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Un produit naturel à base de plantes, à dominance de graines de margousier plus connues sous le nom de « neem » en Afrique, constitue actuellement un espoir pour les producteurs de cacao en Côte d’Ivoire, confrontés à la maladie du swollen-shoot qui se manifeste par des gonflements au niveau des rameaux et des racines, provoquant une faible production.
James Adjovi, le concepteur de ce produit naturel explique sa création. « Le produit baptisé BioElit est issu d’extraits de plantes dominés par les graines de neem, sans ajout de produits de synthèse industriel ou chimique, avec les fonctions d’insecticide, de fongicide et de fertilisant, sans effet négatif sur le producteur ni sur le consommateur » assure-t-il.
Pour le mode d’emploi, « on utilise 250 ml du produit pour 16 litres d’eau, pour une pulvérisation sur le tronc et les branches du cacaoyer. Le traitement se fait deux fois en un mois, avec un intervalle de 15 jours pour une production de janvier à janvier soit 13 mois », indique James Adjovi, ingénieur sorti de l’Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro (INP-HB).
Enoh Foba, producteur agricole et président des pépiniéristes ivoiriens, se satisfait de ce produit qui, selon lui, a un impact certain sur la production cacaoyère.
« Quand j’ai découvert ce produit, à l’utilisation, j’ai constaté un impact sur le rendement. Le planteur recherche un gain or la récolte a doublé. L’autre avantage avec ce produit, c’est la régénération du cacaoyer », soutient-il dans un entretien avec SciDev.Net.
Daniel Boa, ingénieur agronome et ancien directeur régional du Centre national de recherche agronomique (CNRA) à Yamoussoukro, confirme les dires de ce producteur.
« Les planteurs des localités de Oumé et Kouibly avaient leurs plantations atteintes de swollen-shoot. Après utilisation du produit, la croissance a repris. Les essais ont porté sur la cochenille, vecteur de la maladie du swollen-shoot et le produit la combat efficacement. Des cacaoyers qui portaient deux ou trois cabosses, après traitement, ont désormais une production abondante », témoigne ce dernier.
Les échos de ce produit ont attiré l’attention de la Cellule universitaire d’expertise et de conseil pour le développement (CUECDA SARL), dirigée par Mamadou Doumbia, maître de conférences en sciences agronomiques à l’université Nangui Abrogoua.
« J’ai travaillé avec ce produit depuis deux ans sur le cacaoyer, la tomate. Il agit de façon indirecte sur les insectes qui causent la maladie du swollen-shoot. Indirect car si la plante est malade, le produit n’agit pas. Les tests ont été faits en plantation et l’efficacité s’est révélée. C’est l’un des rares produits qu’on peut utiliser pour la protection phytosanitaire des plantes en Côte d’Ivoire. C’est un insecticide à large spectre mais pas sélectif », soutient l’enseignant-chercheur.
De l’avis d’Isaac Kouakou Bah, enseignant-chercheur à l’INP-HB de Yamoussoukro, « cette invention vient au moment opportun pour soulager les soucis des planteurs confrontés aux problèmes des maladies des cacaoyers telles que le swollen-shoot et à l’appauvrissement des sols qui réduisent leur production ».
Pour lui, grâce à ce produit, les planteurs pourront obtenir désormais une production conséquente et avoir des revenus considérables. « Ces revenus leur permettront d’améliorer non seulement leurs conditions de vie, mais aussi et surtout de satisfaire leurs besoins ».
D’après James Adjovi, son concepteur, environ 653 producteurs et une vingtaine de coopératives utilisent déjà ce produit en Côte d’Ivoire. Mais, il est possible que ces chiffres connaissent une rapide augmentation.
Car, « des essais sont en cours sur le riz, la tomate, l’hévéa ; avec de bons résultats sur le fomes, une maladie qui attaque l’hévéa par ses racines » soutient le chercheur Daniel Boa qui suit les travaux de développement de ce produit depuis le début.
Source : SciDev.Net
« Election contestée d’Alassane Ouattara pour un troisième mandat », voilà une formule qui revient régulièrement comme un refrain dans les journaux Afrique de Radio France International (RFI), lorsqu’il y a un sujet relatif à la crise électorale ivoirienne au menu. Et ça commence à bien faire au bord la lagune Ebrié.
Car, des inconditionnels de la Radio mondiale, partisans ou proches du chef de l’Etat ivoirien, ne cachent pas leur exaspération d’entendre cette formule. « C’est une formule très très tendancieuse. Ça n’a l’air de rien, mais ça présente faussement la réalité en juste quelques mots », rumine un ministre qui se confiait mercredi à La Diplomatique d’Abidjan (LDA, www.ladiplomatiquedabidjan.net). Ce dernier qui affirme ne rien avoir contre cette radio, dit ne pas comprendre « pourquoi elle ne précise pas par qui l’élection est contestée ».
