177 patients infectés ont été recensés dans la zone CEMAC (Cameroun, Centrafrique, Congo, Guinée équatoriale, Tchad) pour 322 décès et 5 419 guéris. En RD Congo, 3 325 cas de Covid-19 ont été enregistrés, dont 72 décès et 482 guéris.

MJJ

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Aujourd’hui, le premier ministre Justin Trudeau s’est entretenu avec le président de la Namibie, Dr Hage G. Geingob.

Les deux dirigeants ont discuté des derniers développements concernant la pandémie de COVID‑19 ainsi que de ses impacts sur la santé et de ses répercussions sociales et économiques. Ils ont parlé de la situation au Canada et en Namibie et de l’importance d’assurer une coordination internationale pour protéger la santé et la sécurité de tous, en particulier des plus vulnérables. Ils ont également discuté des mesures nécessaires pour renforcer la résilience économique et favoriser la relance durable des pays d’Afrique, pour diversifier et solidifier les chaînes d’approvisionnements de biens essentiels et pour assurer à tous un accès équitable aux vaccins, lorsqu’ils auront été mis au point. 

Le premier ministre a parlé de l’initiative qu’il a lancée récemment, de concert avec le secrétaire général des Nations Unies et le premier ministre de la Jamaïque, en vue d'accentuer et d’accélérer la réponse mondiale à la pandémie et de permettre aux pays à faible et à moyen revenu, entre autres, d’avoir accès à un important financement de développement. Ces fonds les aideront à se rétablir, à rebâtir et à créer des économies et des sociétés prospères, inclusives et résilientes.

Les deux dirigeants ont également parlé des occasions de resserrer la relation entre le Canada et la Namibie, notamment par le renforcement du commerce et de l’investissement, en s’appuyant sur le soutien de longue date du Canada à la Namibie depuis que cette dernière a accédé à l’indépendance il y a trente ans.

La COVID-19 est un enjeu mondial en évolution. Le gouvernement du Canada travaille de près avec ses partenaires locaux, provinciaux, territoriaux et internationaux pour s’assurer que ses impacts sur la santé ainsi que ses répercussions économiques et sociales au Canada et dans le monde sont limités. 

h.n

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Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a accordé un prêt de 30 millions d’euros au Cabo Verde pour aider ce pays insulaire d’Afrique de l’Ouest à lutter contre la pandémie de COVID-19 et à limiter l’incidence de celle-ci sur son économie.

Le prêt, approuvé le 26 mai, servira à financer les mesures d’action sanitaire et sociale prises par le pays, à soutenir sa stabilité au niveau macroéconomique et à aider le secteur privé.

Au 27 mai, le Cabo Verde avait enregistré 390 infections,  155 guérisons et 4 décès depuis le début de la pandémie. Seule une des dix îles du pays a été touchée, à savoir Santiago, où se trouve la capitale, Praia. Le Cabo Verde axe actuellement ses efforts sur la relance progressive de ses activités économiques, et l’aide de la Banque permettra au pays d’y parvenir de manière plus sûre.

La Banque constate que, bien que le système de santé du Cabo Verde dispose de moyens plus importants que ceux de nombreux pays de la région, il a néanmoins besoin de capacités supplémentaires pour faire face à la crise sanitaire.

La pandémie a interrompu la période ponctuée de solides résultats économiques récemment enregistrés par le Cabo Verde. En 2019, son PIB a progressé de 5 %. Le pays, qui dépend fortement de l’économie bleue et du tourisme, devrait voir sa performance économique se contracter de 4 % en 2020.

Le financement de la Banque permettra de soutenir l’engagement pris par les autorités de faire passer d’ici la mi-juin le nombre d’appareils respiratoires dans les chambres d’isolement de 20 à 86, et au total, de 35 à 130.

Un programme d’extension du revenu social d’insertion sera introduit. Il permettra d’atteindre un total de 8 000 foyers vulnérables dirigés par des femmes, sur les quelque 9 000 foyers connaissant l’extrême pauvreté. Actuellement, 5 000 foyers reçoivent cette aide.

En outre, un plan de financement d’une partie des salaires du personnel mis en congé dans les entreprises touchées par la pandémie sera mis en place. Le personnel dont le contrat de travail est provisoirement suspendu recevra 70 % de la totalité de son salaire pendant la durée de la crise.  

Ce financement entre dans le cadre des activités du Mécanisme de réponse rapide contre le COVID-19, doté de 10 milliards de dollars américains et dont la mise en place a été approuvée le 8 avril de cette année par le Conseil d’administration.

La Banque a déclaré que les mesures de confinement au Cabo Verde y avaient ralenti la propagation de la pandémie.

Ces mesures pourraient avoir une incidence disproportionnée sur certains segments de la population, ce qui pourrait aggraver les inégalités. Les jeunes en particulier, compte tenu des taux de chômage et de sous-emploi déjà élevés les concernant, devraient en subir les effets. Les femmes, qui sont représentées de manière disproportionnée dans les secteurs sinistrés comme ceux des services, constituent également un groupe à haut risque, aux côtés de celles les plus exposées à la pandémie exerçant des professions en première ligne, par exemple comme infirmières. Parmi les autres groupes vulnérables figurent les personnes ayant une activité professionnelle sans protection sociale comme les travailleurs indépendants ou celles travaillant dans des secteurs formels importants tels que le tourisme.

