Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Une femme a été tuée alors qu’au moins 13 individus ont été interpellés après que des dizaines de manifestants ont envahi l’enceinte du Congrès américain mercredi à Washington.

Plusieurs médias américains ont rapporté qu’une femme a été tuée par balle à l’intérieur du Congrès après que des manifestants ont forcé l’entrée du Capitole, notant que les circonstances exactes de sa mort n’ont toujours pas été élucidées.

De son côté, le chef du département de la police métropolitaine de Washington, Robert Contee, a indiqué que 13 personnes ont été arrêtées après des actes de vandalisme au Capitole.

“Je devrais ajouter une chose importante, aucune des personnes interpellées ne réside à Washington (…) les individus arrêtés ne sont pas de la région”, a affirmé Contee, notant que plusieurs armes à feu ont été saisies.

Par ailleurs, un homme de 24 ans est dans état critique après être tombé en tentant d’escalader des échafaudages près du Capitole, rapportent les médias US, notant que ces échafaudages ont été installés en prévision de la cérémonie d’investiture du président élu Joe Biden qui aura lieu dans deux semaines.

Le procureur général par intérim, Jeffrey A. Rosen, a condamné les actes de violence au Capitole, les qualifiant “d’attaque intolérable contre une institution fondamentale de notre démocratie”.

Les élus américains étaient réunis mercredi après-midi pour une cérémonie protocolaire devant aboutir à la certification des votes du collège électoral, et confirmer ainsi la victoire du président élu Joe Biden.

Quelques minutes après le début des débats dans les deux chambres du Congrès, certains des milliers de manifestants qui étaient rassemblés près de Capitol Hill ont commencé à forcer les barrages de police autour du siège du Congrès. Des dizaines d’individus ont réussi à pénétrer dans l’enceinte même du Sénat, où le vice-président Mike Pence a du être évacué par ses gardes du corps quelques minutes auparavant.

La maire de Washington, Muriel Bowser, a immédiatement décrété un couvre feu nocturne à partir de 18H00 (heure locale). Le gouverneur de l’Etat limitrophe de la Virginie, Ralph Northom, a pris une décision similaire pour les comtés d’Arlington et d’Alexandria qui font partie de la région métropolitaine de la capitale fédérale.

Malgré les appels au calme du président américain Donald Trump, des centaines de manifestants n’ont toujours pas évacué les rues près du Capitole, alors que la Garde nationale a été déployée dans la ville.

Pour sa part, la présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi, a annoncé dans une lettre à ses collègues que les leaders du Congrès avaient décidé de reprendre leurs travaux mercredi soir pour certifier la victoire de M. Biden dès que le Capitole aura été sécurisé.

“En consultation avec les leaders Hoyer et Clyburn, et après des appels au Pentagone, le département de la Justice et le vice-président, nous avons décidé que nous devrions poursuivre (ndlr: nos travaux) ce soir”, a-t-elle indiqué.

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Le Premier Ministre ivoirien, Hamed Bakayoko, a échangé le 06 janvier 2021 à Abidjan, avec deux émissaires de l’ex-président Laurent Gbagbo, sur les modalités de son retour en Côte d’Ivoire, après l’obtention de ses deux passeports.
 
« Le président Laurent Gbagbo m’a chargé d’établir le contact avec le gouvernement, donc avec le Premier Ministre, pour préparer son retour. Nous sommes déjà venus ici avec le ministre Dano Djédjé pour évoquer ce sujet. Il s’agit cette fois-ci d’examiner tout ce qui doit être mis en œuvre pour ce retour », a déclaré l’ancien ministre Assoa Adou, au sortir de l’audience.
 
Il a salué le Chef du gouvernement pour ses très bonnes dispositions à faire avancer ce processus qui devrait participer de la décrispation du climat politique.
 
Au terme de la phase 3 du Dialogue politique du 29 décembre 2020, Hamed Bakayoko avait assuré les différents acteurs de l’engagement constant du gouvernement à œuvrer pour la décrispation et l’instauration d’un climat politique apaisé en Côte d’Ivoire.
 
Source: Primature

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Le mercredi 06 janvier 2021, un Conseil des Ministres s’est tenu de 11h00 à 14h30, au Palais de la Présidence de la République à Abidjan, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République, Chef de l’Etat.

L’ordre du jour de cette réunion comportait les points suivants :

A/-Mesures Générales

  • Projet de loi
  • Projet de décret

B/-Mesures Individuelles

C/-Communications

D/-Divers

A/– MESURES GENERALES

PROJET DE LOI

Au titre du Ministère des Affaires Etrangères;

Le Conseil a adopté un projet de loi autorisant le Président de la République à ratifier l’Accord de Coopération entre les Gouvernements des Etats membres de l’Union Monétaire Ouest-Africaine et le Gouvernement de la République française, dans le cadre de la mise en œuvre de la monnaie unique (ECO) dans la région Ouest-Africaine, signé le 21 décembre 2019 à Abidjan.

Cet accord de coopération monétaire vise à préserver les paramètres économiques clefs de stabilité monétaire et de résilience de la monnaie de l’UMOA, à savoir la parité fixe de la monnaie commune avec l’Euro et le soutien apporté par la garantie de la France. En revanche, l’Accord met un terme à la centralisation des réserves de change de l’UMOA dans le Compte d’Opérations, ainsi qu’à la présence de la France dans l’ensemble des instances de gouvernance de l’Union.

La ratification de cet Accord permettra d’améliorer les échanges entre les pays membres de l’UMOA, de renforcer la stabilité et la résilience des économies et d’impulser une croissance forte durable et inclusive au niveau de la sous-région.

PROJET DE DECRET

Au titre du Ministère des Affaires Etrangères, en liaison avec le Ministère de la Construction, du Logement et de l'Urbanisme;

Le Conseil a donné son accord en vue de la ratification de l’Accord sur l’échange de terrains pour les missions diplomatiques entre le Gouvernement de la République de Côte d’Ivoire et le Gouvernement de la République de Turquie, signé le 29 février 2016 à Abidjan.

Conclu dans le cadre du renforcement des relations d’amitié et de coopération entre les deux pays, cet accord vise plus précisément l’amélioration des conditions de travail de leurs missions diplomatiques respectives. Il prévoit, notamment, pour les deux parties, de s’attribuer réciproquement des terrains à Abidjan, à Yamoussoukro et à Ankara pour la construction de bâtiments à usage officiel de leurs missions diplomatiques.

B/-MESURES INDIVIDUELLES

Au titre du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité;

Le Conseil a adopté deux décrets :

  • le premier décret porte nomination dans les fonctions de Préfet de Région.

