Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

LDA Journaliste

Email: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

L’Union européenne (UE) a appelé jeudi 26 Août 2021 à poursuivre les évacuations depuis Kaboul, malgré l’attentat perpétré à l’extérieur de l’aéroport de la capitale afghane, faisant plusieurs victimes dont des Américains.

Dans un tweet, le président du Conseil européen, Charles Michel, s’est dit “très préoccupé” par la situation à Kaboul après les explosions survenues aux abords de l’aéroport de la capitale afghane, insistant que “garantir un accès en tout sécurité à l’aéroport demeure vital”.

“Nous devons nous assurer que l’instabilité actuelle (en Afghanistan) n’ouvre pas la voie à une résurgence du terrorisme”, a ajouté M. Michel.

Le président du Conseil européen avait exhorté mardi les Etats-Unis à sécuriser l’aéroport de Kaboul “aussi longtemps que nécessaire” au-delà du retrait des troupes américaines prévu le 31 août, afin d'”achever” les opérations d’évacuation des personnes jugées en danger après la prise de pouvoir des talibans.

Le secrétaire général de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN), Jens Stoltenberg, a également souligné que la priorité “reste d’évacuer autant de gens que possible”, après l’attentat survenu à l’extérieur de l’aéroport de Kaboul.

Cette attaque intervient alors que des responsables américains et alliés avaient fait état ces derniers jours de menaces crédibles d’attentats-suicides autour de l’aéroport de Kaboul où des foules sont regroupées pour tenter de fuir l’Afghanistan après la prise de pouvoir des talibans.

ng

 
 

Comment

Le Burkina Faso, qui fait face à un cycle de violences jihadistes depuis 2015, projette de réformer son système de défense, a annoncé vendredi 27 Août 2021 le ministre délégué à la Défense nationale, le général Aimé Barthélémy Simporé.

“Sous les orientations du chef de l’Etat”, Roch Marc Christian Kaboré, également ministre de la Défense, le gouvernement va “revoir l’organisation structurelle et opérationnelle des forces de défense et de sécurité nationale”, a déclaré le général Simporé lors d’une conférence de presse à Ouagadougou.

Il a promis de prochaines “grandes réformes” en vue de “réaménager et réadapter l’outil sécuritaire” face à la menace terroriste. “Il s’agira dans l’immédiat de travailler à protéger les populations et leurs biens”, a-t-il dit, estimant prioritaire “que nous puissions agir rapidement et travailler au retour des déplacés”, sans donner plus de précisions sur les mesures concrètes envisagées.

“Nous étions dans une posture du temps de paix pendant longtemps avec une articulation qui prévoyait juste des régions militaires comme réservoirs de forces” et les réformes envisagées permettront d’être “le plus proche possible de notre mission opérationnelle”, a-t-il ajouté.

Le Burkina Faso est confronté depuis 2015 à des attaques de plus en plus fréquentes et meurtrières de groupes terroristes affiliés à l’Etat islamique (EI) et à Al-Qaïda, visant des civils et militaires.

Ces attaques, parfois mêlées à des violences intercommunautaires, ont fait plus de 1.400 morts et contraint 1,3 million de personnes à fuir leur foyer.

La dernière en date, commise le 18 août contre un convoi des forces de sécurité escortant des civils dans le nord du pays, a fait quatre-vingt morts, 65 civils et 15 gendarmes.

ng

Comment

lundi, 30 août 2021 11:45

Covid-19: Soutien du FMI au Ghana

Le ministère des Finances ghanéen, a annoncé, vendredi 27 Août 2021, la réception prochainement d’une aide d’un milliard de dollars du Fonds monétaire international (FMI) pour stimuler sa reprise économique post-Covid-19.

“La nouvelle allocation permettra de répondre aux besoins de financement supplémentaires du pays, causés par l’impact de la pandémie sur les financements publics”, a expliqué le ministère dans un communiqué.

