Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Les négociations entre le Royaume-Uni et l’Union européenne (UE) vont se poursuivre ces prochains jours, afin de tenter de parvenir à un accord post-Brexit, ont annoncé dimanche la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le Premier ministre britannique, Boris Johnson.

“Nous avons chargé nos négociateurs de poursuivre les pourparlers et de voir si un accord peut même être conclu à ce stade tardif”, ont-ils indiqué dans un communiqué conjoint publié à l’issue d’un entretien téléphonique.

“Malgré l’épuisement après presque un an de négociations, malgré le fait que les délais ont été dépassés à maintes reprises, nous pensons qu’il est responsable à ce stade de faire un effort supplémentaire”, ont affirmé les deux responsables qui se donnent une nouvelle chance pour tenter d’éviter un “no deal” aux lourdes conséquences économiques pour les deux parties.

Après de longs mois de pourparlers, Européens et Britanniques peinent toujours à accorder leurs violons sur les modalités de leur relation future, notamment dans le domaine commercial.

Malgré les efforts déployés ces dernières semaines pour intensifier les négociations, les deux camps continuent de buter sur trois points majeurs : les conditions de concurrence équitable, la gouvernance et la pêche.

Faute d’accord d’ici la fin de la période de transition post-Brexit qui s’achève le 31 décembre, les échanges entre l’UE et le Royaume-Uni seraient régis par les règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), érigeant de nouvelles barrières commerciales et causant d’importants coûts pour les entreprises importatrices des deux côtés et des retards aux frontières.

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L'ambassadeur du Royaume du Maroc en Côte d'Ivoire, Abdelmalek Kétanni, a indiqué le 09 décembre 2020 à Abidjan, que son pays va renforcer ses échanges commerciaux avec la Côte d’Ivoire dans le domaine agro-alimentaire.

C’était au terme d’une audience que lui a accordée le Premier Ministre ivoirien, Hamed Bakayoko.

"Le Maroc et la Côte d’Ivoire sont engagés dans un processus de coopération Sud-Sud qui fait ses preuves. Aujourd’hui, il est question d’un projet d’exportation et d’importation de produits agro-alimentaires entre nos deux pays. ", a - t - il déclaré.

Cela consistera à exporter des produits ivoiriens vers le Maroc et vice-versa. En plus du Maroc, il prévoit potentiellement 182 destinations pour les produits ivoiriens, à partir du port de Tanger.

L‘ambassadeur du Maroc a également assuré de la disponibilité du royaume chérifien à booster l'exportation de certains produits agricoles de la Côte d’Ivoire, notamment la banane, la papaye, l’ananas, etc.

Il a noté que tout sera mis en œuvre pour faciliter l'accès des produits ivoiriens au marché marocain dans la cadre d’un partenariat gagnant-gagnant.


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54 % des pays du continent, un pourcentage record, sont accessibles aux voyageurs africains sans visa ou qui peuvent en obtenir lors de leur arrivée dans le pays de destination ; en 2020, la Gambie a rejoint les Seychelles et le Bénin comme pays autorisant l’entrée sur leurs territoires sans visa à l’ensemble des voyageurs africains ; vingt-quatre pays africains délivrent des visas électroniques, ce qui représente 44 % des pays du continent.

La hausse tendancielle des pays d’Afrique à libéraliser leurs conditions d’attribution des visas et à accueillir plus facilement les voyageurs africains se poursuit, selon le rapport 2020 de l’Indice d’ouverture sur les visas en Afrique publié, ce jeudi 10 décembre, par la Commission de l’Union africaine et la Banque africaine de développement. 

Cette cinquième édition de l’Indice souligne néanmoins l’impact négatif de la pandémie de Covid-19, qui menace les gains économiques du continent au cours des dernières années autant dans le tourisme que dans le secteur des investissements productifs. Alors que les restrictions sur les voyages s’assouplissent et que des mesures de sécurité sont mises en place pour contenir la pandémie, il est essentiel de soutenir les progrès et la dynamique favorables à des déplacements plus faciles en Afrique.

