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De nouveaux remplacements supplémentaires seront testés dans les matches de football en cas de commotion à partir de janvier 2021, a annoncé mercredi l’International Board (IFAB), garant des lois du jeu.
Cette décision a été prise pour éviter “de graves conséquences” si le joueur est victime d’un deuxième choc crânien dans le même match, ceci sans désavantager son équipe en le sortant du terrain, a précisé l’IFAB dans un communiqué.
Le directeur technique de l’IFAB, David Elleray, a expliqué lors d’une conférence téléphonique qu’une sortie définitive du joueur permettra “de bien évaluer” son état de santé, et a été préféré à un remplacement temporaire qui aurait maintenu “une pression sur le joueur pour reprendre le match”.
Cependant, l’idée est de fixer une règle “applicable à tous les niveaux du football” professionnel ou amateur, surtout que l’essentiel des rencontres “sont disputées sans médecin ou personnel médicalement formé sur les lieux, a souligné l’instance internationale.
Il est à signaler que ce protocole devait initialement être expérimenté lors du tournoi olympique de football des JO de Tokyo, mais son report d’un an à l’été 2021 a bouleversé le calendrier.
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Le président français Emmanuel Macron a été testé positif au Covid-19, jeudi, et va s’isoler pendant sept jours, a annoncé l’Élysée.
“Le Président de la République a été diagnostiqué positif à la Covid-19 ce jour. Ce diagnostic a été établi suite à un test RTPCR réalisé dès l’apparition de premiers symptômes”, a indiqué l’Elysée dans un communiqué.
“Conformément aux consignes sanitaires en vigueur applicables à tous, le Président de la République s’isolera pendant 7 jours. Il continuera de travailler et d’assurer ses activités à distance”, a ajouté le Palais présidentiel.
La France a enregistré mercredi plus de 17.000 nouveaux cas de contamination et 292 décès à l’hôpital, portant le total des décès depuis le début de l’épidémie en mars dernier à 59.361, selon des chiffres de Santé publique France publiés au lendemain de la levée du deuxième confinement.
Le deuxième confinement, en vigueur depuis le 30 octobre, a été levé mardi et remplacé par un couvre-feu de 20 heures à 6 heures.
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Le président français Emmanuel Macron a été testé positif au Covid-19, jeudi, et va s’isoler pendant sept jours, a annoncé l’Élysée.
“Le Président de la République a été diagnostiqué positif à la Covid-19 ce jour. Ce diagnostic a été établi suite à un test RTPCR réalisé dès l’apparition de premiers symptômes”, a indiqué l’Elysée dans un communiqué.
“Conformément aux consignes sanitaires en vigueur applicables à tous, le Président de la République s’isolera pendant 7 jours. Il continuera de travailler et d’assurer ses activités à distance”, a ajouté le Palais présidentiel.
La France a enregistré mercredi plus de 17.000 nouveaux cas de contamination et 292 décès à l’hôpital, portant le total des décès depuis le début de l’épidémie en mars dernier à 59.361, selon des chiffres de Santé publique France publiés au lendemain de la levée du deuxième confinement.
Le deuxième confinement, en vigueur depuis le 30 octobre, a été levé mardi et remplacé par un couvre-feu de 20 heures à 6 heures.
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Alors que 2020 tire à sa fin, le ministère des Mines et des Hydrocarbures est heureux d’annoncer la conclusion de plusieurs réunions d’évaluation des programmes de travail et budget 2021 relatifs au développement des champs pétrolifères et gaziers de la République de Guinée équatoriale. Les réunions se sont tenues dans les villes de Malabo et de Bata pour examiner attentivement la dynamique d’exploration et de production du pays et établir une feuille de route pour 2021.
La République de Guinée équatoriale a été touchée comme tous ses voisins par les restrictions causées par la pandémie de Covid-19 et par la chute historique des prix du pétrole qui en a résulté. Ces chocs externes ont conduit à des réductions considérables des investissements étrangers et ont profondément affecté les performances opérationnelles tout au long de 2020.
Cependant, dans le cadre de son engagement ferme à soutenir les capitaux étrangers en République de Guinée équatoriale, le ministère des Mines et des Hydrocarbures a accordé cette année des extensions spéciales pour les grands projets en cours, permettant aux opérateurs et investisseurs de poursuivre leurs études et activités géophysiques et géologiques et d'identifier les structures à forer à la fin de 2021 ou en 2022.
