Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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L’Iran a mis en garde mardi les Etats-Unis contre une “erreur stratégique”, après que le président américain Donald Trump a menacé Téhéran à la suite d’informations de presse faisant état d’un projet d’assassinat iranien d’une diplomate américaine.

“Nous espérons qu’ils ne commettront pas une nouvelle erreur stratégique, s’ils le font ils feront bien sûr face à une réponse décisive de l’Iran”, a averti Ali Rabii, porte-parole du gouvernement, lors d’une conférence de presse télévisée.

Washington et Téhéran sont à couteaux tirés depuis le retrait unilatéral des Etats-Unis en mai 2018 de l’accord international sur le nucléaire iranien conclu à Vienne en 2015, assorti du retour de lourdes sanctions contre l’Iran.

Depuis, les deux pays sont apparus deux fois au bord de la confrontation directe. D’abord en juin 2019 lorsque l’Iran a abattu un drone américain, l’accusant d’avoir violé son espace aérien, ce que Washington dément. Puis en janvier 2020, lorsque le puissant général iranien Qassem Soleimani a été tué par un tir de drone américain à Bagdad sur ordre de Donald Trump.

Selon le site d’informations Politico, qui cite deux responsables américains sous couvert de l’anonymat, les services de renseignement pensent que le gouvernement iranien envisage d’assassiner l’ambassadrice des Etats-Unis en Afrique du Sud, Lana Marks, proche de Donald Trump, pour venger la mort de Soleimani.

Le ministère iranien des Affaires étrangères a estimé lundi qu’il s’agissait de “fausses informations”, “sans fondement”, dénonçant des “méthodes répétitives et nauséabondes pour créer un climat anti-iranien sur la scène internationale”.

“Toute attaque de la part de l’Iran, sous quelque forme que ce soit, contre les Etats-Unis sera suivie d’une attaque contre l’Iran qui sera mille fois plus forte en magnitude !”, a pour sa part tweeté Donald Trump.

M. Rabii a regretté lors de sa conférence de presse que le “président d’un pays qui revendique (un certain pouvoir) sur la gestion de l’ordre mondial tienne des propos si douteux, précipités et alimentés par son agenda (politique)”.

Se baser sur des informations si “faibles” ne fera “rien d’autre que perturber la région”, a-t-il ajouté, appelant M. Trump à “s’abstenir de tout aventurisme (…) à des fins de réélection” en novembre.

fm

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Incarcéré depuis le 29 mars, le journaliste algérien Khaled Drareni a été condamné mardi en appel à deux ans de prison, ce qui signifie qu’il reste en détention, a-t-on appris auprès de l’un de ses avocats, Mustapha Bouchachi.

“Deux ans de prison ferme pour Drareni. Nous allons faire un pourvoi en cassation”, a déclaré M. Bouchachi.

“Son maintien en détention est la preuve d’un enfermement du régime dans une logique de répression absurde, injuste et violente”, a réagi Christophe Deloire, le secrétaire général de Reporters sans Frontières (RSF), dont Khaled Drareni est le correspondant en Algérie.

Le journaliste, âgé de 40 ans, a été arrêté après avoir couvert le 7 mars à Alger une manifestation d’étudiants.Il est aussi accusé d’avoir critiqué sur Facebook “la corruption et l’argent” du système politique et d’avoir publié le communiqué d’une coalition de partis politiques en faveur d’une grève générale, selon RSF.

“Nous sommes scandalisés par l’entêtement aveugle des juges algériens qui viennent de condamner @khaleddrareni à 2 ans de prison (en appel)”, a affirmé M. Deloire dans un communiqué.

M. Drareni avait été condamné le 10 août dernier à trois ans d’emprisonnement pour “incitation à attroupement non armé” et “atteinte à l’unité nationale”.

Lors du début du procès en appel, il y a une semaine, le procureur avait requis quatre années de prison ferme contre lui.

fm

 
 

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Le 11 septembre 2020, grâce au système de visioconférence et de consultation à distance de Huawei, la faculté de médecine de l’Université de Kinshasa et l’Hôpital de stomatologie de l’Université de Wuhan en Chine ont pu coopérer à distance en vue d’échanger leurs diagnostics sur plusieurs cas en stomatologie.

