Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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LaLiga, instance qui gère le football professionnel en Espagne, a condamné « fermement » la proposition annoncée de création d’une compétition européenne “sécessionniste et élitiste”.

Cette nouvelle compétition, lancée par douze grandes équipes européennes, constitue une “attaque aux principes de compétition ouverte et de mérite sportif qui occupent le plus profond de l’écosystème du football national et européen”, souligne LaLiga dans un communiqué.

“Aujourd’hui, les amateurs de football de toute l’Europe peuvent rêver que leur club, quelle que soit sa taille, soit capable d’exceller dans une compétition, d’atteindre le sommet et de se battre au sommet du football européen”, écrit LaLiga qui dit “défendre cette tradition européenne du football pour tous”.

“Le concept proposé par 12 clubs européens détruit ce rêve, en fermant la porte du sommet du football européen et en permettant à quelques-uns seulement d’accéder à une élite”, déplore la même source.

“La nouvelle proposition de concurrence européenne n’est rien d’autre qu’une approche égoïste, destinée à enrichir davantage les plus riches. Cela nuira à l’attractivité du jeu dans son ensemble et aura un impact profondément négatif sur l’avenir immédiat de LaLiga, de ses clubs membres et de l’ensemble de l’écosystème du football”, fait noter l’instance espagnole.

Douze grands clubs européens ont officialisé le lancement de la “Super League”, une compétition privée vouée à concurrencer la Ligue des champions organisée par l’UEFA.

Il s’agit de AC Milan, Arsenal, Atlético Madrid, Chelsea FC, FC Barcelone, Inter Milan, Juventus, Liverpool, Manchester City, Manchester United, Real Madrid et de Tottenham qui se sont unis en tant que clubs fondateurs. Par ailleurs, le président du Real Madrid a été désigné président de cette nouvelle compétition de football.

Selon ses initiateurs, la “Super League” fonctionnerait sous la forme d’une saison régulière opposant 20 clubs, quinze d’entre eux (“les clubs fondateurs”, les 12 cités et trois supplémentaires restant à déterminer) étant qualifiés d’office chaque année et les cinq autres choisis “à travers un système basé sur leur performance de la saison précédente”.

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À la suite du Conseil d’administration du groupe bancaire panafricain Oragroup qui s’est tenu le 06 avril 2021, au cours duquel les états financiers de la société ont été validés au titre de l’exercice clos au 31 décembre 2020, publiés selon la norme internationale IFRS, Oragroup annonce de bonnes performances, malgré un contexte difficile lié aux effets économiques de la pandémie de la COVID-19.

Oragroup affiche un total bilan de plus de 3 268,2 milliards de francs CFA, soit une progression de 24% par rapport à l’année précédente. Les dépôts de la clientèle de l’ensemble du réseau Orabank s’élèvent à 2 124 milliards de francs CFA et les créances à la clientèle à 1 584,8 milliards de francs CFA, soit des hausses respectives de 17 % et 16 %. Au total, le Groupe affiche un produit net bancaire de 155,4 milliards de francs CFA et un résultat net consolidé à 9,4 milliards de francs CFA.

Ces chiffres consacrent l’efficience opérationnelle du Groupe bancaire, présent dans 12 pays et comptant plus de 2 000 collaborateurs répartis dans 166 agences et points de vente

L’année 2020 a été notamment marquée par le lancement d’une multitude de nouveaux produits et services dans plusieurs de ses pays d’implantation (transfert d’argent avec Orange Money, Packages étudiant et exécutive, assurance automobile, carte visa KEAZ, WeCollect, solution E-Commerce, bancassurance « Prévoyance et Retraire complémentaire », Pack Pro...). Oragroup a par ailleurs procédé à plusieurs levées de fonds, notamment auprès de la Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique (BADEA) à hauteur de 30 millions d’euros et de la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC) de 50 millions d’euros.

L’année 2020 a par ailleurs été exceptionnelle pour l’activité Financements structurés, avec la signature de six mandats d’arrangement pour près de 200 milliards de francs CFA : accompagnement d’un fonds d’investissement souverain, réalisation d’un port sec au Sénégal, financement d’un tronçon routier en Côte d’Ivoire, centrale thermique de Malicounda au Sénégal et financement auprès de la Senelec. En tant que co-chef de file avec la BOAD, Oragroup a finalisé le closing financier de la centrale électrique de Kékéli au Togo.