Ce geste “offre une marge de manœuvre supplémentaire pour soutenir les efforts du Ghana visant à contrer l’impact de la pandémie sur les vies et les moyens de subsistance”, a affirmé le ministre des Finances, Ken Ofori-Atta, ajoutant que son gouvernement respecterait toutes les obligations juridiques pour dépenser cet argent.

Cette somme fait partie de l’enveloppe de 650 milliards de dollars approuvée par le FMI pour soutenir la reprise économique parmi ses États membres.

mc

Comment

Les évacuations d’étrangers et d’Afghans fuyant le pays après le retour au pouvoir des talibans sont entrées dimanche 29 Août 2021 dans leur dernière ligne droite à l’aéroport de Kaboul.

Depuis le retour au pouvoir des talibans à la mi-août, après la débâcle de l’armée afghane longtemps soutenue par les Américains et leurs alliés, plus de 112.000 personnes ont quitté le pays à bord d’avions affrétés notamment par les Occidentaux qui se succèdent sur le tarmac.

Le rythme des évacuations a baissé ces derniers jours, à mesure que de nombreux pays européens, dont le Royaume-Uni et la France, annonçaient avoir achevé les leurs, à deux jours de la date butoir du 31 août prévue pour le retrait américain qui signera la fin de 20 ans d’une guerre acharnée contre les talibans.

La situation chaotique à l’aéroport de Kaboul a pris un tour dramatique jeudi avec le bain de sang provoqué par l’attaque suicide revendiquée par l’Etat islamique, auteur de plusieurs attentats meurtriers dans le pays ces dernières années.

Samedi, le président américain Joe Biden a estimé que “la situation sur les lieux” restait “extrêmement dangereuse” et “la menace d’une attaque terroriste contre l’aéroport (…) élevée”, ajoutant avoir été informé par ses commandants “qu’une attaque était très probable dans les 24 à 36 heures”.

Le Royaume-Uni a achevé ses évacuations samedi avec le départ d’un vol transportant ses derniers militaires. L’Italie, l’Allemagne, la France, La Suisse, l’Espagne, la Suède, les Pays-Bas, le Canada et l’Australie ont aussi indiqué avoir achevé leurs vols d’évacuation.

A l’ONU, une réunion des membres permanents du Conseil de sécurité sur la situation en Afghanistan est convoquée pour lundi.

hn

Comment

Les renseignements américains ne sont pas parvenus à trancher, de manière concluante, l’origine de la pandémie du coronavirus qui a provoqué une crise sanitaire et économique qui n’a pas fini de de hanter le monde.

Selon le résumé d’un nouveau rapport, quatre agences de renseignement ont ainsi déterminé, avec “peu de confiance”, que le virus a atteint l’homme via une exposition naturelle à un animal infecté, tandis qu’une autre a établi avec une “confiance modérée” qu’il s’agit plutôt d’un incident de laboratoire à l’Institut de virologie de Wuhan en Chine.

Selon les experts du renseignement, une confiance modérée signifie que l’information est d’origine crédible et plausible, mais pas d’une qualité suffisante ou suffisamment corroborée pour mériter une “confiance élevée”, alors qu’une faible confiance indique que des questions subsistent sur la qualité, la plausibilité ou l’approvisionnement de l’information.

Tiré d’un rapport classifié beaucoup plus long ayant été présenté mardi au président américain, Joe Biden, le document publié vendredi écarte cependant la question d’arme biologique et indique que les autorités chinoises n’étaient pas au courant de la maladie avant la pandémie.

Le résumé souligne également que le renseignement américain n’est pas en mesure d’élucider le mystère entourant l’origine de l’infection, qui a tué plus de 600.000 Américains et plus de quatre millions de personnes dans le monde, sans l’accès à davantage d’informations de la Chine.

“Pékin continue cependant d’entraver l’enquête mondiale, de résister au partage d’informations et de blâmer d’autres pays, y compris les Etats-Unis”, indique-t-on de même source.

Critiquant le manque de coopération de la Chine, M. Biden a affirmé vendredi dans un communiqué que les efforts pour déterminer les origines du virus se poursuivraient.