Ainsi, sont nommés dans les fonctions de Préfet de Région, les membres du Corps Préfectoral ci-après désignés :

  • DISTRICT AUTONOME D’ABIDJAN

Préfet du Département d’Abidjan

BAMBA SOULEYMANE ;

  • REGION DU BAFING

Préfet de Région, Préfet du Département de Touba

WOMBLEGNON CELESTIN ;

  • REGION DE LA BAGOUE

Préfet de Région, Préfet du Département de Boundiali

AMANI TIEMOKO ;

  • REGION DU BERE

Préfet de Région, Préfet du Département de Mankono

GOUESSE JULES ;

  • REGION DU HAMBOL

Préfet de Région, Préfet du Département de Katiola

KOUAME BI KALOU CLEMENT ;

  • REGION DE L’INDENIE-DJUABLIN

Préfet de Région, Préfet du Département d’Abengourou

ASSAMOI FLORENTIN ;

  • REGION DE LA MARAHOUE

Préfet de Région, Préfet du Département de Bouaflé

GONBAGUI GUEU GEORGES ;

  • REGION DU N’ZI

Préfet de Région, Préfet du Département de Dimbokro

COULIBALY YAHAYA ;

  • REGION DU SUD-COMOE

Préfet de Région, Préfet du Département d’Aboisso

COULIBALY GANDO ;

  • REGION DU TONKPI

Préfet de Région, Préfet du Département de Man

ATTRI JEAN CIRYLLE.

  • Le deuxième décret porte nomination dans les fonctions de Préfet de Département.

Ainsi, sont nommés dans les fonctions de Préfet de Département, les membres du Corps Préfectoral ci-après désignés :

  • REGION DE L’AGNEBY-TIASSA

Préfet du Département de Taabo

KOUADIO KOUASSI EUGENE ;

  • REGION DE LA BAGOUE

Préfet du Département de Kouto

GNAMOU ANGORAN PIERRE ;

  • REGION DU BELIER
  • Préfet du Département de Djékanou

COULIBALY NAPEGADEH MAGLOIRE ;

  • Préfet du Département de Tiébissou

GOUASSIRO ERNEST MATHIEU ;

  • REGION DU BERE

Préfet du Département de Kounahiri

MAMADOU COULIBALY ;

  • REGION DU BOUNKANI

Préfet du Département de Téhini

KASSOUM COULIBALY ;

  • REGION DU CAVALLY

Préfet du Département de Taï

BAKAYOKO MAMADOU ;

  • REGION DU FOLON

Préfet du Département de Kaniasso

AKPA AIME ROLAND ;

  • REGION DU GBEKE
  • Préfet du Département de Sakassou

TIEGBE BONAVENTURE ;

  • Préfet du Département de Béoumi

TRAORE NEE IMELDA MARGUERITE MARIE DOUSSOU MOÏSE-HENRI ;

  • Préfet du Département de Botro

ELLA née GBANDA ODETTE ;

  • REGION DU GBÔKLE

Préfet du Département de Fresco

TRAORE AMADOU ;

  • REGION DU GÔH

Préfet du Département de Oumé

YAO KOUAKOU ;

REGION DU GUEMON

Préfet du Département de Facobly

KOKORA MAUNY FRANÇOIS XAVIER ;

  • REGION DE L’IFFOU

Préfet du Département de Ouellé

SORO SANA ;

  • REGION DE L’INDENIE-DJUABLIN

Préfet du Département d’Agnibilékrou

ABION YAO ELIE ;

  • REGION DE LA MARAHOUE
  • Préfet du Département de Sinfra

KACOU BREDOUMOU CHRISTOPHE ;

  • Préfet du Département de Zuénoula

SANOGO KARIDJA épouse DAO ;

  • Préfet du Département de Gohitafla

KOUAKOU YAO ;

  • Préfet du Département de Bonon

YAPI OGOU CLAUDE ;

  • REGION DE LA ME
  • Préfet du Département d’Akoupé

GODEZTH KOKORA PATRICE ANTOINE ;

  • Préfet du Département de Yakassé-Attobrou

GUEU ZRO SIMPLICE ;

  • REGION DE LA NAWA

Préfet du Département Buyo

KOUAME BOUAKI ;

  • REGION DU SUD-COMOE

Préfet du Département de Grand-Bassam

SIDIBE NASSOU ;

  • REGION DU TONKPI

Préfet du Département de Sipilou

ROPE GUEDE GREGOIRE.

C/– COMMUNICATIONS

  1. Au titre du Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique, en liaison avec le Ministère de l’Economie et des Finances et le Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat;

Le Conseil a adopté une communication relative à l’engagement de l’Etat de Côte d’Ivoire à renforcer le financement de la lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme.

En accord avec la politique du Fonds Mondial (FM) de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme, le Conseil a décidé d’augmenter progressivement les dépenses afférentes à la santé publique. En dehors des dépenses relatives à la riposte contre la pandémie de Covid-19, les efforts financiers du Gouvernement seront particulièrement orientés vers l’accroissement des ressources en faveur des stratégies nationales de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme.

Les projections de financement par maladie s’établissent comme suit :

  • le paludisme : 17,3 milliards de Francs CFA, soit 26,4 millions d’Euros ;
  • le VIH : 10,8 milliards de francs CFA, soit 16, 5 millions d’Euros ;
  • la tuberculose : 2,2 milliards de Francs CFA, soit 3,3 millions d’Euros.

Le cumul de ces investissements s’établit globalement à 30,3 milliards de francs CFA, soit 46, 2 millions d’Euros.

  1. Au titre du Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique;

Le Conseil a adopté une communication relative à la situation de la gestion de la COVID-19 au 5 janvier 2021.

Depuis trois mois, la Côte d’Ivoire enregistre des taux de positivité inférieure à 5%, qui est le seuil en dessous duquel il est permis de déclarer que l’épidémie est sous contrôle.

Cependant, ces dernières semaines, il est observé une augmentation du nombre de cas de COVID-19. Ainsi, du 29 décembre 2020 au 4 Janvier 2021, 624 nouveaux cas positifs ont été enregistrés avec un taux moyen de positivité de 6,3%, au-dessus des 5%. Durant cette même période, 5 décès sont à déplorer.

Cette tendance à l’augmentation du nombre de cas de COVID-19 observée ces derniers jours serait liée, notamment à l’arrivée massive de vacanciers venant d’Europe, aux rassemblements festifs de fin d’année, au non-respect du port de masque et des autres mesures barrières, telles que la distanciation physique et le lavage des mains.

Il en résulte globalement, à la date du 5 janvier 2021, 22 855 cas confirmés de COVID-19 et 138 décès, soit 0,6%. Le nombre total de guéris est de 22 153, soit 97% de taux de guérison. Le nombre de cas actifs est actuellement de 564. La majorité des cas (97%) se situe dans la région d’Abidjan et est répartie dans toutes les communes d’Abidjan.

Par ailleurs, depuis le début de l’épidémie, 67 districts sanitaires sur 113 et 29 régions sanitaires sur les 33 ont été affectés. Actuellement, 18 districts sont encore actifs, dont tous les 10 districts sanitaires de la ville d’Abidjan, y compris Anyama.

Face à cette nouvelle vague de contamination, le Gouvernement a pris les dispositions appropriées afin de tenir la riposte. Ainsi, plus de 570 lits sont disponibles, dont 64 lits de réanimation dans le grand Abidjan, et 406 lits dont 100 lits de réanimation à l’intérieur du pays, soit un dispositif national de prise en charge de 976 lits dont 164 lits de réanimation afin de prendre en charge, à la fois, les cas modérés et les cas graves.

