Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Suite aux délibérations des Conseils d’Administration d’Orange Burkina Faso, Orange Libéria et Orange Money Côte d’Ivoire du 21 octobre 2020, Orange Côte d’Ivoire annonce la nomination de deux membres de son comité de Direction, à la tête des filiales Orange Libéria et Orange Money Côte d’Ivoire.

Ces nominations prennent effet à compter du 1er Novembre 2020. Jean Marius Yao, qui a porté avec succès le développement des services financiers mobiles d’Orange Côte d’Ivoire via l’offre Orange Money, est nommé Directeur Général d’Orange Libéria. Fort de son expérience à la tête d’Orange Money Côte d’Ivoire depuis près de six ans, il aura pour principale mission de poursuivre la dynamique de développement d’Orange Libéria et maintenir son leadership sur le marché libérien.

Jean Marius Yao est diplômé de l’ESCA. Depuis 2014, il a successivement occupé les postes de Directeur Projets et Orange Money puis Directeur Général Orange Money Côte d’Ivoire. M. Yao Jean Marius remplace à ce poste M. Mamadou Coulibaly, qui est le nouveau Directeur Général d’Orange Burkina Faso. Mariame Diaby épse Touré, précédemment Directrice de Cabinet du Directeur Général d’Orange Côte d’Ivoire, est nommée Directrice Générale d’Orange Money Côte d’Ivoire. Elle aura à charge de relever les principaux challenges liés à l’inclusion financière, à la conformité et à l’amélioration de l’expérience client de l’ensemble des activités de mobile money, qui demeure l’un des principaux axes de diversification du plan stratégique d’Orange Côte d’Ivoire. Mme Mariame Touré est diplômée de l’Institut National des Télécommunications de l’Université Lyon II Lumière et a exercé en tant que Conseiller Technique du Ministre en charge du Budget avant de rejoindre Orange Côte d’Ivoire en 2018 en tant que Directrice de Cabinet.

Pour Mamadou Bamba, Directeur Général d’Orange Côte d’Ivoire : « C’est pour moi l’occasion de remercier Mariame et Jean Marius pour l’excellent travail réalisé chacun à leur niveau. Forts de leurs expériences réussies au sein d’Orange Côte d’Ivoire, je suis totalement confiant en leurs succès à venir, et tous mes vœux de réussite les accompagnent dans leurs nouvelles fonctions ", a-t-il déclaré.

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La médiation internationale en Guinée a “exhorté” mardi les autorités guinéennes “à lever (le) dispositif” de sécurité qui empêche l’accès au domicile du chef de l’opposition, Cellou Dalein Diallo, et au siège de son parti, après huit jours de violences qui ont suivi la réélection contestée du président sortant Alpha Condé.

La mission des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), de l’Union africaine (UA) et de l’ONU “exhorte” dans un communiqué “les autorités guinéennes à lever ce dispositif dans la perspective d’un dialogue inclusif”, au lendemain d’une rencontre avec M. Diallo à son domicile, où il affirme être séquestré depuis plusieurs jours par les forces de l’ordre.

La médiation demande en outre “aux autorités guinéennes de faire en sorte que les forces de défense et de sécurité agissent avec retenue et professionnalisme dans la gestion des manifestations”. Elle appelle aussi à des “enquêtes pour faire la lumière sur les violences afin de traduire les auteurs en justice”.

Le gouvernement guinéen a déclaré lundi soir que 21 personnes ont été tuées depuis le 19 octobre dans les violences post-électorales dont des membres des forces de l’ordre.

Les autorités avaient jusqu’à présent fait état d’une dizaine de tués, tandis que l’opposition évoque au moins 27 morts.

Lors d’une conférence de presse lundi, le gouvernement a par ailleurs indiqué que plus de 240 personnes avaient été interpellées à travers le pays depuis huit jours.

La médiation internationale a rencontré depuis son arrivée dimanche à Conakry le président Alpha Condé, des membres du gouvernement guinéen et de la Cour constitutionnelle, la commission électorale (Céni) et des ambassadeurs de pays occidentaux et africains.

