Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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La mission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), dépêchée à Bamako, a été “rassurée” mercredi des engagements du nouveau président de transition au Mali, le colonel Assimi Goïta, au sujet d’un retour des civils au pouvoir début 2022, selon un membre de la délégation ouest-africaine.

“Sur les points clés, nous avons été rassurés par le président de la transition et le Premier ministre”, en particulier la tenue en février 2022 d’élections censées ramener les civils à la tête du pays, a déclaré à la presse le président de la commission de la CEDEAO, l’Ivoirien Jean-Claude Kassi Brou.

La délégation de la CEDEAO a également été rassurée de la part du président et du Premier ministre de transition, qu’ils ne vont pas se présenter à l’élection présidentielle, comme exigé par la CEDEAO lors de son sommet extraordinaire du 30 mai sur le Mali, a-t-il ajouté.

Quant à la levée de la suspension du Mali par la CEDEAO, “il s’agira de voir rapidement comment on revient dans l’ordre constitutionnel normal, et à partir de là les chefs d’Etat évalueront la situation”, a conclu le président de la commission de la CEDEAO.

 Mohamed Compaoré
 

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Organisé par InformaTech et co-animé par Huawei, le webinaire sur les TIC vertes a été un succès. Le thème de ce webinaire en ligne était "Construire une Afrique verte, pour Combler le Fossé Énergétique". Des experts du monde entier ont partagé leurs expériences et exploré comment utiliser les innovations technologiques pour aider les grandes économies mondiales à atteindre efficacement la neutralité carbone.

La neutralité carbone est un sujet très important pour notre planète aujourd'hui, et elle représente un objectif commun pour toute l'humanité. 28 pays dans le monde se sont officiellement engagés à atteindre des objectifs de neutralité carbone.

De grands défis subsistent pour réaliser cet objectif. Premièrement, l'énergie fossile représente plus de 70 % de la production d'électricité. Nous devons augmenter la proportion d'énergie propre, comme l'énergie solaire, afin de réduire les émissions de carbone dans la production d'électricité. Deuxièmement, avec le développement rapide d’un monde connecté, l'énergie consommée par les centres et sites de données mondiaux atteindra 1600 milliards de kilowattheures d'ici 2025. La technologie profite à l'humanité, mais au prix d'une consommation massive d'énergie. Trouver des moyens de construire un monde connecté plus vert est une mission importante pour nous. Par ailleurs, 800 millions de personnes dans le monde sont toujours privées d'électricité, et le manque d'énergie les empêche de profiter des avantages du monde numérique.

Au cœur de la neutralité carbone, il y a trois voies importantes à suivre : l'énergie à faible teneur en carbone, l'électrification et la gestion intelligente de l'énergie”, a déclaré James LI, membre du conseil de surveillance de Huawei, et Président du département Global Marketing, Sales and Service pour Huawei Digital Power. Il a souligné que “plus précisément, nous devons augmenter la production d'énergie verte, améliorer l'efficacité énergétique de toutes les industries, élaborer des politiques de soutien et réduire les OPEX en réduisant les émissions. Nous aimerions proposer un réseau cible d'énergie numérique pour aider à ouvrir la voie à une Afrique verte et à faible émission de carbone. L'essence de l'énergie numérique consiste à intégrer le cloud, l'IA et la technologie des bits à la technologie de production d'électricité, thermique et de stockage d'énergie. Nous sommes prêts et désireux d'apporter notre plein soutien à la construction d'une Afrique verte et à la réduction de la fracture énergétique”.

Les grands opérateurs du monde entier prennent des mesures importantes en faveur de la neutralité carbone. Par exemple, Orange s'est engagé à utiliser 50% d'énergies renouvelables d'ici 2025 et à atteindre la neutralité carbone d'ici 2040.

