Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Le président français, Emmanuel Macron a célébré vendredi les 150 ans de la République française en soulignant qu’elle était “toujours à protéger”, car “fragile” et “précaire”, et en mettant en garde contre toute “aventure séparatiste”.

“Il n’y aura jamais de place en France pour ceux qui, souvent au nom d’un Dieu, parfois avec l’aide de puissances étrangères, entendent imposer la loi d’un groupe”, a-t-il déclaré dans un discours prononcé au Panthéon à Paris, à l’occasion des 150 ans de la proclamation de la République, le 4 septembre 1870 après la défaite de Napoléon III à Sedan.

Il a précisé qu'”un projet de loi de lutte contre les séparatismes sera présenté dès cet automne”.

Au moment où s’ouvre le procès des attentats djihadistes de janvier 2015, il a aussi souligné que la laïcité, “qui garantit la liberté de croire ou de ne pas croire”, “n’est pas séparable d’une liberté d’expression allant jusqu’au droit au blasphème”.

Le discours prononcé au Panthéon est le prélude à une série d’initiatives dans les domaines régaliens que sont l’ordre républicain, comprenant la sécurité et le séparatisme, et l’égalité des chances.

Emmanuel Macron remet ainsi en chantier un dossier lancé en février, interrompu par la crise sanitaire. Il avait alors annoncé, dans un quartier populaire de Mulhouse (est) un plan contre le “séparatisme islamiste” comprenant la fin des imams étrangers détachés et un contrôle du financement des mosquées.

“Être Français, c’est être du côté des combattants de la liberté. Et plus encore quand les renoncements prospèrent, quand la censure progresse”, a-t-il ajouté.

Énumérant les trois piliers de la République, Emmanuel Macron a souligné que “l’égalité, elle aussi, est un bloc”, et a promis d’aller “plus loin, plus fort, dans les semaines qui viennent” pour promouvoir “l’égalité des chances” qui est “une priorité du quinquennat”.

“Chaque citoyen, quel que soit le lieu où il vit, le milieu d’où il vient, doit pouvoir construire sa vie par son travail, par son mérite. Nous sommes encore loin, trop loin de cet idéal”, a déclaré le président français.

ng

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vendredi, 04 septembre 2020 12:20

Italie/ Covid-19: Berlusconi testé positif

Positif au Covid-19 à bientôt 84 ans, l’ancien chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi a été hospitalisé jeudi soir à Milan (nord), mais son état n’inspire pas de craintes pour le moment selon son entourage.

“Le président Berlusconi a été hospitalisé par précaution à l’hôpital San Raffaele de Milan après l’apparition de certains symptômes. Le cadre clinique ne donne pas de préoccupation”, assure le bref communiqué de l’entourage.

Selon l’agence AGI, Silvio Berlusconi a été hospitalisé dans la chambre qu’il occupe habituellement quand il se rend dans cet hôpital, ce que l’agence interprète comme signe que la situation n’est pas sérieuse, sinon il se trouverait en soins intensifs.

Licia Ronzulli, une sénatrice de Forza Italia, le parti de Silvio Berlusconi, a affirmé vendredi matin à la radio que l’ex-Cavaliere avait “passé la nuit à l’hôpital pour contrôler la situation”, mais qu'”il va bien”.

Selon l’agence Ansa, l’ex-chef du gouvernement est arrivé jeudi soir en voiture, et pas dans une ambulance, accompagné par son escorte. “Il semblait aller assez bien et marchait sans montrer de signes de fatigues”, ajoute l’agence sans citer ses sources.

Silvio Berlusconi a annoncé mercredi soir avoir été testé positif au Covid-19. Dans la foulée, deux de ses enfants, Barbara, 36 ans, et Luigi, 31 ans, ainsi que sa nouvelle compagne, Marta Fascina, 30 ans, l’ont également été.

“Je continue la bataille”, avait déclaré mercredi soir Silvio Berlusconi après l’annonce de sa positivité, assurant qu’il serait présent “dans la campagne électorale avec des interviews aux télévisions et dans les journaux”.

Des élections régionales auront lieu dans une quinzaine de jours en Italie ainsi qu’un référendum sur la réduction du nombre de parlementaires.

Jeudi soir, Berlusconi, élu en 2019 député européen, est de nouveau intervenu au téléphone à une réunion de son parti: “je n’ai pas de fièvre, je n’ai pas de douleurs et je veux vous rassurer: je vais assez bien, je vais continuer de travailler”, a-t-il dit quelques heures avant d’être hospitalisé.

ng

 
 

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vendredi, 04 septembre 2020 11:02

Tunisie: Le nouveau gouvernement prêté serment

Le gouvernement de Hichem Mechichi, qui a obtenu la confiance de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP/parlement), a prêté serment mercredi.