Selon Amnesty International, les forces de sécurité ont fait depuis une semaine un usage excessif de la force, tirant à balles réelles contre des manifestants. L’ONG a aussi condamné les coupures d’internet.

M. Diallo, est crédité de 33,5% des votes, selon les résultats provisoires annoncés samedi par la commission électorale (Céni), contre 59,5% pour le président sortant Alpha Condé.

Le chef de l’opposition a confirmé lundi son intention d’introduire un recours contre ces résultats, entachés selon lui de fraudes massives, devant la Cour constitutionnelle.

fm

 
 

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Le procès des auteurs présumés des attentats de l’hôtel Radisson Blu et du restaurant La Terrasse en 2015 à Bamako s’est ouvert mardi dans la capitale malienne, en présence du principal accusé mais en l’absence des représentants des victimes occidentales.

Principal accusé, le Mauritanien Fawaz Ould Ahmed (ou Ahmeida), alias “Ibrahim 10”, lieutenant du chef algérien Mokhtar Belmokhtar, dont la présence était incertaine jusqu’à la dernière minute, a été amené sur le banc des accusés par des hommes cagoulés.

L’homme, né dans les années 1970 à Nouakchott, est accusé d’avoir tué avec un fusil d’assaut un Français, un Belge et trois Maliens le 6 avril 2015 dans le restaurant La Terrasse, une action pour “venger le prophète” perpétrée dans la foulée des attentats contre l’hebdomadaire français Charlie Hebdo, selon l’enquête.

Il est également soupçonné d’avoir “planifié et fait exécuter” l’attaque, le 20 novembre de la même année, contre l’hôtel de luxe Radisson Blu. Deux hommes avaient alors “tiré sur tout ce qui bouge”, tuant 20 personnes, dont 14 étrangers, avant d’être abattus.

De nombreuses parties civiles maliennes étaient présentes à l’ouverture du procès, mais nul proche de victimes occidentales.

Une retransmission par visioconférence a toutefois été mise en place.

“Il s’agit d’une retransmission en direct pour que les parties civiles françaises puissent suivre, mais en aucun cas d’un enregistrement. Seulement du direct”, a expliqué le président de la Cour.

Le procès, dont la durée n’a pas été précisée, se déroule dans les locaux de la Cour d’appel, dans le sud de Bamako. Des soldats d’élite étaient placés dans et autour du bâtiment.

Fawas Ould Ahmed est apparu vêtu d’un long boubou gris. Ses cheveux crépus et une barbe fournie cachaient sa fine balafre sur le visage.

A la question, “Avez-vous un avocat?”, il a répondu qu’il “ne le connaissait pas”. Au Mali, dans les affaires de terrorisme, de nombreux accusés se voient commettre un avocat d’office, souvent le matin même du procès.

“Ibrahim 10” a déclaré préférer s’exprimer en arabe. “Un traducteur traduira”, a répondu la cour.

Sa présence était entourée d’incertitudes, après des rumeurs ayant indiqué qu’il faisait partie des quelques 200 détenus libérés début octobre en échange de quatre otages, dont la Française Sophie Pétronin et l’homme politique malien Soumaïla Cissé.

Seul un de ses deux co-accusé était également présent à l’ouverture du procès.

fm

 
 

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En Côte d'Ivoire, la croissance démographique et l’urbanisation galopante de ces dernières années ont accru la demande en logements. Le déficit annuel est estimé à environ 400 000 unités. Pour tenter de le résorber tout en facilitant l'accès à la propriété à toutes les couches de la société, le promoteur immobilier CNE-CI TP N'SIKAN en partenariat avec l'Ordre National des Médecins de la Côte d’Ivoire (CNMCI), a invité les médecins le samedi 24 octobre 2020, à une visite des lotissements de la cité N'Sikan de Grand-Bassam.

Bâtie sur une surface de 40 hectares, la cité est situé dans la commune balnéaire de Grand-Bassam sur la nouvelle autoroute. Ellecomprend des terrains nus, des villas et des duplex de 3,4 et 5 pièces bâties sur une surface de 200 à 250 m2. Cette visite guidée de la société CNE-CI TP N’SIKAN en compagnie de la CNMCI, a consisté pour l’opérateur immobilier de présenter ses lotissements aux médecins.

