Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Le président Alassane Ouattara a affirmé, lundi 7 septembre 2020, avoir assuré le président français, Emmanuel Macron, lors d’un déjeuner de deux heures, sa ferme volonté de travailler pour l’organisation de l’élection présidentielle apaisée en octobre, conformément au calendrier établi.

“Nous avons rassuré le président Macron que l’élection présidentielle se passera dans la paix. Car les ivoiriens veulent la paix, les ivoiriens veulent des élections apaisées”, a déclaré le Chef de l’Etat ivoirien à Abidjan, à son retour de la 57 ème Session Ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté économique des états de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO),

Malgré ” quelques troubles” constatés en août, le président Ouattara a promis prendre toutes les dispositions pour que ces événements ne puissent plus se reproduire, après s’être réjoui de l’excellence des relations économiques, politiques entre son pays et la France.

” Par conséquent, le calendrier sera tenu, l’élection présidentielle aura lieu, le 31 octobre comme prévu, les institutions font leur travail. La Commission électorale indépendante (CEI) a travaillé et envoyé les dossiers au Conseil Constitutionnel”, a salué le président ivoirien.

Pour Alassane Ouattara, son engagement pour un état de droit est total, dans l’optique de ” la construction d’institutions fortes et indépendantes” en Côte d’Ivoire. ” Nous avons confiance en nos institutions, ces institutions, qui liront le droit et la campagne sera ouverte à compter du 16 octobre”, a-t-il dit.

Le président Ouattara a réaffirmé, également,  son vœu “le plus cher” de voir ces élections conduire son pays ” sur sa trajectoire, avec sérénité, avec un meilleur partage des revenus de la croissance”.

M. Ouattara a indiqué, que lors de ce déjeuner amical avec le président français, celui ci ” pour montrer son engagement et sa confiance” dans le processus électoral en cours, a accepté de multiplier sa contribution à la CEI, dans le cadre de la tenue de l’élection présidentielle.

Le président ivoirien Alassane Ouattara, à l’issue vendredi 04 septembre 2020,  d’un déjeuner de travail à Paris avec son homologue français, Emmanuel Macron, avait déclaré une convergence de vue entre ces deux personnalités.

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Le gouvernement britannique espère obtenir un vaccin contre le nouveau coronavirus, très attendu, en début d’année prochaine, a déclaré le ministre de la Santé Matt Hancock lundi.

Interrogé sur l’état d’avancement du vaccin produit par le laboratoire pharmaceutique britannique AstraZeneca, le ministre a déclaré avoir déjà “noué un contrat pour 30 millions de doses”.

“En fait, ils commencent déjà à fabriquer ces doses, avant l’approbation (du vaccin), (…) donc s’il est approuvé, nous serons prêts à le déployer”, a ajouté M. Hancock sur la radio LBC.

Si “le meilleur scénario” serait un vaccin approuvé cette année, Matt Hancock a jugé “que le plus probable est le début de l’année prochaine, dans les premiers mois de l’année prochaine”.

Le projet de vaccin contre le virus d’AstraZeneca avec l’université d’Oxford suscite beaucoup d’attentes, en particulier au Royaume-Uni, pays le plus touché en Europe en termes de morts de la maladie Covid-19 (41.551 décès).

Le nombre de personnes contaminées y a grimpé ces derniers jours, avec près de 3.000 nouveaux cas enregistrés dimanche, une poussée “préoccupante” selon le ministre de la Santé.

Il a souligné que les jeunes, en particulier la population âgée de 17 à 21 ans, représentait un grand nombre de ces nouveaux cas et rappelé la nécessité de respecter les gestes barrières.

Pour se prémunir de nouveaux cas de nouveaux coronavirus, le Royaume-Uni a imposé une quarantaine de quatorze jours aux voyageurs venant de pays ayant connu une résurgence des contaminations, dont la France.

saj

 
 

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mardi, 08 septembre 2020 00:19

Dialogue Libyen: Vers une sortie de crise

Les séances du dialogue libyen entre les délégations du Haut conseil d’État et le Parlement de Tobrouk, visant à maintenir le cessez-le-feu et ouvrir des négociations pour mettre fin aux conflits entre les protagonistes libyens, se sont poursuivies lundi à Bouznika.