Il convient enfin de noter qu’Orabank Burkina, Niger et Sénégal ont remporté le prix de la « Banque de l’année 2020 » à la dernière édition des The Banker Awards. Décernée par le média international de référence The Banker (Groupe Financial Times), cette prestigieuse distinction récompense l’excellence financière et managériale du groupe, ainsi que sa trajectoire de croissance accélérée.

« Cette intense activité démontre la force opérationnelle et commerciale de notre réseau bancaire Orabank, et ce malgré un contexte COVID difficile. Les équipes sont restées mobilisées et engagées, ce qui nous permet d’envisager 2021 avec optimisme dans une dynamique de relance économique globale au niveau du Groupe et de consolidation engagée en 2020 dans certaines de nos filiales pour les rendre plus performantes », explique Ferdinand Ngon Kemoum, Directeur Général d'Oragroup.

Oragroup est présent dans 12 pays de l’Afrique de l’Ouest et Centrale (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée Conakry, Guinée Bissau, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad, Togo) et dans quatre zones monétaires (UEMOA, CEMAC, Guinée Conakry, Mauritanie). Avec 166 agences bancaires et 2 092 collaborateurs, Oragroup propose à plus de 500 000 clients (grandes entreprises, nationales et internationales, PME et particuliers) une gamme élargie de produits et de services bancaires selon des principes de proximité et de réactivité. 

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La fondation Amadou Hampâthé Bâ et le bureau de l’UNESCO à Abidjan ont organisé le lundi 12 avril 2021, en présence des professeur Yacouba Konaté et Méké Meïté, titulaire de la chaire UNESCO pour la culture et paix, le lancement officiel de l’année Amadou Hampâthé Bâ. C’est le siège de la fondation situé à Cocody-Danga qui abrité l’événement.

1991-2021, cela fait 30 ans que l’écrivain, l’historien, l’ethnologue, le poète et le conteur,  Amadou Hampâthé Bâ a quitté le monde des vivants. A l’occasion de la commémoration du 30ème anniversaire du sage de Marcory, la fondation Amadou Hampâthé Bâ, fondée en 2002 soit 11 ans après sa disparition organise l’année Amadou Hampâthé Bâ autour du thème centrale ‘’30 ans déjà’’.

Au menu de cette commémoration, un webinaire de haut niveau, placé sous la présidence de l’UNESCO, une soirée culturelle, le salon des langues africaines, une exposition digitale internationale de grande ampleur ouverte aux publics ivoirien et international et le lancement du concours littéraire. Ainsi, pour démarrer l’année de commémoration, se tiendra les 14 et 15 mai 2021, les différentes activités culturelles.

Pour la représentante UNESCO bureau Côte d’Ivoire, Anne Lemestre, l’année d’hommage intervient dans la continuité de ce qu’entreprennent la fondation et l’UNESCO depuis. A en croire la représentante, cette collaboration vise à numériser, conserver et valoriser les archives présentes au sein même de la fondation en vue de valoriser et diffuser cette œuvre et d’envisager de la proposer au registre de l’UNESCO mémoires du monde.

Quant à la présidente de la fondation et fille de l’illustre disparu, Rokiatou Hampâthé Bâ fait savoir que son institution a pour but de rendre concrète, pérenne et immortelle l’œuvre du grand maître de la parole. Et cette fondation à l’énorme et délicatesse responsabilité de préserver les archives de l’écrivain.

A travers cette commémoration, la fondation se fixe pour objectif de mieux  faire connaitre l’ensemble de ses activités et de se faire accompagner par les différents dirigeants de tous les secteurs, la communauté scientifique, les jeunesses africaines, mais également par celles et ceux qui ont  une passion pour l’œuvre d’Amadou Hampâthé Bâ, pour les cultures africaines et pour le savoir.

Concernant le concours littéraire, il est ouvert à tous, les élèves scolaires et secondaires, ainsi que les étudiants dont le libre choix est laissé au participant quant au genre et à la forme du document soumis (texte, poème, dialogue, slam…).

Il est à noter qu’Amadou Hampâthé Bâ fut l’un des premiers intellectuels africains à recueillir, transcrire et expliquer les trésors de la littérature orale traditionnelle ouest-africain en tant que chercheur à l’institut français d’Afrique noire de Dakar dès 1942.

