Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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En prélude à la journée mondiale de lutte contre les mutilations génitales (MGF) qui sera célébrée  demain, 6 février 2021, le Prof. Bakayoko-Ly Ramata, ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, a lancé un appel à la solidarité et à la vigilance pour que les MGF soient reléguées aux oubliettes en Côte d’Ivoire.


En effet, dans une déclaration faite à son Cabinet, elle a dressé le tableau peu flatteur des MGF dans le monde (Afrique, Moyen Orient et Asie) et surtout en Côte d’Ivoire où les régions les plus touchées sont celles de l’Ouest (62,1%), du Nord-ouest (75,2%) et du Nord (73,7%).

La ministre a également affirmé que de 2018 à 2020, au niveau des plateformes multisectorielles de lutte contre les violences basées sur le genre (VBG), 54 mutilations génitales féminines (MGF), dont 10 cas, rien que pour le seul mois de janvier 2021, ont été recensés.

Face à cette situation préoccupante, la conjugaison des efforts de tous est souhaitée pour répondre aux attentes de l’humanité conformément à l’esprit du thème retenu pour 2021 et qui est ainsi libellé : « Aucune excuse pour l’inaction mondiale : unissons-nous, finançons, agissons » a exhorté la ministre.

Qui a aussi souligné que le Président de la République, S.E.M Alassane Ouattara s’est engagé à œuvrer pour l’élimination de toutes les formes de violences basées sur le genre.

Ainsi, outre la loi n°98-757, du 23 décembre 1998, réprimant les mutilations génitales féminines dont les dispositions ont été intégrées dans le code pénal de 2019 (art 398), la Côte d’Ivoire s’est dotée d’un Plan national de promotion de l’abandon des mutilations génitales féminines.

À cet effet, le Ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant a mis à la disposition du public, deux numéros verts, le 1308 et le 116, gratuits pour tous les réseaux de téléphonie pour toutes informations et dénonciations anonymes. 

Le Prof. Bakayoko-Ly a remercié et encouragé les organisations de la société civile, les institutions nationales et internationales, les leaders communautaires et guides religieux qui œuvrent avec abnégation en vue d’éliminer toutes les formes de violences faites aux femmes et aux filles et en particulier les mutilations génitales féminines.

 Elle a terminé sa déclaration par cet appel à l’endroit de la population: « Ensemble, disons non aux mutilations génitales féminines. Engageons-nous et agissons ensemble, ici et maintenant, pour la tolérance zéro face aux mutilations génitales féminines ! », a-t-elle insisté.

Relevons que des conséquences des mutilations génitales féminines, on peut citer les infections à VIH/ SIDA, l’hémorragie, le traumatisme psychologique, des troubles mentaux et des risques de complications au cours des grossesses et des accouchements pouvant parfois déboucher sur la mort.

Malheureusement, même en cette période de Covid-19, les mutilations génitales féminines se font encore.

A.F

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L’association des journalistes scientifiques de Côte d’Ivoire  dénommée « Médias pour la science et le développement (MSD) », est depuis quelques semaines en campagne de sensibilisation des populations ivoiriennes sur le respect des gestes barrières et les bons réflexes dans le cadre de la lutte contre la COVID 19.

Ce projet intitulé « Comprendre et Agir » bénéficie de l’appui technique et financier du projet Breaktrough ACTION  financé par  l’Agence Américaine de Développement  internationale  USAID.

Il vise à donner la parole aux chercheurs et autres scientifiques afin qu’ils s’expriment sur les sujets précis, pour faire comprendre aux populations la nécessité de respecter les mesures barrières.

« C’est un devoir pour nous face à cette nouvelle flambée de contamination dans le pays. Le projet consiste à diffuser des messages, vidéos et articles de sensibilisation, notamment à travers des médias et sur les réseaux sociaux », a expliqué à l’AIP, jeudi 04 février 2021, le président de Médias pour la science et le développement, Mamadou Traoré.

Depuis la mi-décembre 2020 des vidéos et messages sont à cet effet publiés sur la chaine Youtube de MSD et ses pages Facebook et Twitter, ainsi que des articles sur des sites internet.

