Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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La Fondation Ivoirienne pour l'observation et la surveillance des Droits de l'Homme et de la vie Politique (FIDHOP)  dirigée par Dr Boga Sako Gervais, par la voix de  Gaudet Saturnin, premier vice-président chargé de la vie et de la ligne de l’institution s’est prononcé sur le processus élection en Côte d’Ivoire en présentant son rapport de mission sur l’enrôlement et le dysfonctionnement de la CEI. C’était ce mardi 7 juin au cours d’un point de presse à siège a Cocody.

Selon ledit rapport, la mise en place de la Commission Electorale Indépendante (CEI) fin septembre 2019 par le Chef de l’Etat Alassane OUATTARA, sans aucun consensus avec l’opposition et la société civile et sans tenir compte de l’Arrêt de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuple de a montré ses limites.

 « L’enrôlement des potentiels électeurs sur la liste électorale, qui a été lancée du 10 au 24 Juin et prorogée jusqu’au 30 Juin, puis jusqu’au 5 Juillet 2020, a plutôt révélé de graves dysfonctionnements et de sérieux problèmes, qui se résument en l’amateurisme », a fait savoir M Gaudet.

Et de relever que : « sur au moins cinq millions de nouveaux votants potentiels à inscrire sur la liste électorale, force est de reconnaître que plusieurs centaines de milliers d’Ivoiriens, notamment dans les villages, manquent encore à l’appel ! Tandis que de milliers d’étrangers figurent sur la liste électorale ; tel que l’avait annoncé le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani. Tout ceci rend illégitime tout le processus électoral en cours et discrédite d’emblée la CEI actuelle »

En conséquence, la Fidhop «préconise le report de l’élection présidentielle du 31 Octobre 2020 au dimanche 31 Octobre 2021 », afin de permettre « à toutes les parties en présence de s’accorder préalablement sur la CEI, ses pouvoirs et sa composition, de s’entendre sur le Code électoral et surtout de faire un toilettage complet de la liste électorale afin d’en extraire tous les non-Ivoiriens », a justifié le 1er vice-président.

Cependant, il prévient qu’au cas « où le pouvoir d’Abidjan refusait d’entendre raison pour reporter l’élection présidentielle, » la FIDHOP «se donnera le droit de mettre toute la classe politique ivoirienne et surtout les candidats déclarés à cette élection à hauts risques face à leurs responsabilités », a-t-il prévenu.

Mohamed Compaoré

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Le Conseil d’administration du Fonds africain de développement a approuvé, vendredi 3 juillet à Abidjan, l’octroi d’une subvention de 165,08 millions de dollars à l’Éthiopie pour appuyer les mesures d’intervention déployées face aux conséquences sanitaires et économiques de la pandémie de Covid-19.

La subvention du guichet de prêt à taux concessionnel du Groupe de la Banque africaine de développement, issue des ressources du FAD-15, vise à aider l’Éthiopie à renforcer son Plan national d’intervention d’urgence (NERP) contre le coronavirus. Le NERP, soutenu également par plusieurs institutions de développement comme la Banque mondiale, le Fonds monétaire international et la Banque coréenne d’import-export, définit une approche multisectorielle fiable pour lutter contre la pandémie. Il a pour objectif d’étendre la protection sociale aux plus vulnérables, de renforcer la capacité à contenir l’épidémie, de corriger les déséquilibres macro-budgétaires et d’atténuer l’impact de la crise sur le secteur privé.

« Cette subvention de la Banque aidera en particulier les entreprises locales et les ménages vulnérables des zones urbaines », a déclaré Abdul Kamara, directeur du Bureau-pays de la Banque pour l’Éthiopie.

L’aide permettra d’augmenter le nombre de laboratoires de tests de dépistage du Covid-19, de former 45 000 agents sanitaires aux opérations d’intervention contre le Covid-19 et de contribuer à la mise en œuvre d’une stratégie de communication. Elle aidera à augmenter la participation des communautés pour sensibiliser la population aux risques de transmission et aux moyens de prévention. 

