Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

LDA Journaliste

Email: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

La France va apporter au Liban dans les 12 mois 100 millions d’euros de “nouveaux engagements, en appui direct à la population” et envoyer 500.000 doses de vaccin contre le Covid-19 dès le mois d’août, a annoncé Emmanuel Macron mercredi, au début d’une conférence internationale d’aide au pays plongé dans la crise.

Cette aide portera notamment sur l’éducation, les besoins alimentaires et l’agriculture, a annoncé le chef de l’Etat français, en ouvrant, depuis de Fort de Brégançon (Var), cette visioconférence co-présidée par l’ONU, un an jour pour jour après l’explosion au port de Beyrouth.

Le 4 août 2020, la capitale libanaise basculait dans l’horreur: des centaines de tonnes de nitrate d’ammonium, stockées depuis des années dans un entrepôt délabré et “sans mesure de précaution” de l’aveu même du gouvernement, explosent, faisant 214 morts, plus de 6.500 blessés et détruisant des quartiers entiers.

Selon l’Elysée, les Nations Unies évaluent à plus de 350 millions de dollars (357 millions exactement, ndlr) les nouveaux besoins du Liban auxquels il faudra répondre dans les domaines notamment alimentaire, de l’éducation, de la santé, de l’assainissement de l’eau.

M. Macron a par ailleurs réclamé l’aboutissement de l’enquête sur l’explosion du port, dont les conclusions n’ont pas encore été rendues, un an après la catastrophe.

Cette conférence, qui doit mobiliser la communauté internationale pour aider le pays, réunit les représentants d’une quarantaine d’Etats et d’organisations internationales.

hn

Comment

La ville de New York exigera désormais une preuve de vaccination pour accéder aux restaurants, aux salles de sport et de loisirs clos, a annoncé mardi le maire de la métropole américaine, Bill de Blasio.

“Si vous n’êtes pas vacciné, malheureusement, vous ne pourrez pas participer à de nombreuses activités”, a déclaré M. de Blasio lors d’une conférence de presse.

Cette stratégie, qui semble être la première du genre aux États-Unis, intervient dans un contexte de pic national d’infections au Covid-19, dû en grande partie à la propagation de la variante delta chez les personnes non vaccinées.

“Si vous voulez participer pleinement à notre société, vous devez vous faire vacciner”, a martelé le maire de New York.

La métropole américaine va mettre en place un pass sanitaire appelé “Key to NYC Pass” pour que les New-Yorkais puissent fournir une preuve de vaccination pour les salles de sport, les restaurants et les divertissements en salle. Ce passe vaccinal entrera en vigueur le 16 août et sa mise en application commencera le 13 septembre.

“Il est temps que les gens considèrent la vaccination comme littéralement nécessaire pour vivre une vie pleine et heureuse”, a souligné M. de Blasio.

Environ 71 % des adultes de la ville de New York ont reçu une dose de vaccin et 66 % sont complètement vaccinés, selon les données du gouvernement.

mc

 
 
 

Comment

La chambre de jugement de la Commission d’Éthique indépendante a reconnu M. Issa Hayatou, ancien président de la CAF, ancien président de la FIFA  par intérim, vice-président et membre du Conseil de la FIFA, ainsi que vice-président d’honneur de la FIFA, coupable d’infraction à l’article 15 (Devoir de loyauté) du Code d’éthique de la FIFA.

L’enquête portait sur les agissements de M. Hayatou en tant que président de la CAF, notamment sur son implication dans les négociations, la finalisation et la signature du protocole d’accord et du contrat concernant la commercialisation par la société Lagardère Sports des droits médias et marketing des compétitions organisées par la CAF entre 2014 et 2017.

Dans sa décision, consécutive à une longue audition, la chambre de jugement a établi, sur la base des informations recueillies par la chambre d’instruction, que M. Hayatou avait manqué à son devoir de loyauté dans le cadre de sa fonction de président de la CAF en signant, au nom de la confédération, un contrat contraire aux principes concurrentiels avec Lagardère Sports qui a eu des répercussions désastreuses pour la CAF, à la fois d’un point de vue financier (EGP 200 millions) et de son image.