“Des informations critiques sur les origines de cette pandémie existent en République populaire de Chine, mais depuis le début, les responsables gouvernementaux chinois se sont efforcés d’empêcher les enquêteurs internationaux et les membres de la communauté mondiale de la santé publique d’y accéder”, a-t-il souligné.

La réaction de la Chine ne s’est pas fait attendre. Son ambassade à Washington a qualifié de “manipulation politique” la communauté du renseignement des Etats-Unis.

Pour certains responsables américains, l’échec des agences de renseignement à déterminer l’origine de la maladie souligne la nécessité d’une commission indépendante, similaire à celle mise en place pour enquête sur les attentats du 11 septembre, capable de solliciter des avis scientifiques internationaux.

Dans une lettre adressée au locataire de la Maison Blanche, en date du 27 juillet, les dirigeants démocrates et républicains des Commissions des Relations étrangères et du Renseignement du sénat l’ont exhorté à poursuivre l’enquête jusqu’à cerner l’origine de la pandémie avec un degré élevé de certitude.

mc

Comment

Plusieurs dizaines de milliers de personnes se sont à nouveau retrouvées samedi 28 Août 2021 dans les rues de toute la France pour hurler leur opposition au pass sanitaire imposé par le gouvernement et leur crainte des vaccins, une mobilisation en recul pour la troisième semaine consécutive.

En fin de journée, le ministère de l’Intérieur a annoncé avoir dénombré près de 160.000 manifestants dans les 222 cortèges recensés à travers le pays, dont 14.500 à Paris. Le week-end dernier, le ministère avait compté plus de 175.000 manifestants.

Le collectif militant Le Nombre jaune, qui publie un décompte ville par ville, a recensé dans sa “première estimation” au moins 319.290 manifestants en France, contre 357.100 il y a une semaine.

Outre les quatre défilés parisiens, les manifestations les plus importantes ont eu lieu à Montpellier, dans le sud (9.500 personnes) et Mulhouse dans l’est de la France (5.000). Selon les préfectures, ils étaient également 4.000 à Toulon (sud) et Annecy, 3.000 à Marseille (sud) ou 2.500 à Lyon (sud-est).

Depuis juillet, des centaines de milliers de personnes de tous horizons – anciens “gilets jaunes”, militants “antivax”, tenants des théories du complot ou simples opposants à Emmanuel Macron – battent chaque samedi le pavé pour dénoncer vaccins et pass sanitaires.

hn

Comment

Les gouvernements de la Région africaine de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) se sont engagés à éliminer toutes les formes de poliomyélite qui subsistent, et ont présenté un tableau de bord conçu pour suivre les progrès accomplis en vue de l’éradication du virus. Ces engagements ont été pris lors d’une réunion consacrée à la lutte contre la poliomyélite organisée dans le cadre de la soixante et onzième session du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique.

Alors que la Région africaine a été certifiée exempte de poliovirus sauvage il y a un an, après quatre années consécutives sans nouveau cas, des flambées de poliovirus circulants dérivés d’une souche vaccinale (PVDVc) continuent de se propager, notamment au sein des communautés où un nombre insuffisant d’enfants ont été vaccinés contre la poliomyélite. Le nombre de cas a augmenté l’année dernière, en partie à cause des perturbations des campagnes de vaccination contre la poliomyélite causée par la COVID-19. Depuis 2018, 23 pays de la Région ont été touchés par des flambées et plus de la moitié des 1071 cas de PVDVc dans le monde ont été enregistrés en Afrique.

« En tant que Président de l’Union africaine, je suis résolu à travailler de concert avec les autres pays dans le but de préserver les acquis obtenus grâce à nos efforts multiples dans la lutte contre la poliomyélite et d’éradiquer toutes les autres formes de cette maladie en Afrique. Une fois cette ambition réalisée, nous serons en mesure de dire que nous avons tenu notre promesse, à savoir assurer un avenir plus sûr et en meilleure santé pour tous nos enfants », a déclaré Son Excellence M. Félix Tshisekedi, Président de la République démocratique du Congo. 

