Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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vendredi, 11 septembre 2020 13:27

Dialogue Libyen : vers un accord

Les délégations du Haut Conseil d’Etat libyen et du parlement de Tobrouk ont annoncé, jeudi à Bouznika, au terme de leurs réunions dans le cadre du dialogue libyen, qu’elles sont parvenues à un accord global sur les critères et les mécanismes transparents et objectifs pour occuper les postes de souveraineté.

Les deux parties ont également convenu de poursuivre ce dialogue et de reprendre ces réunions durant la dernière semaine de ce mois afin d’achever les mesures nécessaires qui garantissent l’application et l’activation de cet accord, indique le communiqué final conjoint lu par Driss Omran de la Chambre des représentants libyenne, en présence du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

Les deux parties au dialogue ont appelé l’ONU et la communauté internationale à soutenir les efforts du Maroc visant à réunir les conditions adéquates et à créer un climat propice pour parvenir à une solution politique globale en Libye, renouvelant leurs remerciements et leur gratitude au Royaume et à Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour le soutien et l’assistance afin de surmonter la crise libyenne et réaliser les espoirs du peuple libyen et ses aspirations à bâtir un Etat civil et démocratique qui jouit de la paix, de la sécurité et de la stabilité.

Elles ont aussi affirmé que leurs réunions, qui se sont déroulées dans “une atmosphère amicale et fraternelle marquée par la compréhension et le consensus”, interviennent suite à leur conscience de la situation actuelle du pays, à différents niveaux, une situation extrêmement dangereuse menaçant la sécurité, l’intégrité territoriale et la souveraineté de l’Etat, née des interventions étrangères négatives qui ravivent les guerres et les alignements régionaux et idéologiques.

Les deux parties ont de même souligné que ces réunions interviennent en application de l’article 15 de l’accord politique libyen conclu à Skhirat et en confirmation des conclusions de la conférence de Berlin soutenant la solution politique et sur la base des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et s’expliquent par leur conscience des répercussions dangereuses nées de la division politique et institutionnelle qui a fait que le citoyen a perdu confiance en le rôle des institutions législatives, exécutives et de contrôle en raison des mauvaises conditions de vie à tous les niveaux.

saj

 
 

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Le Président de la République, Alassane OUATTARA, a animé un meeting à Arrah, ce jeudi 10 septembre 2020, au 2e jour de sa Visite d’Etat dans la région du Moronou.
 
Le Chef de l’Etat a fait le bilan des réalisations dans le Département d’Arrah depuis 2011, notamment dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’électrification rurale, de l’hydraulique et de l’entretien routier.
 
Le Président de la République a, enfin, lancé un appel pour des élections apaisées et a exhorté les populations d’Arrah à l’entente, à l’union, à la préservation de la paix et de la cohésion sociale.
Primature 

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Dans le cadre de la visite d'Etat qu'il effectue du 9 au 12 septembre dans la Région du Moronou, le Président de la République, Alassane Ouattara, a procédé ce mercredi 9 septembre à la mise sous tension du village de Nanan Assouakro dans la sous-préfecture de Bongouanou.

D'un coût de plus de 84 millions de FCFA, cette mise sous tension permettra de sortir une population d'environ 800 habitants de l'obscurité. " Aujourd'hui est un jour spécial pour notre village. En plus de recevoir pour la première fois un Chef de l'État, celui-ci vient nous sortir des ténèbres, avec cette électrification. Nous pourrons maintenant entreprendre des activités génératrices de revenus", a dit la présidente des femmes de Nanan Assouakro,Tanoh Asso.

Pour Thierry Séa, un jeune de la localité, l'électrification de Nanan Assouakro va ouvrir une nouvelle ère pour les populations. " La vie que nous avons menée des décennies durant dans l'obscurité et avec des lampes tempêtes est aujourd'hui derrière nous. Nous sommes heureux de bénéficier désormais des commodités liées à l'électrification. Nous disons merci au Président Alassane Ouattara ".

De 2012 à 2020, ce sont quatre nouvelles localités qui ont été raccordées, portant le nombre de localités électrifiées à 37 sur 43 dans le département de Bongouanou, soit un taux de couverture de 86,5%. Les six (6) localités restantes seront prises en compte dans le cadre du Programme National d'Électrification Rurale (PRONER) du Président de la République qui vise l'électrification des villages de plus de 500 habitants.

