Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Le Groupe Orange et la GIZ (Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit), commissionnée par le Ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ) ont signé un accord de partenariat avec une contribution financière conjointe d’un montant de plus de 30 millions d'euros visant à promouvoir l’employabilité des jeunes, l’entrepreneuriat et l’innovation numérique dans 14 pays de la région Afrique et Moyen-Orient.

Le partenariat de développement est mis en œuvre par la GIZ et Orange dans le cadre du programme develoPPP du BMZ et contribuera à développer les compétences numériques d'au moins 20 000 jeunes et à créer 8 000 emplois dans ces pays.

À la suite de cet accord global et pour sa mise en œuvre en Côte d’Ivoire, Orange Côte d’Ivoire, à travers sa Fondation a signé un accord de partenariat avec la GIZ Côte d’Ivoire pour déployer un Orange Digital Center et renforcer ses activités.

L’objectif de ce partenariat entre Orange et la GIZ est de faire du numérique une chance pour tous. La GIZ et la Fondation Orange partagent la même vision du développement dans le cadre des Objectifs de Développement Durable des Nations Unies, œuvrent pour l’amélioration du cadre socio-économique et soutiennent les objectifs du gouvernement de Côte d’Ivoire de faire du numérique un puissant levier de développement. En Côte d’Ivoire, le projet est soutenu par l’Initiative spéciale Formation et emploi du BMZ.

Pour rappel, Orange Digital Center (ODC) est un écosystème qui réunit en un seul lieu un ensemble de programmes allant de la formation des jeunes au numérique jusqu’à l’accélération de start-up innovantes en passant par l’accompagnement des porteurs de projets et l’investissement dans les projets les plus prometteurs.

Concrètement, le centre comprend une école du code « Orange Digital Academy », un FabLab Solidaire, un accélérateur de start-up « Orange Fab » et bénéficie de l’appui d’Orange Ventures Africa, le fonds d’investissement du Groupe Orange.

Chacun de ces quatre programmes s’adresse à un public spécifique.

Orange Digital Academy, centre technologique libre d’accès et totalement gratuit propose des formations, des évènements et de l’accompagnement pour les développeurs, geeks et porteurs d’idées de projets.

Le FabLab Solidaire, atelier de fabrication numérique pour créer et prototyper avec des équipements numériques, s’adresse au même public, mais cible également des jeunes sans diplômes et sans emplois. Le FabLab Solidaire de l’ODC fait partie du réseau mondial des 129 FabLabs Solidaires de la Fondation Orange.

Orange Fab et Orange Digital Ventures Africa sont des programmes qui ciblent, quant à eux, les entrepreneurs. Le premier est un accélérateur de start-up qui accompagne les plus prometteuses dans leur développement commercial et les aide aussi à construire des partenariats commerciaux avec le Groupe Orange et le réseau mondial des Orange Fabs. Le second, Orange Ventures Africa, est un fonds d’investissement, doté de 50 millions d’euros qui finance les start-ups innovantes des pays du continent africain et de la région du Moyen-Orient. Orange Digital Center vise à créer des synergies entre tous ces programmes.

Basés en règle générale dans la capitale de chacun des pays, les ODC ont pour ambition d’être présents également dans les régions, à travers des ODC Clubs qui seront déployés au sein d’universités partenaires.

Déjà lancé en Tunisie et au Sénégal, l’écosystème Orange Digital Center, sera inauguré très prochainement en Côte d’Ivoire. Il sera également déployé au Maroc, au Cameroun, en Jordanie, en Ethiopie, au Mali, à Madagascar, en Sierra Leone, en Egypte, au Burkina Faso, en Guinée et au Libéria.

Des équipes projet Orange et GIZ travaillent à cet effet en étroite collaboration avec les différentes parties prenantes et l’écosystème entrepreneurial de chaque pays, pour contribuer à favoriser l’inclusion numérique et l’employabilité des jeunes formés dans le cadre de ce partenariat et au-delà. 

fm

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Le président de la Banque africaine de développement (www.AfDB.org), Akinwumi Adesina, s’est joint lundi à des dirigeants internationaux pour discuter du processus de transition mondiale vers les énergies propres dans le cadre d’une relance « verte » et pour définir les mesures susceptibles d’être prises pour le soutenir.