En conséquence, la chambre de jugement a reconnu M. Hayatou coupable d’infraction à l’article 15 de la dernière édition du Code d’éthique de la FIFA et lui a infligé une suspension d’un an de toute activité relative au football (administrative, sportive et autre) aux niveaux national et international, ainsi qu’une amende de CHF 30 000.

La décision motivée a été notifiée à M. Hayatou aujourd’hui, date à laquelle l’interdiction entre en vigueur, et elle est publiée sur legal.FIFA.com.

dc

Comment

Au terme d'années de délibérations, l'Assemblée générale des Nations Unies a créé lundi une nouvelle plate-forme destinée à améliorer la vie des personnes d'ascendance africaine, qui souffrent depuis des siècles des méfaits du racisme, de la discrimination raciale et de l'héritage de l'esclavage dans le monde entier.

Les 193 membres de l'Assemblée ont adopté à l'unanimité une résolution portant sur la création du Forum permanent des Nations Unies pour les personnes d'ascendance africaine, un organe consultatif de 10 membres qui travaillera en étroite collaboration avec le Conseil des droits de l'homme basé à Genève. 

Le nouveau Forum servira de mécanisme de consultation pour les personnes d'ascendance africaine et d'autres parties prenantes, et contribuera à l'élaboration d'une déclaration des Nations Unies - une « première étape vers un instrument juridiquement contraignant » sur la promotion et le plein respect des droits des personnes d'ascendance africaine.

Inégalités croissantes, marginalisation socio-économique et politique brutale 

Les négociations sur les modalités de l'Instance permanente sont en cours depuis novembre 2014, lorsque l'Assemblée générale a officiellement lancé la Décennie internationale des personnes d'ascendance africaine (2015-2024).

À travers la résolution adoptée lundi - qui articule pour la première fois le mandat du nouvel organe - l'Assemblée s'est alarmée de la propagation des mouvements extrémistes racistes dans le monde et a déploré les « fléaux permanents et résurgents » que sont le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l'intolérance qui y est associée.

Cette décision intervient quelques jours après la création par le Conseil des droits de l'homme d'un groupe d'experts chargé d'enquêter sur le racisme systémique dans les activités de police à l'encontre des personnes d'origine africaine et dans la foulée d'un rapport du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH), suscité par le meurtre de George Floyd par la police en 2020.

Dans ce rapport et dans diverses déclarations publiques, la Haut-Commissaire Michelle Bachelet a souligné les « inégalités croissantes » et la « marginalisation socio-économique et politique brutale » auxquelles sont confrontés les Africains et les personnes d'ascendance africaine dans de nombreux pays.

Le rapport note également qu'« aucun État n'a rendu compte de manière exhaustive de l'impact passé ou actuel du racisme systémique » et appelle à un programme de transformation pour lutter contre la violence à l'égard des personnes d'ascendance africaine.

Conseils d'experts à l'échelle des Nations Unies

Le Forum permanent des personnes d'ascendance africaine sera composé de cinq membres désignés par les gouvernements puis élus par l'Assemblée générale, ainsi que de cinq membres supplémentaires nommés par le Conseil des droits de l'homme.

Il cherchera notamment à faire progresser la pleine inclusion politique, économique et sociale des personnes d'ascendance africaine dans les sociétés dans lesquelles elles vivent - en tant que citoyens égaux, sans discrimination, et jouissant des mêmes droits de l'homme - et contribuera à l'élaboration d'une déclaration des Nations Unies sur les droits des personnes d'ascendance africaine. 

Le Forum fournira des conseils d'experts et des recommandations au Conseil des droits de l'homme, aux principales commissions de l'Assemblée et aux diverses entités des Nations unies travaillant sur les questions liées à la discrimination raciale.

Il recueillera également les meilleures pratiques et suivra les progrès de la mise en œuvre effective des activités de la Décennie internationale, en rassemblant les informations pertinentes auprès des gouvernements, des organes des Nations Unies, des groupes non gouvernementaux et d'autres sources pertinentes.