« La Guinée équatoriale reste déterminée à fournir un environnement propice aux entreprises pour qu'elles puissent opérer dans le pays dans les bons et les mauvais moments. Nous continuerons à dialoguer avec tous les opérateurs pour nous assurer que les meilleures mesures sont prises pour soutenir la reprise des activités en amont », a déclaré Gabriel Mbaga Obiang Lima, ministre des Mines et des Hydrocarbures.
À la suite des réunions tenues à Malabo et à Bata, le ministère des Mines et des Hydrocarbures est heureux d'annoncer une prévision d'investissement direct étranger pour 2021 de 1 107 046 000 USD. Ces entrées se composent de 832 406 000 USD d'engagement ferme et de 370 642 000 USD d'investissements conditionnels.
Un nouvel afflux d’investissements dans le secteur des hydrocarbures du pays entraînera inévitablement une augmentation de la production quotidienne de pétrole et de gaz de la République de Guinée équatoriale. Le ministère des Mines et des Hydrocarbures s'attend donc à une augmentation substantielle des chiffres de production en 2021, ainsi qu'à des activités de forage clés pour de nouveaux puits dans le bloc G.
« Alors que le secteur en amont est en cours de reprise, le ministère des Mines et des Hydrocarbures poursuivra également ses efforts pour promouvoir les projets et opportunités clés qui ont fait de son Année de l'investissement un succès malgré des conditions difficiles cette année », a ajouté S.E. Gabriel Mbaga Obiang Lima. Plusieurs projets d’infrastructure clés tels que des raffineries modulaires et des unités de fabrication à base de gaz sont actuellement en cours d’élaboration et devraient aider stimuler la reprise du pays en 2021.
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Malika Diarrassouba, Une ex migrante, en marge des activités de l’Unesco sur la lutte contre la migration irrégulière qui s’est tenue du 4 au 6 décembre 2020 à la Fondation Félix Houphouët Boigny de Yamoussoukro, dans une interview exclusive accordée à LDA, la jeune dame dans un témoignage poignant se prononce sur les dangers de la migration irrégulière et de sensibiliser par ailleurs, les potentiels candidats.
LDA : D’où est venue l’idée pour vous d’aller à l’aventure ?
MD : Cette envie d’aller à aventure parce que je cherchais un financement pour mon projet. En effet, je travaillais dans le milieu agricole notamment le secteur du cacao et l’anacarde avec un groupe de filles. Avec tout le travail que nous abattions, il était impossible pour nous de vivre décemment de ce travail et même avoir des financements des établissements financiers. Etant natif de la ville de Daloa, des copine à nous, nous ont motivés à rencontrer les réseaux de voyage pour aller à l’aventure. Mais, c’était pour aller faire cinq ans et revenir investir dans l’agriculture.
LDA : Quels sont les dangers liés à l’immigration ?
MD : Les dangers sont nombreux. Et nous ne pouvons pas tous les énumérer. Etant une jeune qui décide de faire l’aventure dans le sahel en passant par le Niger, on peut être violée, volée, rencontrer les trafiquants d’organes humains. Et même mourir à tout instant vu les conditions difficiles de la traversée du désert.
LDA : Peux-tu décrire des scènes qui t’ont marquées durant ton aventure ?
MD : Il y’a plusieurs scènes. Avec ma taille (ndlr très grande de taille), j’ai été mise dans le coffre d’un véhicule jusqu’à mon arrivée en mer. Lors de ma première traversée en méditerranée, nous étions 100 personnes dans le zodiaque et il a chaviré. Le moteur s’est cassé entre la Tunisie et la Lybie. Entre temps, j’ai vu d’autres passagers se debattrent dans l’eau. Car en difficulté. Pendant ce moment, j’ai commencé à implorer Dieu de me sauver de cette situation. Et que la mort me prenne sur la terre ferme. Une autre scène qui m’a affecté fut le décès de ma sœur. Avec elle, nous avons entrepris beaucoup de projets si une fois nous arrivons à rentrer en Italie. Hélas, elle n’a pas pu supporter la traversée. et elle est décédée. Une autre scène fut le décès d’une mère sur le zodiaque avec son enfant de cinq ans. J’ai vu des zodiaques coulés. J’ai même été kidnappée.
LDA : Comment s’est organisé ton retour en Côte d’Ivoire ?