La table‑ronde virtuelle de la COP26 sur la transition énergétique propre, qui avait pour thème « Réaliser une transition rapide vers des réseaux électriques verts, bon marché et résilients », s’est déroulée dans le contexte d’une prise de conscience accrue selon laquelle le changement climatique constitue l’un des plus grands défis auxquels l’humanité est confrontée.

Parmi les participants figuraient : António Guterres, le secrétaire général de l’Onu, Alok Sharma, président de la COP26, Dominic Raab, ministre britannique des Affaires étrangères, Luigi Di Maio, ministre italien des Affaires étrangères ainsi que des représentants de gouvernements, de banques multilatérales de développement, du secteur privé et d’organisations internationales.

António Guterres a déclaré que l’année à venir sera cruciale « non seulement pour vaincre la pandémie de Covid‑19, mais aussi pour relever les défis posés par le changement climatique ». Il a affirmé que les pays d’Afrique étaient particulièrement vulnérables et a renouvelé son appel aux pays développés pour qu’ils respectent leur promesse de longue date de fournir 100 milliards de dollars américains par an aux pays en développement afin que ceux-ci soient en mesure de soutenir à la fois l’atténuation et l’adaptation aux effets du changement climatique.   

« D’énormes sommes d’argent ont été débloquées en faveur de la reprise économique et de mesures de relance face à la pandémie de Covid‑19. Mais les investissements durables ne sont toujours pas prioritaires », a indiqué António Guterres. « Nous devons investir pour l’avenir dans une énergie renouvelable à la portée de tous, partout. »

Ces discussions ont pris un nouveau caractère d’urgence à la suite de la pandémie de Covid‑19, qui a fortement réduit les ressources budgétaires prévues pour faire face aux crises internationales. Une transition accélérée vers des réseaux électriques verts, bon marché et résilients a été définie comme une priorité absolue pour la COP26, placée sous la présidence du Royaume-Uni, qui a créé le Conseil de la transition énergétique, pour mener à bien le processus de transformation.

L’un des effets les plus directs de la pandémie a été le report de l’édition 2020 des négociations internationales sur le changement climatique, communément appelées COP que les Nations unies organisent chaque année. La rencontre a été reportée au mois de novembre 2021, et se déroulera à Glasgow, en Écosse.

Alok Sharma, le président de la COP26, a déclaré que la transition mondiale vers une énergie propre doit être au moins quatre fois plus rapide pour atteindre les objectifs fixés par l’Accord de Paris sur le changement climatique. Il a appelé à une coopération mondiale renforcée pour stimuler l’innovation et les économies d’échelle.

« C’est pour nous le moment historique de faire ces choix essentiels, décisifs et concrets, afin que nous puissions protéger l’avenir de notre planète et de nos peuples. Poursuivons donc notre collaboration pour pouvoir apporter au monde entier les bienfaits d’une énergie propre, bon marché et résiliente », a poursuivi Alok Sharma.

Le chef de la diplomatie italienne Luigi Di Maio, dont le gouvernement était co‑organisateur de la rencontre de lundi, a déclaré qu’ « une transition énergétique propre doit être un objectif universel dans l’intérêt de toute la communauté internationale ».

« L’Italie collabore avec des agences internationales et le secteur privé pour encourager la mise en place d’infrastructures électriques intelligentes et numériques dans les pays d’Afrique. Ce progrès renforcera l’efficacité énergétique et facilitera l’accès à l’électricité pour toutes les communautés locales. »

Rappelant que la Banque africaine de développement ne financera plus les projets reposant sur l’utilisation du charbon, Akinwumi Adesina a affirmé que la Banque donnait la priorité aux énergies renouvelables, placées au centre de sa priorité stratégique « Éclairer l’Afrique et l’alimenter en énergie », ce qui explique que la part des énergies renouvelables dans les investissements de la Banque pour la production d’électricité, se situe actuellement à 80 %.

