Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Seulement quelques jours et les lampions vont s'éteindre sur l'année 2020. Comme chaque année lorsqu'arrive cette période marquée par les fêtes, les uns et les autres s'évertuent à dresser les différents bilans qui s'imposent, tant au plan personnel et individuel qu'au plan communautaire et national.

En Côte d'Ivoire, on avait vu venir ce début de décennie avec beaucoup d'appréhension. Année électorale, 2020 s'annonçait comme la fin d'un cycle gouvernemental et politique, donc comme un virage dont l'amorce était truffée de mille et une inconnues. Les tensions en tout genre étaient, dès les premières semaines, perceptibles tant sur le front social qu'au sein de la classe politique.

Les questions des plus cruciales assaillissaient même les analystes les plus optimistes. Qu'adviendra t-il de la paix fragile que le pays avait pu connaître ces huit dernières années ? La classe politique parviendrait-elle à faire preuve de maturité en faisant l'économie d'une autre crise à ce pays qui avait réussi à se hisser, en l'espace d'une décennie, sur un piédestal fort appréciable en termes de performances économiques ?

A ces doutes lancinants est venue s'ajouter la situation sanitaire avec la crise mondiale liée à la propagation de la COVID-19. Avec l'hécatombe qui avait cours dans les pays les plus développés, on s'attendait avec un certain fatalisme légitime à ce que les pays africains payent le lourd tribut de cette maladie. Et la Côte d'Ivoire ne faisait pas exception à ces prévisions macabres. En plus des sérieuses appréhensions liées au contexte politique, la crise de la COVID était venue brouiller davantage les perspectives de ce pays marqué pourtant par une croissance économique soutenue depuis plusieurs années.

Des bailleurs de fonds et investisseurs, Jouant la carte de la prudence, ont fait le choix de la parcimonie en marquant le pas dans leur enthousiasme entrepreneurial. Certains même sont allés jusqu'à mettre la clé sous le paillasson, agitant ainsi, volontairement ou non, l'épouvantail de l'éternel recommencement ivoirien.

Aujourd'hui, alors que le rideau tombe sur cette année qui aura été des plus éprouvantes pour l'ensemble de la planète, le moins qu'on puisse dire est que la Côte d'Ivoire a su tirer son épingle du jeu. Oui, on peut le dire à présent, en fin de compte, il y a aura eu plus de peur que de mal.

Pourtant, ce ne sont pas les moments de doute qui ont manqué. La survenue de la pandémie, le processus électoral dont chaque étape fut marquée par des divergences et quelques fois des violences, certes, marginales mais qui venait rappeler que les risques d'embrasement étaient réels. Aussi, des évènements tel que la mort du Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly, la démission du vice-président de la République, les arrêts de désapprobation de la Cour Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples (CADP) étaient autant d'éléments de nature à faire craindre une régression du pays sur échiquier des nations économiquement fortes et démocratiques.

Mais faisant preuve d'une grande capacité de résilience, les gouvernants ont, à chaque soubresaut, tenu le gouvernail et éloigner le navire Ivoire des bourrasques de toutes les forces centrifuges.

À travers une contre-attaque politique civilisée, le gouvernement a su circonscrire la capacité de nuisance des fauteurs de troubles qui voyaient en l'élection présidentielle une occasion de mettre à sac les acquis engrangés par la Côte d'Ivoire sous la gouvernance Ouattara. Dans cette dynamique de sécurisation du pays, le professionnalisme des forces de l'ordre a été l'une des avancées les plus remarquables.

En effet, aucune bavure n'a été enregistrée dans la difficile mission des policiers et gendarmes dont la mission était de contenir les nombreux faits d'obstruction et souvent d'affrontement occasionnés par l'appel de l'opposition à la désobéissance civile et au boycott actif de l'élection présidentielle. L'opération "barrissement de l'éléphant’’ a été un franc succès.