« Qui conteste l’élection du président ? Dire vaguement ‘élection contestée d’Alassane Ouattara’ sème à mon avis la confusion dans l’opinion de l’auditeur. Ils auraient dit ‘élection contestée par l’opposition’ que je n’aurais pas de problème avec cette formule, puisque c’est de ça qu’il s’agit. Mais tel que dit, ça donne l’impression que c’est tout le monde ici en Côte d’Ivoire qui conteste l’élection du président, or c’est juste une minorité qui se trouve dans cette posture de défiance vis-à-vis de l’autorité », ajoute cette personnalité.
De son côté, le stratégiste Yéo Moustapha voit dans cette expression une sorte de « matraquage insidieuse du subconscient des auditeurs ». « Quand ils veulent être bien gentils, ils disent ‘élection controversée de Ouattara’. Mais controversée ou contestée par qui ? On ne peut pas dire que quelqu’un qui a été élu par 94% de 53% de 7 millions d’électeurs que son élection est contestée… si besoin, il y a lieu de dire par qui l’élection est contestée, que de se limiter à dire ‘élection contestée’ », souligne M. Yéo.
Pour lui, « il ne s’agit pas d’aller à l’encontre de la liberté de presse ou d’expression mais de dire ce qui est comme le recommande la déontologie de leur métier ». « Et je trouve que la question de la contestation de l’élection n’est plus à l’ordre du jour puisqu’il est aujourd’hui question du dialogue politique. Parler d’élection contestée dans ce contexte me parait anachronique », ajoute le stratégiste.
Malgré ces critiques, RFI reste l’une des Radios les plus écoutées en Côte d’Ivoire, mais surtout un média très apprécié et influent en Afrique Francophone.
Mohamed Compaoré
La POECI invite le gouvernement à ouvrir un débat inclusif et participatif avec les forces vives de la Nation sur toutes les questions d'intérêt national.
Depuis le début du processus électoral et particulièrement à l'approche du 31 octobre 2020, la Plateforme des organisations de la société civile pour l'observation des élections-POECI- suit avec une attention particulière l’évolution de la situation socio-politique dans notre pays.
La POECI a noté le bon déroulement des différentes étapes du processus électoral jusqu’au dépôt des candidatures et précisément à l’annonce du Président de la République de se porter candidat pour un nouveau mandat. Des manifestations de contestation ont eu lieu dans certaines villes de la Côte d’Ivoire puis se sont intensifiées après la proclamation de la liste des candidats retenus par le Conseil Constitutionnel. Ces manifestations font suite au mot d'ordre de boycott du processus électoral par l'opposition.
Après les vives tensions électorales et la tenue du scrutin présidentiel du 31 octobre émaillé de violences, le candidat Alassane Ouattara est réélu Président de la République selon les résultats définitifs du Conseil Constitutionnel.
A la suite de cette décision du Conseil Constitutionnel, le Président Alassane Ouattara s'est adressé à la nation. Au cours de son discours, il s'est engagé à ouvrir à nouveau le dialogue politique notamment par une rencontre avec le leader de l'opposition Henri Konan Bédié, qui dirige la plateforme de l'opposition.
La POECI se réjouit de cette rencontre qui vise à renouer le dialogue nécessaire pour la construction de la paix et la stabilité au regard de nombreuses atteintes aux droits humains constatées avant, pendant et après le scrutin du 31 octobre.
La POECI estime que ce dialogue ne doit pas se limiter qu'aux forces politiques mais doit favoriser un débat inclusif et participatif avec l'ensemble de l'opposition ainsi qu' aux organisations de la société civile.
La POECI estime qu'un arrangement politique ne sera guère suffisant pour amener les ivoiriens et les ivoiriennes à la réconciliation, à la cohésion sociale, à la démocratie et au développement. Il est temps de poser le débat de fonds sur le vivre ensemble. Ceci pour mettre fin au cycle de violences intercommunautaires qui sont dues au déficit de débat de fonds sur l'avenir de cette nation et dont les politiques exploitent les vulnérabilités.
La POECI souhaite qu'un forum national soit organisé avec toutes les forces vives de la nation pour panser les plaies du passé et s'engager résolument vers une nation réconciliée apaisée et prospère.
La POECI encourage le gouvernement à ouvrir dans les plus brefs délais ce dialogue avec toutes les composantes se la société ivoirienne. Ce dialogue devra être inclusif en abordant les questions de fond qui sont sources de violences dans ce pays.
