Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Les Assemblées annuelles 2021 du Groupe de la Banque africaine de développement (www.AfDB.org) se tiendront en visioconférence du 23 au 25 juin 2021 sur le thème : « Renforcer la résilience des économies en Afrique après le Covid-19 ».

Les Assemblées serviront de plateforme aux gouverneurs de la Banque pour partager leurs expériences dans la lutte contre la pandémie de Covid-19 et les mesures politiques prises pour reconstruire les économies et assurer les moyens de subsistance.

Il s'agira de la 56e Assemblée annuelle du Conseil des gouverneurs de la Banque africaine de développement et de la 47e Assemblée annuelle du Fonds africain de développement, le guichet de prêt à taux concessionnels du Groupe de la Banque. Les gouverneurs de la Banque africaine de développement sont issus des 54 pays africains et de 27 pays membres non régionaux.

« En cette année marquée par des perturbations fiscales et sociales sans précédent, dues à la pandémie de Covid-19, je suis ravi que nous puissions nous réunir afin d’assurer aux gouverneurs l'engagement continu du Groupe de la Banque pour le développement économique durable et le progrès social de l’Afrique », a déclaré, Pr Vincent O. Nmehielle, secrétaire général du Groupe de la Banque africaine de développement.

Cette année, les assises comprendront les réunions statutaires des conseils des gouverneurs du Groupe de la Banque, un dialogue de haut niveau et des événements liés au savoir. Le ministre ghanéen des Finances et président des Conseils des gouverneurs, Ken Ofori-Atta, présidera les réunions. Le dialogue des gouverneurs avec la direction du Groupe de la Banque, conduite par son président, Dr Akinwumi A. Adesina, sera un moment clé des réunions.

Ces Assemblées annuelles se tiennent au moment où l'Afrique tente de se relever de sa pire récession depuis des décennies. Selon la Banque africaine de développement, le continent devrait connaître une croissance de 3,4 % de son PIB en 2021, après avoir enregistré une contraction de 2,1% en 2020, soit le ralentissement économique le plus marqué depuis 50 ans. Les préoccupations relatives à l'impact de la pandémie sur les pays du continent figureront en bonne place à l'ordre du jour de ces réunions. Selon la Banque, 24,6 à 30 millions d'Africains pourraient perdre leur emploi en raison de la crise, ce qui porterait à 463 millions le nombre total de personnes vivant dans l'extrême pauvreté.

Les Assemblées annuelles du Groupe de la Banque africaine de développement offrent une occasion unique d’échanger non seulement sur les économies et les moyens de subsistance des pays africains, mais aussi sur les solutions pour faire face à la pénurie de vaccins contre le Covid-19, le changement climatique, la dette et bien d'autres sujets.

Quelque 3 000 participants sont attendus à ces réunions. Il s'agit, entre autres, de ministres des Finances, de gouverneurs de banque centrale, de décideurs politiques, de représentants de la société civile, de responsables d'organisations internationales, de chefs d'entreprise des États membres du Groupe de la Banque et de représentants des médias.

Une conférence de presse de présentation des Assemblées annuelles 2021 se déroulera le 7 juin prochain, animée par le secrétaire général du Groupe de la Banque, Pr Vincent Nmehielle.

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mercredi, 02 juin 2021 13:59

Economie: Nouvelles discussions USA-Chine

Responsables économiques chinois et américains se sont entretenus une nouvelle fois mercredi.

Cet entretien intervient moins d’une semaine après leur première discussion formelle depuis l’arrivée de Joe Biden à la Maison Blanche. Les relations entre Pékin et Washington se sont notoirement dégradées sous la présidence de Donald Trump (2016-2020), marquée par un conflit commercial entre les deux premières puissances mondiales.

Le bras de fer s’est traduit par des droits de douane supplémentaires réciproques portant sur de nombreuses marchandises et qui ont pesé sur l’économie mondiale.

Pékin et Washington avaient toutefois signé une trêve en janvier 2020, juste avant que le monde ne soit paralysé par l’épidémie de Covid-19.

Mercredi (heure de Pékin), le vice-Premier ministre chinois Liu He s’est entretenu en visioconférence avec la secrétaire américaine au Trésor Janet Yellen, a rapporté l’agence officielle Chine nouvelle.