Le système de santé éthiopien reste fragile, avec seulement trois lits d’hôpital disponibles pour 10 000 habitants. Cette subvention permettra de rénover 300 centres d’isolement, de mettre en place 34 centres de traitement et 100 centres de quarantaine.

Elle aidera également le gouvernement à compenser les dépenses imprévues destinées à stabiliser l’économie. La subvention permettra d’atténuer les pressions budgétaires pesant sur l’économie, et des fonds seront alloués à la protection des petites entreprises afin de sauver environ 26 000 emplois.

L’Éthiopie, comme le reste de l’Afrique, subit les effets de la pandémie de Covid-19, qui met en danger les acquis économiques récents. Outre les problèmes de sécurité alimentaire déjà existants et aggravés par le Covid-19, le secteur agricole est confronté à des chocs complexes et divers, notamment l’invasion de criquets pèlerins et les risques dus au changement climatique, qui menacent la productivité des exploitants agricoles.

Le 8 avril dernier, le Parlement éthiopien a déclaré l’état d’urgence dans le pays, et les élections nationales prévues le 29 août ont été reportées. 

La croissance économique de l’Éthiopie, qui s’élève à environ 10 % par an en moyenne depuis 2004-2005, devrait chuter cette année en raison de la pandémie de Covid-19. La prévision de croissance du PIB en 2020 a été revue à la baisse, passant de 7,2 % à une fourchette comprise entre 2,6 % et 3,1 %.

La pandémie aura certainement des retombées négatives sur le secteur privé, en particulier dans la construction, les exportations, le tourisme et les voyages. Le secteur du tourisme représente, à lui seul, 9,4 % du PIB et emploie quelque 2,2 millions de personnes. La pandémie devrait encore réduire les flux à l’entrée du territoire, ce qui limitera les importations de matières premières.  

Cette opération est en phase avec la Stratégie décennale du Groupe de la Banque africaine de développement (2013-2022). Elle est alignée sur les cinq priorités de la Banque, « High 5 », en particulier celle visant à « améliorer la qualité de vie des populations en Afrique ». Elle cadre avec le Document de stratégie-pays de l’Éthiopie pour la période 2016-2020.

Au 1er juillet 2020, l’Éthiopie avait enregistré près de 6 000 cas de contamination confirmés au Covid-19, pour 2 430 personnes guéries et 103 décès.

mjj

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Le Real Madrid a fait un grand pas vers le titre en s’imposant chez l’Athletic Bilbao 1-0 ce dimanche pour la 34e journée de Liga, et creuse son écart en tête, avec provisoirement sept points d’avance sur le FC Barcelone, qui affronte Villarreal dimanche soir (20h00 GMT).

Pour la troisième fois depuis la reprise du championnat d’Espagne le 11 juin, les Madrilènes l’ont emporté grâce à un penalty de leur capitaine Sergio Ramos (73e), auteur de son 10e but en Liga cette saison, après que Marcelo a été accroché dans la surface par Dani Garcia.

L’Atlético Madrid (3e) sera le premier des trois ogres de la Liga à jouer dans cette 35e journée, mardi au Celta Vigo, suivi mercredi par le Barça (2e), qui n’aura pas le droit au faux pas lors du derby contre l’Espanyol Barcelone.

Quatre journées restent à jouer, douze points à gagner et une course au titre à achever. Le Real Madrid, leader (77 points) avec ses sept victoires en sept matches depuis la reprise, recevra Alavés (17e) vendredi en clôture de journée (22H00) pour conforter son avance de quatre points sur le FC Barcelone (2e, 73 pts), qui doit gagner à tout prix pour maintenir un maigre espoir.

Avant que ce duel à distance ne reprenne, avec deux matches qui semblent largement à la portée des deux grands d’Espagne, c’est l’Atlético que l’on suivra mardi (22H00) dans un déplacement a priori facile pour les hommes de Diego Simeone, invaincus depuis douze matches maintenant en championnat.

Encore en lice pour les quarts de finale de Ligue des champions en août, les Colchoneros pensent déjà à assurer leur avenir européen. Et à la troisième place (62 pts), ils sont en passe d’y parvenir: en cas de victoire à Vigo, ils prendraient 11 points d’avance sur Villarreal, 5e et hors des quatre premiers qualifiés en C1.