La première session de l'Instance permanente se tiendra en 2022, les sessions annuelles suivantes se dérouleront en alternance entre Genève et New York.

hn

Comment

La déclaration de la fin de l’épidémie d’Ébola en Guinée n’a pas tiédi l’ardeur des autorités sanitaires ivoiriennes à mettre en place un système de réponse résilient afin de faire face à toutes ces épidémies récurrentes. La pandémie actuelle de COVID-19 qui assaille tous les pays du monde et qui n’épargne guère la Côte d’Ivoire, est un également un bon prétexte pour renforcement les capacités de réponse nationales centrées sur les hommes. 

Focus sur la communication des risques et l’engagement communautaire

Dans son dispositif de réponse, la Côte d’Ivoire a mis l’accent sur la communication des risques et l’engagement communautaire. Dès l’annonce de l’épidémie d’Ebola en Guinée, en février 2021, les efforts de sensibilisation des communautés ont été engagés à tous les niveaux (autorités administratives, agents de santé, comités de veille villageois, leaders communautaires, influenceurs, etc.).

Afin de perpétuer cette stratégie, le ministère de la santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle a initié la formation des communicateurs dans les régions et districts de santé, frontalières de la Guinée et du Libéria, identifiés comme à haut risque. Avec les appuis techniques et financiers de l’OMS, un atelier de trois jours a ainsi été organisé à l’intention de 30 points focaux communication, du 27 au 29 juillet 2021 à Odienné (900 kilomètres, au nord du pays), sur la communication des risques et l’engagement communautaire.

Ces agents de santé de première ligne ont été outillés sur les thématiques de communication des risques, communication publique, engagement communautaire, techniques de communication, perception du risque, suivi & évaluation, analyse des parties prenantes, résultat global unique de communication, coordination interne et des partenaires. Cette formation a permis de renforcer le pool des communicateurs déjà existant dans les districts et régions sanitaires.

Organisation des SIMEX dans les régions sanitaires

Les exercices de simulation (SIMEX) font partie intégrante des stratégies préconisées par l’OMS dans le cadre du suivi évaluation du RSI et adoptées par les autorités sanitaires ivoiriennes pour avoir un système de santé efficace et prêt à réagir. Ils visent à tester les capacités de prévention et de riposte des Centres des Opérations d’Urgence de Santé Publique (COUSP) à répondre aux épidémies.

Après Man (Région sanitaire du Tonpki) et Aboisso (Région sanitaire du Sud-Comoé), la Région sanitaire du Kabadougou – Folon, a entamé son SIMEX le 3 août 2021, à la grande joie des autorités sanitaires et administratives qui ont exprimé tout leur engagement et disponibilité à soutenir cet exercice. « Je voudrais saluer cette activité qui permettra à tous les acteurs impliqués en première ligne d’être bien préparés et de pouvoir faire face à toutes éventualités », a dit la Cheffe de Cabinet du Préfet de région. 

Le SIMEX est une activité qui permet de fixer les éléments de connaissance que les individus reçoivent au cours des formations théoriques. « C’est pour cela que le ministère de la santé accorde un intérêt particulier à ces exercices », selon Prof. Kouassi Damus Paquin, facilitateur principal des étapes de Touba et Odienné. « En situation de crise liée à la maladie à virus Ébola, il est bon de réagir assez rapidement. Il faut que les équipes de réponse soient capables de réagir promptement afin d’arrêter la propagation de la maladie, de réduire le risque de contamination et d’éviter les décès », a-t-il ajouté.

Les SIMEX visent ainsi à mettre en situation réelle d’urgence sanitaire les acteurs régionaux, membres des Centres des opérations d’urgence, afin de tester leurs capacités de réaction dans les différents piliers de la riposte : coordination (avec la clarification des rôles et des responsabilités), communication interne, la communication avec les communautés, etc.

Au cours de ces exercices de simulation, l’accent est mis sur les fonctions des individus au sein du COUSP, étant donné que ces fonctions sont les mêmes lors des urgences. Il s’agit des actions requises lors des urgences, notamment la notification de l’alerte, la coordination, la communication et l’information du public.

