Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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vendredi, 17 juillet 2020 23:39

Usa: enquête sur le piratage de twitter

Les autorités américaines, dont le FBI, le Congrès et le régulateur financier du New York, ont ouvert des enquêtes sur Twitter, demandant des détails sur le piratage massif qui a ciblé des personnalités de premier plan mercredi sur le réseau social.

Le FBI a annoncé jeudi qu’il avait ouvert une enquête sur le piratage de comptes Twitter, y compris ceux de l’ancien président Barack Obama, du candidat démocrate présumé Joe Biden, du PDG d’Amazon Jeff Bezos, du PDG de Tesla Elon Musk et du rappeur Kanye West. Les pirates ont repris ces comptes en quelques minutes mercredi après-midi et ont publié des messages demandant aux abonnés d’envoyer de la monnaie Bitcoin à une adresse spécifique.

“À l’heure actuelle, les comptes semblent avoir été compromis afin de perpétuer la fraude par crypto-monnaie”, a déclaré la division du FBI de San Francisco dans un communiqué. “Nous conseillons au public de ne pas être victime de cette arnaque en envoyant de la crypto-monnaie ou de l’argent en relation avec cet incident”.

L’attaque, qui semble être la plus importante et la plus coordonnée de l’histoire de Twitter, soulève des questions sur la vulnérabilité d’une plate-forme qui sert de principal canal de communication pour les entreprises, les médias et les politiciens – y compris le président Trump, qui utilise fréquemment Twitter pour annoncer sa politique publique.

“Ce type de piratage par des escrocs pour un gain financier peut également être un outil d’acteurs étrangers et d’autres pour diffuser la désinformation et – comme nous l’avons vu – perturber nos élections”, a déclaré le gouverneur de New York Andrew Cuomo dans un communiqué, annonçant qu’il avait ordonné une enquête par le Département des services financiers de l’État.

Le sénateur républicain Roger Wicker du Mississippi, président de la Commission du commerce au Sénat, a soulevé des préoccupations similaires dans une lettre adressée au PDG de Twitter, Jack Dorsey, jeudi, demandant à la société d’informer les membres de la Commission des détails de ce piratage lors d’une audience au sénat au plus tard le 23 juillet.

La porte-parole de la Maison Blanche, Kayleigh McEnany, a déclaré jeudi à la presse que le compte Twitter du président Trump n’avait pas été affecté par le piratage et a affirmé qu’il continuerait à tweeter.

Twitter a indiqué avoir été victime d’une “attaque d’ingénierie sociale coordonnée” qui visait des employés ayant accès à des systèmes internes sensibles. Jeudi, le réseau social a ajouté qu’il n’avait “aucune preuve que les pirates ont accédé aux mots de passe” et que les utilisateurs n’ont pas à changer leurs mots de passe.

ng

 
 

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La délégation politique et technique de haut niveau de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a débuté, jeudi, ses consultations pour résoudre la crise socio-politique qui secoue le Mali.

Sous la conduite de l’ancien président nigérian Goodluck Jonathan, elle a d’abord rendu une visite de courtoisie au Premier ministre malien Boubou Cissé, avant d’entamer une série de rencontres avec toutes les parties prenantes.

“Nous ne sommes pas à notre première intervention dans la résolution d’une crise au Mali. J’ai donc espoir qu’une solution sera trouvée”, avait confié à la presse M. Jonathan dès son arrivée mercredi à Bamako pour cette mission prévue jusqu’à samedi.

Elle évaluera vendredi la situation au terme de ces rencontres et réfléchira à des options de sortie de crise avec les représentants de l’Union africaine et des Nations Unies.

Des propositions seront ensuite soumises à la majorité présidentielle et aux opposants du Mouvement du 5-Juin- Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP). Selon l’agenda communiqué à la presse, la délégation doit, par ailleurs, rendre une visite de courtoisie au président Ibrahim Boubacar Keïta vendredi après-midi.