Ibrahima Khalil de Siékèlou

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Les lampions se sont éteints ce 09 avril 2021 à la salle polyvalente  sainte Thérèse de Banfora au Burkina Faso sur la rencontre de concertation, qui a réuni depuis le 07 avril dernier, les autorités administratives frontalières des régions frontalières du Bounkani et du Tchologo en Côte d’Ivoire et celles des régions des Cascades et du Sud-Ouest du Burkina Faso.

Co-présidé par Madame KOUARA APIOU/KABORE Joséphine, chef de la délégation burkinabè et Monsieur Diakalidia KONATE, chef de la délégation, ce conclave a vu la participation de cinquante-six (56) autorités administratives dont vingt-cinq (25) du Burkina et trente-un (31) de la Côte d’Ivoire.

Ces assises visaient d’une part, à faire l’état de mise en œuvre des actions de coopération transfrontalière retenues lors de la première rencontre tenue du 27 au 29 septembre 2017 à Ferkessédougou,  et des actions de coopération transfrontalière développées entre les entités frontalières dans les différents domaines d’intérêt commun. Et d’autre part, à identifier les difficultés liées à leur mise en œuvre afin de proposer  des solutions  et formuler des recommandations.

A l’ouverture de la rencontre, Monsieur Diakalidia Konaté Secrétaire Exécutif de la Commission Nationale des Frontières de la Côte d’Ivoire (CNFCI), par ailleurs chef de la délégation Ivoirienne, a, d’abord traduit sa sincère gratitude ainsi que celle de toute la délégation ivoirienne pour l’accueil chaleureux et fraternel qui leur a été réservé. Puis, il a situé  le contexte dans lequel se tient ladite rencontre en ces termes : «  l’organisation de cette activité se tient à un moment où nos deux pays se trouvent confrontés à de grands défis sécuritaires liés à l’extrémisme violent, et dont le champ de prédilection des acteurs reste malheureusement nos espaces transfrontaliers. Ce qui nous oblige à une plus grande vigilance et à une étroite collaboration à tous les niveaux tout au long de notre frontière commune ».

« En effet, les attaques terroristes répétées récemment à Kafolo dans le département de Kong et à Kolobougou dans le département de Tehini (deux villages ivoiriens frontaliers avec le Burkina), nous interpellent et nous conduisent à redoubler de vigilances en conjuguant nos efforts pour une meilleure sécurisation de notre frontière commune et pour l’instauration d’un climat de paix propice au développement harmonieux de notre espace frontalier commun et au bien-être des populations y vivant. » a t’il justifié.

 Il a clos son allocution en soulignant le grand espoir que la délégation ivoirienne fonde dans cette rencontre qui confirme encore une fois, le destin commun que partagent les deux États et les deux Peuples.  

Prenant la parole à son tour, Mme KOUARA APIOU/KABORE Joséphine Gouverneur de la région des Cascades a, d’entrée, souhaité la bienvenue et un agréable séjour aux différents participants à ce conclave. Poursuivant, elle a soutenu qu’au regard de la situation actuelle marquée par des menaces terrorises dues à la propagation des réseaux terroristes et au déficit de gouvernance transfrontalière, la coopération transfrontalière entre les circonscriptions administratives frontalières du Burkina Faso et de la république de Côte d’Ivoire constitue un puissant moyen de résolution dans la concertation et dans l’esprit fraternel de tous les problèmes qui peuvent surgir entre les populations vivant le long de la frontière commune.

C’est pourquoi, avant de déclarer ouverte la rencontre, elle a souhaité que les réflexions et échanges conduisent à définir les axes d’une stratégie commune en termes de coordination des actions et de mutualisation des efforts pour le bien- être des populations frontalières.

Par la suite, les travaux se sont poursuivis en commission et en plénière meublés par des communications des Gouverneurs et Préfets de régions des quatre régions frontalières sur les actions réalisées dans leurs régions respectives depuis la dernière rencontre.

De l’économie des communications, l’on retient que les Gouverneurs et Préfets de régions des deux pays ont présenté l’état de la mise en œuvre de ces actions et les recommandations issues de la première rencontre. Cette présentation a fait ressortir les acquis importants enregistrés dans les quatre domaines suivants : politico-administratif et diplomatique, économique, environnemental et gestions des ressources naturelles ainsi que sécuritaire, de la première rencontre à ce jour.

