Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

LDA Journaliste

Email: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Un produit naturel à base de plantes, à dominance de graines de margousier plus connues sous le nom de « neem » en Afrique, constitue actuellement un espoir pour les producteurs de cacao en Côte d’Ivoire, confrontés à la maladie du swollen-shoot qui se manifeste par des gonflements au niveau des rameaux et des racines, provoquant une faible production.

James Adjovi, le concepteur de ce produit naturel explique sa création. « Le produit baptisé BioElit est issu d’extraits de plantes dominés par les graines de neem, sans ajout de produits de synthèse industriel ou chimique, avec les fonctions d’insecticide, de fongicide et de fertilisant, sans effet négatif sur le producteur ni sur le consommateur » assure-t-il.

Pour le mode d’emploi, « on utilise 250 ml du produit pour 16 litres d’eau, pour une pulvérisation sur le tronc et les branches du cacaoyer. Le traitement se fait deux fois en un mois, avec un intervalle de 15 jours pour une production de janvier à janvier soit 13 mois », indique James Adjovi, ingénieur sorti de l’Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro (INP-HB).

Enoh Foba, producteur agricole et président des pépiniéristes ivoiriens, se satisfait de ce produit qui, selon lui, a un impact certain sur la production cacaoyère.

« Quand j’ai découvert ce produit, à l’utilisation, j’ai constaté un impact sur le rendement. Le planteur recherche un gain or la récolte a doublé. L’autre avantage avec ce produit, c’est la régénération du cacaoyer », soutient-il dans un entretien avec SciDev.Net.

Daniel Boa, ingénieur agronome et ancien directeur régional du Centre national de recherche agronomique (CNRA) à Yamoussoukro, confirme les dires de ce producteur.

« Les planteurs des localités de Oumé et Kouibly avaient leurs plantations atteintes de swollen-shoot. Après utilisation du produit, la croissance a repris. Les essais ont porté sur la cochenille, vecteur de la maladie du swollen-shoot et le produit la combat efficacement. Des cacaoyers qui portaient deux ou trois cabosses, après traitement, ont désormais une production abondante », témoigne ce dernier.

Les échos de ce produit ont attiré l’attention de la Cellule universitaire d’expertise et de conseil pour le développement (CUECDA SARL), dirigée par Mamadou Doumbia, maître de conférences en sciences agronomiques à l’université Nangui Abrogoua.

« J’ai travaillé avec ce produit depuis deux ans sur le cacaoyer, la tomate. Il agit de façon indirecte sur les insectes qui causent la maladie du swollen-shoot. Indirect car si la plante est malade, le produit n’agit pas. Les tests ont été faits en plantation et l’efficacité s’est révélée. C’est l’un des rares produits qu’on peut utiliser pour la protection phytosanitaire des plantes en Côte d’Ivoire. C’est un insecticide à large spectre mais pas sélectif », soutient l’enseignant-chercheur.

De l’avis d’Isaac Kouakou Bah, enseignant-chercheur à l’INP-HB de Yamoussoukro, « cette invention vient au moment opportun pour soulager les soucis des planteurs confrontés aux problèmes des maladies des cacaoyers telles que le swollen-shoot et à l’appauvrissement des sols qui réduisent leur production ».

Pour lui, grâce à ce produit, les planteurs pourront obtenir désormais une production conséquente et avoir des revenus considérables. « Ces revenus leur permettront d’améliorer non seulement leurs conditions de vie, mais aussi et surtout de satisfaire leurs besoins ».

D’après James Adjovi, son concepteur, environ 653 producteurs et une vingtaine de coopératives utilisent déjà ce produit en Côte d’Ivoire. Mais, il est possible que ces chiffres connaissent une rapide augmentation.

Car, « des essais sont en cours sur le riz, la tomate, l’hévéa ; avec de bons résultats sur le fomes, une maladie qui attaque l’hévéa par ses racines » soutient le chercheur Daniel Boa qui suit les travaux de développement de ce produit depuis le début.

Source : SciDev.Net 

Comment

« Election contestée d’Alassane Ouattara pour un troisième mandat », voilà une formule qui revient régulièrement comme un refrain dans les journaux Afrique de Radio France International (RFI), lorsqu’il y a un sujet relatif à la crise électorale ivoirienne au menu. Et ça commence à bien faire au bord la lagune Ebrié.

Car, des inconditionnels de la Radio mondiale, partisans ou proches du chef de l’Etat ivoirien, ne cachent pas leur exaspération d’entendre cette formule. « C’est une formule très très tendancieuse. Ça n’a l’air de rien, mais ça présente faussement la réalité en juste quelques mots », rumine un ministre qui se confiait mercredi à La Diplomatique d’Abidjan (LDA, www.ladiplomatiquedabidjan.net). Ce dernier qui affirme ne rien avoir contre cette radio, dit ne pas comprendre « pourquoi elle ne précise pas par qui l’élection est contestée ».

« Qui conteste l’élection du président ? Dire vaguement ‘élection contestée d’Alassane Ouattara’ sème à mon avis la confusion dans l’opinion de l’auditeur. Ils auraient dit ‘élection contestée par l’opposition’ que je n’aurais pas de problème avec cette formule, puisque c’est de ça qu’il s’agit. Mais tel que dit, ça donne l’impression que c’est tout le monde ici en Côte d’Ivoire qui conteste l’élection du président, or c’est juste une minorité qui se trouve dans cette posture de défiance vis-à-vis de l’autorité », ajoute cette personnalité.

De son côté, le stratégiste Yéo Moustapha voit dans cette expression une sorte de « matraquage insidieuse du subconscient des auditeurs ».  « Quand ils veulent être bien gentils, ils disent ‘élection controversée de Ouattara’. Mais controversée ou contestée par qui ? On ne peut pas dire que quelqu’un qui a été élu par 94% de 53% de 7 millions d’électeurs que son élection est contestée… si besoin, il y a lieu de dire par qui l’élection est contestée, que de se limiter à dire ‘élection contestée’ »,  souligne M. Yéo.

Pour lui, « il ne s’agit pas d’aller à l’encontre de la liberté de presse ou d’expression mais de dire ce qui est comme le recommande la déontologie de leur métier ». « Et je trouve que la question de la contestation de l’élection n’est plus à l’ordre du jour puisqu’il est aujourd’hui question du dialogue politique. Parler d’élection contestée dans ce contexte me parait anachronique », ajoute le stratégiste.