En raison de cette médiation, le M5-RFP a annoncé qu’il renonçait à son quatrième grand rassemblement prévu le même jour à Bamako.

 hn
 

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vendredi, 17 juillet 2020 23:24

Tunisie: le pays attend son Premier Ministre

De nouvelles négociations marathon ont débuté jeudi, au lendemain de la démission du gouvernement, pour trouver un Premier ministre qui obtienne la confiance du Parlement d’ici septembre, faute de quoi la Tunisie devra encore organiser des législatives.

Après la démission d’Elyes Fakhfakh, fragilisé par une affaire de conflits d’intérêts, c’est au président Kais Saied que revient la lourde tâche de désigner dans les dix jours un candidat. Ce dernier aura ensuite un mois pour rassembler une majorité au sein d’un Parlement profondément fragmenté.

Cela augure d’une nouvelle série de pourparlers ardus, cinq mois après la formation laborieuse du gouvernement sortant.

La Tunisie, qui a pris avec succès des mesures drastiques pour circonscrire la pandémie de coronavirus, est frappée de plein fouet par les retombées économiques et sociales de la fermeture des frontières.

Des milliers d’emplois sont sur la sellette alors que la population est déjà exaspérée par le manque de perspectives dans un pays où le taux de chômage officiel dépasse les 30% dans certaines régions et parmi les jeunes.

fm

 
 

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vendredi, 17 juillet 2020 23:20

Relance: l'UE en quête de compromis

Après des mesures de sauvetage d’urgence, l’heure est à la relance économique à plus long terme pour l’Union européenne plongée dans une récession historique à cause de la pandémie du coronavirus.

Pour sauver l’économie européenne mise en péril par cette crise sanitaire sans précédent, un plan de relance massif de 750 milliards d’euros est sur la table des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE qui se réunissent, vendredi et samedi, dans le cadre d’un sommet européen extraordinaire. Et le moins que l’on puisse dire c’est que les négociations entre les Vingt-sept s’annoncent particulièrement difficiles et tendues.

Ce sommet, le premier en présentiel après plusieurs réunions par vidéoconférences depuis la mi-mars à cause de la pandémie de Covid-19,  aura lieu avec l’espoir de faire émerger un consensus entre les dirigeants européens sur le plan de relance économique post-Covid. Toutefois, c’est loin d’être gagné.

En annonçant la convocation de ce sommet, le président du Conseil européen, Charles Michel, a prédit que cette réunion ne sera pas une partie de plaisir, jugeant qu’il ne faut pas sous-estimer les difficultés sur la voie de la conclusion d’un accord.

Et il a vu juste, tant les positions des dirigeants européens continuent de diverger sur les modalités du plan de relance proposé par la Commission européenne, rendant un compromis difficile à atteindre.

Si les pourparlers entre les leaders européens risquent de se corser, quatre pays sont au banc des accusés. Il s’agit de l’Autriche, des Pays-Bas, de la Suède et du Danemark qui ont fait part à maintes reprises de leurs réticences quant au plan européen de relance.

La proposition de la Commission européenne basée sur des subventions à hauteur de 500 milliards d’euros outre 250 millions de prêts a, en effet, provoqué une levée de boucliers chez ces quatre pays dits “frugaux” qui s’opposent à l’idée de créer une dette commune entre les Vingt-sept pour venir en aide aux pays, régions et secteurs les plus touchés par la crise du coronavirus.

Dans une lettre envoyée récemment au Financial Times, les chefs des gouvernements autrichien, suédois, danois et néerlandais ont jugé “impensable” de recourir à des subventions pour relancer l’économie européenne, affirmant que la seule manière “saine” d’utiliser l’argent emprunté par l’UE est “de le convertir en prêts pour ceux qui en ont vraiment besoin, aux meilleures conditions possibles”.

Face aux réticences affichées par ces quatre pays, la Chancelière allemande Angela Merkel et le Président français Emmanuel Macron qui ont inspiré la proposition de l’exécutif européen ont pris à bras le corps ce plan de relance, multipliant depuis plusieurs jours les rencontres bilatérales pour tenter de rapprocher les vues des Etats membres.

Pour ce faire, le couple franco-allemand a particulièrement œuvré à gagner l’adhésion des “frugaux”, à leur tête les Pays-Bas, dont le Premier ministre Mark Rutte se montre particulièrement intransigeant sur le principe d’accorder des subventions aux pays les plus touchés par la pandémie au travers d’emprunts sur les marchés, remboursés par l’ensemble des pays européens en fonction de leur richesse.