Par la suite, quatre (04) commissions mixtes de travail ont été mises en place et présidées par les Gouverneurs et les Préfets des quatre (04) régions concernées. Les thématiques affectées à chacune des commissions ont porté sur les domaines suivants :  

  • politico administratif et diplomatique ;
  • social  et économique ;
  • environnemental et de gestion des ressources naturelles et
  • sécuritaire.

Les résultats des travaux des commissions ont été restitués en plénière et les échanges ont permis d’enrichir les plans d’actions opérationnels proposés.

A l’issue des travaux, les participants ont formulé les recommandations suivantes :

  • A l’endroit des autorités administratives frontalières :
  • associer les commissions nationales des frontières des deux pays aux différentes initiatives entreprises par toutes structures étatiques et partenaires en lien avec les zones frontalières ;
  • poursuivre les patrouilles conjointes de sécurisation de la bande frontalière ;
  • harmoniser les dispositions de contrôle et de surveillance sanitaire dans les zones frontalières ;
  • renforcer la collaboration entre les populations et les forces de défense et de sécurité ;
  • mettre en place des comités de veille et de sensibilisation dans les villages frontaliers ;
  • créer un cadre juridique formel de concertation entre les forces de défense et sécurité frontalières des deux Etats.
  • A l’endroit des deux Etats :
  • mettre en place des postes mixtes et intégrés de contrôle et de sécurité ;
  • poursuivre et intensifier des opérations militaires à l’image de l’opération « Comoé » ;
  • organiser une rencontre entre les autorités administratives et les responsables des forces de défense et sécurité frontalières relative aux problématique du racket et de la libre circulation des biens et des personnes ;
  • associer les autorités administratives frontalières des deux pays à la conférence au sommet du Traité d’Amitié et de Coopération (TAC) .

Dans leurs allocutions de clôture, les deux chefs des délégations se sont d’abord félicités de l’esprit de fraternité et de collaboration qui a prévalu tout au long de ces assises. Ensuite, ils se sont réjouis que cette rencontre ait permis aux autorités administratives frontalières des deux pays d’échanger autour de leurs préoccupations et d’élaborer des plans d’actions opérationnels. Enfin, ils les ont invitées à poursuivre les efforts pour la sécurité et l’amélioration des conditions de vie des populations vivant à leur frontière commune.

La prochaine rencontre est prévue au mois d’avril 2022 à Bouna, chef-lieu de la région du Bounkani en Côte d’Ivoire en vue d’évaluer la mise en œuvre de ces recommandations.

Pour rappel, cette rencontre  qui est la deuxième du genre après celle tenue du 27 au 29 septembre 2017 à Ferkessédougou en République de Côte d’Ivoire se situe  dans le  cadre de la mise en œuvre de l’Accord-cadre relatif à l’institutionnalisation de rencontres périodiques de concertation entre les autorités administratives frontalières du Burkina Faso et de la République de Côte d’Ivoire signé à la faveur  de la quatrième Conférence au Sommet des Chefs d’Etat du Traité d’Amitié et de Coopération (TAC)  le 30 juillet 2014 à Ouagadougou par les deux Gouvernements.

 Créée par décret n 2017-462 du 12 juillet 2017, la Commission Nationale des Frontières de la Côte d’ivoire (CNFCI) a pour mission d’assister le gouvernement dans la conception, la définition et la mise en œuvre des politique et stratégie nationales.

Source: CNFCI  

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Ecobank Côte d’Ivoire, filiale du Groupe Ecobank , le premier établissement financier panafricain, a été élue Meilleure Banque pour le Cash Management 2021 en Côte d’Ivoire. Décerné par Global Finance, ce prix récompense l'engagement de Ecobank Côte d’Ivoire auprès de ses clients entreprises. Le jury a pris en compte l’avis d'analystes, de dirigeants d'entreprises, d'experts en technologie et de chercheurs indépendants, en plus de l'analyse approfondie des produits de Cash Management de Ecobank Côte d'Ivoire, de la rentabilité de la banque, de sa part de marché et de ses services à la clientèle.