Sur le front de la lutte sanitaire, les mesures préconisées par le Ministère de la Santé et de l'hygiène Publique, sous la conduite d'un Conseil National de Sécurité très alerte, ont permis d'amoindrir l'impact de la COVID-19 sur la vie de la nation. Passée la période du confinement, le quotidien des ivoiriens s'est, peu à peu, normalisé. Le nombre des contagions est allé de façon décroissante, faisant ainsi de la Côte d'Ivoire, l'un des pays du continent africain à avoir mieux conduit sa campagne contre la propagation du virus apparu en Chine en fin d'année 2019.

Ayant réussi à relever ces défis qui faisaient de l'année 2020 un tournant décisif, on peut dire, sans risque de se tromper, que le pays d'Alassane Ouattara a franchi avec un certain succès le cap de l'année 2020 qui s'annonçait pourtant comme étant celle de tous les dangers.

Pephangneli  

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Les altercations entre des jeunes autochtones et chasseurs traditionnels appelés dozos survenues le dimanche 27 décembre 2020, à Guezon dans le département de Duékoué, ont fait sept (7) morts et des blessés graves.

Dépêché sur les lieux du drame par le gouvernement le mardi 29 décembre 2020, Kouadio Konan Bertin dit KKB, ministre de la Réconciliation nationale, a traduit la compassion et le soutien du gouvernement aux victimes de Guezon et à leurs familles.

Au nom du Président de la République, Alassane Ouattara, le ministre KKB a, pour sa première sortie depuis sa nomination, transmis un message de paix et de cohésion aux protagonistes. « Le gouvernement ne peut rester insensible. Je suis venu constater les faits et apporter le soutien de l’Etat. Le Président de la République Alassane Ouattara m'envoie pleurer avec vous. Ne soyez pas habités par un esprit de vengeance. Il faut régler ce problème définitivement », a indiqué le ministre de la Réconciliation nationale. Avant de souhaiter une bonne guérison aux blessés, et un retour rapide de la paix et de la stabilité à Guezon.

Aussi, le ministre a indiqué, au terme de sa visite, que l’Etat de Côte d’Ivoire prendra les dispositions pour assister les familles endeuillées. Il a toutefois sollicité l’implication des chefs de communautés, chefs religieux, jeunes et femmes de Guezon dans le règlement de cette crise. « Je n'aime pas les échecs. Les gens peuvent parler mais moi je dois réussir la mission que le Président de la République Alassane Ouattara m'a confiée. Il faut qu'on apprenne à nous aimer comme par le passé », a conclu l'émissaire du gouvernement.

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Auparavant, Yoro Raymond, au nom des populations, a exprimé sa colère et son désarroi face à ce drame qui n’est pas le premier du genre et dont le bilan fait état de 7 morts, une vingtaine de blessés, 8 femmes violées et 84 maisons incendiées dont le camp des masques sacrés du village. Il a relevé la psychose et le sentiment d'insécurité au sein de la population dont la conséquence directe est l’abandon des plantations et habitations. Il a exigé le départ immédiat des dozos des villages de la sous-préfecture de Guezon.

Le préfet de la région du Guemon, préfet du département de Duékoué, Ibrahima Cissé, pour sa part, a dévoilé les résolutions prises pour maintenir la cohésion sociale. Il a annoncé la mise en place d'un comité de veille. Il a également invité les populations et particulièrement la jeunesse à promouvoir le vivre-ensemble, cette valeur indispensable à notre pays pour atteindre le développement.

Les députés de Duékoué, Flanizara Touré et Oula Privât ainsi que Doumbia Ibrahima, directeur général de la Gestoci ont eux aussi appelé à la paix et la cohésion sociale. Ils ont exhorté les populations à ne jamais se rendre justice.