En outre, une stratégie devant permettre à toutes les franges de la population d’avoir accès à des masques de protection de qualité, a été mise en place. Des masques lavables certifiés seront mis à la disposition des populations dans les officines de pharmacie, avec une contribution de 1 000 francs CFA pour un paquet de 3 masques par mois et par personne.

Par ailleurs, dans le but de renforcer la lutte contre la pandémie, la Côte d’Ivoire a adhéré au mécanisme de financement COVAX afin d'accélérer la production et de réserver les vaccins contre la COVID-19.

Aussi, le Conseil a instruit le Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique et l’ensemble des Ministres concernés à l’effet de prendre toutes les mesures idoines en vue d’acquérir, dans un premier temps, 200 000 doses de vaccin pour une population-cible estimée à 100 000 personnes vulnérables ou exposées,

afin de démarrer la campagne de vaccination dès le 15 février 2021.

  1. Au titre du Ministère du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables, en liaison avec le Ministère de l’Economie et des Finances et le Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat;

Le Conseil a adopté une communication relative aux informations sur les flux physiques et financiers du secteur énergie au 30 septembre 2020.

A fin septembre 2020, les productions de pétrole brut et de gaz naturel s’établissent respectivement à 7 967 465 barils et 57 322 976 MMBTU correspondant à un débit journalier de 29 078 barils de pétrole brut et 209 208 MMBTU de gaz naturel. Elles enregistrent respectivement une baisse de 22,46% et une hausse de 3,55% par rapport aux résultats obtenus en 2019, du fait des effets conjugués de la baisse de la production de pétrole brut sur les blocs CI-26 et CI-40 et de l’augmentation de la livraison de gaz naturel des blocs CI-27 et CI-11.

La valorisation de la part-Etat de pétrole brut et de gaz naturel est de 114,207 millions de $US (environ 67,549 milliards de francs CFA), en baisse de 14,27% par rapport aux performances constatées au 30 septembre 2019 et de 19,77% par rapport aux prévisions de revenus. Ces variations découlent des effets conjugués de la baisse des prix de valorisation du pétrole brut et du gaz naturel et de la chute de la production de pétrole brut et de gaz naturel sur les blocs CI-26 et CI-40.

Au niveau des produits pétroliers, la production totale (importations de bases incluses) est de 2 495 971 TM, soit une baisse de 12,24% comparée à fin septembre 2019.

Les ventes totales (y compris les ventes à la SMB) réalisées par la SIR sont en baisse respectivement de 10,56% en volume et de 32,41% en valeur par rapport à la même période en 2019.

Les droits émis sur les produits pétroliers s’établissent à 382,514 milliards de francs CFA contre 276,245 milliards de francs CFA à la même période en 2019, soit une hausse de 38,47% due à l’évolution favorable des cours des produits pétroliers.

Relativement à l’électricité, la production totale à fin septembre 2020 s’établit à 8 369,07 GWh dont 70,79 % issue du thermique et 29,21 % de l’hydraulique, soit une hausse de 7,36% par rapport à son niveau de fin septembre 2019. La production d’électricité de source thermique a nécessité l’achat de combustibles évalués à 177,118 milliards de francs CFA dont 172,040 milliards de francs CFA de gaz naturel.

A fin septembre 2020, il ressort pour le secteur de l’électricité, un solde d’exploitation excédentaire de 11,452 milliards de francs CFA en tenant compte des charges financières et des dotations aux amortissements.

  1. Au titre du Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat, en liaison avec le Ministère du Commerce et de l’Industrie et le Ministère de la Promotion des PME;

Le Conseil a adopté une communication relative à la réforme de la fiscalité applicable aux Petites et Moyennes Entreprises (PME).

Cette réforme s’inscrit dans le cadre de la modernisation et de la simplification du système fiscal, initiées par le Gouvernement, à l’effet d’élargir l’assiette de l’impôt pour accroître les recettes de l’Etat. Elle consiste en un dispositif fiscal plus homogène et simplifié, plus adapté aux capacités contributives et au développement des PME. Ce nouveau dispositif s’appuie sur une nouvelle catégorisation des PME, à savoir la catégorie des Entreprenants, la catégorie des Micro-entreprises, la catégorie des Petites entreprises et la catégorie des Moyennes entreprises.

  • Le Régime de l’entreprenant (RE) s’applique aux contribuables dont le chiffre d’affaires est inférieur à 50 millions de francs CFA.
  • Le Régime des micro-entreprises (RME) s’applique aux contribuables dont le chiffre d’affaires est compris entre 50 et 200 millions de francs CFA.
  • Le Régime du bénéfice réel simplifié d’imposition (RSI), correspondant à la catégorie des Petites entreprises, s’applique aux contribuables dont le chiffre d’affaires est compris entre 200 et 500 millions de francs CFA.
  • Le Régime du bénéfice réel normal d’imposition (RNI), correspondant à la catégorie des Moyennes entreprises, s’applique aux contribuables dont le chiffre d’affaires est compris entre 500 millions et 1 milliard de francs CFA.

Les contribuables relevant des régimes de l’entreprenant et des micro-entreprises bénéficieront d’une imposition plus faible, comparativement au système précédent.

Le coût budgétaire direct de cette réforme est estimé à 23,8 milliards de francs CFA. Toutefois, ce nouveau dispositif a l’avantage d’élargir la population des PME imposables et devrait être plus productif à moyen et long terme.

Adoptée par le Parlement en 2020, cette nouvelle réforme a été instituée par la loi de finances pour l’année 2021 en son annexe fiscale.

D- DIVERS

Le Chef de l’Etat a, sur proposition du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Ministre de la Défense, autorisé la tenue bimensuelle du Conseil des Ministres. Ainsi, les deux prochains Conseils des Ministres se tiendront le 20 janvier 2021 et le 03 février 2021.

Fait à Abidjan, le 06 janvier 2021

Sidi Tiémoko TOURE

Ministre de la Communication et des Médias,

Porte-parole du Gouvernement

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L’ancien international allemand Mesut Ozil, qui ne joue plus à Arsenal, son club depuis 2013, devrait quitter Londres pour rejoindre le club turc de Fenerbahçe, rapportent mercredi des médias turcs.

Le meneur de jeu âgé de 32 ans et Fenerbahçe sont même parvenus à un accord portant sur un contrat de trois ans et demi, selon plusieurs médias turcs.

Le quotidien sportif de référence Fanatik a rapporté qu’un “accord de principe” avait été trouvé et que le champion du monde 2014 serait rémunéré à hauteur de cinq millions d’euros par saison.

Le contrat d’Ozil, joueur le mieux payé d’Arsenal avec un salaire annuel estimé à 20 millions d’euros, expire à la fin de la saison en cours.

En conflit avec Arsenal, Ozil, un Allemand d’origine turque, n’a pas joué avec son club depuis le 7 mars 2020. En octobre, les Gunners ne l’avaient pas retenu sur leur liste de joueurs en Premier League.

dc

 
 

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jeudi, 07 janvier 2021 11:28

BAD: Des directeurs régionaux nommés

Le Groupe de la Banque africaine de développement (www.AfDB.orga le plaisir d'annoncer la nomination des directeurs généraux pour les régions de l'Afrique de l'Est, centrale et australe et des directeurs généraux adjoints pour les régions de l'Afrique de l'Est, centrale, du Nord, australe et de l’Afrique de l’Ouest.