Durant la visite, les médecins ont pu découvrir les lots phares de l’opérateur immobilier CNE-CI TP N’SIKAN, à savoir dans un premier temps la villa '’Le Lilipus'', une villa de 4 pièces construit sur une surface de 200 m2, ensuite la villa '’Mea’’, qui est un duplex de 5 pièces bâtie sur une surface de 250 m2, et enfin une villa basse de 4 pièces. En outre l’aménagement du site a été évoqué. Selon l’opérateur immobilier la cité comprendra une piscine, une salle de gym et une supérette.

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Selon le Directeur Général, gérant de la société CNE-CI TP N’SIKAN, KouaméDjella Manassé, toutes les garanties sont prises pour assurer la viabilité, la transparence et la crédibilité du projet. En effet, selon lui, « les médecins n’ont rien à craindre », puisque la société est agréée auprès du ministère de la Construction, du logement et de l'urbanisme, détient les titres fonciers et l’arrêté de concession définitive (ACD). De plus, selon le gérant les maisons sont prêtes et n'attendent que les acquéreurs.« Pour ceux qui sont désireux d'acquérir un logement le lundi, on peut passer chez le notaire le mardi et sur la base de l'acquisition de l'ACD, il rentre en possession de sa propriété immobilière », a rassuré KouaméDjella Manassé.

Partenaire sur ce projet, l'ordre des médecins représenté M. Adon Serge, directeur commercial et marketing, a tenu à rassurer les médecins sur le sérieux du l’opérateur immobilier. « Nous avons pris le temps de vérifier si le promoteur disposait de tous ses documents nécessaires pour la réalisation d’une opération immobilière crédible. Nous nous sommes renducompte que la société disposait de ces documents. Nous n'avons pas de crainte », a dit M. Adon Serge.

Dans la foulée, il a aussi rassuré les médecins sur la garantie des souscriptions. Selon lui, les souscriptions se feront à travers un fonds séquestre de la CNMCI. « Les souscriptionsn'iront pas directement dans les poches de l’opérateur mais dans les caisses de l'ordre. C’est à la livraison du logement que les fonds seront décaissés et le médecin pourra rentrer en possession de son bien immobilier », a dit M. Adon Serge qui a par ailleurs invité les médecins à saisir cette opportunité pour s'offrir une maison de haut standing.

Le coût des maisons vont de 49 millions à 74 millions avec en prime un apport initial de 5 millions de FCFA.

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Le Gouvernement ivoirien, avec l’appui de la Banque africaine de développement (BAD), a décidé d’apporter un « appui à la mise à niveau des entreprises industrielles » dans le cadre du Projet d’appui au renforcement de la compétitivité du secteur industriel (PARCSI).

Réunis, les 21 et 22 octobre 2020 à Grand-Bassam, les acteurs de la filière ananas ont pris part à une formation sur divers modules notamment l’« Itinéraire technique innovant de l’ananas » et l’« hygiène en plantation, à la récolte, à la station de conditionnement et dans les unités de transformation ».

Cette formation a permis de renforcer les capacités des producteurs et des unités de transformation de la filière Ananas. Elle leur a permis de maitriser les techniques d’amélioration de la productivité, la chaine de valeurs de la production de la matière première à la commercialisation du produit mais également l’hygiène à toutes les étapes de production et de transformation.

Le PARCSI a pour objectif principal de soutenir la compétitivité industrielle par l’adaptation des entreprises ivoiriennes à l’ouverture des marchés dans le cadre des accords de libre-échange, et l’augmentation de leur contribution à la création de richesse et d’emplois.

La filière fruits et légumes occupe une place importante dans l’économie Ivoirienne, mais elle est marquée par un manque à gagner. La part commercialisée se répartit entre l’exportation, la commercialisation locale et la transformation. En plus de l’exportation, une partie de la production est transformée (soit industriellement soit de manière artisanale) en jus, etc.

Les producteurs dans leur ensemble ne maîtrisent pas parfaitement ni les itinéraires techniques ni les programmes de production qui tiennent compte des exigences de l’exportation, faute de formation, explique-t-on.