Les 7 ayants droit des victimes ont reçu chacun 500 000 FCfa de la part du ministre de la Réconciliation nationale.

fratmat.info



 

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Depuis le dernier semestre de l'an 2020, le Consortium OBAMCI/OCAB a lancé en Côte d'Ivoire, une vaste campagne nationale de sensibilisation sur les bienfaits de la banane dessert.

Après avoir sillonné les villes du nord notamment Bouaké et Khorogo, c'était au tour d'Abidjan, la capitale économique de la Côte d'Ivoire dans ce mois de décembre.

Ainsi, la campagne d'Abidjan a débuté dans la matinée du 18 décembre 2020 à l'INFAS de Treichville, par une conférence animée par l'expert nutritionniste M. Gbaka Yoro sur le thème : " les Bienfaits de la banane dessert face aux étudiants " suivi de don de caisses de bananes aux participants et aux restaurants des malades du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Treichville.

Cette conférence s'est tenue en présence de M. Manlan Désire  représentant le Consortium OBAMCI/OCAB,  M. Kouamé Oka René, Directeur du PNN (Programme National de Nutrition) et de Mme Kansa sous-Directrice de l'INFAS.

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Ensuite, dans l'après-midi, l'équipe d'OBAMCI/OCAB et ses partenaires s'est entretenue avec le Corps Médical de différents centres de Santé de la capitale.

Le lendemain 19 Décembre, pilotée par la célèbre comédienne Adrienne Koutouan, une action terrain d'envergure meublée de parade sonore a fait le tour de la ville d'Abidjan pour sensibiliser la population dans les marchés et restaurants, maquis et autres lieux, sur les bienfaits de la banane douce afin de les amener à une forte consommation de ce fruit.

Pour parachever la campagne d'Abidjan, le jeudi 25 décembre, une autre action grand public dénommée " midi douce " qui a consisté à faire déguster la banane douce à 12 heures précise à toute la population a été menée conjointement avec le lâcher de ballons dans le ciel à tous les grands carrefours dans toutes les communes et des paniers de bananes ont été donnés gracieusement à plusieurs familles dans différentes communes.

Rappelons que cette vaste campagne de Promotion de la banane dessert du consortium OBAMCI/OCAB a été Financé par L'UE dans le cadre du Projet d'appui au développement du Marché local et Sous régional de la banane dessert.

Kamana 2nb

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mercredi, 30 décembre 2020 14:19

Nigeria: 11 morts dans 2 attaques terroristes

Onze membres des forces de sécurité, dont 4 soldats, ont été tués dans deux attaques attribuées au groupe jihadiste Boko Haram, dans le nord-est du Nigeria, a-t-on appris mardi de sources sécuritaires.

Mardi soir, le convoi de chasseurs locaux recrutés par l’armée dans la lutte contre les jihadistes a explosé sur une mine dans le village de Kayamla, situé à 10 kilomètres de Maiduguri, capitale de l’Etat du Borno, épicentre de l’insurrection jihadiste dans le nord-est.

“Sept chasseurs sont morts dans l’explosion et neuf autres ont été gravement blessés”, a indiqué à la presse le responsable d’une milice pro-gouvernementale anti-jihadiste, Babakura Kolo, précisant que le véhicule ” a explosé sur une mine alors qu’ils pourchassaient des éléments de Boko Haram” qui avaient volé un troupeau de boeufs.

Ces deux dernières années, les autorités ont recruté des chasseurs locaux pour assister l’armée dans sa lutte contre Boko Haram et sa faction rivale, le groupe Etat islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap) dans le nord-est du Nigeria.

Boko Haram, et le groupe Etat islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap), tous deux très actifs dans la région du lac Tchad, ont fait au moins 36.000 morts depuis le début de l’insurrection en 2009, et deux millions de personnes ne peuvent toujours pas regagner leur foyer à cause des violences.

fm

 
 

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mercredi, 30 décembre 2020 14:18

L'UE signe l'accord post-brexit

Les présidents du Conseil européen, Charles Michel, et de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, ont signé mercredi, au nom de l’UE, l’accord de commerce et de coopération post-Brexit conclu avec le Royaume-Uni, qui doit être appliqué à titre provisoire à compter du 1er janvier.