Nat-Sy Missamou, Senior Vice President d’Orange Energy a souligné que “le numérique est un outil puissant pour améliorer l'inclusion dans une société. Nous voulons utiliser la technologie numérique pour réduire les inégalités d'accès à l'énergie et avoir un impact sur la vie quotidienne de la population. Comment les opérateurs télécoms peuvent-ils devenir des partenaires stratégiques des producteurs d'énergie pour réduire les obstacles à l'accès à l'énergie en Afrique subsaharienne ? Orange pense qu'il est très important d'investir dans des solutions numériques pour réduire les inégalités sur le terrain. L'accès à l'énergie est un défi majeur qui peut accélérer le développement économique de toute une région. Il est important de rassembler les efforts de toutes les parties prenantes pour atteindre cet objectif. Les opérateurs télécoms peuvent jouer un rôle essentiel, en tant que partenaires des producteurs d'énergie. La transformation numérique et l'utilisation d'une plus grande quantité d'énergie verte ne contribuent pas uniquement à l'économie de l'Afrique, mais apportent également d'excellents avantages environnementaux et une amélioration du cadre de vie des Africains”.

Les technologies innovantes accélèrent le développement du monde numérique, apportent de nouvelles idées, de nouveaux modèles et de nouvelles pratiques à toutes les industries, et changent également la façon dont les gens vivent. Les solutions d'énergie numérique innovantes de Huawei créeront des valeurs non seulement à visée commerciale, mais aussi en faveur du développement durable. Huawei s'engage à construire une Afrique verte et à combler le fossé énergétique. Grâce à des sites sans carbone, des centres de données sans carbone, des solutions photovoltaïques intelligentes, nous construirons ensemble une Afrique verte, connectée et intelligente.

hn

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La Journée internationale des Casques bleus de l’ONU sera observée le jeudi 27 mai 2021 au siège de l’Organisation, à New York. Le Secrétaire général, AntónioGuterres, déposera une gerbe en l’honneur des plus de 4 000 Casques bleus tombés sous le drapeau de l’ONU depuis la première mission de paix en 1948.  Il prsidera également une cérémonie de remise de la Médaille Dag Hammarskjöld décernée à titre posthume aux 129 militaires, policiers et personnels civils qui ont perdu la vie en 2020 et au début de cette année.

Les militaires de Côte d’Ivoire qui seront honorés à titre posthume sont : le Sergent Ouattara Kouassi, C/C Moustapha Bamba, S/C Jean Bernard Guieguy, l’Adjudant Adama Bakayoko et l’Adjudant Yacouba Doumbia qui servaient au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA).

La Côte d’Ivoire est le 24e pays contributeur de troupes et de personnel de police aux opérations de paix de l’ONU. Plus de 900 soldats et policiers ivoiriens sont actuellement déployés dans les missions de l’ONU en République centrafricaine, en République démocratique du Congo, en Haïti, au Mali et au Sahara occidental.

Le Secrétaire général remettra par ailleurs le prix du « Militaire de l’année pour la défense de l’égalité des genres » à la Commandante Steplyne Buyaki Nyaboga, une officière de l’armée kenyane qui a servi au sein de l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD). Créé en 2016, le « Prix du Militaire de l’année pour la défense de l’égalité des genres » décerné par les Nations Unies reconnaît le dévouement et les efforts d'un soldat de la paix dans la promotion des principes de la résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies 1325 sur les femmes, la paix et la sécurité.

Dans un message à l’occasion de la Journée, le Secrétaire général a déclaré à propos des soldats de la paix tombés au combat: «Leur service et leurs contributions ne seront jamais oubliés ». Il a ajouté: «J’exprime ma profonde gratitude aux 85 000 personnels civils, policiers et militaires actuellement déployés dans certaines zones de conflit les plus difficiles du monde pour protéger les personnes vulnérables et aider à construire la paix. Malgré les restrictions imposées par la pandémie, ainsi que le risque d'infection, ces hommes et femmes ont poursuivi leur mission tout en soutenant également les autorités locales dans la lutte contre le COVID-19. J'offre mes sincères condoléances aux familles des soldats de la paix qui ont été victimes de cette terrible maladie ».