L’Atletico devra néanmoins faire sans ses deux attaquants Diego Costa, suspendu, et Joao Félix, blessé à une cheville.

Dans cette journée post-confinement encore une nouvelle fois étirée sur la semaine et à huis clos, qui commencera mardi avec Valence-Valladolid (19H30), c’est un Barça revigoré qui accueillera son voisin l’Espanyol, dernier de Liga, mercredi à 22H00.

Dimanche contre Villarreal (4-1), Lionel Messi et les siens ont répondu avec la manière aux récentes critiques après deux matches nuls, grâce notamment à deux superbes buts de Luis Suarez et d’Antoine Griezmann.

Reste à voir si le retour en forme du trident offensif catalan sera suffisant pour revenir à hauteur du Real qui, sans toujours être convaincant, a tout gagné depuis la reprise et a un calendrier aisé jusqu’à la fin de cette saison singulière.

Programme de la 35e journée du Championnat d’Espagne de football qui sera disputée les mardi 7, mercredi 8, jeudi 9 et vendredi 10 juillet:

Mardi 7 juillet

(19H30) Valence CF – Valladolid

(22H00) Celta Vigo – Atlético Madrid

Mercredi 8 juillet

(19H30) Betis Séville – Osasuna

Getafe – Villarreal

(22H00) Barcelone – Espanyol Barcelone

Jeudi 9 juillet

(19H30) Eibar – Leganés

Majorque – Levante

(22H00) Athletic Bilbao – Séville

Vendredi 10 juillet

(19H30) Real Sociedad – Grenade

(22H00) Real Madrid – Alavés

Classement: Pts J G N P bp bc dif

1. Real Madrid 77 34 23 8 3 62 21 41

2. Barcelone 73 34 22 7 5 78 36 42

3. Atlético Madrid 62 34 16 14 4 46 25 21

4. Séville 57 33 15 12 6 48 33 15

5. Villarreal 54 34 16 6 12 54 44 10

6. Getafe 53 34 14 11 9 42 31 11

7. Real Sociedad 50 33 15 5 13 50 42 8

8. Athletic Bilbao 48 34 12 12 10 38 29 9

9. Valence CF 47 34 12 11 11 43 50 -7

10. Grenade 47 34 13 8 13 42 40 2

11. Osasuna 45 34 11 12 11 40 47 -7

12. Levante 42 33 12 6 15 41 46 -5

13. Valladolid 39 34 8 15 11 28 37 -9

14. Betis Séville 38 34 9 11 14 44 55 -11

15. Alavés 35 34 9 8 17 32 51 -19

16. Celta Vigo 35 34 7 14 13 33 43 -10

17. Eibar 35 33 9 8 16 34 50 -16

18. Majorque 29 34 8 5 21 35 59 -24

19. Leganés 28 34 6 10 18 25 49 -24

20. Espanyol Barcelone 24 34 5 9 20 27 54 -27

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Le Représentant spécial du Secrétaire général au Mali (RSSG) et Chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali ( MINUSMA), Mahamat Saleh Annadif est “vivement préoccupé par des allégations récurrentes faisant état de meurtres et d’exécutions sommaires de civils, y compris d’enfants, au cours d’une série d’attaques perpétrées ces dernières semaines dans le centre du pays”, rapporte samedi l’agence de presse malienne (AMAP).

Les dernières attaques en date du 1er et 2 juillet 2020, commises dans plusieurs villages du cercle de Bankass notamment à Djimindo, Gouari et Fangadougou, auraient entraîné la mort de plus de 30 personnes.

Le Représentant spécial condamne dans les termes les plus fermes la persistance de ces attaques meurtrières, dont les survivants sont contraints à fuir leurs villages, aggravant ainsi l’insécurité et la crise humanitaire dans les régions du centre du pays.

Tout en reconnaissant les efforts importants que déploient les Forces de Défense et de Sécurité Maliennes, le Représentant spécial appelle à un sursaut national pour mettre un terme à ces attaques intolérables contre des civils innocents.