« En cette période de crise sanitaire, le public a besoin d’informations justes, fiables, répondant avec précision à ses préoccupations. Le journalisme scientifique devient un rempart indispensable pour relever ce défi », a-t-il estimé.

Cette initiative fait suite à un atelier de renforcement des capacités des journalistes scientifiques sur la couverture de la pandémie du Covid-19 en septembre 2020 à Abidjan, grâce à l’appui technique et financier du projet  Breakthrough ACTION.

« Pour nous, projet Breakthrough ACTION la communication sur les risques  demeure un moyen efficace pour l’adoption de comportements préventifs contre la COVID 19. Nous réaffirmons notre disponibilité à accompagner la Côte d’Ivoire dans la mise en œuvre de programme de changement social et de comportement visant  à accroître la pratique des comportements de santé prioritaires et des normes sociales positives pour l’amélioration de la santé des populations », indique cette structure dans une note explicative relative au projet « Comprendre et Agir ».

Les autorités sanitaires ivoiriennes  mettent un point d’honneur à la sensibilisation au respect des mesures barrières contre cette maladie, notamment la distanciation physique d’un mètre, le port du cache-nez, le lavage des mains avec de l’eau et du savon ou l’usage du gel hydroalcoolique.

A ce jour, pays enregistre à ce jour plus de 28 000 cas confirmés de maladie à Covid-19 dont 158 décès.

Créée en février 2019, l’association Médias pour la Science et le Développement comprend aussi bien des journalistes que des communicateurs et chercheurs, et est ouverte à toute personne œuvrant à la vulgarisation scientifique.

Elle prévoit des projets de formation aux notions de base de journalisme scientifique mais aussi sur le traitement des sujets d’information liée à la science, la santé, l’environnement et les technologies, ainsi que des excursions scientifiques de terrain.

AIP

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L’opposant Bobi Wine a saisi la justice pour réclamer “l’annulation” des résultats de l’élection présidentielle en Ouganda, entachée selon lui par des fraudes qui ont assuré la réélection du président sortant Yoweri Museveni, a annoncé lundi l’un de ses avocats.

“Nous voulons l’annulation de l’élection, nous ne voulons pas qu’il (Museveni) prenne part à des élections futures”, a déclaré Medard Sseggona, l’un des conseils de M. Wine, en déposant un recours devant la Cour suprême de ce pays d’Afrique de l’Est.

M. Museveni, ancien guérillero de 76 ans au pouvoir depuis 1986, a remporté le scrutin présidentiel du 14 janvier avec 58,6% des voix.

M. Wine a immédiatement dénoncé l’élection comme une “mascarade”, les résultats officiels lui attribuant 34,8% des suffrages.

Le jeune député de 38 ans et ancien chanteur de ragga, dont le vrai nom est Robert Kyagulanyi, disposait de 15 jours après la déclaration des résultats par la commission électorale pour les contester devant la justice.

La Cour suprême a maintenant 45 jours pour statuer sur son recours.

D’autres candidats ont déjà tenté par le passé de contester les victoires électorales de M. Museveni devant la justice. Le dirigeant autoritaire a été systématiquement élu à chaque scrutin auquel il participait depuis 1996, quasiment à chaque fois avec des soupçons de fraudes.

M. Wine assure disposer de nombreuses preuves d’irrégularités, démontrant notamment des bourrages d’urnes, des tactiques d’intimidation auprès des électeurs et des manipulations des résultats dans certains bureaux de vote.

De son côté, M. Museveni affirme que cette élection a été la plus transparente que le pays ait jamais connu depuis son indépendance en 1962.

La campagne électorale a été marquée par des violences qui ont fait des dizaines de morts et par la répression contre les candidats de l’opposition, empêchés d’organiser des rassemblements au nom de la lutte contre l’épidémie de Covid-19.

Lors des jours qui ont précédé et suivi le scrutin, l’accès à internet a été interrompu et les réseaux sociaux suspendus.

ng

 
 

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Le président Joe Biden demandera mardi à son gouvernement de faciliter la naturalisation des neuf millions de migrants éligibles à la citoyenneté américaine, dans le cadre d’une série de mesures destinées à renouer avec la tradition d’accueil des Etats-Unis.

