Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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A un mois et des poussières du scrutin du 03 novembre, les Américains, dont certains ont déjà envoyé leur bulletin de vote, auront les yeux rivés mardi soir sur leurs écrans pour un duel choc entre les deux prétendants à la Maison Blanche, Donald Trump et Joe Biden.

Pour leur premier face à face télévisé, les deux candidats sont attendus de pied ferme lors d’une élection qui s’annonce d’ores et déjà historique, où non seulement deux partis, mais deux visions radicalement opposées de l’Amérique s’affrontent.

Animé par le journaliste de Fox News Chris Wallace, qui avait notamment confronté Trump lors d’une interview cet été, ce premier débat portera sur des sujets déjà connus des téléspectateurs: le bilan de Trump et de Biden, la Cour suprême, la pandémie de Covid-19, l’économie, les questions raciales et la violence dans les villes américaines et l’intégrité électorale.

Dans cet exercice périlleux, aucun des deux candidats n’a droit à l’erreur. Si Trump part de la position peu enviable d’outsider, étant donné ses retards persistants dans les sondages nationaux et étatiques, Biden, quant à lui, devra à tout prix éviter les nombreux pièges qui seront tendus par son adversaire.

Car, en effet, avant même que les candidats ne se retrouvent à Cleveland, en Ohio, la guerre psychologique a déjà commencé. Pas plus tard que dimanche, Trump a pointé du doigt les capacités cognitives de celui qu’il appelle Joe l’endormi, accusant son rival de se “doper”.

“J’exigerai fortement un test de dépistage de drogue de Sleepy Joe Biden avant ou après le débat de mardi soir. Naturellement, j’accepterai d’en prendre un aussi. Ses performances lors des débats ont été INÉGALES, pour le dire légèrement. Seuls les médicaments pourraient avoir causé cet écart ???”, s’est interrogé Trump sur Twitter.

Ces remarques interviennent après que l’équipe de Biden a récemment déclaré au quotidien britannique “The Guardian” qu’elle espérait une répétition de sa performance exceptionnelle et énergique au débat de 2012 contre le colistier de Mitt Romney de l’époque, Paul Ryan, qui avait contribué à revigorer la campagne électorale du président Obama. Les performances du candidat démocrate depuis lors ont été entachées de gaffes verbales répétées.

Pour certains observateurs, la stratégie de Trump, 74 ans, qui consiste à dépeindre Biden, 77 ans, comme étant sénile à coups de montages publicitaires, pourrait se retourner contre lui.

“Le président Trump s’est acharné à persuader ses partisans que Joe Biden est confus et incohérent. Cela pourrait se retourner contre lui si M. Biden ne correspond pas à cette caricature”, a notamment écrit le New York Times.

De son côté, Biden aura la lourde tâche de rectifier les contre-vérités potentielles que Trump pourrait prononcer lors du débat, d’autant plus que Chris Wallace ne procédera pas à la vérification des faits avancés par les candidats en direct. Si cette vérification semble essentielle pour les stratégies des candidats, notamment pour le clan Biden, c’est loin d’être une tâche aisée.

Comme l’a expliqué à CNN le doyen de Lawrence Herbert School of Communication de l’Université Hofstra, Mark Lukasiewicz, “le mensonge marche à la télévision en direct”.

“La vérification des faits en direct est presque impossible et généralement pas très efficace”, a-t-il soutenu.

Ce premier débat intervient aussi dans un contexte particulièrement tendu, marqué par de profondes divisions idéologiques sur la brutalité policière et le racisme aux Etats-Unis, ainsi que la gestion de la pandémie de coronavirus, qui a coûté la vie à plus de 200.000 Américains.

Pour couronner le tout, le décès de la juge Ruth Bader Ginsberg a déclenché une nouvelle bataille partisane belliqueuse au Sénat, un sujet que les deux candidats tenteront d’exploiter au maximum.

Pour Trump, il s’agit de démontrer à sa base électorale que ses nominations à la Cour suprême lui garantissent des victoires cruciales dans la plus haute instance judiciaire du pays pour les années à venir, dans des dossiers sensibles allant du port d’armes à l’immigration, en passant par l’avortement.

Quant à Biden, il tentera de mettre en relief l’hypocrisie des sénateurs républicains, qui avaient bloqué en février 2016 la nomination par Barack Obama d’un successeur au juge Antonin Scalia. A l’époque, Mitch McConnell et ses collègues avaient argué qu’un président ne devait pas nommer un juge à la Cour suprême lors d’une année électorale.