L’Indice 2020 montre que 54 % des pays du continent -un pourcentage record- sont accessibles aux voyageurs africains sans avoir besoin d’un visa pour se déplacer ou pouvant en obtenir un lors de leur arrivée (+9 % depuis 2016). En 2020, la Gambie a rejoint les Seychelles et le Bénin comme pays autorisant l’entrée sur leurs territoires sans visa aux Africains. Vingt pays ont progressé dans le classement de l’Indice tandis que cinquante d’entre eux ont amélioré ou maintenu leurs scores. Le rapport révèle une augmentation importante du nombre de visas électroniques, rendus accessibles par vingt-quatre pays d’Afrique.

Malgré les gains réalisés, les résultats montrent que les Africains ont encore besoin de visas pour voyager dans 46 % des pays du continent. Les pays d’Afrique de l’Est et d’Afrique de l’Ouest obtiennent les meilleurs scores parmi les pays les plus performants et font office d’exemples pour les autres régions. 

Les conclusions, qui découlent de l’Indice, font ressortir la nécessité de donner la priorité à des réponses en matière d’ouverture sur les visas dans les grandes et les petites économies, les gains les plus importants allant aux entreprises, aux investissements, à l’innovation et au tourisme. Faciliter davantage la libre circulation des personnes, des biens et des services va devenir encore plus important à partir du 1er janvier 2021, date du démarrage des échanges commerciaux dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). 

« Comme le montre l’évolution des répercussions de la pandémie de Covid-19, les pays doivent de plus en plus regarder au-delà de leurs frontières nationales pour améliorer leurs perspectives économiques », a déclaré Khaled Sherif, vice-président de la Banque africaine de développement, chargé du développement régional, de l’intégration régionale et de la prestation de services. L’ouverture sur les visas aidera l’Afrique à repositionner sa croissance à venir. »

Près de la moitié des lieux de destination en Afrique connaissent un assouplissement des restrictions de déplacement, conformément aux plans de gestion de lutte contre la pandémie. Cependant, la sûreté et la sécurité des voyages restent au premier plan dans l’esprit des décideurs et des citoyens en ce qui concerne l’ouverture des frontières alors que les gouvernements sont en train d’actualiser leurs règles en matière d’autorisation de voyager.

« Comme le moment est venu de rouvrir et de relancer en toute sécurité les économies en Afrique, il est impératif de mettre en place des mesures qui propulsent le continent et l’ensemble de ses citoyens vers l’avenir. La libéralisation des conditions d’attribution des visas d’un pays est un outil politique qui peut être rapidement adopté pour parvenir à cela », a déclaré l’ambassadeur Kwesi Quartey, vice-président de la Commission de l’Union africaine

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Voici un communiqué du Cabinet royal :

“Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a eu ce jour un entretien téléphonique avec Son Excellence M. Donald TRUMP, président des États-Unis d’Amérique.

Cet entretien a été l’occasion pour les deux Chefs d’État de se concerter sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun.

Il a été l’occasion d’annoncer la décision historique des États Unis d’Amérique de reconnaître la marocanité pleine et entière du Royaume sur son Sahara.

Cette décision est le fruit d’intenses concertations sur le sujet entre les deux Chefs d’État depuis plusieurs années.

En effet, le président Trump a promulgué le jour même un décret présidentiel, avec ce que cet acte comporte comme force juridique et politique indéniable et à effet immédiat, portant sur la décision des États-Unis d’Amérique de reconnaitre, pour la première fois de leur histoire, la pleine souveraineté du Royaume du Maroc sur l’ensemble de la région du Sahara Marocain.

Dans ce cadre, et à titre de première concrétisation de leur initiative souveraine de haute importance, les États-Unis d’Amérique ont décidé l’ouverture d’un consulat à Dakhla, à vocation essentiellement économique, en vue d’encourager les investissements américains et la contribution au développement économique et social, au profit notamment des habitants des provinces du Sud.

A cette occasion, le Souverain a exprimé, en Son Nom et au nom de l’ensemble du peuple Marocain, au président américain Sa profonde gratitude aux États-Unis d’Amérique pour cette prise de position historique.

Sa Majesté Le Roi a également transmis Ses sincères remerciements au président américain et à son équipe pour ce soutien franc et sans ambiguïté à la Marocanité du Sahara ; soutien qui renforce le partenariat stratégique puissant entre les deux pays et le rehausse au niveau de véritable alliance qui englobe l’ensemble des domaines.