MD : Après tout ça, j’ai voulu revenir au pays. Mais, il était impossible de revenir. Car les passeurs ont vos passeports en leur possession. Pour eux, soit tu fais forcement la traversée ou tu meurs en Lybie. Malgré le désespoir, ces passeurs parfois de nationalité ivoirienne t’encouragent à faire la traversée pour avoir plus d’argent. Ils s’arrangent à endommager les bateaux de fortunes pour vous soutirer plus d’argent. Les femmes sont les plus vulnérables car avec elles coûtent chères. Avec un bateau gâté, nous avons ramé jusqu’au bord de l’eau. Etant sur terre, nous avons été capturés par des gardes qui nous ont mis dans les cellules. Là-bas, nous avons reçu la visite des agents de l’Organisation Internationale de la Migration (OIM) qui nous apportaient de la nourriture. Etant là-bas, j’ai commencé à aider les infirmiers qui étaient en charge des personnes. Avec plusieurs nationalités réunies, on m’appelait Maimouna OIM. Avec l’intention de retourner en Côte d’Ivoire, j’ai commencé à me renseigner pour mon retour. C’est dans cette condition que j’ai eu le contact du consulat ivoirien avec lequel nous avions planifié le retour via le téléphone après plusieurs mois d’attente. Nous avons regagné Tripoli grâce à l’OIM pour regagner ensuite le pays.
LDA : Depuis votre retour, comment évolues-tu ?
MD : J’ai eu plus de chance à mon retour. Deux jours après mon arrivée, je me suis rendu au siège de l’OIM d’Abidjan et j’ai découvert un projet dans le secteur de l’agriculture financé par l’OIM. Je me suis inscrit et j’ai bénéficié de formation dans le domaine du cacao, palmier à huile, banane etc... A partir de cette formation, nous, avec d’autres ex migrants, avons pu produire et vendre nos produits et faire des bénéfices. Mais avec l’avènement de la covid-19, nous avons eu du mal à vendre nos récoltes. Pour ne pas rester oisifs et perdre notre capital, nous nous sommes lancés dans l’élevage du poulet. En dehors de ce projet, l’Etat de Côte d’Ivoire à envoyé 150 migrants de retour dans une école de formation dont j’ai eu la chance d’être parmi les formateurs. Nous avons la charge en tant que ex-migrant de former les nouveaux arrivants.
LDA : Aujourd’hui, vous êtes aux côtés de l’Unesco, quelle relation entretenez-vous avec institution ?
MD : Cette structure à une place prépondérante. Elle sensibilise la jeunesse sur les dangers liés à la migration régulière. Nous, ex-migrant, avec cette structure, nous sensibilisons sur les dangers de ce fléau. Ne disposant pas de moyens financiers, avec le concours de l’UNESCO, les activités sont plus visibles et touchent beaucoup de personnes.
LDA : Quel message pouvez-vous lancer à l’endroit des potentiels candidats à la migration irrégulière ?
MD : L’aventure est une bonne chose car elle éduque et permet d’acquérir des expériences de la vie. Mais, il faut voyager de façon régulière, dans de bonnes conditions et avoir plus d’informations avant d’entreprendre un voyage. Pour freiner ce fléau, il faut que le gouvernement finance les projets de la jeunesse et faire la promotion de l’entreprenariat. Quant à l’UNESCO, elle doit accentuer sa sensibilisation, travailler avec les ex-migrants pour élaborer des stratégies pour lutter contre ce fléau.
Entretien réalisé par Mohamed Compaoré
Pour implorer l’assistance du Créateur sur la Côte d’Ivoire, la communauté musulmane des cités route de Bingerville en collaboration avec le groupe de formation Imam Magassouba ont organisé ce samedi 12 décembre 2020 le mauoulid Naby autour du thème ‘’Le Messager et ses Khalifes’’
Cheick Tidiane Diabaté, conférencier de ce jour à indiqué que la société souffre d’une situation déplacée due à un poids satanique. Ainsi, cette commémoration est source de bénédiction et de lumière car nous tirons des enseignements qui pourront faire de nous des citoyens modèles et exemplaires dans la société.
S’agissant du thème central, il souligne que les compagnons du Prophète de l’Islam ont hérité de lui dans les faits et gestes. Car dira-t-il, un chef ou un maître qui ne laisse d’héritier, n’a rien accompli de sa vie. Raison pour laquelle, il a invité les héritiers du pays à sauvegarder les biens reçus.
Le représentant du guide de la communauté, Imam Amadou Diallo a dans son intervention insisté sur le maintient de la cohésion et du vivre ensemble dans la société.