Les deux délégations avaient tenu dimanche les premières séances de ce dialogue au cours desquelles elles ont exprimé leur ambition sincère de parvenir à un consensus qui mènera la Libye à bon port et mettra fin aux souffrances du citoyen libyen.

Elles avaient aussi salué la volonté sincère et le souci du Royaume de créer le climat fraternel approprié aidant à trouver une solution à la crise libyenne, afin d’aboutir à un consensus de nature à réaliser la stabilité politique et économique de la Libye et de permettre de faire face à la souffrance du peuple libyen et de s’acheminer vers l’édification d’un État fort et stable.

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, M. Nasser Bourita, avait souligné, à l’ouverture de ce dialogue, que la dynamique positive observée récemment dans le dossier libyen, notamment après le cessez-le-feu et la présentation d’initiatives par les parties libyennes, est susceptible de préparer le terrain pour avancer vers une solution à la crise libyenne.

M. Bourita avait insisté, à cet égard, qu’une solution à la crise libyenne repose sur trois principes fondamentaux, à savoir le patriotisme libyen, la conviction que la solution ne peut être que politique et la confiance à l’égard des capacités du Haut Conseil d’État libyen et de la Chambre des représentants libyenne, en tant qu’institutions légitimes fortes capables de surmonter les épreuves et d’engager un dialogue dans l’intérêt du pays, en toute responsabilité.

Le dialogue libyen intervient quelques semaines après la visite au Maroc du président du Haut Conseil d’État libyen, Khaled Al Mechri et du président du Parlement libyen, Aguila Saleh, à l’invitation du président de la Chambre des représentants du Maroc.

Il fait également suite à la visite au Maroc de la représentante spéciale et Cheffe de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL) par intérim, Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général, Stéphanie Williams, dans le cadre des consultations qu’elle mène avec les parties libyennes, ainsi qu’avec les partenaires régionaux et internationaux afin de trouver une solution à la crise libyenne.

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Au cours d’un déjeuner de travail, le vendredi 4 septembre 2020, au Palais de l’Elysée à Paris, le Président ivoirien Alassane Ouattara et son homologue français, Emmanuel Macron, se sont félicités de l’excellence de la coopération entre la Côte d’Ivoire et la France et ont réaffirmé leur détermination à la renforcer davantage.

Au niveau de la situation économique, les deux Chefs d’Etat ont salué les performances économiques et sociales exceptionnelles de la Côte d’Ivoire au cours de ces dernières années.

Ils ont également abordé l’actualité politique de la Côte d’Ivoire. Concernant ce point, Alassane Ouattara et Emmanuel Macron ont noté la nécessité de maintenir la paix et la stabilité retrouvées.

Dans ce cadre, l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 doit contribuer, selon eux, à raffermir cette paix et cette stabilité en Côte d’Ivoire.

Par ailleurs, le Président Alassane Ouattara a remercié le Président Emmanuel Macron pour le soutien de la France dans la lutte contre la COVID-19, à travers, notamment une contribution financière de l’Agence française de développement (AFD).

Il lui a également exprimé sa reconnaissance pour l’assistance de la France dans la lutte contre le terrorisme, ainsi que pour son appui dans le cadre de l’assistance électorale, gage de la confiance de la France quant au processus en cours.

En plus des échanges sur les relations bilatérales, les deux personnalités ont fait un tour d’horizon de la situation dans la sous-région ouest africaine, notamment la crise au Mali, ainsi que l’actualité internationale marquée par la pandémie de COVID-19.

Sur le plan régional, le Président Alassane Ouattara et son homologue français ont abordé la situation sociopolitique au Mali, marquée par la démission du Président Ibrahim Boubacar Keïta.

A cet effet, ils ont réitéré leur engagement aux côtés des Maliens pour parvenir à un Mali stable, en paix et en sécurité, conformément aux décisions de la CEDEAO.