AIP

 

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L'Afrique perd cumulativement plus de 670 millions de dollars américains par an dans le seul commerce d'exportation perdu en raison de la contamination par les aflatoxines, car les principaux produits agricoles tels que le maïs, les arachides et les épices produits sur le continent contiennent des niveaux d'aflatoxine qui sont inacceptables pour les marchés européens et mondiaux. Les aflatoxines sont le défi le plus répandu en matière de sécurité alimentaire sur le continent africain car elles peuvent se manifester à tout moment de la chaîne de valeur alimentaire, elles sont complexes et touchent la santé, le commerce et l'agriculture. En abordant la question de la sécurité alimentaire, les pays commenceront à revitaliser et à optimiser les opportunités que l'agriculture offre aux jeunes, réduisant ainsi la pauvreté et répondant directement à l'appel par le biais de la Déclaration de Malabo de créer des opportunités d'emploi pour au moins 30% des jeunes dans les chaînes de valeur agricoles.

Les aliments insalubres constituent une menace importante pour la santé publique: selon l'Organisation mondiale de la santé (2015), 91 millions de personnes en Afrique tombent malades chaque année en raison de maladies d'origine alimentaire et 137000 meurent de la même cause, soit un tiers des décès dans le monde. Péage pour les maladies d'origine alimentaire. Les aliments insalubres coûtent aux pays à revenu faible et intermédiaire 110 milliards de dollars par an, à cause des seules pertes de productivité et des dépenses médicales (Banque mondiale, 2018). Les aflatoxines sont hautement toxiques pour les humains et les animaux. Les moisissures productrices d'aflatoxines affectent les céréales et autres cultures vivrières - le maïs et les arachides en particulier. Des millions de personnes vivant en Afrique sont exposées à des niveaux élevés et dangereux d'aflatoxines par le biais de leur alimentation. L'aflatoxine peut endommager le foie et entraîner un cancer du foie. Les preuves abondent que l'ingestion d'aflatoxines est fréquente par le biais de denrées alimentaires contaminées et est l'un des principaux facteurs étiologiques du carcinome hépatocellulaire humain (CHC) en Chine et en Afrique subsaharienne.

Aflatoxines

Commerce: la sécurité sanitaire des aliments est devenue une condition préalable importante à l'accès aux marchés alimentaires mondiaux et, de plus en plus, aux marchés intérieurs de grande valeur dans les pays en développement. Par conséquent, si les problèmes de sécurité sanitaire des aliments ne sont pas traités de manière adéquate, l'Afrique ne sera pas en mesure d'atteindre efficacement ses objectifs de développement liés à l'élimination de la faim, à la réduction de la pauvreté et au commerce des produits agricoles.

Relever le défi posé par les aliments insalubres: la Commission de l'Union africaine (CUA) - Partenariat pour le contrôle des aflatoxines en Afrique (PACA) en collaboration avec le CTA, l'ILRI, la FAO et d'autres parties prenantes a développé l'Indice africain de sécurité alimentaire (AFSI) pour capturer les nature sectorielle et impacts de la sécurité alimentaire; a) l'indicateur des systèmes de sécurité alimentaire (FSSI), b) l'indicateur de sécurité sanitaire des aliments (FSHI) et c) l'indicateur du commerce de sécurité alimentaire (FSTI) dans le 2e rapport d'examen biennal sur la mise en œuvre de la déclaration de Malabo

La Déclaration de Malabo donne l'orientation de la transformation de l'agriculture africaine pour la période 2015-2025, dans le cadre du Programme détaillé pour le développement de l'agriculture africaine (PDDAA), en tant que moyen de contribuer à la réalisation des objectifs du premier plan décennal de mise en œuvre du L'Agenda 2063 de l'Afrique. Le suivi, le suivi et l'établissement de rapports sur les progrès de la mise en œuvre vers la réalisation des objectifs et cibles de la Déclaration de Malabo sont un mécanisme important pour garantir qu'il existe une volonté politique, appuyée par des actions appropriées, pour réaliser la croissance et la transformation agricoles sur le continent en 2025 pour l'amélioration des moyens de subsistance et une prospérité partagée pour les citoyens africains.