A en croire Imam Oumar Magassouba, le guide de ladite communauté, cette cérémonie est un moyen pour implorer l’assistance du Créateur afin d’apporter la quiétude et la sagesse à tous les dirigeants du pays.
Comparant la paix à une termine dans un arbre, il fait savoir que pour avoir la paix, il faut une bonne justice. Car dira-t-il sans justice, il ne peut y avoir de stabilité et de développement.
Et demander à chaque habitant d’être patient, endurant, respectueux pour que le navire ivoirien arrive à bon port.
Cette cérémonie a pris fin avec les bénédictions de l’imam Magassouba
Ibrahima Khalil de Siékèlou
LE CAIRE, Égypte, Le 16 Décembre, 2020,-/African Media Agency (AMA)/- Afreximbank a publié hier son Rapport annuel sur le commerce en Afrique (ATR). Ce rapport passe en revue l'évolution commerciale et économique en Afrique, lors d'une année 2019 dominée par les guerres commerciales et la hausse des droits de douane qui ont entraîné un fort ralentissement du commerce mondial. Cette situation a été aggravée par le Covid-19, et de ce fait, après une baisse de 2,8 % l'an dernier, le commerce mondial devrait se contracter de 9,2 % en 2020.
Le Rapport annuel sur le commerce en Afrique propose une étude approfondie du commerce transfrontalier informel (CTI). C'est la première fois que l'on tente de mesurer de manière détaillée le volume et la composition du commerce informel. Malgré les variations régionales, le rapport souligne l'importance du CTI pour la création d'emplois et de revenus, estimant qu'il apporte une source de revenus à environ 43 % de la population africaine et qu'il est dominé par les femmes. En Afrique australe (le bloc de la SADC), les femmes représentent environ 70 % du commerce transfrontalier informel. En Afrique de l'Ouest, les produits alimentaires et agricoles constituent 30 % du commerce intra-régional.
En s'appuyant sur des données factuelles pour mesurer le CTI, le rapport met en évidence les transformations à apporter pour développer le commerce intra-africain et faire passer le CTI dans le secteur formel. Par exemple, la suppression des obstacles techniques et non tarifaires au commerce, ainsi que la simplification des processus, l'amélioration de l'accès aux financements et la création de systèmes de paiements numérisés réduisant les risques permettront aux commerçants de se développer et de progresser dans la chaîne de valeur. Dans le commerce transfrontalier informel, les transactions s'effectuent uniquement en espèces.Commentant le rapport, Prof. Benedict Oramah, Président d'Afreximbank, a précisé : "Même si le commerce transfrontalier informel représente une part importante des achats intérieurs et est devenu une source majeure de revenus permettant de maintenir les niveaux de consommation des ménages, sa contribution au PIB n'est guère reconnue".
Le rapport contient de nombreuses recommandations qui deviendront encore plus pertinentes avec le lancement de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA). Afreximbank, pour sa part, met en place son Système panafricain de paiements et de règlements (PAPSS) pour permettre aux acheteurs et aux vendeurs d'effectuer des transactions en monnaie locale, tout en réduisant le risque associé aux transactions en espèces.
Commerce mondial
Entre janvier et août 2020, le commerce de marchandises de l'Afrique s'est contracté de 12 % par rapport à la même période de l'an dernier, les mois d'avril et de mai ayant affiché les plus forts reculs. Les perspectives pour 2021 sont bonnes : le commerce de l'Afrique devrait connaître un rebond important, dans le sillage de la reprise de l'activité économique mondiale et l'augmentation de la demande en matière d'exportations africaines.
La part des exportations africaines à destination de l'Asie a augmenté pour atteindre 30,79 % en 2019, tandis que la part de l'Union européenne est tombée à 24,6 %. La Chine et l'Inde ont été les principaux moteurs de l'essor des échanges commerciaux entre l'Afrique et l'Asie, ces deux pays ayant absorbé 27 % des exportations totales de marchandises de l'Afrique en 2019.
On observe une tendance similaire dans la provenance des importations des pays africains. Même si l'UE a toujours constitué la principale source, sa part dans les importations africaines n'a cessé de diminuer et l'Asie rivalise aujourd'hui avec l'UE.
Commerce intra-africain
La valeur du commerce intra-africain total a diminué de 5,2 % en 2019, réduisant sa part dans le commerce africain, qui est passée d'environ 15 % en 2018 à 14,4 % en 2019.