Les premiers ministres italien et Espagnol ont également eu des entretiens ces derniers jours avec leur homologue néerlandais, afin de tenter d’assouplir ses positions et espérer un compromis rapide sur le plan de relance dont leurs pays seront parmi les principaux bénéficiaires.

Se montrant particulièrement “inflexible”, le Premier ministre néerlandais privilégie une aide aux pays et secteurs les plus durement affectés par les conséquences économiques de la pandémie de Covid-19, qui s’exprimerait plus largement sous forme de prêts.

Par ailleurs, à l’instar des dirigeants autrichien, danois et suédois, Mark Rutte veut que le budget européen pluriannuel de l’UE (2021-2027), sur lequel s’adosse le plan de relance, soit limité à 1 % du revenu national brut de l’Union et “modernisé”, c’est-à-dire, qui consacre moins d’argent à la politique agricole commune et les politiques de cohésion socio-économique.

En présentant la semaine dernière sa proposition du budget à long terme de l’UE qui servira de base pour les négociations entre les dirigeants des Vint Sept, le président du Conseil européen a lâché du lest en révisant à la baisse les ambitions affichées par l’exécutif européen.

Charles Michel a ainsi ramené le cadre financier pluriannuel de 1100 milliards d’euros proposé par la Commission à 1074 milliards. Une réduction du budget qui constitue “un premier pas dans notre direction”, a reconnu le chancelier autrichien Sebastian Kurz, tout en faisant observer que les positions des pays sont “encore très éloignées”, en particulier sur les subventions prévues par le plan de relance.

Insistant sur la nécessité de trouver promptement un accord afin de garantir une reprise aussi rapide que possible de l’économie européenne, le président du Conseil européen a toutefois estimé dans sa lettre d’invitation à l’adresse des dirigeants européens prenant part au sommet de Bruxelles que pour y parvenir, il faut “un travail acharné et une volonté politique de la part de tous”.

Si le plan de relance post-Covid peut marquer un tournant pour la solidarité européenne malmenée par la crise du coronavirus, l’approche du “chacun pour soi” risque de prendre encore le dessus et de compliquer davantage la quête d’un compromis.

fm

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L’équipementier télécoms chinois Huawei sera complètement retiré des réseaux 5G du Royaume-Uni d’ici la fin de 2027, a annoncé mardi le gouvernement britannique, précisant qu’il y aura également “une interdiction totale de l’achat de tout nouveau kit Huawei 5G après le 31 décembre 2020”.

Cette décision a été prise lors d’une réunion du Conseil de sécurité nationale (NSC) présidée par le Premier ministre, Boris Johnson, en réponse aux nouvelles sanctions américaines. Celles-ci ont été imposées à Huawei en mai, après la décision initiale du Royaume-Uni sur les fournisseurs à haut risque, précise le gouvernement dans un communiqué publié sur son portail électronique.

“Les experts techniques du NSC ont examiné les conséquences des sanctions et ont conclu que l’entreprise devra procéder à une reconfiguration majeure de sa chaîne d’approvisionnement, car elle n’aura plus accès à la technologie sur laquelle elle s’appuie actuellement”, ajoute la même source.

“En conséquence, le gouvernement britannique a convenu que les opérateurs britanniques devraient arrêter l’achat d’équipements Huawei concernés par les sanctions. Il y aura une interdiction sur l’achat du nouveau kit Huawei pour 5G à partir de l’année prochaine et il sera complètement supprimé des réseaux 5G d’ici la fin de 2027”, a-t-on précisé.

Londres était soumis depuis des mois à des fortes pressions de l’administration Trump, qui accuse Huawei d’espionnage pour le compte de Pékin, ce que nie le groupe chinois.

Malgré plusieurs mises en garde américaines, le gouvernement britannique avait permis en janvier au géant des télécoms chinois de construire jusqu’à 35% de l’infrastructure non stratégique nécessaire pour déployer le nouveau réseau 5G du pays.