Malgré ces critiques, RFI reste l’une des Radios les plus écoutées en Côte d’Ivoire, mais surtout un média très apprécié et influent en Afrique Francophone.

Mohamed Compaoré

Comment

Le mercredi 18 novembre 2020, un Conseil des Ministres s’est tenu de 10h00 à 14h00, au Palais de la Présidence de la République à Abidjan, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République, Chef de l’Etat.
L’ordre du jour de cette réunion comportait les points suivants :
A/-Mesures Générales
- Projets de décrets
B/-Mesures Individuelles
C/-Communications
A/– MESURES GENERALES
PROJETS DE DECRETS
1- Au titre du Ministère de l’Emploi et de la Protection Sociale, en liaison avec le Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique;
Le Conseil a adopté un décret modifiant le décret n° 2017-47 du 25 janvier 2017 fixant les modalités d’accès aux prestations de soins de santé de la Couverture Maladie Universelle (CMU).
Le décret sus indiqué prévoit un délai de carence obligatoire de trois (3) mois pour les personnes de nationalité ivoirienne et de six (6) mois pour les personnes de nationalité étrangère, avant l’ouverture du droit aux prestations de soins de la CMU. Le présent décret modificatif harmonise la durée du délai de carence pour tous les assurés, résidents nationaux ou résidents non nationaux, afin de le mettre en cohérence avec les standards internationaux en matière de sécurité sociale.
Ainsi, le délai de carence obligatoire, avant l’ouverture du droit aux prestations de soins de la CMU est de trois (3) mois consécutifs, à compter de la date de paiement de la première cotisation, tant pour les personnes de nationalité ivoirienne que pour les personnes de nationalité étrangère.
2- Au titre du Ministère de la Promotion de la Riziculture, en liaison avec le Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat ;
Le Conseil a adopté un décret modifiant l’article 8 du décret n° 2018-10 du 10 janvier 2018 portant création, attributions, organisation et fonctionnement de l’Agence pour le Développement de la filière Riz, dénommée ADERIZ.
Ce décret modifie la composition du Conseil de Surveillance chargé de superviser les activités de l’ADERIZ. Il introduit un nouveau membre au profit du Ministère de la Promotion de la Riziculture, qui exerce la tutelle technique de l’ADERIZ, conformément à la nouvelle nomenclature du Gouvernement. Il prévoit, en outre, la désignation d’un membre suppléant pour chaque administration ou organisation représentée audit Conseil, afin de pallier l’indisponibilité permanente ou temporaire du membre titulaire.
3- Au titre du Ministère de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme, en liaison avec le Ministère de l’Education Nationale, de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, le Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural, le Ministère de l’Economie et des Finances, le Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat et le Secrétariat d’Etat auprès du Ministre de l’Education Nationale, de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, chargé de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle;
Le Conseil a adopté un décret portant déclaration d’utilité publique de sept (07) sites d’une superficie totale de cent trente et un hectares, sept ares, quarante centiares (131 HA 07 A 40 CA) situés dans les communes de Dabakala, Gbéléban, Korhogo, Kong, Ebimpé-Anyama, Yamoussoukro et Diabo.
Ces différents sites ont été identifiés et réservés pour la construction et l’équipement de sept (7) établissements de formation professionnelle, d’un coût global de 244,3 millions de dollars US, soit environ 135 milliards de francs CFA dans les localités concernées, en vue d’améliorer significativement l’accès et l’offre de formation du dispositif de l’enseignement technique et de la formation professionnelle en Côte d’Ivoire.
4- Au titre du Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat, en liaison avec le Ministère de l’Economie et des Finances;
Le Conseil a adopté un décret portant modification de la dénomination de la Société d’Etat « Caisse Nationale des Caisses d’Epargne (CNCE) » en «Banque Populaire de Côte d’Ivoire (BPCI) » et approbation des statuts modifiés de la BPCI.
Dans le cadre de la mise en œuvre du plan de restructuration, adopté en 2016, la CNCE a porté son capital social à hauteur de 53 milliards de francs CFA et a procédé au changement de sa dénomination en « Banque Populaire », en vue de marquer une rupture avec les difficultés du passé.
Aussi, conformément à la loi n° 2020-626 du 14 août 2020 portant définition et organisation des sociétés d’Etat, ce décret entérine l’ensemble des modifications des statuts de la banque, induites par les opérations sus indiquées.
5- Au titre du Ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, en liaison avec le Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme et le Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat;
Le Conseil a adopté un décret portant attributions, organisation et fonctionnement de l’Autorité Centrale pour l’Adoption en Côte d’Ivoire (ACACI).
L’Autorité Centrale, instituée par la loi n° 2019-987 du 27 novembre 2019, est chargée d’une mission permanente de veille, de régulation et d’orientation sur les questions relatives à l’adoption tant nationale qu’internationale. Elle est chargée, en outre, d’agréer les organismes d’adoption sur lesquels elle exerce un pouvoir de contrôle et de régulation.
B/– MESURES INDIVIDUELLES
Au titre du Ministère des Affaires Etrangères;
Le Conseil a donné son accord en vue de la nomination de :
- Madame Aisa Kirabo KACYIRA, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Rwanda près la République de Côte d’Ivoire, avec résidence à Accra au Ghana ;
- Monsieur Tom NORRING, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Royaume du Danemark près la République de Côte d’Ivoire, avec résidence à Accra au Ghana.
C/– COMMUNICATIONS
1- Au titre du Ministère de l’Economie et des Finances, en liaison avec le Ministère du Plan et du Développement, le Ministère du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables et le Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat;
Le Conseil a adopté une communication relative aux Assemblées annuelles virtuelles 2020 du Fonds Monétaire International (FMI) et du Groupe de la Banque Mondiale (BM), tenues du 12 au 20 octobre 2020.
A l’occasion de ces assises, le Premier Ministre, à la tête d’une délégation de haut niveau, a échangé avec les participants, les hauts responsables du FMI et du Groupe de la Banque Mondiale, sur les politiques économiques et sociales en cours ainsi que sur les perspectives de développement de notre pays à moyen et long terme. Le Premier Ministre a exprimé la gratitude de la Côte d’Ivoire aux hauts responsables de ces institutions pour leur soutien constant, traduit notamment par l’appui financier dont notre pays a bénéficié pour répondre à la crise sanitaire liée à la pandémie de la Covid-19. Aussi, le Premier Ministre a salué la bonne qualité de la coopération tout en se félicitant de la conclusion satisfaisante, au plan technique, des septième et huitième revues du Programme Économique et Financier.
A l’issue des travaux, le Premier Ministre a souligné la nécessité pour l’ensemble de ces institutions d’accompagner la Côte d’Ivoire dans la mobilisation de financements au titre du PND 2021-2025, qui consacre la vision 2030 du Gouvernement sur la transformation des matières premières et la promotion du secteur privé. Le Premier Ministre a insisté, en outre, sur la nécessité de prévenir les risques liés au terrorisme par la mise en œuvre de projets multisectoriels en Côte d’Ivoire et dans d’autres pays de la sous-région, notamment au sud du Mali et au Burkina Faso.
Les hauts responsables du Fonds Monétaire International (FMI) et du Groupe de la Banque Mondiale ont unanimement salué les progrès enregistrés par la Côte d’Ivoire au cours des huit dernières années et ont renouvelé leur engagement à accompagner le Gouvernement dans la mise en œuvre de sa politique de développement économique et social pour la nation.