M. Serge N'Guessan, directeur général, région Afrique centrale
En tant que directeur général pour l’Afrique centrale, Serge N'Guessan dirigera et assurera l’efficacité opérationnelle, l’efficience et la santé générale du portefeuille de la Banque dans toute la région d’Afrique centrale. Il jouera également un rôle de premier plan dans le développement des entreprises et des investissements régionaux en stimulant la mobilisation des ressources dans les pays relevant de sa compétence et en renforçant de manière significative les activités de la Banque.

De nationalité canadienne, Serge est un professionnel doté de plus de trente ans d’expérience dans le développement international et la gestion de portefeuille. Pendant près de dix ans, il a occupé des fonctions de représentation importantes au sein de la Banque.

Avant sa nomination, Serge était directeur général adjoint de la Banque pour l’Afrique de l’Ouest depuis septembre 2018. Il a mis en place une équipe efficace et motivée travaillant dans l’esprit d’une « Seule Banque » et a amélioré les processus de travail au sein du bureau régional. Au cours des dix dernières années, Serge a contribué à améliorer le dialogue politique, les réformes socio-économiques, la mobilisation des ressources et la capacité de cofinancement ainsi que la coordination et l’efficacité de l’aide en renforçant la collaboration entre la Banque africaine de développement, ses partenaires techniques et financiers et le secteur privé. Serge a aussi dirigé le bureau-pays du Sénégal d’octobre 2017 à août 2018. Il était auparavant représentant résident au bureau de la Banque au Togo depuis octobre 2011. Il a ouvert avec succès, en janvier 2012, le premier bureau-pays de la Banque au Togo et a assuré la gestion des activités opérationnelles de la Banque dans cet État fragile, ainsi qu’en 2013 au Bénin.

Serge a rejoint la Banque en 2000 en tant qu’architecte principal et spécialiste chargé de la mise en œuvre au sein du département du Développement humain. Il a ensuite rejoint le département de la Gouvernance et de la Gestion financière, où il a occupé les fonctions de spécialiste principal de la passation des marchés avant d’être promu chargé en chef de la gouvernance en 2008.

Avant de rejoindre la Banque, Serge a dirigé la division des projets internationaux d’OMIRA Inc, une société canadienne (1996-2000). Entre 1992 et 1996, il a été chef de projet de Dirigo Land & Livestock, une société américaine basée à Denver, au Colorado.

Serge s’est déclaré « très heureux de pouvoir diriger les équipes et les activités de la Banque en Afrique centrale (Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, RCA, RDC) pour accélérer la mise en œuvre des « High 5 » et de la vision du président Adesina réitérée pour son second mandat, à savoir transformer efficacement la vie des populations de cette région de manière positive et durable pour le développement de l’Afrique. »

Serge est titulaire d’un doctorat en aménagement du territoire et en urbanisme de l’université de Montréal (Canada), d’un master en architecture de l’université du Colorado (Denver, États-Unis), ainsi que d’un diplôme d’ingénieur de génie civil de l’École nationale supérieure des travaux publics de Yamoussoukro (Côte d’Ivoire).

Selon le président Adesina, « Serge est un professionnel chevronné avec un solide parcours. Son expérience pratique et sa capacité à fournir des résultats seront un atout pour soutenir la transformation et l’intégration dans la région. »

Mme Nnenna Lily Nwabufo, directrice générale, région Afrique de l'Est
En tant que directrice générale pour l’Afrique de l'Est, Nnenna Lily Nwabufo sera chargée de diriger et réaliser l’objectif stratégique du Groupe de la Banque consistant à obtenir un impact significatif et transformateur sur le développement dans les treize pays de la région en assurant l’efficacité opérationnelle, l’efficience et la gestion d’un portefeuille globalement sain. Plus précisément, elle dirigera des dialogues de haut niveau à l’échelle nationale et régionale et dans les complexes sectoriels de la Banque et supervisera la mise en œuvre et l’intégration complètes de tous les aspects du travail de la Banque dans la région. Elle sera également à l’avant-garde du développement des entreprises et des investissements régionaux, et encouragera les efforts de mobilisation des ressources dans les pays de la région afin de réaliser une croissance ciblée des opérations souveraines et non souveraines de la Banque.

De nationalité nigériane, Nnenna est une cadre polyvalente et expérimentée qui possède plus de trente ans d’expérience professionnelle dans les domaines de la trésorerie et de la gestion financière, de la programmation budgétaire, de la planification et de la gestion des performances, de la gestion des ressources humaines et des services généraux et de la gestion des opérations nationales et régionales.

Nnenna a rejoint le département du Trésor de la Banque en 1991, où elle a travaillé à différents niveaux professionnels pendant plus de dix ans. Par la suite, elle a assumé des responsabilités de plus en plus élevées, notamment en tant que directrice du département des Services généraux et de la Passation de marchés à partir de mars 2007, directrice du département de la Programmation et du Budget en janvier 2013, directrice par intérim du département de la Gestion des ressources humaines et vice-présidente par intérim de la Banque. Elle a été chargée d’une mission spéciale pour diriger l’équipe de préparation des Assemblées annuelles de la Banque de juin 2016 jusqu’à sa nomination en tant que directrice générale adjointe du bureau de développement régional et de prestation de services pour l’Afrique de l’Est en janvier 2017. Elle a été nommée directrice générale par intérim pour la région le 1er octobre 2019.

Avant de rejoindre la Banque africaine de développement en août 1991, Nnenna a travaillé comme experte en gestion de la trésorerie dans deux banques d’affaires au Nigeria, et a été nommée directrice de la trésorerie dans l’une des deux.

Nnenna s’est déclarée « très heureuse d’avoir été nommée par le président Adesina au poste de directrice générale du bureau régional de développement et de prestation de services pour l’Afrique de l’Est et de soutenir sa vision pour le continent. Je ne doute pas qu’en travaillant avec toutes les parties prenantes internes et externes, nous pouvons faire la différence et apporter aux citoyens d’Afrique de l’Est le développement dont ils ont tant besoin. »

Nnenna est titulaire d’une licence en sciences économiques de l’université de Lagos, au Nigeria, et d’une maîtrise en administration des affaires du Henley Management College, à Henley on Thames, au Royaume-Uni.

Le président Adesina a déclaré être « ravi de nommer Nnenna au poste de directrice générale pour l’Afrique de l’Est. Sa vaste expérience et ses solides performances dans des fonctions stratégiques au sein de la Banque témoignent de sa capacité à diriger efficacement les équipes pour relever les défis du développement et obtenir un impact soutenu sur le développement afin d’améliorer la vie des Africains dans la région de l’Afrique de l’Est. »

Mme Leïla Farah Mokaddem, directrice générale, région Afrique australe
Dans ses fonctions de directrice générale pour l’Afrique australe, Leïla Farah Mokaddem pilotera le dialogue de haut niveau et les opérations de la Banque, en veillant à assurer une mise en œuvre efficace, efficiente et réussie des opérations dans les pays concernés. Elle dirigera et contrôlera l’adaptation aux exigences spécifiques de chaque pays et opération avec une plus grande efficacité, une meilleure optimisation et une valeur ajoutée dans l’utilisation des ressources afin de générer des retombées en aval au profit des pays membres régionaux (PMR) et du secteur privé dans la région de l’Afrique australe.