L'Afrique du Sud est le pays qui contribue le plus au commerce intra-africain, avec 23,1 % du total des échanges commerciaux intra-africains en 2019. La République démocratique du Congo (RDC) a consolidé sa position : avec une part de 10,4 % des échanges commerciaux intra-africains, elle est devenue le deuxième acteur du commerce intra-africain en 2019. Malgré une baisse de 4,7 % des échanges en valeur, la part du Nigeria est restée constante à environ 7 %, plaçant ce pays au troisième rang du commerce intra-africain.
Matières premières
Le poids des matières premières dans la valeur des exportations africaines est très élevé. Le pétrole et le gaz, malgré une baisse significative des cours, représentaient encore 37 % du total des exportations africaines en 2019. Afreximbank, à travers son African Commodity Index, un indice pondéré qui suit les 13 principales matières premières africaines, a présenté une reprise en forme de V entre février et octobre. Bien que l'indice soit environ 30 % inférieur à ce qu'il était en décembre 2018 et 20 % inférieur à ce qu'il était au début de l'année.
Prof. Benedict Oramah,
Président d'Afreximbank
Le Ministre ivoirien de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, Vagondo Diomandé et l'Ambassadeur américain en Côte d'Ivoire Richard Bell ont lancé le projet Eau, Assainissement et Hygiène des Municipalités en Afrique de l’Ouest (MuniWASH), un programme d'assistance régionale financé par le gouvernement américain pour améliorer l'accès aux services d'eau potable et d'assainissement en Côte d'Ivoire et au Bénin.
Les activités de MuniWASH, financées par l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), bénéficieront aux résidents de huit villes ivoiriennes pour soutenir l'objectif de la Côte d'Ivoire d'atteindre 100% de couverture en eau et assainissement d'ici 2030.
La Ministre de la Salubrité et de l'Assainissement, Anne Désirée Ouloto, le Ministre de l'Hydraulique, Laurent Tchagba, et la Représentante Pays de l'USAID, Dr. Nancy Lowenthal ont également assisté à ce lancement à Abidjan, avec le Directeur de la Mission régionale de l’USAID pour l’Afrique occidentale, Daniel Moore en virtuel.
MuniWASH est un programme d'assistance régionale de l'USAID sur cinq ans, d'une valeur de 13 millions de dollars, dont environ 7 millions de dollars sont réservés aux activités en Côte d'Ivoire.
Le projet fournira une assistance technique à huit municipalités ivoiriennes, notamment Abengourou, Abobo, Bouaké, Gagnoa, San Pedro, Soubré, Yamoussoukro et Yopougon pour développer des services d'eau, d'assainissement et d'hygiène qui répondent de façon plus durable aux besoins essentiels des populations pauvres et mal desservies vivant en milieu urbain et dans les zones périurbaines.
Selon l'Ambassadeur Bell, MuniWASH démontre le consensus politique des États-Unis autour de la conviction que l’atout le plus précieux de tout pays, c’est son peuple. « MuniWASH soutient le programme ambitieux de la Côte d’Ivoire visant à étendre l’accès à l’eau à tous les Ivoiriens au cours des dix prochaines années », a déclaré Bell.
« Les États-Unis continueront de soutenir les efforts ivoiriens qui renforcent les systèmes et favorisent la bonne gouvernance et le partenariat entre nos deux pays », a-t-il soutenu.
« Ce projet démontre la synergie entre l’Etat, les communes et les partenaires au développement. Il s’inscrit dans le cadre de la politique sociale du gouvernement qui a décrété l’année 2020 année du social dans le but de favoriser l’accès aux services sociaux de base aux populations », a déclaré le Ministre Vagondo Diomandé, qui est également Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile.
Selon le rapport 2019 du Programme conjoint de suivi de l'approvisionnement en eau, de l'assainissement et de l'hygiène de l’Organisation Mondiale de la Santé, 20% des Ivoiriens n'ont pas un accès fiable à l'eau potable et 65% des Ivoiriens n'ont pas accès à des services d'assainissement adéquats.
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Samedi 12 décembre au soir, un grand concert était organisé par Orange et ses partenaires à Sofitel Hôtel Ivoire, Abidjan pour célébrer les trente ans du zouglou, musique populaire ivoirienne.
Les mélomanes n’ont pas été déçus par la célébration des 30 ans d’existence du zouglou ce week-end. Loin de là. D’abord le 12 décembre au palais des congrès du Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire où se tenait le premier acte VIP des célébrations des Trente glorieuses du zouglou. La salle était comble. Signe qu’année après année, ce rythme représentatif de notre culture musicale conquiert les masses et donc n’est pas prêt de s’étioler.