Cette avancée notable en télémédecine a ainsi permis de connecter 16 personnes de l’Université de Kinshasa à 3 spécialistes en stomatologie de l’Université de Wuhan, à plus de 11.000 km de distance de la capitale congolaise.

La stomatologie concerne le visage, la bouche et les dents. La patiente étudiée est une femme de 35 ans habitant à Kinshasa. Son cas a été présenté par le Docteur Fidelle, de l’Université de Kinshasa, aux docteurs résidants à Wuhan en Chine, par le biais de l’écran intelligent fourni par Huawei.

Il a été analysé par le Docteur Liu Bing, expert en chirurgie buccale à l’Hôpital de stomatologie de l’Université de Wuhan. 30 minutes seulement auront suffi pour comparer le cas de la patiente congolaise à celui de patients chinois, permettant un diagnostic plus poussé et des recommandations plus développées sur le traitement à mettre en œuvre pour la patiente, qui souffrait d’un ostéoblastome massif, et de lésions buccales.

« Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, a une population de plus de 13 millions d'habitants et est la ville la plus grande et la plus développée d'Afrique centrale. Actuellement, 70 % des patients des services de chirurgie faciale sont atteints d'une infection faciale orale et de tumeurs buccales. Cependant, il y a peu de chirurgiens qui ont les compétences techniques sur ces questions. C’est pourquoi nous espérons renforcer notre communication et notre coopération avec l’Hôpital de stomatologie de l’Université de Wuhan, en particulier dans le cadre de la formation des diplômés et de la formation des médecins. », a déclaré Docteur Fidelle.

De son côté, le Docteur Liu Bing a souligné que l'utilisation de la visioconférence et le développement de la télémédecine permettraient de fournir des services de médecine bucco-dentaire de qualité à l'étranger, permettant à la population locale de RDC de bénéficier des services de spécialistes chinois. La formation à distance permettra également d’améliorer la capacité de diagnostic des médecins locaux.

 
A noter que Huawei est l'un des principaux fournisseurs mondiaux d'infrastructures et d'appareils intelligents dans le domaine des technologies de l'information et des communications (TIC). Avec des solutions intégrées dans quatre domaines clés - réseaux de télécommunications, IT, dispositifs intelligents et services Cloud.

Mohamed Compaoré

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La Japonaise Naomi Osaka (3e, +6) a intégré le podium du classement WTA publié lundi après sa victoire à l’US Open, tandis que son adversaire en finale, la Bélarusse Viktoria Azarenka a bondi de 13 places, pour atteindre la 14e position.

L’Australienne Ashleigh Barty conserve toujours sa première place du classement WTA.

L’US Open s’est déroulé sans la présence de Barty ni Simona Halep, 2e au classement, mais avec la Tchèque Karolina Pliskova, qui a cédé sa 3e place à Osaka.

Outre Azarenka et ses treize places gagnées, l’Américaine Jennifer Brady, qui a perdu en demi-finale de l’US Open face à Osaka, a bondi elle de 16 places, pour accéder à la 25e.

Classement WTA lundi:

  1. Ashleigh Barty (AUS) 8717 pts
  2. Simona Halep (ROU) 6356
  3. Naomi Osaka (JPN) 5780 (+6)
  4. Karolína Plísková (CZE) 5205 (-1)
  5. Sofia Kenin (USA) 4700 (-1)
  6. Elina Svitolina (UKR) 4580 (-1)
  7. Bianca Andreescu (CAN) 4555 (-1)
  8. Kiki Bertens (NED) 4335 (-1)
  9. Serena Williams (USA) 4080 (-1)
  10. Belinda Bencic (SUI) 4010
  11. Petra Kvitová (CZE) 3736 (+1)
  12. Aryna Sabalenka (BLR) 3615 (-1)
  13. Johanna Konta (GBR) 3152
  14. Victoria Azarenka (BLR) (+13)
  15. Madison Keys (USA) 2962 (-1)
  16. Petra Martic (CRO) 2850 (-1)
  17. Garbiñe Muguruza (ESP) 2711 (-1)
  18. Elena Rybakina (KAZ) 2501 (-1)
  19. Markéta Vondrousová (CZE) 2378
  20. Elise Mertens (BEL) 2360 (-2)
 
 Syl

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Le Président de la République Alassane Ouattara a exhorté, le samedi 12 septembre 2020 à Bongouanou, les jeunes Ivoiriens à se préoccuper de leur avenir et à ne pas se laisser manipuler dans le sens de la violence par les politiciens.

