Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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La Commission électorale indépendante (CEI), organe chargé d’organiser les élections en Côte d’Ivoire, a lancé la campagne électorale en vue du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020.

Dans un communiqué, le président de la CEI, Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, a indiqué que “la dernière étape avant la tenue du scrutin proprement dit, celle de la campagne électorale officielle, s’ouvre ce jeudi 15 octobre à 00H00, pour une durée de 15 jours et prendra fin le jeudi 29 octobre 2020, à minuit, soit 48 heures avant le scrutin”.

Il a, à cette occasion, invité les quatre candidats officiels en course à battre campagne “librement et en toute légalité sur l’ensemble du territoire national, ainsi qu’auprès de la diaspora ivoirienne”, les exhortant à “observer, strictement, le code électoral et le code de bonne conduite que les différents acteurs politiques se sont librement donnés”.

“Usez de tous les moyens, sauf ceux qui contrarient la réglementation en vigueur, pour séduire les électeurs”, s’est-il adressé aux candidats, les rassurant que toutes les mesures idoines sont prises, en étroite collaboration avec les autorités de régulation des secteurs de la communication, de l’audiovisuel et de la presse, ainsi qu’avec les autorités gouvernementales compétentes, pour garantir l’égalité de chances, le droit et la liberté de battre campagne.

Le président de la CEI en appelle à l’esprit de civisme, de discipline et de non-violence de tous, candidats, électeurs ou non, pour le déroulement dans un climat apaisé de cette phase sensible du processus électoral.

Le Conseil Constitutionnel avait rejeté quarante dossiers de candidature et déclaré quatre candidats aptes à briguer la magistrature suprême du pays. Il s’agit du Président Alassane Ouattara (RHDP, au pouvoir), de l’ancien premier ministre Affi N’Guessan (FPI, opposition), de l’ex-chef de l’Etat Henri Konan Bédié (PDCI, opposition) et du député Kouadio Konan Bertin (Indépendant).

Plus de 900.000 nouveaux électeurs se sont enregistrés sur les listes en Côte d’Ivoire en vue de l’élection présidentielle, portant le total du collège électoral à 7,5 millions.

La Côte d’Ivoire compte 25 millions d’habitants, avec une population très jeune et plusieurs millions de résidents étrangers.

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Les ministres des Affaires européennes ont adopté mardi des critères communs en matière de restrictions de voyage liées au Covid-19 dans l’UE.

Réunis à Luxembourg, les ministres ont approuvé une recommandation relative à une approche coordonnée de la restriction de la libre circulation en réaction à la pandémie de coronavirus au sein de l’UE.

Selon un communiqué du Conseil de l’UE, cette recommandation, qui n’est pas juridiquement contraignante, “vise à éviter toute fragmentation et perturbation, et à offrir plus de transparence et de prévisibilité aux citoyens et aux entreprises”.

“Toute mesure de restriction de la libre circulation à des fins de protection de la santé publique doit être proportionnée et non discriminatoire et doit être levée dès que la situation épidémiologique le permet”, souligne le Conseil.

En vertu de cette recommandation, les États membres devraient fournir au Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) les données disponibles sur les critères ayant trait au nombre de cas nouvellement notifiés pour 100 000 habitants au cours des 14 derniers jours, au nombre de tests de dépistage pour 100 000 habitants effectués au cours de la semaine écoulée (taux de dépistage), ainsi qu’au pourcentage de tests de dépistage positifs effectués au cours de la semaine écoulée (taux de positivité des tests)

Sur la base de ces données, l’ECDC devrait publier chaque semaine une carte des États membres de l’UE, ventilée par région, afin d’aider les États membres à prendre leurs décisions.

Chaque zone devrait ainsi être marquée d’une des couleurs suivantes : vert, si le taux de notification sur 14 jours est inférieur à 25 tandis que le taux de positivité des tests est inférieur à 4 %; orange, si le taux de notification sur 14 jours est inférieur à 50 tandis que le taux de positivité des tests est supérieur ou égal à 4 %, ou si le taux de notification sur 14 jours est compris entre 25 et 150 tandis que le taux de positivité des tests est inférieur à 4 %; rouge, si le taux de notification sur 14 jours est supérieur ou égal à 50 tandis que le taux de positivité des tests est supérieur ou égal à 4 %, ou si le taux de notification sur 14 jours est supérieur à 150; et gris, si les informations disponibles ne sont pas suffisantes, ou si le taux de dépistage est inférieur à 300.