“Les deux parties estiment que les relations économiques entre la Chine et les Etats-Unis sont très importantes” et “elles sont désireuses de maintenir la communication”, a précisé Chine nouvelle dans un court compte-rendu.

Washington a confirmé l’échange dans un communiqué du Trésor, affirmant que l’administration Biden souhaitait “coopérer dans les domaines qui sont dans l’intérêt des Etats-Unis, tout en s’attaquant franchement aux questions préoccupantes”.

Jeudi dernier, responsables chinois et américains au commerce avaient tenu leur première discussion virtuelle depuis l’arrivée de Joe Biden à la Maison Blanche.

Liu He, négociateur en chef de Pékin dans la guerre commerciale, s’était entretenu avec Katherine Tai, représentante américaine au Commerce (USTR), lors d’un échange qualifié de “constructif” par la Chine.

En vertu de leur trêve conclue en janvier 2020, Pékin et Washington doivent procéder à une rencontre d’étape tous les six mois.

Au terme de cet accord dit de “Phase 1”, la Chine a accepté d’acheter pour 200 milliards de dollars de biens américains supplémentaires sur deux ans, censés permettre de réduire le déficit américain.

En avril, la nouvelle administration Biden avait annoncé vouloir faire un état des lieux des promesses tenues par la Chine.

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L’Organisation mondiale de la santé a annoncé mardi avoir accordé son homologation d’urgence au vaccin anti-Covid chinois Sinovac.

Le comité d’experts vaccinaux de l’OMS a recommandé ce vaccin qui requiert deux doses à intervalle de deux à quatre semaines pour les personnes de 18 ans et plus.

C’est le deuxième vaccin chinois à obtenir ainsi le feu vert de l’OMS, qui peut ainsi intégrer le dispositif international Covax de distribution de sérums anti-Covid notamment dans les pays défavorisés.

“Le monde a désespérément besoin de nombreux vaccins anti-Covid 19 pour faire face aux énormes inégalités autour du monde”, a déclaré la docteure Mariangela Simao, sous-directrice générale de l’OMS chargée de l’accès aux médicaments et aux produits de santé.

L’OMS avait déjà homologué le Sinopharm, fabriqué à Pékin, le 7 mai.

L’efficacité du Sinovac est de 51% pour prévenir les cas de Covid symptomatiques mais de 100% pour éviter les cas les plus graves et les hospitalisations, sur les populations étudiées, précise l’OMS. L’efficacité pour les plus de 60 ans n’a pas pu être évaluée.

Ce sérum -de type vaccin inactivé- “est facile à stocker ce qui le rend facile à gérer et particulièrement adapté aux pays qui ont peu de ressources”, souligne l’agence.

Du point de vue du nombre de pays l’utilisant, il s’agit du 7e vaccin dans le monde, derrière celui d’AstraZeneca/Oxford (utilisé dans au moins 168 pays et territoires), Pfizer/BioNTech (au moins 97), Moderna (au moins 46), Sinopharm (au moins 45), Spoutnik V (au moins 40) et Johnson & Johnson (au moins 29). En Europe, au sens de l’OMS, seuls la Turquie, l’Ukraine, l’Azerbaïdjan et Chypre du Nord l’utilisent à ce jour.

Le directeur général de l’OMS, le docteur Tedros Adhanom Ghebreyesus, a salué cette homologation, mais il a aussi souligné devant la presse les besoins pressants en financements pour tenter de surmonter les inégalités vaccinales.

“Il est crucial maintenant d’amener rapidement ces outils, qui permettent de sauver des vies, aux gens qui en ont besoin”, a-t-il dit.

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L’Union africaine a décidé de suspendre le Mali de toute participation à toutes les activités de l’organisation panafricaine, de ses organes et institutions, jusqu’à ce que l’ordre constitutionnel normal soit rétabli dans le pays.

Le Conseil de paix et de sécurité de l’UA, sous la présidence de la République du Burundi pour le mois de juin, a décidé «de suspendre immédiatement la République du Mali de toute participation à toutes les activités de l’Union africaine, de ses organes et institutions, jusqu’à ce que l’ordre constitutionnel normal soit rétabli dans le pays».