De nationalité tunisienne, Leïla est une professionnelle chevronnée dans le domaine de la finance internationale. Elle a, à son actif, plus de 25 ans d’expérience au sein de banques multilatérales de développement et d’institutions internationales.

Leïla a rejoint la Banque en septembre 2002. En 2017, elle a été nommée cheffe de bureau-pays au Maroc. Auparavant, Leila a été représentante résidente de la Banque en Égypte de 2014 à 2017 et représentante résidente régionale à Dakar, au Sénégal, de février 2010 à décembre 2013. À ce titre, elle a dirigé avec succès l’engagement et les partenariats stratégiques de la Banque ainsi que le dialogue et les opérations de haut niveau.

Avant d’être nommée dans les bureaux extérieurs, Leïla avait occupé le poste de cheffe de division des Institutions financières au département du Secteur privé au siège de la Banque, où elle a conçu des solutions financières innovantes pour l’Afrique, notamment le Fonds de garantie des PME africaines, l’Initiative de financement du commerce de la Banque africaine de développement et l’Initiative pour les femmes entrepreneures. Leïla a géré un portefeuille d’investissement s’élevant à plusieurs milliards de dollars dans plus de 35 pays africains, en particulier dans le secteur privé, les infrastructures et le secteur des services financiers. Leïla a également été membre du conseil d’administration de la Banque de développement de l’Afrique de l’Ouest (BOAD) et d’Advans Holding (microfinance). Elle est actuellement membre suppléante du Conseil d’administration d’Afreximbank.

Avant de rejoindre la Banque, Leïla a été conseillère fiscale au Fonds monétaire international (FMI) d’août 1996 à décembre 1999. Elle a commencé sa carrière au ministère de l’Économie de la Tunisie.

Réagissant à sa nomination, Leïla a déclaré : « c’est une excellente occasion de travailler sous le leadership du président Adesina afin de soutenir sa vision et la mise en œuvre de l’agenda de développement de l’Afrique tout en renforçant l’engagement de la Banque dans la région Afrique australe. »

Leïla est titulaire d’un diplôme en finance de l’Institut des hautes études commerciales (HEC) de Carthage (Tunisie) et d’un master en commerce international de l’Institut supérieur de gestion de Tunisie.

Le président Adesina a déclaré : « dans le cadre de mon deuxième mandat en tant que président de la Banque africaine de développement, j’accorde la priorité au soutien, à la stabilisation et au renforcement des économies africaines afin qu’elles se remettent sur une trajectoire plus dynamique de croissance et de résilience économiques. Leïla soutiendra ma vision et ma volonté de renforcer l’impact des opérations et de l’appui consultatif de la Banque sur le développement dans la région de l’Afrique australe. C’est une professionnelle très respectée, qui a un solide parcours dans la gestion des engagements stratégiques de la Banque dans nos pays membres régionaux. »

M. Solomane Koné, directeur général adjoint, région Afrique centrale
De nationalité ivoirienne, Solomane Koné est, depuis janvier 2020, chef du bureau-pays du Groupe de la Banque africaine de développement au Cameroun, fonction qu’il cumule avec celle de directeur général par intérim pour la région Afrique centrale. À ce titre, il a engagé un dialogue stratégique de haut niveau avec les gouvernements, les autres parties prenantes et partenaires au développement, notamment dans le cadre du programme économique et financier régional de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (PREF-CEMAC). Il a contribué à développer l’activité de la Banque et à superviser la performance du portefeuille du Cameroun, le plus important d’Afrique centrale (35 opérations pour environ 3,1 milliards de dollars américains).

Solomane a intégré la Banque africaine de développement en janvier 2003 en tant qu’économiste-pays dans la région Afrique centrale et a ensuite rejoint la région Ouest et le département de la Gouvernance. Il a occupé plusieurs fonctions de direction en qualité de spécialiste en chef économie pour le département régional Est 2 de novembre 2009 à juillet 2012, directeur régional par intérim d’OREB de juillet 2012 à octobre 2013, conseiller du vice-président chargé des Programmes nationaux et régionaux (ORVP) devenu RDVP (Développement régional, intégration et prestation de services) de novembre 2013 à septembre 2017.

Avant de rejoindre la Banque, Solomane avait déjà plus de dix ans d’expérience en recherche, en analyse stratégique des politiques économiques et sociales en tant que consultant principal, chercheur et analyste des politiques dans diverses institutions universitaires, nationales et internationales, notamment Cornell University Food and Nutrition Policy Program, le Centre ivoirien de recherche économique et sociale, l’Organisation internationale du travail (OIT) et le Centre de développement de l’OCDE. Il a exercé pendant sept ans en qualité de chercheur et analyste des politiques à la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), où il a joué un rôle déterminant dans l’élaboration de modèles de prévision, de simulation et économétriques pour guider la conduite de la politique macroéconomique et monétaire et les programmes régionaux au sein de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Il est l’auteur de nombreuses publications et rapports sur le développement régional, la politique industrielle, l’impact des politiques budgétaire et monétaire, le niveau adéquat des réserves de change ainsi que l’analyse de la pauvreté à l’aide de la matrice de comptabilité sociale (SAM). Il a également enseigné les politiques macroéconomiques de haut niveau, l’économétrie et les méthodes quantitatives de haut niveau au Centre ouest-africain d’études bancaires et financières de la BCEAO (COFEB) et à l’université Cornell aux États-Unis.

Solomane s’est déclaré « honoré de cette marque de confiance de la part du président de la Banque. Je suis déterminé à faire preuve du leadership nécessaire sur le terrain pour la réalisation de sa vision et de son ambition en cette période critique pour nos économies. »

Solomane est titulaire d’un doctorat (janvier 1990) et d’un master en planification et économie du développement de l’université Cornell aux États-Unis (1993).

Selon le président Adesina, « Solomane est un économiste chevronné et un professionnel très respecté, possédant une connaissance et une expérience approfondies dans le développement et la gestion de stratégies et d’opérations régionales et nationales. Son expérience en tant que chef de bureau-pays et ses solides performances en matière de création de partenariats et de leadership seront déterminantes pour le programme de transformation de la Banque en faveur de la région. »

M. Abdul B. Kamara, directeur général adjoint, région Afrique de l’Est
De nationalité sierra-léonaise, Abdul B. Kamara est actuellement chef du bureau-pays du Groupe de la Banque africaine de développement pour la République fédérale démocratique d’Éthiopie.

Abdul est un économiste du développement, qui compte plus de deux décennies d’expérience dans la recherche sur les politiques de développement, le financement du développement et les travaux stratégiques sur la transformation économique et le développement de l’Afrique. Il a travaillé comme chercheur associé à l’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (IFPRI) à Washington DC et à l’Institut international de recherche sur l’élevage (ILRI) à Addis-Abeba (1997-1999), et comme professeur assistant à l’université de Göttingen, en Allemagne (1999-2000).