Le président démocrate ordonnera également de passer en revue tous les freins à l’immigration légale et à l’intégration posée par son prédécesseur Donald Trump, ce qui devrait déboucher sur “des changements de politique radicaux”, ont annoncé de hauts responsables du gouvernement.

Sa stratégie “est fondée sur le postulat de base que notre pays est plus sûr, fort et prospère avec un système migratoire sain, rationnel et humain”, ont-ils expliqué lors d’un point-presse, en amont de la signature de trois décrets présidentiels dans l’après-midi.

Conformément à ses promesses de campagne, l’un d’eux porte sur la mise en place d’un groupe de travail chargé de réunir les familles de migrants séparées par la politique de “tolérance zéro” à la frontière adoptée par l’administration Trump en 2018. Face au tollé, le gouvernement républicain y avait renoncé, mais des centaines d’enfants n’ont jamais retrouvé leurs parents.

Ce groupe de travail aura pour mission de les identifier et de proposer des solutions pour réunifier les familles, “selon leurs désirs et leurs situations”, ont précisé les hauts responsables sans dire si cela pourrait inclure le retour sur le sol américain des parents ou des enfants expulsés.

Un deuxième décret porte sur les pays d’origine des migrants. Outre le retour d’aides économiques, il vise à remettre en place les voies d’immigration légale à la source, comme celles ayant permis sous Barack Obama de faire venir des centaines de mineurs dont les parents étaient déjà aux Etats-unis, sans qu’ils aient à emprunter des routes migratoires dangereuses.

Quant au troisième décret, il vise à favoriser l’intégration des migrants installés légalement aux Etats-Unis. Il prévoit de “rendre la naturalisation plus accessible aux neuf millions de personnes éligibles à la citoyenneté américaine”, selon ces responsables.

Cet objectif passe notamment par une révision de la règle dite “de la charge pour la société” créée en août 2019 par l’administration républicaine pour refuser la carte verte ou la citoyenneté américaine aux migrants touchant des aides sociales, comme par exemple des soins subventionnés ou une allocation logement.

“Il s’agissait d’un test de richesse pour les migrants”, a dénoncé un de ces hauts responsables.

La plupart de ces réformes seront pilotées par le ministre de la sécurité intérieure (DHS). Joe Biden a nommé Alejandro Mayorkas à ce poste, et le Sénat doit se prononcer à la mi-journée sur son choix.

S’il est confirmé, ce fils de réfugiés cubains, arrivé nourrisson aux Etats-Unis, sera le premier Hispanique à diriger ce ministère tentaculaire qui supervise les questions d’immigration, la police aux frontières mais aussi la réponse aux situations d’urgence.

Dès son premier jour à la Maison Blanche, le président avait déjà envoyé des gages à l’aile gauche du parti démocrate qui attend un virage à 180 degrés en matière d’immigration, après quatre années consacrées à verrouiller les frontières des Etats-Unis.

Il a notamment annulé deux mesures-phares de son prédecesseur: la construction d’un mur à la frontière avec le Mexique, que Joe Biden a décidé d’interrompre, et l’interdiction d’entrée sur le sol américain de ressortissants de pays en majorité musulmans, que le démocrate a levée.

Il a également transmis un projet de loi au Congrès qui pourrait entraîner la régularisation des millions de sans-papiers présents aux Etats-Unis. Son adoption nécessitera toutefois de convaincre plusieurs élus républicains, ce qui semble difficile.

fm

 
 

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mardi, 02 février 2021 14:39

Libye: L'ONU appelle à des élections

Les participants au dialogue inter-libyen, qui se retrouvent pour une semaine en Suisse pour choisir un nouveau Premier ministre et un Conseil présidentiel, “doivent honorer à tout prix” leur promesse de tenir des élections à la fin de l’année, a exhorté l’ONU lundi.

“Vous avez apposé une marque indélébile sur le calendrier pour la tenue d’élections nationales le 24 décembre de cette année. Cette décision, a été approuvée à une très large majorité par vos compatriotes et c’est un engagement qui doit être tenu à tout prix”, a déclaré Stephanie Williams, qui continue de chapeauter les pourparlers bien que son successeur à la tête de la mission de l’ONU en Libye (Manul), le Slovaque Jan Kubis, ait été récemment nommé.