En outre, il se félicite de l’annonce du gouvernement, le 7 juin dernier, relative à la conduite d’enquêtes dans la région, et à sa détermination de sanctionner toute forme de violation et d’abus des droits de l’homme, et réitère la disponibilité de la MINUSMA à soutenir ces enquêtes pour combattre l’impunité, et veiller à ce que la justice soit rendue.

Par ailleurs, conformément à son Mandat, la MINUSMA mène actuellement une série d’enquêtes sur ces faits et allégations de violations et abus graves des droits de l’homme et poursuit ses efforts de réconciliation entre les communautés, tout en déployant d’importants moyens sécuritaires dans les zones concernées pour renforcer la protection des populations civiles.

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Le président kényan Uhuru Kenyatta a salué “la réponse concertée” de l’Afrique à la pandémie de Covid-19, affirmant que les mesures mises en œuvre par les pays africains contribuent à ralentir la propagation du coronavirus.

En dépit de ses ressources limitées, le continent a déployé des mesures proactives qui ont aidé à sauver des vies, a soutenu le président Kenyatta lors d’un webinaire sur la reconstruction post-Covid-19 organisé samedi par la section africaine du Conseil international pour la paix (ISCP-Africa).

“L’Afrique a répondu à Covid-19 beaucoup mieux que la plupart des autres parties du monde, en particulier si l’on considère sa base de ressources relativement plus faible”, a ajouté le chef d’Etat kényan.

“Pour un continent de 1,2 milliard d’habitants, nous avons environ 400.000 cas confirmés et un peu plus de 10.000 décès. À titre de comparaison, cela représente environ 15% des cas et 7% des décès enregistrés aux États-Unis”, s’est félicité M. Kenyatta, appelant toutefois les pays africains à se préparer activement à une crise imminente.

“L’apprentissage par les pairs, la prise de décision basée sur les données, le pragmatisme et la communication régulière et transparente sont quelques-unes des meilleures pratiques qui permettront à l’Afrique d’être mieux placée pour vaincre le coronavirus”, a estimé le chef d’Etat kényan.

hn

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lundi, 06 juillet 2020 13:53

COVID-19/ UE : Le Remdesivir autorisé

La Commission européenne a annoncé vendredi avoir autorisé la mise sur le marché conditionnelle de l’antiviral remdesivir pour le traitement du coronavirus.

Le remdesivir devient ainsi le premier médicament autorisé au niveau de l’UE pour le traitement du coronavirus, indique l’exécutif européen dans un communiqué.

Selon la même source, l’autorisation de mise sur le marché du remdesivir, opérée dans le cadre d’une procédure accélérée, fait suite à une recommandation de l’Agence européenne des médicaments (EMA), suivie d’une approbation par les États membres de l’UE.

“Aujourd’hui, l’autorisation d’un premier médicament pour traiter le Covid-19 est une avancée importante dans la lutte contre ce virus”, s’est félicitée Stella Kyriakides, commissaire européenne à la santé et à la sécurité alimentaire, citée dans le communiqué.

Selon elle, l’UE ne ménagera aucun effort “pour obtenir des traitements ou des vaccins efficaces contre le coronavirus”.

Le remdesivir est désormais autorisé pour une autorisation de mise sur le marché conditionnelle, l’un des mécanismes réglementaires de l’UE visant à faciliter l’accès rapide aux médicaments qui répondent à “un besoin médical non satisfait”, y compris ceux destinés aux situations d’urgence en réponse à des menaces pour la santé publique telles que la pandémie actuelle.

Fabriqué par le groupe pharmaceutique américain Gilead, ce médicament antiviral administré par voie intraveineuse avait été précédemment testé sans grand succès contre Ebola. Le 30 avril, Gilead avait annoncé que le remdesivir avait permis d’améliorer l’état de patients atteints du Covid-19.

La recommandation de l’EMA pour l’utilisation du remdesivir contre le coronavirus concerne le traitement des adultes et des adolescents à partir de 12 ans, souffrant de pneumonie et ayant besoin d’un supplément d’oxygène, c’est-à-dire ceux “atteints d’une maladie grave”.

hn

 
 

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vendredi, 03 juillet 2020 16:04

Russie: la reforme de la constitution adoptée

Le « Oui » l’a emporté avec 77,93% des voix dans le vote national pour les amendements constitutionnels en Russie, après un scrutin d’une semaine, selon les données de la Commission électorale centrale de Russie.