2- Au titre du Ministère de l’Economie et des Finances, en liaison avec le Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat;
Le Conseil a adopté une communication relative à une Mission du Fonds Monétaire International (FMI), relative à la septième et à la huitième revue du Programme Economique et Financier, tenue du 15 septembre au 04 octobre 2020 par visioconférence.
Couplées, en raison de la non tenue de la 7e revue qui n’a pu avoir lieu en mars 2020 tel que prévu, du fait des contraintes liées à la pandémie de la Covid-19, ces deux derrières missions du FMI ont relevé une performance satisfaisante du programme à fin décembre 2019.
Elles établissent que le cadre macroéconomique est demeuré solide en dépit de l'impact négatif de la pandémie sur plusieurs secteurs économiques. La réponse rapide et adéquate du Gouvernement et la solidité des fondamentaux de l’économie, ont permis une croissance plus résiliente qu’ailleurs.
Aussi, les perspectives macroéconomiques à moyen terme demeurent favorables. La croissance économique devrait atteindre 1,8% en 2020 et rebondir à 6,5%, en 2021, malgré un environnement international toujours marqué par la Covid-19. L’inflation devrait être maîtrisée en dessous du seuil de 3% de la norme communautaire de l’UEMOA à moyen terme.
Le FMI a salué les efforts fournis par le Gouvernement dans la mise en œuvre du programme, en dépit de la situation particulière dans laquelle il a été exécuté au premier semestre 2020.
Toutefois, pour faire face aux défis importants et aux dépenses supplémentaires liées aux deux plans de riposte sanitaire et de soutien de l’activité économique, les parties ont convenu d’un déficit budgétaire de 5,9% du PIB en 2020. Pour 2021, le niveau du déficit budgétaire devrait être réduit à 4,6% du PIB puis converger vers la norme communautaire de 3% du PIB en 2023.
3- Au titre du Ministère de l’Economie et des Finances, en liaison avec le Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat, le Ministère de la Solidarité, de la Cohésion Sociale et de la Lutte contre la Pauvreté, le Ministère du Commerce et de l’Industrie, le Ministère de la Promotion de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes et le Ministère de la Promotion des PME;
Le Conseil a adopté une communication relative à l’état d’exécution des activités des Fonds de Soutien au 31 octobre 2020.
Compte tenu des contraintes budgétaires, les dotations au profit des fonds de soutien, au titre de l’année 2020, ont été révisées comme suit :
• Fonds de Solidarité et de Soutien d’Urgence Humanitaire (FSS) : 60 milliards de francs CFA contre 90 milliards initialement prévus ;
• Fonds d’Appui aux Acteurs du Secteur Informel (FASI): 20 milliards de francs CFA contre 40 milliards initialement prévus ;
• Fonds de Soutien aux Grandes Entreprises (FSGE) : 38 milliards de francs CFA contre 50 milliards initialement prévus ;
• Fonds de Soutien aux PME (FSPME) : 40 milliards de francs CFA contre 50 milliards initialement prévus.
La situation détaillée des opérations réalisées à fin octobre 2020, fait état de :
- 55 grandes entreprises ayant bénéficié de prêts directs du FSGE pour un montant total de 14,39 milliards de francs CFA, soit 75,7% des ressources disponibles pour les prêts directs.
- 325 PME ont bénéficié de soutien du FSPME, pour un montant total de 13,009 milliards de francs CFA. Pour le seul mois d’octobre 168 dossiers ont été approuvés et ont bénéficié d’un montant de 7,137 milliards de francs CFA, soit 54,8% de la totalité des montants octroyés aux PME depuis la mise en place du Fonds.
- 48 152 acteurs ont bénéficié de l’appui du FASI pour un montant total de 10,7 milliards de francs CFA. Ces bénéficiaires sont issus des secteurs de l’artisanat (13,7%), du commerce (58,5%), de la restauration (15,7%), du transport (4,1%), de la Culture, des Loisirs (3,6%) et des services (4,4%).
- Le montant global des interventions du FSS s’élève à 24,24 milliards de francs CFA. Les opérations réalisées ont notamment porté sur :
• les transferts monétaires au profit de 143 424 ménages vulnérables dont 124 285 bénéficiaires issus du Grand Abidjan et 19 139 de l’intérieur du pays ;
• les soutiens à 15 857 personnes licenciées ou mises au chômage, sur une cible de 20 706 travailleurs, soit un taux de 76,58% de prise en compte de la cible.
4- Au titre du Ministère de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme, en liaison avec le Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, le Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile, le Ministère du Plan et du Développement, le Ministère de l’Economie et des Finances, le Ministère de l’Economie Numérique et de la Poste, le Ministère de la Ville, le Ministère de la Culture et de la Francophonie et le Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat;
Le Conseil a adopté une communication relative au projet d’adressage du District d’Abidjan.
Cette opération, qui s’inscrit dans le cadre d’un programme plus large de modernisation de l’administration ivoirienne, permettra d’accroître la compétitivité de la ville d’Abidjan. Les travaux préparatoires de la mise en œuvre effective du projet avancent convenablement. Relativement à la question cruciale de la dénomination des voies, une commission spéciale a été mise en place pour l’élaboration des répertoires des toponymes par commune. Elle aura spécifiquement pour mission d’établir un répertoire argumenté des noms des voies et lieux publics par commune, d’identifier et de justifier des noms destinés à la dénomination des voies structurantes du District d’Abidjan et de proposer une charte de la toponymie des voies et les règles d’écriture.
De même, les choix techniques de l’opération ont été opérés, la centrale d’adressage a été mise en place au sein du BNETD et le processus de recrutement de l’opérateur technique est en voie d’achèvement. Dans la perspective de la pérennisation de la centrale d’adressage, le gouvernement a autorisé la prise en charge du coût de son fonctionnement pour les trois (03) premières années du projet.
Aussi, le Conseil a instruit le Ministre chargé de l’Urbanisme et l’ensemble des Ministres concernés à l’effet de prendre les mesures appropriées pour l’aboutissement du projet dans les meilleurs délais.
5- Au titre du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable, en liaison avec le Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural et le Ministère de l’Economie et des Finances;
Le Conseil a adopté une communication relative à l’accréditation du Fonds Interprofessionnel pour la Recherche et le Conseil Agricoles (FIRCA) comme une nouvelle Entité Nationale de mise en œuvre du Fonds pour l’Adaptation (FA).
Créé en 2001, le Fonds pour l’Adaptation, issu du protocole de Kyoto, finance des projets et des programmes concrets d'adaptation aux effets néfastes du changement climatique dans les pays en développement particulièrement vulnérables.
Conformément aux principes du Fonds, le Gouvernement a fait un appel à manifestation d'intérêt en vue de la désignation d’une entité nationale pour l’exécution des modalités d’accès direct au Fonds ou la mise en œuvre des projets financés par le Fonds à travers son accréditation. Suite à cette procédure, le FIRCA a reçu l’accréditation du Conseil d’Administration du Fonds pour l’Adaptation en qualité d’Entité Nationale de mise en œuvre du FA pour la Côte d’Ivoire. Ainsi, le FIRCA devient la première structure nationale à être accréditée à un guichet climatique de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC).
Cette accréditation permettra au FIRCA, pendant une durée de cinq (5) ans, de soumettre des projets d’adaptations financées par le Fonds pour l’Adaptation et de les mettre en œuvre.
Fait à Abidjan, le 18 novembre 2020
Sidi Tiémoko TOURE
Ministre de la Communication et des Médias,
Porte-parole du Gouvernement
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
 
