Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Un sondage a été mené à l’échelle mondiale dans le cadre de l’étude de faisabilité concernant la fréquence de la Coupe du Monde de la FIFA  masculine. Les conclusions de cette étude menée en ligne en juillet 2021 seront intégrées à un processus de consultation plus vaste qui sera divisé en plusieurs phases.

Cette enquête a été effectuée par IRIS et YouGov, deux instituts de sondage indépendants, auprès d’un panel de 15 000 personnes qui avait été identifiées comme ayant un intérêt pour le football et la Coupe du Monde de la FIFA dans le cadre d’une étude de marché plus large, impliquant 23 000 personnes issues de 23 pays émanant des six confédérations.

Une enquête élargie auprès de 100 000 personnes est actuellement en cours dans plus de cent pays. Plus internationale et plus représentative en termes de population, diversité géographique mais aussi histoire et potentiel footballistique, elle sondera la fréquence des Coupes du Monde de la FIFA masculines et féminines. Ses conclusions seront publiées le moment venu.

Les enseignements suivants peuvent être tirés de cette première enquête :

  • La majorité des supporters veulent voir la Coupe du Monde de la FIFA plus fréquemment ;
  • Au sein de cette majorité, la fréquence préférentielle est bisannuelle ;
  • Il existe des différences considérables entre les marchés du football dits « traditionnels » et les marchés en développement ;
  • Dans toutes les régions du monde, les jeunes générations sont plus ouvertes et plus intéressées par le changement que les autres générations.

 

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Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a accordé, mercredi à Abidjan, un prêt de 48,4 millions d’euros à la Côte d’Ivoire, pour le financement et la mise en œuvre du Projet d’assainissement et d’amélioration du cadre de vie du District autonome d’Abidjan (PAACA).

Ce projet, prévu pour une période de cinq ans, prolonge le Projet de gestion intégrée du bassin versant du Gourou, financé par la Banque et clôturé en décembre 2017. Ce dernier projet a permis, entre autres, une meilleure régulation de l’évacuation des eaux pluviales dans la capitale économique ivoirienne et surtout la réduction des inondations au niveau du Carrefour de l’Indénié.

D’importantes réalisations sont attendues au cours de la mise en œuvre du PAACA : réhabilitation et extension de 82,15 kilomètres de réseaux d’assainissement des eaux usées dans les zones nord et sud de la ville ; réalisation de 16,15 kilomètres de canaux de drainage des eaux pluviales ; mise en place de 2 700 branchements sociaux pour les ménages vulnérables sur le réseau des eaux usées ; aménagement d’un jardin public et réhabilitation de trois centres de santé raccordés au réseau d’eau potable.

Pour les ménages, les écoles et centres de santé, un millier de branchements en eau potable seront réalisés pour améliorer l’accès à l’eau potable. Seront également construits 429 latrines scolaires et publiques, deux hangars et aires de séchage pour le fumage des poissons, cinq unités de fabrication d’attiéké (semoule de manioc). Enfin, des équipements de gestion des déchets solides seront mis en place avec un accompagnement à la formation des pré-collecteurs.

« Un important volet IEC (information, éducation, communication) sera également développé pour sensibiliser les populations sur la gestion des ouvrages d’assainissement, l’hygiène, la santé et les amener ainsi à un changement de comportement par rapport à l’assainissement et au cadre de vie », a ajouté Marie-Laure Akin Olugbade, directrice pour l’Afrique de l’ouest de la Banque africaine de développement.

Par ailleurs, a indiqué Osward Chanda, Directeur du département eau et assainissement à la Banque, il est prévu de réaliser une étude sur l’analyse de la vulnérabilité aux risques hydro-climatiques de la ville d’Abidjan. Cette étude s’intéressera également à la question de l’élévation du niveau de la mer. Des activités seront identifiées à travers le développement d’un projet à soumettre au Fonds vert pour le Climat sur la base des résultats de cette étude et celles sur la gestion et la valorisation des déchets solides.

La zone d’intervention du projet couvrira plusieurs communes du district d’Abidjan : Adjamé, Attécoubé, Abobo, Cocody, Bingerville, Marcory, Koumassi ainsi que cinq villages de la sous-préfecture de Songon (Songon-Kassemblé, Songon-Dagbé, Songon-Té, Songon-Agban, Songon Mbraté).

Les bénéficiaires directs et indirects du projet sont estimés à 3,5 millions d’habitants, dont 850 000 de façon directe. Les autres communes du District autonome d’Abidjan bénéficieront aussi des activités transversales et autres activités, dans la mesure du possible, au cours de la mise en œuvre du projet.

