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Abidjan, le vendredi 16 mai 2025( LDA)-L’Italie a réaffirmé son partenariat avec la Banque africaine de développement et exprimé sa volonté d’explorer les opportunités de croissance mutuelle en Afrique dans le cadre du Plan Mattei.
Stefano Gatti, directeur général de la coopération au développement du ministère italien des Affaires étrangères, et Lorenzo Ortona, chef du groupe de travail du Plan Mattei, ont conduit une délégation le 8 mai dernier au siège de la Banque à Abidjan. La délégation était composée de représentants d’institutions chargées de la mise en œuvre du Plan Mattei pour l’Afrique, telles que la Cassa Depositi e Prestiti (CDP) et le ministère des Finances, ainsi que d’importants représentants du monde des affaires, du secteur privé et de la société civile.
Dans le cadre du Plan Mattei pour l’Afrique, l’Italie vise à favoriser les partenariats économiques et stratégiques avec les pays et institutions du continent. La Première ministre italienne, Giorgia Meloni, a indiqué que le Groupe de la Banque africaine de développement serait son principal partenaire financier stratégique pour la mise en œuvre de ce plan.
La délégation a été accueillie par la première vice-présidente du Group de la Banque africaine de développement, Marie-Laure Akin-Olugbade, qui était accompagnée de trois vice-présidents, Nnenna Nwabufo, Beth Dunford et Kevin Kariuki, ainsi que de plusieurs directeurs des départements de l’énergie, de la mobilisation des ressources et des finances, entre autres.
Les participants à la réunion ont échangé sur les moyens de renforcer la collaboration entre les secteurs public et privé avec l’Italie pour réduire la faim et stimuler l’agriculture en Afrique. Les discussions ont également porté sur l’importance du Fonds africain de développement, le guichet concessionnel du Groupe de la Banque, pour relever les défis des pays les plus défavorisés du continent.
Mme Akin-Olugbade a exprimé sa satisfaction quant aux progrès accomplis depuis l’annonce du Plan Mattei en juillet 2024, en particulier la Facilité de financement du Processus de Rome/Plan Mattei (RPFF), un fonds spécial multi-donateurs destiné à soutenir des projets d’infrastructure souverains axés sur le climat qui contribuent à traiter les causes profondes des migrations. Le fonds RPFF, qui bénéficie de contributions de l’Italie et des Émirats arabes unis pour un montant total de plus de 170 millions de dollars, est désormais opérationnel.
La première vice-présidente du Groupe de la Banque a salué l’Italie pour son engagement et a remercié le gouvernement transalpin d’avoir choisi la Banque comme partenaire. « Nous apprécions bien sûr le choix de la Banque africaine de développement pour vous accompagner dans votre stratégie, une stratégie très ambitieuse pour le continent. Nous sommes vraiment très heureux d’apprendre que l’Italie reste fermement engagée envers le continent et, bien sûr, à collaborer avec le Fonds africain de développement », a-t-elle déclaré.
Parmi les autres instruments prévus dans le cadre du Plan Mattei avec la Banque figurent la Plateforme pour la croissance et la résilience en Afrique (Graf) et une facilité de cofinancement bilatérale. Dans le cadre de la Graf, la CDP et la Banque africaine de développement prévoient d’investir jusqu’à 400 millions d’euros sur cinq ans dans des fonds de capital investissement afin d’accélérer le développement du secteur privé en Afrique.
« Nous sommes reconnaissants du travail remarquable accompli par la Banque. Nous l’apprécions vraiment », a assuré M. Ortona. « Nous sommes convaincus que pour renforcer le Plan Mattei en Afrique et sa visibilité, nous avons besoin de partenaires comme vous. »
En conclusion des discussions, Mme Akin-Olugbade a déclaré que le Plan Mattei s’était imposé comme un modèle pour la coopération future entre l’Italie, d’autres pays développés et l’Afrique.