Lors du Comité régional, les pays ont discuté de la manière d’amorcer la mise en œuvre de la nouvelle Stratégie d’éradication de la poliomyélite 2022-2026 lancée en juin pour stopper de toute urgence la propagation des poliovirus circulants dérivés d’une souche vaccinale. La stratégie décrit divers outils et tactiques visant à endiguer les épidémies :

  • accélérer et améliorer la qualité de la riposte aux flambées épidémiques, notamment par le déploiement rapide de personnel de renfort du Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique à l’appui des pays dès que des flambées sont détectées ;
  • intégrer davantage les campagnes de lutte contre la poliomyélite à la prestation des services de santé essentiels et à la vaccination systématique afin d’atteindre les enfants qui n’ont jamais été vaccinés, de contribuer à instaurer un climat de confiance au sein des communautés et d’améliorer le taux de couverture du vaccin antipoliomyélitique ;
  • accélérer le déploiement du nouveau vaccin antipoliomyélitique oral de type 2 (nOPV2), un nouvel outil qui pourrait endiguer plus durablement les flambées dues à des poliovirus circulants dérivés de souches vaccinales de type 2, qui sont les plus répandues. À ce jour, six pays d’Afrique ont déployé le vaccin. Près de 40 millions d’enfants ont été vaccinés et aucun problème d’innocuité n’a été relevé.


« La poliomyélite ignore et méprise les frontières. Sa présence dans n’importe quel coin ou recoin de notre région constitue une menace pour tous les pays. Le Togo s'engage à travailler avec nos partenaires régionaux et à agir de toute urgence pour mettre en œuvre des meilleures campagnes de lutte contre la polio et protéger les enfants dans toute l'Afrique. Avec une action collective, nous vaincrons toutes les formes de polio », a déclaré le Professeur Moustafa Mijiyawa, ministre de la santé du Togo.

Le tableau de bord lancé par le Comité régional permettra de suivre les indicateurs de la mise en œuvre d’une riposte rapide et de qualité aux flambées de poliomyélite, de la préparation à l’introduction du nOPV2 lorsque le nouveau vaccin pourra être utilisé à plus grande échelle, du renforcement de la vaccination systématique pour combler les lacunes en matière de vaccination, et de la transition des actifs consacrés à la poliomyélite vers les systèmes de santé nationaux selon une approche stratégique et progressive. Les ministres se sont engagés à examiner régulièrement les progrès réalisés sur chacun de ces indicateurs afin d’assurer une réussite collective dans la clôture en toute urgence du processus d’éradication de la poliomyélite et dans la garantie d’un avenir sans poliomyélite pour chaque enfant de la Région.

« Notre succès dans l’éradication du poliovirus sauvage dans la Région témoigne de ce que nous pouvons accomplir lorsque nous œuvrons de concert en ayant pleinement conscience de l’urgence. La COVID-19 a menacé cette victoire, dans la mesure où les gouvernements ont travaillé d’arrache-pied pour limiter la propagation de la COVID-19 en suspendant certaines campagnes de vaccination. Néanmoins, nous ne pouvons pas hésiter, et grâce à une détermination renouvelée, nous pouvons surmonter les derniers obstacles qui compromettent nos chances de succès. Nous disposons du savoir-faire, mais il doit être adossé à des ressources humaines dévouées pour atteindre toutes les communautés sous-vaccinées et faire en sorte que tous les enfants s’épanouissent dans un monde exempt de poliomyélite. Ensemble, nous pouvons aider le monde à venir à bout de la poliomyélite », a déclaré la Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

Près de 100 millions d’enfants africains ont été vaccinés contre la polio depuis juillet 2020, après que certaines activités ont été suspendues à cause de la pandémie de COVID-19.