Paul-Harry Aithnard, Directeur régional de l'UEMOA et Directeur général de Ecobank Côte d'Ivoire, a déclaré : « Nos solutions de Cash Management s'appuient sur une technologie de pointe et offrent à nos clients ivoiriens des solutions efficaces de gestion du fonds de roulement, de banque transactionnelle et d'investissement sur de nombreux marchés et dans de multiples devises. Nous allons également faciliter l'essor de leur commerce et de leurs investissements intra-africains au fur et à mesure de la mise en place de la Zone de Libre Echange Continentale. Le prix décerné par Global Finance confirme que mes collègues de la Banque Commerciale et de la Banque de Grande Clientèle et d'Investissement offrent au secteur des affaires de la Côte d'Ivoire – des PME aux grandes entreprises –, les produits, les services et l'expérience client qu'ils attendent ».

Commentant l'impact de la COVID-19, Joseph D. Giarrauto, éditeur et Directeur éditorial de Global Finance, a précisé que les prix « récompensent les établissements financiers qui ont aidé leurs clients à traverser la crise grâce à des informations en temps réel et des stratégies efficaces, à une époque de changements rapides et spectaculaires ».

La plateforme panafricaine de Ecobank permet une gestion de trésorerie et des paiements rapides et intégrés dans 33 pays, offrant un guichet unique pour les règlements en devises africaines, l'encaissement de tous les paiements d'une entreprise en un seul endroit, des règlements partout dans le monde et une gestion fluide et harmonisée des comptes via le portail de banque en ligne Omni Lite ou Omni.

Si l'évolution de la pandémie mondiale le permet, la cérémonie de remise du prix de Ecobank Côte d'Ivoire aura lieu lors de la conférence annuelle de Sibos qui se tiendra du 11 au 14 octobre 2021 au Sands Expo and Convention Centre de Singapour.

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SEA-Invest est l’un des principaux opérateurs de terminaux au monde pour le vrac sec, le breakbulk, les fruits, le vrac liquide et la chaîne de froid. Plus concrètement, l’entreprise manutentionne, entrepose et transporte des produits non conteneurisables (clinker, minerais, intrants nécessaires aux productions agricoles, pétrole, huiles…), essentiellement pour le compte d’acteurs issus des secteurs de l’industrie et des mines.

En 2021, SEA-invest inaugurera trois projets majeurs en Côte d’Ivoire en matière de logistique : une nouvelle base à Yopougon, une importante innovation qu’est le transport lagunaire par barges, ainsi que l'inauguration d'un complexe d'ampleur dédié au traitement des engrais à San-Pedro.

Pour la première citée, la nouvelle plateforme logistique basée dans la zone de Yopougon/Anyama (PK23), près de l’autoroute du nord, sera inaugurée par SEA-Invest à la fin de l’année 2021.

Le site, qui s’étend sur 16,5 hectares, sera constitué de trois ensembles qui comprendront 80 000 m2 d’entrepôts. Une première zone consistera en un atelier de 3 000 m2, avec un terre-plein de 10 000 m2. Cette dernière accueillera la flotte de 60 camions de SEA-truck, filiale du groupe.

La deuxième zone comprise sur ce projet est un hangar de 8 300 m2, qui permettra de stocker des pièces détachées. Enfin, la troisième aire sera constituée de deux hangars de 2 700 m2 chacun et dédiée elle aussi à des activités de stockage.

Le déploiement de cette plateforme logistique est d’autant plus structurant qu’il s’inscrit dans la volonté des autorités de développer la zone de Yopougon/Anyama, à travers notamment le traçage de nouvelles voies de circulation, l’électrification de toute l’aire, et son rattachement au réseau d’eau.

L’année 2021 de SEA-Invest sera aussi marquée par l’inauguration de San- Pedro Logistique, une base logistique d’ampleur située dans le port de San- Pedro, et dédiée au stockage et à l’ensachage des engrais en vrac à destination des plantations cotonnières, cacaotières et de la culture vivrière en Côte d’Ivoire et dans les pays de l’hinterland (Mali, Guinée, Libéria).

Ce projet, dont le lancement officiel est prévu au cours du 2e trimestre de cette année, a nécessité des financements à hauteur de 4.5 Milliards de francs CFA. Il s’inscrit dans la logique de mise en valeur du nouveau corridor logistique de l’Ouest, et sera un un complexe logistique d’ampleur au cœur du Port de San-Pedro, 4.5 Milliards de francs CFA d’investissements. Un vecteur de développement des trafics de vrac nationaux et à destination des pays de la sous-région pour le Port Autonome de San-Pedro.