Le thème de la célébration de cette année est «Le chemin vers une paix durable: tirer parti du pouvoir des jeunes pour la paix et la sécurité». Des dizaines de milliers de jeunes soldats de la paix déployés à travers le monde jouent un rôle clé en aidant les missions des Nations Unies à mettre en œuvre les activités qui leur sont confiées, avec la participation active des jeunes des communautés d'accueil.

Dans toutes nos missions, les soldats de la paix collaborent avec les jeunes pour réduire la violence et maintenir la paix, notamment par le biais de programmes de DDR (Désarmement, démobilisation et réintégration) et de réduction de la violence communautaire.

                                                          

Le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix, a déclaré : « Nous saluons le dévouement et le courage de nos soldats de la paix, qui servent et agissent admirablement dans des environnements difficiles, aggravés par la pandémie en cours. Je rends également hommage à nos jeunes soldats de la paix qui apportent énergie et innovation et servent de modèles aux populations de jeunes qui travaillent sans relâche pour assurer une représentation et une participation significatives aux processus politiques.

Il a ajouté : « Nos soldats de la paix méritent notre plein soutien et nous devons continuer à travailler ensemble pour faire tout ce que nous pouvons pour améliorer leur sûreté et leur sécurité et leur donner les outils nécessaires pour réussir».

 

La Journée internationale des Casques bleus des Nations Unies a été établie par l'Assemblée générale en 2002 pour rendre hommage à tous les hommes et femmes servant dans les opérations de maintien de la paix de l'ONU et pour honorer la mémoire de ceux qui ont donné leur vie pour la cause de la paix. L’Assemblée générale a proclamé le 29 mai Journée internationale des Casques bleus des Nations Unies, car c’est à cette date, en 1948, que la première mission onusienne de maintien de la paix - l’ONUST- a commencé ses opérations en Palestine.

Depuis lors, plus d'un million de femmes et d'hommes ont servi dans 72 opérations de maintien de la paix des Nations Unies, affectant directement des millions de personnes et sauvant d'innombrables vies. Aujourd'hui, le maintien de la paix de l'ONU déploie plus de 89 000 militaires, policiers et civils dans 12 opérations.

mohamed Compaoré

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L’Union Africaine de Radiodiffusion (UAR) et le Bureau régional de l’UNESCO à Dakar organisent à l’intention des professionnels des médias africains, un séminaire de renforcement des capacités sur le thème : «Gestion de la pandémie de Covid19 dans et par les médias africains ».

Ledit séminaire aura lieu du 27 au 28 juillet 2021, à l’hôtel Good Rade de Dakar, dans le strict respect des mesures sanitaires en vigueur au Sénégal : test préalable, distanciation, port de masque, etc.

Il intervient dans un contexte marqué par de nombreux soubresauts nés des conséquences négatives du corona virus sur la vie des femmes et des hommes de ce continent.

A ce jour, le corona virus a déjà fait plus de trois millions sept cent cinquante mille (3 750 000) morts à travers le monde et la situation appelle à plus de vigilance.

Au-delà des pertes en vies humaines, nous sommes tous témoins des impacts socio-économiques catastrophiques de la pandémie sur nos communautés, malgré les efforts consentis par nos gouvernements.

Au fronton de la lutte contre cette pandémie se trouvent les journalistes dont le rôle dans la collecte, le traitement et la diffusion des informations en temps réel n’est plus à démontrer. Il faut dire que les professionnels des médias africains font face à de nombreux défis liés à la propagation des fausses nouvelles et les théories conspirationistes qui altèrent et diminue l’impact de leur travail sur le grand public. 

Bien plus, les journalistes qui vont à la rencontre du public sont eux-mêmes exposés au virus et oublient la nécessité de se protéger. Ce qui occasionne de nombreux décès dans les salles de rédaction à travers le continent.