Le Comité régional a également étudié les moyens d’accélérer la transition des infrastructures de lutte contre la poliomyélite vers les systèmes de santé nationaux, afin qu’elles puissent continuer à favoriser la vaccination et la surveillance des maladies après l’éradication de la poliomyélite. Le programme de lutte contre la poliomyélite a toujours soutenu la riposte aux nouvelles menaces sanitaires dans la Région, notamment la maladie à virus Ebola et la COVID-19, et la moitié du personnel de renfort affecté à la lutte antipoliomyélitique épaule actuellement les pays dans la surveillance de la COVID-19, la recherche des contacts et la participation communautaire.

« Nous devons augmenter l’implication politique et financier des gouvernements et des partenaires afin de parcourir les derniers kilomètres nous séparant de la fin de toutes les formes de poliomyélite », a déclaré le Dr Tunji Funsho, président du Comité national PolioPlus du Nigéria. « Nous devons atteindre plus d’enfants, plus rapidement et entièrement, afin de ne pas seulement endiguer les flambées promptement, mais aussi d’étendre la couverture vaccinale et de donner aux enfants une protection durable contre cette maladie évitable. »

Dr Moeti s’est exprimée à l’occasion d’une conférence de presse en ligne organisée par APO Group. Elle a été rejointe par le Professeur Moustafa Mijiyawa et le Dr Tunji Funsho. Étaient aussi présents pour répondre aux questions le Dr Pascal Mkanda, coordonnateur du Programme d’éradication de la polio au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, le Dr Richard Mihigo, coordonnateur du Programme de vaccination et de mise au point des vaccins, et le Dr Thierno Balde, Responsable adjoint des opérations de réponse à la COVID-19 au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique.

mc

Comment

Les délégués du 27ème congrès de l’Union postale universelle (UPU) ont élu mercredi 25 aout 2021, le nouveau directeur général du bureau international de l’organisation, le Japonais Masahiko Meteki avec 102 voix et son adjoint, le Slovène Marjan Osvald avec 86 voix.

Dès l’annonce de leur élection, le nouveau directeur a déclaré que certes il y a des défis, des problématiques et des sujets à résoudre mais que le rôle de l’UPU est de résoudre le problème qu’un pays ne peut pas résoudre lui-même et que les pays membres puissent répondre à cette problématique tous ensemble.

Il a indiqué que la politique qu’il va développer sera notamment de travailler main dans la main avec les pays membres, de créer une équipe de cerveaux pour essayer de régler les problèmes de chaque pays de l’Union et d’apporter des aides pas à pas, qui répondent aux besoins adaptés pour chaque pays.

Selon lui, comme priorité, il sera question de saisir les opportunités après la Covid-19 (l’utilisation du E-Commerce et le savoir-faire technique), d’améliorer la qualité des services postaux (ne plus utiliser les papiers, l’adressage, etc.), de former les personnels des pays industrialisés et d’élaborer un système de téléconférence à cause de la Covid-19, qui va permettre de réduire les charges financières liées aux déplacements pour les formations.

Quant au vice-directeur général de l’UPU, Marjan Osvald, il dit être un grand supporteur des infrastructures publiques parce qu’elles peuvent être gérées de manière plus efficace.

Pour lui donc, à travers leur élection, l’UPU a démontré qu’elle est à la recherche d’une équipe de dirigeants qui comprennent les besoins des services postaux, avec le soutien de Masahiko Metoki qui est quelqu’un qui a de l’expérience et avec qui il a déjà travaillé. “Je serai à même d’apporter mon expertise afin de pouvoir apporter à l’UPU de la transparence et un bonne gestion”, a-t-il souligné.

Masahiko Metoki, premier vice-président du département des affaires internationales de la poste du Japon, est fort d’une longue carrière dans le service public, en particulier dans le secteur postal. Il est bien connu à l’UPU, puisqu’il représente le Japon en tant que président d’exploitation postale (CEP) depuis 2012. Il a également présidé la commission du 22ème congrès en charge des services financiers postaux et le groupe “Services financiers postaux” du CEP. Il a été à la tête de la toute première révision de la convention postale universelle, permettant ainsi l’expédition par la poste d’équipements munis de piles ou bactéries.