Le gouvernement du Cabo Verde a mis sur pied une équipe nationale d’action et d’intervention technique, et il prévoit le financement d’une augmentation du volume du matériel médical indispensable et des salaires pour le nouveau personnel médical.

Le ministère de la Santé et de la sécurité sociale a approuvé en janvier le Plan national d’urgence de lutte contre le COVID-19 en présentant dans les détails les stratégies pour tous les stades de la pandémie, l’attribution des responsabilités, les priorités et les plans d’action retenus à tous les niveaux du gouvernement.

h.n

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La COVID19 a permis de démontrer que les laboratoires de biologie médicale dans l’espace UEMOA et CEDEAO sont très peu nombreux, a déploré samedi 30 mai 2020, Marcel Gbaguidi, Directeur général du Système Ouest Africain d’Accréditation (SOAC).

« Dans la zone UEMOA, on a très peu de laboratoires accrédités dans le domaine de la biologie médicale. Mais, vous en avez au moins 2 (deux) qui sont engagés dans la lutte contre la covid-19. Ici en Côte d'Ivoire, vous avez RETROCI, récemment ajouté sur la liste et l'Institut Pasteur. Au Sénégal, il y a l'Institut Pasteur. Mais la covid-19 a permis de noter que les laboratoires de biologie médicale dans notre espace UEMOA et CEDEAO sont très faibles. On se rend compte aujourd'hui qu'il est indispensable d'avoir des laboratoires accrédités et pour faire face à ce type de crise » a expliqué M. Gbaguidi, lors d’une e-conférence de presse avec des journalistes ivoiriens.

C’est dans ce cadre que les chefs d'État, a-t-il ajouté, que récemment lors du dernier sommet ont décidé d'augmenter le budget alloué à la santé et parallèlement aux structures telles que les laboratoires. Nous espérons que le nombre va augmenter progressivement et très rapidement.

A titre de comparaison un seul pays développé a pu mobiliser jusqu'à 800 laboratoires accrédités pour faire face à la crise. Mais dans les 8 pays de l'UEMOA et les 15 pays de la CEDEAO, il n’y a pas plus de 20 Laboratoires accrédités.

Le SOAC joue un rôle primordial dans cette crise sanitaire mondiale : « Il s’agit non seulement de travailler au niveau local mais également de participer aux efforts de la CEDEAO qui a mis en place une taskforce pour travailler dans le domaine de la qualité et le SOAC a été convié. Nous avons pu être associé à la publication de normes régionales dans le domaine des masques à usage non sanitaires mais aussi des gels hydroalcooliques, des produits très utilisés et qui nécessitent d'être encadrés.»

Aussi, « le conseil de l'administration du SOAC a autorisé le renforcement des capacités gratuites d'une trentaine de techniciens de laboratoires de biologies médicales par pays dans les domaines de l'accréditation mais aussi dans les domaines de la sécurité laboratoire parce que comme vous le savez, ils sont très exposés et cet effort est estimé à près de 162 millions de Francs » a révélé Directeur général.

Par ailleurs, en matière d’accréditation, la Côte d'Ivoire, ou le SOAC a démarré ses activités en 2018, se distingue par rapport aux autres pays de l'UEMOA selon M. Gbaguidi. « Vous avez été retenu pour le siège du SOAC et au niveau réglementaire, la Côte d'Ivoire a pris une loi en 2013 pour rendre obligatoire l'accréditation pour l'ensemble des organismes d'évaluation de la conformité. C’est à dire non seulement des laboratoires mais aussi les organismes de certification et aussi des organismes d'inspection » a félicité Marcel Gbaguidi.

Au total, 18 laboratoires ont été accrédités dont 8 sont en Côte d'Ivoire. La plupart dans le domaine agroalimentaire et de l'investigation criminalistique.

A en croire M. Gbaguidi, l’espace UEMOA, consciente des frais et des coûts que génèrent un organisme d'accréditation, est parti des structures qui ont eu l'idée de développer un organisme pour 8 états. Cela permet de mettre en commun les efforts : « Si par exemple dans un pays vous avez 5 ou 6 laboratoires. Cela n'a pas de sens d'avoir un organisme financé avec toutes les charges qui vont avec pour un seul état. Pour cela, l'UEMOA (Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo) a créé le SOAC. »

Pour terminer, le Directeur général de la SOAC a soutenu que son organisation est compétente pour l'accréditation dans tous les domaines d'évaluation de la conformité. C’est pourquoi, il a engagé tout le monde à développer les questions de qualité et d'accréditation. Pour lui, a maladie Covid-19 a permis au monde entier de se rendre compte que ce sont des questions qui sont devenus incontournables aujourd'hui et chacun doit jouer son rôle pour, in fine, être tous protégés.

n.g

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