Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Voici un communiqué du Ministère de la Maison Royale, du Protocole et de la Chancellerie :

“Le Ministère de la Maison Royale, du Protocole et de la Chancellerie annonce que, prenant en considération les mesures préventives prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, déclaré pour lutter contre la propagation du virus Covid-19, il a été décidé de reporter toutes les activités, festivités et cérémonies prévues à l’occasion de la célébration du 21è anniversaire de l’accession de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, au Trône de Ses Glorieux ancêtres.

Dans ce cadre, il a été décidé de reporter la cérémonie de réception que préside SM le Roi à cette glorieuse occasion, la cérémonie de prestation de serment des officiers lauréats des différents écoles et instituts militaires, paramilitaires et civiles, la cérémonie d’allégeance à Amir Al-Mouminine, que Dieu Le préserve, la Retraite aux flambeaux organisée par la Garde Royale, ainsi que tous les défilés et manifestations auxquels assistent un grande nombre de citoyens.

En cette glorieuse occasion, Sa Majesté le Roi, que Dieu le Préserve, adressera un discours à Son peuple fidèle, qui sera diffusé sur les ondes de la radio et à la télévision le 29 juillet à 21h. Sa Majesté présidera également, à titre symbolique, une réception le 30 juillet 2020.

Puisse Dieu préserver Sa Majesté le Roi, Lui accorder longue vie et Le garder pour le bien de Son peuple fidèle. Puisse-t-Il combler le Souverain en la personne de Son Altesse Royale le Prince Héritier Moulay El Hassan, de Son Altesse Royale le Prince Moulay Rachid et de tous les membres de l’Illustre Famille Royale. . Dieu l’audient, exauce les vœux de ceux qui l’implorent”.

fm

 
 

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mercredi, 15 juillet 2020 23:39

Turquie/ FETÖ : L’ennemi de la démocratie

Le 15 juillet 2016, une tentative de coup d’Etat et l’utilisation des forces militaires meurtrières contre des civils innocents, a causé 251 morts et des milliers des blessés en Turquie. Cette nuit, à part d’autres crimes, les comploteurs ont tenté d'assassiner le Président et le Premier ministre de la République de Turquie et ont bombardé la Grande Assemblée Nationale.

Quatre ans plus tard, toutes les preuves recueillies jusqu'à présent démontrent que cette attaque terroriste qui est la plus sanglante de l'histoire de la Turquie, a été orchestrée par une organisation clandestine, criminelle et terroriste dénommée FETÖ, sous les instructions de FetullahGülen.

Toutefois, ce serait une erreur de juger les actes de Gülen et de FETÖ uniquement sur la base de ce qui s'est passé le 15 juillet. Les crimes commis dans la nuit du 15 juillet n'étaient que la dernière étape d’une série d’actions désespérées de Gülen et ses partisans pour s’emparer de l’Etat.

                                

Tout a commencé sous le couvert d'un effort d'éducation charitable dans les années soixante-dix avec le lancement d’une campagne de fondation d'écoles en Turquie et, plus tard, dans le monde entier. A l’apogée de leur puissance, ils ont contrôlé des milliers d'écoles en Turquie et plus de 800 institutions éducatives dans le monde.

C'était la première étape d'une campagne d'infiltration où les enfants et leurs parents étaient recrutés avec la promesse apparemment innocente d’une meilleure éducation avec une aide scolaire et financière et un bon emploi dans l’avenir. Ces enfants fortement endoctrinés sont devenus les fantassins incontestés de Gülen qui a revendiqué une mission messianique mondiale, se présentant comme « l’Imam de l’Univers ».

Avec des fraudes massives aux examens, les étudiants affiliés à FETÖ ont infiltré les postes gouvernementaux critiques au cours des années suivantes. En tant que fonctionnaires civils ou militaires, ils n’étaient pas loyaux à la nation ou à l’Etat qu’ils servaient et ne se souciaient pas de faire respecter la constitution ou le système juridique du pays.