C'était au cours du meeting qui mettait fin à la visite d'État qu'il a effectuée du 9 au 12 septembre dans la Région du Moronou.

" A vous les jeunes, je demande de ne pas vous laisser instrumentaliser, car c'est de votre avenir qu'il s'agit. Ne vous battez pas pour des gens, battez-vous plutôt pour vous-mêmes, battez-vous pour votre avenir et pour avoir des emplois. Faites en sorte que vos parents soient fiers de vous ", a conseillé Alassane Ouattara.

Le Chef de l'État a demandé l'implication de chacun dans l'enracinement de la démocratie en Côte d'Ivoire.

" Nous ne voulons plus de violences dans notre pays, à l'occasion d'élections... Il y a des institutions pour valider les candidatures. Si vous êtes candidat, et que votre candidature est validée, vous vous présentez devant le peuple. Et le peuple de Côte d'Ivoire choisira démocratiquement son Président, comme il l'a fait en 2010 et 2015 ", a-t-il insisté.

Parlant de développement, Alassane Ouattara a indiqué que les performances réalisées par la Côte d'Ivoire ces dernières années, tout comme les nombreux investissements effectués dans tous les domaines, ont été possibles grâce à un climat apaisé et de stabilité.

Il a donc appelé à la paix, à l'union et à la cohésion sociale entre les Ivoiriens, afin de maintenir la dynamique de progrès socio-économique que le pays connaît depuis 2011.

Primature Côte d’Ivoire

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Le gouvernement afghan a insisté lundi sur une trêve avec les talibans pour mettre fin à la violence et à établir une paix durable en Afghanistan, au troisième jour des pourparlers à Doha.

“La participation de l’équipe de négociation du gouvernement d’Afghanistan aux pourparlers de paix vise à obtenir un cessez-le-feu, à mettre fin à la violence et à assurer une paix et une stabilité durables dans le pays”, a déclaré le porte-parole présidentiel afghan, Sediq Seddiqi, dans un tweet.

A la cérémonie inaugurale des pourparlers samedi en présence du secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo, le gouvernement afghan a appelé à un cessez-le-feu.

Le responsable du processus de paix du côté du gouvernement, Abdullah Abdullah, a ensuite affirmé que les insurgés pourraient accepter un cessez-le-feu en échange d’une nouvelle libération de prisonniers.

La première réunion “entre les groupes de contact des équipes de négociation a eu lieu dimanche”, a tweeté l’équipe de négociation du gouvernement, ajoutant que le “calendrier et le code de conduite” pour les discussions, dont la durée n’a pas été précisée, avaient été abordés.

Le porte-parole côté talibans Mohammad Naeem a confirmé le début des discussions techniques.

Samedi, M. Pompeo a reconnu qu’il fallait “sans aucun doute relever de nombreux défis lors des pourparlers dans les prochains jours, semaines et mois”, après avoir exhorté les deux belligérants à “saisir l’occasion” de faire la paix pour les générations futures.

ng

 
 

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lundi, 14 septembre 2020 13:51

Belarus: L'ONU accroît la pression

Le Bélarus a fait l’objet lundi d’une pression accrue de l’ONU qui a demandé une enquête sur les allégations de torture des militants de l’opposition tandis que le Conseil des droits de l’Homme a décidé d’organiser un débat d’urgence.

“Compte tenu de leur ampleur et de leur nombre, toutes les allégations de torture et d’autres formes de mauvais traitements par les forces de sécurité devraient être documentées et faire l’objet d’une enquête, afin de traduire les auteurs en justice”, a déclaré la Haute-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme Michele Bachelet.

“Nous continuons de recevoir des rapports alarmants sur la répression violente et continue des manifestations pacifiques”, a ajouté l’ancienne présidente du Chili, à l’ouverture de la 45e session du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU à Genève.