Ces travaux d'électrification ont coûté près d'un milliard de FCFA et généré plus de 300 emplois temporaires dans le département. 
 
 CICG
 
 

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jeudi, 10 septembre 2020 14:32

Les JO auront lieu en 2021

Les Jeux olympiques doivent avoir lieu l’année prochaine “par tous les moyens”, a déclaré mercredi la gouverneure de Tokyo, Yuriko Koike, malgré la pandémie du coronavirus.

La déclaration de Mme Koike intervient après celle du vice-président du Comité international olympique (CIO), John Coates, selon qui les Jeux de Tokyo, initialement prévus en 2020, se dérouleraient en 2021 “avec ou sans” Covid-19.

“Les athlètes traversent de grandes difficultés en raison du report d’un an, étant donné que leur condition physique et leur motivation” étaient tournées vers cet été, a déclaré Mme Koike, lors d’un événement organisé à Tokyo.

“Nous devons aller de l’avant avec les Jeux de l’été prochain par tous les moyens”, a-t-elle insisté, précisant que la ville de Tokyo va “mettre en œuvre toutes les mesures possibles” pour garantir la sécurité de l’évènement.

Mardi, la ministre japonaise des Jeux olympiques a également déclaré que les JO devraient avoir lieu l’année prochaine.

Les JO de 2020 ont été reportés en raison de la pandémie. Ils doivent s’ouvrir le 23 juillet 2021.

syl

 
 

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Le président américain Donald Trump a reconnu mercredi qu’il avait minimisé le danger posé par le coronavirus plus tôt cette année, arguant qu’il voulait “éviter la panique” face à l’ampleur de la maladie.

Les déclarations de Trump, lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche, sont intervenues alors que sa gestion de la pandémie a de nouveau été remise en question après la publication d’enregistrements audio de ses entretiens avec le journaliste Bob Woodward.

Des extraits du prochain livre du célèbre journaliste qui a mis à révélé au grand jour le scandale du Watergate, “Rage”, ont été publiés mercredi par plusieurs médias américains.

Dans les enregistrements, le président a reconnu en privé que le COVID-19 était “mortel” dès début février, bien qu’il continuait alors d’en minimiser les risques en public.

“Si vous dites que c’était pour réduire la panique, c’est peut-être le cas”, a déclaré Trump mercredi après-midi lorsque des journalistes lui ont demandé s’il avait minimisé le virus ou induit le public en erreur pour éviter la panique.

” Je suis une pom-pom girl pour ce pays. J’aime notre pays”, a poursuivi Trump. “Je ne veux pas que les gens aient peur. Je ne veux pas semer la panique, comme vous le dites, et je ne vais certainement pas conduire ce pays ou le monde dans une frénésie”.

“Nous voulons faire preuve de confiance, nous voulons montrer notre force, nous voulons montrer notre force en tant que nation”, a-t-il ajouté.

Le président Trump a une nouvelle fois défendu mercredi sa réponse au virus, affirmant que le gouvernement avait fait un “travail incroyable” et se demandant pourquoi les responsables de l’administration n’avaient pas reçu davantage d’éloges des médias.

Les États-Unis ont le plus grand nombre au monde d’infections et de décès causés par le virus, soit plus de 6,3 millions de cas et environ 190.000 morts.

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Le Kremlin a dénoncé jeudi les accusations “inacceptables” du chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo, selon qui l’empoisonnement de l’opposant russe Alexeï Navalny a probablement été orchestré par “de hauts responsables” russes.

“Nous considérons comme inacceptable toute référence directe ou indirecte à l’implication de responsables russes dans cette affaire”, a déclaré aux journalistes le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, en réponse à ces affirmations lancées la veille par M. Pompeo.

M. Peskov a ajouté que la Russie n’avait toujours pas reçu de l’Allemagne “la réponse à la demande de notre Procureur général”, qui a réclamé fin août les données sur la santé d’Alexeï Navalny, longtemps plongé dans le coma dans un hôpital berlinois.

“Nous ne connaissons malheureusement toujours pas les résultats des analyses qui ont permis à nos collègues allemands de conclure à l’empoisonnement du patient berlinois”, a déclaré M. Peskov qui, comme le président Vladimir Poutine, se refuse toujours à prononcer le nom du principal opposant au Kremlin.

Berlin affirme que M. Navalny a été empoisonné par un agent innervant de type “Novtichok” et a sommé Moscou de faire la lumière sur ce crime, sous peine de sanctions.