« Nous voulons nous assurer qu’en Côte d’Ivoire, les différentes régions, et plus particulièrement celles qui sont sous la menace réelle de la MVE, sont outillées pour faire face à toute éventualité de santé publique. Nos impressions sont bonnes au regard de l’engouement et l’engagement des autorités administratives et sanitaires locales. A l’issue des 3 jours, nous allons tester une fonction essentielle à travers un drill qui consistera, pour les agents de santé, au port et au retrait des équipements de protection individuelle (EPI). Ceci est très important car il a été démontré que ce sont des moments où le risque de contamination est très élevé pour les agents de santé. La maladie à virus Ébola est extrêmement mortelle, et nous ne pouvons pas prendre le risque d’exposer les agents de santé qui devront s’engager dans la réponse. Nous allons donc nous assurer qu’ils savent choisir et utiliser les EPI sans grand danger », a expliqué, Dr Ané Ambroise, Coordonnateur de l’équipe des Urgences de l’OMS en Côte d’Ivoire.

La trentaine de participants à ce SIMEX représente différents profils : épidémiologistes, communicateurs, logisticiens, administrateurs, financiers, agent des forces de sécurités, Gestionnaires de district et de région sanitaire. Pour eux, ces exercices de simulations sont des occasions de formation et d’amélioration de leurs compétences.

Selon le Directeur départemental de la santé de Minignan, par ailleurs membre du COU de la région du Kabadougou-Folon, Dr Koffi Oura, « cette activité de simulation est la bienvenue dans notre région. Elle va nous permettre de nous familiariser avec les activités de terrain, d’apprendre comment faire face à une épidémie réelle, en termes de gestion. Ce SIMEX est aussi une occasion de rappeler les rôles de chaque membre du COUSP, d’en comprendre le fonctionnement. C’est aussi une opportunité de nous aider à mettre en place notre plan opérationnelle ou à l’actualiser car à travers la simulation, nous allons identifier les points forts et les points à améliorer de sorte que nous soyons préparés à réagir le jour où une épidémie réelle sera déclarée ».

Les SIMEX ont été lancés à Man en mai 2021. Ils se sont poursuivis à l’Est du pays, notamment dans la localité d’Aboisso (environ 100 km d’Abidjan, frontalier au Ghana), le 13 juillet 2021, à la faveur de la mise en place du COUSP. Ils se déroulent actuellement à Odienné (2 – 6 août 2021). Les régions du Bafing (Touba, 9 – 13 août), du Cavally (Guiglo, 16 – 20 août) et de San-Pedro (San-Pedro, 23 – 27 août) seront également soumis aux mêmes exercices. 

« Nous osons espérer qu’au sortir de ces exercices, notre pays soit bien préparé pour faire face à toutes sortes d’éventualité, notamment Ébola. Nous n’avons pas encore été directement confronté à cette maladie, mais nous devons être toujours prêts », a conclu Professeur Kouassi Paquin.

Il faut noter que ces exercices de simulation bénéficient des appuis techniques et financiers de l’ensemble des partenaires de la préparation et réponse aux urgences de santé publique avec pour chef de file l’OMS ; il s’agit de UNICEF, IRC, CDC-Atlanta et USAID.

mc

Comment

Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies et Chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) prend note de la présentation, le 30 juillet 2021, par le Premier ministre Choguel Maïga du Plan d’action du gouvernement et de l’adoption dudit Plan par le Conseil national de Transition, le 2 août.

Le Représentant spécial se félicite de la réaffirmation par le Gouvernement de son engagement à conclure la Transition dans les délais prévus, avec les élections devant avoir lieu en février 2022. Il relève également l’engagement du Gouvernement à continuer à œuvrer à la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du Processus d’Alger de manière consensuelle et inclusive, ainsi que de sa volonté de favoriser la stabilisation du Centre du pays.