Sa Majesté le Roi a souligné que bien que l’occasion ne se soit pas présentée pour rencontrer directement Son Excellence le Président, les consultations et la coordination se sont poursuivies, en particulier depuis la visite de Son Excellence M. Jared Kushner, Conseiller spécial de Son Excellence, en mai 2018, qui a été décisive sur différentes question, y compris ce sujet ; ainsi qu’à travers les contacts, l’échange de délégations et un certain nombre de visites non officielles.

Cette position constructive des États-Unis d’Amérique vient renforcer la dynamique de la consécration de la marocanité du Sahara marocain, confirmée par les positions de soutien par un ensemble de pays amis, ainsi que par les décisions de nombreux pays d’ouvrir des consulats dans nos Provinces du sud.

Elle intervient également après l’intervention décisive et efficace des Forces Armées Royales, dans la zone de Guerguerat, afin de maintenir la sécurité et la stabilité dans cette partie du territoire marocain, et d’assurer la libre circulation des personnes et des biens avec les pays frères africains.

Au cours du même entretien, Sa Majesté le Roi et Son Excellence le Président américain ont échangé sur la situation actuelle dans la région du Moyen-Orient.

À cet égard, Sa Majesté le Roi a évoqué les positions constantes et équilibrées du Royaume du Maroc au sujet de la question palestinienne, soulignant que le Maroc soutient une solution fondée sur deux États vivant côte à côte dans la paix et la sécurité, et que les négociations entre les parties palestinienne et israélienne restent le seul moyen de parvenir à un règlement définitif, durable et global de ce conflit.

En sa qualité de Président du Comité Al-Qods, émanant de l’Organisation de la Coopération Islamique, Sa Majesté le Roi a souligné la nécessité de préserver le statut spécial de cette ville. Le Souverain a également insisté sur le respect de la liberté de pratiquer les rites religieux pour les adeptes des trois religions monothéistes, ainsi que sur le respect du cachet musulman d’Al-Qods Acharif et de la mosquée Al-Aqsa, conformément à l’appel d’Al-Qods/Jérusalem signé par Sa Majesté le Roi, Commandeur des Croyants, et Sa Sainteté le Pape François, lors de la visite de Sa Sainteté à Rabat le 30 mars 2019.

Eu égard au rôle historique que le Maroc a toujours joué dans le rapprochement des peuples de la région et dans la promotion de la paix et de la stabilité au Moyen-Orient, et compte tenu des liens spéciaux qui unissent la communauté juive d’origine marocaine, y compris en Israël, à la personne de Sa Majesté le Roi, le Souverain a informé le Président américain que le Maroc entend :

– Accorder les autorisations de vols directs pour le transport des membres de la communauté juive marocaine et des touristes israéliens en provenance et à destination du Maroc ;

– Reprendre les contacts officiels avec les vis-à-vis et les relations diplomatiques dans les meilleures délais ;

– Promouvoir des relations innovantes dans les domaines économique et technologique dont, à cet effet, œuvrer à la réouverture des bureaux de liaison dans les deux pays, comme cela fut le cas antérieurement et pendant plusieurs années jusqu’en 2002.

Sa Majesté le Roi a souligné que ces mesures n’affectaient en aucune manière l’engagement permanent et soutenu du Maroc en faveur de la cause palestinienne juste et sa détermination à continuer à contribuer efficacement et de manière constructive à une paix juste et durable au Moyen-Orient.

Ensuite, Sa Majesté le Roi et le Président américain ont évoqué les efforts déployés pour résoudre la crise au niveau du Conseil de Coopération du Golfe.

À cet égard, Sa Majesté le Roi a exprimé l’espoir que les développements positifs enregistrés conduisent à la réalisation de la réconciliation souhaitée”.

(MAP).

 
 

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Les groupes armés jihadistes qui sèment la terreur depuis plus de trois ans dans le nord du Mozambique, une zone stratégique car riche en gaz, ont intensifié leurs attaques ces derniers mois et semaines.