Ainsi, l'organisation déguisée en mouvement éducatif s'est progressivement transformée en une structure opérationnelle secrète visant à transformer la société en prenant le contrôle de l'État turc depuis l'intérieur.

La tentative de coup d'État armé du 15 juillet a démontré la détermination de FETÖ à utiliser le terrorisme sans relâche, parallèlement à d'autres crimes, comme un moyen d'atteindre son but ultime. A son apogée, FETÖ était présent dans environ 160 pays, avec des milliers d'écoles, d'entreprises, d'ONG et de maisons de presse avec le même mode de fonctionnement.

Quatre années se sont écoulées après la tentative de coup d'État et depuis, la lutte contre FETÖ, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de la Turquie, a constitué l'une des principales priorités de notre pays.

En Turquie, les comploteurs ont été traduits en justice sur la base de l'État de droit. La structure organisationnelle de FETÖ au sein des institutions gouvernementales a été dévoilée; des procédures administratives et judiciaires ont été engagées à l'encontre de ses membres, et la « structure parallèle d’État » a été démantelée. Les tentatives de FETÖ de s’étendre à tous les domaines de l'économie par l’intermédiaire de ses sociétés-écrans particulièrement dans les secteurs de l’éducation, des médias et des banques, ont été déjouées dans notre pays.

La lutte contre les structures de FETÖ à l'étranger est aussi primordiale qu’en Turquie. En tant qu’une organisation terroriste impliquée dans des affaires illégales dans plusieurs domaines et visant à s’infiltrer et à étendre son influence économique et politique mondiale, FETÖ constitue également une menace pour la sécurité des autres pays où elle demeure active.

Nous continuons donc à mettre nos amis en garde contre cette structure et nous sommes satisfaits de la prise de conscience croissante contre ce groupe. A cet égard, nous avons mené environ seize mille démarches à différents niveaux dans le but d’informer nos partenaires étrangers sur la malveillance des entités et des personnes affiliées à FETÖ. Dans le but de restreindre l'espace de manœuvre de l'organisation terroriste FETÖ à l'étranger et d’empêcher ses membres de financer leurs activités terroristes par les transferts de fonds tout en échappant à la justice, nous avons demandé l’extradition et le gel des avoirs des membres de FETÖ aux pays dans lesquels ces derniers se trouvent.

Par conséquent, plusieurs organisations internationales ont adopté des résolutions importantes concernant FETÖ. En outre, les pays qui ont enquêté et surveillé ce groupe ont souvent constaté qu'ils étaient impliqués dans une longue liste de crimes tels que le blanchiment d'argent, l'intimidation, la corruption et la fraude de passeport ou de visa. Des actes illégaux commis par des organisations affiliées à FETÖ ont ainsi été révélés dans divers pays.

La Fondation Maarif de Turquie poursuit ses activités dans le monde entier afin de prévenir toute déficience résultant des mesures prises contre FETÖ, en particulier dans le domaine de l'éducation.

Malgré tous nos démarches et des efforts précieux des pays amis, des résidus de FETÖ continuent à exister sous différentes formes : soit une école, un hôpital, une ONG ou une entreprise. Il est à retenir que cette organisation corrompue pose une menace non seulement pour la Turquie, mais aussi contre l’ordre publique et judiciaire de tous les pays où ils opèrent.

SEMme Yonca GÜNDÜZ ÖZÇERİ

Ambassadeur de la République de Turquie en Côte d’Ivoire

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La NBA et le syndicat des joueurs ont annoncé conjointement lundi que seuls deux joueurs avaient été testés positifs au coronavirus parmi les 322 qui ont déjà rejoint le complexe Walt Disney d’Orlando, en Floride.

Les deux joueurs en question « n’ont jamais brisé leur quarantaine et ont depuis quitté le campus pour s’isoler à la maison ou dans un logement d’isolement », explique le communiqué, qui précise que 19 autres joueurs ont été testés positifs avant de rejoindre Orlando, le dernier exemple en date étant celui du meneur des Rockets Russell Westbrook.