La POECI invite toutes les organisations de la société civile à produire dans les prochaines semaines un diagnostic et des recommandations en vue de ramener la cohésion sociale, réconcilier les ivoiriens et ivoiriennes, renforcer le processus électoral et politique et engager les citoyens au développement de la nation.
Fait à Abidjan le 16 novembre 2020
Pour le Bureau du Conseil d'Administration
Le Président
Imam Kone Ibrahima
Ce salon est dédié à toute personne souhaitant bénéficier d’outils pour mieux comprendre les offres bancaires existantes, favoriser une meilleure épargne et un meilleur investissement. LAgence et Ecobank Côte d’Ivoire entame la 3ème édition du Salon de l’Epargne, de l’Investissement et du Patrimoine (SEIP 2020), les 25 et 26 Novembre prochains.
Désormais considéré comme le rendez-vous incontournable de la constitution patrimoniale de tout l’espace UEMOA, le salon de l’Epargne revient, cette année, avec un nouveau visage : une édition 100% digitale. Inauguré par Daniel Kablan Duncan, ancien Vice-Président de la République de Côte d’Ivoire, lors de ses deux précédentes éditions, le salon de l’Epargne a rencontré un vif succès avec la participation de plus de 3000 visiteurs, 37 conférenciers, et les professionnels les plus prestigieux du monde de la finance. C’est donc fort de ce succès que les organisateurs le réitèrent avec une dimension nouvelle, un salon virtuel où se rencontreront intervenants, participants et public.
Le Salon de l’Epargne, de l’Investissement et du Patrimoine est un évènement majeur ayant pour objectif d’apporter de vraies solutions, qui permettront à chacun de sécuriser son avenir et celui de sa famille. Dans un contexte aujourd’hui marqué par la pandémie de la COVID-19, l’épargne reste au cœur de la vie de chaque citoyen ; et les notions d’investissement et de sécurité financière demeurent plus que jamais au cœur de leurs préoccupations.
« La crise que nous vivons a permis aux entreprises de se réinventer et à chaque personne de se recentrer sur l’essentiel. La crise de COVID-19 nous a permis de comprendre l’importance et la nécessité d’une bonne épargne afin de parer aux difficultés liées à l’absence de trésorerie. Construire son propre cercle vertueux autour de son épargne et de ses investissements, devient une priorité absolue pour qui en comprend la nécessité. Il apparait donc urgent pour chacun d’appréhender et de s’approprier les problématiques financières, abordées à l’occasion de ce salon », explique Madame Leticia N’cho-Traoré, Directrice de L’Agence et co-organisatrice du SEIP.
« Le caractère digital de cette 3ème édition s’inscrit dans la politique du groupe Ecobank. Pour nous, la digitalisation facilite l’accès équitable des populations vulnérables à des services financiers innovants et durables. Notre large offre de services bancaires digitaux, permet, aujourd’hui, à tout type de client, qu’il s’agisse d’un particulier ou d’une entreprise, de gérer à distance ses finances. Cette année 2020 sera marquée par l’utilisation accrue des produits digitaux par nos clients. Au cours de cette édition virtuelle, vous découvrirez les promesses de la finance digitale, la nouvelle réalité et les innovations pour le bien-être financier de nos populations » a déclaré Paul-Harry Aithnard, Directeur Général Ecobank Côte d’Ivoire et de la Région UEMOA.
Ouvert à tous, commerçants, salariés, entrepreneurs, investisseurs, étudiants, ce salon est dédié à toute personne souhaitant bénéficier d’outils pour mieux comprendre les offres bancaires existantes, favoriser une meilleure épargne et un meilleur investissement. Plus d’une cinquantaine d’intervenants issus du monde de la finance proposeront des astuces et des conseils pour y parvenir à travers différentes sessions plénières, master class, animations thématiques, conseils d’experts, etc.
Les investissements des banques publiques de développement devraient cibler les femmes qui ont un rôle majeur à jouer dans le développement du continent. Akinwumi A. Adesina, président de la Banque africaine de développement (https://www.AfDB.org/) a pris part ce matin à la conférence de presse du Sommet « Finance en commun », organisé les 11 et 12 novembre 2020, en marge du Forum de Paris pour la paix. S’exprimant aux côtés de Rémy Rioux, directeur général de l’Agence française de développement, Adesina a défini les grandes priorités de l’Afrique à l’ère post-Covid-19 : financer l’infrastructure, créer des emplois et investir dans les femmes.