Mme Williams s’est adressée aux 75 délégués masqués, réunis dans un grand hall de conférence pour respecter les mesures de distanciation sociale, dont le lieu reste secret, après avoir écouté l’hymne national libyen.

“Le peuple libyen vous soutient. Ils vous soutiennent et ils souhaitent votre succès. Ils ont besoin que vous réussissiez. Ne les décevez pas”, leur a-t-elle lancé en guise d’encouragement.

Les délégués de tous bords ont jusqu’à vendredi pour désigner ces personnalités parmi une liste de 45 candidats, dévoilée samedi par la Manul.

Sans attendre, les candidats ont commencé à se présenter par visioconférence et à répondre aux questions, pour une durée totale de 20 minutes chacun et non sans interruptions dues à des coupures de la liaison internet.

Les délégués “voteront pour choisir le Conseil présidentiel, qui sera composé de trois membres, et un Premier ministre, assisté de deux adjoints”, selon l’ONU. Ce conseil transitoire aura pour mission de “réunifier les institutions de l’Etat et assurer la sécurité” jusqu’aux élections.

La Libye est plongée dans le chaos depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi après une révolte populaire en 2011. Deux autorités s’y disputent le pouvoir: d’un côté, à l’Ouest, le Gouvernement d’union nationale (GNA) de Fayez al-Sarraj, reconnu par l’ONU et soutenu par la Turquie, et, de l’autre, un pouvoir incarné par Khalifa Haftar, homme fort de l’Est, soutenu par la Russie et les Emirats arabes unis notamment.

Après l’échec d’une offensive lancée par le maréchal Haftar en avril 2019 pour conquérir Tripoli, au terme de plus d’un an de combats aux portes de la capitale, les deux camps ont conclu un cessez-le-feu en octobre et retrouvé le chemin du dialogue, encouragé par l’ONU. La production pétrolière, secteur névralgique de l’économie, a entre-temps connu un rebond significatif.

Le dialogue interlibyen est lancé en Tunisie en novembre 2020 pour tenter de sortir de la crise le pays.

La liste des candidats au Conseil présidentiel, qui comprend trois femmes, a elle-même été approuvée par les participants à ce dialogue.

Dans l’Ouest, le puissant ministre de l’Intérieur Fathi Bachagha du GNA est candidat au poste de Premier ministre, tout comme l’ambitieux homme d’affaires et vice-président du Conseil présidentiel Ahmed Meitig. Le président du Haut Conseil d’Etat (l’équivalent d’une chambre haute) Khaled Al-Mechri se présente au Conseil présidentiel.

Dans l’Est, le juriste et président du Parlement de Tobrouk, Aguila Saleh, brigue le poste de Premier ministre.

Le 13 novembre à Tunis, des pourparlers interlibyens ont débouché sur un accord pour une présidentielle le 24 décembre 2021, mais pas sur le mécanisme de désignation d’un exécutif unifié pour assurer la transition jusqu’au scrutin. Le 19 janvier, un mécanisme de sélection a été approuvé.

Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a salué les progrès accomplis dans les négociations, tout en réitérant son appel à un départ des militaires étrangers et des mercenaires présents dans le pays et qui auraient dû partir au plus tard le 23 janvier en vertu de l’accord de cessez-le-feu.

L’embargo sur les armes imposé à la Libye continue quant à lui d’être violé aujourd’hui, avec des arrivées qui se poursuivent d’avions-cargos au profit des belligérants, selon l’ONU.

Dans ce pays profondément divisé, plusieurs accords ont été conclus ces dernières années mais sans être appliqués.

Avant même le début du dialogue à Tunis, des désaccords étaient apparus sur la légitimité délégués participant aux négociations. Des organisations libyennes avaient ensuite appelé à enquêter sur des “allégations de corruption” visant selon elles à influencer le processus de sélection des futurs responsables.

fm

 
 

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Le ministre iranien des Affaires étrangères a demandé lundi à l’Union européenne de jouer les médiateurs entre l’Iran et les Etats-Unis pour sauver l’accord sur le nucléaire iranien.

“Il peut clairement y avoir un mécanisme pour soit synchroniser” le retour des deux pays dans les clous de l’accord, “soit coordonner ce qui peut être fait”, a dit Mohammad Javad Zarif sur la chaîne CNN International.