 
 
 
 

Comment

La POECI invite le gouvernement à ouvrir un débat inclusif et participatif avec les forces vives de la Nation sur toutes les questions d'intérêt national.

Depuis le début du processus électoral et particulièrement à l'approche du 31 octobre 2020, la Plateforme des organisations de la société civile pour l'observation des élections-POECI- suit avec une attention particulière l’évolution de la situation socio-politique dans notre pays. 

La POECI  a noté le bon déroulement des différentes étapes du processus électoral jusqu’au dépôt des candidatures et précisément à l’annonce du Président de la République de se porter candidat pour un nouveau mandat. Des manifestations de contestation ont eu lieu dans certaines villes de la Côte d’Ivoire puis se sont intensifiées après la proclamation de la liste des candidats retenus par le Conseil Constitutionnel. Ces manifestations font suite  au mot d'ordre de boycott du processus électoral par l'opposition.

Après les vives tensions électorales et la tenue du scrutin présidentiel du 31 octobre émaillé de violences, le candidat Alassane Ouattara est réélu Président de la République  selon les résultats définitifs du Conseil Constitutionnel.

A la suite de cette décision du Conseil Constitutionnel, le Président Alassane Ouattara s'est adressé à la nation. Au cours de son discours, il s'est engagé à ouvrir à nouveau le dialogue politique notamment par une rencontre avec le  leader de l'opposition Henri Konan Bédié, qui dirige la plateforme de l'opposition. 

La POECI se réjouit de cette rencontre qui vise à renouer le dialogue nécessaire pour la construction de la paix et la stabilité au regard de nombreuses atteintes aux droits humains constatées avant, pendant et après le scrutin du 31 octobre.

La POECI estime que ce dialogue ne doit pas se limiter qu'aux forces politiques mais doit favoriser un débat inclusif et participatif  avec  l'ensemble de l'opposition ainsi qu' aux organisations de la  société civile.

La POECI estime qu'un arrangement politique ne sera guère suffisant pour amener les ivoiriens et les ivoiriennes à la réconciliation, à la cohésion sociale, à la démocratie et au développement. Il est temps de poser le débat de fonds sur le vivre ensemble. Ceci pour mettre fin au cycle de violences intercommunautaires qui sont dues au déficit de débat de fonds sur l'avenir de cette nation et dont les politiques exploitent les vulnérabilités.

La POECI souhaite qu'un forum national soit organisé avec toutes les forces vives de la nation pour panser les plaies du passé et s'engager résolument vers une nation réconciliée apaisée et prospère.

La POECI encourage le gouvernement à ouvrir dans les plus brefs délais ce dialogue avec toutes les composantes se la société ivoirienne. Ce dialogue devra être inclusif en abordant les questions de fond qui sont sources de violences dans ce pays.

La POECI invite toutes les organisations de la société civile à  produire dans les prochaines semaines un diagnostic et des recommandations en vue de ramener la cohésion sociale, réconcilier les ivoiriens et ivoiriennes, renforcer le processus électoral et politique et engager les citoyens au développement de la nation.

                                  

Fait à Abidjan le 16 novembre  2020

Pour le Bureau du Conseil d'Administration

Le Président

Imam Kone Ibrahima

Comment

Ce salon est dédié à toute personne souhaitant bénéficier d’outils pour mieux comprendre les offres bancaires existantes, favoriser une meilleure épargne et un meilleur investissement. LAgence et Ecobank Côte d’Ivoire entame la 3ème édition du Salon de l’Epargne, de l’Investissement et du Patrimoine (SEIP 2020), les 25 et 26 Novembre prochains. 

Désormais considéré comme le rendez-vous incontournable de la constitution patrimoniale de tout l’espace UEMOA, le salon de l’Epargne revient, cette année, avec un nouveau visage : une édition 100% digitale. Inauguré par Daniel Kablan Duncan, ancien Vice-Président de la République de Côte d’Ivoire, lors de ses deux précédentes éditions, le salon de l’Epargne a rencontré un vif succès avec la participation de plus de 3000 visiteurs, 37 conférenciers, et les professionnels les plus prestigieux du monde de la finance. C’est donc fort de ce succès que les organisateurs le réitèrent avec une dimension nouvelle, un salon virtuel où se rencontreront intervenants, participants et public.