Mercredi, le ministère russe des Affaires étrangères a officiellement protesté auprès de l’ambassadeur allemand contre ce qu’il estime être des “accusations infondées et des ultimatums”, prévenant que le refus de transmettre son dossier médical serait une “provocation grossière et hostile”.

Cette affaire complique de nouveau les relations entre la Russie et les pays occidentaux. L’UE a évoqué de possibles sanctions et Berlin dit ne plus exclure le gel de son gazoduc phare avec la Russie, Nord Stream 2. La Russie dénonce elle une “campagne de désinformation”.

hn

 
 

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Le haut représentant de l’Union européenne (UE) pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, Josep Borrell, a fermement condamné l’attentat perpétré mercredi à Kaboul contre le convoi du premier vice-président afghan, Amrullah Saleh, faisant au moins dix morts.

“L’Union européenne condamne fermement l’attaque perpétrée contre le premier vice-président Amrullah Saleh et exprime son plein soutien aux institutions démocratiques de l’Afghanistan”, a indiqué M. Borrell dans une déclaration.

Cette attaque contre le vice-président afghan fait suite à de nombreuses autres attaques “inacceptables” contre des parlementaires, des militants pacifistes, des journalistes et des chefs religieux, a déploré le chef de la diplomatie de l’UE, insistant que tous ceux qui cherchent à affaiblir le processus de paix dans le pays devront assumer la responsabilité de leurs actes.

“À ce moment critique sur la voie d’une paix durable en Afghanistan, l’Union européenne réaffirme sa détermination à soutenir tous les efforts sincères visant à finaliser les dernières étapes pour lancer un véritable processus de négociation intra-afghan”, a conclu M. Borrell.

Connu pour ses positions hostiles aux talibans, le premier vice-président afghan Amrullah Saleh avait déjà échappé à une tentative d’assassinat l’été dernier pendant la campagne présidentielle, quand un kamikaze et des hommes armés avaient attaqué ses bureaux.

L’attentat avait fait au moins 20 morts, pour la plupart des civils, et 50 blessés.

hn

 
 

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Le mercredi 09 septembre 2020, un Conseil des Ministres s’est tenu de 10h00 à 14h45, à la Préfecture de Bongouanou, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République, Chef de l’Etat.

L’ordre du jour de cette réunion comportait les points suivants :

A/-Mesures Générales

  • Projets de décrets

B/-Mesures Individuelles

C/-Communications

D/-Divers

A/– MESURES GENERALES

PROJETS DE DECRETS

  1. Au titre du Ministère des Affaires Etrangères, en liaison avec le Ministère du Plan et du Développement, le Ministère de l’Economie et des Finances, le Ministère du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables et le Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat;

Le Conseil a adopté un décret portant ratification de l’Accord de prêt n° 2000200004686, d’un montant total de soixante-deux millions trois cent cinquante mille (62 350 000) euros, soit quarante milliards huit cent quatre-vingt-dix-huit millions neuf cent dix-huit mille neuf cent quarante-neuf (40 898 918 949) francs CFA, conclu le 18 mai 2020 entre la Banque Africaine de Développement (BAD) et la République de Côte d’Ivoire, en vue du financement du projet de renforcement des ouvrages du système électrique et d’accès à l’électricité phase I (PROSER I).

En plus de contribuer globalement au développement des ouvrages du système électrique national, ce financement est spécifiquement destiné à l’extension des réseaux de moyenne tension pour l’électrification de 1338 localités rurales et à la sécurisation de onze postes de transport d’énergie pour assurer la fourniture continue d’électricité aux populations. L’électrification de ces localités dans le cadre de ce projet permettra de porter à 100% le taux de couverture nationale.

Il convient de noter que 3452 localités ont bénéficié de l’électricité de 2011 à juin 2020 alors que la Côte d’Ivoire n’a enregistré que 652 localités électrifiées de 1994 à 2000 et 879 localités électrifiées de 2001 à 2010.

Au total, en 2011, le taux de couverture nationale en électrification s’établissait à 33,1%. A fin 2020, ce taux atteindra 79,6% avec une projection à 100% à fin 2025.