Selon lui, le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell peut “mettre sa casquette de coordinateur de la commission conjointe” de suivi de l’accord de 2015 “et chorégraphier les mesures qui doivent être prises par les Etats-Unis et les mesures qui doivent être prises par l’Iran”.

L’accord de Vienne signé par Téhéran avec les grandes puissances (Etats-Unis, Chine, Russie, Allemagne, France, Royaume-Uni) ainsi que l’UE visait à empêcher la République islamique de se doter de la bombe atomique, avec de strictes limites à son programme nucléaire censé demeurer exclusivement civil et pacifique. La communauté internationale avait en échange levé toutes ses sanctions économiques contre l’Iran.

Mais l’ex-président américain Donald Trump, le jugeant insuffisant sur le front nucléaire et déplorant qu’il ne s’attaque pas au programme de missiles balistiques iraniens et aux autres activités “déstabilisatrices” de l’Iran au Moyen-Orient, en a retiré Washington en 2018, et a rétabli puis durci les sanctions américaines.

Les Européens ont toujours dénoncé la décision du milliardaire républicain, et ont tout fait depuis trois ans pour tenter de sauver l’accord.

“L’UE tente de trouver les moyens pour que les Etats-Unis reviennent dans l’accord et pour que l’Iran respecte à nouveau pleinement ses engagements”, a dit lundi un porte-parole de la Commission européenne, avant que le ministre iranien ne formule sa proposition.

Le nouveau président Joe Biden a promis de rejoindre à nouveau ce texte, mais à condition que Téhéran revienne au préalable dans les clous de ses restrictions nucléaires, dont il a commencé à s’affranchir en riposte aux sanctions des Etats-Unis.

Or la diplomatie iranienne avait jusqu’ici réclamé que l’administration Biden fasse le premier pas, en levant les sanctions avant toute chose. La proposition de Mohammad Javad Zarif semble ouvrir la porte pour la première fois à un processus “synchronisé”, même s’il réaffirme que les Américains, qui ont quitté l’accord, doivent d’abord “démontrer leur bonne foi”.

Dans un entretien avec la chaîne américaine NBC diffusé lundi, le nouveau secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a estimé qu’il faudrait “un certain temps” pour que l’Iran revienne dans les clous, puis encore “un certain temps” pour que les Etats-Unis “évaluent s’ils ont bien tenu leurs engagements”.

“Le timing n’est pas le problème”, a répondu son homologue iranien. Selon lui, certaines limites peuvent être à nouveau respectées “en moins d’un jour”, “d’autres peuvent prendre quelques jours ou semaines, mais cela ne prendra pas plus de temps qu’il faut aux Etats-Unis pour appliquer des décrets présidentiels nécessaires” pour lever les sanctions.

hn

 
 

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Le samedi 30 janvier 2021, s’est tenue la première session ordinaire du conseil régional du Bafing à son siège provisoire de Touba. Placée sous la présidence du Ministre Mamadou Sanogo, président de ladite institution, elle a eu pour point saillant, le bilan des  travaux réalisés et le point des actions sociales.

Après l’adoption du budget 2021, le conseil a fait le point des différentes réalisations à travers toute la région au cours des deux dernières années. Ce sont  au total plus de 150 projets achevés et plusieurs autres, en cours de réalisation.

 Il s’agit d’infrastructures socio-éducatives (écoles, centres de santé, logement d’infirmier et de sage-femme), de l’hydraulique villageoise (pompes à motricité humaine), de routes (pose de dalots, reprofilages de routes), d’électrification avec l’extension du réseau électrique rural.

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A cela s’ajoutent les actions sociales notamment l’assistance aux personnes en situation de handicape, aux indigents et aux élèves issus de familles à faibles revenus.

En outre, des clarifications ont été faites en ce qui concerne les équipements reçus de la présidence de la république dans le cadre des projets à impacts rapides.

A en croire Koné Pornon, le directeur technique, le conseil régional du Bafing, a reçu en nature et non espèces, des ambulances, de kits médicaux, du ciment, des tôles, des tricycles, des motos, des pots de peinture, des tables bancs et des bâches. Le tout, d’une valeur de 560 millions de francs CFA.