Le Salon de l’Epargne, de l’Investissement et du Patrimoine est un évènement majeur ayant pour objectif d’apporter de vraies solutions, qui permettront à chacun de sécuriser son avenir et celui de sa famille. Dans un contexte aujourd’hui marqué par la pandémie de la COVID-19, l’épargne reste au cœur de la vie de chaque citoyen ; et les notions d’investissement et de sécurité financière demeurent plus que jamais au cœur de leurs préoccupations.

« La crise que nous vivons a permis aux entreprises de se réinventer et à chaque personne de se recentrer sur l’essentiel. La crise de COVID-19 nous a permis de comprendre l’importance et la nécessité d’une bonne épargne afin de parer aux difficultés liées à l’absence de trésorerie. Construire son propre cercle vertueux autour de son épargne et de ses investissements, devient une priorité absolue pour qui en comprend la nécessité. Il apparait donc urgent pour chacun d’appréhender et de s’approprier les problématiques financières, abordées à l’occasion de ce salon », explique Madame Leticia N’cho-Traoré, Directrice de L’Agence et co-organisatrice du SEIP.

« Le caractère digital de cette 3ème édition s’inscrit dans la politique du groupe Ecobank. Pour nous, la digitalisation facilite l’accès équitable des populations vulnérables à des services financiers innovants et durables. Notre large offre de services bancaires digitaux, permet, aujourd’hui, à tout type de client, qu’il s’agisse d’un particulier ou d’une entreprise, de gérer à distance ses finances. Cette année 2020 sera marquée par l’utilisation accrue des produits digitaux par nos clients. Au cours de cette édition virtuelle, vous découvrirez les promesses de la finance digitale, la nouvelle réalité et les innovations pour le bien-être financier de nos populations » a déclaré Paul-Harry Aithnard, Directeur Général Ecobank Côte d’Ivoire et de la Région UEMOA.

Ouvert à tous, commerçants, salariés, entrepreneurs, investisseurs, étudiants, ce salon est dédié à toute personne souhaitant bénéficier d’outils pour mieux comprendre les offres bancaires existantes, favoriser une meilleure épargne et un meilleur investissement. Plus d’une cinquantaine d’intervenants issus du monde de la finance proposeront des astuces et des conseils pour y parvenir à travers différentes sessions plénières, master class, animations thématiques, conseils d’experts, etc.

Comment

Les investissements des banques publiques de développement devraient cibler les femmes qui ont un rôle majeur à jouer dans le développement du continent. Akinwumi A. Adesina, président de la Banque africaine de développement (https://www.AfDB.org/) a pris part ce matin à la conférence de presse du Sommet « Finance en commun », organisé les 11 et 12 novembre 2020, en marge du Forum de Paris pour la paix. S’exprimant aux côtés de Rémy Rioux, directeur général de l’Agence française de développement, Adesina a défini les grandes priorités de l’Afrique à l’ère post-Covid-19 : financer l’infrastructure, créer des emplois et investir dans les femmes.

Pour Akinwumi A. Adesina, même si l’Afrique est durement impactée par la crise du Covid‑19, le sursaut collectif des banques publiques de développement manifesté lors du sommet « Finance en commun » permet d’inverser la tendance.

L’Afrique risque en effet de perdre 173 à près de 237 milliards de dollars américains de produit intérieur brut rien qu’en 2020–2021. Conséquence directe, quelque 48 millions de personnes pourraient tomber dans l’extrême pauvreté et 30 millions de personnes pourraient perdre leurs emplois dans un continent qui accuse des retards importants de développement sur le reste du monde, aggravés par un endettement important qui pourrait s’alourdir si rien n’est fait.

Si les banques publiques de développement harmonisaient effectivement leurs approches et leurs programmes dans la lignée de leur engagement durant le Sommet « Finance en commun », leur volume de prêt cumulé de 2,3 trillions de dollars par an leur permettrait de combler 92 % du différentiel de financement des Objectifs de développement durable (ODD). Encore mieux, prédit Adesina : « Si ces ressources sont bien exploitées, en impliquant le secteur privé et en les alignant sur l’agenda climatique, nous pouvons non seulement atteindre les ODD mais également les dépasser, et il en va de même pour l’agenda climatique. »

La coopération internationale est d’autant plus pressante que l’Afrique revient de loin, avec un déficit de financement de l’infrastructure situé entre 68 et 108 milliards USD par an, un montant que le secteur public seul ne saurait mobiliser.

Ces investissements doivent être toutefois soucieux de l’environnement, préconise Adesina. Cependant, en dépit des besoins énormes en énergie de l’Afrique, nous devons investir dans les énergies propres, car « le futur réside dans les énergies renouvelables », a-t-il lancé, citant l’ambitieux programme Desert to Power doté de 20 milliards de dollars pour produire 10 000 MW d’énergie solaire au Sahel.

La crise du Covid‑19 a également montré l’impérieuse nécessité pour l’Afrique de bâtir des systèmes sanitaires efficients, sans oublier d’autres secteurs tout aussi vitaux comme les TIC, l’eau potable et l’assainissement, le transport.

Tous ces efforts seraient vains, prédit toutefois Adesina, s’ils n’étaient pas générateurs d’emplois pour les jeunes et d’opportunités économiques pour les femmes. « Quoi que nous fassions, nous devons être guidés par l’impérieuse nécessité de créer des emplois durables pour la jeunesse africaine, dont l’avenir réside en Afrique, pas ailleurs », a martelé Adesina.

Adesina a ainsi salué l’engagement pris par les banques publiques de développement pendant le sommet FIC à mettre l’égalité de genre au centre de leurs stratégies. Les investissements des banques publiques de développement devraient cibler les femmes qui ont un rôle majeur à jouer dans le développement du continent.

L’Initiative pour favoriser l’accès des femmes au financement en Afrique (AFAWA), lancée par la Banque africaine de développement avec l’appui de l’Agence française de développement et du président Emmanuel Macron, vise ainsi à mobilier 5 milliards d’euros pour les femmes en Afrique.

C’est ce rôle avant-gardiste que le sommet FIC a voulu mettre en valeur, explique Rémy Rioux. « Les banques publiques de développement peuvent apporter des réponses contracycliques à court terme pour faire face à la crise, mais également développer des mesures de reprise durables qui auront un impact à long terme sur la planète et les sociétés », a-t-il déclaré. Il a également salué la dynamique collective qui est en train de se mettre en place pour favoriser l’émergence d’une réponse mondiale aux défis mondiaux.