Il a rejoint la Banque en 2004 et a occupé les fonctions d’économiste agricole supérieur (2004-2007), de chef de la division de la Recherche (2007-2010) et, pendant sept ans, de représentant résident pour le Soudan (2011-2017), où il a également été responsable du Soudan du Sud jusqu’en 2013. Il a été sous-secrétaire général des Nations unies pendant un an (2014-2015) en tant que représentant spécial conjoint adjoint du secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, chargé de l’Opération hybride Union africaine-Nations unies au Darfour (MINUAD). En 2017, le président Adesina l’a nommé chef de bureau-pays pour l’Éthiopie, où il gère actuellement le portefeuille de la Banque, d’une valeur de 1,63 milliard de dollars.

Abdul s’est déclaré « ravi d’assumer cette responsabilité, qui m’a été confiée par le président Adesina, d’occuper les fonctions de directeur général adjoint dans une région que je connais très bien, car j’y ai travaillé avec efficacité pour le compte de la Banque au cours des dix dernières années. »

Abdul est titulaire d’une licence (Vordiplom) en agriculture générale et d’une maîtrise (cum laude) en économie agricole, toutes deux obtenues à l’université de Hohenheim à Stuttgart (Allemagne), ainsi que d’un doctorat (cum laude) en économie agricole et du développement de l’université de Göttingen (Allemagne).

Selon le président Adesina, « Abdul est un professionnel accompli possédant une expérience précieuse en matière de politique, de recherche et d’opérations, qui cadre parfaitement avec ces fonctions. Sa connaissance approfondie de la région, ses solides performances et grandes réalisations sur le terrain et ses excellentes compétences managériales contribueront à une concrétisation accélérée de la vision et du mandat de la Banque en Afrique de l’Est. »

Mme Malinne Blomberg, directrice générale adjointe, région Afrique du Nord
De nationalité suédoise, Malinne Blomberg est une professionnelle chevronnée de la finance qui possède une solide expérience dans l’élaboration de stratégies, la fourniture de services consultatifs et l’exécution d’opérations axées sur les résultats dans les secteurs public et privé.

Malinne a plus de quinze ans d’expérience dans le financement du développement, acquise en grande partie à la Banque depuis 2008, lorsqu’elle a rejoint le département de l’Eau et de l’assainissement en tant que spécialiste de la gestion financière. Elle a ensuite été cheffe de sa division, qui couvrait l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale. Elle a également travaillé au sein du département de l’Agriculture et de l’agro-industrie, en se concentrant sur le financement du climat. Elle apporte une vaste expérience de travail avec les pays « BAD » et « FAD » du continent, y compris les États fragiles, en termes de développement des activités et de dialogue, de mobilisation des ressources, d’identification et de structuration de projets d’investissement innovants et d’autres initiatives, et de promotion de la participation du secteur privé en mettant l’accent sur les secteurs des infrastructures. Malinne est actuellement cheffe du bureau-pays de la Banque pour l’Égypte, où elle dirige les opérations de la Banque depuis 2017.

Avant de rejoindre la Banque, Malinne a travaillé chez Arthur Andersen Business Consulting au Royaume-Uni et a effectué des missions dans d’autres centres financiers du monde en tant que directrice dans le secteur des services financiers jusqu’en 2001. De 2003 à 2007, Malinne a été conseillère financière et institutionnelle pour le gouvernement ougandais, au sein du ministère de l’Eau et de l’Environnement, fournissant l’appui aux efforts déployés par le pays pour renforcer l’efficacité institutionnelle et l’utilisation des fonds, et gérant le fonds fiduciaire multi-donateurs du ministère.

Malinne s’est déclarée « très reconnaissante pour ces responsabilités plus étendues qui m’ont été confiées. Elles me permettront d’approfondir le partenariat de la Banque avec nos clients et d’étendre les opérations à toute l’Afrique du Nord, une région qui offre d’énormes possibilités et qui connaît une transformation rapide. »

Malinne est titulaire d’un master en administration des affaires de l’IMD à Lausanne (Suisse) et d’un master en économie et commerce international de l’université de Linkoping (Suède).

Évoquant sa nomination, le président Adesina a déclaré : « au cours de mon deuxième mandat en tant que président de la Banque africaine de développement, je continuerai à renforcer les prestations de la Banque sur le terrain et à accélérer la transformation socio-économique de notre continent. Malinne apporte le dynamisme et l’expérience du secteur public et privé nécessaires pour conjuguer les efforts des différentes parties prenantes afin d’accroître notre impact en Afrique du Nord. C’est une professionnelle très respectée, dotée d’une solide expérience dans le financement du développement. »

M. Kennedy Mbekeani, directeur général adjoint, région Afrique australe
De nationalité malawite, Kennedy Mbekeani est un économiste du développement chevronné cumulant plus de vingt années d’expérience nationale et régionale de haut niveau en matière de financement du développement, de gestion de projets, de services de conseils et de production de connaissances.

Kennedy a rejoint la Banque en 2009 en tant que chargé en chef du commerce et de l’intégration régionale. Il a joué un rôle de premier plan dans la formulation de la stratégie d’aide aux échanges commerciaux de la Banque en faveur des communautés économiques régionales et dans la recherche stratégique dans les domaines du commerce international, de l’intégration économique et du développement.

Économiste régional, spécialiste en chef de 2012 à 2014 au centre de ressources pour l’Afrique australe, Kennedy a été, de 2014 à 2016, responsable et directeur régional par intérim du centre de ressources de la Banque pour l’Afrique australe en Afrique du Sud. À ce titre, il a piloté la réalisation du plus grand prêt syndiqué de ventilation A/B à ce jour en Afrique. En février 2017, il a été nommé responsable du bureau-pays de la Banque africaine de développement au Ghana. En septembre 2017, le président de la Banque africaine de développement, l’a nommé chef du bureau-pays de l’Ouganda, dont il a porté le portefeuille à plus de deux milliards de dollars américains.

Avant de rejoindre la Banque, Kennedy a travaillé pour le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) en qualité de conseiller en matière d’échanges commerciaux, de dette et de mondialisation pour la zone Afrique de l’Est et Afrique australe. Auparavant, il était chercheur principal à l’Institut botswanais pour l’analyse des politiques de développement et économiste principal à l’Institut national de politique économique en Afrique du Sud.

Kennedy s’est dit « heureux de travailler avec le président Adesina à la concrétisation de sa vision pour la Banque et pour le continent et à l’accélération de la réalisation des High 5. »

Kennedy est titulaire d’une licence en sciences sociales de l’université du Malawi, d’un diplôme d’études approfondies (DEA) en économie monétaire de l’université de Glasgow, d’un master et d’un doctorat en économie internationale de l’université de Californie. Il a publié des articles sur les échanges commerciaux, l’intégration régionale et le développement des infrastructures en Afrique.

Selon le président Adesina, « Kennedy est un professionnel accompli, doté d’une riche expérience dans le développement international. Sa capacité à mener des actions dans divers domaines contribuera à établir des partenariats solides dans la région et à promouvoir les opérations des secteurs privé et public. »

M. Joseph Martial Ribeiro, Directeur général adjoint, région Afrique de l’Ouest
De nationalité cap-verdienne, M. Joseph Martial Ribeiro est actuellement chef du bureau-pays du Groupe de la Banque africaine de développement pour l’Angola et Sao Tomé et Principe.