Bien en deçà des 3 milliards d’appui financier sollicité par le conseil régional. Ces dons de la présidence, ont été prolongés avec le financement par le Ministre Mamadou du ravalement des édifices communautaires de la région du fleuve noir.

Le Ministre Mamadou Sanogo, a procédé ce même jour, à la remise officielle  au nom du Président Alassane Ouattara, de 5 ambulances à la grande joie du représentant du directeur régional de la santé.  Qui a rendu un vibrant hommage au Président de la République pour ses actions en faveur des populations. Non sans féliciter le président du conseil régional pour son souci permanent du bien-être des populations locales. Avant de lancer l’appel à la fréquentation effective des centres de santé. Et d’exhorter par la même occasion, les agents de la santé à réserver un bon accueil aux usagers.

La session inaugurale des sessions du conseil régional de l’année 2021, a pris fin par la visite en présence des populations du chantier de construction du futur siège du conseil régional du Bafing.

Karamoko Yahaya, Correspondant Régional

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Le parti d’Aung San Suu Kyi a appelé mardi à “la libération” immédiate de la dirigeante, au lendemain d’un coup d’Etat en Birmanie condamné par la communauté internationale, Washington faisant planer la menace de sanctions avant une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU.

Le putsch s’est fait sans effusion de sang, mais des soldats étaient encore déployés dans la capitale Naypyidaw, où Aung San Suu Kyi, 75 ans, et d’autres dirigeants de son parti, la Ligue nationale pour la démocratie (LND), ont été interpellés lundi à l’aube.

Des militaires encerclaient également les bâtiments où résident les parlementaires, une députée LND décrivant à l’AFP un “centre de détention à ciel ouvert”. “Nous avons des vivres, mais nous ne pouvons pas sortir de l’enceinte” à cause des soldats, a-t-elle expliqué, sous couvert d’anonymat.

Selon elle, Aung San Suu Kyi et le président de la République Win Myint sont “assignés à résidence” dans la capitale. Des voisins l’ont aperçue se promenant dans le jardin de sa résidence officielle entourée de murs, a indiqué un autre membre de son parti.

La LND a appelé sur Facebook à la “libération” immédiate de la prix Nobel de la paix 1991 et des autres responsables du mouvement, dénonçant une “tache dans l’histoire de l’Etat et de Tatmadaw”, l’armée birmane. Cette dernière doit “reconnaître le résultat” des élections de novembre, a ajouté le parti.

Contestant la validité de ce scrutin, remporté massivement par la LND, les militaires ont proclamé lundi l’état d’urgence pour un an, mettant fin à une parenthèse démocratique de 10 ans.

24 heures après le putsch, les langues avaient du mal à se délier par peur de représailles dans un pays qui a vécu, depuis son indépendance en 1948, sous le joug de la dictature militaire pendant près de 50 ans.

“Les gens ne vont pas descendre dans les rues pour manifester. Tout le monde sait que les soldats sont armés et peuvent tirer”, relève Maung Mu, vendeur de journaux à Rangoun. “On a peur de critiquer ouvertement, même si nous n’aimons pas ce qu’il se passe”, souligne Maung Zaw, qui tient un petit étal de viande tandis qu’un chauffeur de taxi se dit “inquiet et effrayé”.

Aucun signe de présence militaire significative n’était toutefois visible dans la ville, capitale économique de plus de 5 millions d’habitants, preuve de la confiance des militaires dans leur emprise sur le pays, d’après des observateurs.

Les connexions téléphoniques et l’accès à internet, très perturbés la veille, fonctionnaient à nouveau, les banques étaient rouvertes, mais l’aéroport international restait fermé.

Les marchés et les rues, généralement animés malgré la pandémie de coronavirus, étaient toutefois plus calmes qu’à l’ordinaire.

Pressentant les événements, Aung San Suu Kyi avait préparé un message par anticipation, exhortant les Birmans à “ne pas accepter le coup d’Etat”.

De jeunes birmans ont annoncé sur les réseaux sociaux une campagne de “désobéissance civile”, mais elle ne s’est pas encore matérialisée dans les rues.

Le coup de force de l’armée a aussi ses supporters: des centaines de partisans pro-militaires se sont rassemblés autour de la pagode Shwedagon à Rangoun, agitant le drapeau du pays.