D’après la recommandation adoptée par les ministres européens, les États membres ne devraient pas restreindre la libre circulation des personnes voyageant à destination ou en provenance de zones vertes. Par ailleurs, les États membres ne devraient, en principe, pas refuser l’entrée aux voyageurs en provenance d’autres États membres.

La recommandation souligne, de même, que les États membres qui estiment nécessaire d’introduire des restrictions pourraient imposer aux voyageurs en provenance de zones autres que vertes: de se soumettre à une quarantaine et de subir un test de dépistage après leur arrivée.

Les États membres, précise-t-on, peuvent laisser aux voyageurs la possibilité de remplacer ce test par un test de dépistage effectué avant leur arrivée.

Ils pourraient également imposer aux personnes entrant sur leur territoire de soumettre des formulaires de localisation des passagers.

La recommandation relève, en outre, qu’il conviendrait d’élaborer un formulaire européen commun de localisation des passagers susceptible d’être utilisé en commun.

Selon les ministres des Affaires européennes, les États membres qui ont l’intention d’appliquer des restrictions devraient en informer l’État membre concerné avant l’entrée en vigueur de la mesure, ainsi que les autres États membres et la Commission européenne. Dans la mesure du possible, souligne-t-on, l’information devrait être communiquée 48 heures à l’avance.

Les États membres devraient également fournir au public des informations “claires, complètes et en temps utile” sur toute restriction et exigence. En principe, ces informations devraient être publiées 24 heures avant que les mesures ne prennent effet.

fm

 
 

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L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a mis en garde lundi contre la stratégie dite d'”immunité collective” pour combattre la pandémie de coronavirus, la considérant comme inutile et contraire à l’éthique.

“Permettre à un virus dangereux que nous ne comprenons pas entièrement de circuler librement est tout simplement contraire à l’éthique. Ce n’est pas une option”, a souligné le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d’une conférence de presse à Genève.

“L’immunité collective est un concept utilisé pour la vaccination, dans lequel une population peut être protégée contre un certain virus si un seuil de vaccination est atteint”, a-t-il expliqué.

“Par exemple, l’immunité collective contre la rougeole nécessite la vaccination d’environ 95% d’une population. Les 5% restants seront protégés par le fait que la rougeole ne se propage pas parmi ceux qui sont vaccinés. Pour la polio, le seuil est d’environ 80%”, a fait observer M. Tedros.

En d’autres termes, a-t-il dit, “l’immunité collective est obtenue en protégeant les gens contre un virus, et non en les y exposant”.

“Jamais dans l’histoire de la santé publique l’immunité collective n’a été utilisée comme stratégie pour répondre à une épidémie, et encore moins à une pandémie. C’est problématique d’un point de vue scientifique et éthique”, a précisé M. Tedros, notant que “nous n’en savons pas assez sur l’immunité au Covid-19”.

Pour le patron de l’agence onusienne pour la santé, “la plupart des personnes infectées par le virus qui cause le Covid-19 développent une réponse immunitaire dans les premières semaines, mais nous ne savons pas à quel point cette réponse immunitaire est forte ou durable, ni en quoi elle diffère selon les personnes. Nous avons quelques indices, mais nous n’avons pas une image complète”.

“Laisser le virus circuler sans contrôle signifie donc permettre des infections, des souffrances et la mort inutiles”, a-t-il dit.

“Nous avons de nombreuses options. Il y a beaucoup de choses que les pays peuvent faire et font pour contrôler la transmission et sauver des vies”, a jouté le directeur général de l’organisation.

Et de préciser : “Ce n’est pas une option de choisir entre laisser le virus fonctionner librement et fermer nos sociétés. Ce virus se transmet principalement entre contacts étroits et provoque des épidémies qui peuvent être contrôlées par la mise en œuvre de mesures ciblées”.