L’ancien vice-président essaiera aussi d’avertir les électeurs que le choix de Trump pour remplacer la juge Ginsburg, à savoir Amy Coney Barrett, s’est déjà opposée publiquement à l’Affordable Care Act, dit Obamacare, le service d’assurance maladie très populaire aux Etats-Unis.

Selon un nouveau sondage publié par le Washington Post-ABC dimanche, l’enthousiasme des électeurs américains atteint des niveaux records. Près de 6 électeurs inscrits sur 10 déclarant suivre l’élection “de très près”, plus que tout autre élection présidentielle à ce moment de la course depuis 2000. Autant dire que mardi soir, Biden comme Trump, auront hâte d’en découdre.

hn

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lundi, 28 septembre 2020 14:38

USA: La justice donne raison à TIKTOK

Les utilisateurs américains de TikTok peuvent souffler: un juge américain a bloqué dimanche in extremis la suspension de l’appli ordonnée par l’administration Trump au nom de la sécurité nationale.

Donald Trump a signé début août un décret pour forcer TikTok, qui appartient au chinois ByteDance, à passer sous pavillon américain. Le locataire de la Maison blanche avait menacé, faute d’accord, d’interdire le réseau social aux Etats-Unis.

La première étape de cette interdiction devait conduire au retrait de l’appli des plateformes de téléchargement aux Etats-Unis. Mais dimanche, le juge Carl Nicholas a donné raison in extremis à TikTok, qui avait déposé un recours le 18 septembre.

Le magistrat, nommé par Donald Trump en 2019, a en revanche pour l’instant refusé de suspendre l’interdiction totale de l’appli sur le sol américain, prévue pour le 12 novembre.

Les raisons de sa décision sont sous scellés afin de protéger des informations potentiellement confidentielles, mais doivent être publiées lundi une fois que les deux parties se seront mises d’accord.

“Nous sommes satisfaits que la cour ait été d’accord avec nos arguments légaux et ait empêché la mise en place de l’interdiction”, a réagi TikTok.

Le ministère du Commerce a fait savoir qu’il se conformerait à la décision du juge, mais avait bien l’intention “de défendre vigoureusement le décret présidentiel contre les embûches légales”.

Lors d’une audience par téléphone dimanche matin, les avocats de TikTok ont déclaré que bloquer les téléchargements de l’appli serait inconstitutionnel et enfreindrait le droit à la liberté d’expression, surtout à l’approche de la présidentielle du 3 novembre.

“TikTok est bien plus qu’une application, c’est la version moderne du forum public, c’est une communauté, c’est un moyen de communication (…) d’autant plus important en temps de pandémie”, a fait valoir l’avocat John Hall. “Si l’interdiction entre en vigueur, c’est comme si le gouvernement empêchait les 2/3 du pays de venir à l’agora”, la place publique de la Grèce antique.

La plateforme a aussi assuré que cela lui causerait des dommages irréparables en termes de croissance, alors qu’elle gagnait quelque 424.000 nouveaux utilisateurs américains par jour au début de l’été.

De son côté, le gouvernement considère ByteDance comme un “porte-parole” du Parti communiste chinois et dit vouloir empêcher que de nouveaux utilisateurs soient exposés au risque de voir leurs données pillées par la Chine.

Donald Trump accuse depuis longtemps TikTok d’espionnage sur ses utilisateurs au profit de Pékin, sans preuves.

Depuis son décret, négociations, invectives au sommet et rebondissements dans les tribunaux s’enchaînent. Si les tractations n’aboutissent pas, une interdiction complète des activités du réseau sur le sol américain pourrait entrer en vigueur à partir du 12 novembre, a prévenu le Trésor.

Autant de pressions rejetées par le régime chinois. Lundi, un porte-parole de la diplomatie chinoise, Wang Wenbin, a appelé Washington à offrir un environnement commercial “juste” et “non discriminatoire” aux Etats-Unis et fustigé “l’intimidation” à l’encontre de ses entreprises.

hn

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L’alliance de la droite a renforcé sa majorité au Sénat, après le scrutin de renouvellement de la moitié des membres de la chambre haute du parlement français, tenu dimanche, et qui a été marqué par une percée des écologistes.