Dans un communiqué publié mardi soir, à la suite d’une réunion sur la situation au Mali, le Conseil a «exhorté vivement les militaires maliens à retourner d’urgence et sans condition dans leurs casernes et à s’abstenir de toute nouvelle ingérence dans les processus politiques au Mali, tout en appelant à la création de conditions propices à un retour sans entrave, transparent et rapide à la transition dirigée par des civils, sur la base de la feuille de route convenue pour la transition au Mali, faute de quoi le Conseil n’hésitera pas à imposer des sanctions ciblées et d’autres mesures punitives à l’encontre de tout trouble-fête de la transition actuelle».

Le CPS a également condamné avec la plus grande fermeté et rejette totalement les coups d’État et les changements anticonstitutionnels de gouvernement sur le continent, et demande aux forces de défense et de sécurité maliennes de lever immédiatement toutes les restrictions imposées à tous les acteurs politiques, y compris l’assignation à résidence de M. Bah N’Daw et de M. Moctar Ouane.

Le Conseil a en outre demandé aux autorités de transition de respecter et de se conformer à la période de transition de 18 mois initialement prévue.

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Selon le rapport annuel 2020 de la Fondation International Cocoa Initiative (ICI) publié mardi 1er juin 2021, à la fin 2020, les activités de cette organisation de lutte contre le travail des enfants dans la cacaoculture en Côte d’Ivoire et au Ghana ont touché plus de 422 000 enfants dans les communautés productrices de cacao dans les deux pays, au titre de la stratégie 2015-2020.

Ce chiffre dépasse l’objectif initial de 375 000 enfants. La vie de ces enfants a été améliorée grâce à une combinaison de travail de développement communautaire centré sur l’enfant et de systèmes de Suivi et de remédiation du travail des enfants (SSRTE), mis en œuvre avec les membres et les partenaires de ICI.

Stratégie de la Fondation ICI 2021-2026

Avec le lancement d’une nouvelle stratégie pour 2021-2026, qui vise à conduire à l’intensification de l’action sur l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement du cacao en Côte d’Ivoire et au Ghana, ICI cherche à s’appuyer sur les leçons apprises et les progrès réalisés au cours des cinq dernières années, pour soutenir tous les enfants à risque d’ici à 2025, énonce un communiqué de presse de la Fondation.

“Ce que nous avons appris au cours des cinq dernières années a directement alimenté et nourri notre nouvelle stratégie. Nous avons vu que les interventions fonctionnent et nous avons constaté de réels changements pour les enfants et leurs familles sur le terrain, là où ces interventions sont mises en œuvre. Mais au vu des conclusions du rapport NORC 2020, qui donnent à réfléchir et du potentiel perturbateur de la pandémie de Covid-19 qui se poursuit, la nécessité d’agir davantage est primordiale”, a déclaré Nick Weatherill, directeur exécutif de la Fondation ICI.

“Nous publions ce rapport annuel au cours de l’Année internationale pour l’élimination du travail des enfants, une occasion cruciale de créer une dynamique et d’intensifier la lutte contre le travail des enfants à un moment où les discussions en cours sur la diligence raisonnable en matière de droits de l’homme ajoutent de l’élan et de l’urgence à l’expansion de l’action responsable…”, a-t-il poursuivi.

L’année 2020 a vu la publication de la dernière étude sur le travail des enfants dans le cacao en Côte d’Ivoire et au Ghana par le National Opinion Research Center de l’Université de Chicago (NORC), qui estime que 1,56 million d’enfants sont engagés dans le travail des enfants dans les secteurs du cacao de ces pays. L’année a également été marquée par la pandémie de Covid-19 qui a sévèrement affecté les communautés agricoles et les opérations de durabilité du secteur du cacao. Malgré les défis rencontrés, le rapport annuel 2020 montre qu’il existe des preuves solides de progrès et d’impact.

Au cours de la mise en œuvre de la stratégie, ces systèmes ont prouvé leur efficacité à réduire le travail des enfants dans les zones de culture du cacao, résultats corroborés par une sous-étude menée par NORC en 2020, qui a documenté une réduction de 30% du travail des enfants dans les communautés où les interventions de protection de l’enfance soutenues par l’industrie sont en place depuis trois ans ou plus.

En outre, une récente évaluation externe du travail de plaidoyer de ICI confirme sa crédibilité et son impact en tant qu’expert technique influent sur la période 2015-2020.