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La Chine a exprimé dimanche sa volonté de promouvoir une coopération totale avec l'Algérie dans les domaines de l'économie, du commerce, de la science, des technologies et de la lutte contre le terrorisme, afin de faire franchir une nouvelle étape à leur partenariat stratégique global.

Ces propos ont été tenus par Yang Jiechi, membre du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois (PCC), au cours de sa rencontre avec le président algérien Abdelmadjid Tebboune à Alger, la capitale de ce pays d'Afrique du Nord.

M.Yang, qui est également directeur du bureau de la Commission des affaires étrangères du Comité central du PCC, a salué l'amitié profondément enracinée qui a toujours uni la Chine et l'Algérie, comme en attestent la compréhension et le soutien mutuels constants entre les deux pays depuis l'établissement de leurs relations diplomatiques il y a 62 ans.

Au cours des dernières années, les relations sino-algériennes ont connu un développement rapide, notamment grâce à une coopération pragmatique fructueuse, a indiqué M. Yang, soulignant que les deux pays jouissaient de relations fraternelles, et partageaient les joies aussi bien que les peines - comme le montrent la solidarité et l'entraide mutuelle dont ils ont fait preuve dans leur lutte contre la pandémie de COVID-19.

La Chine est prête à travailler de concert avec l'Algérie pour renforcer la convergence de l'initiative chinoise "la Ceinture et la Route" et du nouveau plan de relance économique de l'Algérie, tout en perpétuant leur amitié traditionnelle et en renforçant leur confiance politique mutuelle, a-t-il noté.

En tant que partisans d'une politique étrangère indépendante et pacifique, les deux pays partagent des points de vue identiques ou similaires sur les grandes questions internationales, a déclaré M. Yang, ajoutant que la Chine était prête à maintenir une communication et une coordination étroites et à perpétuer des relations de soutien mutuel avec l'Algérie, dans le but de défendre l'équité et la justice internationales et de sauvegarder les intérêts communs de nombreux pays en développement.

Pour sa part, M. Tebboune a salué les relations traditionnelles d'amitié, de confiance et de soutien mutuel qui unissent la Chine et l'Algérie, et a fait l'éloge des réalisations de la Chine en matière de développement.

L'Algérie attache une grande importance à la promotion de l'initiative "la Ceinture et la Route", et travaillera de concert avec la Chine pour faire avancer leurs grands projets conjoints pour que les peuples des deux pays bénéficient davantage de la coopération bilatérale, a-t-il déclaré.

Le président algérien a également salué le rôle important de la Chine dans les affaires internationales, ainsi que ses efforts de lutte contre la pandémie de COVID-19.

Dimanche également, M. Yang a rencontré le ministre algérien des Affaires étrangères Sabri Boukadoum. Au cours de la rencontre, ils ont échangé des vues sur les questions régionales et mondiales d'intérêt commun, ainsi que sur la manière de faire progresser les relations bilatérales des deux pays.

M. Yang est arrivé en Algérie après avoir visité le Sri Lanka et les Emirats arabes unis, les deux premières étapes d'un voyage de cinq jours à l'étranger. Sa tournée le mènera également en Serbie.

Xinhua

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Les Européens sont appelés lundi à se prononcer sur de nouvelles mesures contre le régime au pouvoir au Bélarus et cherchent un consensus pour sanctionner le président Loukachenko, à la demande de l’Allemagne.

Ils doivent également se prononcer sur des sanctions contre la Russie pour l’empoisonnement de l’opposant Alexeï Navalny réclamées par la France et l’Allemagne.

“Rien ne s’est amélioré au Bélarus. La violence du régime de Loukachenko et l’arrestation de manifestants pacifiques se poursuivent. J’ai suggéré que nous lancions un nouveau paquet de sanctions et que Loukachenko fasse partie des personnes sanctionnées”, a annoncé le chef de la diplomatie allemande Heiko Maas à son arrivée à Luxembourg pour une réunion avec ses homologues de l’UE.

Le président du Bélarus ne figure pas pour le moment au nombre des personnes visées par de nouvelles sanctions, mais “la décision d’ajouter son nom appartient aux ministres”, a déclaré un participant à la réunion.