Sans surprise, cette élection pour le renouvellement de 172 sénateurs sur 178 prévus initialement, a conforté la majorité de la droite et du centre, qui domine le Sénat depuis 2014.

Le groupe Les Républicains (LR) a ainsi conservé sa majorité au Sénat avec 76 sièges renouvelés, et une dizaine de sièges supplémentaires, selon les médias de l’hexagone.

“Ce soir, la majorité sénatoriale de droite et du centre est confortée”, s’est réjoui sur Twitter, le président du Sénat, Gérard Larcher (LR), qui a annoncé sa candidature à sa propre réélection.

“Le 1er octobre, je présenterai à mes collègues ma candidature à la présidence du Sénat avec un projet pour contribuer à la vitalité de la démocratie et restaurer la confiance qui manque tant à notre pays”, a-t-il écrit.

Le scrutin a été en outre marqué par une montée en force des écologistes qui ont annoncé la création d’un groupe des Verts au Sénat. Six nouveaux sénateurs Europe Ecologie-Les Verts (EELV) rejoignent ainsi les cinq sénateurs écologistes déjà élus en 2017.

“Ce groupe est un pas en avant supplémentaire pour le projet écologiste”, a déclaré la sénatrice de Paris EELV, Esther Benbassa, qui pourrait diriger le futur groupe.

La République en Marche, parti du président Emmanuel Macron, est passé de 23 à 19 sièges. De son côté, le Parti socialiste (PS), deuxième force politique de la chambre, a perdu de son côté 6 sièges, tandis que le parti d’extrême-droite Rassemblement National est parvenu à sauver son unique siège, occupé par l’ancien maire du 7e secteur de Marseille, Stéphane Ravier.

Les grands électeurs, essentiellement des représentants des communes, des départements et des régions, étaient appelés aux urnes dimanche pour renouveler la moitié du Sénat.

Quelque 87.000 grands électeurs devaient voter, lors de ce scrutin qui se tient après les municipales de mars et juin derniers et en amont des régionales et des départementales prévues au printemps prochain.

En raison de la crise sanitaire, ces élections renouvellent 172 sénateurs sur 178 prévus initialement, l’élection des six sénateurs des Français établis hors de France étant reportée à septembre 2021.

Les sénateurs sont élus pour un mandat de six ans et le Sénat est renouvelé par moitié tous les trois ans. Ce renouvellement est réparti en deux séries: la série 1, qui comprend 170 sénateurs, a été renouvelée lors des élections précédentes de 2017; alors que la série 2, qui comprend 178 sénateurs, elle le sera en deux temps : 172 seront renouvelés ce dimanche et les six restants en septembre 2021, en raison de la crise sanitaire.

Le Président du Sénat est élu tous les trois ans après chaque renouvellement partiel du Sénat. Dans l’ordre protocolaire, il occupe la troisième position, derrière le Président de la République et le Premier Ministre et devant le président de l’Assemblée nationale.

saj

 
 

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Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a entamé lundi une visite en Grèce visant à favoriser une “désescalade” des tensions en Méditerranée orientale et encourager un dialogue naissant entre Athènes et Ankara.

Le secrétaire d’Etat américain s’est entretenu avec son homologue grec Nikos Dendias à Thessalonique, dans le nord de la Grèce.

Les questions d’intérêt bilatéral, régional et international, le dialogue stratégique entre la Grèce et les États-Unis, la défense et la coopération énergétique ont été au centre des entretiens entre les deux parties ainsi que les développements dans l’ensemble de la région de la Méditerranée orientale, rapporte la presse locale.

Les tensions sont vives depuis des semaines entre Athènes et Ankara qui se disputent des gisements d’hydrocarbures en Méditerrannée. Les deux pays ont toutefois annoncé la prochaine reprise de négociations bilatérales.

Mike Pompeo doit se rendre mardi en Crète pour s’entretenir avec le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis et visiter la base navale de l’Otan dans la baie de Souda.

M. Pompeo doit signer un accord bilatéral dans le domaine des sciences et de l’énergie, et participer à une réunion de chefs d’entreprises du secteur de l’énergie.

La visite de Pompeo en Grèce est la première étape d’une tournée européenne qui le mènera également en Italie et en Croatie.

saj

 
 

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Le président français Emmanuel Macron a appelé “fermement à la cessation immédiate” des hostilités à Nagorny- Karabakh, lors d’entretiens téléphoniques dimanche soir avec le Premier ministre arménien et le président azerbaidjanais, a indiqué l’Elysée.