Pour Akinwumi A. Adesina, même si l’Afrique est durement impactée par la crise du Covid‑19, le sursaut collectif des banques publiques de développement manifesté lors du sommet « Finance en commun » permet d’inverser la tendance.
L’Afrique risque en effet de perdre 173 à près de 237 milliards de dollars américains de produit intérieur brut rien qu’en 2020–2021. Conséquence directe, quelque 48 millions de personnes pourraient tomber dans l’extrême pauvreté et 30 millions de personnes pourraient perdre leurs emplois dans un continent qui accuse des retards importants de développement sur le reste du monde, aggravés par un endettement important qui pourrait s’alourdir si rien n’est fait.
Si les banques publiques de développement harmonisaient effectivement leurs approches et leurs programmes dans la lignée de leur engagement durant le Sommet « Finance en commun », leur volume de prêt cumulé de 2,3 trillions de dollars par an leur permettrait de combler 92 % du différentiel de financement des Objectifs de développement durable (ODD). Encore mieux, prédit Adesina : « Si ces ressources sont bien exploitées, en impliquant le secteur privé et en les alignant sur l’agenda climatique, nous pouvons non seulement atteindre les ODD mais également les dépasser, et il en va de même pour l’agenda climatique. »
La coopération internationale est d’autant plus pressante que l’Afrique revient de loin, avec un déficit de financement de l’infrastructure situé entre 68 et 108 milliards USD par an, un montant que le secteur public seul ne saurait mobiliser.
Ces investissements doivent être toutefois soucieux de l’environnement, préconise Adesina. Cependant, en dépit des besoins énormes en énergie de l’Afrique, nous devons investir dans les énergies propres, car « le futur réside dans les énergies renouvelables », a-t-il lancé, citant l’ambitieux programme Desert to Power doté de 20 milliards de dollars pour produire 10 000 MW d’énergie solaire au Sahel.
La crise du Covid‑19 a également montré l’impérieuse nécessité pour l’Afrique de bâtir des systèmes sanitaires efficients, sans oublier d’autres secteurs tout aussi vitaux comme les TIC, l’eau potable et l’assainissement, le transport.
Tous ces efforts seraient vains, prédit toutefois Adesina, s’ils n’étaient pas générateurs d’emplois pour les jeunes et d’opportunités économiques pour les femmes. « Quoi que nous fassions, nous devons être guidés par l’impérieuse nécessité de créer des emplois durables pour la jeunesse africaine, dont l’avenir réside en Afrique, pas ailleurs », a martelé Adesina.
Adesina a ainsi salué l’engagement pris par les banques publiques de développement pendant le sommet FIC à mettre l’égalité de genre au centre de leurs stratégies. Les investissements des banques publiques de développement devraient cibler les femmes qui ont un rôle majeur à jouer dans le développement du continent.
L’Initiative pour favoriser l’accès des femmes au financement en Afrique (AFAWA), lancée par la Banque africaine de développement avec l’appui de l’Agence française de développement et du président Emmanuel Macron, vise ainsi à mobilier 5 milliards d’euros pour les femmes en Afrique.
C’est ce rôle avant-gardiste que le sommet FIC a voulu mettre en valeur, explique Rémy Rioux. « Les banques publiques de développement peuvent apporter des réponses contracycliques à court terme pour faire face à la crise, mais également développer des mesures de reprise durables qui auront un impact à long terme sur la planète et les sociétés », a-t-il déclaré. Il a également salué la dynamique collective qui est en train de se mettre en place pour favoriser l’émergence d’une réponse mondiale aux défis mondiaux.
Et c’est là tout le mérite du sommet FIC, s’est félicité Koen Doens, directeur général de la Coopération internationale et du développement à la Commission européenne. « L’impact réellement positif du sommet réside dans son inclusivité et sa large ouverture à toute une gamme d’acteurs. Cela représente pour nous un aiguillon supplémentaire pour être encore plus ambitieux dans les années à venir », a-t-il promis.
Ivoiriennes, Ivoiriens,
En 2015, combien d’ivoiriens se sont-ils posés la question de savoir pourquoi le président Alassane Ouattara a dû se rendre (presque précipitamment) à Daoukro rencontré son ainé le président Henry Konan Bédié pour qu’ensemble ils décident de ne retenir qu’une seule candidature (la sienne) aux présidentielles de 2015 pour le compte du RHDP ? Très peu d’ivoiriens l’ont fait bien évidemment.
Aujourd’hui nous nous obligeons à mettre notre base de connaissance a disposition de tous, car nous sommes de ces rares ivoiriens qui, ne comprenant pas la démarche de cette candidature unique au RHDP à cette époque, avons entrepris de rechercher les raisons profondes qui la sous-tendait, notre radar avait bien capté le signal émis.