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Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, se félicite de l’adoption par la Côte d’Ivoire, cette semaine, de la première procédure de détermination de l’apatridie en Afrique. Cette procédure permettra de protéger des milliers de personnes dépourvues de nationalité dans le pays.

Deux arrêtés signés le 2 septembre établissent formellement les procédures qui régulariseront le statut des apatrides et mettront ainsi en œuvre un volet crucial du Plan d’action national de la Côte d’Ivoire, conformément à son engagement pris lors du Segment de haut niveau du HCR sur l’apatridie.

La reconnaissance officielle du statut d’apatride permettra à des personnes, qui n’avaient jusqu’alors aucune existence légale reconnue, de recevoir des documents d’identité, de s’inscrire à l’école, d’accéder aux services de santé, de rechercher un emploi formel, d’ouvrir un compte bancaire ou d’acheter des terres.

« C’est une avancée significative. Nous nous félicitons de l’action audacieuse de la Côte d’Ivoire et de son engagement ferme à lutter contre ce phénomène », a déclaré Aïssatou Ndiaye, directrice adjointe du Bureau du HCR pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

« Ce progrès important aidera à protéger les apatrides, en leur permettant d’exercer leurs droits fondamentaux, qui sont restés hors de leur portée depuis des décennies », a-t-elle ajouté.

L’apatridie détruit la vie de millions de personnes dans le monde, les privant de leurs droits fondamentaux. En 2014, le HCR a lancé une campagne mondiale « #IBelong » ou « #Jexiste », visant à éliminer l’apatridie en l’espace d’une décennie.

La Côte d’Ivoire abrite l’une des plus importantes populations d’apatrides au monde. Une étude menée en 2019 par les autorités ivoiriennes et appuyée par le HCR a identifié 1,6 million de personnes comme étant apatrides ou risquant de le devenir.

Les risques pour les apatrides sont accrus avec la pandémie de Covid-19, car ils peuvent être laissés en marge des efforts nationaux de prévention et de lutte contre le coronavirus ou parce qu’ils sont dans l’incapacité d’accéder à des soins médicaux s’ils tombent malades.

Ces dernières années, le gouvernement de la Côte d’Ivoire a intensifié son action pour mettre fin à l’apatridie, en faisant suivre d’effets son adhésion en 2013 aux deux conventions internationales sur l’apatridie et l’adoption de la Déclaration d’Abidjan sur l’éradication de l’apatridie par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) en 2015.

En 2017, les États membres de la CEDEAO ont fait de l’Afrique de l’Ouest la première région au monde à adopter un plan d’action juridiquement contraignant, pour mettre fin à l’apatridie. La Côte d’Ivoire a également adopté un Plan d’action national contre l’apatridie et a mis en œuvre d’importantes réformes juridiques et institutionnelles pour empêcher que des personnes deviennent apatrides.

Les autorités ont désormais créé deux comités chargés d’identifier les apatrides afin de leur donner accès à la protection dont ils ont besoin, en attendant qu’une solution durable soit trouvée à leur situation.

« La Côte d’Ivoire montre l’exemple à suivre aux autres pays d’Afrique », a déclaré Angèle Djohossou, Représentante du HCR en Côte d’Ivoire. « Des défis demeurent dans le pays et les efforts doivent maintenant être redoublés pour s’assurer que chacun dans le pays a une nationalité », a-t-elle ajouté.

Le HCR soutient étroitement les autorités ivoiriennes pour aider à prévenir et à résoudre les problèmes d’apatridie et se tient prêt à apporter son appui à la Côte d’Ivoire, dans la mise en œuvre des nouvelles procédures de détermination de l’apatridie.

Neuf autres pays d’Afrique occidentale et centrale se sont également engagés à mettre en œuvre des procédures similaires et 11 pays ont lancé des études sur l’apatridie ou ont inclus des questions pour collecter des données sur l’apatridie dans les prochains recensements de population.

Quelque 4,2 millions d’apatrides sont signalés dans 76 pays, mais le HCR estime que le nombre réel est nettement plus élevé.