Un peu plus tôt, le Conseil des droits de l’Homme (CDH) de l’ONU s’est prononcé à une très large majorité (25 pour, 2 contre et 20 abstentions) en faveur de la tenue d’une réunion d’urgence vendredi sur la situation au Bélarus.

Dans une lettre écrite au nom de l’Union européenne, l’ambassadeur allemand auprès des Nations unies à Genève, Michael von Ungern-Sternberg, avait demandé la semaine dernière au CDH d’organiser ce débat urgent.

“Les raisons de cette demande sont claires : il y a eu une forte détérioration de la situation des droits de l’homme. (…) Le CDH ne doit pas rester silencieux sur cette question”, a-t-il déclaré lundi devant le Conseil.

Le président biélorusse Alexandre Loukachenko, au pouvoir depuis 1994, fait face à un mouvement de contestation inédit depuis l’élection du 9 août, qui l’a donné gagnant avec 80% des suffrages et que l’opposition dénonce comme frauduleuse.

Des milliers de personnes ont été arrêtées depuis le début du mouvement et les accusations de torture de prisonniers se sont multipliées.

Le débat urgent sur le Bélarus sera le sixième depuis le lancement du CDH en 2006. Les précédents débats urgents portaient sur l’intervention israélienne contre la flottille d’aide à Gaza (juin 2010), la Syrie (en mars 2012 et mai 2013), la région syrienne de la Ghouta orientale (mars 2018) et le racisme et les violences policières après la mort de George Floyd aux Etats-Unis (juin 2020).

hn

 
 

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Les tensions politiques reprennent à nouveau au parlement de Westminster à Londres, avec l’examen lundi des députés britanniques du projet de loi controversé sur le Brexit, présenté par le premier ministre Boris Johnson, pour protéger, selon lui, l’unité du Royaume Uni ainsi que les échanges commerciaux en Irlande du Nord.

Ce projet de loi visant à autoriser le revirement sur certaines dispositions de l’accord encadrant le Brexit, conclu en janvier dernier avec l’Union européenne, a déclenché d’or et déjà un tollé au sein même de la majorité conservatrice qui dénonce une “violation” flagrante du droit international.

En effet, ce projet donne à Londres le pouvoir de prendre unilatéralement des décisions commerciales dans sa province d’Irlande du Nord, pouvoirs censés être partagés avec les Européens selon l’accord de Brexit conclu l’année dernière.

De l’aveu même du gouvernement britannique, ce projet de loi viole le droit international “d’une manière très spécifique et limitée” en modifiant certaines parties du traité que Londres s’était engagé il y a moins d’un an à respecter.

Bruxelles a menacé de lancer une action en justice et y a vu un coup à la “confiance” mutuelle au moment où les deux parties n’ont que quelques semaines pour parvenir à un accord de libre-échange et éviter une rupture brutale au 1er janvier prochain, date qui marque la fin de la période de transition amortissant le divorce. Londres risque des poursuites de la part de Bruxelles.

Au sein de la classe politique britannique, le conservateur David Cameron est devenu lundi le cinquième ancien Premier ministre à critiquer le projet, annonçant des discussions animées à la Chambre des communes dans l’après-midi.

Si la large majorité dont dispose le gouvernement rend peu probable un rejet du texte en seconde lecture lundi soir, les députés rebelles pourraient apporter la semaine prochaine un soutien décisif à un amendement présenté par le député Robert Neill limitant les pouvoirs du gouvernement concernant toute atteinte à l’accord de Brexit.

Donnant du poids à la fronde, Geoffrey Cox, ancien attorney general (conseiller juridique du gouvernement), a jugé “impensable” que le gouvernement se soustraie à ses obligations internationales. Les conséquences du protocole irlandais, vilipendées aujourd’hui par Londres, étaient “parfaitement claires et prévisibles”, a-t-il déclaré dans une tribune dans le Times ce député conservateur et pro-Brexit.

S’il est adopté à la Chambre des Communes, le texte devra ensuite franchir l’obstacle de la Chambre des Lords, chambre haute du Parlement, où les critiques ont fusé face à une violation assumée du droit international.

hn

 
 

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Les autorités sanitaires britanniques ont donné leur feu vert au groupe pharmaceutique AstraZeneca et l’université d’Oxford pour reprendre leur essais cliniques du vaccin anti-Covid-19.