Cette action de captation de signaux par notre radar, de portée hautement stratégique, a permis ainsi de comprendre mieux la situation du moment mais de bien appréhender ce qui se tramait dans l’ombre et qui fait aujourd’hui encore, la trame d’un stratagème rondement conçus et mis en œuvre par des mains obscures tapis à l’étranger et presqu’insoupçonnables, instrumentalisant certains compatriotes avides de pouvoir et d'argent.
De l’analyse des signaux captés, il en résulte qu’à cette époque déjà, une puissance étrangère (dont nous tairons le nom pour l’instant) non contente de l’attitude du président Alassane Ouattara à ouvrir la côte d’Ivoire à tout pays désireux investir en côte d'ivoire et, donner forme à sa vision du développement, de la globalisation et de la mondialisation pour le bien de son pays, a estimé que ses intérêts (ceux de la puissance étrangère) sont menacés, ainsi ; le président Alassane Ouattara devenait un homme à abattre.
Les services spéciaux de cette puissance ont élaboré à cet effet, un plan à déclinaisons multiples en vue de déstabiliser la Côte d’Ivoire. Nous en listons quelques unes, la première centrée sur l’économie, notamment le café et le cacao (point fort du régime du président Alassane Ouattara) avec une incitation au soulèvement populaire en ligne de mire et la seconde une guerre civile qui serait orchestrée lors des élections présidentielles de 2015, le même scenarii est en cours en 2020 mais avec une criticité moindre. il faut le noter tout de même, à l’époque c'était le prétexte pour « capturer le président Alassane Ouattara » l’expression est des services spéciaux eux-mêmes.
Le groupe de contact de ce service spécial aurait pourtant bien contacté des personnalités ivoiriennes tels qu’un ancien président de l’Assemblée Nationale aujourd’hui dans l’opposition et un ancien Ministre des Affaires étrangères de la période 2015 etc… en vue de les recruter (tamponner) comme pions locaux pour l’opérationnalité de leur plan de déstabilisation (principe de la tropicalisation du complot oblige), l’éminent journaliste d’investigation Ivoiro-français nous en donne les prémices de ce stratagème, il en sait un peu plus sur la question nous supposons, nous recommandons d’ailleurs à chacun de visiter son blog ou sa page Facebook. Refermons ici cette parenthèse.
Il est donc démontré que quand vous êtes attaqués vous vous défendez. c’est le principe de toute action de résilience, c’est bien ce que le président Ouattara a fait en partageant avec son ainé le président Bédié le rapport l’informant de ce qu’une puissance étrangère avait concocté comme stratagème pour déstabiliser la côte d’Ivoire et l’écarter du pouvoir, c’est ce que d’autres ont appelé « le lâchage de Ouattara ».
Ainsi, la candidature unique au RHDP, la date des présidentielles 2015 presque précipitée était la tactique la meilleure pour le président Ouattara et son ainé le président Bédié pour contrer le stratagème mis en place par la puissance étrangère et ses suppôts locaux dont nous parlions plus haut.
Ivoiriennes, Ivoiriens,
Aujourd’hui, avec le desemparentement du PDCI (version Bédié) de l’alliance politique RHDP, diverses notes stratégiques montrent avec persistance que le président Bédié se trouve être la nouvelle recrue de ce service spécial en remplacement des personnes citées plus haut qui entretemps, ont tous deux, fait échec lors de la mise en œuvre du stratagème de 2015.
L’ex président de l’assemblée nationale, Guillaume Soro est lui aussi indexé comme étant une recrue de ce service spécial, la preuve il mène des actions politiques depuis des pays européens sans être recadré, chose jamais vu en Europe.
D'autres tamponnés (termes des services de renseignement, désignant une personne en collusion avec un service secret) se feront remarquer à travers des mises en scène qu’ils appellent démission. Nous vous révélerons des noms plus tard.
Aujourd’hui l'on comprend mieux les raisons de cette valse de démission.
Conseil National de Transition organe subversif dont ils devraient être des membres influents.
Ivoiriennes, Ivoiriens, fiers Ivoiriens
La Côte d’Ivoire de 2020 ne peut plus se permettre d’être la république de l’immobilisme aussi, si nous voulons échapper à la dégradation voire la déstructuration de notre pays, il est plus qu’impérieux de dessiner certes une alternative qui romprait avec les discours purement démagogiques et les agitations médiatiques (facebook …) pour éclipser une sombre réalité préoccupante, qui ne fait qu’enfoncer la Cote d’ivoire dans une sinistre dérive.