Fuyant ces violences, 500.000 personnes ont quitté leurs villages dans la province de Cabo Delgado (Nord-Est), frontalière avec la Tanzanie, selon le gouvernement. Le nombre de “déplacés” y a quadruplé cette année, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Et sa capitale Pemba est passée de 200.000 habitants avant la crise à quelque 350.000, selon une récente mission épiscopale.

Le conflit a fait 2.400 morts, dont une moitié de civils, selon l’ONG ACLED, qui répertorie aussi plus de 700 attaques depuis octobre 2017.

L’armée dit avoir repris jeudi, après deux jours d’intenses combats, le village de Mute situé à une vingtaine de km d’importantes installations de gaz naturel, projet auquel participe notamment le groupe français Total.

Au début du mois, 25 soldats ont été tués dans une embuscade.

En novembre, des médias locaux ont avancé que des dizaines de personnes avaient été tuées, certaines décapitées, dans des villages du district de Muduimbe, y compris sur un terrain de foot. Impossible de confirmer ces informations de façon indépendante, mais le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a exhorté le Mozambique à enquêter et le président français Emmanuel Macron a appelé à une “réponse internationale”.

Récemment, les groupes armés se sont aussi dangereusement approchés de Mueda, QG de l’armée dans la région et symbole, car c’est le lieu de naissance du président Filipe Nyusi.

Les groupes armés, qui ont fait en 2019 allégeance à l’organisation terroriste, dite Etat islamique (EI), ont déjà mené des attaques dans 10 des 17 districts de la province. Ils contrôlent une bonne partie de la zone côtière, selon des sources militaires, y compris le port de Mocimboa da Praia, pris en août, crucial pour l’arrivée du matériel nécessaire aux installations gazières.

Ces dernières semaines, les attaques se propagent à l’intérieur des terres, comme à Muidumbe. Le commandant de police Bernardino Rafael a affirmé en novembre que l’armée avait repris ce district, après les nouvelles des décapitations. “Les terroristes sont en difficulté, ils n’ont rien à manger”, avait-il assuré. Mais les attaques se sont poursuivies, à un rythme plus soutenu encore.

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La présidente de l’Internationale Libérale, Hakima El Haité, échangera avec les  jeunes libéraux, ce dimanche 13 décembre 2020 à « l’Amphithéâtre A » de l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody.

L’annonce a été faite vendredi 11 novembre 2020 par Idriss Ouattara, président des Jeunes Libéraux de Côte d’Ivoire (OJLCI) au cours d’une conference à Cocody.

Cette rencontre dont le thème est : « Les jeunes libéraux face aux enjeux politiques », sera l’occasion pour la présidente de l’Internationale  Libérale de se prononcer sur les fondamentaux du Libéralisme, les avantages de la pratique d'une politique Libérale et éventuellement de la situation sociopolitique en Côte d’Ivoire.

Selon  Idriss  Ouattara, initiateur de la rencontre : « Ce sera une rencontre d’échanges. Ces jeunes auront la possibilité de poser toutes leurs préoccupations à la première responsable cette grande organisation politique qui est l'internationale Libérale, surtout en ce qui concerne les enjeux politiques en Afrique et dans le monde », a-t-il annoncé. Non sans  appelé les jeunes libéraux du district d’Abidjan à venir écouter la conférence.

« Nos jeunes ont besoin de savoir la manière dont le monde évolue sur le plan politique et leur responsabilité pour impacter cette évolution. Ceci nous semble important et prépondérant car la jeunesse est frange de la population la plus importante. Si nous  ne savons pas utiliser cette force, nous serons toujours affaiblis. C’est pourquoi, il est important de se former politiquement », a insisté le président.

Il estime que la nouvelle génération dont parle le président de la République, Alassane Ouattara, est celle qui pourra capter les enjeux politiques dans le monde, en Afrique et en Côte d’Ivoire.

« Si nous voulons continuer à promouvoir les idéaux du libéralisme qui participent à l’équilibre du monde, il nous faut être formés et nous adapter aux nouvelles exigences de ce monde. Si nous voulons apporter une valeur ajoutée à notre pays, il nous faut comprendre les mécanismes de fonctionnement de ce monde pour en être de  véritables acteurs de changement », a soutenu le conférencier.

Par ailleurs, il a profité de l’occasion pour adresser ses remerciements et ses encouragements à la Présidente Hakima pour son engagement à la promotion des valeurs Libérales et la démocratie.