Pour la NBA, ces deux cas positifs montrent le succès de la « bulle » d’Orlando alors que le virus ne cesse de sévir en Floride. 15 299 nouveaux cas y ont comptabilisés dimanche – un record jamais atteint sur une journée dans tout autre état américain -, encore 12 624 lundi.

Le Championnat américain s’accroche donc à son ambition de reprendre la saison le 30 juillet. Et ne prend pas le moindre risque pour protéger sa « bulle ». En témoignent les cas de deux joueurs, Bruno Caboclo (Houston Rockets) et Richaun Holmes (Sacramento Kings) qui se sont vus imposer une nouvelle quarantaine de 10 jours dans leur chambre d’hôtel après avoir quitté la zone réservée à la NBA.

« Après la période initiale de quarantaine (que les joueurs doivent respecter en arrivant en Floride, ndlr), j’ai brièvement et accidentellement quitté le campus NBA pour récupérer une livraison de nourriture, a expliqué Holmes sur son compte Twitter. Je m’excuse pour mes actions et je suis impatient de retrouver mes coéquipiers. »

dc

 
 

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Victime d’une lésion musculaire au quadriceps droit, l’attaquant français du FC Barcelone Antoine Griezmann serait absent près d’un mois.

“Les examens réalisés ce matin ont montré que le joueur de l’équipe première Antoine Griezmann souffre d’une lésion musculaire au quadriceps de la jambe droite”, a annoncé, dimanche, le club catalan dans un communiqué.

La disponibilité du joueur de 29 ans “dépendra de son évolution” dans les prochains jours, a précisé le Barça.

Selon des médias proches du club catalan, Griezmann manquera les deux dernières journées du championnat espagnol contre Osasuna et Alaves et plus probablement le 8e de finale retour de Ligue des champions contre Naples, le 8 août.

Arrivé au Barça l’été dernier pour 120 millions d’euros, l’attaquant français a marqué 15 buts et donné 4 passes décisives en 46 matches toutes compétitions confondues.

dc

 
 

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La connexion française frappe encore: avec deux buts de Ferland Mendy et de Karim Benzema, le Real Madrid a battu Grenade 2-1 lundi pour la 36e journée de Liga, et n’est désormais plus qu’à un match d’un 34e sacre national.

Le Real couronné jeudi ? Après ce brillant succès à Grenade lundi grâce à une frappe puissante du pied gauche du latéral Ferland Mendy et un but du droit de l’avant-centre Karim Benzema, malgré la réduction du score de Darwin Machis (50e), le Real Madrid pourrait être sacré champion d’Espagne dès jeudi contre Villarreal (19h00 GMT).

“Pour gagner dans cette Liga, il faut aussi savoir souffrir, et nous avons souffert. On a réussi à tenir le coup, en équipe. Il faut être fier de cela. Cela fait 9 victoires en 9 matches… Que demander de plus ? Maintenant, il manque deux matches. On n’a encore rien gagné. On verra ce qu’il va se passer jeudi”, a résumé l’entraîneur Zinédine Zidane en conférence de presse d’après-match, lundi soir.

Les Bleus du Real au sommet: avec un Benzema qui marque l’histoire du club et un Mendy étincelant, en train peu à peu de déloger le Brésilien Marcelo (actuellement blessé aux adducteurs) du couloir gauche, le Real Madrid a signé une prestation de haute volée lundi soir à Grenade.

Grâce à ce festival bleu à quelques heures de la fête nationale française, l’équipe de Zinédine Zidane n’est plus qu’à un match de mettre un terme à l’hégémonie nationale du Barça.

Les deux anciens Lyonnais ont marqué d’entrée, ce qui a permis au Real de dérouler son jeu, avant une baisse de régime en fin de partie.

Mendy (25 ans), infatigable locomotive qui s’était déjà illustrée en provoquant le penalty de la victoire samedi soir contre Alavés, a inscrit lundi son premier but sous le maillot de la “Maison blanche”, qu’il a rejoint l’été dernier pour six ans et 48 M d’EUR.