Cependant, de nombreux défis persistent et ont été à leur tour sérieusement exacerbés par la pandémie de Covid-19. La stratégie 2021-2026 contribuera à relever les défis permanents auxquels est confronté le secteur du cacao et favorisera le développement de systèmes efficaces de prévention et de traitement du travail des enfants et du risque de travail forcé, afin de couvrir 100% de la chaîne d’approvisionnement du cacao en Côte d’Ivoire et au Ghana d’ici à 2025.

Ce nouveau cycle stratégique a déjà été lancé avec l’engagement de ICI et de ses membres à faire passer les systèmes de protection de l’enfance à l’échelle, pour couvrir 540 000 ménages producteurs de cacao en Côte d’Ivoire et au Ghana d’ici à la fin 2021. Ce qui représente environ 30% de la chaîne d’approvisionnement en cacao dans ces pays.

Le rapport annuel souligne la nécessité de cette mise à l’échelle et met en évidence l’importance de l’innovation et de l’apprentissage pour le voyage à venir.
(AIP)

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Présidant la cérémonie de signature de protocole d’accord entre l’Etat de Côte d’Ivoire et la Banque publique d'investissement (Bpifrance), le 1er juin 2021 à Abidjan, le Premier Ministre ivoirien, Patrick Achi, a salué l’accompagnement de la France, en vue de l’amélioration du système d’appui au développement des PME ivoiriennes.

« Je me félicite de la signature de ce protocole d’accord qui verra la France, à travers Bpifrance, nous apporter l’assistance et le conseil nécessaires, en vue d’améliorer notre système d’appui aux très petites entreprises et aux moyennes entreprises et d’optimiser leurs résultats », a-t-il dit.

Selon Patrick Achi, la Côte d’Ivoire et la France ont la même vision en ce qui concerne la relance de l’économie qui passe par le développement du secteur privé et l’appui de l’Etat pour favoriser la création d’un plus grand nombre d’entreprises, sources d’emplois et de richesses.

Pour le Directeur Général Bpifrance, Nicolas Dufourcq, ce protocole permettra à sa structure d’accompagner le gouvernement ivoirien à réfléchir à la création d’une banque publique au profit des entrepreneurs ivoiriens. Pour l’avoir expérimentée en France, Dufourcq estime que c’est une solution adaptée au développement de l’entreprenariat en Côte d’Ivoire et qui pourrait profiter à environ 95% de la jeunesse qui constitue l’avenir du pays.

Les documents du protocole d’accord ont été paraphés par le ministre Adama Coulibaly (Economie et Finances), pour la partie ivoirienne, et par le Directeur Général de Bpifrance.

Bpifrance est un organisme français de financement et de développement des entreprises créé en 2012.

Elle est en particulier chargée de soutenir les petites et moyennes entreprises, les entreprises de taille intermédiaire et les entreprises innovantes.

Daniel Coulibaly

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Football Manu Management, agence de management de sports  a procédé lundi 31 mai 2021 , à son siège sis à Cocody-Deux plateaux au lancement de « Stage Vacance Foot », un camp de vacances avec pour activité principale, la pratique du football en vue d’occuper sainement les enfants et les jeunes.

Yao Laurent Stanislas, manager général de  Football Manu Management, a indiqué que : «  l’objectif est non seulement d’occuper sainement les enfants et les jeunes, mais également de leur apprendre les méthodes primaires de la pratique du football ».

« Cette activité socio-sportive qui se veut aussi festive, est un cadre qui permettra de réaffirmer le leitmotiv  Education par le sport », a fait savoir le manager général. Et d’ajouter que ce sera l’occasion pour les jeunes pensionnaires de se familiariser avec les méthodes d’entrainement et de mode de vie en collectivité.

 A en croire M. Yao, cette initiative  permettra aux enfants de prendre du plaisir tout en apprenant dans un cadre agréable, sain et sécurisé avec des sorties en immersion dans les meilleurs centres de formation d’Abidjan.

 Ce camp dédié aux jeunes avec un nombre restreint de pensionnaires de 8 à 16 ans, sera dirigé par des techniciens européens et ivoiriens se tiendra du 17 au 31 juillet 2021 à Irho Lamé.

Par ailleurs, le promoteurs a exprimé sa reconnaissance a l’endroit des personnes qui de près ou de loin participent a la bonne tenue de ce projet.