L’accord sera ensuite examiné par le Parlement européen et le Conseil de l’UE avant d’être ratifié officiellement par l’Union européenne.

“L’accord que nous avons signé aujourd’hui est le résultat de mois d’intenses négociations au cours desquels l’Union européenne a fait preuve d’un niveau d’unité sans précédent. Il s’agit d’un accord juste et équilibré qui protège pleinement les intérêts fondamentaux de l’UE et crée la stabilité et la prévisibilité pour les citoyens et les entreprises”, s’est félicité à cette occasion M. Michel.

Dans le contexte actuel, a-t-il ajouté, “il est de la plus haute importance que l’Union européenne et le Royaume-Uni se tournent vers l’avenir, en vue d’ouvrir un nouveau chapitre dans leurs relations”.

Le président du Conseil européen a fait part de la disposition de l’UE de coopérer avec le Royaume-Uni sur les différentes questions d’intérêt commun, citant en particulier la lutte contre le changement climatique et la réponse aux pandémies.

Après sa signature par les dirigeants de l’UE, l’accord post-Brexit va également être paraphé par le Premier ministre britannique, Boris Johnson.

fm

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Le Président  du Conseil Supérieur des Imams, des Mosquées et des Affaires Islamiques (COSIM) section Port-Bouët, Cheick Falikou Diomandé a rendu un hommage à Ibrahim Konaté, coordinateur associé du RHDP Port-Bouët et grand soutien de la communauté musulmane. C’était au cours de la neuvième édition du mawlid communal organisé à la mosquée centrale, samedi 26 décembre 2020.

Cet hommage du Président communal du COSIM à l’endroit d’Ibrahim Konaté, candidat à la prochaine élection législative dans la circonscription de Port-Bouët fait suite aux nombreuses actions de ce dernier en faveur de la communauté musulmane.

Il a indiqué que grâce à Ibrahim Konaté, beaucoup d’imams ont  pu effectuer le pèlerinage à la Mecque dont  sa génitrice. Sans oublier les nombreuses aides à l’endroit de la communauté musulmane entre autre la prise en charge des imams et fidèles et l’équipement des mosquées en tapie.

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« L’Islam, une religion de tolérance et de respect d’autrui » est le thème développé au cours de cette cérémonie.

A l’occasion, imam Losseni Dosso le conférencier du jour a fait savoir que la société est composée de personnes différentes au niveau de la race, l’ethnie et la religion. Ainsi, la cohésion sociale favorise l’intégration des individus, leur attachement  aux groupes et leurs participations à la vie sociale.

Il soutient que le respect est une valeur plus profonde que la simple politesse, car le respect est de se débarrasser de toute hypocrisie, la haine et de la calomnie.  

Pour l’imam Dosso, l’islam prêche l’entretien de bonne relation avec Dieu, envers les parents, envers les époux et épouses, envers les proches, envers les voisins, envers les collègues, envers les employés, envers tout le monde et même les ennemies.

Quand à Ibrahim Konaté, il a transmis les remerciements de sa formation politique à la communauté musulmane pour leurs prières et bénédictions  pendant la présidentielle et surtout pour le calme observé dans la commune.

Notons que pour la stabilité du pays, le coran a été lu intégralement six fois suivi de bénédictions.

Ibrahima Khalil de Siékèkou

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Le Paris Saint-Germain (PSG) a officialisé mardi le départ de son entraîneur, l’Allemand Thomas Tuchel, en poste depuis juillet 2018, sans nommer pour autant son successeur qui devrait être, selon les médias français, l’Argentin Mauricio Pochettino.