« Après le dépouillement jeudi de 99,9% des voix exprimées lors du scrutin, 77,93% des Russes soutiennent les amendements constitutionnels et 21,26% s’y opposent », a indiqué la commission électorale centrale dans un communiqué, précisant que le taux de participation au scrutin a été de 65%.

Le vote national sur les 206 amendements constitutionnels, initialement soumis au vote populaire le 22 avril, avait été organisé durant une semaine, du 25 juin au 1er juillet, en intégrant notamment des systèmes de vote à distance et de vote électronique, afin de lutter contre la propagation de coronavirus.

Ces amendements constitutionnels renforcent certaines garanties sociales, élargissent les pouvoirs du Parlement, introduisent un certain nombre de restrictions pour les hauts fonctionnaires (interdiction de posséder une double nationalité notamment) et établissent la primauté de la Constitution russe sur les exigences du droit international et la mise à jour des mandats présidentiels à l’issue du scrutin, permettant à Vladimir Poutine de se représenter pour deux mandats supplémentaires dès l’adoption des amendements à la Constitution.

Le président russe avait appelé, mardi, tous les citoyens à voter pour le pays dans lequel ils veulent vivre, ajoutant que ces amendements, s’ils sont soutenus, consolideraient les valeurs d’union et de justice que partagent les Russes, outre les valeurs de famille, d’accès aux soins et d’éducation.

ng

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L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a souligné que l’approche globale était “la meilleure façon de sortir” de la pandémie du nouveau coronavirus Covid-19.

“Nous ne nous lasserons jamais de dire que la meilleure façon de sortir de cette pandémie est d’adopter une approche globale”, a indiqué le directeur général de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus, au cours d’une conférence de presse virtuelle depuis Genève.

Il a réitéré son appel à respecter les règles de distanciation, à détecter et isoler les cas, à placer en quarantaine les contacts, et à porter un masque lorsque c’est nécessaire.

Il faut “tout faire”, a-t-il insisté, en indiquant que les pays qui ont adopté “cette approche globale” ont réussi à interrompre la transmission du nouveau coronavirus.

“L’une des leçons de la pandémie est que quelle que soit la situation d’un pays, elle peut être renversée. Il n’est jamais trop tard”, a-t-il dit.

A ce propos, le chef de l’OMS a indiqué que l’Italie et l’Espagne, bien que confrontées à une “situation décourageante” lorsqu’elles étaient l’épicentre de la pandémie en mars, sont parvenus à maîtriser l’épidémie grâce à une “combinaison de leadership, d’humilité, de participation active de chaque membre de la société et de mise en oeuvre d’une approche globale”.

Alors que certaines régions se préparent à une deuxième vague ou à un nouveau pic, Tedros Adhanom Ghebreyesus a relevé qu'”il faut s’attendre à des flambées de cas à mesure que les pays commenceront à lever les restrictions”.

“Mais les pays qui ont mis en place les systèmes nécessaires pour mettre en oeuvre une approche globale devraient être en mesure de contenir ces flambées au niveau local”, et ne pas avoir besoin ainsi de “réintroduire des restrictions généralisées”, a-t-il jugé.

Le directeur général de l’OMS a fait observer que le nombre de personnes contaminées chaque jour par le nouveau coronavirus dans le monde dépasse les 160.000 depuis une semaine, la pire en termes d’infections depuis le début de l’épidémie.

“60% de tous les cas de Covid-19 recensés jusqu’à présent ont été signalés au cours du mois dernier”, a déclaré M. Tedros Adhanom Ghebreyesus.

ng

 
 

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vendredi, 03 juillet 2020 15:57

Le G5-Sahel demande plus de soutien militaire

Les chefs d’Etat du G5-Sahel (Mauritanie, Mali, Tchad, Niger et Burkina Faso) ont appelé la communauté internationale à fournir plus de soutien militaire pour une lutte globale contre le terrorisme dans la région du Sahel.