L'agriculture a le potentiel d'attirer et de créer des opportunités d'emploi pour les jeunes, cependant, pour y parvenir, il est nécessaire d'améliorer la compétitivité de l'agriculture africaine qui continue d'être minée par le manque de résolution des problèmes de qualité et de sécurité alimentaire tels que aflatoxines.

Tandong Calistus Jong

Expert en développement, 2018 Commission de l'Union africaine (CUA) - Lauréat du prix du Partenariat pour le contrôle des aflatoxines en Afrique (PACA), militant pour la sécurité alimentaire et ambassadeur de l'agriculture africaine.

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La poussée de criminalité en Algérie avec la hausse remarquable du nombre de féminicides dans différentes régions du pays a extrêmement choqué la société algérienne, en relançant de nouveau le débat sur la peine de mort, qualifié de “faux” par certains acteurs, qui dénoncent “une opération de diversion”.

Ce débat a ressurgi notamment avec la découverte de trois corps de femmes sans vie entre les 2 et 10 octobre à Tamanrasset (sud), à Thenia (nord) et à El Eulma (nord-est), qui a provoqué une véritable onde de choc.

L’indignation était tellement intense que de nombreuses franges de la société réclamaient justice pour ces jeunes femmes, alors que d’autres voix se sont élevées pour exiger l’application de la peine capitale à l’encontre des homicides.

Si elle est largement soutenue par un grand nombre d’Algériens, la peine capitale n’est pas abolie dans ce pays maghrébin, mais elle n’est plus appliquée depuis septembre 1993, date à laquelle elle a fait objet d’un moratoire.

Les arguments avancés par les différents acteurs en faveur de l’abrogation de la peine de mort “montrent plus que jamais que c’est une peine injuste”, selon Belkacem Benzenine, chercheur au Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle, qui appelle le gouvernement à un “débat serein” sur cette question.

Selon lui, ce n’est pas l’opinion publique qui doit décider de ce qu’il y a à faire devant une telle situation. “Il y a une justice et des psychologues, des juristes et des spécialistes des droits de l’Homme qui doivent intervenir. L’Algérie est liée par des conventions internationales, tout ça doit être pris en compte”, a-t-il argué.

Cette position est partagée par la Ligue Algérienne de Défense des Droits de l’Homme (LADDH). Son président Me Noureddine Benissad estime que la douleur des victimes, si respectable soit-elle, ne doit pas commander à une société la mort du coupable, expliquant que tout le progrès historique de la justice a consisté, au contraire, à dépasser la “vengeance privée”.

Il appelle d’ailleurs à ne pas assimiler la suppression de la peine de mort à une impunité des criminels, tel que distillé par des courants populistes qui surfent sur la peur, mais à la remplacer par la condamnation à vie comme alternative.

“Pourquoi réparer un crime par un autre crime, faut-il par la justice ? Une justice qui tue n’est pas une justice”, dit-il.

Pour sa part, Nadia Aït Zaï, juriste algérienne et membre du Collectif Maghreb-Egalité 95, a souligné que la peine de mort “ne va pas empêcher les criminels de passer à l’acte”, plaidant plutôt pour un durcissement des peines.

De son côté, Wiame Awres, militante féministe a souligné qu’il s’agit d’un “faux débat”, qui “nous éloigne des réelles questions concernant les violences faites aux femmes”.

Elle a plaidé pour l’augmentation des centres d’hébergement pour les femmes et l’amélioration de leur situation économique pour qu’elles soient indépendantes financièrement.

Pour d’autres acteurs, au lieu de faire une diversion aux vrais problèmes auxquels sont confrontés les Algériens, il faudrait plutôt mener un large débat sur les défis auxquels l’Algérie est confrontée et sur les moyens de les relever, tout en accordant une attention particulière à la jeunesse algérienne, qui représente la majeure partie de la population.

Mais, face à la recrudescence des crimes atroces commis contre des innocents en Algérie, notamment l’enlèvement de femmes suivi du décès de la victime, les auteurs de ce type de criminalité ne devraient pas bénéficier de circonstances atténuantes, ni d’adaptation de la peine, préconisent les autorités.