“Après une analyse approfondie de sa situation sportive, le Paris Saint-Germain a pris la décision de mettre un terme au contrat de Thomas Tuchel”, a indiqué, dans un communiqué, le club champion de France et vice-champion d’Europe.

Le départ surprise de Tuchel avait été annoncé par la presse le 24 décembre dernier. L’Allemand a été informé de cette décision par les dirigeants du club, alors que son contrat courait jusqu’en juin 2021.

Le technicien âgé de 47 ans était arrivé dans la capitale française à l’été 2018. Sous ses ordres, les Parisiens ont notamment atteint la finale de la Ligue des champions la saison dernière.

dc

 
 

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Après sept ans de négociations, les 27 ont ouvert la voie lundi à un accord sur les investissements entre l’UE et la Chine, qui se dit prête à donner des gages pour lever les inquiétudes sur les pratiques de travail forcé dont elle est accusée, selon des sources diplomatiques.

Informés par la Commission européenne des “récents développements positifs des négociations avec la Chine, y compris sur les conditions de travail”, les représentants des Etats membres de l’Union européenne ont “largement salué ces progrès” lors d’une réunion à Bruxelles, selon une source diplomatique.

L’Allemagne, qui assure la présidence tournante de l’UE jusqu’à fin décembre, “a constaté à la fin de la réunion qu’aucun représentant n’avait brandi de carton rouge pour stopper (le processus) et qu’en conséquence, la voie est dégagée pour un feu vert politique”, a-t-elle précisé.

“Il faut rester prudent, mais sous réserve d’approbation chinoise, une annonce officielle par Bruxelles et Pékin pourrait intervenir d’ici la fin de semaine”, confirme un autre diplomate, estimant que la finalisation du texte –“très complexe, secteur par secteur”– pourrait ensuite prendre de longs mois.

Lancés fin 2013, ces pourparlers visent à protéger mutuellement les investissements européens en Chine et ceux du géant asiatique dans l’UE. Les Européens, qui estiment avoir largement ouvert leur marché à Pékin, souhaitent voir leurs entreprises traitées pareillement en Chine.

Le traité est ainsi censé garantir le respect de la propriété intellectuelle des entreprises européennes, interdire les transferts de technologie forcés et imposer des règles de transparence aux subventions versées aux entreprises publiques chinoises.

Le Premier ministre chinois Li Keqiang avait appelé la semaine dernière ses homologues néerlandais et espagnol pour évoquer les pourparlers, selon l’agence officielle Chine nouvelle. Ces deux pays avaient des “objections”, selon le président de la Chambre de commerce de l’UE en Chine, Joerg Wuttke.

Paris avait de son côté affirmé le 23 décembre qu’il ne pourrait soutenir l’accord que si le régime communiste s’engageait à ratifier des conventions de l’OIT (Organisation internationale du travail) interdisant notamment le travail forcé.

Des experts et organisations de défense des droits de l’homme accusent la Chine d’avoir interné au Xinjiang au moins un million de membres de la minorité musulmane ouïghoure dans des “camps de rééducation”, les soumettant pour beaucoup au travail forcé. Selon une récente étude américaine, au moins 570.000 Ouïghours ont été enrôlés dans un programme coercitif de ramassage du coton.

Or la Commission européenne, en charge des négociations, a informé lundi les Etats membres qu’elle avait “obtenu de la part de la Chine le langage demandé par les Européens sur le respect par Pékin des deux conventions de l’OIT sur le travail forcé”, selon la seconde source diplomatique.

On ignorait dans l’immédiat si l’engagement de la Chine porte sur la ratification effective à court terme des conventions ou la promesse d’accélérer ses efforts pour y parvenir.

La perspective de ce rapprochement Chine-UE est regardée avec inquiétude par la future administration du président élu américain Joe Biden.

Un lien transatlantique crucial pour Varsovie: l’ambassadeur polonais Andrzej Sados a déploré auprès de l’agence PAP une “accélération soudaine et injustifiée” du calendrier “sur un sujet très important” qui doit “tenir compte de la relation avec les Etats-Unis”. Il n’a toutefois pas signalé d’objection à l’accord.