Né dans les recoins de la cité universitaire d’Abidjan, le zouglou fête désormais ses 30 ans. La soirée est une forme de reconnaissance pour ce style musical, selon l’organisateur, Angelo Kabila : « Nous avons voulu reconstituer tout le puzzle de ce rythme. Nous avons fait appel à tous les anciens, tous les créateurs jusqu’à aujourd’hui pour pouvoir fêter ensemble ce soir. »
En lever de rideau de ce show sélect, ShowBox international, l’organisateur, a eu la bonne idée de concocter un fil conducteur très cohérent, partant des premiers sons zouglou, ce qu’on a coutume d’appeler rétro. Ainsi, en play-back se sont succédé Système Gazeur (Maga Dindin, Lago Paulin), Djigbô, Poignon, Yodé Côcô, Allan Bill, Zouglou Machine, Boby Yodé et les Potes de la rue, Blocko.
A ce stade déjà, le mercure est monté dans la salle. Le public a accompagné les artistes en prestation avec des pas de danse et des chants. Aux premiers rangs des zouglouphiles VIP de cette soirée, les ministres Touré Mamadou et Belmonde Dogo.
Avec entrain et prestance, ces deux personnalités ont participé à leur manière à l’intensité de l’ambiance. Le second acte du concert fut les spectacles live livrés par une escouade de zougloumen issus tant de la génération des précurseurs, celle intermédiaire, que de la nouvelle génération.
Bilé Didier, Espoir 2000, Les Garagistes, Les Patrons, Surchocs, et Yodé et Siro, un beau casting relevé qui a tenu le public en haleine, pour clore ce spectacle fait dans les règles de l’art.
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A la suite de l’élection Présidentielle du 31 octobre 2020, le Président de la république Alassane Ouattara a été déclaré vainqueur par la Commission électorale indépendante et confirmé par le Conseil Constitutionnel à l'issue d'une élection qui a été émaillée de violences.
Pour rappel, de vives tensions ont éclaté à la suite de l'annonce du 6 Août 2020 du Président Alassane OUATTARA d’être candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. Plusieurs manifestations ont eu lieu dans certaines villes du pays suite à l'appel à la désobéissance civile lancé par une plateforme de l’opposition. Celles-ci ont occasionné la mort de 85 personnes, des destructions de biens publics.
Conformément à la constitution, le Chef de l'Etat a été investi ce lundi 14 décembre 2020. Au cours de son investiture, il a prononcé un discours annonçant plusieurs mesures dont l'ouverture du dialogue politique, la création d'un Ministère de la réconciliation nationale, la prise en charge des frais de COGES par le gouvernement et les collectivités territoriales, la lutte contre l'impunité etc.
La POECI se réjouit de la volonté du Chef de l'Etat de reprendre le dialogue politique avec les partis et groupements politiques de l’opposition. La POECI espère que cet énième dialogue aboutira à l’organisation des élections législatives inclusives et apaisées d’une part et à mettre fin définitivement aux violences électorales dans notre pays d’autre part.
La POECI préconise que ce dialogue soit un débat inclusif et participatif avec l'ensemble de l'opposition politique ainsi que de la société civile.
En outre, la POECI félicite le chef de l'Etat pour son initiative de créer un Ministère de la Réconciliation qui aura pour vocation d'amener les ivoiriens et les ivoiriennes à la réconciliation, à la cohésion sociale, à la démocratie et au développement. Aussi, la POECI, conformément aux propositions contenues dans son communiqué de presse du 16 novembre 2020, recommande t-elle qu’une personnalité apolitique et jouissant d’une bonne réputation soit désignée pour diriger ce ministère . Ce ministère devra de ce fait être doté de moyens conséquents assortis d'un plan d'action pour réussir sa mission. La société civile entend jouer un rôle important dans ce processus de réconciliation.
La POECI encourage le chef de l'Etat dans sa lutte contre l'impunité qui devra mettre fin à la violence et aux violations répétées des droits de l'homme.
Enfin, la POECI salue la prise en charge des cotisations des COGES et frais annexes qui constituaient une préoccupation pour les parents d’élèves. Elle invite le gouvernement à veiller à lever toutes les mesures pouvant constituer des obstacles à l’accès à l’éducation des jeunes.
Fait à Abidjan le 14 décembre 2020
Pour le Bureau du Conseil d'Administration
Le Président
Imam Kone Ibrahima