Le présent séminaire va mettre en synergie des journalistes et responsables de programmes venus de toute l’Afrique.

aaa

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Le ministre fédéral des Affaires étrangères Heiko Maas, explique ce rejet par le fait que l’aide financière proposée par son pays sur la base du volontariat n’est pas fondée sur une base légale.

Le chef de la diplomatie allemande ajoute que le texte paraphé avec le gouvernement namibien ne prévoit pas de réparations, mais une aide au développement. « L’accord trouvé se fait sur une base exclusivement volontaire et il n’y aucun fondement légal au paiement. Il n’est donc pas comparable à des réparations », a-t-il déclaré.

L’Allemagne a reconnu pour la première fois en mai dernier, avoir commis un génocide sur les peuples autochtones Herero et Nama entre 1904 et 1908.

A ce titre, Berlin a conclu un accord avec les négociateurs namibiens en proposant un programme financier de 1,1 milliard d’euros sur 30 ans pour l’acquisition de terres, la construction de routes ou l’adduction d’eau.

Mais quelques jours après l’annonce de cet accord, l’opposition namibienne et un groupe de chefs traditionnels représentant les tribus Herero et Nama de Namibie ont dénoncé un « accord au rabais » comparé aux « 75 milliards d’euros de pensions et de prestations sociales payées aux Juifs » par le régime nazi depuis 1949 quelques années après la fin de la seconde guerre mondiale.

APA

 
 

Les chefs namibiens veulent des réparations d’au moins 580 millions de dollars US annuel versées sur 40 ans.

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Le conseil des ministres a adopté mercredi 09 juin 2021 à Abidjan, un décret portant création, attribution, organisation et fonctionnement de l’université de San-Pedro qui ouvre en octobre 2021, a déclaré le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly.

Cet établissement universitaire a été créé dans le cadre de la mise en œuvre de la carte universitaire qui se traduit par la création d’Universités publiques dans les grandes régions de la Côte d’Ivoire, rappelle-t-on.

L’université de San-Pedro est notamment chargée d’assurer la formation initiale et continue ainsi que la recherche scientifique et technologique dans plusieurs domaines. Il s’agit des Sciences de la Mer et de la Construction navale, l’Agriculture, des Ressources halieutiques et de l’Agro-industrie, du Bâtiment et des Travaux publics, du Tourisme et de l’Hôtellerie, des Transports et de la Logistique et des Sciences de la médecine.

« Cette université publique permettra d’augmenter la capacité d’accueil des universités publiques pour faire face au nombre de plus en plus croissant de bacheliers, de développer des offres de formation adaptées aux besoins de l’économie nationale et plus spécifiquement de valoriser les potentialités économiques régionales », a déclaré Amadou Coulibaly.

Source : AIP

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Le Commissaire de police de Bonoua Gérard Gbato en compagnie d’une délégation a échangé ce mardi 8 juin 2021 avec les responsables des syndicats du secteur des transports Publics des Personnes et des marchandises.

Cette initiative du commissaire Gbato s’inscrit dans le cadre de son programme d’activité. Cette rencontre avait pour objet le lancement de l'opération " grandes rencontres de sécurité à Bonoua" qui  vise à recueillir les préoccupations de la population et apporter des solutions nécessaires pour plus d’efficacité en matière de lutte contre l’insécurité dans le secteur du transport. Toute chose qui contribue à la cohésion sociale dans la région du sud- Comoé.

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Au cours  des échanges avec ses hôtes du jour, plusieurs pistes de réflexions et une série d'actions ont été dégagés  en vue de réduire les AVP et autres cas d'insécurité pour les usagers de la voie publique.

Les responsables des transporteurs ont exprimé leur grande satisfaction au premier responsable  de la Police de leur localité pour ses initiatives de concertation à leur égard.  Et se sont engagés à l’accompagner dans la mise en œuvre effective des recommandations.