Depuis que le HCR a lancé sa campagne mondiale « #IBelong » ou « #Jexiste » il y a 6 ans, 95 gouvernements, la société civile et des organisations internationales et régionales se sont engagés à lutter contre l’apatridie.

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Le ministre de la Promotion de la Riziculture, Gaoussou Touré, et le vice-président Afrique de l’Ouest de OCP Africa, Mohamed Benzekri, ont signé le vendredi 04 septembre 2020 à Abidjan, un protocole d’accord visant à soutenir le développement de la riziculture ivoirienne, en fournissant aux riziculteurs des conditions nécessaires à l’augmentation pérenne de leurs rendements et revenus.

L’objectif global étant d’assurer à la Côte d’Ivoire l’autosuffisance en riz de bonne qualité avant 2025 et faire du pays un des plus gros exportateurs africains de riz à l’horizon 2030.

Gaoussou Touré, qui s’est félicité de ce partenariat public-privé, a indiqué que « le développement de la riziculture constitue une priorité pour le gouvernement ».

C’est pourquoi, il a rappelé la Stratégie nationale de développement de la riziculture (SNDR) 2020-2030 adoptée en mars 2020 et dont la mise en œuvre permettra de basculer progressivement d’une riziculture traditionnelle de subsistance non rentable à une riziculture de marché, moderne, performante, compétitive, rentable, durable et respectueuse de l’environnement.

Elle permettra également de faire du riziculteur un opérateur économique à part entière, un professionnel, gestionnaire d’une affaire rentable et durable qui créera des emplois et des richesses.

Mohamed Benzekri a, pour sa part, expliqué que ce partenariat porte sur quatre principaux domaines de coopération. Notamment, le développement et l’innovation de formules de fertilisants adaptées aux besoins des sols ivoiriens pour une fertilisation raisonnée, le développement et la structuration de la chaîne de valeurs des activités rizicoles, le déploiement de formation et de sensibilisation des riziculteurs aux bonnes pratiques agricoles et enfin le développement de la digitalisation pour la sensibilisation et le suivi des riziculteurs.

Il a affirmé que l’approche d’OCP Africa est de faciliter l’accès à des intrants de qualité (NPK et Urée), au financement, à la formation aux bonnes pratiques et aux marchés.

OCP Africa, filiale du groupe marocain OCP, est le leader mondial sur le marché de phosphate et des engrais phosphatés.

CICG

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vendredi, 04 septembre 2020 13:34

BALE: “Le Real bloque son départ”

 
 

La star galloise du Real Madrid, Gareth Bale a accusé, jeudi le club espagnol d’avoir bloqué son départ, notamment en 2019, lorsqu’il avait voulu rejoindre le club chinois de Jiangsu Sunin.

“J’ai essayé de quitter le club l’an dernier, mais ils ont tout bloqué au dernier moment”, s’est plaint l’attaquant de 31 ans à Sky Sports.

“C’était un projet qui me motivait mais qui ne s’est pas concrétisé”, a-t-il précisé, ajoutant qu’il y avait “eu d’autres occasions où nous avons essayé de partir, mais le club ne l’a pas autorisé”.

“Tout est entre les mains du club. Ils rendent tout très compliqué, honnêtement”, a-t-il regretté.

Le joueur le plus cher de l’histoire en 2013, n’a joué que 48 minutes en 12 matches disputés par les Merengue après le confinement, et après avoir refusé d’être dans le groupe pour jouer le huitième de finale retour de Ligue des Champions contre Manchester City, Bale n’entre plus dans les plans de Zinédine Zidane et n’a aucune envie de rester à Bernabeu, malgré les deux années de contrat qui lui restent à honorer au Real.

“Je veux jouer au football et je suis encore motivé pour jouer au football. Je n’ai que 31 ans et je me sens encore en grande forme, vraiment”, a-t-il dit en marge du rassemblement avec son équipe nationale pour affronter la Finlande jeudi, soulignant que “Ce qui se passe à Madrid, se passe à Madrid”, pour assurer que cela ne l’affectait pas en équipe nationale.