« La Banque a été à l’avant-garde des projets novateurs axés sur les énergies renouvelables en Afrique, notamment avec des projets d’énergie solaire dont l’un au Maroc, de grande envergure, est l’un des plus grands du monde, et l’autre, le projet éolien du lac Turkana, le plus grand d’Afrique subsaharienne », a déclaré Akinwumi Adesina.

« La Banque prévoit d’investir dix milliards de dollars dans le secteur de l’énergie au cours des cinq prochaines années », a indiqué Akinwumi Adesina. L’un de ses projets phares est le programme « Desert to Power ». D’un coût de 20 milliards de dollars, son objectif est de construire au Sahel la plus grande zone de production d’énergie solaire au monde, et fournir de l’électricité à quelque 250 millions de personnes.

« Lorsque nous éclairerons l’Afrique et l’alimenterons en énergie, à partir d’un mix énergétique reposant sur une transition à faible émission de carbone et donnant la priorité aux sources d’énergie renouvelable, nous parviendrons à une Afrique économiquement plus prospère », a assuré Akinwumi Adesina.

hn

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La Banque mondiale prévoit d’investir plus de 5 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années pour contribuer à restaurer les paysages dégradés, améliorer la productivité agricole et renforcer les moyens de subsistance dans 11 pays d’Afrique situés sur une bande de terre s’étendant du Sénégal à Djibouti.

Le président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass, a fait cette annonce à l’occasion du One Planet Summit, un événement de haut niveau organisé conjointement avec la France et les Nations Unies afin de promouvoir la lutte contre le changement climatique et la préservation de la biodiversité.

« Cet investissement, qui intervient à un moment crucial, permettra d’améliorer les moyens de subsistance dans des pays qui se relèvent de la COVID-19 tout en étant confrontés aux conséquences des pertes subies par la biodiversité et du changement climatique sur leurs populations et leurs économies », souligne David Malpass.

L’enveloppe de plus de 5 milliards de dollars viendra soutenir l'agriculture, la biodiversité, le développement communautaire, la sécurité alimentaire, la restauration des paysages, la création d'emplois, la construction d’infrastructures résilientes, la mobilité rurale et l'accès aux énergies renouvelables dans 11 pays du Sahel, de la région du lac Tchad et de la Corne de l’Afrique. Un grand nombre de ces activités sont dans le droit fil de l’initiative de la Grande muraille verte. Elles s’inscrivent dans le prolongement des investissements entrepris depuis huit ans par la Banque mondiale dans ces pays, au profit de plus de 19 millions d’habitants et de l'aménagement de 1,6 million d'hectares pour une gestion durable des terres.

« La restauration des écosystèmes naturels dans les zones arides d'Afrique profite à la fois aux populations et à la planète », affirme Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l'Union africaine.

En collaboration avec de nombreux partenaires, le dispositif PROGREEN, un fonds fiduciaire de la Banque mondiale destiné à intensifier les efforts déployés par les pays pour enrayer la dégradation des terres, investira par ailleurs 14,5 millions de dollars dans cinq pays du Sahel : Burkina Faso, Niger, Mali, Mauritanie et Tchad.

Le Groupe de la Banque mondiale est le plus grand bailleur de fonds multilatéral pour les investissements climatiques dans les pays en développement. En décembre 2020, le Groupe a pris un nouvel engagement ambitieux : 35 % en moyenne de ses financements des cinq prochaines années devront avoir des retombées positives pour le climat.

ng

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Un soldat burkinabé et onze jihadistes présumés sont morts samedi dans un “accrochage” dans la zone de Koumbri, dans le nord du pays près de la frontière malienne, selon un communiqué de l’armée publié mercredi.