L’inaction, le vandalisme, la guérilla urbaine ou rurale et l’invective ne planifient pas le développement, mais préparent la ruine de notre pays, Nous sommes dans un processus de sélection naturelle, conjugué à un monde en perpétuel changement et, le peuple ou la nation qui ne s’adapte pas, disparaîtra.
C’est pour quoi « Si le général est généreux, mais incapable de diriger, bienveillant, mais incapable de rétablir l’ordre, ses soldats, tels des enfants gâtés, seront inutiles. »: Un bon leader (Président de la république) doit être à la fois souple et rigoureux, quand il le faut. Gentillesse ou compassion ne suffisent pas, et doivent être associées à une discipline de son esprit, de ses émotions, et de ses actions. Cette discipline doit se transmettre à tous ceux qui approchent le leader (le président de la république). Merci d’avoir compris que ce général est bien Alassane Ouattara.
Malheureusement, au moment précis où nous devons opérer un changement radical de notre façon de nous apercevoir, de notre logiciel mental et de notre façon de nous projeter dans le monde qui nous entoure, la meilleure offre politique de l’opposition, se caractérise par le vandalisme, la guérilla, pendant que le parti présidentiel oppose une offre audacieuse, le moindre appel à la responsabilité est accueillis par une levée de boucliers indignée, une fin de non-recevoir, souventes fois par l’indifférence de notre opposition notamment. Ce refus global du changement peut faire très mal à la Côte d’Ivoire qui s’enliserait silencieusement et se noierait progressivement dans les labyrinthes des républiques en déshérence, et ce au profit de la puissance ordonnatrice de cette crise fabriquée de toute pièce.
La situation serait inquiétante pour la Côte d’Ivoire qui a survécu contre vents et marées à la crise post-électorale de 2010, mais beaucoup de politiciens ne semblent pas être concernés par les écueils qui menacent aujourd’hui l’avenir de la Côte d’Ivoire si les choses se passent comme ils l’entendent, seules leurs aspirations comptent.
Ce fait insinue clairement que ceux et celles qui nient le danger sont aveuglés par les actions psychologiques de manipulation du service spécial tapis dans l’ombre, par le vent de corruption et de passe-droit à grande échelle qu’ils projettent une fois au pouvoir dont ils profiteront à souhait, afin de brader les richesses du pays et gangréner ses institutions jusqu’à ce que mort s’en suivent. Ils sont habitués à semer la pagaille, afin que la magouille leur soit toujours profitable, c’est la devise de ces politiciens qui parasitent la Côte d’Ivoire depuis son indépendance.
Sinon c’est la raison d’être de l’état qui est remise en cause tout simplement. Aussi, il est plus que prégnant aujourd’hui, de rendre à la politique toute sa noblesse, à la démocratie son sens et sa splendeur et aux peuples de Côte d’Ivoire son droit d’avoir des droits à coté de ses devoirs avant qu’il ne soit trop tard.
Il est vrai que nous ne sommes pas au milieu d’une grave crise apparente comme celle des années 90, 2000 et 2010, mais les signaux sont tous feux allumés. La particularité de la situation actuelle, c’est que le danger ne se présente pas sous forme de précipice, mais d’une longue pente descendante, orchestrée par une force étrangère qui ne voit que ses intérêts et ne fait que faire coïncider ceux-ci avec les aspirations de certains d’entre nous (politiciens) en les incitants à s’opposer systémiquement aux tenants du pouvoir du moment.
Quoiqu’au premier coup d’œil, il ne semble pas y avoir de risque. Mais une fois amorcée, la glissade sera inexorable, fatale pour les générations futures.
Encore faut-il que nous ayons, au préalable, la lucidité et la responsabilité pour arrêter de nous bercer d’illusions afin de reconnaître l’ampleur des obstacles à surmonter et des défis à relever. Que nous prenions nos responsabilités en faisant, individuellement et collectivement, les choix qui s’imposent.
L’objectif aujourd’hui et avant tout est de sensibiliser les Ivoiriens aux défis qui se présentent à nous. Nous n’avons pas de potion magique à offrir; il nous importe, nous Ivoiriens et Ivoiriennes, d’adopter davantage le changement d’attitudes pour une participation active, lucide et responsable de tous pour affronter les problèmes auxquels notre pays est confronté sans faux-fuyants.
Est-il nécessaire encore de préciser qu’une seule certitude émerge ? : Celle qui sache mettre la Côte d’Ivoire au cœur de tous les débats, de toutes les actions et attentions.