“L’Europe devrait accepter l’accord tel qu’il est sur la table aujourd’hui. Si l’UE conditionne sa signature à la ratification par la Chine des conventions de l’OIT, alors l’accord ne se concrétisera pas”, avait indiqué M. Wuttke samedi. “Ce n’est pas un accord parfait, loin de là, mais c’est une grande avancée”.

fm

 
 

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Le Conseil de sécurité des Nations Unies a condamné lundi les attaques lancées vendredi contre la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA).

Dans un communiqué, les membres du Conseil de sécurité ont condamné “dans les termes les plus forts” les attaques contre la mission des Nations Unies en République centrafricaine (RCA), qui ont entraîné la mort de trois casques bleus burundais et blessé deux autres.

Des “combattants armés” non identifiés ont lancé les attaques à Dekoa et près de Sibut, deux localités de la préfecture de Kemo, quelques heures après qu’une coalition rebelle eut violé une trêve unilatérale et réitéré ses appels à la suspension des élections générales prévues dimanche.

Les membres du Conseil de sécurité ont exprimé leurs plus sincères condoléances et sympathie aux familles des casques bleus tués, ainsi qu’au Burundi et à la MINUSCA, souhaitant aux blessés un prompt rétablissement.

Ils ont également condamné “dans les termes les plus forts” toutes les attaques, provocations et incitations à la violence contre la MINUSCA par des groupes armés et d’autres auteurs.

Les membres du Conseil de sécurité ont, par ailleurs, réaffirmé leur plein appui à la MINUSCA et exprimé leur profonde gratitude aux pays fournisseurs de contingents et de policiers à la mission.

fm

 
 

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Le Secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres, s’est félicité de la tenue des élections présidentielle et législatives du 27 décembre au Niger, tout en saluant le gouvernement et le peuple nigériens pour le déroulement “pacifique” de ces échéances.

M. Guterres “félicite en outre les forces de sécurité et de défense nigériennes pour leurs efforts visant à créer un environnement sûr le jour du scrutin”, a indiqué lundi son porte-parole à New York.

Le chef de l’ONU a également appelé “tous les acteurs politiques et leurs partisans à maintenir un environnement pacifique et à résoudre tout différend qui pourrait survenir grâce au dialogue et aux mécanismes juridiques établis”.

“Le Secrétaire général réaffirme que l’ONU continue de soutenir le peuple et le gouvernement nigériens dans leurs efforts pour consolider davantage la démocratie et le développement durable dans le pays”, a-t-il dit.

Le scrutin présidentiel de dimanche est considéré comme historique, en ce sens qu’il devrait permettre au Niger de vivre la première transition à travers les urnes de son histoire.

Quelque 25.978 bureaux de vote étaient mis en place pour permettre aux 7.446.556 électeurs d’élire le successeur du président sortant Mahamadou Issoufou.

Les résultats de cette présidentielle couplée aux législatives devraient, selon le code électoral du pays, être publiés au cours de la semaine.

Trente candidats étaient en lice pour la présidentielle. Bazoum Mohamed, du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS, au pouvoir depuis 2011), part favori de ce scrutin.

Les élections se sont déroulées dans le calme en dépit du contexte sécuritaire difficile marqué notamment par deux attaques terroristes meurtrières à quelques jours des élections et ayant fait plusieurs morts.

Pour le président sortant Mahamadou Issoufou, “quel que soit le vainqueur, la victoire appartiendra au peuple nigérien. C’est un jour spécial pour le Niger qui va connaitre pour la première fois de son histoire une alternance démocratique”, a-t-il dit.

Depuis 1960, le pays ouest-africain n’a jamais connu une transition pacifique à travers les urnes entre deux chefs d’Etat.

ng

 
 

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