Ces criminels ne pourront pas non plus bénéficier de “procédures de permis de sortie, de semi-liberté, de placement extérieur ou de libération conditionnelle”, mais devront purger la totalité de la peine en un “environnement clos”, prévoit un projet de loi conçu à cet effet.

Indignée face à la “banalisation” de meurtres perpétrés contre des personnes sans défense, une partie de l’opinion publique algérienne a demandé explicitement le rétablissement de la peine capitale, notamment contre les kidnappeurs d’enfants et les assassins.

“L’exécution doit être appliquée au tueur, pour être un exemple pour tous ceux qui pensent à la même action”, avaient réclamé des internautes, après l’assassinat d’une jeune fille début octobre.

Bien que son abolition soit réclamée par de nombreux acteurs, la peine capitale reste appliquée dans plusieurs pays sur tous les continents. Les acteurs qui se prononcent contre cette peine comme sentence pour réparer une injustice, la jugent “injustifiable, inhumaine, inefficace et irrévocable”.

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Plusieurs localités et collines des hauts plateaux de Mwenga-Fizi et d’Uvira dans la province du Sud-Kivu, située à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) ont été conquises par les forces armées congolaises (FARDC), a annoncé, lundi, un porte-parole de l’armée, le capitaine Dieudonné Kasereka.

Il s’agit “des collines de Kitavugambere et Finda dans le groupement de Kigoma territoire d’Uvira ainsi que les localités de Namaramara, Nabombi et Ndjale dans le groupement de Basimukindje, 1er secteur d’Itombwe en territoire de Mwenga”, a précisé l’officier congolais, cité par l’agence congolaise de presse (ACP).

“Les FARDC ont délogé et récupéré, samedi dernier, le quartier général des rebelles burundais FNL (Forces nationales de libération du Burundi) dirigés par Alois Nzabampema, qui s’était retranché dans le village Naombe en territoire de Mwenga, après trois jours de combat intense”, a indiqué le capitaine Kasereka.

Et de poursuivre que “d’autres combats sont signalés entre les FARDC et les rebelles burundais du CNRD (Conseil national pour le renouveau et la démocratie) dans les localités de Kahungwe, Kanga et Rugezi dans la Plaine de la Ruzizi, territoire d’Uvira”, notant que ces villages étaient sous l’occupation des rebelles CNRD en coalition avec les Maï-Maï Kijangala.

Selon l’armée, des rebelles sont présentement en fuite vers les forêts de Muramvia, Nyaburanda, Kashongo et dans la vallée de Nyanzale, appelant la population, pour sa sécurité, à dénoncer les cachettes de ces “inciviques” pour qu’ils soient mis hors d’état de nuire.

L’armée a fait état de “27 ennemis neutralisés et plusieurs munitions récupérées par les FARDC”, soulignant que trois éléments des forces armées congolaises sont tombés sur le champ de bataille et 4 autres blessés.

Les FNL sont considérées comme la principale rébellion burundaise présente dans l’est de la RDC.

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lundi, 26 octobre 2020 16:02

Le Chili pour une nouvelle constitution

Le Chili rédigera une nouvelle constitution après le vote massif, dimanche, pour la rédaction d’une Loi Fondamentale par le biais d’une “Convention constituante” formée uniquement de citoyens élus, en remplacement de la Carta Magna créée en 1980 pendant la dictature d’Augusto Pinochet (1973-1990).

Dans une allocution télévisée depuis le Palais présidentiel de La Moneda, le président Sebastián Piñera a appelé à l'”unité” de son pays pour rédiger la “nouvelle Constitution, après un vote massif des Chiliens en faveur d’un changement du texte fondamental.

“Jusque-là, la Constitution nous a divisés. A partir d’aujourd’hui, nous devons tous collaborer pour que la nouvelle Constitution soit un espace d’unité, de stabilité et d’avenir”, a déclaré le président.

“Aujourd’hui, nous avons de nouveau démontré la nature démocratique, participative et pacifique de l’esprit chilien et de l’âme de notre nation, honorant ainsi notre belle tradition républicaine”, a ajouté le président chilien.