Mais face à la grogne de Washington et de députés conservateurs, le gouvernement avait laissé entendre qu’il durcirait sa position, mettant en avant le risque sécuritaire que peut représenter la présence de l’équipementier dans ses infrastructures.

Les relations entre le Royaume-Uni et la Chine se sont ensuite tendues ces dernières semaines avec l’entrée en vigueur d’une loi controversée sur la sécurité, imposée par Pékin à Hong Kong et dénoncée par Londres.

Downing Street a promis d’étendre les droits à l’immigration, et à terme l’accès à la citoyenneté britannique, pour des millions d’habitants de son ex-colonie, une mesure dénoncée par la Chine comme une “ingérence” dans ses affaires intérieures.

mjj

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jeudi, 16 juillet 2020 00:40

Attentat en Afghanistan: l'OTAN dénonce

L’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) a dénoncé mardi les attaques “inacceptables” menées par les talibans en Afghanistan.

“Le niveau actuel de la violence, lié en particulier aux attaques menées par les talibans contre les forces de défense et de sécurité nationales afghanes, demeure inacceptable, provoquant l’instabilité et minant la confiance à l’égard du processus de paix”, a souligné l’Alliance atlantique dans un communiqué.

Compte tenu du contexte sanitaire actuel, l’OTAN a, par ailleurs, relayé l’appel lancé aux talibans par les Nations Unies pour qu’ils acceptent un cessez-le-feu humanitaire s’appliquant à tous les intervenants.

L’Alliance a réaffirmé qu’un processus de paix pris en charge et dirigé par les Afghans visant à trouver une solution politique qui mette fin à des décennies de conflit est la seule manière d’apporter une paix durable au peuple afghan et d’assurer la sécurité et la stabilité à long terme en Afghanistan.

Réitérant sa détermination à contribuer à l’instauration d’un environnement propice à la réalisation de ces objectifs, l’OTAN a appelé toutes les parties à “régler rapidement les questions encore en suspens qui continuent d’empêcher l’ouverture de négociations intra-afghanes inclusives”.

L’Alliance a ajouté qu’elle “continuera de tenir des consultations et, si les conditions le permettent, d’ajuster sa présence militaire dans le pays afin d’appuyer le processus de paix, lancé suite à l’accord entre les États-Unis et les talibans et à la déclaration conjointe des États-Unis et de l’Afghanistan”.

L’Organisation a, par ailleurs, fait part de son engagement de longue date envers l’Afghanistan, le peuple afghan et les forces de sécurité afghanes, au travers de la mission “Resolute Support”, disant attendre des négociations intra-afghanes qu’elles aboutissent à un accord de paix “durable et global” qui permette de mettre fin aux violences, de protéger les droits de la population afghane dans son ensemble, femmes et enfants compris, et de garantir que l’Afghanistan ne redevienne jamais “un sanctuaire pour les terroristes”.

Les violences avaient baissé en Afghanistan depuis que les talibans ont annoncé un cessez-le-feu de trois jours, à l’occasion de la fin du mois sacré de Ramadan, mais les autorités du pays ont affirmé que les attaques ont repris ces dernières semaines.

Les derniers attentats commis dimanche et lundi par les talibans ont tué 30 membres des forces afghanes et fait des dizaines de blessées.

ng

 
 

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jeudi, 16 juillet 2020 00:36

Libye: l'ONU préoccupe par la situation

L’organisation des Nations-Unies a réitéré sa préoccupation de la concentration de troupes militaires atour de la ville de Syrte, dans l’Est de la Libye, et son impact potentiel sur la population civile.

Selon l’ONU, les forces du Gouvernement d’union nationale (GNA), avec un soutien extérieur important, ont progressé vers l’est du pays et se trouvent actuellement dans les alentours de Syrte, ville qu’elles avaient déjà tenté de prendre le contrôle à deux reprises auparavant des mains de l’Armée nationale libyenne.

Le porte-parole du Secrétaire général de l’ONU a également indiqué que la situation dans le sud de Tripoli reste précaire, même après la cessation des hostilités actives, en raison des risques d’explosions des munitions de guerre laissées suite au retrait des combattants.

