Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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L’Administration nationale de la propriété intellectuelle en Chine a accordé le premier brevet d’invention à un vaccin contre la Covid-19, a rapporté lundi la presse locale.

Le brevet a été accordé conjointement à une équipe de recherche relevant de l’Académie des sciences militaires et CanSino Biologics, une société biopharmaceutique chinoise de haute technologie, d’après la même source.

L’équipe dirigée par Chen Wei, chercheuse à l’Institut de la médecine militaire de l’académie, a mis au point le vaccin contre la Covid-19, en optant pour l’adénovirus défectueux modifié comme vecteur.

En mars dernier, ce vaccin est devenu le premier vaccin approuvé en Chine pour des essais cliniques.

Selon le résumé du brevet, le vaccin montre une bonne immunogénicité sur les cobayes, peut induire une forte réponse immunitaire cellulaire et humorale dans un court laps de temps et peut être produit rapidement à grande échelle pour faire face à l’épidémie de Covid-19.

Le vaccin a actuellement achevé les essais cliniques de phase 1 et 2, qui ont vérifié son innocuité et son immunogénicité, précise la même source.

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Après avoir battu son record de 589 jours sans gouvernement fédéral de plein exercice, la Belgique continue de s’enliser dans une impasse politique dont l’issue semble extrêmement difficile à prédire.

Dirigée par un gouvernement en affaires courantes depuis le 21 décembre 2018, suite à la chute de l’exécutif mené par le libéral Charles Michel, la Belgique tente depuis de longs mois à mettre fin à ce blocage politique, mais en vain.

Ce feuilleton interminable vient de connaitre lundi un nouvel épisode qui rend plus tortueux le chemin vers la formation d’une coalition fédérale issue des élections législatives du 26 mai 2019. Les présidents des parti socialiste francophone (PS), Paul Magnette, et nationaliste flamand (N-VA), Bart De Wever, nommés préformateurs par le Roi Philippe en vue de la mise en place d’un gouvernement fédéral qui s’appuie sur une large majorité au parlement, ont remis leur démission au souverain belge, à peine trois semaines après leur désignation.

Constatant qu’ils étaient arrivés à un point de non-retour dans leur mission, les deux hommes, tout comme les nombreux informateurs et préformateurs qui les ont précédés, se sont rapidement rendus à l’évidence: concilier les positions des différentes formations politiques belges est un exercice particulièrement complexe et périlleux.

Retour à la case départ donc pour les négociations gouvernementales en Belgique, un pays où il faut toujours se démener pour parvenir à un consensus politique.

Dans une énième tentative de débloquer cette situation inextricable, le Roi des Belges a dit tenir sa décision en délibéré, entamant de nouvelles consultations avec les partis qui ont été impliqués dans les discussions politiques depuis les élections.

Et pourtant, depuis la nomination des présidents du PS et de la N-VA comme préformateurs, un vent d’optimisme a commencé de souffler sur le pays quant à une imminente sortie de l’impasse politique. Pour cause, le terrain d’entente inespéré, trouvé par les socialistes francophones et les nationalistes flamands, premières formations politiques de Belgique.

Les deux partis n’ont eu de cesse de répéter leur refus catégorique d’être associés dans la même coalition fédérale, leurs chefs respectifs faisant toujours état de “divergences de fonds”. Au mois de juin, encore, Paul Magnette évoquait “une addition de contraires qui s’annulent”.

Pour nombreux observateurs, voir les présidents du PS et de la N-VA prendre les commandes en vue de la formation d’un gouvernement fédéral s’apparentait à “un petit miracle” tant le fossé entre les deux partis semblait béant.

Pour expliquer ce retournement de situation, MM. Magnette et De Wever citaient en premier lieu la crise sanitaire qui nécessite au plus vite un gouvernement de pleins pouvoirs pour permettre, selon eux, de mettre au point un plan de relance face à la crise du coronavirus et simplifier le fonctionnement des institutions du pays.

“La crise du coronavirus a démontré que notre pays est totalement en panne sur le plan institutionnel. Les compétences sont dispersées, il est réellement impossible de prendre des mesures de façon efficace. Le Parti socialiste a fait une ouverture pour mettre aussi en œuvre des réformes institutionnelles et redistribuer les compétences”, a avancé le président des nationalistes flamands pour expliquer ce revirement.

Il a, toutefois, ajouté qu'”il n’y a aucune garantie de succès”, et il a vu juste. La mission du duo PS-N-VA a donc fait long feu et 446 jours après le scrutin législatif, tout reste à faire.