Lors de ces entretiens, le chef de l’Etat français a exprimé “sa vive préoccupation” à la suite de l’offensive armée qui se déroule depuis dimanche matin au Haut-Karabakh, a relevé le palais présidentiel, cité par les médias de l’hexagone.

M. Macron a également fait part de “sa disponibilité à contribuer à un règlement pacifique et durable de la question du Haut-Karabakh”, d’après la même source.

Plus tôt dans la journée, le Quai d’Orsay a souligné dans un communiqué qu'”en sa qualité de coprésidente du groupe de Minsk, la France, avec ses partenaires russe et américain, réitère son engagement en vue de parvenir à un règlement négocié et durable du conflit du Haut-Karabakh, dans le respect du droit international”.

Les autorités arméniennes ont décrété la mobilisation générale et la «loi martiale» dimanche, alors que de nouveaux combats meurtriers ont éclaté entre les séparatistes du Nagorny Karabakh, soutenus par l’Arménie, et les forces de l’Azerbaïdjan voisin. Ces nouveaux combats ont fait au moins 23 morts et une centaine de blessés.

“La loi martiale et la mobilisation générale sont décrétées en Arménie. J’exhorte tout le personnel à se présenter aux commissariats militaires”, a déclaré sur Facebook le premier ministre arménien, Nikol Pachinian.

Un peu plus tôt, la présidence de la région séparatiste avait également décrété “la loi martiale et la mobilisation générale pour les plus de 18 ans” lors d’une séance extraordinaire du Parlement local.

aaa

 
 

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La Banque africaine de développement a intégré le Conseil d’administration du Forum mondial sur l’investissement des « Business Angels » (WBAF) pour représenter les marchés boursiers en démarrage, les écosystèmes d’entrepreneuriat et de start-up, les petites et moyennes entreprises et les entreprises à forte croissance ainsi que les « investisseurs providentiels » (« angel investors ») et les fonds de capital-investissement en Afrique.

Le directeur du Département du développement industriel et commercial de la Banque, Abdu Mukhtar, siègera au nom de la Banque au sein du Conseil d’administration du WBAF.

« Nous sommes heureux d’accueillir la Banque africaine de développement comme membre du Conseil d’administration international du WBAF, a déclaré Baybars Altuntas, le président exécutif du Forum. Je suis convaincu qu’avec la Banque en notre sein, le WBAF sera en mesure d’offrir un vaste éventail de possibilités aux start-ups, aux scale-up et aux entreprises à forte croissance en Afrique, celles qui ouvriront les portes du développement économique. En travaillant ensemble par-delà les frontières, grâce à une vision commune et en gardant à l’esprit cette dynamique intelligente, nous nous trouvons en très bonne position pour apporter des changements positifs à l’Afrique et à l’économie mondiale. »

Le WBAF a pour but de favoriser l’accès au crédit pour les entreprises, de leur création à leur développement, dans le but de créer plus d’emplois et d’apporter davantage de justice sociale dans le monde. Le Forum collabore avec un large éventail d’institutions pour contribuer à façonner le monde de demain.

La Banque africaine de développement est la principale institution de financement du développement en Afrique, et aussi la seule à posséder une notation financière AAA (triple A) de la part des principales agences internationales. La Banque lutte contre la pauvreté et se consacre à l’amélioration des conditions de vie sur le continent en encourageant les investissements publics et privés dans des projets susceptibles de stimuler le développement économique et social. La Banque compte 81 actionnaires, parmi lesquels 54 pays membres régionaux et 27 pays non‑africains. En novembre 2019, la Banque disposait d’un capital de 208 milliards de dollars américains après le succès historique d’une nouvelle augmentation de capital. 

« Je suis ravi de rejoindre le Conseil d’administration du WBAF et je suis très impressionné par les ambitions qu’il affiche, a déclaré Abdu Mukhtar. L’aide à l’innovation, à l’entrepreneuriat et au développement des PME est très importante pour nous, d’autant plus que ces domaines sont directement liés à certains de nos objectifs de développement, notamment la création d’emplois et l’autonomisation des femmes. Je me réjouis de collaborer avec les experts du Conseil d’administration du WBAF et j’ai la certitude que le WBAF et la Banque auront un grand impact sur les marchés des start-up, des investissements "providentiels" et des PME en Afrique. Le but ultime est de créer plus d’emplois et d’apporter davantage de justice sociale en Afrique. »