Cinquante-deux personnes sont mortes et 96 ont été blessées par des explosifs alors qu’elles cherchaient à rentrer chez-elles ou à nettoyer les zones infectées par les mines, a-t-il déploré.

Et d’ajouter qu’environ 430.000 personnes sont désormais déplacées à l’intérieur de la Libye, qui continue aussi de signaler une augmentation des cas de COVID-19 avec 1.512 cas confirmés et 40 décès depuis dimanche.

Le sud du pays, qui ne représente que 8% de la population libyenne, compte près de la moitié de toutes les infections et les deux tiers des décès, selon la même source.

ng

 
 

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jeudi, 16 juillet 2020 00:34

Trump sanctionne la Chine

Le président américain Donald Trump a signé mardi une loi imposant des sanctions obligatoires aux entreprises et aux particuliers qui aident la Chine à restreindre l’autonomie de Hong Kong.

Dans une conférence de presse dans les jardins de la Maison Blanche, le président Trump a également annoncé qu’il avait signé un décret déclarant que les États-Unis traiteraient Hong Kong de la même façon que la Chine continentale, expliquant qu’il avait pris ces mesures pour “tenir la Chine responsable de ses actions oppressives contre le peuple de Hong Kong”.

La législation signée par M. Trump, officiellement connue sous le nom de Hong Kong Autonomy Act, a été parrainée par les sénateurs Chris Van Hollen et Pat Toomey et approuvée par la Chambre et le Sénat au début du mois.

“Cette loi donne à mon administration de nouveaux outils puissants pour tenir responsables les individus et les entités impliqués dans l’extinction de la liberté de Hong Kong”, a déclaré le locataire de la Maison Blanche.

Le président a profité de ses remarques mardi pour critiquer sévèrement la Chine pour sa gestion du coronavirus, qui a contaminé plus de 3,4 millions d’Américains et tué plus de 136 000 personnes.

M. Trump a déclaré que Pékin aurait dû “arrêter” la propagation de la maladie aux États-Unis et s’est félicité de sa décision de restreindre les voyages aériens depuis la Chine en février, affirmant que cette décision avait sauvé “des millions” de vies.

hn

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Le président français Emmanuel Macron a décliné, mardi, les priorités de son plan de relance post-Covid-19.

Parmi les priorités de ce plan de relance que le nouveau gouvernement de Jean Castex est appelé à mettre en oeuvre dans le contexte de la pandémie du nouveau coronavirus, figure la préservation de l’emploi, la jeunesse, la culture et l’écologie, a indiqué le chef de l’Etat dans un entretien télévisé à l’occasion de la fête nationale du 14-juillet.

Le plan de relance de l’économie française représentera “au moins 100 milliards d’euros”, en plus des 460 milliards déjà engagés en mesures sectorielles et de soutien à l’économie depuis le début de l’épidémie, a annoncé M. Macron.

“On met avec ce plan de relance, en plus de cet argent déjà mis, au moins 100 milliards pour faire la relance industrielle, écologique, locale, culturelle et éducative. Je suis convaincu qu’on peut bâtir un pays différent d’ici à dix ans”, a affirmé le chef de l’Etat français.

Pour pallier aux répercussions de la crise économique consécutive au Covid-19 notamment sur les emplois, M. Macron a assuré que l’Etat va poursuivre l’effort fourni depuis le déclenchement de la crise à travers notamment le dispositif du chômage partiel et les prêts garantis par l’Etat en faveur des entreprises.

Le chef de l’Etat a évoqué la mise en place d’un dispositif inédit d’activité partielle de longue durée, ainsi qu’un plan anti-licenciement, outre l’allocation de 30 milliards d’euros supplémentaires pour financer l’activité partielle et les formations.

La jeunesse doit être la priorité de la relance à travers l’accompagnement des entreprises, les aides et les incitations, a souligné M. Macron, qui a expliqué que le plan de relance comprendrait un dispositif exceptionnel d’exonération des charges pour les entreprises afin de les encourager à embaucher les jeunes, ainsi qu’à travers la création de nouveaux mécanismes et l’ouverture de 200.000 places dans des formations qualifiantes.

Le président français est également revenu sur le secteur culturel frappé de plein fouet par la crise du nouveau coronavirus, faisant observer que le “plan de relance doit être culturel”.