“Aujourd’hui la voix de tous les citoyens a été entendue avec la même force. Sans aucun doute, ce triomphe de la démocratie doit nous remplir de joie et d’espoir. Les Chiliens ont montré que le dialogue est plus fructueux que l’intolérance, que la collaboration est plus puissante que la confrontation et que l’espoir est plus inspirant que la peur”, a relevé le président.

Selon M. Piñera “ce plébiscite n’est pas la fin, c’est le début d’un chemin qu’ensemble nous devrons tous parcourir pour convenir d’une nouvelle Constitution pour le Chili”.

Après le dépouillement de 99% des voix, le Service électoral (Servel) a indiqué que 78,27% des électeurs ayant participé au référendum constitutionnel du 25 octobre se sont prononcés pour la rédaction d’une nouvelle Loi fondamentale, alors que 21,73% ont rejeté cette option.

S’agissant de la méthode choisie pour la rédaction de cette nouvelle constitution, 79,02% se sont dits favorables à l’option de la “Convention constituante”, formée uniquement de citoyens élus, alors que 20,98% ont choisi la “convention mixte constitutionnelle”, composée de citoyens élus et de parlementaires.

Cette consultation populaire a été marquée par une participation record de 50,21% des 14.855.719 électeurs inscrits, a relevé le Servel.

Ce plébiscite, organisé alors que le pays a dépassé le seuil de 500.000 cas confirmés de contamination au COVID-19, a été marqué par l’instauration d’une série de mesures sanitaires afin de préserver la santé des électeurs et du personnel en charge des bureaux de vote.

En effet, des mesures sanitaires spéciales dont la mise à disposition de kits sanitaires au sein des bureaux de vote, l’installation d’isoloirs sans rideaux et l’aménagement d’une plus grande accessibilité pour les personnes âgées et les personnes à risque, ont été instaurées par les autorités compétentes.

La “Convention constituante” sera composée de 155 membres, tous des citoyens élus. Cette convention devrait être totalement paritaire, selon une loi votée en mars dernier au Parlement.

La prochaine étape sera l’élection le 11 avril 2021 des membres de la “Convention constituante”. Les travaux de la Convention élue dureront neuf mois et pourront être prolongés de trois mois. Un deuxième référendum, dont la date n’a pas été définie, sera organisé pour approuver la nouvelle Constitution. La totalité du processus pourrait durer environ deux ans.

Désormais, cette nouvelle Constitution sera la première des trois que le Chili a connu au cours de ses 200 ans d’indépendance (1833, 1925 et 1980) qui ne sera pas rédigée à portes fermées.

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Les jeunes de Touba, rassemblé autour de Diomandé Vakaramoko, fils de Touba, entend être en première ligne pour la victoire du Président à la Alassane Ouattara au terme de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

Il l’on exprimé le 22 octobre au cours d’un meeting tenu dans la cour du foyer des jeunes. Qui, pour l’occasion a refusé du monde au regard de la grande mobilisation. « Nous sommes engagés à apporter notre modeste contribution  à la réélection de son Excellence Alassane Ouattara », a clamé Diomandé Vakaramoko.

Ce choix, a-t-il ajouté se justifie par la qualité du travail abattu par le président-candidat à sa propre succession au cours des 9 années de sa gouvernance. Il poursuit, « Quand quelqu’un travaille bien même quand tu ne l’aimes pas, il faut le reconnaître.

C’est au regard des qualités de grand bâtisseur du candidat Ado, nous jeune du Touba nous le soutenons pour le Un coup KO ». Une annonce appuyée par Diomandé Drissa. « Touba a soif de développement. L’homme idéal pour nous l’apporter c’est bien Alassane Ouattara.

Il est le candidat de la jeunesse. Jeunes de Touba, restons sourds aux appels lancés par les adeptes du chaos et autres aventuriers qui annoncent l’apocalypse pour le 31 octobre 2020. Sortons massivement pour élire Ado ».

Diomadé Vakaramoko en guise de contribution à la campagne, a fait de tee-shirts à l’effigie du Rhdp pour une valeur de 1,5 millions plus 500 mille francs en espèces.

Karamoko Yahaya,       

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