“On part de notre gardien, et en très peu de passes, on est dans le camp adverse. Ferland fait un exploit individuel, son accélération est extraordinaire, et surtout sa frappe de balle. Il n’a pas l’habitude de se retrouver dans de telles situations, mais il nous a mis sur la bonne voie”, s’est réjoui Zidane lundi soir.

Pour Benzema, il s’agit de son 19e but en Liga cette saison (avec 8 passes décisives): l’avant-centre est le 5e meilleur buteur de l’histoire du club galactique (derrière des légendes comme Raul, Cristiano Ronaldo et Alfredo Di Stéfano) et est le seul à défier l’autorité de la superstar Lionel Messi (22 buts, 21 passes) au classement des meilleurs du championnat d’Espagne cette saison.

Seul N.9 disponible au Real — Mariano Diaz est blessé et Luka Jovic doit encore patienter après son deuxième test négatif au nouveau coronavirus –, Karim Benzema a encore pris ses responsabilités pour mener le Real vers le titre, après ce qui restera comme sa meilleure saison à Madrid depuis son arrivée au club, en 2009.

Dans un dispositif innovant, où Zidane a entouré son avant-centre fétiche et seul attaquant aligné d’emblée lundi soir Karim Benzema de quatre milieux de terrain -Valverde, Modric, Kroos Isco), le Real a signé un match de grande classe, rassurant à moins d’un mois de son 8e de finale retour de Ligue des champions contre Manchester City, défaite 2-1 à l’aller).

Dans cette symphonie, un seul bémol : le rideau merengue, meilleure défense des cinq grands championnat européens (22 buts encaissés cette saison en Liga seulement), s’est déchiré pour la première fois depuis six matches (2-1 à Saint-Sébastien le 21 juin), sur un but du gauche du Vénézuélien Darwin Machis (50e).

Et ce, malgré le retour de suspension des cadres Dani Carvajal et Sergio Ramos dans le rideau blanc.

C’est donc une fin d’invincibilité pour Thibaut Courtois : le portier international belge a passé 506 minutes sans encaisser le moindre but en Liga, mais reste loin du record de Santiago Canizares (709 minutes sans encaisser en Liga). Mais l’ex-portier de l’Atlético et de Chelsea compte déjà 18 “clean sheets” cette saison en championnat, ce qui le place en tête pour le trophée Zamora du meilleur gardien de Liga, loin devant Jan Oblak (Atlético), Unai Simon (Athletic Bilbao) et Marc-André ter Stegen (FC Barcelone).

Avec cette victoire, le Real a maintenant son destin entre ses mains. En cas de succès jeudi contre le candidat à l’Europe Villarreal (5e), défait ce lundi à domicile par la Real Sociedad (2-1), les hommes de Zinédine Zidane pourront quitter leur petit stade à huis clos d’Alfredo Di Stéfano avec la couronne de champion d’Espagne sur la tête.

Résultats complets de la 36e journée de Liga:

samedi

Osasuna – Celta Vigo 2 – 1

Valladolid – Barcelone 0 – 1

Atlético Madrid – Betis Séville 1 – 0

dimanche

Espanyol Barcelone – Eibar 0 – 2

Levante – Athletic Bilbao 1 – 2

Leganés – Valence CF 1 – 0

Séville – Majorque 2 – 0

lundi

Villarreal – Real Sociedad 1 – 2

Alavés – Getafe 0 – 0

Grenade – Real Madrid 1 – 2

dc

 
 

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mardi, 14 juillet 2020 17:18

Afrique du Sud: la faim gagne du terrain

Plusieurs régions en Afrique du Sud font face à une « tempête de la faim » à cause de la détérioration des conditions socio-économiques dans le pays, a indiqué, lundi, la ministre sud-africaine du Développement social, Lindiwe Zulu.