Concernant le financement de la relance, le chef de l’Etat a indiqué qu’il se fera notamment à travers des financements européens, écartant par la même occasion tout recours à des augmentations d’impôts. “On ne résout pas une crise comme celle de Covid-19 par l’augmentation des impôts”, a-t-il dit.

Pour ce qui est de la priorité écologique, M. Macron a évoqué une éventuelle réforme constitutionnelle pour inscrire l’objectif de lutte contre le changement climatique et le respect de la biodiversité dans la Constitution.

Cette réforme pourrait se faire par référendum dans les “meilleurs délais”, a précisé le président français, qui a souligné par la même occasion l’importance des 146 propositions formulées par la Convention citoyenne sur le climat.

A ses yeux, il faut “trouver un nouveau chemin commun pour bâtir un nouveau modèle très écologique”, rappelant en ce sens les mesures mises en place par le gouvernement, dont la prime pour la rénovation des logements et les primes à la conversion écologique des véhicules ainsi qu’un projet futur de rénovation énergétique massive des écoles.

Selon lui, le plan de relance constitue une “opportunité” pour la construction d’un modèle qui est à la fois écologique, industriel et environnemental.

M. Macron a été en outre interrogé sur la réforme controversée des retraites. Il a fait état, dans ce contexte, de la reprise prochaine des discussions sur ce projet avec l’ensemble des partenaires sociaux.

Selon lui, cette réforme “juste et bonne” servirait à pallier au déficit du système de retraites qui devrait atteindre cette année un record de 30 milliards d’euros, contre 4 milliards prévus avant la crise, selon le Conseil d’orientation des retraites.

Le Président français a évoqué, par ailleurs, la “crise démocratique profonde” que connaît la France, comme en témoigne le taux d’abstention lors des dernières élections municipales, ainsi que les mesures qui vont être mises en place pour le rétablissement de la confiance entre le citoyen et la police.

Emmanuel Macron s’est en outre prononcé en faveur du port obligatoire du masque dans tous les lieux publics clos à partir du 1er août, notant qu’il y a “des signes” que l’épidémie “repart un peu”.

Il a également assuré que, en cas de deuxième vague de l’épidémie, « nous serons prêts » et qu’il n’y aurait pas de reconfinement généralisé. Quant à la prochaine rentrée des classes, le Président français a assuré qu’elle sera « quasi-normale ».

Plus tôt dans la matinée, le chef de l’Etat français a présidé la cérémonie militaire en format réduit organisée, place de la Concorde à Paris, à l’occasion des célébrations de la fête nationale du 14-juillet.

hn

 
 

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Le gouvernement espagnol a donné son feu vert, mardi, à l’élaboration du Budget général de l’Etat pour 2021, une étape “indispensable” pour accélérer la “reconstruction sociale et économique du pays” après la pandémie liée au Covid-19.

La ministre des Finances et porte-parole du gouvernement, María Jesús Montero, a indiqué, lors d’un point de presse à l’issue du Conseil des ministres, que le Budget de l’année prochaine doit contribuer à la reprise économique par un engagement en faveur d’une croissance plus durable permettant l’adaptation du tissu productif aux nouvelles réalités, comme la numérisation.

Les nouveaux comptes seront une preuve de l’engagement ferme en faveur de la cohésion, de la justice sociale et de l’égalité des chances, voire, du “renforcement” de l’État du bien-être, du système de santé publique afin qu’il dispose de ressources suffisantes pour toute situation d’urgence, a relevé la responsable espagnole.

Le budget de l’année prochaine, a-t-elle expliqué, doit permettre de “canaliser” les ressources activées de l’Europe, avec un engagement en faveur de la recherche, de l’innovation, des nouvelles technologies, du tourisme, de l’hôtellerie et de l’environnement.

“Au sein du gouvernement, nous pensons que cette crise ne peut être un frein aux objectifs de développement durable ou aux politiques de promotion de l’égalité des chances, mais plutôt une incitation à continuer à les promouvoir et à créer des postes d’emploi, en tant qu’objectif prioritaire pour 2021 et 2022”, a dit Mme Montero.

fm

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