Samedi, “une unité militaire venue en appui des VDP (Volontaires pour la défense de la patrie, supplétifs civils de l’armée) a été prise à partie par des hommes armés dans les environs de Koumbri”, indique le communiqué de l’état-major des armées, en dressant le bilan hebdomadaire des opérations de sécurisation du territoire burkinabé.

“Un militaire a été tué lors de l’accrochage. Six blessés ont également été enregistrés côté ami”, continue le texte qui indique que “côté ennemi, 11 terroristes ont été neutralisés” et que “les opérations de ratissage se poursuivent dans la zone”.

Cet accrochage survient quatre jours après une attaque menée par des individus armés dans la même zone, frontalière du centre du Mali, qui avait fait six morts dont deux VDP.

Institués en novembre 2019, les VDP sont des supplétifs civils des forces de sécurité burkinabé dans la lutte antijihadiste. Ils recoivent une formation militaire de 14 jours.

Le nord du pays, limitrophe du Mali, est la zone la plus touchée par les exactions jihadistes qui ont fait plus de 1.200 morts et plus d’un million de déplacés, fuyant les zones de violences.

Le Burkina Faso est, avec le Mali et le Niger, un des pays les plus touchés par le jihadisme et les violences dans un conflit au Sahel qui ne cesse de s’étendre depuis ses débuts en 2012 dans le nord du Mali.

La zone dite des trois frontières entre ces trois pays constitue, avec le centre du Mali, l’épicentre des violences. Début janvier, 105 civils nigériens ont été tués dans une attaque jihadiste dans l’ouest du pays frontalier du Mali. 

ng

 
 

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mercredi, 13 janvier 2021 09:20

RDC; Six morts dans le naufrage d'une péniche

Six corps ont été repêchés et dix-neuf personnes sont portées disparues à la suite du naufrage vendredi d’une péniche sur le fleuve Congo, a annoncé mardi le vice-gouverneur de la province de la Tshopo dans le nord-est de la République démocratique du Congo.

“Une baleinière (péniche) qui quittait Kisangani pour Basoko a fait naufrage vendredi soir. Nous comptons aujourd’hui six corps repêchés, 237 rescapés et 19 disparus”, a indiqué Maurice Abibu Sakapela, vice gouverneur de la Tshopo.

“Le procureur de la République a ouvert une enquête. Il y a des gens qui sont déjà aux arrêts a ce sujet”, a-t-il ajouté, indiquant que “la surcharge et la vétusté de l’embarcation” étaient à l’origine de l’accident.

Des cas de naufrage sont régulièrement rapportés sur les eaux congolaises (fleuve, lacs, rivières …) et le plus souvent avec d’importants bilans humains et matériels.

Ces accidents surviennent en raison de la vétusté des embarcations, de leur surcharge et en passagers qui ne portent pas de gilets de sauvetage et la plupart ne savent pas nager, mais aussi à cause du fret qui ne respecte pas le tonnage autorisé et l’absence de balisage.

En avril 2019, le président Félix Tshisekedi avait pourtant annoncé le port obligatoire de gilets de sauvetage par les passagers après un naufrage sur le lac Kivu qui avait endeuillé 142 familles, d’après le chef de l’État. Depuis, cette mesure n’est pas suivie.

Pays de 2,3 millions de km2, la RDC compte très peu de routes praticables, les déplacements se font souvent sur le fleuve Congo et ses affluents ainsi que les lacs.

hn

 
 

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mercredi, 13 janvier 2021 09:18

L'Egypte rouvre son espace aérien au Qatar

L’Egypte a rouvert son espace aérien au Qatar mardi, levant une interdiction imposée depuis 2017 lorsque Le Caire avait rompu ses relations avec Doha, selon le chef de l’autorité égyptienne de l’aviation civile.

“L’Autorité égyptienne de l’aviation civile a approuvé les demandes soumises par les autorités qataries pour permettre aux avions qataris de traverser l’espace aérien égyptien mardi matin”, a indiqué Ashraf Noer.

“Avec cette décision, EgyptAir et Qatar Airways ont le droit de reprendre le trafic aérien”, a-t-il ajouté.