Toute fois, le Commissaire a mis l’accent sur la collaboration.

hn

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Africa Centres for Disease Control et la Fondation Mastercard ont annoncé conjointement le lancement de l'initiative « Saving lives and livelihoods », dotée de 1,3 milliard de dollars sur trois ans pour accélérer la vaccination contre le Covid-19 en Afrique.

L'Afrique est le continent où la vaccination contre le Covid-19 est le plus en retard , avec moins de 2 % des 1,22 milliard d'Africains immunisés. L'Afrique a bénéficié d'à peine un centième des doses  déjà administrées dans le monde alors qu'elle concentre presque un cinquième de l'humanité.

Devant ce constat, la Fondation Mastercard et Africa CDC (Centres for Disease Control and Prevention) ont annoncé conjointement ce mardi l'initiative « Saving lives and livelihoods » (sauver des vies et des moyens de vivre) pour contribuer à accélérer la campagne de vaccination et sauver la vie et les moyens de subsistance de millions de personnes en Afrique. Accélérer la reprise économique du continent.

L'initiative Sauver des vies et protéger les moyens de subsistance permettra d'acquérir des vaccins pour au moins 50 millions de personnes, de soutenir l'administration de vaccins à des millions d'autres personnes sur le continent, de poser les bases de la fabrication de vaccins en Afrique en mettant l'accent sur le développement du capital humain et de renforcer le CDC Afrique.

« Il est urgent de garantir un accès et une distribution équitables des vaccins en Afrique. Cette initiative vise à valoriser toutes les vies et à accélérer la reprise économique du continent », a déclaré Reeta Roy, présidente et directrice générale de la Fondation Mastercard. Et d’ajouter que : « Cette initiative créera aussi des emplois dans le secteur de la santé, entre autres, dans le cadre de notre stratégie Young Africa Works ».

L'objectif de l'Union africaine, tel qu'énoncé dans la Stratégie africaine de développement et d'accès aux vaccins contre la COVID-19, est de vacciner au moins 60 % de sa population, soit environ 750 millions de personnes ou la totalité de la population adulte du continent d'ici la fin de 2022.

À ce jour, moins de deux pour cent des Africains ont reçu au moins une dose du vaccin. Le nouveau partenariat se fonde sur les efforts du Mécanisme pour un accès mondial aux vaccins contre la COVID-19 (Mécanisme COVAX), de l'équipe spéciale d'acquisition de vaccins contre la COVID-19 en Afrique (AVATT) et de la communauté internationale pour élargir l'accès aux vaccins en Afrique.

Le nombre de vaccins disponibles en Afrique ne représente qu'une faible proportion de l'offre mondiale, et les coûts financiers liés à l'achat, à la livraison et à l'administration des vaccins demeurent importants. Le CDC Afrique fait appel aux gouvernements, aux bailleurs de fonds internationaux, au secteur privé et à d'autres acteurs à contribuer à la réalisation de cet objectif.

« Garantir l'inclusion dans l'accès aux vaccins, et renforcer la capacité de l'Afrique à fabriquer ses propres vaccins, n'est pas seulement bon pour le continent ; c'est la seule voie durable pour sortir de la pandémie et pour garantir un avenir sûr sur le plan sanitaire », a déclaré le Dr John Nkengasong, directeur du CDC Afrique. « Ce partenariat avec la Fondation Mastercard est une étape audacieuse vers l'établissement d'un nouvel ordre de santé publique pour l'Afrique, et nous invitons d'autres acteurs à se joindre à ce voyage historique ».

En 2020, l'Afrique a été confrontée à sa première récession économique en 25 ans à cause de la pandémie. La Banque africaine de développement estime que la COVID-19 pourrait annuler les gains durement acquis en matière de réduction de la pauvreté au cours des deux dernières décennies et enfoncer 39 millions de personnes dans l'extrême pauvreté en 2021.

La vaccination généralisée est essentielle pour la reprise économique des pays africains. L'initiative s'appuie sur une collaboration antérieure entre la Fondation Mastercard et le CDC Afrique pour élargir l'accès aux trousses de dépistage et pour renforcer la capacité de surveillance en Afrique.