« Je pense que l’Italie considère la Banque africaine de développement et le Fonds africain de développement comme des partenaires de confiance. Je suis convaincue que notre bilan en matière de fourniture et d’obtention de résultats est bon. Les banques multilatérales de développement ont un effet de levier que les ressources bilatérales n’ont pas toujours. Nous devons tirer parti de cet avantage », a-t-elle souligné.
L’Italie est un partenaire solide du Fonds africain de développement et s’est engagée à verser 298,88 millions d’euros lors de la 16e reconstitution de ses ressources. L’Italie, également partenaire de la Mission 300, plaide en faveur du renforcement de l’engagement du secteur privé, en particulier sur l’entrepreneuriat des jeunes.
La rédaction
Abidjan, le mercredi 14 mai 2025 (ivoire.ci)-Une cérémonie officielle de remise des "Recueils de Décisions de la Cour de Cassation" aux universités et écoles de formation de l’administration publique s’est tenue , le mercredi 14 mai 2025 au Cabinet du Haut Représentant du Président de la République, situé aux Deux Plateaux-Vallon.
Organisée sous l’égide de Gilbert Koné Kafana, Haut Représentant en charge de la vulgarisation des Institutions de la République, et de Joachim Yua Koffi, président de la Cour de Cassation, cette initiative vise à renforcer l’accès à la jurisprudence ivoirienne dans le milieu académique.
Une centaine d’exemplaires du premier numéro de ces recueils ont été symboliquement remis aux responsables de 35 établissements, dont des universités et grandes écoles publiques.
M. Yua Koffi a indiqué que l’objectif de « mettre à disposition des outils répondant aux exigences d’une justice plus proche des populations ».
« Ces recueils favoriseront une compréhension approfondie des principes guidant notre institution judiciaire et amélioreront l’interprétation du droit », a-t-il déclaré, encourageant les bénéficiaires à « les faire vivre dans leurs enseignements ».
Le Pr Ballo Zié, président de l’Université Félix Houphouët-Boigny et porte-parole des bénéficiaires, a salué un « trésor de jurisprudence » essentiel pour former « des juristes avertis », précisant que ces ouvrages ne sont pas de simples compilations, mais le miroir de l’évolution de notre justice, conciliant théorie et pratique ».
De son côté, Gilbert Koné Kafana entend inscrire cette action dans un effort continu pour promouvoir les institutions républicaines, via des portes ouvertes, des conférences et des outils pédagogiques.
Abidjan , le mercredi 14 mai 2025(LDA)-La Chine est prête à travailler avec les pays d'Amérique latine et des Caraïbes pour mettre en œuvre l'Initiative pour le développement mondial, préserver résolument le système commercial multilatéral, assurer la stabilité et la fluidité des chaînes industrielles et d'approvisionnement mondiales et garantir un environnement international ouvert et coopératif, a déclaré mardi le président chinois Xi Jinping.
M. Xi a tenu ces propos dans son discours prononcé à la cérémonie d'ouverture de la quatrième réunion ministérielle du Forum Chine-CELAC (Communauté des Etats d'Amérique latine et des Caraïbes) à Beijing, soulignant que les deux parties devaient renforcer l'alignement de leurs stratégies de développement et faire progresser une coopération de qualité dans le cadre de l'initiative "Ceinture et Route".
Il a appelé les deux parties à approfondir leur coopération dans les domaines traditionnels tels que l'infrastructure, l'agriculture et les céréales, l'énergie et les minerais, et à étendre leur coopération dans les domaines émergents tels que l'énergie propre, les communications 5G, l'économie numérique et l'intelligence artificielle.
La Chine importera davantage de produits de qualité des pays d'Amérique latine et des Caraïbes et encouragera les entreprises chinoises à intensifier leurs investissements dans la région, a-t-il souligné.
Abidjan, le mardi 13 mai 2025(LDA)-Dans le cadre de sa tournée africaine, l’African School of Governance (ASG) marque une étape stratégique à Abidjan du 12 au 15 mai 2025, selon un communiqué transmis à la redaction.