Le gouvernement Mechichi a obtenu, mercredi à l’aube, la confiance du Parlement, après plus de quinze heures de débat. Son équipe a été approuvée par 134 voix pour, 67 contre, sans aucune abstention sur un total de 201 députés présents.

Comptant 28 membres, dont huit femmes, avec 25 ministres et trois secrétaires d’Etat, cette équipe est, en quasi majorité, composée de personnalités apolitiques principalement issues de la société civile : des directeurs généraux, des experts et universitaires ainsi que de hauts cadres de l’administration et du secteur privé.

Défendant son équipe, M. Mechichi, 46 ans, qui devient ainsi le neuvième chef de gouvernement en Tunisie depuis 2011, a affirmé que le nouveau gouvernement sera “un gouvernement d’action, de réalisation, d’efficacité et de changement qui cherchera des solutions innovantes, tout en tenant compte des moyens (…) dont dispose le pays”.

Le nouveau locataire de la Kasbah a souligné qu’il s’agira d’un “gouvernement de mission”, qui mettra en œuvre son programme selon cinq priorités, à commencer par le freinage de l’hémorragie des finances publiques, puis la réforme du secteur public, la récupération de la confiance des investisseurs, la préservation du pouvoir d’achat du citoyen et finalement la protection des catégories sociales démunies et défavorisées.

Il a noté que le vote en faveur du gouvernement est une sorte de contrat de confiance entre le gouvernement et le parlement.

Aujourd’hui, “le résultat est clair et l’état des lieux se traduit par des chiffres et des indicateurs qui ne sont pas vraiment rassurants”, a-t-il souligné.

“La dette publique s’aggrave, car notre pays est devenu emprunteur dans la limite de 15 milliards de dinars par an, et il est tenu de payer près de 7,5 milliards de dinars en 2020 (1 euro = 3,22 dinars).

D’ici la fin de cette année, a révélé M. Mechichi, la valeur totale de la dette sera d’environ 80 milliards de dinars.

“Nous avons, ainsi, le droit de nous demander ce que nous allons léguer à nos enfants et aux générations futures (…). Il est pareillement déraisonnable de voir le service de la dette publique de 2021 s’approcher de 14 milliards de dinars, soit le double des dépenses de développement, ce qui signifie que l’Etat perd la possibilité de jouer son rôle dans le développement” du pays, a-t-il commenté. Selon lui, le deuxième problème est lié à la baisse de la demande des biens de consommation de 21,5% et des denrées alimentaires de 7,5%, avec une baisse significative de l’épargne, “ce qui signifie que le citoyen s’est trouvé contraint de changer son comportement de consommation, même pour les biens de première nécessité, et se trouve contraint de puiser dans son épargne pour pouvoir répondre aux exigences de la vie.

“Il s’agit d’une situation dangereuse, compte tenu de ses implications économiques, sociales et sécuritaires”, a-t-il considéré.

Le troisième indicateur concerne le taux d’investissement, qui était d’environ 24% avant 2010, a-t-il poursuivi, il a fait savoir que désormais, en 2020, il ne dépasse pas 13%, pourcentage qui ne permet pas d’atteindre le développement et l’emploi.

M. Mechichi est revenu aussi sur le taux de chômage élevé, qui dépasse la barre des 15%, expliquant que “le chiffre alarmant restant encore le chômage des diplômés de l’enseignement supérieur, qui est le double du taux général.

D’après Mechichi, la dégradation de la situation s’explique par l’absence de mécanismes d’exécution des choix et programmes. Cela démontre, à son sens, la validité du choix de personnalités apolitiques capables d’intervenir rapidement et efficacement.

Au cours des huit premiers mois de l’année en cours, trois chefs de gouvernement ont été nommés par le président Kaïs Saeïd, dont deux (Elyès Fakhfakh et Hichem Mechichi) ont obtenu la confiance du parlement tunisien.

hn

 
 

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vendredi, 04 septembre 2020 10:53

EMPOISONNEMENT DE NAVALNY : LE KREMLIN SE DÉFEND

Le Kremlin a affirmé jeudi ne voir “aucune raison” d’accuser l’Etat russe d’être à l’origine de l’empoisonnement de l’opposant Alexeï Navalny et appelé les Occidentaux à se garder de tout “jugement hâtif”.