Le Représentant spécial souligne la détermination de la MINUSMA, dans le cadre de son mandat et des priorités stratégiques fixées par le Conseil de sécurité dans sa résolution 2485 du 29 juin 2021, à continuer à travailler étroitement avec les autorités de la Transition et les autres acteurs concernés pour faciliter la restauration de la paix, de la sécurité et de la stabilité.

aaa

Comment

Le Président de la République, S.E.M Faure Essozimna Gnassingbé, a achevé une visite de trois jours à Londres  pour participer au Sommet mondial sur l’éducation, au cours de laquelle il a rencontré le Premier ministre du Royaume-Uni, S.E.M Boris Johnson.

Au cours de cet entretien organisé le 29 juillet, le chef de l’État et le Premier ministre britannique ont passé en revue les questions bilatérales et internationales et les sujets liés à la sécurité au Sahel et dans le Golfe de Guinée.  

Au plan bilatéral, le Chef de l’État a fait part au Premier ministre des initiatives engagées en vue d’assainir l’environnement des affaires au Togo. La République Togolaise a entrepris ces dernières années d’ambitieuses réformes destinées à créer  un climat favorable aux investissements privés dans plusieurs secteurs à fort potentiel économique.

Les deux dirigeants ont également échangé sur la politique de promotion des énergies renouvelables. La République Togolaise a multiplié les initiatives en ce sens, comme en témoigne l’initiative présidentielle d’électrification rurale à base de kits solaire (Cizo), les récentes mises en service de la centrale électrique de Kékéli, à Lomé, et de la centrale photovoltaïque de Blitta, l’une des plus importantes de la sous-région. Le Premier ministre britannique a félicité l’approche innovante du Togo et ses efforts en vue de promouvoir l’investissement à travers les partenariats public-privé.

Concernant la thématique du sommet, le Président de la République, S.E.M. Faure Essozimna Gnassinbgé, et son hôte le Premier ministre du Royaume-Uni, S.E.M. Boris Johnson, se sont félicités de l’engagement de la communauté internationale pour une éducation de qualité commençant dès la petite enfance. Le Chef de l’État a réitéré l’engagement du Togo à poursuivre la dynamique de promotion de l’éducation de l’enfant visant à une amélioration sensible de la couverture préscolaire dans les communautés à la base. Il a été convenu d’un renforcement des financements dans le secteur éducatif en vue de mieux garantir la scolarisation de la jeune fille.

La situation de la sous-région, marquée par des menaces sécuritaires et des risques de déstabilisation, a également fait l’objet de discussions entre le Président de la République et le Premier ministre britannique. S.E.M Boris Johnson a salué la contribution togolaise à la  consolidation de la paix et de la sécurité dans la région ouest-africaine et au Sahel.

Cette rencontre entre le Président de la République Faure Essozimna Gnassingbé et le Premier ministre Boris Johnson traduit la qualité des relations d’amitié et de coopération entre le Togo et la Grande Bretagne. Le Chef de l’État et ses pairs présents à Londres pour le sommet sur l’Éducation avaient également pris part, le 28 juillet, à un dîner de travail au palais de Buckingham, à l’invitation de Sa Majesté la Reine Elizabeth II.

Le Président de la République S.E.M Faure Essozimna Gnassingbé a activement participé aux travaux du sommet mondial sur l’éducation de Londres. Le Chef de l’État est intervenu dans le  panel du 29 juillet aux côtés de ses homologues du Nigéria, du Ghana et du Malawi.

Ce Sommet a mobilisé des Chefs d’État et de gouvernement et des partenaires de Global Partnership for Education (GPE), le plus grand fonds mondial dédié à l'éducation. Il avait pour ambition de mobiliser des fonds et de recueillir des promesses de contributions des bailleurs internationaux, alors que ce secteur avait été l’un des plus durement impactés par la crise sanitaire. À la clôture, un montant record de 4 milliards de dollars a été mobilisé en faveur du GPE.   

« Il faut promouvoir l'éducation inclusive en offrant aux familles dans les régions les plus défavorisées et aux parents les plus pauvres la chance d’assurer l’éducation de leurs enfantsNous aurions aussi réglé le problème de l'éducation de la jeune fille qui est parfois victime des inégalités de genre ajoutée à celle des familles où les filles sont malheureusement désavantagées. Ceci pourra donc contribuer à accroître les chances des femmes à accéder au marché du travail », a plaidé le Président de la République Togolaise, Faure Essozimna Gnassingbé a en outre préconisé « un investissement lucide, massif et audacieux dans l'éducation préscolaire ».