Joseph est un praticien expérimenté du développement international ayant une connaissance approfondie des questions clés de décentralisation, privatisation et des partenariats public-privés. Il est un professionnel chevronné dans l'évaluation et la gestion de projets de développement.

Avant de rejoindre la BAD, il a exercé en tant qu'ingénieur-conseil notamment dans les domaines de l'eau et de l'assainissement et possède une vaste expérience de l'enseignement au niveau universitaire acquise au Canada et au Sénégal, ainsi qu'une solide expérience en recherche universitaire et industrielle. Il a rejoint la Banque en 2000 et a occupé les fonctions de spécialiste supérieur en irrigation (2000-2005), de spécialiste en acquisition (2005-2009), de représentant pour l’Angola (2009-2011), de représentant résident pour le Mozambique (2011-2017) et de chef de bureau-pays pour l’Angola et Sao Tomé et Principe (depuis 2017).

Commentant sa nomination, Joseph a déclaré : « Je suis très honoré par la confiance que le président Adesina me témoigne à travers cette prestigieuse nomination. Je suis ravi d'assumer cette responsabilité de directeur général adjoint pour la région Afrique de l’Ouest qui offre de nombreuses opportunités de concrétiser les High 5 de manière exemplaire et durable. »

Joseph est titulaire d'un Ph. D. en hydrologie obtenu à l’École polytechnique de Montréal (Canada), d’un master en administration des affaires obtenu à l’université Cumbria (Royaume-Uni), d’un diplôme en sciences politiques de l’université de Londres, School of Oriental and African Studies (Royaume-Uni) et d’un diplôme d’ingénieur de conception en génie civil obtenu à l’École polytechnique de Thiès (Sénégal).

Au sujet de cette nomination, le président Adesina a déclaré : « Joseph a le mérite d’avoir représenté la Banque avec brio dans trois pays membres régionaux lusophones. C’est un professionnel accompli possédant un bon sens politique et de solides compétences managériales. Son expérience du terrain et sa connaissance approfondie des projets de développement publics et des partenariats public-privé contribueront grandement au succès des opérations de la Banque en Afrique de l’Ouest. »

ng

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Pékin a indiqué mercredi que les négociations se poursuivaient avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS), alors qu’une équipe qui devait enquêter sur l’origine de la pandémie ne dispose toujours pas de tous les visas nécessaires.

“Aujourd’hui, nous avons appris que les responsables chinois n’ont pas encore finalisé les autorisations nécessaires à l’arrivée de l’équipe en Chine”, a déclaré mardi aux journalistes à Genève le patron de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.

“Je suis très déçu de cette nouvelle, étant donné que deux membres avaient déjà commencé leur voyage et d’autres n’ont pas pu voyager à la dernière minute”, a-t-il ajouté.

A ses côtés, le responsable des situations d’urgence sanitaire à l’OMS, Michael Ryan, a dit espérer qu’il s’agisse “simplement d’un problème logistique et bureaucratique que nous pouvons résoudre rapidement”.

Il a expliqué que l’un des deux experts avait dû rebrousser chemin tandis que l’autre attendait dans un pays tiers.

“La pandémie dans le monde est encore très grave, et la Chine fait tout son possible pour la prévenir et la maîtriser”, a affirmé mercredi devant la presse une porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Hua Chunying. Il ne s’agit “pas seulement d’une question de visa”, a assuré Mme Hua.

La porte-parole a précisé que la Chine et l’OMS poursuivaient les discussions à propos de “la date précise et les modalités de la visite du groupe d’experts”.

La visite de dix experts de l’OMS est ultra-sensible pour le régime chinois, soucieux d’écarter toute responsabilité dans l’épidémie qui a fait plus de 1,8 million de morts dans le monde.

S’il est parvenu à pratiquement éradiquer la maladie sur son sol, Pékin n’a pas pu empêcher que le président américain Donald Trump l’accuse d’avoir répandu “le virus chinois” sur la planète — voire de l’avoir laissé s’échapper d’un laboratoire de virologie de Wuhan, la ville du centre du pays où le virus est apparu.

Signe de nervosité, le pouvoir communiste a fait condamner la semaine dernière à quatre ans de prison une journaliste citoyenne, Zhang Zhan, qui avait couvert la mise en quarantaine de Wuhan.

Les autorités ne manquent pas une occasion d’émettre des doutes sur l’origine chinoise du virus, alors qu’elles avaient dans un premier temps incriminé un marché de Wuhan où étaient vendus des animaux vivants.

Epidémie oblige, les experts devront se soumettre à une quarantaine de deux semaines à leur arrivée. Il leur restera trois à quatre semaines pour enquêter.

Ils pourraient ainsi se rendre à Wuhan vers le 20 janvier, un an tout juste après la mise en quarantaine de cette métropole de 11 millions d’habitants.

Le 20 janvier est également la date à laquelle Donald Trump doit quitter la Maison Blanche et certains observateurs supposent que Pékin a pu vouloir attendre son départ avant le début effectif de l’enquête, pour ne pas donner l’impression de céder aux exigences du président républicain.

Le délai imposé par la Chine pour accepter une enquête indépendante signifie que les premières traces de l’infection vont être compliquées à retrouver pour les chercheurs.

“Je ne suis pas optimiste. Ils vont arriver après la bataille”, s’alarme l’infectiologue Gregory Gray, de l’Université Duke aux Etats-Unis.

“Ce sera incroyablement difficile de trouver l’origine du virus”, abonde Ilona Kickbusch, de l’Institut de hautes études internationales et du développement à Genève.

Pour l’organisation, accusée par l’administration Trump de tendances pro-chinoises, il ne fait pas de doute que ses experts pourront enquêter librement, même si Pékin n’a toujours pas confirmé que Wuhan était bien au programme de la visite.

“L’équipe ira à Wuhan, c’est l’objectif de la mission”, a déclaré mi-décembre Michael Ryan. “Nous travaillerons avec nos collègues chinois, ils ne seront pas (…) supervisés par des fonctionnaires chinois”, a-t-il assuré.

La mission est composée de dix scientifiques (Danemark, Royaume-Uni, Pays-Bas, Australie, Russie, Vietnam, Allemagne, Etats-Unis, Qatar et Japon) reconnus dans leurs différents domaines de compétence.

“L’objectif n’est pas de désigner un pays ou une autorité coupables”, a indiqué l’un des membres de l’équipe, Fabian Leendertz, de l’Institut Robert Koch en Allemagne. “Il est de comprendre ce qui s’est passé pour éviter que ça se reproduise”.

Si l’enquête devait être entravée par les autorités, “cela aurait un impact négatif sur la réputation politique et scientifique de la Chine”, avertit le professeur Gray.

mc

 
 

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L’Union européenne a réclamé mercredi la “libération immédiate” des 53 figures de l’opposition pro-démocratie arrêtées pour “subversion” à Hong Kong et étudie de nouvelles sanctions contre les autorités du territoire, a annoncé le porte-parole du chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.