Quant à Marjane Osvald, il est un cadre expérimenté ayant exercé des responsabilités croissantes en rapport avec les opérations, la stratégie et la vente dans le secteur postal international tout au long de ses 24 années d’expérience professionnelle.

( AIP)

Comment

Le Président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, dans un communiqué en date du 26 Août 2021 a exprimé son profond regret concernant la rupture des relations diplomatiques entre l’Algerie et le Maroc, pays piliers de l’UA.

Le président de la Commission déplore toute détérioration des relations fraternelles, historiques, multidimensionnelles des deux États et des deux peuples maghrébins frères.

Le Président de la Commission appelle les dirigeants des deux pays à s’abstenir de tout acte de nature à inciter à l’escalade. Il les appelle à s’engager résolument dans une logique de paix et de coopération fructueuse dans les intérêts bien compris des deux peuples.

Il réitère l’entière disponibilité de l’UA à promouvoir toute initiative en vue de la reprise de leurs relations fraternelles au service de la Paix et la prospérité au Maghreb et en Afrique.

ng

 

Comment

Dans le cadre des « Événements de la CNAM », Bamba Karim, directeur général de l’IPS Caisse nationale de l’assurance maladie (CNAM) était dans la commune d’Attécoubé le mercredi 25 août 2021.  A cette occasion, il a appelé les médecins des formations sanitaires de Côte d’Ivoire à  prescrire aux malades, des médicaments du réseau CNAM.

Cette rencontre d’échanges avec les populations autour du thème : « Bien-être et hygiène de vie, le panier de soins de la Couverture maladie universelle et le parcours de soins » a été une occasion pour le directeur général de l’Institution de Prévoyance Sociale Caisse Nationale de l’Assurance Maladie (IPS-CNAM), Bamba Karim de donner plus d’information aux populations sur la CMU. Et d’appeler par ailleurs, les médecins et personnels soignants des formations sanitaires de Côte d’Ivoire à prescrire les médicaments du réseau CNAM.

« Nous avons des feuilles de soins chez vous, utilisez-les et prescrivez aux malades des médicaments du réseau de la Couverture maladie universelle. C’est un travail d’ensemble, il faut que nous nous donnions la main », a exhorté M. Bamba.

Face à certaines préoccupations exprimées par les souscripteurs, Dr Oumar Coulibaly, directeur du contrôle et du suivi des prestataires à l’IPS-CNAM a expliqué la démarche à suivre pour bénéficier des prestations de la Couverture maladie universelle.

« Une période de carence de trois (3) mois pendant laquelle l’assuré paie une cotisation mensuelle de 1. 000 FCFA sans être pris en charge », a-t-il expliqué.

Selon lui, la prise en charge des prestations du panier de soins est subordonnée au respect du parcours de soins suivant à savoir : se rendre d’abord dans les centres de santé et dispensaires ruraux ou les formations sanitaires et centre de santé urbains. Donc, le niveau 1. Pour le niveau 2, le médecin ou l’infirmier vous oriente vers un hôpital général ou un centre hospitalier régional (CHR) si votre état de santé en dépend. Enfin pour le niveau 3, si votre état de santé nécessite des soins encore plus approfondis, le médecin vous réfèrera un centre hospitalier universitaire (CHU).

Cependant, M. Coulibaly fait des précisions : « pour les cas d’urgence ainsi que pour la pédiatrie, la gynécologie, la dentisterie et l’ophtalmologie, vous pourrez vous rendre directement dans le centre de niveau 2 de votre choix ».

Les assurés résidant dans les villes où il n’existe pas d’établissement de niveau 2 peuvent être directement référés au niveau 3, c’est-à-dire les CHU. L’objectif de cette démarche est d’éviter d’engorger les CHU, les hôpitaux généraux et les CHR.

A noter que la Couverture maladie universelle est entrée dans sa phase active, avec le début des prélèvements des cotisations, le 1er juillet 2019.

Au terme de la cérémonie, de nouveaux enroulements ont pu se faire et se poursuivent dans les centres ouverts dans la commune d’Attécoubé.

Mohamed Compaoré

Comment