Le groupe est une référence mondiale dans les domaines de la manutention, de l’entreposage et autres activités portuaires. Avec plus de 5 000 employés, SEA-Invest opère dans 25 terminaux portuaires repartis dans 9 pays sur 2 continents, pour un tonnage annuel manutentionné de plus de 100 millions de tonnes.

Un géant international implanté sur le continent africain SEA-Invest s’est implanté en Côte d’Ivoire en 2008, avec une convention d’exploitation transformée en contrat de concession du Terminal vraquier d’Abidjan (TVA) en 2018, pour une durée de 20 ans.

Ainsi, SEA-Invest Terminal Vraquier d’Abidjan (SEA-invest TVA) s’étend sur 6 hectares et 800m de linéaire de quai. Bénéficiant d’un tirant d’eau de 12m contre 9.45m il y a encore quelques mois, le TVA manutentionne aujourd’hui des millions de tonnes par an de vracs solides industriels (manganèse, bauxite, nickel, zinc, clinker et autres intrants à la fabrication du ciment…), pour le compte d’acteurs majeurs des secteurs de l’industrie et des mines.

Sandra Kohet

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L’Agence européenne des médicaments (EMA) a indiqué, vendredi, qu’elle a lancé une enquête sur un possible lien entre le vaccin contre le coronavirus d’AstraZeneca et des problèmes de vaisseaux sanguins.

Dans un communiqué, l’EMA précise que son Comité d’évaluation des risques en pharmacovigilance (PRAC) a commencé l’examen de cinq cas d’un syndrome de fuite capillaire caractérisé par “une fuite de liquide des vaisseaux sanguins, provoquant le gonflement des tissus et une baisse de la pression artérielle”.

“À ce stade, il n’est pas encore clair s’il existe un lien causal entre la vaccination (avec AstraZeneca, ndlr) et les rapports de syndrome de fuite capillaire”, note l’EMA, estimant que ces cas qui lui ont été signalés peuvent potentiellement être associés à un médicament.

L’Agence européenne des médicaments ajoute que le PRAC évaluera toutes les données disponibles pour déterminer si ces cas de fuite capillaire sont liés au vaccin anti-Covid d’AstraZeneca.

Dans le cadre d’une autre enquête sur le vaccin du laboratoire anglo-suédois, l’EMA avait jugé mercredi que les caillots sanguins devraient être répertoriés comme effet secondaire “très rare”.

Ce problème de coagulation sanguine a conduit plusieurs pays européens à suspendre la vaccination avec AstraZeneca ou à fixer une limite d’âge pour les personnes vaccinées.

Le comité de sécurité de l’EMA a procédé à un examen approfondi de 62 cas de thrombose cérébrale et de 24 cas de thrombose de la veine splanchnique signalés au 22 mars dernier, dont 18 mortels, avant de faire sa conclusion sur le lien entre le vaccin d’AstraZeneca et les cas de caillots sanguins signalés chez certaines personnes qui l’ont reçu.

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L’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’est insurgée vendredi contre “un déséquilibre choquant dans la distribution mondiale des vaccins” anti-Covid, relevant que 14 territoires sont toujours privés de campagne d’immunisation.

“Il reste un déséquilibre choquant dans la distribution mondiale des vaccins”, a regretté le directeur général de l’OMS, M Tedros Adhanom Ghebreyesus, au cours d’un point de presse.

Au début de l’année, le patron de l’OMS avait lancé le défi de débuter les campagnes de vaccination dans tous les pays et territoires du monde d’ici au 100ème jour de l’année.

Le directeur général a comparé certains pays riches où un quart de la population est vacciné à des pays pauvres où seulement une personne sur 500 a été immunisée contre le Covid-19.

“Nous sommes encouragés par le fait que pratiquement tous les pays qui veulent démarrer ont pu le faire”, s’est-il réjoui, en ajoutant un bémol: “toutefois je souligne le mot démarrer. La plupart des pays n’ont pas assez de doses de vaccin pour protéger leurs personnels de santé, ou tous les groupes à risque et encore moins le reste de la population”.

Le système Covax, mis en place en 2020 pour éviter le nationalisme vaccinal et aider les pays les moins favorisés, n’a pu distribuer que 38 millions de doses jusqu’ici, alors qu’il espérait pouvoir en livrer 100 millions à fin mars.