Grâce au soutien de la Fondation, le Partenariat pour l'accélération du dépistage de la COVID-19 (PACT) du CDC Afrique a permis de déployer près de deux millions de tests COVID-19 et de former plus de 12 000 travailleurs de la santé et intervenants rapides à travers l'Afrique.

Au total, le PACT a permis de réaliser plus de 47 millions de tests COVID-19 sur le continent. À propos de la Fondation Mastercard La Fondation Mastercard est une fondation canadienne et l'une des plus importantes au monde avec plus de 39 milliards de dollars d'actifs. La Fondation a été créée en 2006 grâce à la générosité de Mastercard lorsque celle-ci est devenue une société publique.

Source : Africa CDC

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La première édition du Cyber Africa Forum, organisée par l’expert en cybersécurité Franck Kié - en partenariats avec des acteurs tels que Huawei, Deloitte, MTN ou encore Ecobank, s’est tenue le lundi 7 juin à Abidjan. L’événement avait pour objectif de mettre la sécurité informatique au cœur des enjeux de l’Afrique, et d’aboutir à des avancées concrètes tant en matière de régulation qu’en matière de stratégie des entreprises.

« Pour garantir à ses écosystèmes économiques une croissance sécurisée, la Côte d'Ivoire s'est très rapidement saisie des enjeux de cybersécurité, en mettant en place un cadre législatif adéquat. Dans cette veine, une loi sur la protection des données personnelles a été votée en 2013, ainsi qu’une autre sur les transactions numériques, tandis que l'Ecole Africaine des Technologies forme chaque année – depuis 2007 - 170 ingénieurs. C’est dans cet esprit que les autorités ivoiriennes, que je représente, ont tout naturellement soutenu la tenue du Cyber Africa Forum. Un événement moteur, qui favorise l'indispensable identification et compréhension des risques économiques liés à la cybersécurité ». C’est par ces mots forts que le parrain de l’événement, Roger Adom, Ministre de l’Economie Numérique et de l’Innovation de Côte d’Ivoire, a introduit le Cyber Africa Forum.

A ses côtés, des intervenants prestigieux, parmi lesquels, Said Oumar Koulibaly, Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie Numérique de la République de Guinée, le Dr Zouli Bonkoungou, Commissaire des Télécommunications et des Technologies de l’Information de la CEDEAO, Philippe Wang, Vice-président exécutif de Huawei Northern Africa, Stanislas Zeze, Président Directeur Général de Bloomfield Investment Corporation, Fabrice Sawegnon, Directeur Général de Voodoo 2 Group, Said Oumar Koulibaly, Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economique Numérique de la République de Guinée, Tomisin Fashina, Directeur Exécutif en charge des Opérations et Technologies du Groupe Ecobank, et Eloge Beonao, Directeur des Systèmes d’Information de MTN Côte d’Ivoire.

La journée a été marquée par de nombreux échanges, mettant en avant les principales dynamiques, pratiques et engagements en matière de cybersécurité sur le continent : la transformation digitale des économies à l’heure de la menace cyber, l’affirmation de stratégies nationales et sous régionales en matière de cybersécurité, ainsi que l’éclosion de dispositifs de prévention et de protection chaque jour plus novateurs.

« Face aux risques induits par les nombreux projets de transformation digitale amorcés par plusieurs pays d’Afrique, les problématiques de sécurité informatique sont plus que jamais une priorité de sécurité nationale. Il est en ce sens important de développer un modèle africain en matière de cybersécurité. Les initiatives en la matière doivent découler d’une réelle volonté politique, susceptibles d’impulser le déblocage de budgets d’ampleur qui, en atteignant les organisations publiques comme privées, favorisent la naissance d’écosystèmes informatiques plus sûrs » a déclaré Said Oumar Koulibaly, Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie Numérique de la République de Guinée.