Dans une Déclaration finale publiée à l’issue du Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement du G5-Sahel et de la France, tenu mardi à Nouakchott et auquel ont pris part le Président français Emmanuel Macron, ainsi que des responsables européens, africains et internationaux, ces chefs d’Etat ont demandé un financement permanent pour la force commune du G5- Sahel et le placement de cette force dans l’article 7 de la Charte des Nations unies.

Ils ont salué les perspectives de déploiement des premiers soldats de la Force Takuba, à l’été 2020, d’une brigade de la Grande Bretagne en appui à la MINUSMA cette année et d’un contingent de 3.000 hommes de l’Union africaine, comme ils ont exprimé leur reconnaissance à l’égard de l’appui crucial apporté par la France et les Etats-Unis, ainsi que celui de la MINUSMA au bénéfice de la Force conjointe du G5 Sahel.

Les Chefs d’Etat du G5 Sahel ont, de même, salué l’engagement des effectifs supplémentaires de la Force Barkhane au cours du dernier semestre et l’opérationnalisation du Mécanisme de Commandement conjoint facilitant la coordination entre la Force conjointe du G5 Sahel et la Force Barkhane. Ils se sont félicités de la reprise d’opérations soutenues dans la zone des Trois frontières, des succès enregistrés par les forces nationales, la Force conjointe et les forces internationales.

La Déclaration finale a salué, une fois encore, le succès de l’opération éclair “Colère de Boma” dans la région du Lac Tchad, au mois d’avril 2020, contre les factions de Boko Haram qui imposent un autre front au Tchad et au Niger, méritant également l’attention de la communauté internationale.

Les Chefs d’Etat ont saisi cette opportunité pour renouveler leur appel à l’annulation de la dette extérieure des pays du G5 Sahel, tel que formulé dans la “Déclaration de Nouakchott sur la pandémie de COVID-19”, issue de la session extraordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat du G5 Sahel du 27 avril 2020.

Saluant l’engagement et les apports des autres partenaires, notamment des Etats-Unis, les Chefs d’Etat ont insisté sur la nécessité de poursuivre et de renforcer l’appui en équipements des Forces de défense et de sécurité des Etats membres du G5 Sahel et de la Force conjointe. Ils ont également encouragé l’élargissement et la diversification des activités de soutien de tous les partenaires à tous les pays membres du G5 Sahel, y compris en matière de formation, en fonction des besoins et spécificités de chacun.

Ils ont aussi souligné le besoin d’intensification du combat sur tous les fronts des forces nationales et internationales contre les groupes terroristes et ont appelé à la poursuite de la mise en œuvre de la Feuille de route de Pau et du Plan d’action de la Force conjointe du G5 Sahel.

Les Chefs d’Etat ont renouvelé leur engagement à ne tolérer aucune violation des droits de l’Homme et au respect du droit international humanitaire. A cet effet, ils se sont engagés à renforcer la judiciarisation des champs des opérations, notamment en poursuivant la montée en puissance de la composante prévôtale des armées nationales et de la Force conjointe et l’adhésion de l’ensemble des forces de défense et de sécurité au cadre de conformité en matière des Droits de l’Homme.

La Déclaration finale relève que le Sommet de Nouakchott marque une nouvelle étape dans le suivi des engagements communs pris à Pau et s’inscrit dans un contexte international marqué par des développements majeurs, notamment la persistance des attaques terroristes au Sahel et la détérioration de la situation sécuritaire en Libye, avec des risques réels sur la stabilité au Sahel et dans la sous-région.

Les Chefs d’Etat se sont félicités du lancement officiel de la “Coalition pour le Sahel”, le 28 avril dernier, dans le cadre d’une visioconférence entre l’Union européenne et le G5 Sahel et de la tenue de la première réunion ministérielle de cette coalition, le 12 juin dernier.

Selon la Déclaration finale, le prochain Sommet se tiendra courant 2021 dans un pays du G5 Sahel. La Coalition pour le Sahel y sera associée et le suivi des engagements inclura les ministres en charge du développement en plus de ceux des Affaires étrangères et de la Défense.