Ivoiriennes, Ivoiriens, fiers Ivoiriens
La Cote d’ivoire a besoin d’un consensus national pour un rééquilibrage harmonieux. Il est important de rappeler qu’aucune dictature, aucune manipulation extérieure, aucune armée étrangère, n’est plus forte qu’un peuple avisé et déterminé.
En effet, face à des menaces externes qui pleuvent de partout, de plus en plus pesantes et un danger interne encore plus menaçant, notamment les errements et louvoiements de l’opposition qui minent notre pays, le dogme de l’incompétence qui règne à tous les niveaux, les manipulations tribales et ethniques(en politique), il est inconcevable et difficilement envisageable que l’appel pour la reconstruction d’un consensus national n’ait pas encore trouvé un plus large écho dans la classe politique de l'opposition.
La construction du consensus national est l’unique alternative démocratique pour préserver l’unité nationale et l’intégrité territoriale. En fait, c’est le seul socle de la solution à toute crise.
La Côte d’Ivoire de 2020 a plus besoin de faire un consensus autour de l’indépendance de la justice, consensus autour du patrimoine (matériel et immatériel) nationale, sur les ressources foncières rurales (le président Bédié avait presque détruit, voire le déclassement des forêts classées du GoinDebé, du Scio etc…) et agricoles, consensus autour de l’identité nationale, consensus autour d’une politique de promotion des peuples Ivoiriens, consensus sur la lutte contre la violence sous toutes ces formes, consensus sur l’égalité entre homme et femme, consensus sur le renforcement de la participation des citoyens à la prise de décision politique etc… des consensus à construire dans la société, pour elle et avec elle, car sans la société, aucune construction durable n’est possible
Après les consensus révolutionnaires qui ont libérés le pays suivant les époques d’Houphouët (1990) à Gbagbo (2010) en passant par Bédié (1999) et dans l’espoir de sortir de la torpeur actuelle que l’opposition s’échine à instaurer sans succès, il est plus qu’impératif d’envisager un consensus démocratique qui permettra d’arrêter notre avilissement avancé, éviter notre effondrement amorcé et assurer la pérennité et le développement économique et humain de notre pays. Il s’agit d’un appel à la lucidité et à la responsabilité qui passent inéluctablement par un consensus national pour le salut de la Côte d’Ivoire. Le silence et l’inaction sont confortables pour certains, mais le péril nous l’interdit. Un consensus national permettra aux Ivoiriens de prendre leur sort en main, car le peuple qui veut exister, doit s’affirmer, c'est pourquoi être allé aux urnes le 31 octobre 2020 exprimer son choix est un acte responsable.
L’espoir de faire de la Côte d’Ivoire un havre de la démocratie, de liberté intellectuelle et économique pour ouvrir les vannes de l’émergence, de l’originalité et de la créativité est une question d’intelligence individuelle et collective, l’intelligence de ne pas accepter la fatalité pour rendre possible cet espérance. L’avenir de la Cote d’ivoire n’est donc pas ce qui va arriver, mais plutôt ce que nous entreprenons ici et maintenant.
Très patriotiquement.
Le Groupement des Vétérans du Renseignement
La Vice-secrétaire générale des Nations Unies, Amina J. Mohammed, s'adressera le mois prochain aux dirigeants africains des entreprises, des gouvernements et de la société civile lors d'un événement virtuel pour discuter des progrès accomplis sur les objectifs de développement durable en Afrique.
Making Global Goals Local Business - Africa sera convoqué le 3 décembre par le Pacte mondial des Nations Unies en collaboration avec les réseaux locaux du Pacte mondial en Afrique du Sud, au Kenya, au Ghana, en République démocratique du Congo, au Nigéria, en Tanzanie, au Maroc et dans le réseau régional de l'Océan Indien et l'Île Maurice.
L'événement en ligne d'une journée a pour thème «Unir les entreprises pour l'Afrique que nous voulons: Décennie d'action et d'opportunités» et devrait attirer des dizaines de journalistes et plus de 3 000 participants, principalement du secteur privé. Les billets sont gratuits mais l'inscription est obligatoire.
À l'occasion du 20e anniversaire du Pacte mondial des Nations Unies, fondé par l'ancien secrétaire général des Nations Unies Kofi Annan, l'événement mettra en vedette de hauts dirigeants africains, dont Célestin Mukeba, PDG d'Equity Bank Congo (RDC); Phyllis Wakiaga, PDG de l'Association kényane des fabricants (Kenya); Siddarth Ramaswamy, vice-président (chaîne d'approvisionnement), Unilever Afrique de l'Ouest; Jane Karuku, PDG, EABL (Kenya); IL. Hanna Tetteh, Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies auprès de l'Union africaine, Brahim Benjelloun, Directeur exécutif, Bank of Africa Group BMCE (Maroc), Prosper Burnson, Directeur exécutif, Green Carbon (Ghana), Richard Rushton, PDG, Distell ( Afrique du Sud), Samuel Kimeu, membre du conseil d'administration, Conseil consultatif de l'Union africaine contre la corruption; Bernard Muselet, PDG, Crédit du Maroc (Maroc), Sanda Ojiambo, PDG et Directrice exécutive, UN Global Compact, et bien d'autres encore à confirmer.