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Forum d’échanges entre jeunes, medias et ong sur l’accès à l’information sur la migration irrégulière, suivi de campagnes de sensibilisation sur les risques migratoires et les opportunités d’emploi en côte d’ivoire.

Cette initiative de l’Unesco a permit aux participants de se retrouvés  du 04 au 06 décembre 2020, à la Fondation Félix Houphouët Boigny de Yamoussoukro pour débattre de la question au tour du  thème : « La migration irrégulière coûte chère et est dangereuse »

 Plusieurs institutions y ont pris part, notamment le Ministre de la Communication et des medias, le ministère de la jeunesse et de l’emploi, le ministère de l’intégration africaine et les ivoiriens de l’étranger et la Fondation Félix Houphouët Boigny pour la recherche de la paix,  ainsi que plusieurs délégations de jeunes venues de Bouaflé, Daloa, Bouaké, Yamoussoukro, Abidjan pour dire à l’unisson que « l’eldorado, c’est ici ».

Cette rencontre avait pour objectif principal de lutter contre la migration irrégulière et la traite des êtres humains à travers une série d'actions, y compris des campagnes de sensibilisation et d'information sur les risques migratoires.

Cette  contribution de l’institution onusienne dans la lutte contre la migration irrégulière s’inscrit dans le cadre  de son projet dénommé : « Autonomiser les jeunes en Afrique grâce aux medias et à la communication ».

 Selon la représentante de l’Unesco, Bureau d’Abidjan, Anne Lemaistre : « Ledit projet est beaucoup plus basé sur les medias en ce sens  qu’ils ont un rôle crucial dans la sensibilisation aux risques liés à la migration ».

Cette journée, riche en panels a permit de donner des informations sur les opportunités de travail et d’entreprendre, de présenter des modèles de réussite et de réinsertion professionnelle.

A cette rencontre étaient également présent des Ex migrants venus participer à la campagne de sensibilisation en témoignant sur les dangers liés à la migration irrégulière. Une opportunité pour eux de dissuader les potentiels candidats à cette aventure.

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« L’aventure n’est pas facile, avant de voyager, il faut bien se renseigner, là-bas il n’y a pas de fraternité », a conseillé Madjika, ex migrante revenue de la Libye.

Parker, artiste peintre et ancien migrant ne dira pas le contraire : « L’Europe n’est pas le paradis, Il y a des personnes qui meurent, l’aventure est dangereuse, je ne la conseille à personne », a-t-il fait savoir avec insistance, tout en conseillant aux jeunes la voix régulière.

Le constat est clair, ils sont nombreux ces jeunes, hommes et femmes, qui ont échoué dans leur tentative de vivre le soi-disant « eldorado européen », pendant que de nombreux autres jeunes, femmes et enfants continuent d’y rêver et se préparer pour cette aventure risquée et dangereuse, Il en ressort que la Côte d’Ivoire vient en 2ème place avec 6.7% de migrants, après le Nigeria. Selon le classement des dix premières nationalités de migrants qui sont arrivés en Italie entre janvier et novembre 2016.

Au terme des travaux, une soirée artistique qui a vu la participation d’un groupe de slameurs et une troupe théâtrale qui ont exhorté les jeunes à une prise de conscience face au fléau.

Au regard de cette situation, des efforts à long terme sont en effet nécessaires pour mieux informer et sensibiliser les potentiels candidats à la migration irrégulière, une aventure périlleuse au prix de leurs économies et de leur vie.

MC/BK         

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Quelque 17 millions de Ghanéens sont appelés aux urnes ce lundi 7 décembre 2020 pour un double scrutin présidentiel et législatif.

Les observateurs s’attendent globalement à des élections pacifiques sur l’ensemble du territoire. Le véritable duel de ces élections se fera entre New Patriotic Party (NPP), défendu par Nana Akufo-Addo (76 ans), le président sortant, et National Democratic Congress (NDC), représenté par l’ex-président John Dramani Mahama, 62 ans, (son prédécesseur et rival).

Ces deux partis dominent la vie politique au Ghana depuis près de trois décennies. Pour ce faire, ils ont signé vendredi un « pacte de paix » à Accra, s’engageant à ne promouvoir aucune violence lors du vote et à la proclamation des résultats.