«Nous devons réagir le plus rapidement possible. La tempête est là et il n’y a pas de temps à perdre», s’est alarmée la ministre, notant que plusieurs foyers de famine ont été identifiés dans le pays.

Les provinces du Cap Oriental, du Cap occidental, du Cap-Nord et de Mpumalanga sont les plus affectées par cette situation, a-t-elle dit.

Abordant la question des allocations sociales prévues pour alléger les difficultés économiques des couches les plus vulnérables, la ministre a reconnu la frustration engendrée à cause de la complication des procédures administratives.

«Compte tenu des ressources financières limitées, nous devons nous assurer que les subventions soient distribuées aux personnes éligibles», a-t-elle soutenu.

Le département de tutelle a jusqu’à présent reçu plus de 7,5 millions de demandes d’allocations sociales d’urgence du coronavirus, a-t-elle fait savoir, signalant que près de quatre millions ont été approuvés.

La crise qui frappe l’économie sud-africaine à cause du coronavirus a aggravé la situation sociale des catégories les plus démunies. Selon des chiffres officiels, l’économie du pays devrait se contracter de 7,2 pc en 2020 alors que la dette atteindra 81,8 pc du PIB.

mjj

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Le Japon a accusé mardi la Chine de “désinformation” sur le coronavirus et a exprimé ses “vives inquiétudes” sur ses revendications en mer de Chine méridionale ainsi que sur les îlots Senkaku/Diaoyu, disputés entre les deux pays.

Dans son livre blanc annuel sur sa politique de défense publié mardi, le Japon a reproché à la Chine des actions de “propagande” et de “désinformation” concernant le coronavirus, apparu pour la première fois fin 2019 dans la métropole de Wuhan, dans le centre du pays.

Tokyo a cité en exemple les commentaires sur Twitter d’un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères qui avait suggéré en mars que le Covid-19 aurait été introduit à Wuhan par l’armée américaine, ou la promotion d’herbes médicinales chinoises pour soigner la maladie.

Pékin a aussi “continué sans relâche ses actions unilatérales pour imposer une modification du statu quo sur les îles Senkaku”, administrées par Tokyo.

Les deux pays clament depuis des lustres leur souveraineté respective sur ce micro-archipel inhabité en mer de Chine orientale, appelé Diaoyu par Pékin, et dont les fonds sous-marins seraient potentiellement riches en hydrocarbures.

Lundi, le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, a déclaré que les revendications de Pékin sur les ressources offshore en mer de Chine méridionale étaient “complètement illégales, de même que sa campagne d’intimidation pour les contrôler”.

L’ambassade de Chine aux Etats-Unis a aussitôt dénoncé des “accusations totalement injustifiées”.

ng

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L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a plaidé lundi pour une réponse mondiale basée sur “la science, des solutions communes et la solidarité” pour contrer la pandémie du nouveau coronavirus “qui reste l’ennemi public numéro 1”.

“Nous espérons tous qu’il y aura un vaccin efficace, mais nous devons nous concentrer sur l’utilisation des outils dont nous disposons actuellement pour supprimer la transmission et sauver des vies”, a affirmé le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, au cours d’une conférence de presse virtuelle.

Le haut responsable de l’agence spécialisée de l’ONU a affirmé qu'”ensemble, nous devons accélérer la science le plus rapidement possible, trouver des solutions communes, et par la solidarité, mettre en place une réponse mondiale cohérente”.

“Je veux être franc avec vous: il n’y aura pas de retour à l’ancienne normalité dans un avenir prévisible”, a-t-il dit.

“Le virus reste l’ennemi public numéro un, mais les actions de nombreux gouvernements et personnes ne reflètent pas cela”, a-t-il déclaré, avant d’assurer: “Trop de pays prennent la mauvaise direction”.

“Les messages contradictoires des dirigeants sapent l’ingrédient le plus essentiel de toute réponse: la confiance”, a-t-il ajouté, sans citer leurs noms.