“Covax ça marche. C’est un mécanisme puissant qui peut distribuer des vaccins plus rapidement et plus efficacement que n’importe quel autre. Le problème ce n’est pas de distribuer les vaccins c’est de se les procurer”, a martelé le patron de l’OMS.

Il espère toutefois que les retards constatés à la fin mars pourront être rattrapés dans les deux mois qui suivent.

mc

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Depuis la chute du régime Bouteflika le 2 avril 2019, l’Algérie se trouve plongée dans une crise politique sans précédent et dans l’incertitude, a affirmé le média algérien en ligne “AlgériePart”.

“Faute de stabilité politique, l’Algérie est plongée dans l’incertitude. Une situation qui inquiète les Algériennes et les Algériens ainsi que tous les acteurs économiques lesquels assistent impuissants à une détérioration accélérée de tous les indicateurs du pays sans qu’il y ait le moindre sursaut de la part des décideurs du pouvoir”, a regretté l’auteur de l’article.

Il a expliqué que le mouvement de contestation populaire le Hirak a repris toute sa vigueur depuis le 22 février 2021, ajoutant que la pause observée depuis la mi-mars 2020 n’a nullement profité au régime algérien qui a multiplié les bourses, les maladresses et les dérives au point de nourrir un véritable ressentiment national à son encontre.

Pendant près d’une année où les marches du Hirak étaient suspendues pour des raisons sanitaires, le régime algérien n’a fourni aucun gage de stabilité, a-t-il fait observer, soulignant qu’au lieu de procéder à une réconciliation nationale pour mettre fin aux divisions qui minent l’unité du pays, le pouvoir algérien a plongé le pays dans un climat de répression, de dérives autoritaires aggravant ainsi le fossé qui séparait le peuple algérien de ses dirigeants.

Selon la même source, la conséquence était terrible pour l’Algérie car les pratiques totalitaires du régime ont aggravé la crise politique née au lendemain de l’annonce d’un 5e mandat brigué par le président déchu Abdelaziz Bouteflika.

Depuis le début de l’année 2021, le régime algérien a enfoncé le pays dans une crise économique, financière et sociale sans précédent à cause de l’incompétence de ses dirigeants incapables d’imaginer des plans de relance économique face aux conséquences désastreuses de la pandémie de la COVID-19, a-t-elle regretté.

Elle a estimé que trois ans après la chute de Bouteflika, l’Algérie a retrouvé les symptômes de l’appauvrissement massif et de la misère sociale, citant notamment un effondrement du pouvoir d’achat et de la valeur du dinar algérien, une aggravation de la crise de liquidités, des pénuries de certains produits de large consommation et un chômage de masse, ainsi que des entreprises publiques et privées au bord de la faillite, une cherté excessive de la vie et augmentations vertigineuses de tous les prix des produits sur les marchés nationaux.

Pour l’auteur de l’article, “l’Algérie de 2021 ressemble étrangement à l’Algérie des années 90 au niveau social et politique”.

Sur le plan politique, le média a qualifié la situation de “désastre absolu”, relevant que le nouveau régime est encore plus autoritaire et les prisons sont remplies de détenus d’opinion et de détenus politiques.

La même source a déploré une liberté d’expression entièrement muselée et une justice encore plus arbitraire et obéissante au diktat politique par rapport aux années Bouteflika.

“Certes, le Hirak est encore là. Il a retrouvé sa force, sa régularité et il continue de mobiliser des milliers, voire des millions de manifestants. Mais pour quel résultat ?”, se demande-t-il, faisant savoir que le pouvoir s’entête et il ne cède pas.

“Pis encore, sa férocité redouble et son totalitarisme s’aggrave de jour en jour comme le prouvent les arrestations récentes opérées dans les rangs des activistes du Hirak”, soutient-il, faisant observer que le pouvoir algérien refuse toute perspective de dialogue ou de reconnaissance des revendications du Hirak.

L’Algérie est dans l’impasse, a-t-il estimé, notant que le Hirak se poursuit et se renforce, alors que le pouvoir maintient encore et toujours le statu-quo.

Il a relevé que “pendant ce temps-là, les Algériens s’appauvrissent, sombrent dans le désespoir, les -Harragas- reviennent en force, les fléaux sociaux s’aggravent et la situation financière du pays prend chaque mois une dimension alarmante.

“La situation actuelle de l’Algérie fait vraiment peur”, a averti la publication.

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