L’armée a promis d’organiser de nouvelles élections “libres et équitables”, une fois que l’état d’urgence d’un an serait levé, mais les Birmans se montraient pessimistes.

“Ils ont osé mener un coup d’Etat en pleine pandémie. Ils peuvent tout se permettre”, a estimé le chauffeur de taxi.

Les généraux restaient en tous cas silencieux face aux vives condamnations venues de l’étranger.

Le président américain Joe Biden a appelé la communauté internationale à “parler d’une seule voix pour exiger de l’armée birmane qu’elle rende immédiatement le pouvoir”, l’ONU et l’Union européenne condamnant unanimement le coup d’Etat.

A l’inverse, Pékin a refusé de critiquer qui que ce soit, demandant simplement toutes les parties à “résoudre les différends”.

Une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU doit avoir lieu ce mardi.

Le chef de l’armée Min Aung Hlaing, qui concentre désormais l’essentiel des pouvoirs, est un paria pour les capitales occidentales du fait de la répression sanglante menée par les militaires contre la minorité musulmane rohingya, un drame qui vaut à la Birmanie d’être accusé de “génocide” devant la Cour internationale de Justice (CIJ), la plus haute juridiction de l’ONU.

Aung San Suu Kyi, très critiquée à l’international pour sa passivité dans cette crise qui a conduit des centaines de milliers de Rohingyas à se réfugier au Bangladesh, reste toutefois adulée dans son pays.

Longtemps exilée, “la dame de Rangoun” est rentrée en Birmanie en 1988, devenant la figure de l’opposition face à la dictature militaire. Elle a passé 15 ans en résidence surveillée avant d’être libérée par l’armée en 2010.

En 2015, la LND avait obtenu une large majorité et l’ex-dissidente avait été contrainte à un délicat partage du pouvoir avec l’armée encore très puissante.

Malgré la crise des Rohingyas, l’Occident “doit respecter” le résultat des législatives de novembre qu’elle a remportées haut la main, estime Derek Mitchell, ex-ambassadeur des USA en Birmanie. “Ce n’est pas la personne, c’est le processus” démocratique qui est en jeu.

hn

 
 

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Les essais cliniques du vaccin contre le Covid-19 en deux doses de Novavax ont montré une efficacité de 89,3%, a affirmé jeudi l’entreprise de biotechnologie américaine dans un communiqué affichant les résultats des essais de phase 3.

“NVX-CoV2373 a le potentiel pour jouer un rôle important dans la résolution de cette crise sanitaire publique mondiale”, a affirmé le PDG de l’entreprise Stanley Erck.

Mais la nouvelle a été contrebalancée par l’annonce conjointe que le vaccin est bien moins efficace face au variant identifié en premier en Afrique du Sud, que les scientifiques considèrent comme plus contagieux.

L’entreprise va se lancer immédiatement dans le développement d’un nouveau vaccin ciblant ce variant, précise le communiqué.

Le Premier ministre britannique Boris Johnson s’est réjoui sur Twitter de ces “bonnes nouvelles” en ajoutant: “Nos autorités de régulation médicale vont désormais évaluer le vaccin (…). S’il est autorisé, nous avons une commande de 60 millions de doses”.

Le vaccin était l’un des six candidats soutenus par le gouvernement américain qui avait financé le projet à hauteur d’1,75 milliard de dollars. Des essais cliniques sont également en cours aux Etats-Unis et au Mexique, avec respectivement 16.000 et 30.000 participants.

Les essais cliniques, conduits au Royaume-Uni, ont impliqué 15.000 personnes âgées de 18 à 84 ans, dont 27% avaient plus de 65 ans.

La première analyse intermédiaire s’est fondée sur 62 cas de Covid-19, dont 56 ont été observés parmi le groupe placebo, contre six cas parmi ceux ayant reçu le vaccin NVX-CoV2373.

L’analyse préliminaire de l’entreprise indique que le variant identifié en premier en Angleterre, B.1.1.7, a été détecté dans plus de 50% des cas confirmés.

L’efficacité du vaccin par souche du coronavirus a été estimée à 95,6% contre la souche initiale, et à 85,6% contre le variant apparu au Royaume-Uni.