L’UE a déjà sanctionné 40 responsables du régime, dont le ministre de l’intérieur et son adjoint, accusés d’être impliqués dans la répression et le truquage de l’élection présidentielle du 9 août dont l’UE ne reconnaît pas le résultat.

Mais les dirigeants européens n’ont pour l’instant pas sanctionné le président du Bélarus dans l’espoir de le contraindre à accepter une médiation de l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) et d’engager des discussions avec l’opposition pour organiser une nouvelle élection présidentielle.

Plusieurs pays de l’UE ont par ailleurs rappelé leurs ambassadeurs à Minsk pour consultations en signe de solidarité avec la Pologne et la Lituanie, contraintes par Minsk de réduire le nombre de leurs diplomates en poste à Minsk.

L’UE veut “coordonner son action” de protestation, “mais cherche également à maintenir un lien avec la société civile, victime de la répression”, a-t-on expliqué de source diplomatique.

Toutes les sanctions doivent être adoptées à l’unanimité.

Les Européens vont également chercher un accord pour sanctionner l’empoisonnement de l’opposant russe Alexeï Navalny.

“Nous avons soumis une proposition avec la France et nous en discuterons pour la première fois aujourd’hui et nous nous mettrons d’accord sur la marche à suivre”, a expliqué Heiko Maas.

Les ministres vont avoir “une discussion sur cette proposition, mais aucune décision” n’est prévue lundi, a-t-on indiqué de sources diplomatiques européennes.

La France et l’Allemagne proposent à leurs partenaires d’accepter d’inscrire plusieurs personnes et une entreprise russe où est fabriquée le Novitchok, un agent neurotoxique dont l’utilisation est interdite, sur la liste européennes des sanctions créées pour l’utilisation d’armes chimiques.

Cette liste compte déjà 8 noms et un centre de recherche en Syrie. Les sanctions européennes consistent en une interdiction de visa et le gel des avoirs dans l’UE, ainsi que l’interdiction de bénéficier de financements européens.

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Le Maroc a pris part par visioconférence aux travaux du Forum économique et d’affaires Turquie-Afrique organisé jeudi et vendredi.

Le Maroc est représenté par l’ambassadeur du Royaume en Turquie, M. Mohamed Ali Lazrak, à ce Forum économique dont la séance d’ouverture a été marquée par la participation du président turc Recep Tayyip Erdogan, de ministres africains de l’économie, d’acteurs économiques africains et turcs, ainsi que plusieurs diplomates.

La réunion ministérielle tenue jeudi a connu la participation de 17 ministres africains du commerce ainsi que de la ministre turque du Commerce Ruhsar Pekcan, du Commissaire aux Affaires Economiques de la Commission de l’Union Africaine, Harrison Victor et des représentants d’organisations économiques régionales africaines, entre autres la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Selon les organisateurs, le forum a offert l’occasion de tenir plusieurs panels thématiques et réunions bilatérales entre acteurs économiques des secteurs public et privé pour examiner les opportunités de coopération et d’intégration économique entre les deux parties.

Dans une intervention à cette occasion, la ministre turque du Commerce a souligné que son pays accorde une importance toute particulière à ses relations économiques avec les pays africains basées sur le principe gagnant-gagnant.

La Turquie a organisé le troisième Forum économique et d’affaires Turquie-Afrique en accord avec l’importance qu’elle attache au développement des relations commerciales et économiques avec les pays africains, a-t-elle dit.

Le Commissaire aux Affaires Economiques de la Commission de l’Union Africaine, a pour sa part fait savoir que l’UA compte établir une coopération de haut niveau entre la Turquie et les pays de l’Union, ajoutant que les relations entre les deux parties ont connu une nouvelle impulsion depuis l’annonce de la Turquie de son partenariat stratégique avec l’Union africaine en 2008.

Il a noté que les ministres et les vice-ministres de 26 pays africains ont participé au forum lors duquel ils ont échangé leurs points de vue sur la reprise économique post-Covid.

Les deux précédentes sessions du Forum ont été organisées respectivement en 2008 à Istanbul et en 2014 à Malabo, alors que la troisième édition est organisée en mode virtuel par la Commission de l’Union africaine, le ministère turc du commerce et le Conseil turc des Relations économiques extérieures, en raison des restrictions imposées par l’épidémie de Covid-19.