« J’ai confiance dans le processus électoral et je suis heureux de dire que nous accepterons le souhait du peuple ghanéen », a déclaré le président sortant. Il s’agira du troisième affrontement entre les deux rivaux. John Mahama l’avait emporté en 2012, Nana Akufo-Addo en 2016.

Les dix autres candidats en lice n’ont pas été associés à cet événement symbolique, mais leurs chances d’emporter la magistrature suprême sont minces car il y a quatre ans, aucun n’avait reçu plus de 1% des voix.

Depuis l’instauration de la démocratie, il y a 28 ans, les violences électorales sont rares au Ghana et le résultat des urnes peu contesté. En la matière, le Ghana est considéré comme un exemple en Afrique de l’Ouest. Selon le classement 2019 de Economist Intelligence Unit, il serait le 6e pays le plus démocratique du continent.

Il s’agit des premières élections depuis la mort de Jerry Rawlings, le 12 novembre. Sa femme,Nana Konadu Agyeman Rawlings, fait partie des 13 candidats en lice pour la présidentielle.

(AIP)

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Le gouvernement ivoirien a réitéré samedi 05 décembre 2020, lors d’un Sommet de l’Union Africaine par visioconférence, sa disponibilité à œuvrer pour la mise en œuvre effective de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF).

«La Côte d’Ivoire qui attache un intérêt particulier à l’intégration africaine et notamment à l’ouverture d’un vaste marché africain ne ménagera aucun effort pour la mise en œuvre effective de la ZLECAF », a indiqué le ministre du Commerce et de l’Industrie, Souleymane Diarrassouba.

A cet effet, un comité national constitué de l’administration publique, le secteur privé, la société civile  de la  ZLECAF a mis en place.

M. Diarrassouba a précisé que la Côte d’Ivoire a déposé ses instruments de ratification pour l’accord de la ZLECAF et ses offres tarifaires aussi bien au niveau des marchandises de service à la CEDEAO qui les a transmis à la commission de l’Union africaine.

Visant à établir un cadre global et multi latéral bénéfique pour les relations commerciales entre les États membres de l’Union Africaine, l’opérationnalisation de la zone prévue au 1er juillet 2020, est reportée au 1er janvier 2021 pour cause de lutte contre le Covid-19.

Cette 13ème session extraordinaire de la Conférence de l’Union Africaine sur la ZLECAF, présidée par Cyril Ramaphosa, président de la République d’Afrique du Sud, Président en exercice de l’UA, s’est déroulée en présence des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UA, du Président de la Commission de l’UA, M. Moussa Faki Mahamat et du Secrétaire général de la ZLECAF, M. Wamkele Mene.

La Zlecaf est censée devenir l’espace commercial le plus peuplé du monde. Considérée comme étant une avancée historique, elle devrait changer le visage de l’Afrique en créant les conditions de son industrialisation et de la libéralisation de son économie.

(AIP)

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Le président français Emmanuel Macron, qui recoit lundi à Paris son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi, s’est affirmé “l’avocat constant d’une ouverture démocratique” et d'”une société civile dynamique et active”, en saluant la récente libération par Le Caire de “trois membres d’ONG”.

“J’ai eu l’occasion d’évoquer, comme on le fait entre amis en confiance et toute franchise, la question des droits de l’Homme”, et “je reste l’avocat constant d’une ouverture démocratique, sociale et de la reconnaissance d’une société civile dynamique et active”, a souligné le président français lors d’une conférence de presse conjointe avec le président al-Sissi, dénoncé par les ONG pour des atteintes aux droits humains.

Le président français a également remercié son  homologue égyptien pour son soutien.

France et Egypte sont “unies” pour construire un “espace de civilisation” dans lequel “il n’y a pas de place pour les condamnations à mort et les discours de haine quand s’exprime simplement les libertés”, a affirmé M. Macron.

La France a récemment fait l’objet d’appels au boycott et de manifestations dans le monde musulman après que M. Macron eut défendu la liberté de caricaturer suite à l’assassinat en octobre d’un enseignant français pour avoir montré des caricatures du prophète dans un cours.

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