Et c’est là tout le mérite du sommet FIC, s’est félicité Koen Doens, directeur général de la Coopération internationale et du développement à la Commission européenne. « L’impact réellement positif du sommet réside dans son inclusivité et sa large ouverture à toute une gamme d’acteurs. Cela représente pour nous un aiguillon supplémentaire pour être encore plus ambitieux dans les années à venir », a-t-il promis.

Comment

Ivoiriennes, Ivoiriens,

En 2015, combien d’ivoiriens se sont-ils posés la question de savoir pourquoi le président Alassane Ouattara a dû se rendre (presque précipitamment) à Daoukro rencontré son ainé le président Henry Konan Bédié pour qu’ensemble ils décident de ne retenir qu’une seule candidature (la sienne) aux présidentielles de 2015 pour le compte du RHDP ? Très peu d’ivoiriens l’ont fait bien évidemment.

Aujourd’hui nous nous obligeons à mettre notre base de connaissance a disposition de tous, car nous sommes de ces rares ivoiriens qui, ne comprenant pas la démarche de cette candidature unique au RHDP à cette époque, avons entrepris de rechercher les raisons profondes qui la sous-tendait, notre radar  avait bien capté le signal émis.

Cette action de captation de signaux par notre radar, de portée hautement stratégique, a permis ainsi de comprendre mieux la situation du moment mais de bien appréhender ce qui se tramait dans l’ombre et qui fait aujourd’hui encore, la trame d’un stratagème rondement conçus et mis en œuvre par des mains obscures tapis à l’étranger et presqu’insoupçonnables, instrumentalisant certains compatriotes avides de pouvoir et d'argent.

De l’analyse des signaux captés, il en résulte qu’à cette époque déjà, une puissance étrangère (dont nous tairons le nom pour l’instant) non contente de l’attitude du président Alassane Ouattara à ouvrir la côte d’Ivoire à tout pays désireux investir en côte d'ivoire et, donner forme à sa vision du développement, de la globalisation et de la mondialisation pour le bien de son pays, a estimé que ses intérêts (ceux de la puissance étrangère) sont menacés, ainsi ; le président Alassane Ouattara devenait un homme à abattre.

Les services spéciaux de cette puissance ont élaboré à cet effet, un plan à déclinaisons multiples en vue de déstabiliser la Côte d’Ivoire.  Nous en listons quelques unes, la première centrée sur l’économie, notamment le café et le cacao (point fort du régime du président Alassane Ouattara) avec une incitation au soulèvement populaire en ligne de mire et la seconde une guerre civile qui serait orchestrée lors des élections présidentielles de 2015, le même scenarii est en cours en 2020 mais avec une criticité moindre. il faut le noter tout de même, à l’époque c'était le prétexte pour « capturer le président Alassane Ouattara » l’expression  est des services spéciaux eux-mêmes.

Le groupe de contact de ce service spécial aurait pourtant bien contacté des personnalités ivoiriennes tels qu’un ancien président de l’Assemblée Nationale aujourd’hui dans l’opposition et un ancien Ministre des Affaires étrangères de la période 2015 etc… en vue de les recruter (tamponner) comme pions locaux pour l’opérationnalité de leur plan de déstabilisation (principe de la tropicalisation du complot oblige),  l’éminent journaliste d’investigation Ivoiro-français nous en donne les prémices de ce stratagème, il en sait un peu plus sur la question nous supposons, nous recommandons d’ailleurs à chacun de visiter son blog ou sa page Facebook. Refermons ici cette parenthèse.

Il est donc démontré que quand vous êtes attaqués vous vous défendez. c’est le principe de toute action de résilience, c’est bien ce que le président Ouattara a fait en partageant avec son ainé le président Bédié le rapport l’informant de ce qu’une puissance étrangère avait concocté comme stratagème pour déstabiliser la côte d’Ivoire et l’écarter du pouvoir, c’est ce que d’autres ont appelé « le lâchage de Ouattara ».

Ainsi,  la candidature unique au RHDP, la date des présidentielles 2015 presque précipitée était la tactique la meilleure pour le président Ouattara et son ainé le président Bédié pour contrer le stratagème mis en place par la puissance étrangère et ses suppôts locaux dont nous parlions plus haut.

Ivoiriennes, Ivoiriens,

Aujourd’hui, avec le desemparentement du PDCI (version Bédié) de l’alliance politique RHDP, diverses notes stratégiques montrent avec persistance que le président Bédié se trouve être la nouvelle recrue de ce service spécial en remplacement des personnes citées plus haut qui entretemps, ont tous deux, fait échec lors de la mise en œuvre du stratagème de 2015.

L’ex président de l’assemblée nationale, Guillaume Soro est lui aussi indexé comme étant une recrue de ce service spécial, la preuve il mène des actions politiques depuis des pays européens sans être recadré, chose jamais vu en Europe.

D'autres tamponnés (termes des services de renseignement, désignant une personne en collusion avec un service secret) se feront remarquer à travers des mises en scène qu’ils appellent démission. Nous vous révélerons des noms plus tard.  

 Aujourd’hui l'on comprend mieux les raisons de cette valse de démission.

Conseil National de Transition organe subversif dont ils devraient être des membres influents.

Ivoiriennes, Ivoiriens, fiers Ivoiriens

La Côte d’Ivoire de 2020 ne peut plus se permettre d’être la république de l’immobilisme aussi, si nous voulons échapper à la dégradation voire la déstructuration de notre pays, il est plus qu’impérieux de dessiner certes une alternative qui romprait avec les discours purement démagogiques et les agitations médiatiques (facebook …) pour éclipser une sombre réalité préoccupante, qui ne fait qu’enfoncer la Cote d’ivoire dans une sinistre dérive.

L’inaction, le vandalisme, la guérilla urbaine ou rurale et l’invective ne planifient pas le développement, mais préparent la ruine de notre pays, Nous sommes dans un processus de sélection naturelle, conjugué à un monde en perpétuel changement et, le peuple ou la nation qui ne s’adapte pas, disparaîtra.

C’est pour quoi « Si le général est généreux, mais incapable de diriger, bienveillant, mais incapable de rétablir l’ordre, ses soldats, tels des enfants gâtés, seront inutiles. »: Un bon leader (Président de la république) doit être à la fois souple et rigoureux, quand il le faut. Gentillesse ou compassion ne suffisent pas, et doivent être associées à une discipline de son esprit, de ses émotions, et de ses actions. Cette discipline doit se transmettre à tous ceux qui approchent le leader (le président de la république). Merci d’avoir compris que ce général est bien Alassane Ouattara.