En juin 2017, l’Arabie saoudite et ses alliés –les Emirats arabes unis, Bahreïn et l’Egypte– avaient rompu leurs relations avec le Qatar, l’accusant notamment d’être trop proche de l’Iran. Les quatre pays lui avaient imposé des sanctions dont la fermeture de leur espace aérien, empêchant donc tout vol direct.

Une réconciliation est intervenue la semaine dernière lors d’un sommet du Conseil de coopération du Golfe (CCG), dont fait partie le Qatar, s’accompagnant de la levée des sanctions.

Le premier vol commercial au départ du Qatar et à destination de l’Arabie saoudite en trois ans a eu lieu lundi.

hn

 
 

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Le candidat de l’opposition Bobi Wine, qui affrontera jeudi dans les urnes le président sortant Yoweri Museveni, a appelé mardi les électeurs ougandais à voter en masse et à “protéger leur vote”.

Les Ougandais voteront jeudi pour les élections présidentielle et législatives au terme d’une campagne électorale extrêmement tendue, marquée par des violences répétées contre l’opposition.

Mardi matin, la maison de M. Wine, 38 ans, qui fait figure de principal adversaire de M. Museveni, 76 ans, a été selon lui investie par les forces de l’ordre, qui ont arrêté des membres de son personnel.

M. Wine a été arrêté à de nombreuses reprises depuis 2018 et la violence s’est déchaînée contre lui et contre ses supporters lors de la campagne électorale.

Mi-novembre, les forces de l’ordre ont réprimé dans le sang de violentes manifestations déclenchées par une énième arrestation du candidat, faisant au moins 54 victimes.

Des journalistes couvrant l’opposition et des observateurs ont également été empêchés de travailler, suscitant des craintes pour l’équité et la transparence de l’élection.

“Nous appelons tous les compatriotes Ougandais à venir et à voter. Nous continuons à vous appeler à être vigilants et à protéger le vote”, a déclaré mardi M. Wine lors d’une conférence de presse à Kampala.

Évoquant la lutte contre le coronavirus, la Commission électorale, accusée par le passé de partialité par l’opposition, a ordonné que les électeurs s’éloignent des bureaux de vote après avoir glissé leur bulletin dans l’urne.

M. Wine, ainsi que deux autres candidats de l’opposition présents – Patrick Amuriat, du Forum pour le changement démocratique (FDC), et Mugisha Muntu, de l’Alliance pour la transformation nationale – ont qualifié cette décision d'”illégale”.

“Nous vous encourageons à utiliser vos téléphones, vos caméras. Votre téléphone est une arme très puissante”, a ajouté M. Wine à l’adresse des électeurs.

Lors de précédents scrutins, l’opposition et la société civile ont dénoncé le fait que les résultats nationaux ne reflétaient pas les chiffres des centres locaux de décompte des voix.

Le parti de M. Wine, la Plateforme d’unité nationale (NUP), a lancé la semaine dernière une application destinée à proposer un système de collecte des résultats alternatif, mais son accès était perturbé ces derniers jours.

M. Wine, qui a envoyé début janvier ses enfants à l’étranger pour leur sécurité, a affirmé qu’une “descente” de police avait eu lieu dans sa maison des abords de Kampala mardi matin, au cours de laquelle deux jardiniers ont été “emmenés” et un agent de sécurité “sévèrement battu”.

“Voilà ce qu’est une élection sous le général Museveni. Nous savons qu’en arrêtant les gens sans distinction ils cherchent à intimider les Ougandais”, afin qu’ils ne viennent pas voter en nombre, a déclaré M. Wine.

fm

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Le président turc Recep Tayyip Erdogan s’est dit mardi prêt à “remettre sur les rails” les relations entre la Turquie et l’Union européenne, traversées par de fortes tensions sur de nombreux dossiers, notamment l’exploration d’hydrocarbures en Méditerranée orientale.

“Nous sommes prêts à remettre nos relations sur les rails”, a déclaré M. Erdogan lors d’un discours devant les ambassadeurs des pays de l’UE en poste à Ankara.