Le chef de l’OMS a une fois de plus appelé les gouvernements à communiquer clairement avec leurs citoyens et à mettre en place une stratégie globale visant à supprimer la transmission et à sauver des vies, tout en demandant aux populations de suivre les multiples gestes barrière, comme respecter la distance, se laver les mains et porter un masque, et de s’isoler s’ils étaient malades.

“Si les principes élémentaires ne sont pas suivis, cette pandémie ne pourra aller que dans une seule direction. Cela va aller de pire en pire”, a-t-il assuré.

La pandémie du nouveau coronavirus a fait plus de 569.000 morts dans le monde depuis que le bureau de l’OMS en Chine a fait état de l’apparition de la maladie fin décembre.

Les Etats-Unis, qui ont recensé leur premier décès lié au coronavirus début février, sont le pays le plus touché tant en nombre de morts que de cas, suivis du Brésil.

“L’épicentre du virus se trouve toujours sur le continent américain, où plus de 50% des cas ont été enregistrés dans le monde”, a souligné Tedros Adhanom Ghebreyesus.

ng

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Les représentants de l’Union africaine, de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), de l’ONU et de l’UE au Mali ont exprimé leur “préoccupation” devant les troubles dans le pays et appelé à “la retenue”.

Dans un communiqué commun publié dans la nuit de dimanche à lundi, ils se disent “très préoccupés” et “condamnent avec vigueur toute forme de violence comme moyen de règlement de crise” et “invitent toutes les parties prenantes à la retenue et leur demandent de toujours privilégier le dialogue”.

Les représentants au Mali des quatre organisations se disent “persuadés” que les conclusions d’une récente mission de bons offices de la CEDEAO “posent les bases d’une solution appropriée”.

Cette mission avait évoqué la “nécessité” de mettre en place un “gouvernement consensuel d’union nationale”. Elle prônait l’organisation de législatives partielles dans des circonscriptions dont la Cour constitutionnelle a invalidé les résultats après les élections de mars-avril.

Des tensions se sont intensifiées à Bamako depuis les législatives de mars-avril. Une coalition hétéroclite de leaders religieux, de personnalités du monde politique et de la société civile mène la protestation.

Le mouvement de contestation réclame “la dissolution du Parlement, la formation d’un gouvernement de transition dont il désignerait le Premier ministre, ainsi que le remplacement des neuf membres de la Cour constitutionnelle..

Samedi soir, le chef de l’Etat malien, Ibrahim Boubacar Keïta, a annoncé la dissolution de la Cour suprême. Certains des neuf membres de la Cour ont déjà démissionné.

M. Keïta a aussi ouvert la voie à des législatives partielles là où la Cour a invalidé les résultats, suivant en cela les recommandations de la mission de bons offices des Etats ouest-africains.

hn

 
 

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Le chef du gouvernement tunisien, Elyes Fakhfakh, a annoncé, lundi soir, avoir décidé d’opérer un remaniement dans les prochains jours sur fond de crise politique suite à la décision du parti Ennahdha de rompre avec l’actuel gouvernement.

Il s’agit d’un “remaniement ministériel qui tient compte de l’intérêt supérieur de la patrie et sera annoncé dans les prochains jours”, a-t-il précisé dans une déclaration publiée sur la page facebook de la Présidence du gouvernement tunisien, en réaction à une conférence de presse au cours de laquelle le mouvement Ennahdha a appelé au lancement des concertations pour un nouveau gouvernement.

Dans ce sens, Fakhfakh a rappelé les “efforts intenses” qu’il a déployés au cours des dernières semaines pour conforter la coalition au pouvoir et qui, selon lui, se sont heurtés à des tentatives menées parallèlement par Ennahdha à dessein d’introduire des changements significatifs aussi bien sur la forme que sur le fond de l’action gouvernementale, ce qui a déstabilisé son action et entravé sa stabilité.

Il a rappelé que le mouvement avait, pourtant, signé le document gouvernemental et que son appel à la formation d’une nouvelle équipe constitue une “violation criante” du pacte politique qui l’engage aux côtés des autres composantes de la coalition et du chef du gouvernement.