Si les présidents du PS et de la N-VA étaient bien partis en ralliant à leur projet gouvernemental les chrétiens démocrates flamands (CD&V), le parti socialiste flamand (sp.a) et le parti du Centre démocrate humaniste (cdH), il manquait à ce “club des cinq” un autre membre pour disposer d’une majorité au Parlement.

C’est dans ce cadre que les deux préformateurs ont eu une série de réunions avec d’une part la famille libérale (Open Vld – MR) et d’autre part les écologistes (Ecolo – Groen), pour sonder leur volonté de rejoindre les négociations fédérales, mais ils se sont heurtés à chaque fois à un refus.

Et c’est le communiqué commun des libéraux et des écologistes, publié jeudi pour dénoncer le projet institutionnel N-VA/PS qui a fini par doucher les espoirs du duo Magnette-De Wever.

“Nous souhaitons exprimer notre inquiétude en ce qui concerne les projets des missionnaires”, expliquent les deux familles politiques. Notamment pour ce qui est du volet institutionnel, leur schéma conduit à rendre les institutions plus complexes et moins lisibles : un modèle qui n’est pas le nôtre”, avaient argué les libéraux et les écologistes.

Face à cette position commune, le duo Magnette-De Wever a constaté son incapacité à poursuivre sa mission, préférant jeter l’éponge, non sans regret comme l’a exprimé le président de la N-VA.

“On avait encore besoin d’un parti, d’un seul pour former un gouvernement majoritaire de plein exercice, un gouvernement d’une durée limitée mais avec un programme clair et fort où chaque parti compte et peut compter sur la confiance des autres (…) Je regrette profondément que le courage politique fasse encore défaut pour arrêter enfin le carrousel de la formation gouvernementale”, a déclaré Bart De Wever dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, peu après avoir remis sa démission au Roi Philippe.

Quinze moi après les élections législatives, la Belgique se cherche toujours un gouvernement de pleins pouvoirs jouissant d’une légitimité et d’une majorité au Parlement. Mais le temps presse et la crise du coronavirus a compliqué encore la donne pour le pays confronté à des défis sans précédent sur les plans économique, social et institutionnel.

En attendant une sortie de crise, la Première ministre en affaires courantes, Sophie Wilmès, va demander à nouveau la confiance du Parlement le 17 septembre. En cas d’un blocage persistant, un retour anticipé aux urnes semble inévitable comme solution de dernier recours.

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Pandémie de coronavirus oblige, la Convention nationale du parti démocrate qui doit consacrer Joe Biden comme candidat du parti pour l’élection présidentielle américaine du 3 novembre, a débuté lundi soir de manière virtuelle, donnant à cette grand-messe un air radicalement non conventionnel.

Les foules des délégués, l’enthousiasme et l’animation propres à ce genre de grands rassemblements ne sont pas au rendez-vous cette année.

Mais, dès le début du conclave de quatre jours, qui devait initialement se tenir à Milwaukee dans le Wisconsin, les nombreuses figures du parti, de son aile libérale à l’aile gauche, ainsi que des personnalités du parti républicain opposés à l’actuel locataire de la Maison Blanche, ont donné le ton. Ils se sont relayés, via des discours vidéo en ligne transmis par les grandes chaînes de télévision, pour saluer Biden et attaquer de front le bilan du président sortant, Donald Trump, et mettre en garde contre sa réélection.

“Etre président ne change pas qui vous êtes – cela révèle qui vous êtes. Eh bien, une élection présidentielle peut aussi révéler qui nous sommes”, a déclaré l’ancienne première dame Michelle Obama qui a prononcé un discours politique poignant, critiquant la présidence de Trump et exhortant ceux qui ne se sont pas déplacés pour voter en 2016 à faire entendre leur voix lors des prochaines élections.

Donald Trump a un “manque total d’empathie”, a-t-elle déploré soutenant qu'”à chaque fois que nous nous tournons vers la Maison Blanche pour une direction, ou du réconfort, ou un semblant de stabilité, ce que nous recevons à la place c’est du chaos, de la division et un manque complet et total d’empathie”.

Le sénateur du Vermont Bernie Sanders, grande figure de l’aile gauche du parti, ainsi que le gouverneur de New York Andrew Cuomo figuraient aussi parmi les têtes d’affiche de la première soirée de la convention marquée également par les interventions d’hommes politiques républicains dont l’ancien gouverneur de l’Ohio, John R. Kasich ainsi qu’un montage vidéo d’électeurs de ce parti rival expliquant pourquoi ils comptent cette fois voter pour Biden.

Dans leurs interventions, ils ont salué les qualités de leader de l’ancien vice-président d’Obama, qui acceptera officiellement la nomination du parti jeudi, et clairement affiché leur appréhension quant à un second mandat de M. Trump.