Il a encouragé les États à investir davantage au profit de l’éducation préscolaire, gage de fondements indispensable à un meilleur épanouissement de l’enfant : 

« Une jeunesse mieux éduquée, est une garantie pour un pays plus prospère, car la jeunesse est l'avenir d'un pays. Dans notre cas, la jeunesse est l'avenir de notre continent ».

Le Togo a consenti de lourds investissements pour la protection juridique de la petite enfance et en faveur de la préscolarisation. La part du budget de l’État allouée au secteur de l’éducation est en constante progression et a atteint 25,8% en 2021, contre 23% en 2020. 

Depuis 2008, la République Togolaise a instauré la gratuité de l’éducation préscolaire et de l’enseignement primaire. Des programmes ont été également mis en place pour une  amélioration significative des conditions d’accès et d’accueil des enfants et une action résolue a été engagée en matière de cantines scolaires.

aaa    

Comment

Cotonou (république du Benin) et Abidjan (république Côte d’Ivoire) serviront de cadre, respectivement le 6 et le 10 aout 2021, aux cérémonies de la remise officielle des prix aux deux Consortiums lauréats de l’édition 2020 du PARI, Programme d’appui à la Recherche et à l’Innovation de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). 

Dr Victorien Tamègnon DOUGNON, de l’université d’Abomey Calavi du Benin et Prof. N’Guessan Jean David de l’université Felix Houphouët Boigny de Côte d’Ivoire, les deux coordonnateurs des consortiums primés par le programme PARI dont les résultats de délibération du jury ont été adoptés par le Conseil des Ministres de la CEDEAO tenu à Accra, au Ghana du 16 au 17 juin 2021, recevront un prix d’un montant de $200,000 USD chacun, des mains du Ministre en charge des Affaires de la CEDEAO, et de celui en charge de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation de leurs pays respectifs. Et  en présence du Commissaire en Charge de l’Education, de la Science et de la Culture de la Commission de la CEDEAO, Mamadú JAO.

Les deux consortiums sont récompensés pour leurs projets de recherche intégrateur et communautaire soumis dans le cadre du programme PARI dans la discipline Pharmacopée du domaine des Sciences de la Vie et de la Terre. Ils prennent notamment en compte la participation des jeunes pour assurer la relève scientifique et intègrent des chercheurs des trois (03) zones linguistiques de la CEDEAO exigibles par le programme dans le cadre de l’intégration régionale. 

De plus, les deux consortiums primés, participent à la collaboration Sud-Sud dans la zone CEDEAO et entendent respectivement, améliorer le niveau des connaissances scientifiques sur les plantes médicinales actives contre les bactéries antibiorésistantes et les coronavirus, et donner une réponse au paludisme, maladie endémique dans la majorité des pays de la CEDEAO, principal motif de consultation, d’hospitalisation et principale cause de mortalité et de  morbidité au niveau des femmes et des enfants de moins de cinq ans.

A noter que, le Programme d’Appui à la Recherche et à l’innovation de la CEDEAO (PARI) est un programme concurrentiel qui vise à sélectionner les meilleurs projets soumis par les chercheurs par appels à candidatures.

Ce programme, source de promotion de l’excellence scientifique, vise à mettre à la disposition des chercheurs un fond compétitif pour la recherche en vue d’accroitre la production scientifique et équiper les laboratoires pour en faire des laboratoires d’Excellence. Il figure dans le plan d’action de la politique de la CEDEAO sur la Science, la Technologie et l’innovation (ECOPOST).

Dans son volet recherche scientifique et technologique, le PARI contribue à la vulgarisation des résultats des recherches, à la promotion d’une culture scientifique et technologique, à la promotion des savoirs locaux, à la construction d’un espace communautaire pour la recherche à travers la mobilité des chercheurs et au développement des projets régionaux avec un impact potentiel sur le développement de la région. 