L’objectif de cette étape vise à renforcer les liens de coopération avec les acteurs institutionnels, économiques et académiques du pays, tout en promouvant ses programmes de formation en leadership et gouvernance, notamment son MPA en Administration Publique.
Pr Kingsley Moghalu, ancien vice-gouverneur de la Banque centrale du Nigeria, est porteur d’un message fort. « Une Afrique forte a besoin de leaders bien formés, enracinés dans leurs réalités et capables d’agir avec intégrité, ambition et méthode. », soutient-il.
Durant cette étape d'Abidjan, la délégation de l’ASG multipliera les rencontres avec les acteurs publics, privés, et académiques, ivoiriens. L’objectif : présenter le programme de Master en Administration Publique (MPA) de l’ASG, attirer les talents locaux et établir des partenariats solides pour construire une gouvernance à la hauteur des ambitions africaines.
Répondre aux défis contemporains
Basée à Kigali, l’ASG a été fondée sous l’impulsion du président Paul Kagame et de l’ancien Premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn. Elle incarne une vision panafricaine de la transformation du secteur public. À travers son MPA – un programme intensif et innovant – l’école forme les cadres du secteur public à répondre aux défis contemporains : gouvernance, innovation, transformation numérique, infrastructures, stabilité institutionnelle.
« L’Afrique n’a pas besoin de copier des modèles étrangers. Elle doit construire ses propres solutions, et cela commence par l’éducation des élites publiques », affirme Kingsley Moghalu, dans le communiqué. Et d'ajouter : " L’ASG n'est pas seulement une école. C’est un catalyseur d'idées un incubateur de talents et un laboratoire de solutions africaines. »
Les activités à Abidjan
12 mai : Participation du Professeur Kingsley Moghalu, président d’African
School of Governance au panel présidentiel du Africa CEO Forum en présence du Président Paul Kagame et d’autres personnalités influentes du continent ;
13 mai : Participation à la session Invest in Rwanda, dans le cadre de l’Africa CEO Forum ;
14 mai à 18h : Cocktail de haut niveau à la Résidence de Cocody, réunissant décideurs publics, chefs d’entreprises, diplomates et universitaires. Un moment d’échanges exclusif pour bâtir des synergies ;
15 mai à 10h : Rencontre économique à la Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire (CCI-CI) avec le secteur privé local.
En parallèle de ces temps forts, la délégation de l’ASG mènera plusieurs rencontres bilatérales avec des acteurs institutionnels et privés locaux, ainsi qu’une séance dédiée aux jeunes professionnels ivoiriens, pour leur présenter l’ASG, son positionnement panafricain et son MPA conçu pour les leaders de demain.
La tournée africaine de l’ASG s’inscrit dans une volonté de bâtir des ponts durables entre les talents africains et les meilleures pratiques de gouvernance publique et d’excellence managériale. Une tournée panafricaine pour l’avenir de la gouvernance africaine Après un lancement remarqué à Lagos, l’African School of Governance (ASG) a fait escale au Caire du 28 au 30 avril 2025 dans le cadre de sa tournée panafricaine.
L’ASG recrute sa première cohorte panafricaine
L’African School of Governance lance actuellement un appel à candidatures pour la première cohorte de son Master en Administration Publique.
« Nous cherchons des talents africains de haut niveau, engagés et prêts à servir l’intérêt général. Que vous veniez d'Abidjan, de Lagos ou de Kigali, rejoignez-nous pour transformer l’Afrique de l’intérieur », a fait savoir le communiqué.
Après Abidjan, la tournée se poursuivra à la fin du mois avec des escales prévues à Nairobi, au Kenya et à Maputo, au Mozambique, visant à connecter les pôles régionaux du continent autour de la gouvernance, de l’innovation et de la formation de la prochaine génération de leaders africains.
Abidjan, le lundi 12 mai 2025 (LDA)- La ville de Rabat(Maroc), accueille la 40è Conférence des ministres de la jeunesse et des sports de la Francophonie (CONFEJES) du mardi 13 au vendredi 16 mai 2025, indique une note d’information du ministère ivoirien en charge des sports, relayée par AIP.