Le Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement du G5-Sahel et de la France a débuté ses travaux, mardi après-midi à Nouakchott, sous la coprésidence du Président mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, président en exercice du G5 Sahel et du Président français, Emmanuel Macron.

Outre MM. Ould Cheikh El Ghazouani et Macron, ont également pris part au Sommet de Nouakchott les Présidents tchadien, Idriss Déby Itno, nigérien, Issoufou Mahamadou, malien, Ibrahim Boubacar Keita et burkinabé, Roch Marc Christian Kaboré, aux côtés du chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, du président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahamat et de la Secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie, Louise Mushikiwabo.

Ont également participé à ce Sommet par visioconférence la Chancelière allemande, Mme Angela Merkel, le président du Conseil de l’Union européenne, M. Charles Michel, le Premier ministre italien, Giuseppe Conte et le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres.

Le sommet vise à court terme à poursuivre le renforcement du processus annoncé à Pau en janvier 2020, à évaluer l’action militaire contre les groupes armés dans cette région et à examiner l’appui que la Force Barkhane apporte à la force conjointe du G5 Sahel, ainsi qu’à stopper la menace terroriste au niveau de la zone des trois frontières et dans la sous-région.

hn

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L’Allemagne a pris la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne (UE) pour un mandat de 6 mois, dans un contexte où l’Europe est confrontée à de multiples défis liés notamment à la crise du coronavirus.

En choisissant le slogan “Tous ensemble pour relancer l’Europe” pour son mandat à la tête du Conseil de l’UE, l’Allemagne affirme vouloir à accorder une place centrale à la gestion de la pandémie de Covid-19 et à la relance économique de l’Europe.

“‘Tous ensemble pour relancer l’Europe’ : telle est notre devise pour les six mois à venir. L’idée d’une Europe forte et unie est un défi de tous les jours. Ainsi, la recherche des bonnes réponses à la pandémie de Covid-19 et à ses conséquences sera, longtemps encore, une de nos principales préoccupations”, souligne la chancelière allemande Angela Merkel.

La présidence allemande du Conseil de l’UE insiste ainsi qu’il est essentiel de parvenir à endiguer le virus de manière durable, à investir dans l’économie européenne, à exploiter tout le potentiel d’innovation de l’Europe et à renforcer la cohésion sociale pour que l’Union européenne et ses pays membres puissent surmonter la crise de manière pérenne et efficace.

“Nous devons mobiliser toutes nos forces pour accomplir cette mission de façon conjointe et prospective”, souligne la même source, relevant que le but est que l’Europe sorte “plus forte, plus juste et plus durable de cette crise”.

La présidence allemande note, par ailleurs, qu’elle va œuvrer durant son mandat pour que les Etats membres envisagent ensemble les grands processus de transformation de notre époque tels que le changement climatique, la transition numérique ou le monde du travail en mutation.

Elle s’engage aussi pour une adoption rapide du cadre financier pluriannuel (2021-2027) de l’UE pour et pour la création prompte d’un fonds de relance en vue d’une reprise économique et sociale durable, notamment à travers des investissements ambitieux en faveur de la protection du climat, de la recherche et du numérique.

“Ainsi, l’Union européenne pourra affronter les défis de la crise et aura plus de force pour poursuivre ses idéaux stratégiques à long terme dans un monde soumis à des transformations rapides”, explique la présidence allemande.

Outre la relance économique après la crise du coronavirus, la présidence allemande cite également la politique migratoire comme une question de premier plan, soulignant qu’il faut à l’Europe un nouveau départ concernant la réforme du régime d’asile commun.

Les négociations post-Brexit avec le Royaume-Uni sont également parmi les priorités de la présidence allemande qui s’engage en faveur de la cohésion continue de l’UE27, insistant que l’objectif est de trouver “un accord intéressant pour les deux parties fondé sur la déclaration politique conjointe”.

Le Conseil de l’Union Européenne est l’institution dans laquelle les gouvernements des Etats membres de l’UE défendent leurs intérêts nationaux dans la négociation des dossiers législatifs et non-législatifs. La Présidence du Conseil de l’UE est assurée à tour de rôle par chaque Etat membre pour une période de six mois.

hn

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