  1. Au titre du Ministère des Mines et de la Géologie, en liaison avec le Ministère de l’Economie et des Finances, le Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat et le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable;



Le Conseil a adopté trois (03) décrets portant attribution de permis de recherche minière :

  • un décret portant attribution d’un permis de recherche, valable pour l’or, à la société « YAM’S MINING SA » dans les départements de Sandegué, Dabakala et Prikro ;
  • un décret portant attribution d’un permis de recherche, valable pour l’or, à la société «YAM’S MINING SA » dans les départements de M’Bahiakro et Prikro ;
  • un décret portant attribution d’un permis de recherche, valable pour l’or, à la société «YAM’S MINING SA » dans les départements de M’Bahiakro et Prikro



Ces permis de recherche sont délivrés pour une durée de validité de quatre (04) ans.

  1. Au titre du Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat, en liaison avec le Ministère de l’Economie et des Finances et le Ministère de la Construction, du Logement et de l'Urbanisme;

Le Conseil a adopté un décret portant autorisation de la cession de l’opération immobilière « village BHCI » et de la parcelle de terrain sise à Abidjan-Aboboté appartenant à la Banque de l’Habitat de Côte d’Ivoire (BHCI).

Compte tenu des conclusions des travaux de la Commission bancaire relativement à la gestion de la BHCI, le Gouvernement a décidé, d’un commun accord avec le repreneur, d’annuler l’opération de privatisation de la banque et de reprendre en main le contrôle de l’établissement. A cet effet, de nouveaux dirigeants sociaux ont été nommés avec pour mission de mettre en œuvre des mesures urgentes pour sauvegarder l’exploitation de la banque.

Dans cette dynamique, le Conseil d’Administration de la banque a décidé de céder des actifs hors exploitation de la BHCI, notamment l’opération immobilière « village BHCI » et la parcelle de terrain sise à Abidjan-Aboboté.

Conformément à la législation nationale en vigueur en la matière, en particulier la loi n° 94-338 du 09 juin 1994 relative à la privatisation des participations et actifs de l’Etat, ce décret autorise la cession de ces différents actifs immobiliers.

  1. Au titre du Ministère du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables, en liaison avec le Ministère de l’Economie et des Finances et le Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat;

Le Conseil a adopté une communication relative à la construction de 12 000 TM de capacité de stockage de butane dans le cadre du partenariat entre PETROCI et SAHARA International, et ce, à travers une société dénommée SAHARA PETROCI ENERGY SA dont le capital est réparti comme suit :

  • PETROCI 35%
  • Et SAHARA INTERNATIONAL 65%.
  1. Au titre du Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat, en liaison avec le Ministère de l’Economie et des Finances et le Ministère du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables;

Le Conseil a adopté un décret autorisant la prise de participation de PETROCI au capital social de la Société SAHARA PETROCI Energy S.A., en abrégé SAPET Energy S.A.

A la faveur de la politique de vulgarisation de l’utilisation du gaz butane engagée par le Gouvernement en vue de freiner la déforestation et de sauvegarder l’environnement, la consommation du gaz butane en Côte d’Ivoire a connu une forte croissance ces dernières années, passant de 154 000 tonnes en 2012 à 380 000 tonnes en 2019. Selon les prévisions, le niveau de consommation atteindra 930 000 tonnes à l’horizon 2030 pour une capacité de stockage globale de 20 000 tonnes. Aussi, pour soutenir cette forte demande, plusieurs investissements ont été réalisés pour accroître les capacités de stockage ainsi que les capacités de production des centres emplisseurs.

Dans cet élan, ce décret concoure à mettre en place une nouvelle société de gestion du gaz butane en vue de renforcer les capacités nationales de stockage et de sécuriser l’approvisionnement de notre pays en gaz butane. Cette nouvelle société, dénommée SAPET Energy S.A., issue d’une convention de partenariat entre l’entreprise nationale Petroci holding et la société Sahara International aura notamment en charge la construction d’une nouvelle capacité de stockage de 12 000 tonnes, d’un coût global de 23,9 milliards de francs CFA qui, à terme, permettra à notre pays d’augmenter de 60% ses capacités de stockage, de façon à faire passer notre autonomie de consommation de 15 à 27 jours.

Les 35% de participation de PETROCI sont non diluables avec une contribution au financement du projet entièrement porté.

  1. Au titre du Ministère du Commerce et de l’Industrie, en liaison avec le Ministère de l'Agriculture et du Développement Rural et le Ministère des Ressources Animales et Halieutiques;

Le Conseil a adopté un décret portant plafonnement des prix de certains produits de grande consommation.