Malheureusement, au moment précis où nous devons opérer un changement radical de notre façon de nous apercevoir, de notre logiciel mental et de notre façon de nous projeter dans le monde qui nous entoure, la meilleure offre politique de l’opposition, se caractérise par le vandalisme, la guérilla, pendant que le parti présidentiel oppose une offre audacieuse, le moindre appel à la responsabilité est accueillis par une levée de boucliers indignée, une fin de non-recevoir, souventes fois par l’indifférence de notre opposition notamment. Ce refus global du changement peut faire très mal à la Côte d’Ivoire qui s’enliserait silencieusement et se noierait progressivement dans les labyrinthes des républiques en déshérence, et ce au profit de la puissance ordonnatrice de cette crise fabriquée de toute pièce.

La situation serait inquiétante pour la Côte d’Ivoire qui a survécu contre vents et marées à la crise post-électorale de 2010, mais beaucoup de politiciens ne semblent pas être concernés par les écueils qui menacent aujourd’hui l’avenir de la Côte d’Ivoire si les choses se passent comme ils l’entendent, seules leurs aspirations comptent.

Ce fait insinue clairement que ceux et celles qui nient le danger sont aveuglés par les actions psychologiques de manipulation du service spécial tapis dans l’ombre, par le vent de corruption et de passe-droit à grande échelle qu’ils projettent une fois au pouvoir dont ils profiteront à souhait, afin de brader les richesses du pays et gangréner ses institutions jusqu’à ce que mort s’en suivent.  Ils sont habitués à semer la pagaille, afin que la magouille leur soit toujours profitable, c’est la devise de ces politiciens qui parasitent la Côte d’Ivoire depuis son indépendance. 

Sinon c’est la raison d’être de l’état qui est remise en cause tout simplement. Aussi, il est plus que prégnant aujourd’hui, de rendre à la politique toute sa noblesse, à la démocratie son sens et sa splendeur et aux peuples de Côte d’Ivoire son droit d’avoir des droits à coté de ses devoirs avant qu’il ne soit trop tard.

Il est vrai que nous ne sommes pas au milieu d’une grave crise apparente comme celle des années 90, 2000 et 2010, mais les signaux sont tous feux allumés. La particularité de la situation actuelle, c’est que le danger ne se présente pas sous forme de précipice, mais d’une longue pente descendante, orchestrée par une force étrangère qui ne voit que ses intérêts et ne fait que faire coïncider ceux-ci avec les aspirations de certains d’entre nous (politiciens) en les incitants à s’opposer systémiquement aux tenants du pouvoir du moment.

Quoiqu’au premier coup d’œil, il ne semble pas y avoir de risque. Mais une fois amorcée, la glissade sera inexorable, fatale pour les générations futures.

Encore faut-il que nous ayons, au préalable, la lucidité et la responsabilité pour arrêter de nous bercer d’illusions afin de reconnaître l’ampleur des obstacles à surmonter et des défis à relever. Que nous prenions nos responsabilités en faisant, individuellement et collectivement, les choix qui s’imposent.

L’objectif aujourd’hui et avant tout est de sensibiliser les Ivoiriens aux défis qui se présentent à nous. Nous n’avons pas de potion magique à offrir; il nous importe, nous Ivoiriens et Ivoiriennes, d’adopter davantage le changement d’attitudes pour une participation active, lucide et responsable de tous pour affronter les problèmes auxquels notre pays est confronté sans faux-fuyants.

Est-il nécessaire encore de préciser qu’une seule certitude émerge ? : Celle qui sache mettre la Côte d’Ivoire au cœur de tous les débats, de toutes les actions et attentions.

Ivoiriennes, Ivoiriens, fiers Ivoiriens

La Cote d’ivoire a besoin d’un consensus national pour un rééquilibrage harmonieux. Il est important de rappeler qu’aucune dictature, aucune manipulation extérieure, aucune armée étrangère, n’est plus forte qu’un peuple avisé et déterminé.

En effet, face à des menaces externes qui pleuvent de partout,  de plus en plus pesantes et un danger interne encore plus menaçant, notamment les errements et louvoiements de l’opposition qui minent notre pays, le dogme de l’incompétence qui règne à tous les niveaux, les manipulations tribales et ethniques(en politique), il est inconcevable et difficilement envisageable que l’appel pour la reconstruction d’un consensus national n’ait pas encore trouvé un plus large écho dans la classe politique de l'opposition.

La construction du consensus national est l’unique alternative démocratique pour préserver l’unité nationale et l’intégrité territoriale. En fait, c’est le seul socle de la solution à toute crise.

La Côte d’Ivoire de 2020 a plus besoin de faire un consensus autour de l’indépendance de la justice, consensus autour du patrimoine (matériel et immatériel) nationale, sur les ressources foncières rurales (le président  Bédié avait presque détruit, voire le déclassement des forêts classées du GoinDebé, du Scio etc…) et agricoles, consensus autour de l’identité nationale, consensus autour d’une politique de promotion des peuples Ivoiriens, consensus sur la lutte contre la violence sous toutes ces formes, consensus sur l’égalité entre homme et femme, consensus sur le renforcement de la participation des citoyens à la prise de décision politique etc… des consensus à construire dans la société, pour elle et avec elle, car sans la société, aucune construction durable n’est possible

Après les consensus révolutionnaires qui ont libérés le pays suivant les époques d’Houphouët (1990) à Gbagbo (2010) en passant par Bédié (1999) et dans l’espoir de sortir de la torpeur actuelle que l’opposition s’échine à instaurer sans succès, il est plus qu’impératif d’envisager un consensus démocratique qui permettra d’arrêter notre avilissement avancé, éviter notre effondrement amorcé et assurer la pérennité et le développement économique et humain de notre pays. Il s’agit d’un appel à la lucidité et à la responsabilité qui passent inéluctablement par un consensus national pour le salut de la Côte d’Ivoire. Le silence et l’inaction sont confortables pour certains, mais le péril nous l’interdit. Un consensus national permettra aux Ivoiriens de prendre leur sort en main, car le peuple qui veut exister, doit s’affirmer, c'est pourquoi être allé aux urnes le 31 octobre 2020 exprimer son choix est un acte responsable.

L’espoir de faire de la Côte d’Ivoire un havre de la démocratie, de liberté intellectuelle et économique pour ouvrir les vannes de l’émergence, de l’originalité et de la créativité est une question d’intelligence individuelle et collective, l’intelligence de ne pas accepter la fatalité pour rendre possible cet espérance. L’avenir de la Cote d’ivoire n’est donc pas ce qui va arriver, mais plutôt ce que nous entreprenons ici et maintenant.