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Le nouveau coronavirus a fait au moins 5.589 morts dans le continent africain depuis son apparition en décembre, avec 207.089 cas infectés, dont 93.711 de guérisons.

Le Maroc a enregistré jusqu’à présent 8.508 cas de contamination à la Covid-19, dont 7.565 personnes guéries et 211 décès, alors que 347.543 cas ont été exclus suite à des tests négatifs effectués au laboratoire.

En Afrique du Sud, le bilan des personnes testées positives a grimpé à 52.991, ce qui en fait le pays le plus touché par la Covid-19 en Afrique. Le pays compte 1.162  décès et 29.006 rémissions.

Les pays les plus touchés après l’Afrique du Sud sont l’Égypte avec 36.829 cas, 1.306 morts et 9.786 guérisons, le Nigeria où le nombre de cas confirmés a grimpé à 13.464 cas, dont 365 morts et 4.206 rémissions et l’Algérie avec 10.484 cas, 732 décès et 7.074 guérisons.

De son côté, la Tunisie a recensé 1.087 cas d’infection à la Covid-19, dont 49 morts et 983 personnes rétablies.

D’autres pays africains ont été également affectés par la pandémie du coronavirus, comme la Côte d’Ivoire (3.995 cas et 38 morts), le Cameroun (8.681 cas et 212 morts), le Niger (974 cas), le Burkina Faso (891 cas), le Ghana (10.201 cas), la Guinée (4.258 cas), Djibouti (4.373 cas), le Sénégal (4.640 cas) ou encore la République Démocratique du Congo (4.390 cas).

Par ailleurs, 3.094 cas ont été recensés à Kenya, 463 cas au Rwanda et 1.667 autres à Mali, alors que l’Éthiopie compte près de 2.506 cas de contamination dont 35 décès et 401 cas guéris.

La Somalie a enregistré 2.452 cas, dont 85 décès et 506 guérisons et le Gabon a recensé 3.294 cas dont 21 décès et 956 rémissions.

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La Turquie a renvoyé lundi un navire d’exploration en Méditerranée orientale pour rechercher du gaz naturel, au risque de raviver une crise avec la Grèce qui a dénoncé une “menace directe à la paix”.

Le navire de recherche sismique Oruç Reis a quitté son port turc dans la matinée, selon des images publiées par les médias, et mènera des activités d’exploration jusqu’au 22 octobre, a indiqué la marine turque dans une notice d’information maritime (NAVTEX).

“Nous allons continuer de chercher (du gaz), de creuser et de défendre nos droits”, a déclaré lundi sur Twitter le ministre turc de l’Energie Fatih Dönmez.

L’Oruç Reis, qui est accompagné de deux navires de soutien logistique, doit notamment être déployé au sud de l’île grecque de Kastellorizo, proche des côtes turques et au coeur de vives tensions entre Ankara et Athènes l’été dernier.

Athènes et Ankara ont en effet connu un mois de forte tension après le déploiement par la Turquie, du 10 août à la mi-septembre, de ce bateau sismique, escorté de navires de guerre, pour procéder à des explorations au large de Kastellorizo, dans une zone potentiellement riche en gaz naturel.

La Grèce revendique sa souveraineté sur les eaux entourant Kastellorizo, mais la Turquie conteste cette domination, soutenant qu’elle devrait avoir des droits plus étendus en Méditerranée orientale en raison de son littoral plus long.

En écho aux échanges tendus quasi-quotidiens le mois dernier, le ministère grec des Affaires étrangères a condamné lundi la décision turque de déployer à nouveau l’Oruç Reis, la qualifiant de “menace directe à la paix et à la sécurité dans la région”.

La Turquie n’est “pas fiable” et “ne désire pas sincèrement le dialogue”, a accusé le ministère grec dans un communiqué.

Le nouveau déploiement de l’Oruç Reis sape les espoirs de désescalade qui étaient nés ces dernières semaines.

Les tensions avaient débuté après le déploiement de ce même navire le 10 août. Ankara avait prolongé plusieurs fois sa mission, ignorant les appels répétés de l’Union européenne et d’Athènes visant à la faire cesser.