Le PARI est mis en œuvre pour apporter une réponse aux nombreux défis du secteur de la recherche dans l’espace Communautaire ouest Africain en finançant la recherche sur une base compétitive d’appel à candidatures des projets de recherche contribuant à la lutte contre la pauvreté et ayant un impact sur le développement de la région en favorisant la mobilité des chercheurs à travers le développement des projets régionaux en apportant des appuis aux laboratoires de recherche en vue de renforcer leurs capacités (Equipements et connectivité) et accès à l’information scientifique ; en formant des jeunes chercheurs pour assurer la relève scientifique des instituts de recherche de la région.

A travers ce Programme, la CEDEAO octroie des subventions à deux types de Bénéficiaires  de manière directe à des Consortiums de chercheurs ou indirectement aux Organismes de recherche ou Laboratoires. Pour la session 2020, les disciplines retenues étaient la Pharmacopée (Sciences de la vie et de la terre) et la Chimie (Sciences fondamentales, Technologie et Innovation).

bk

Comment

Le ministre de la Promotion de la Bonne gouvernance, du Renforcement des capacités et de la Lutte contre la Corruption, Zoro Epiphane Ballo et l’ambassadeur de Suisse en Côte d’Ivoire, Anne Lugon-Moulin ont échangé, le jeudi 29 juillet 2021 à Abidjan, sur la nécessité de lutter efficacement contre la corruption et les infractions assimilées en Côte d’Ivoire.

Le ministre a souligné que, conscient des conséquences désastreuses de ces fléaux sur le développement des pays, l’ensemble du gouvernement ivoirien, conduit par le Premier Ministre Patrick Achi, est engagé dans la tolérance zéro.

Selon Zoro Epiphane Ballo, la création d’un ministère en charge de la lutte contre la corruption est un signal fort de la détermination des plus hautes autorités du pays à prendre à bras-le-corps ce combat.

Il s’est réjoui de la volonté de la Suisse d’appuyer la Côte d’Ivoire en la matière, afin de gagner le pari contre la corruption.

Le diplomate suisse a, pour sa part, réaffirmé le soutien de son pays à la Côte d’Ivoire dans ses efforts de lutte contre la corruption et les infractions assimilées.

Source: Primature

Comment

Après une période d'absence, le concerto de l'indépendance fait son retour.

L'édition 2021 rendra hommage aux deux premiers ministres Amadou Gon Coulibaly et Hamed Bakayoko décédés. C'est ce lundi 1er août 2021, lors d'une conférence de presse tenue à la salle de mariage de la mairie d'Abobo que les organisateurs ont dévoilé les chapitres du Concerto de l'indépendance 2021. Elle va se tenir au rond-point de la d'Abobo.

Selon Mohamed Fofana, vice-président du comité d'organisation, comme chaque année, le président de la République offre ce cadeau à la faveur de l'indépendance de notre nation.

" Cette année, nous voulons rendre hommage aux nos deux premiers ministres que sont Amadou Gon Coulibaly et Hamed Bakayoko. C'est personnes nous ont quittés. Ces deux hommes sont des hommes transfrontalier d'où la participation des artistes internationaux dont Oumou Sangaré et Sidiki Diabaté", a fait savoir M. Fofana

WhatsApp Image 2021 08 02 at 17.32.53

Les dispositions sécuritaires et sanitaires ne sont pas négliger. 2500 policiers et gendarmes seront présents pour la sécurisation de l'événement.

Madame le Maire Kandia Camara entamera une tournée de mobilisation le 6 août sur Abobo.

Pour Abou Diarra, chef de cabinet de la mairie a indiqué être heureux de voir cet événement délocaliser du boulevard Valérie Giscard d'Estaing au rond-point d'Abobo.

" Nous sommes fière d'Abobo et lors de cette occasion, nous ferons vivre nos personnalités vont revivre ce jour."

A notre Cinq mille personnes sont attendues pour ce concertos qui est une première dans la commune de l'ex maire Adama Toungara.

IY

Comment