L’ancien attaquant de Tottenhamen, qui a rejoint les Merengues en 2013 pour plus de 110 millions d’euros, a remporté deux Liga et quatre Ligues des Champions avec les Espagnols.

syl

 
 

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vendredi, 04 septembre 2020 13:32

Barça/ Messi: Départ incertain

Jorge Messi, père et agent de Lionel Messi, a répondu “oui” à un média espagnol qui l’a interrogé, jeudi, sur l’éventualité pour le joueur de rester au FC Barcelone cette saison.

Devant les caméras d’une chaîne de télévision espagnole, Jorge Messi a lâché un timide “oui” à la question d’une journaliste qui lui a demandé si l’entourage du joueur “étudiait la possibilité que Messi reste et qu’il s’en aille libre l’an prochain”.

Cette image a été captée alors que Jorge Messi arrivait en voiture pour, selon la presse, une nouvelle journée de réunions avec les avocats de la famille.

Jorge Messi a atterri mercredi matin à Barcelone en provenance de Rosario en Argentine, alors que son fils est en plein conflit avec le club catalan qu’il veut quitter, et qu’il ne s’est présenté ni aux tests PCR au coronavirus dimanche ni aux sessions collectives depuis la reprise, lundi, des entraînements au Barça.

D’après les médias sportifs, les dirigeants du club catalan et le clan Messi se sont réunis pendant plus de deux heures mercredi après-midi, mais chacun est resté campé sur ses positions : les représentants de Messi ont voulu négocier un départ immédiat, mais le Barça a maintenu que “la Pulga” est en contrat jusqu’au 30 juin 2021.

syl

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Le Kremlin a rejeté toute implication de l’Etat russe dans l’empoisonnement de l’opposant Alexeï Navalny, victime selon Berlin d’une attaque à un agent neurotoxique de type Novitchok, dénoncée par les Occidentaux.

“Il n’y a aucune raison d’accuser l’Etat russe”, a martelé à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, en appelant l’Occident à se garder de tout “jugement hâtif” et soulignant que Moscou est prêt au “dialogue” avec Berlin et les Européens dans cette affaire.

Selon le gouvernement allemand, des examens approfondis effectués par un laboratoire de l’armée allemande sur l’opposant russe, hospitalisé à Berlin, ont apporté la “preuve sans équivoque” de l’emploi contre ce critique du Kremlin de 44 ans d’un agent chimique neurotoxique de type Novitchok.

Mis au point par les Soviétiques dans les années 70 en tant qu’arme chimique, cet agent se présente le plus souvent sous la forme d’une fine poudre susceptible de pénétrer les pores de la peau ou les voies respiratoires.

Ce même agent neurotoxique avait déjà utilisé contre l’ex-agent double russe Sergueï Skripal et sa fille Ioulia en 2018 en Angleterre, selon les autorités britanniques, qui en ont imputé la responsabilité à l’Etat russe.

L’affaire Skripal a provoqué à l’époque de lourdes sanctions occidentales contre la Russie, qui a rejeté toute implication, et l’expulsion en série de diplomates russes à travers le monde.

Après la confirmation par l’Allemagne de l’empoisonnement de M. Navalny au Novitchok, l’économie russe s’est réveillée sous le choc, sur fond des craintes de nouvelles sanctions à l’encontre de Moscou.

“Les relations de la Russie avec l’Occident ont de nouveau été empoisonnées par le Novitchok”, a écrit jeudi le quotidien russe Kommersant, jugeant évident que l’Union européenne et les Etats-Unis considéraient actuellement la mise en place de nouvelles sanctions contre Moscou.

Cette situation pourrait également avoir de lourdes conséquences sur le projet de gazoduc Nord Stream 2, qui devait abreuver l’Europe et notamment l’Allemagne en gaz russe. Bien que quasiment terminé, le projet est à l’arrêt depuis plusieurs mois en raison des menaces de sanctions américaines.

Jusqu’à présent, l’Allemagne, principal acteur européen de ce projet, condamnait la position de Washington.

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