“Nous espérons que nos amis Européens montreront la même volonté”, a-t-il ajouté.

En décembre, les dirigeants de l’Union européenne, réunis en sommet à Bruxelles, ont décidé de sanctionner les actions “illégales et agressives” de la Turquie en Méditerranée contre la Grèce et Chypre.

Le sommet de l’UE a adopté des sanctions individuelles censées viser des personnes impliqués dans les activités d’exploration menées par la Turquie en Méditerranée orientale.

Ces travaux d’exploration gazière menés par la Turquie dans des zones maritimes disputées avec la Grèce et Chypre étaient depuis des mois au centre de tensions.

La crise entre Athènes et Ankara s’est intensifiée avec le déploiement en août par la Turquie du navire de recherche sismique Oruç Reis dans les zones disputées.

Depuis plusieurs semaines, les responsables turcs multiplient les appels au dialogue avec les Européens pour régler les sujets de tension, qui, outre la dispute maritime gréco-turque, portent notamment sur le rôle de la Turquie dans les conflits en Syrie, en Libye et plus récemment au Nagorny Karabakh.

fm

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La Centrafrique, pays pauvre d’Afrique centrale qui élit son président dimanche, est plongée dans une guerre civile depuis le renversement de François Bozizé en 2013.

D’une superficie de 622.984 km2, la Centrafrique est enclavée entre le Tchad, le Soudan, le Soudan du Sud, la République démocratique du Congo, le Congo et le Cameroun.

Elle est classée 188e sur 189 pays dans l’Indice de développement humain du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) de 2019.

Environ 71% des 4,9 millions d’habitants vivent sous le seuil de pauvreté (Banque mondiale).

Les conflits ont entravé son développement, malgré la présence d’uranium, diamant, bois et or, que se disputent les groupes armés. Autres productions: coton, café et tabac.

Le bétail représente aussi une source de revenus.

La croissance pourrait ralentir jusqu’à 1,1% en 2020 en raison du coronavirus, selon la Banque africaine de développement (BAD).

En décembre 1965, David Dacko, premier président depuis l’indépendance en 1960, est renversé par Jean-Bedel Bokassa, successivement président et empereur, dont le règne est marqué par des frasques mégalomaniaques et des exactions.

En septembre 1979, Bokassa est chassé du pouvoir par des parachutistes français. Dacko rétablit la république, mais doit laisser la place deux ans plus tard aux militaires. Après l’instauration du multipartisme, Ange-Félix Patassé est élu président en 1993.

Entre 1996 et 2001, le pays connaît trois mutineries et un putsch manqué. En 2003, François Bozizé, ancien chef d’état-major des armées, entré en rébellion, renverse Patassé, se proclamant président.

Dès 2005, le pays affronte plusieurs rébellions, qui s’emparent de localités du Nord, reprises grâce à l’aide de la France ou par l’armée tchadienne à l’appel de Bangui.

En mars 2013, les rebelles d’une coalition hétéroclite, la Séléka, prennent Bangui et renversent Bozizé. Michel Djotodia se proclame président. Les exactions de la Séléka, à dominante musulmane, contre les populations majoritairement chrétiennes, entraînent la création de milices, les anti-balaka, qui s’en prennent à leur tour aux musulmans.

Redoutant un génocide, la France lance l’opération Sangaris (2013-2016), sous mandat onusien. En 2014, l’ONU lance sa mission, la Minusca.

Michel Djotodia démissionne sous pression internationale. Après une période de transition, Faustin Archange Touadéra est élu président en 2016. Il brigue dimanche un second mandat.

Une Cour pénale spéciale (CPS) a été installée en 2018, tandis que la Cour pénale internationale (CPI) jugera pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité présumés deux anciens chefs anti-balaka, Alfred Yekatom et Patrice-Edouard Ngaïssona.

Les violences ont décru depuis la signature en février 2019 d’un accord de paix, mais les deux tiers du territoire restent aux mains des groupes armés.