“Il n’y a aucune raison d’accuser l’Etat russe”, a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, ajoutant que Moscou est prêt au “dialogue” avec Berlin et les Européens dans cette affaire.

M. Peskov a insisté sur le fait qu'”aucune substance toxique” n’avait été détecté par les médecins russes lors de l’hospitalisation initiale d’Alexeï Navalny dans un établissement de Sibérie fin août.

“Jusqu’ici, nous n’avons reçu aucune information” de la part de l’Allemagne en ce qui concerne les analyses ayant permis de conclure à l’empoisonnement de l’opposant, a ajouté M. Peskov.

“Je ne pense pas, de manière générale, que l’empoisonnement de cette personne pourrait être profitable à qui que ce soit”, a-t-il estimé. “Nous aimerions que nos partenaires en Allemagne et dans d’autres pays européens ne fassent pas de jugements hâtifs”, a-t-il insisté.

Le porte-parole du Kremlin a également assuré ne voir “aucune raison” pour que des sanctions soient décrétées contre la Russie dans cette affaire.

La chancelière allemande Angela Merkel a pressé mercredi Moscou de s’expliquer après des analyses en Allemagne ayant montré que M. Navalny a été empoisonné par un agent neurotoxique “de type Novitchok”.

Cet agent neurotoxique avait déjà été utilisé contre l’ex-agent double russe Sergueï Skripal et sa fille Ioulia en 2018 en Angleterre, selon les autorités britanniques, qui en ont imputé la responsabilité à l’Etat russe.

Le Kremlin a affirmé jeudi ne voir “aucune raison” d’accuser l’Etat russe d’être à l’origine de l’empoisonnement de l’opposant Alexeï Navalny et appelé les Occidentaux à se garder de tout “jugement hâtif”.

“Il n’y a aucune raison d’accuser l’Etat russe”, a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, ajoutant que Moscou est prêt au “dialogue” avec Berlin et les Européens dans cette affaire.

M. Peskov a insisté sur le fait qu'”aucune substance toxique” n’avait été détecté par les médecins russes lors de l’hospitalisation initiale d’Alexeï Navalny dans un établissement de Sibérie fin août.

“Jusqu’ici, nous n’avons reçu aucune information” de la part de l’Allemagne en ce qui concerne les analyses ayant permis de conclure à l’empoisonnement de l’opposant, a ajouté M. Peskov.

“Je ne pense pas, de manière générale, que l’empoisonnement de cette personne pourrait être profitable à qui que ce soit”, a-t-il estimé. “Nous aimerions que nos partenaires en Allemagne et dans d’autres pays européens ne fassent pas de jugements hâtifs”, a-t-il insisté.

Le porte-parole du Kremlin a également assuré ne voir “aucune raison” pour que des sanctions soient décrétées contre la Russie dans cette affaire.

La chancelière allemande Angela Merkel a pressé mercredi Moscou de s’expliquer après des analyses en Allemagne ayant montré que M. Navalny a été empoisonné par un agent neurotoxique “de type Novitchok”.

Cet agent neurotoxique avait déjà été utilisé contre l’ex-agent double russe Sergueï Skripal et sa fille Ioulia en 2018 en Angleterre, selon les autorités britanniques, qui en ont imputé la responsabilité à l’Etat russe.

hn

 
 
 
 

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Habituellement, le 31 août est une période de grande effervescence lors du mercato. Il s’agit en effet de la deadline du marché des transferts pour de nombreux pays.

Toutefois, suite aux chamboulements causés par la Covid-19, la date du mercato a  été repoussée au 5 octobre pour les grands championnats. Il reste donc encore un bon mois aux clubs pour se renforcer.

Toutefois, certains d’entres eux ont déjà eu l’occasion de le faire. Nous vous présentons les joueurs ivoiriens qui ont été actifs sur le marché des transferts cet été.

Retour sur les transferts de ce mercato d’été.

  • JEAN DANIEL AKPA AKPRO

Le milieu de terrain international ivoirien qui évoluait en Italie dans le club de Salernitana  a définitivement déposé ses valises à la Lazio.

  • MOHAMED TOURE

Né le 30 mars 1997 à Abidjan, ce pur produit de l’Académie Aspire qui évoluait au club portugais de CD Aves se retrouve au club de Canelas 2010 de la troisième division portugaise.