Mais l’efficacité apparaît bien plus basse dans une étude de plus petite ampleur conduite en Afrique du Sud.

Cette dernière a impliqué un peu plus de 4.400 patients, de septembre à mi-janvier, période durant laquelle le variant B.1.351 s’est fortement répandu à travers l’Afrique du Sud.

Selon l’entreprise, ce variant a été responsable de 90% des cas qui ont fait l’objet d’un séquençage.

L’efficacité globale du vaccin était de 49,4% dans ces essais, mais le nombre montait à 60% parmi les 94% de participants séronégatifs au VIH.

Novavax a déclaré avoir commencé ses recherches sur de nouveaux vaccins contre les variants émergents début janvier, et s’attend à sélectionner les candidats vaccins optimaux dans les jours qui viennent, avant de commencer les essais cliniques au second trimestre.

A l’inverse des vaccins de Pfizer et Moderna qui utilisent la technologie de l’ARN messager, l’injection du vaccin de Novavax comprend des fragments de coronavirus qui permettent de provoquer une réponse immunitaire du corps humain.

Détail préoccupant, Novavax a affirmé qu’un tiers des participants des essais sud-africains avaient déjà été infectés par la souche originelle du virus, tandis que les infections qui ont eu lieu durant l’étude étaient largement issues du variant apparu en Afrique du Sud.

“Ces données suggèrent qu’une infection antérieure au Covid-19 ne protège pas forcément complètement contre une infection ultérieure au variant d’Afrique du Sud”, a indiqué l’entreprise.

Mais pour Amesh Adalja, un docteur et professeur au Centre pour la sécurité sanitaire de l’université Johns Hopkins aux Etats-Unis, il est important de garder en contexte cette baisse d’efficacité. Le vaccin de Novavax est tout de même un succès, a-t-il affirmé.

“Soixante pour cent (d’efficacité) contre le variant, c’est encore assez bon” a déclaré le Dr Adalja.

“Clairement le vaccin Novavax a empêché les formes graves de la maladie, ce qui est ce qu’il y a de plus important finalement”, a-t-il ajouté.

Les résultats sont les premiers à évaluer l’efficacité des vaccins contre les variants britannique et sud-africain, dans le monde réel.

Pfizer et Moderna ont affirmé précédemment que leurs vaccins respectifs demeuraient efficaces contre les variants, mais leurs études ont eu pour cadre un laboratoire.

Les autorités de Caroline du Sud ont indiqué jeudi que deux cas du variant sud-africain avaient été identifiés pour la première fois aux Etats-Unis, provoquant l’inquiétude sur la possibilité que le taux d’infection y reparte à la hausse après près de trois semaines de déclin.

L’annonce de Novavax a mis une certaine pression sur un autre fabricant de vaccins, Johnson & Johnson, dont les résultats des essais de phase 3 sont attendus la semaine prochaine.

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L’économie française a subi une récession massive en 2020 sous le coup de l’épidémie de Covid-19, avec une chute du produit intérieur brut (PIB) de 8,3%, selon une première estimation publiée vendredi par l’Institut national de la statistique (Insee).

L’institut prévoyait initialement un plongeon du PIB d’environ 9%, mais l’économie française a mieux résisté au deuxième confinement imposé à l’automne, avec un recul du PIB de 1,3% sur le seul dernier trimestre.

Durant le deuxième confinement, la perte d’activité a été “bien plus modérée que celle constatée lors du premier confinement de mars-mai 2020” et sur le dernier trimestre, le PIB “est inférieur de 5% à son niveau un an auparavant”, souligne l’Insee.

Après une croissance de 1,5% en 2019, l’une des plus importantes de la zone euro, l’année 2020 sera celle d’une récession record pour la France depuis la Seconde Guerre mondiale.

L’épidémie de Covid-19, en poussant le gouvernement à stopper ou restreindre fortement l’activité économique pour endiguer les contaminations, s’est notamment traduite par une chute de la consommation des ménages de 7,1% sur l’ensemble de l’année.

L’investissement a lui reculé de 9,8%, quand les exportations ont plongé de 16,7% et les importations de 11,6%, dans une crise qui a fortement perturbé les échanges commerciaux.

fm

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