Les affrontements ont causé des milliers de morts et poussé près du quart des Centrafricains à l’exil.

En 2021, 2,8 millions de Centrafricains auront besoin d’assistance humanitaire et de protection, le coronavirus agravant la situation, selon l’ONU.

hn

 
 

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L’armée ghanéenne est intervenue dans la nuit de mercredi à jeudi au sein du Parlement pour calmer les bagarres entre les députés qui ont élu, pour la première fois dans l’histoire du Ghana, un membre de l’opposition comme représentant.

Alban Bagbin, député du Congrès national démocratique (NDC), le parti de l’opposition, a été élu avec 138 voix contre 136 pour le candidat du Nouveau parti patriotique, la formation du président Nana Akufo-Addo, réélu pour un second mandat en décembre et attendu pour son investiture officielle dans quelques heures.

“J’accepte avec humilité le privilège qui m’est offert de présider le 8ème Parlement de la 4e République du Ghana”, a déclaré Alban Bagbin.

Le Parlement est divisé entre les deux principaux partis, qui possèdent chacun 137 sièges, et un candidat indépendant. Un vote a été considéré comme nul et un élu du parti au pouvoir a vraisemblablement voté pour l’opposition.

L’armée ghanéenne est intervenue quelques heures auparavant dans l’enceinte du Parlement pour rétablir le calme, après qu’un député du parti au pouvoir a tenté de voler les bulletins de vote.

Après plusieurs heures de bagarres, cette intervention s’est dérouéle devant les caméras de la télévision nationale, qui retransmettaient en direct cette séance.

“C’est une entorse totale à la loi”, s’est indigné Kwame Twumasi Ampofo, député du NDC. “Quand bien même il y aurait des problèmes de sécurité, l’armée n’a pas sa place dans la Chambre. Nous protestions (contre la tentative de vol des bulletins) mais nous n’étions pas violents”, assure-t-il.

Un député de l’opposition avait été suspendu mercredi après une décision de justice motivée par sa double nationalité, mais il a insisté pour voter jeudi matin, causant des scènes de bagarres et de chaos.

“Un tribunal a fait savoir qu’un élu n’était pas autorisé à voter”, a Indiqué Atta Akyea, un député du parti au pouvoir. “Tout ce vote (pour élire le président du Parlement) est donc teinté d’irrégularités, c’est une honte”, a-t-il estimé.

Cette division quasi égale entre l’opposition et le parti au pouvoir inquiète les observateurs qui craignent des “blocages” à l’avenir dans les décisions politiques du pays, dans un contexte économique difficile dû à la crise du coronavirus.

“Il ne faudrait pas qu’on se retrouve dans une situation où le NDC (opposition) a la majorité et s’en serve uniquement pour bloquer les actions du gouvernement”, met en garde Kobi Annan, chercheur en sciences politiques pour Songhai Advisory, un think-tank ghanéen sur l’Afrique subsaharienne.

“Cela doit être l’opportunité d’une collaboration entre les deux principaux partis, qui doivent s’entendre pour l’intérêt collectif du Ghana”, souligne-t-il.

Ce pays réputé comme un exemple démocratique en Afrique de l’Ouest a voté dans un double scrutin présidentiel et législatif extrêmement serré qui s’était globalement déroulé dans le calme.

Mais fin décembre le candidat de l’opposition John Dramani Mahama (47,36% des voix) a saisi la Cour suprême pour contester les résultats de l’élection présidentielle remportée par M. Akufo-Addo (51,59%).

Ces deux adversaires politiques de longue date s’affrontaient pour la troisième fois, avec lors des deux précédents scrutins des résultats également serrés.

Plusieurs représentants de la communauté internationale étaient attendus jeudi pour l’investiture du président Akufo-Addo, dont Jean-Yves le Drian, ministre français des Affaires étrangères qui se rendra ensuite au Burkina Faso pour rencontrer le président Roch Marc Christian Kaboré, également réélu fin novembre.

hn

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