  • YAMEOGO GUY SERGE

Ce  veloste défenseur de 1m84 né à Abidjan le 30 décembre 2000 et ex sociétaire de Williamsville Athlétique Club (WAC) qui jouait au club slovène de NK Tabor Sezana a rejoint le club turc de Samsunspor le n19 aout 2020 pour un contrat qui court jusqu’au 30 juin 2025.

  • KOUADIO YVES DABILA

Ce joueur originaire de Kouassi Datekro quitte son club de Cercle de Brugge pour rejoindre RE Mouscron dans la Jupiler Ligue Belgique.

  • PARFAIT GUIAGNON

Parfait Guiagnon, passé à l’africa Sport et au Maccabi de Tel Aviv est depuis le 13 Aout sociétaire du club BEITAR RAMLA toujours en Israel

  • KOUYA MABEA

Kouya Mabea a joué à la SOA la saison 2016 /2017 et après il s’est retrouvé au Portugal dans le club de Guimaraes et aujourd’hui il se retrouve dans le championnat belge au club de Westerlo

  • HABIB SYLLA

Ce joueur qui appartenait à OSA  à la saison 2016/2017, quitte son club V.Guimaraes pour rejoindre le club Marinhense dans le championnat portugais

  • BALLA SANGARE

Joueur passé au WAC la saison 2016/2017, ensuite au sporting club de Gagnoa et après au championnat portugais dans le club de U Lamas, se retrouve ce mercato dans le club de Vit. Sernache

  • MOUSSA GUEL

Le fils de l’ex  international ivoirien Guel Tchiressoua fait son chemin dans le championnat français. Après le club US Quevilly – Rouen , il a déposé ses valises ce 09 juillet 2020 au club de Valenciennes FC pour un contrat de 3 ans.

syl

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Plusieurs chefs d’État africains ont participé, mardi 1er septembre, à la cérémonie de prestation de serment du président du Groupe de la Banque africaine de développement (https://www.AfDB.org/), Akimwumi Adesina, réélu jeudi 27 août pour un second mandat de cinq ans.

Au total, cinq chefs d’État africains ont assisté à cette cérémonie, qui se déroulait de façon virtuelle en raison de la pandémie de Covid-19. Il s’agit des présidents du Rwanda, Paul Kagamé, de Guinée, Alpha Condé, du Congo, Denis Sassou N’Guesso, du Libéria, Georges Weah, et de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló.

Les anciens président et vice-président du Nigéria, Goodluck Jonathan (2010-2015), dont Akinwumi Adesina fut ministre de l’Agriculture, et Atiku Abubakar (1999-2007), ont également assisté à la cérémonie aux côtés de hauts responsables d’institutions panafricaines, dont l’Union africaine et la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique, et des communautés économiques régionales (CER). Des représentants gouvernementaux, des ambassadeurs et les gouverneurs et administrateurs de la Banque africaine de développement ont assisté à cette cérémonie présidée par le ministre des Finances du Ghana, Kenneth Offori-Attah, nouveau président du Conseil des gouverneurs de la Banque et dont le pays accueillera les prochaines Assemblées annuelles en mai 2021.

Réélu pour un second mandat de cinq ans à la tête du Groupe de la Banque africaine de développement, le président Adesina a recueilli la totalité des voix des représentants des 81 pays membres régionaux et non régionaux membres de l’institution. Ce vote, qui s’est déroulé de façon virtuelle, est une première dans les annales de la Banque.

« Le président Adesina a dirigé la Banque avec intégrité et vision ces cinq dernières années, avec des initiatives personnelles réussies dans l’agriculture et l’éducation, a déclaré le président rwandais, Paul Kagamé. Le prochain mandat sera donc la suite du premier. Monsieur Adesina, vous avez notre soutien tout entier pour continuer à diriger la Banque pendant cette période de pandémie marquée par des difficultés mais aussi par des perspectives renouvelées pour notre continent. La Banque a joué un rôle clé et continue de s’assurer que les intérêts de l’Afrique sont défendus sur la scène internationale au cours de cette crise. Félicitations une fois de plus ! »

Le président guinéen, Alpha Condé, a salué en Akinwumi Adesina un homme engagé pour la cause de l’Afrique : « c’est avec un très grand plaisir que nous saluons le renouvellement du mandat de notre frère (Adesina) avec un score jamais égalé. Cela prouve son engagement pour l’Afrique et la confiance que les (pays membres) régionaux et non régionaux lui accordent. Je suis certain qu’il saura faire appliquer encore plus les cinq priorités qu’il a déterminées, notamment pour l’énergie. Nous sommes aussi très heureux de vous entendre parler de banque de développement pour les jeunes. En effet, la jeunesse constitue l’avenir de l’Afrique. Vous avez notre soutien, vous aurez toujours notre soutien ! Nous comptons sur vous pour que l’Afrique devienne le marché du monde. Merci beaucoup et bonne chance ! »