Compte tenu du contexte socioéconomique difficile engendré par la crise sanitaire due à la pandémie de la Covid-19, ce décret, pris après avis de la Commission de la Concurrence, proroge de trois (03) mois la mesure de plafonnement des prix du riz, du sucre, de la tomate concentrée, de l’huile raffinée et de la viande, en vue de faire barrage aux pratiques spéculatives sur ces produits de grande consommation.

B/– MESURES INDIVIDUELLES

Au titre du Ministère des Affaires Etrangères;

Le Conseil a donné son agrément en vue de la nomination de :

  • Monsieur Claude DEMERS, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Canada près la République de Côte d’Ivoire, avec résidence à Abidjan ;
  • Monsieur Dindin Wahyudin, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République d’Indonésie près la République de Côte d’Ivoire, avec résidence à Dakar au Sénégal.

C/– COMMUNICATIONS

  1. Au titre du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Ministre de la Défense;

Le Conseil a adopté une communication relative à l’état d’exécution du Programme Social du Gouvernement (PSGOUV) au 30 juin 2020.

La mise en œuvre du PSGOUV à fin juin 2020 a été marquée par les procédures d’ajustement des modalités d’exécution des activités, en lien avec les restrictions imposées par la lutte contre la Covid-19, d’une part, et avec les contraintes techniques liées au nouveau système d’information budgétaire, d’autre part.

Ainsi, le programme de facilitation de l’accès à l’eau potable a connu une évolution particulièrement importante avec une amélioration de la production des villes de Tiassalé, Korhogo, Ferkessédougou et des localités environnantes. S’y ajoutent le renforcement de l’alimentation en eau potable des Régions du Gôh et de la Marahoué, l’augmentation de la production d’eau potable d’Abidjan à partir du champ captant de Riviera SIPIM et l’optimisation de la desserte en eau potable de Cocody nord avec l’apport du projet Saint-Viateur (C2D).

En outre, il a été procédé au lancement de deux (2) projets structurants en juin 2020 portant sur la construction de plateformes en béton armé couvertes, de transport et de pose de 40 unités compactes de traitement d'eau potable et sur le renforcement de l’alimentation en eau potable de la ville de Bouaké à partir du lac de Kossou à Béoumi.

Le montant total engagé, au cours du 1er semestre 2020, s’est établi à 188,6 milliards de francs CFA, sur une dotation disponible de 496,2 milliards de francs CFA, y compris le Projet à impact rapide des régions, dont les ressources d’un montant de 36,5 milliards de francs CFA ont été mises en place en juillet/août 2020. Le taux d’engagement ressort à 38% en prenant en compte les ressources de ce projet, et à 41% sur la base des financements effectivement disponibles à fin juin 2020. Compte tenu des difficultés opérationnelles liées au contexte de crise sanitaire de la Covid-19, ce taux d’engagement reflète l’exécution budgétaire qui a véritablement commencé à partir d’avril 2020.

Aussi, avec la reprise des activités consécutive à la levée de la plupart des restrictions par le Conseil National de Sécurité du 30 juillet 2020, en lien avec une évolution favorable de la situation sanitaire, les activités liées au PSGOUV devraient connaître un mouvement d’accélération.

  1. Au titre du Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat;

Le Conseil a adopté deux communications :

  • la première communication est relative aux principaux constats et recommandations des audits des entreprises publiques réalisés en 2019.

En application de la mesure d’intensification des audits dans les entreprises publiques prise par le Gouvernement, sept (07) entreprises, à savoir l’Agence Nationale d’Appui au Développement Rural (ANADER), la Société de Développement des Forêts (SODEFOR), la Poste de Côte d’Ivoire (PCI), la Société de Gestion du Grand Marché de Treichville (SGMT), la Société Nationale de Développement Informatique (SNDI), la Société des Transports Abidjanais (SOTRA), l’Agence de Gestion Foncière (AGEF) ont été auditées en 2019 au titre de l’exercice 2014 à 2018. Les principales conclusions de ces missions d’audit portent sur des questions de stratégie et d’organisation, de comptabilité et de finances, de gestion et de gouvernance.

La mise en œuvre des recommandations issues de ces audits est notamment prise en charge à travers le Programme de Certification des Administrateurs des Sociétés Publiques (CASP).

D- DIVERS

Au titre du Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation;

Le Conseil a entendu une communication du Préfet de la Région du Moronou, Préfet du département de Bongouanou, qui a mis en exergue les potentialités naturelles et socio-économiques de la Région du Moronou, tout en soulignant les contraintes qui méritent d’être surmontées pour son développement.