“Les essais cliniques du vaccin d’AstraZeneca contre le coronavirus ont repris au Royaume-Uni après que l’Autorité de réglementation sanitaire des médicaments (MHRA) a confirmé qu’il ne présentait pas de danger”, a indiqué le groupe pharmaceutique dans un communiqué.

La suspension des essais avait été décidée mercredi après l’apparition d’une “maladie potentiellement inexpliquée” -peut-être un effet secondaire grave- chez un participant au Royaume-Uni, mais ne rendait pas pour autant impossible d’obtenir “un vaccin d’ici la fin de l’année” ou “le début de l’année prochaine”, a précisé le groupe.

Un comité indépendant avait alors été mis en place pour évaluer les risques liés au vaccin. Ce comité “a terminé son enquête et a indiqué à la MHRA qu’il était sans danger que les essais recommencent au Royaume-Uni”, a déclaré AstraZeneca.

L’université d’Oxford a de son côté confirmé dans un communiqué distinct, la reprise des essais, soulignant que “dans des tests de grande ampleur comme celui-ci, on s’attend à ce que certains participants soient malades”.

“Chaque cas doit être soigneusement évalué pour garantir une évaluation minutieuse de la sécurité”, a ajouté l’université.

Le vaccin développé par AstraZeneca et l’université britannique d’Oxford est l’un des projets occidentaux les plus avancés, testé sur des dizaines de milliers de volontaires au Royaume-Uni, au Brésil, en Afrique du Sud et, depuis le 31 août, aux États-Unis, dans ce qu’on appelle la phase 3 des essais, la dernière, devant vérifier la “sécurité” et “l’efficacité” du vaccin.

mc

 
 

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L’ambassadeur américain en Chine, Terry Branstad, a présenté sa démission, a annoncé lundi sur Twitter le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo, dans un contexte de fortes tensions entre les deux plus grandes économies mondiales.

Dans un communiqué, l’ambassade américaine de Pékin a confirmé son départ, indiquant que M. Branstad prenait sa retraite et quitterait la capitale chinoise le mois prochain. Il a confirmé sa décision au président américain Donald Trump la semaine dernière par téléphone, selon le communiqué.

Le ministère chinois des Affaires étrangères, tout en accusant réception du tweet de M. Pompeo, a indiqué qu’il n’avait pas été informé de cette démission.

Remerciant M. Branstad, en poste depuis mai 2017, pour ses services, le secrétaire d’Etat américain a estimé dans un tweet qu’il avait “contribué à rééquilibrer les relations entre les Etats-Unis et la Chine afin qu’elles soient davantage basées sur des résultats, bilatérales et équitables”.

“Je suis très fier du travail que nous avons accompli pour parvenir à l’accord commercial +Phase One+ et donner des résultats concrets à nos communautés au pays”, a déclaré M. Branstad, cité dans le communiqué de son ambassade.

Le document évoque également son initiative sur le fentanyl, un puissant opiacé responsable de milliers de morts sur le sol américain. La Chine, premier fournisseur de fentanyl aux Etats-Unis, a durci sa législation en 2019, en inscrivant tous les types de fentanyl sur sa liste des substances réglementées.

M. Branstad, 73 ans, fut gouverneur de l’Iowa, un Etat du Midwest américain, à deux reprises, de 1983 à 1999, puis de 2011 à 2017. Il était en poste à Pékin depuis 2017, y représentant Washington durant une période de tensions avec la Chine à propos du commerce, de revendications territoriales locales, de la pandémie et des troubles à Hong Kong.

En juin, il avait été convoqué par Pékin après la signature par le président américain Donald Trump d’une loi autorisant des sanctions contre les dirigeants hongkongais, une action que le ministère chinois des Affaires étrangères avait qualifiée de “grossière interférence dans les affaires intérieures chinoises”.

Partisan de la première heure de Donald Trump à la présidentielle de 2016, il avait été nommé peu après l’élection de celui-ci.

A l’époque, l’entourage de M. Trump avait loué sa “grande compréhension de la Chine”. Il avait notamment fait la connaissance de l’actuel président chinois Xi Jinping dans les années 1980.

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