Pour sa part, le président du Libéria, Georges Weah, a félicité Akinwumi Adesina pour sa « réélection bien méritée. Le Libéria attend avec intérêt le partenariat que vous continuerez dans le cadre de votre deuxième mandat. Mon ami, votre réélection est le signe de la confiance renouvelée que l’Afrique et le monde vous accordent. Que Dieu vous bénisse dans vos activités ! »

L’ancien président du Nigéria, Goodluck Jonathan, a vanté les qualités de son ancien ministre de l’Agriculture. « Je voudrais commencer par féliciter Monsieur Adesina pour être entré dans l’histoire et pour les actions réalisées au cours des cinq années de son mandat. Je crois que pendant son deuxième mandat, il fera encore mieux. Il a travaillé avec moi comme ministre de l’Agriculture, je sais de quelle étoffe il est fait et je suis convaincu qu’il ne décevra pas les actionnaires. Félicitations ! »

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mardi, 01 septembre 2020 14:47

Qualification LDC: Programme du 3e Tour

Ci-après le programme des rencontres du 3ème tour de qualifications de la Ligue des champions prévues les 15 et 16 septembre:

Ferencvaros (HUN) – Dinamo Zagreb (CRO)

Qarabag (AZE) – Molde (NOR)

Omonia (CYP) – Etoile rouge de Belgrade (SRB)

Midtjylland (DEN) – Young Boys Berne (SUI)

PAOK Salonique (GRE) – Benfica (POR)

Dynamo Kiev (UKR) – AZ Alkmaar (NED)

La Gantoise (BEL) – Rapid Vienne (AUT).

 
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La Turquie a annoncé lundi l’extension de ses recherches gazières dans une zone riche en hydrocarbures en Méditerranée orientale, faisant fi des appels internationaux à apaiser les tensions avec la Grèce.

Les activités d’Oruç Reis, accompagné de deux autres navires sismiques Cengizhan et Ataman, ont été prolongées jusqu’au 12 Septembre, a annoncé la marine turque dans une notice maritime (Navtex).

Le déploiement initial de l’Oruç Reis au sud de l’île grecque de Kastellorizo le 10 août avait suscité l’ire d’Athènes et déclenché une escalade des tensions entre les deux pays.

Quelques heures avant l’annonce de la marine turque, le président Recep Tayyip Erdogan a affirmé, lundi, qu’Oruç Reis “continuait ses activités avec détermination”.

“Si Dieu le permet, nous espérons en peu de temps avoir de bonnes nouvelles provenant de la Méditerranée, comme nous avons eu de la mer Noire”, a-t-il affirmé, en référence à la récente découverte par la Turquie en mer Noire d’une réserve de gaz naturel estimée à 320 milliards de mètres cubes.

La Turquie et la Grèce se disputent le partage de réserves gazières découvertes ces dernières années en Méditerranée orientale.

Athènes soutient que le droit d’exploiter les ressources naturelles autour de ses îles situées à proximité des côtes turques lui appartient. Mais Ankara refuse, estimant que cela reviendrait à priver la Turquie de dizaines de milliers de km2 de mer et à l'”emprisonner à l’intérieur de ses côtes”.

Préoccupée par des tensions croissantes, l’Union européenne a menacé vendredi d’infliger de nouvelles sanctions à la Turquie en cas d’absence de progrès dans le dialogue entre Ankara et Athènes.

“Nous ne céderons jamais à la piraterie et le banditisme en Méditerranée et en mer Egée”, a affirmé M. Erdogan lundi.

ng

 
 

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La Troïka occidentale, qui comprend les États-Unis, le Royaume-Uni et la Norvège, s’est félicitée lundi de l’accord de paix entre le Front révolutionnaire soudanais (FRU) et le gouvernement de transition dirigé par des civils, le qualifiant de “première étape d’un long processus visant à rétablir l’espoir et la stabilité pour les communautés touchées par le conflit au Soudan”.

Dans un communiqué conjoint, la Troïka estime que l’accord “jette les bases d’une paix et d’une stabilité durables au Darfour et dans d’autres régions touchées par le conflit, ce qui est essentiel pour la transition démocratique du Soudan”.