Les sessions exploreront nombre des problèmes clés auxquels les pays africains sont confrontés pour réaliser des progrès afin de se développer de manière durable dans les années à venir, y compris l'impact du COVID-19. Par exemple, la session de la Décennie d'action africaine replacera le défi du monde des affaires dans le contexte de la réalisation des ODD d'ici 2030, date limite pour les objectifs mondiaux, qui comprennent l'élimination de la pauvreté et de la faim, l'amélioration de la santé et du bien-être, l'eau potable et l'assainissement, et l'industrie, l'innovation et l'infrastructure. La session Jeunesse et Innovation mettra en vedette des entrepreneurs et des étudiants diplômés. Des séances en petits groupes avec des chefs d'entreprise comme Mme Karuku de l'EABL et M. Muselet du Crédit du Maroc aborderont l'action pour le climat: anniversaire de l'Accord de Paris et le rôle des entreprises, l'égalité des sexes et la résilience de l'eau.
En tant qu'initiative spéciale du Secrétaire général des Nations Unies, le Pacte mondial des Nations Unies est un appel aux entreprises du monde entier à aligner leurs opérations et leurs stratégies sur dix principes universels dans les domaines des droits de l'homme, du travail, de l'environnement et de la lutte contre la corruption. Lancé en 2000, le mandat du Pacte mondial des Nations Unies est de guider et de soutenir la communauté mondiale des affaires dans la promotion des objectifs et des valeurs de l'ONU grâce à des pratiques d'entreprise responsables.
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Le gouvernement a prorogé, lundi 16 novembre 2020, la mesure de suspension des marches et autres manifestations sur la voie publique, par un arrêté du ministre de la Sécurité et de la Protection civile, ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation par intérim, Général Vagondo Diomandé, dont copie a été transmise à l’AIP.
Cette mesure vise à prévenir les troubles à l’ordre public. Les manifestations ou rassemblement de personnes, organisés par les partis et groupements politiques ou associations légalement constitués dans les lieux fixes relèvent du régime de la déclaration préalable, conformément aux dispositions légales en vigueur et demeurent soumis au droit commun dans le respect des mesures barrières édictées dans le cadre de la lutte contre la COVID-19, indique l’arrêté.
Les 14 militaires burkinabè tombés dans une embuscade, mercredi 11 novembre 2020, ont été inhumés lundi, au cimetière militaire du 11e Régiment d’infanterie commando (RIC) de Dori, en présence du ministre de la Défense nationale, Moumina Chériff Sy et du chef Etat-major général des armées, le général de brigade Moïse Minougou ainsi que des anciens combattants, rapporte l’Agence d’informations du Burkina Faso (AIB).
Avant d’être portés à leurs dernières demeures, les soldats tombés sur le champ de bataille, ont été décorés à titre posthume de la médaille militaire. Puis, s’en est suivi l’office religieux au cours duquel, les aumôniers militaires ont imploré Dieu pour le repos des âmes des disparus.
S’exprimant au nom des familles endeuillées, Issa Balima a signifié qu’en tant que croyant, il est convaincu que tout être humain qui nait est assez vieux pour mourir. Pour lui, il ne doute point que ce n’est qu’une série de rencontres et de séparations, selon la volonté de Dieu.
M. Balima a fait remarquer que depuis cinq ans, l’on tente par des acrobaties politico-militaires de faire accepter aux Burkinabè que l’insécurité est devenue la règle et l’insécurité l’exception.
«De deux choses l’une, soit la capacité militaire est en déca de l’ennemi dont l’identité demeure un mystère depuis cinq ans, soit les décisions politiques sont totalement en déphasage avec la réalité », s’est-il lamenté.
L’unité du détachement militaire de Tin-Akoff avait quitté Gorom-Gorom, chef-lieu de la province de l’Oudalan pour rejoindre sa base et elle est tombée dans une embuscade tendue par des hommes armés non identifiés dans le village de Beldiabé le mercredi 11 novembre 2020. Le bilan fait état de 14 soldats morts et de huit blessés, rappelle-t-on