Pour lutter contre ces menaces d’un genre nouveau, la coopération intra-africaine est clé. C’est en ce sens que le Docteur Zouli Bonkoungou, Commissaire des Télécommunications et des Technologies de l’Information de la CEDEAO, a affirmé : "La CEDEAO a mis en place un agenda de la cybersécurité qui reflète l’importance que revêtent ces enjeux pour les pays membres de la communauté.  Cette initiative va contribuer à sécuriser le processus de transformation digitale sur le continent, et aider les Etats membres de la CEDEAO à sécuriser leur cyber espace."

Pour Philippe Wang, Vice-président exécutif de Huawei Northern Africail est primordial d’accompagner le continent dans sa transformation digitale avec tous les défis que cela engendre.  « C’est avec fierté et sans hésitation aucune que Huawei s’est investi dans le projet qu’est le Cyber Africa Forum. Nous accompagnons et conseillons les nations d’Afrique de l’Ouest dans le développement et la sécurisation de leurs écosystèmes numériques, en restant fidèle aux règlementations édictées par ces dernières, leur garantissant ainsi une indépendance totale ».

Une solidarité de bonne augure, renforcée par la tenue de cette première édition du Cyber Africa Forum, regroupant plus de 300 participants, à la hauteur des enjeux adressés : « La marche vers le développement qu’a adopté le continent ne pourra aboutir si les enjeux de sécurité informatique ne sont pas pris en compte. Le Cyber Africa forum s’est ainsi consacré à apporter sa pierre à l’édifice, en réunissant les acteurs qui font les économies africaines autour des problématiques de cybersécurité, le temps d’une journée. Nous sommes particulièrement fiers par le succès rencontré par cette première édition, qui sera sans doute aucun reconduite en 2022. Nous en sommes convaincus : en protégeant les écosystèmes économiques du continent, la sécurité informatique peut l’accompagner vers l’avenir prospère qui lui est assurément promis », a concluFranck Kié, Commissaire Général de l’événement.

Mohamed Compaoré

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Le colonel Assimi Goïta a prêté serment, lundi 7 juin 2021 à 10H (GMT et locale), comme président de la transition au Mali, après deux coups d’État en moins d’un an, rapporte la presse internationale.

La cérémonie d’investiture qui s’est tenue au Centre international de conférence de Bamako (CICB) intervient alors que des pays partenaires exigent des garanties sur la nomination d’un nouveau Premier ministre civil et la tenue en février 2022, des élections présidentielles en vue d’un retour des civils au pouvoir.

Lors de cette investiture, le nouveau président a juré d'”honorer l’ensemble de ses engagements” et de “préserver en toute fidélité, le régime Républicain et les acquis démocratiques”.

Le colonel d’Assimi Goïta, un officier âgé de de 37 ans, a été à l’origine deux coups d’Etat. Le premier, le 18 août 2020, a vu la chute du Président Ibrahim Boubacar Keïta, affaibli par la contestation menée sur plusieurs mois par le Mouvement du 5-Juin/Rassemblement des forces patriotiques (M5/RFP), un collectif d’opposants, de religieux de membres de la société civile.

Après ce coup d’Etat, la junte s’était alors engagée, sous la pression internationale, à une période de transition limitée à 18 mois et conduite par des civils.

Le 24 mai, le colonel Goïta, resté le véritable homme fort, a foulé aux pieds cet engagement en faisant arrêter le président Bah Ndaw et le Premier ministre de transition, Moctar Ouanes. L’officier s’est depuis fait déclarer président de la transition par la Cour constitutionnelle.

Suite à ce nouveau coup d’État, la France a annoncé la suspension de ses opérations communes avec l’armée malienne, après huit ans de coopération étroite contre les jihadistes. De même pour la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui s’est élevée contre.

Toutefois, le pays reste en proie aux jihadistes. Au moins 11 membres d’une communauté touareg ont été tués jeudi 3 juin par des inconnus près de Ménaka (Nord-Est).

(AIP)

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