Dans ce sens, il a regretté le peu d’intérêt accordé par Ennahdha à la stabilité des institutions de l’Etat et de l’économie nationale, déjà affaiblie par les répercussions du Covid-19 et par les crises structurelles à répétition.

“Ces appels au changement témoignent d’un manque de responsabilité en cette phase délicate qui requiert davantage de solidarité entre les membres de la coalition et de placer l’intérêt de la patrie au dessus de toute considération”, a-t-il insisté.

Le chef de l’Exécutif tunisien a dénoncé, par ailleurs, “l’instrumentalisation politique” de l’affaire de conflit d’intérêt par Ennahdha, laquelle a pris des “proportions démesurées” auprès de l’opinion publique.

Alors que l’affaire est entre les mains de la justice, a-t-il ajouté, des partis dont Ennahdha, partenaire de la coalition au pouvoir, ont poursuivi leurs manœuvres visant à aggraver la crise.

M. Fakhfakh a rappelé s’être, à maintes reprises, expliqué sur ce dossier, qui a été utilisé pour discréditer le gouvernement et le détourner de son engagement sur la voie de la réforme et du changement. Un engagement, qui, a-t-il estimé, n’a pas été du goût de certaines parties.

Ces appels, contraires au principe de la solidarité gouvernementale, ne font aucun doute sur le désengagement envers ses partenaires de la coalition d’Ennahdha, parti majoritaire au parlement, qui avait décidé dimanche de rompre avec le gouvernement actuel, dirigé par Elyes Fakhfakh.

Formulée à l’issue du conseil de la Choura, cette décision stipule que le président du parti Ennahdha, Rached Ghannouchi, est officiellement chargé de mener des pourparlers pour la formation d’une nouvelle équipe gouvernementale.

Ces concertations impliqueraient toutes les parties intervenantes sur l’échiquier politique tunisien, entre autres, la présidence de la République, les partis politiques, les blocs parlementaires ainsi que les partenaires sociaux.

“La nouvelle formation gouvernementale mettrait fin à la crise politique actuelle dans le pays, qui a été exacerbée par des conditions économiques et sociales défavorables ainsi que la suspicion de conflits d’intérêts liés à l’actuel chef du gouvernement”, a expliqué dans des déclarations à la presse le porte-parole du parti, Imed Khmiri, qui a estimé que “la quête d’une nouvelle formation gouvernementale est la nouvelle position du parti Ennahdha face aux répercussions de la crise que traverse le pays (…)”, la situation générale en Tunisie étant devenue, selon lui, “critique”.

“Parler de concertations au sujet de la composition d’un nouveau gouvernement relève de la calomnie et vise à induire en erreur l’opinion publique”, a dénoncé pour sa part le Président tunisien Kaïs Saïed en réaction à cette décision.

“Je n’accepterai aucune concertation avec qui que ce soit tant que le chef du gouvernement actuel exerce toutes ses prérogatives et que sa situation juridique reste en l’état”, a prévenu M. Saïed qui s’exprimait lundi au cours d’une audience avec le chef du gouvernement en présence de Noureddine Taboubi, secrétaire général de l’influente centrale syndicale, l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT).

Dans une vidéo publiée par la présidence de la République sur sa page officielle “Facebook”, le chef de l’Etat a expliqué que “si le chef du gouvernement actuel démissionne ou s’il fait l’objet d’une motion de censure au parlement qui donnerait lieu à un retrait de confiance, à ce moment là le président de la République pourrait entamer des concertations, mais en dehors de cette hypothèse, il n’y aura pas de concertations”.

M. Saïed a affirmé qu’il n’accepte ni chantage ni marchandage, relevant que sa “position reste toujours la même”

“Je refuse les manigances dans les chambres obscures”, a mis en garde le chef de l’Etat tunisien, expliquant qu’il n’y a rien dans le texte de la Constitution qui légitime de mener des concertations ou d’organiser des rencontres sur le futur chef de gouvernement.

hn

 
 

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