Le WBAF est associé au Partenariat mondial du G20 pour l’inclusion financière (GPFI), une plateforme pour les membres du G20, les pays non‑membres du G20 intéressés et les parties prenantes concernées qui favorise l’inclusion financière et met en pratique le plan d’action du G20 en faveur de l’inclusion financière. Parmi les membres du Conseil d’administration figurant notamment Abdulaziz Al-Khalifa, directeur général de Qatar Development Bank, Abdul Malek Al Jaber, président du Réseau des « Business Angels » pour le Moyen‑Orient, Hashim Hussein, directeur du Bureau de promotion des investissements et de la technologie à l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), et Inderjit Singh, co-président du Forum mondial de l’entrepreneuriat.

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La Première Dame ivoirienne, Dominique Ouattara, a annoncé ce vendredi 25 septembre 2020 à Bouaflé, une rallonge de 500 millions de FCFA de la dotation du Fonds d’appui aux femmes de Côte d’Ivoire (FAFCI) pour la Région de la Marahoué, soit un montant total de 1,4 milliard de FCFA.

L’annonce a été faite au cours d’une cérémonie de remise de dons et de chèques FAFCI aux femmes de la Région de la Marahoué, en marge de la visite d’Etat entreprise par le Chef de l’Etat.

« Chères sœurs, je suis fière des activités que vous réalisez, grâce au FAFCI. Pour vous encourager et donner la chance à davantage de femmes de sortir de la précarité, j’ai décidé de vous accorder une dotation supplémentaire de 500 millions de FCFA. Ainsi, le montant total du FAFCI pour la Région de la Marahoué s’élève à 1 milliard 400 millions de FCFA », a souligné la Première Dame.

Le FAFCI est opérationnel dans la Marahoué depuis 2012, avec un capital reçu à ce jour de 900 millions de FCFA et un taux de remboursement de 98% que la Première Dame a salué.

Selon Dominique Ouattara, ce fonds a permis aux femmes de la Région de mener des activités génératrices de revenu et aujourd'hui, elles peuvent subvenir aux besoins de leurs familles, être autonomes et épanouies.

Outre le FAFCI, la Première Dame a remis des dons en nature d’une valeur de 500 millions de FCFA aux femmes de la Région pour renforcer les activités économiques. Ces dons comprennent, entre autres, du matériel agricole et des semences, du matériel de couture et de coiffure, des ustensiles de cuisine et de la logistique de restauration, du matériel informatique et des équipements de loisirs.

Dominique Ouattara a également offert une ambulance à Manoufla, une localité située entre Bouaflé et Sinfra.

Cette cérémonie a enregistré la présence du Président Alassane Ouattara, du Premier Ministre Hamed Bakayoko, des membres du gouvernement et de plusieurs personnalités.
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Les députés européens ont exprimé, jeudi, leurs doutes quant à l’efficacité du nouveau pacte sur l’asile et la migration présenté par la Commission européenne.

Lors d’un débat à la Commission des libertés civiles en présence du vice-président Margiritis Schinas et de la commissaire Ylva Johansson, chargés du dossier migratoire au sein de l’exécutif européen, nombreux intervenants ont évoqué la situation à Lesbos, suite à l’incendie du camp de réfugiés de Moria et ont demandé si les nouvelles règles empêcheraient la répétition d’un tel désastre humanitaire.

Ils ont également exprimé leur préoccupation quant au respect des droits fondamentaux dans le cadre des nouvelles procédures de filtrage et aux frontières et dans le cadre de la détention des demandeurs d’asile.

Plusieurs députés ont regretté que la Commission européenne n’ait pas supprimé le principe établi dans l’actuel règlement de Dublin qui stipule que le pays d’entrée est celui qui doit traiter la demande d’asile.

Concernant la possibilité pour les pays, qui ne souhaitent pas transférer des réfugiés sur leur territoire, de financer le retour de ceux qui n’ont pas l’autorisation de rester, les députés se sont demandé ce qui se passerait si la plupart des États membres choisissaient cette option.

Le nouveau pacte sur la migration et l’asile vise notamment le renforcement des contrôles aux frontières externes, la mise en œuvre d’un nouveau mécanisme de solidarité pour la gestion des migrations et de l’asile et d’une nouvelle stratégie opérationnelle des retours volontaires et de la réintégration.