Défavorisée par son ancien rattachement à Dimbokro, la nouvelle Région du Moronou, créée en 2012 par le Président Alassane Ouattara, et comptant une population estimée à 352 616 habitants, a de grands besoins de mise à niveau nonobstant ce qui a déjà été fait depuis 2011 pour son développement.

Bien que son économie repose principalement sur l’agriculture, la Région du Moronou est pour l’heure la seule région de la Côte d’Ivoire productrice de la bauxite. En outre, elle compte plusieurs sociétés d’exploitation de l’or. Malheureusement, la région, et singulièrement le département de Bongouanou, est confrontée au phénomène d’orpaillage clandestin qui constitue un danger. Aussi, dans le cadre de la lutte contre ce phénomène, il est prévu l’ouverture d’un atelier école et la création d’un Comité de développement minier local.

Le Conseil a noté avec un grand intérêt ces préoccupations et s’est engagé à y apporter les réponses appropriées, afin d’améliorer davantage la qualité de vie des populations.

Fait à Bongouanou, le 09 septembre 2020

Sidi Tiémoko TOURE

Ministre de la Communication et des Médias,

Porte-parole du Gouvernement

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Treize candidats se sont enregistrés en vue de la présidentielle prévue en Guinée le 18 octobre, a annoncé  mercredi la Cour constitutionnelle.

La Cour est tenue de se prononcer aussi rapidement sur la validité des candidatures, en raison du délai légal lui imposant de le faire 39 jours avant le scrutin.

Les prétendants à la présidence avaient jusqu’à mardi minuit (heure locale et GMT) pour déposer leur dossier.

M. Condé, ancien opposant historique démocratiquement élu en 2010 et réélu en 2015, s’ annonce le favori ce cette élection à 82 ans, avec le leader d’opposition et ancien Premier ministre (2004-2006) Cellou Dalein Diallo.

M. Condé a mis le 2 septembre un terme définitif à des mois d’ambiguïté en confirmant qu’il briguerait sa propre succession.

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mercredi, 09 septembre 2020 23:24

Afrique du Sud: l'économie fragilisée

La reprise de l’économie sud-africaine nécessitera plusieurs années après a voir été fragilisée par l’impact de la crise sanitaire du coronavirus, ont estimé mardi des économistes sud-africains.

“L’économie sud-africaine ne devrait retrouver son niveau d’avant la Covid-19 qu’à partir de l’exercice 2023/24”, a indiqué Sanisha Packirisamy, économiste chez le cabinet de conseil Momentum Investments, notant que le PIB du pays devrait se contracter de 8,1% cette année.

Plus tôt dans la journée, le département de la statistique sud-africain (Stats SA, gouvernemental), avait annoncé que le PIB sud-africain s’est contracté de 51% durant le 2ème trimestre de 2020, principalement en raison de l’impact du confinement strict, mis en place par les autorités sud-africaines pour faire face à la propagation du coronavirus.

Il s’agit de la quatrième baisse consécutive de l’économie sud-africaine. Le PIB de ce pays d’Afrique australe, qui compte parmi les pays les plus industrialisés en Afrique, avait enregistré un recul de 0,8%, 1,4% et 2% respectivement aux troisième et quatrième trimestres 2019 et au 1er trimestre 2020.

A cet effet, Packirisamy a exprimé sa surprise quant à cette contraction drastique de l’économie du pays durant la période du confinement, notant que les prévisions initiales tablaient sur une baisse de 45%.

Dans ce contexte économique morose, “de nombreuses entreprises ont du fermer leurs portes et le taux de chômage n’a cessé de grimper, ce qui risque de nuire à la croissance prévue pour l’année prochaine, notamment après les coupures électriques récurrentes opérées dernièrement par la compagnie publique Eskom”, a signalé Packirisamy.

Même son de cloche chez Reza Hendrickse, l’économiste au sein du cabinet PPS Investments, qui a souligné le confinement strict mis en place à partir de fin mars dernier a eu un impact grave sur l’économie de ce pays d’Afrique australe.

“Malheureusement, les perspectives de croissance à long terme, qui étaient faibles même avant la Covid-19, se sont davantage détériorées”, a-t-il déploré.

Selon des chiffres officiels, l’économie sud-africaine devrait baisser de 7,2% en 2020 alors que la dette atteindra 81,8% du PIB.

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