Pour les démocrates, la convention est la tribune idéale à la fois pour convaincre les modérés qui sont mal à l’aise avec le leadership diviseur de M. Trump et dynamiser les libéraux qui ne sont pas enthousiastes à propos de leur propre candidat.

En attendant la convention républicaine dans une semaine, le président Trump ne baisse pas les bras refusant de laisser le champ libre à son adversaire qui a déjà une longueur d’avance dans les sondages.

Dans une contre offensive, il a lancé sa campagne lundi à travers deux voyages dans les États clés du Minnesota et du Wisconsin, mettant en avant notamment son programme économique.

Trump a ainsi prononcé trois discours en plein air, avec des airs de rassemblements de campagne mais des foules plus réduite que d’habitude, s’attaquant à Joe Biden décrit comme une «marionnette des extrémistes de gauche» et brossant un tableau sombre des propositions de son adversaire sur l’immigration, les soins de santé et l’économie.

Mardi, il devrait prononcer un discours sur l’immigration et la sécurité dans l’Arizona avant de boucler cette tournée jeudi par une visite dans une usine en Pennsylvanie, près de la ville natale de Biden qui, le même jour, acceptera formellement la nomination démocrate dans son fief à Delaware.

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La match d’ouverture de la première journée de la Ligue 1 entre l’Olympique de Marseille et Saint-Etienne, prévu vendredi soir, a été reporté après la confirmation mardi de trois nouveaux cas positifs au Covid-19 dans les rangs du staff professionnel du club marseillais, a annoncé la Ligue de football professionnel (LFP).

Selon le protocole d’organisation des matchs, la Commission des Compétitions de la LFP a décidé de reporter le match au “mercredi 16 ou jeudi 17 septembre 2020 sous réserve de l’évolution des conditions sanitaires au sein du club de l’OM”, indique la LFP dans un communiqué.

Au regard des résultats médicaux transmis par l’OM ce mardi, la commission nationale Covid a informé la Commission des Compétitions de la LFP que le virus est “circulant” au sein du club marseillais et proposé le report de la rencontre, initialement prévue le vendredi 21 août 19h, note-t-on de même source.

Trois cas de contamination au nouveau coronavirus soupçonnés depuis dimanche avaient été confirmés mardi par le club phocéen, portant le nombre de joueurs infectés à quatre avec le latéral gauche Jordan Amavi, testé positif jeudi dernier.

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L’Inter Milan a dominé le Shakhtar Donetsk lundi en demi-finale de la Ligue Europa (5-0) pour décrocher sa première finale européenne depuis dix ans, où le club italien défiera le FC Séville.

Le club italien a été notamment porté par son duo offensif Lautaro-Lukaku.

Paradoxalement dépossédés du ballon une partie du match par des Ukrainiens joueurs mais inoffensifs, les Milanais se sont montrés redoutablement efficaces devant le but, avec à la clé des doublés pour Lautaro Martinez (19e et 74e) et Lukaku (78e et 84e) et un autre but de la tête de D’Ambrosio (64e), dans le stade sans public de Düsseldorf.

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Le Président ivoirien Alassane Ouattara a pris part, le dimanche 16 août 2020 à la grande mosquée de la Riviera Golf d’Abidjan-Cocody, à la cérémonie marquant le 40è jour du décès du Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly. Après une lecture intégrale du Saint Coran, des bénédictions ont été faites pour le repos de l’âme de l’illustre disparu.

La cérémonie a enregistré la présence de nombreuses autres personnalités, dont les Premières Dames de Côte d'Ivoire et du Mali, le Premier Ministre Hamed Bakayoko et son homologue malien Boubou Cissé et de plusieurs anciens Premiers Ministres de la Guinée.

L'imam grand maître Moussa Diallo, secrétaire général des affaires extérieures du Haut Conseil islamique du Mali, l'imam Ismaël Timité, grand imam de Bondoukou, et l’imam Aboubacar Samassi et le Cheikhoul Aïma Mamadou Traoré au nom du Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques (COSIM) ont également prié pour la paix, la stabilité et le progrès pour la Côte d’Ivoire, une élection présidentielle apaisée et la santé du chef de l’Etat.

Au nom du Président malien et son épouse, du gouvernement et du peuple maliens, Boubou Cissé a présenté ses condoléances au Président Alassane Ouattara, au peuple ivoirien, et à la famille du défunt.

Le Premier Ministre malien a rappelé « le souvenir d’un homme affable » qui œuvrait inlassablement pour « la coopération et l’intégration sous-régionale ».