“Nous reconnaissons les concessions faites par tous pour faire aboutir ces négociations et appelons toutes les parties à mettre en œuvre l’accord de bonne foi, dans le même esprit de partenariat et de compromis, et d’une manière qui complète les pourparlers en cours avec d’autres groupes”, indique le communiqué.

Par ailleurs, la Troïka “exhorte le Mouvement de libération du peuple soudanais-Nord-Abdelaziz al-Hilu et le Mouvement de libération du Soudan-Abdulwahid Al Nur à tirer parti de cette réalisation et à engager des négociations sérieuses avec le gouvernement soudanais afin de tenir la promesse d’une paix globale”.

“Tous les Soudanais ont le droit de vivre en paix et de jouir des mêmes privilèges et responsabilités. Seul un processus national pleinement inclusif peut aborder des questions fondamentales relatives à l’identité de l’État”, peut-on lire dans le communiqué.

La récente recrudescence de la violence dans les États du Darfour, du Kordofan du Sud et du Nil Bleu et à Port Soudan met en évidence les défis à relever pour parvenir à une paix durable, fait observer la Troïka.

“Nous demandons instamment au gouvernement et à ses partenaires de créer la Commission de la paix et le Conseil législatif de transition et de commencer à instaurer une administration et une justice responsables dans tout le Soudan”, souligne le communiqué.

Le gouvernement de Khartoum et les représentants de six mouvements armés ont paraphé, lundi à Juba, capitale du Soudan du Sud, un accord de paix qui comprend l’octroi de l’autonomie aux régions du Nil bleu et du Kordofan du Sud, à condition que les ressources et les revenus des deux régions soient divisés par 60% pour l’autorité fédérale et 40% pour la zone locale.

Qualifié d’historique, l’accord fixe une période de 39 mois pour mettre fin à la fusion et à la démobilisation des forces affiliées aux mouvements armés, dans le cadre de plusieurs mesures contenues dans les dispositifs de sécurité.

L’accord stipule aussi que les mouvements armés devront à terme être démantelés et leurs combattants rejoindre l’armée régulière, qui sera réorganisée pour être représentative de toutes les composantes du peuple soudanais.

Les négociations pour la paix, priorité du nouveau gouvernement soudanais après la destitution par l’armée, en avril 2019, de l’ex président Omar el-Béchir, ont débuté en novembre à Juba.

hn

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mardi, 01 septembre 2020 14:36

La France prête à soutenir le Liban

Le président français Emmanuel Macron s’est déclaré mardi prêt à accueillir en octobre une conférence internationale de soutien au Liban, où il effectue sa deuxième visite depuis l’explosion dévastatrice de Beyrouth il y a près d’un mois.

“Il faut qu’on continue à mobiliser toute la communauté internationale (…) Je suis prêt à ce qu’on réorganise, autour peut-être de mi-fin octobre, une conférence internationale de soutien avec les Nations unies”, a-t-il déclaré à des représentants de l’ONU et des ONG locales sur le porte-hélicoptères Le Tonnerre au port de Beyrouth.

“Je suis tout à fait prêt même à l’accueillir à Paris (…), qu’on puisse à nouveau demander un soutien à tous les Etats pour financer” les besoins sur le terrain, a promis le président français, insistant sur la nécessité d’une coordination “très ferme” avec l’ONU.

Lors de sa rencontre avec les représentants de la société civile, le président français a dressé un premier bilan des aides acheminées vers le Liban et les défis, notamment organisationnels, auxquels les ONG sont confrontées.

Certains se sont plaints d’un manque de transparence ou d’adéquation entre les besoins réels et les aides envoyées.

“On n’a pas une bonne évaluation de l’aide depuis le 4 août. On voit des avions arriver mais on ne sait pas où va l’aide. 80% des médicaments qui arrivent au Liban ne sont pas adaptés”, a ainsi déploré Antoine Zoghbi, le président de la Croix-Rouge libanaise.

“J’ai compris qu’il y avait une défiance à l’égard des pouvoirs publics libanais ou un sentiment de défaillance”, a répondu M. Macron. “Le défi que vous évoquez est un défi organisationnel dans un climat (…) où la défiance est un poison”.

“Il me semble que si on veut essayer d’aider au mieux (…) c’est de travailler sur la plateforme des Nations unies en lien avec vous pour qu’on puisse avoir une expression des besoins (…) et une traçabilité de tout de ce qui arrive”, a-t-il ajouté.

“On va continuer d’appuyer et faire le maximum auprès des Etats qui donnent”, a conclu le président français.

hn

 
 

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