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Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (www.AfDB.org) a approuvé, le 26 mai dernier à Abidjan, un financement de 84,22 millions de dollars américains sous la forme d’un prêt et d’un don pour l’électrification au profit d’environ 80 000 ménages ruraux dans le sud du Rwanda.

Le Projet de renforcement du réseau et de connectivité du dernier kilomètre au Rwanda bénéficiera ainsi d’un prêt de 36,77 millions de dollars et d’un don de 47,45 millions de dollars issus du Fonds africain de développement, le guichet de prêt à taux concessionnels du Groupe de la Banque africaine de développement.

Le financement de la Banque contribuera à faire progresser l’objectif d’électrification universelle de ce pays d’Afrique de l’Est et permettra notamment aux petites entreprises et aux jeunes rwandais de bénéficier d’un meilleur accès énergétique.

Le projet permettra un accès au réseau électrique à 77 470 ménages pour la première fois, ce qui nécessitera la construction de lignes de transmission à moyenne tension sur une longueur de 595 kilomètres et d’un réseau de distribution à basse tension d’une longueur de 1 620 kilomètres à travers six districts du sud du pays. Le projet permettra également la mise à niveau, la réhabilitation et l’extension de réseaux à basse tension d’une longueur totale de 1 720 kilomètres ainsi que l’installation de transformateurs dans des villes secondaires à charge élevée.

Le projet devrait améliorer la fiabilité et la stabilité de la fourniture électrique à travers le Rwanda, élargir l’accès des populations à l’électricité et contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre en donnant un accès à une énergie propre. Le projet devrait aussi renforcer l’éducation en permettant aux étudiants de disposer de la lumière pour leurs études, et profiter aux petites et moyennes entreprises tout en améliorant la création d’emplois pour les jeunes.

Le Projet de renforcement du réseau et de connectivité du dernier kilomètre fait partie du Programme d’accès universel à l’énergie au Rwanda (RUEAP) qui vise, entre autres réalisations, à assurer une fourniture d’électricité à tout le pays d’ici à 2024. Le projet entre en droite ligne du cadre de développement à long terme du pays appelé Vision 2050.

Enfin, ce projet s’inscrit dans le fil de deux des cinq priorités stratégiques de la Banque africaine de développement dénommées « High 5 » : « éclairer et alimenter l’Afrique en énergie » et « améliorer la qualité de vie des populations d’Afrique ».

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La Commission européenne a recommandé, lundi, aux États membres de l’UE d’assouplir progressivement les mesures de restriction sur les voyages, notamment pour les titulaires du certificat numérique Covid, suivant une approche harmonisée.

Le certificat sanitaire européen, qui sera valable à partir du 1er juillet dans les Vingt-sept États membres, sera disponible aux formats numérique et papier. Il attestera que son détenteur a été vacciné contre le coronavirus, ou qu’il a reçu récemment un test négatif, ou bien encore qu’il s’est remis de l’infection.

“Aujourd’hui, nous proposons aux États membres de coordonner la levée progressive des restrictions à la libre circulation, en tenant compte de notre nouvel outil commun : le certificat numérique Covid de l’UE. Nous attendons désormais des États membres qu’ils utilisent au mieux cet instrument et la recommandation de permettre à chacun de se déplacer à nouveau librement et en toute sécurité”, souligne Didier Reynders, commissaire européen chargé de la justice, dans un communiqué.

Selon l’exécutif européen, les personnes entièrement vaccinées doivent être exemptées des tests ou de la quarantaine 14 jours après avoir reçu la dernière dose de vaccin. Cela devrait également couvrir les personnes guéries ayant reçu une seule dose d’un vaccin à 2 doses.

Les tests et quarantaine ne pourraient être imposés qu’aux voyageurs en provenance des zones “rouge foncé” sur la carte publiée chaque semaine par le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), à savoir celles ayant un taux d’incidence de plus de 500 cas (sur 100.000 habitants) sur 14 jours, ressort-il de la recommandation de la Commission.

L’exécutif européen propose également d’harmoniser à 72 heures la durée de validité d’un test PCR, et à 48 heures celle d’un test antigénique rapide, quand ce dernier est accepté par l’Etat membre.