Le porte-parole de la famille Gon Coulibaly, Dramane Gon Coulibaly a traduit toute sa reconnaissance au Président Alassane Ouattara et à son épouse, à toutes les institutions, aux membres du gouvernement et à toutes les populations qui se sont associés, de manière active ou en prière, aux obsèques du Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly.

Premier Ministre depuis le 10 janvier 2017, Amadou Gon Coulibaly, dont les qualités de grand homme d’Etat, les compétences professionnelles, la loyauté et la fidélité ont été unanimement saluées, s’est éteint le 08 juillet dernier à l’âge de 61 ans.

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L’Olympique lyonnais (OL) a éliminé le Manchester City de l’entraîneur Pep Guardiola (3-1) grâce à Maxwel Cornet et un doublé de Moussa Dembélé, samedi en quarts de Ligue des champions, et rejoint le Bayern Munich en demi-finale mercredi.

Lyon se retrouve donc dans le dernier carré de la “Champions league” pour la deuxième fois de son histoire après 2010.

Puisque le Paris SG affrontera Leipzig mardi, deux clubs français figurent en demi-finale de cette édition, une première dans l’histoire de la C1, et seront opposés à deux clubs allemands pour une place en finale dimanche prochain.

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Le Bayern Munich s’est imposé vendredi contre le FC Barcelone avec un score historique (8-2) lors de l’affiche des quarts de finale de la Ligue des champions à Lisbonne, se qualifiant ainsi aux demi-finales.

Le Bayern a marqué quatre buts pendant la première demi-heure, dont un doublé de Thomas Müller (4e, 31e) et deux autres buts d’Ivan Perisic (22e) et Serge Gnabry (28e), avant de poursuivre sa démonstration en seconde période grâce à Joshua Kimmich (63e), Robert Lewandowski (82e) et un doublé de Philippe Coutinho (85e, 89e).

En demi-finale mercredi prochain, les Bavarois affronteront Manchester City ou Lyon, opposés samedi lors du dernier quart.

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Luis Rodolfo Abinader a prêté serment en tant que président de la République dominicaine dimanche lors d’une cérémonie marquée par la présence du secrétaire d’État américain Mike Pompeo.

Abinader, un homme d’affaires de 53 ans, qui avait terminé deuxième lors de la présidentielle de 2016, a été élu pour un mandat de quatre ans le 5 juillet, mettant fin à une période de 16 ans au pouvoir d’un parti de centre-gauche.

La présence du secrétaire d’Etat américain intervient après que la République dominicaine a été le seul pays du Conseil de sécurité de l’ONU à voter en faveur d’une résolution américaine pour la prolongation d’un embargo sur la vente d’armes conventionnelles pour l’Iran.

“Cette élection résonne comme un exemple pour les autres nations du pouvoir de la démocratie et de ce qui est possible lorsque les pays accordent la priorité aux souhaits de leur peuple”, a tweeté Pompeo après l’investiture d’Abinader.

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lundi, 17 août 2020 14:13

Bélarus: l'UE annonce des sanctions

L’Union européenne a décidé vendredi d’imposer des sanctions contre le Bélarus, après les violences ayant marqué les manifestations déclenchées par la réélection du président Alexandre Loukachenko.

Réunis lors d’une vidéoconférence, les ministres européens des Affaires étrangères ont donné leur accord pour lancer un processus de sanctions contre les responsables des violences suite à l’élection présidentielle.

Le ministre belge des Affaires étrangères, Philippe Goffin, a affirmé, dans ce sens, soutenir le principe de “mesures restrictives ciblées”.

“La Belgique n’est cependant pas favorable aux sanctions économiques, car celles-ci auraient un impact négatif sur la situation de la population”, a-t-il souligné, plaidant en faveur du maintien de “canaux de communication ouverts” avec Minsk.

Même son de cloche pour le secrétaire d’Etat français aux Affaires européennes, Clément Beaune, qui a relevé que la France est “pleinement engagée sur le principe de sanctions individuelles ciblées et le soutien aux droits et aux libertés du peuple biélorusse”.

Le président Alexandre Loukachenko, 65 ans, qui dirige le Bélarus depuis 1994, a remporté un 6ème mandat avec 80% des voix à l’issue de la présidentielle de dimanche, tandis que sa rivale, l’opposante Svetlana Tikhanovskaïa, a recueilli 10 % des suffrages.

Depuis dimanche soir, le pays est le théâtre de manifestations de protestation contre les résultats de la présidentielle, marquées par des heurts violents entre les protestataires et les forces de l’ordre.

Ce mouvement de contestation a fait deux morts, des dizaines de blessés et ont donné lieu à au moins 6.700 arrestations.

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