“Nous appelons à la libération immédiate des personnes arrêtées (…) et nous allons réagir contre l’utilisation de la loi sur la sécurité à Hong Kong en utilisant des sanctions, si cela est accepté par les Etats membres”, a déclaré Peter Stano, rappelant que l’unanimité est nécessaire pour l’adoption de telles mesures.

“Les Etats membres suivent les développements négatifs à Hong Kong et en discuteront lors de la réunion de leurs ministres des Affaires étrangères” prévue le 25 janvier, a-t-il précisé.

L’option de sanctions a déjà été discutée lors de la dernière réunion des ministres des Affaires étrangères le 7 décembre, mais aucune mesure n’avait été adoptée.

fm

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La justice britannique a décidé mercredi de maintenir en détention le fondateur de Wikileaks Julian Assange en attendant que soit examiné l’appel formé par les Etats-Unis contre le refus de son extradition.

La juge Vanessa Baraitser a estimé qu’il existe “des motifs sérieux de croire que si M. Assange était libéré aujourd’hui, il ne se rendrait pas au tribunal pour faire face à la procédure de recours”.

Invoquant le risque de suicide du fondateur de WikiLeaks dans le système carcéral américain, la juge britannique Vanessa Baraitser a refusé lundi son extradition vers les Etats-Unis. Dans la foulée, les autorités américaines ont notifié au tribunal leur intention de faire appel.

Mercredi, la magistrate a estimé qu’il existe “des motifs sérieux de croire que si M. Assange était libéré aujourd’hui, il ne se rendrait pas au tribunal pour faire face à la procédure de recours”.

“Nous voulons que ça se termine, mais nous sommes confiants que la justice prévaudra”, a réagi à la sortie du tribunal le rédacteur en chef de Wikileaks, Kristinn Hrafnsson.

A l’audience, la représentante de l’accusation Clair Dobbin a souligné que Julian Assange, qui “se considère comme étant au-dessus les lois”, a les “ressources” pour fuir, mettant en avant l’offre d’asile politique faite par le Mexique.

Un risque écarté par l’avocat de Julian Assange, Edward Fitzgerald, qui a plaidé que son client avait “toutes les raisons” de ne pas se soustraire à la justice britannique qui a tranché en sa faveur lundi. Invoquant la vie de famille qui l’attend à l’extérieur, il a proposé son placement sous surveillance par bracelet électronique, en vain.

Julian Assange a été arrêté par la police britannique en avril 2019 après avoir passé sept ans reclus à l’ambassade d’Equateur à Londres, où il s’était réfugié alors qu’il était en liberté sous caution. Il craignait une extradition vers les Etats-Unis ou la Suède, où il a fait l’objet de poursuites pour viol qui ont depuis été abandonnées.

L’Australien, soutenu par nombre d’organisations de défense de la liberté de la presse, risque aux Etats-Unis 175 ans de prison pour avoir diffusé, à partir de 2010, plus de 700.000 documents classifiés sur les activités militaires et diplomatiques américaines, notamment en Irak et en Afghanistan.

fm

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Les dirigeants du Golfe se retrouvent mardi en Arabie Saoudite pour un sommet qui fait souffler l’espoir de nouvelles avancées au lendemain de l’annonce de la réouverture par Ryad de ses frontières avec le Qatar, boycotté depuis plus de trois ans par ses voisins.

En juin 2017, l’Arabie saoudite et trois pays alliés –Emirats arabes unis, Bahreïn et Egypte– ont rompu leur liens avec Doha.

Le ministre koweïtien des Affaires étrangères, Ahmed Nasser Al-Sabah a annoncé, lundi, un accord entre l’Arabie Saoudite et le Qatar sur la réouverture des frontières entre les deux pays.

Dans une déclaration rapportée par les médias saoudiens, le ministre koweïtien a indiqué que l’émir du Koweït, Nawaf Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah, a eu deux entretiens téléphoniques avec le Prince héritier saoudien, Mohammed Ben Salmane, et l’émir du Qatar, SA Cheikh Tamim Bin Hamad Al-Thani, précisant qu’à l’issue de ces deux entretiens, les deux parties ont convenu de rouvrir l’espace aérien et les frontières terrestres et maritimes entre les deux pays.

Cette annonce est intervenue à la veille du sommet des pays du Conseil de Coopération du Golfe (CCG) en Arabie saoudite, ce qui permettra d’ouvrir une nouvelle ère des relations fraternelles entre les pays de la région.

Dans le même contexte, le prince héritier d’Arabie Saoudite a affirmé, selon l’agence de presse saoudienne, que la politique du Royaume sous la conduite du Roi Salmane ben Abdelaziz est basée sur une approche constante visant la réalisation des intérêts suprêmes du CCG et des autres pays arabes, soulignant que le sommet du CCG sera une rencontre d’unité.

fm

 
 

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Longtemps resté dans l’ombre des cadres de son parti, Ibrahim Konaté dit « le BOSS » veut briguer le poste de député aux prochaines élections législatives. A travers cet entretien exclusif accordé à La Diplomatique d’Abidjan (LDA) , il donne ses motivations.

LDA : Pourquoi avez-vous acceptez d’associé votre image à cette cérémonie ?

IK : C’est un devoir en tant que musulman d’honorer le prophète Mahomet par des prières et bénédictions chaque jour. Si  la communauté musulmane choisit un jour pour le commémorer afin d’avoir le salut, je suis obligé de m’associer à eux pour le faire.

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LDA : D’où provient cette motivation de vouloir briguer un poste de député à la prochaine élection législative ?

IK : J’ai décidé à un moment de la vie d’être le porte-parole des sans voix. Il n’est pas donner à tous de parler soit  au député ou au Président de la République. Une fois élu, avec mon statut, je pourrai faire  bénéficier de certaines opportunités  aux habitants de ma circonscription,

LDA : Plusieurs cadres de votre parti se signalent pour être candidat. Quelles stratégies allez-vous adopter  pour éviter les candidatures indépendantes ?

IK : Les ambitions de chacun sont légitimes. En ce qui me concerne, c’est depuis 1995 que nous soutenons le RDR au niveau de la commune. Et lorsqu’il s’est agit d’aller en RHDP, malgré les hésitations et les obstacles, j’ai été parmi les personnes avec le Ministre Siandou Fofana à mettre cette formation au niveau de la commune. Certes, certains cadres sont revenus au parti après des tentatives solitaires et nous leur avons accepté au nom du rassemblement. Mais, le Directeur Exécutif l’a signifié que les candidats qui seront retenus sont ceux qui sont avec le peuple. Et moi,  j’estime que je suis le candidat idéal car depuis des années, je suis auprès de toutes les communautés pendant les moments d’épreuves et de réjouissances.

LDA : Pour éviter un échec de votre parti aux législatives comme ce fut le cas au municipale, quelles messages lancés vous aux candidats qui seront  retenus ou non?

IK : Pour le bien et le triomphe du parti dans la localité, il faut que tous les cadres s’associent. En outre, il faut savoir choisir des candidats qui peuvent faire gagner le parti et faire du bien.

Par Ibrahima Khalil de Siékèlou

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