Pour les plus jeunes qui n’ont pas accès à la vaccination, la Commission européenne recommande de ne pas les soumettre à une quarantaine quand leurs parents en sont exemptés, et de dispenser de test les enfants de moins de six ans.

Par ailleurs, dans le cadre d’un “Frein d’urgence” contre les variants du virus, la Commission rappelle que les États membres devraient réintroduire des restrictions de voyage pour les personnes vaccinées et guéries si la situation épidémiologique se détériore rapidement ou lorsqu’une forte prévalence de variants préoccupants a été signalée.

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Le Fonds africain de développement a été classé en deuxième position parmi 49 agences internationales pour la qualité de son aide au développement – ce qui renforce son utilité pour les pays les plus vulnérables du continent africain.

Le Fonds africain de développement, créé en 1972, est le guichet de prêt à taux concessionnels du Groupe de la Banque africaine de développement. Selon la cinquième édition du rapport sur la qualité de l'aide publique au développement, publiée le 25 mai, par le Centre pour le développement mondial, le Fonds remplit parfaitement sa fonction auprès de ses États bénéficiaires en se concentrant sur la pauvreté et les pays les moins aidés.

Le rapport souligne que le Fonds africain de développement et les organisations similaires disposent de l'expertise nécessaire pour que l'aide au développement parvienne aux pays destinataires.

« Pour les prestataires de pays tiers et les décideurs, un message clair et cohérent se dégage : l'utilisation du système multilatéral est en mesure d'améliorer l'efficacité de l'aide au développement », souligne le rapport. « […] Les organisations multilatérales sont particulièrement bien placées pour aider les pays à faire face à la pandémie de Covid-19 grâce à une présence internationale, des missions d'ampleur, un vaste savoir-faire, un large éventail d'outils de financement et une bonne connaissance des contextes locaux. »

L'étude souligne également qu'il est important de renforcer davantage les systèmes afin de pouvoir tirer des enseignements de l'expérience et des évaluations. Cette publication du Centre pour le développement mondial -groupe de réflexion basé à Washington et Londres- réalise une évaluation des programmes bilatéraux de vingt‑neuf pays membres du Comité d'aide au développement de l'Organisation de coopération et de développement économiques et des vingt plus grandes agences multilatérales offrant une aide publique au développement.

Au moment où la Banque africaine de développement et ses partenaires mènent un combat difficile pour sauver les vies et les moyens de subsistance, les résultats du rapport sont un signe encourageant montrant que le Fonds africain de développement investit ses ressources là où elles sont le plus nécessaires.

« Le moment de la publication de ce rapport n'aurait pas pu être mieux choisi, a souligné, Simon Mizrahi, directeur chargé de l'exécution, de la performance et des résultats des programmes à la Banque africaine de développement. Alors que la Banque africaine de développement s'efforce de soutenir ses pays membres régionaux face à une crise sanitaire et économique sans précédent, l'évaluation du Centre pour le développement mondial nous permettra de mieux orienter nos interventions. »

Il a ajouté : « Ce rapport confirme que la Banque africaine de développement est sur la bonne voie en portant ses efforts sur la production de données sur l’aide au développement en temps utile et en veillant à renforcer le cycle d’apprentissage pour améliorer continuellement notre offre aux pays membres régionaux de la Banque. Chaque jour, nous nous améliorons et, chaque jour, nous allons plus loin pour aider les pays du continent à accroître leur résilience et à offrir une meilleure qualité de vie à leurs populations ».

Le rapport analyse 17 indicateurs communs à toutes les agences. Les auteurs soulignent que l'excellent classement du Fonds africain de développement s'inscrit dans le cadre d’un bilan remontant à 2010. Il est à mettre en parallèle avec le rôle important du Fonds pour aider les pays africains à répondre à la pandémie de Covid-19.

Le Fonds africain de développement est composé de 32 États contributeurs. Il bénéficie à 37 pays, notamment des États en situation de fragilité qui ont besoin d'une aide particulière pour assurer la prestation des services de base.

Le rapport sur la qualité de l'aide publique au développement est un outil développé par le Centre pour le développement mondial et la Brookings Institution pour évaluer les partenaires de développement qui apportent une « aide de meilleure qualité » et la manière dont ceux-ci peuvent améliorer leurs prestations. Il fournit une évaluation des efforts déployés pour respecter les engagements en matière de développement.

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