La CONFEJES est une institution intergouvernementale engagée depuis 1969 dans la promotion des politiques publiques liées à la jeunesse, au sport et aux loisirs dans l’espace francophone. Forte de 56 années d’existence, elle s’apprête à redéfinir ses priorités en adoptant un nouveau cadre stratégique 2026-2030, souligne la note.
À travers une approche axée sur la modernisation, l’inclusion, la visibilité institutionnelle accrue, la consolidation du leadership féminin et le renforcement des capacités des jeunes par l’appui à l’entrepreneuriat, l’organisation entend se positionner comme un acteur central du développement humain dans les Etats et Gouvernements membres.
Cette 40è conférence verra également l’élection d’un nouveau secrétaire général, qui conduira les destinées de l’institution pour les quatre prochaines années. Par ailleurs, à l’issue de cette rencontre, le Maroc, en tant que pays hôte, prendra la présidence de la CONFEJES pour un mandat de deux ans, tandis que la Côte d’Ivoire, rapporteur et membre du bureau, se verra confier la vice-présidence. Notre Pays, assurera l’organisation de la prochaine réunion ministérielle prévue en 2027, à Abidjan.
La délégation Ivoirienne est conduite par le ministre délégué en charge des Sports et du Cadre de vie, Adjé Silas Metch, pour qui, la CONFEJES doit réaffirmer son ambition d’impacter durablement l’avenir des jeunes de l’espace francophone.
Abidjan, le lundi 12 mai 2025(LDA)- Le président Alassane Ouattara a encouragé les jeunes à s’intéresser à l’Intelligence artificielle (IA), à l’ouverture de la 12e édition de Africa CEO Forum organisée par Jeune Afrique Média Group en partenariat avec le gouvernement ivoirien, le lundi 12 mai 2025, rapporte AIP.
« Je pense que l’Afrique a beaucoup de potentiel dans ce domaine, avec sa jeunesse qui est véritablement accro à l’intelligence artificielle. Et nous devons tout faire pour encourager notre jeunesse à s’investir davantage dans ce secteur », a déclaré Alassane Ouattara.
M. Ouattara a exprimé le vœu que cette grande rencontre d’Abidjan soit un moment de vérité et d’engagement, réunissant les décideurs publics et privés afin de concevoir ensemble des solutions concrètes, ambitieuses et adaptées aux réalités africaines.
Il a également affirmé sa volonté de voir émerger la prochaine génération de champions africains, rappelant qu’en Côte d’Ivoire, d’importants efforts sont déployés pour faire émerger des champions nationaux.
Africa CEO Forum qui se tient sur deux jours est l’un des plus grands rassemblements économiques du continent. Il réunit, chaque année, plus de 1 800 décideurs, chefs d’entreprise, investisseurs internationaux et responsables politiques autour de thématiques telles que la transformation digitale, les énergies renouvelables, l’industrialisation de l’Afrique et les stratégies de croissance inclusive.
Le thème de cette édition est “Un New deal public-privé peut-il rebattre les cartes en faveur du continent ?”.
Abidjan, le dimanche 11 mai 2025(LDA)-Le président de l'Assemblée nationale ivoirienne Adama Bictogo est annoncé à la 19e session de la Conférence de l’Union Parlementaire des États Membres de l’Organisation de la Coopération Islamique (UPCI), prévue du 12 au 15 mai 2025 à Jakarta, en République d’Indonésie, selon un communiqué transmis à la rédaction ce dimanche Cette session se tiendra autour du thème : « Renforcement du rôle des parlements islamiques dans la promotion de la paix, du développement durable et de la solidarité ».
Adama Bictogo, conduira une importante délégation parlementaire ivoirienne à cette rencontre, le mardi 13 mai en fin de journée. Il sera accueilli par les autorités parlementaires du pays hôte. Dès le mercredi 14 mai, il prendra part aux premières réunions, notamment celles consacrées à la Palestine et aux affaires politiques. Il engagera également des réunions bilatérales avec plusieurs présidents de parlements.