L’Oruç Reis avait toutefois regagné les côtes turques le mois dernier, alors qu’il se trouvait dans des eaux revendiquées par la Grèce, dans ce que beaucoup espéraient être un signe d’apaisement d’Ankara pour résoudre cette crise.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan avait alors affirmé que ce retrait visait à laisser une chance à la diplomatie.

Mais les dirigeants turcs ont aussi déclaré que le navire allait simplement effectuer une maintenance prévue, et qu’il retournerait en Méditerranée orientale pour poursuivre son travail.

“Les travaux de maintenance de l’Oruç Reis sont terminés. Notre navire a pris des (équipements) pour radiographier la Méditerranée”, a d’ailleurs déclaré lundi M. Dönmez. S’il y a du gaz naturel, “nous le trouverons”, a-t-il ajouté.

L’espoir était toutefois réapparu lorsqu’Ankara et Athènes s’étaient mis d’accord pour mener des négociations le mois dernier, notamment à la suite d’efforts diplomatiques menés par l’Allemagne pour désamorcer cette crise.

Les échanges du plus haut niveau depuis le début des tensions ont eu lieu la semaine dernière lorsque les ministres des Affaires étrangères turc et grec se sont rencontrés en marge d’un forum sur la sécurité à Bratislava, en Slovaquie.

Lors d’un sommet plus tôt dans le mois, l’UE a menacé Ankara de sanctions si la Turquie ne mettait pas un terme aux activités d’explorations énergétiques dans des eaux revendiquées par Chypre et la Grèce.

La Turquie avait décrit la menace comme “non-constructive” et sa dernière décision risque d’alimenter les tensions entre Ankara et Bruxelles.

Le ministre allemand des Affaires étrangères Heiko Maas doit se rendre à Ankara mercredi, selon la télévision étatique turque TRT, pour une rencontre au cours de laquelle la question de la Méditerranée orientale occupera une place centrale.

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L’Italien Danilo Petrucci (Ducati) a remporté dimanche le Grand Prix de France MotoGP, alors que le Français Fabio Quartararo (Yamaha-SRT) a conservé la tête du championnat du monde.

Petrucci a devancé les Espagnols Alex Marquez (Honda), le jeune frère du sextuple champion du monde Marc Marquez, et Pol Espargaro (KTM).

La victoire de Petrucci est la 7e d’un pilote différent cette année en 9 courses, la saison étant marquée par l’absence de Marc Marquez qui s’est fracturé le bras lors de la première épreuve et n’a pas participé à une course depuis.

Danilo Petrucci signe ainsi sa 2e victoire en MotoGP, lui qui avait terminé sur le podium lors des deux dernières éditions du GP de France MotoGP au Mans.

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Le groupe Attijariwafa bank (AWB) a été désigné “Top Performer RSE” en 2020, pour la 4è année consécutive, par le leader européen de la notation extra-financière, Vigeo Eiris.

Ce palmarès récompense les entreprises cotées à la Bourse de Casablanca, dont les démarches de responsabilité sociétale sont les plus avancées et ayant ainsi obtenu les meilleurs scores selon le référentiel de Vigeo Eiris pour leur capacité à intégrer les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans leur système de management, fait savoir AWB dans un communiqué.

Le référentiel de notation compte plus de 38 critères portant sur six domaines à savoir, le capital humain, les droits de l’Homme, l’environnement, le comportement sur les marchés, la gouvernance et l’engagement sociétal, précise la même source, ajoutant qu’AWB présente en effet des scores parmi les plus élevés du marché, en particulier sur les critères” offre de produits et de services verts”, “amélioration continue des compétences et de l’employabilité des collaborateurs” et “assurance de traitement équitable des actionnaires”.

Attijariwafa bank est également maintenue dans l’indice ESG10 de la Bourse de Casablanca, dont elle fait partie depuis son lancement en septembre 2018. Cet indice, révisé annuellement, regroupe les dix entreprises les plus socialement responsables cotées à la Bourse de Casablanca, suite à leur évaluation par Vigeo Eiris.

Ces distinctions récompensent l’engagement continu du Groupe en matière de responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE) et sa capacité à intégrer les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans son système de management, conclut le communiqué.

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