Très patriotiquement.

Le Groupement des Vétérans du Renseignement

Comment

La Vice-secrétaire générale des Nations Unies, Amina J. Mohammed, s'adressera le mois prochain aux dirigeants africains des entreprises, des gouvernements et de la société civile lors d'un événement virtuel pour discuter des progrès accomplis sur les objectifs de développement durable en Afrique.

Making Global Goals Local Business - Africa sera convoqué le 3 décembre par le Pacte mondial des Nations Unies en collaboration avec les réseaux locaux du Pacte mondial en Afrique du Sud, au Kenya, au Ghana, en République démocratique du Congo, au Nigéria, en Tanzanie, au Maroc et dans le réseau régional de l'Océan Indien et l'Île Maurice.

L'événement en ligne d'une journée a pour thème «Unir les entreprises pour l'Afrique que nous voulons: Décennie d'action et d'opportunités» et devrait attirer des dizaines de journalistes et plus de 3 000 participants, principalement du secteur privé. Les billets sont gratuits mais l'inscription est obligatoire.

À l'occasion du 20e anniversaire du Pacte mondial des Nations Unies, fondé par l'ancien secrétaire général des Nations Unies Kofi Annan, l'événement mettra en vedette de hauts dirigeants africains, dont Célestin Mukeba, PDG d'Equity Bank Congo (RDC); Phyllis Wakiaga, PDG de l'Association kényane des fabricants (Kenya); Siddarth Ramaswamy, vice-président (chaîne d'approvisionnement), Unilever Afrique de l'Ouest; Jane Karuku, PDG, EABL (Kenya); IL. Hanna Tetteh, Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies auprès de l'Union africaine, Brahim Benjelloun, Directeur exécutif, Bank of Africa Group BMCE (Maroc), Prosper Burnson, Directeur exécutif, Green Carbon (Ghana), Richard Rushton, PDG, Distell ( Afrique du Sud), Samuel Kimeu, membre du conseil d'administration, Conseil consultatif de l'Union africaine contre la corruption; Bernard Muselet, PDG, Crédit du Maroc (Maroc), Sanda Ojiambo, PDG et Directrice exécutive, UN Global Compact, et bien d'autres encore à confirmer.

Les sessions exploreront nombre des problèmes clés auxquels les pays africains sont confrontés pour réaliser des progrès afin de se développer de manière durable dans les années à venir, y compris l'impact du COVID-19. Par exemple, la session de la Décennie d'action africaine replacera le défi du monde des affaires dans le contexte de la réalisation des ODD d'ici 2030, date limite pour les objectifs mondiaux, qui comprennent l'élimination de la pauvreté et de la faim, l'amélioration de la santé et du bien-être, l'eau potable et l'assainissement, et l'industrie, l'innovation et l'infrastructure. La session Jeunesse et Innovation mettra en vedette des entrepreneurs et des étudiants diplômés. Des séances en petits groupes avec des chefs d'entreprise comme Mme Karuku de l'EABL et M. Muselet du Crédit du Maroc aborderont l'action pour le climat: anniversaire de l'Accord de Paris et le rôle des entreprises, l'égalité des sexes et la résilience de l'eau.

En tant qu'initiative spéciale du Secrétaire général des Nations Unies, le Pacte mondial des Nations Unies est un appel aux entreprises du monde entier à aligner leurs opérations et leurs stratégies sur dix principes universels dans les domaines des droits de l'homme, du travail, de l'environnement et de la lutte contre la corruption. Lancé en 2000, le mandat du Pacte mondial des Nations Unies est de guider et de soutenir la communauté mondiale des affaires dans la promotion des objectifs et des valeurs de l'ONU grâce à des pratiques d'entreprise responsables. 

aaa

Comment

Le gouvernement a prorogé, lundi 16 novembre 2020, la mesure de suspension des marches et autres manifestations sur la voie publique, par un arrêté du ministre de la Sécurité et de la Protection civile, ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation par intérim, Général Vagondo Diomandé, dont copie a été transmise à l’AIP.

Cette mesure vise à prévenir les troubles à l’ordre public. Les manifestations ou rassemblement de personnes, organisés par les partis et groupements politiques ou associations légalement constitués dans les lieux fixes relèvent du régime de la déclaration préalable, conformément aux dispositions légales en vigueur et demeurent soumis au droit commun dans le respect des mesures barrières édictées dans le cadre de la lutte contre la COVID-19, indique l’arrêté.

Comment

Les 14 militaires burkinabè tombés dans une embuscade, mercredi 11 novembre 2020, ont été inhumés lundi,  au cimetière militaire du 11e Régiment d’infanterie commando (RIC) de Dori, en présence du ministre de la Défense nationale, Moumina Chériff Sy et du chef Etat-major général des armées, le général de brigade Moïse Minougou ainsi que des anciens combattants, rapporte l’Agence d’informations du Burkina Faso (AIB).

Avant d’être portés à leurs dernières demeures, les soldats tombés sur le champ de bataille, ont été décorés à titre posthume de la médaille militaire. Puis, s’en est suivi l’office religieux au cours duquel, les aumôniers militaires ont imploré Dieu pour le repos des âmes des disparus.

S’exprimant au nom des familles endeuillées, Issa Balima a signifié qu’en tant que croyant, il est convaincu que tout être humain qui nait est assez vieux pour mourir. Pour lui, il ne doute point que ce n’est qu’une série de rencontres et de séparations, selon la volonté de Dieu.

M. Balima a fait remarquer que depuis cinq ans, l’on tente par des acrobaties politico-militaires de faire accepter aux Burkinabè que l’insécurité est devenue la règle et l’insécurité l’exception.

«De deux choses l’une, soit la capacité militaire est en déca de l’ennemi dont l’identité demeure un mystère depuis cinq ans, soit les décisions politiques sont totalement en déphasage avec la réalité », s’est-il lamenté.

L’unité du détachement militaire de Tin-Akoff avait quitté Gorom-Gorom, chef-lieu de la province de l’Oudalan pour rejoindre sa base et elle est tombée dans une embuscade tendue par des hommes armés non identifiés dans le village de Beldiabé le mercredi 11 novembre 2020. Le bilan fait état de 14 soldats morts et de huit blessés, rappelle-t-on

Comment