Le même jour , M. Bictogo participera à la cérémonie officielle d’ouverture et prononcera une allocution à la tribune de l’UPCI, portant la voix de la Côte d’Ivoire sur les enjeux de paix, de développement durable et de solidarité avec les peuples en crise.
Lors de cette cérémonie, Adama Bictogo, en sa qualité de président sortant du Comité exécutif de l’UPCI, procédera à la passation de charges avec Mme Puan Maharani, Présidente de l’Assemblée nationale de l’Indonésie, qui la présidence de l’instance. Ce moment solennel marquera la fin d’un mandat marqué par une diplomatie parlementaire dynamique, fondée sur les principes de dialogue, de paix et de coopération entre les parlements membres de l’OCI.
Il prendra ensuite part, à la séance plénière des chefs de délégation et s’entretiendra avec le Président de la Chambre des Représentants de l’Indonésie.
Les travaux en commissions se poursuivront le mercredi, avec notamment la Réunion des Femmes Parlementaires, à laquelle prendra part la délégation ivoirienne. Des échanges sont également prévus avec des délégations africaines membres de l’OCI.
La session de clôture est prévue le jeudi 15 mai, avec l’adoption de la Déclaration finale de Jakarta.
La participation Adama Bictogo à cette rencontre de haut niveau illustre l’engagement de la Côte d’Ivoire pour une diplomatie parlementaire forte, ouverte sur le monde islamique et fondée sur les valeurs de dialogue, de solidarité et de respect mutuel.
La délégation ivoirienne est composée de parlementaires issus de différentes commissions permanentes de l’Assemblée nationale, ainsi que de membres du Cabinet du Président et de la Direction générale des Relations extérieures et de la Coopération interparlementaire. Elle comprend notamment des députés engagés sur les questions de paix, de solidarité internationale et de coopération Sud-Sud, ainsi que des élues membres du Réseau des femmes parlementaires de Côte d’Ivoire.
Abdelhak Najib livre avec «Réflexions sur le cinéma marocain» une analyse sans concession du 7e art, fruit de 30 ans de critique, entre hommage à Lynch et diagnostic acéré du cinéma marocain, rapporte La Vieeco dans sa livraison du jeudi 8 avril dernier.
Le nouvel ouvrage d’Abdelhak Najib, «Réflexions sur le cinéma marocain», s’impose comme une plongée dans l’univers du septième art. Écrivain, critique et réalisateur, Najib livre ici le fruit de trente années d’analyse et de passion, offrant un essai aussi dense que lumineux, qui s’ouvre sur une invitation à rêver face à un film, sans nécessairement chercher à tout comprendre. «Face à un film, on n’est pas obligé de comprendre pour aimer. Ce qu’il faut, c’est rêver…», écrit-il en préambule, posant ainsi les bases d’une réflexion profonde et sans concessions sur le cinéma, ses métiers et ses enjeux, avec un regard acéré sur la situation marocaine.
Ce pavé de 340 pages, enrichi d’interviews avec des figures majeures du cinéma, se lit comme un hommage vibrant au regretté David Lynch, disparu récemment, que l’auteur a eu l’occasion d’interviewer à deux reprises. Najib emprunte à Lynch une définition limpide et poétique du cinéma : «un désir très fort de marier l’image au son». Une alchimie que l’auteur explore à travers un tour d’horizon des cinématographies mondiales – indien, japonais, russe, américain, africain, arabe, iranien…– soulignant l’importance d’une connaissance encyclopédique pour prétendre écrire sur cet art. «Écrire sur le cinéma exige d’abord une grande et profonde connaissance des différents cinémas du monde», martèle-t-il, égratignant au passage nombre de critiques marocains qu’il accuse de verser dans le commentaire creux et les poncifs recyclés.