A peine quelques heures après sa présentation, ce pacte a fait l’objet d’une avalanche de critiques de la part de certains pays qui refusent d’accueillir les migrants et de la part des défenseurs des droits des migrants qui y voient un tour de vis supplémentaire dans la politique communautaire en matière de migration et d’asile.

hn

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vendredi, 25 septembre 2020 14:20

Brexit: L’Irland avertit contre un NO DEAL

L’Irlande a averti, jeudi, que l’Union européenne pourrait ne pas ratifier un éventuel accord commercial post-Brexit avec le Royaume-Uni si le gouvernement britannique insiste sur sa décision de revoir certaines dispositions dans l’accord encadrant sa sortie du groupement.

“A mon avis, même si nous arrivons à un accord sur la relation future, s’il y a une menace que (le Royaume-Uni) légifère pour saper l’accord de retrait et violer la loi internationale, je ne crois pas qu’un accord sera ratifié”, a déclaré devant le Parlement le ministre irlandais des Affaires étrangères, Simon Coveney.

“Pourquoi l’UE ratifierait-elle un nouvel accord avec un pays qui menace de rompre un accord qui remonte à moins de 12 mois?” s’est-il interrogé, mettant en garde contre l’impact de cette décision sur les pourparlers en cours.

Les négociations entre le Royaume-Uni et l’UE sur leur future relation post-Brexit ont été envenimées au début du mois par un projet de loi présenté par le gouvernement britannique revenant sur certaines modalités de l’accord de Brexit conclu l’an dernier, en particulier en ce qui concerne la province britannique d’Irlande du Nord.

Ce projet bénéfice déjà d’approbation initiale des députés à la Chambre des communes, mais il doit être également approuvé par la Chambre des Lords, qui affiche son désaccord avec “cette violation” assumée du droit international et dit craindre un coup porté à la crédibilité du Royaume-Uni sur la scène internationale.

Ce texte a suscité l’indignation des dirigeants européens parce qu’il “contredit”, selon eux, les dispositions spéciales prises pour la province britannique visant à éviter le rétablissement d’une frontière physique entre la République d’Irlande, membre de l’UE, et la province britannique conformément à l’accord de paix de 1998 qui y a mis fin à trois décennies sanglantes.

Le gouvernement britannique a toutefois assuré que son projet ne “menace pas la paix” dans l’île d’Irlande, mais vise surtout à “préserver l’unité territoriale” du Royaume Uni et à protéger “son marché intérieur”.

Le Royaume-Uni a formellement quitté l’UE le 31 janvier, près de quatre ans après un référendum historique marquant la fin de 47 ans de mariage sans amour. Le pays reste toutefois régi par la réglementation européenne jusqu’à fin décembre, tandis que les deux parties tentent de conclure un accord de libre-échange.

En l’absence d’un compromis avant le 31 décembre, seules les règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) s’appliqueraient aux relations commerciales entre les deux partenaires.

saj

 
 

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vendredi, 25 septembre 2020 14:07

France: La dette publique française gonflée

La dette publique française a gonflé fin juin à 114,1% du produit intérieur brut (PIB), soit 2.638,3 milliards d’euros, en hausse de 12,7 points par rapport à fin mars, soit la plus forte augmentation trimestrielle depuis que l’Insee publie cet indicateur, en 1995, a-t-il rapporté vendredi.

“Une part de la progression de la dette (…) alimente la trésorerie des administrations publiques en forte augmentation”, notamment pour répondre “à des besoins de financements futurs liés à la crise sanitaire”, a expliqué l’Institut national de la statistique dans un communiqué.

La dette de l’Etat a notamment progressé de 113,4 milliards d’euros, détaille l’Insee, pour financer les mesures de chômage partiel, les reports de charges et compenser la baisse des recettes fiscales du fait de la chute de l’activité économique.

La dette des administrations de sécurité sociale (Acoss, Cades, Unédic, hôpitaux et Cnaf) augmente aussi fortement de 84,9 milliards d’euros, du fait des mesures de chômage partiel et des reports et des annulations de cotisations sociales décidées pour soutenir les entreprises en difficulté durant le confinement.

Enfin, la dette des administrations publiques locales (Apul) est également en hausse (+2,7 milliards), mais de façon moins importante.

Du fait de la crise du Covid-19 et des dépenses engagées, le gouvernement s’attend à ce que la dette s’envole à 117,5% du PIB cette année.

saj

 
 

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