Si Najib célèbre les géants du septième art – de Bergman à Kurosawa, de Tarkovski à Fellini –, il n’épargne pas pour autant le cinéma marocain, qu’il juge sévèrement mais avec une lucidité implacable. «Tout le monde prétend tout savoir», déplore-t-il, fustigeant l’autosatisfaction d’une industrie où trop de réalisateurs se proclament génies incompris, rêvant d’Oscars ou de Palmes d’Or sans en avoir la carrure. Il raconte, non sans ironie, l’anecdote d’un cinéaste marocain prétendant avoir conseillé Jim Sheridan – auteur du célébré Au nom du père – avant de dénigrer son travail. «Il y a ceux qui prennent des risques, qui travaillent, et ceux qui ne font rien et se plaignent tout le temps», tranche Najib, pointant du doigt une créativité souvent bridée par des sujets plats, des dialogues insipides et une mise en scène médiocre.
Pour lui, le cinéma marocain souffre d’un manque criant de profondeur émotionnelle. «La souffrance ne se comprend pas, elle se ressent», cite-t-il Abbas Kiarostami, regrettant que les films locaux échouent à transmettre des sensations authentiques, se contentant trop souvent de clichés folkloriques. Najib appelle à un retour aux fondamentaux : pourquoi faire un film ? Que veut-on dire ? Sans ces questions, l’effort est vain.
L’auteur ne se limite pas à la critique. Il dresse un portrait exigeant du métier de cinéaste, d’acteur et de critique, convoquant les voix de Kubrick («Réaliser un film, c’est comme écrire Guerre et Paix dans une auto-tamponneuse») ou de Kurosawa, qui voyait dans le cinéma un syncrétisme des arts. Pour Najib, un film réussi naît de la fusion entre image, son, lumière et décor, une harmonie que la télévision, avec son «télé-objectif», ne pourra jamais égaler. Le cinéma, lui, est «grand-angle», un espace où l’invisible se révèle, où le silence parle autant que les dialogues.
"Réflexions sur le cinéma marocain», Abdelhak Najib, Éditions Sirius, 340 p., mai 2025
Abidjan, le vendredi 8 mai 2025 (LDA)-Le Directeur général Bart Willems et le Directeur stratégie et commercial Ibrahim Dosso du groupe OMOA ont tenu une conférence de presse jeudi 8 mai dans les locaux de l’entreprise à Abidjan- Cocody pour réaffirmer l’engagement du groupe en matière de sécurité et de fiabilité de ses produits.
Acteur de référence depuis plus de 20 ans, OMOA GROUP propose des solutions de paiement innovantes et sécurisées à travers toute l’Afrique subsaharienne. Présent dans plusieurs pays, le groupe intervient sur l’ensemble de la chaîne de valeur des paiements à savoir : installation et maintenance de GAB, traitement de transactions monétiques via une plateforme certifiée PCI DSS, personnalisation de cartes et badges aux normes internationales, ainsi que la digitalisation des paiements (wallets, Mobile Money, Agency Banking).
Pour Bart Willems, « l’innovation au service de l’inclusion financière » est la ligne directrice du group. Il a rappelé que l’adaptabilité du groupe aux réalités locales est la clé de son leadership régional. Mais au cœur de cette stratégie se trouve un engagement pour la sécurité.
Grâce à des talents hautement qualifiés et à des certifications rigoureuses (PCI DSS, PCI CPP, ISO 9001), son group garantit des services conformes aux standards internationaux. Ses partenariats avec GIM-UEMOA, GIMAC, VISA et Mastercard viennent renforcer cette crédibilité.
Ibrahim Dosso a insisté sur la fiabilité éprouvée des produits et services du groupe qui sont le traitement sécurisé de toutes les transactions (retraits, transferts, paiements) sur tous types de canaux (GAB, mobile, TPE, mPoS) et interopérabilité avec les systèmes bancaires, télécoms et facturiers.
Avec une approche tournée vers l’innovation, la sécurité et la performance, OMOA se positionne comme un pilier incontournable de l’écosystème des paiements en Afrique.
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