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C'est reparti, le cycle des allers et venues diplomatiques, auprès des nouveaux maîtres de Conakry, est en cours. Comme pour marquer leur sceau d'approbation au dernier putsch en date de l'Afrique de l'ouest, la "diplomatie du fait accompli" est à pied d'œuvre.

Il faut le dire, l'expression "ballet diplomatique" n'a jamais aussi bien porté son nom tant toutes les déclarations lues et toutes les démarches entreprises sont prévisibles, juste formalistes et voire même machinales.

Le dimanche 05 septembre dernier, le monde entier a découvert, tout médusé, ce qui se tramait au pays de Sékou TOURÉ. En une insurrection éclaire, les membres de la force speciale emmenés par leur chef, le lieutenant-colonel Mamadi Doumbouya ont déposé le Président Alpha CONDÉ, récemment réélu pour un troisième mandat consécutif.

Le scénario est devenu un véritable classique dans le sous-continent. Une mutinerie de soldats aux allures corporatiste. Des lieux stratégiques occupés, un Président séquestré, molesté, mis aux arrêts, quelques scènes de liesse et le tour est joué. C'est à ces quelques péripéties d'humeur plutôt burlesques qu'il faut désormais lier le destin de nations entières en Afrique.

Notre démocratie est désormais suspendue au bon vouloir de soldatesques tentées par l'aventure présidentielle dans le mépris des principes élémentaires de l'État de droit. Et il s'en trouve toujours des partis d'opposition, des associations de la société civile pour cautionner ces irruptions tendancieuses de l'armée dans la vie publique des pays.

Plus grave, le laxisme déconcertant des organisations sous-régionales et supranationales qui, tout en clamant des condamnations de principe peinent à convaincre de leur réelle volonté d'endiguer ce mal qui menace, comme une épée de Damoclès, les fragiles démocraties de continent africain.

En tout état de cause, le cas de la Guinée est loin d'être une rupture à ce laisser-faire généralisé. Après le coup d'éclat des condamnations, une délégation de ministres de la CEDEAO s'est rendue dans la capitale guinéenne. Après une visite à la base de la force spéciale où le Président déchu est détenu, ils se sont voulus très rassurant quant à l'état de santé et au bon traitement dont serait l'objet Alpha CONDÉ. Comme s'il était normal qu'un Chef d'État soit mis aux arrêts juste pour servir de monnaie de change à la légitimation du coup de force.

Aujourd'hui, ce n'est plus le retour à l'ordre constitutionnel qui est exigé mais plutôt la libération et la sauvegarde de l'intégrité physique de l'ancien Président. Il sera donc loisible aux puschistes de relaxer leur trophée de guerre contre une reconnaissance fusse-t-elle tacite, assortie de quelques miettes de concessions bien connues, à savoir la nomination d'un Premier Ministre civile, ou d'un Président civile potiche et sans aucune marge de manœuvre soumis aux plus viles désidératas des hommes en armes.

Probablement, une date d'élection dite ouverte, libre et démocratique sera fixée. Le délai habituel et psychologiquement raisonnable des dix-huit mois sera sûrement annoncé. Sauf que tous ces effets d'annonce ont un air de déjà vu.

Dans ce même pays, il y a près de 40 ans, Lassana CONTE prenait le pouvoir en brandissant des promesses identiques. Trente ans plus tard ce fut l'épisode Dadis CAMARA et plus de dix ans après, on remet le couvert sous la forme de l'ex-légionnaire Mamadi Doumbouya.

Un éternel recommencement ! C'est à cette même trajectoire cyclique que des pays comme le Mali et le Tchad semble être condamnés sans que la communauté internationale et ses instruments de régulation puissent y faire grand chose.

Les organisations internationales en sont réduites à cette sorte de service après vente macabre après chaque putsch. Elles en sont encore à constater impuissamment le diktat des hommes en kaki qui croit venue leurs heures de gloire en lorgnant le fauteuil présidentiel.

Il importe donc pour la CEDEAO, l'UA et l'ONU d'imaginer des mécanismes de coercition qui puissent permettre de réprimer efficacement ces atteintes répétées à l'ordre constitutionnel des pays. Il faudra probablement en amont, réfléchir à une sorte d'observatoire opérant de la démocratie afin que les constitutions dont chaque État s'est librement doté servent à quelque chose, indépendamment de la volonté égoïste de certains Chefs d'États de se maintenir au pouvoir à coup de réformes et de modifications impromptues.

SANOGO Pephangneli

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Voilà déjà 20 ans que les États Unis d'Amérique ont subi l'une des plus terribles attaques terroristes de leur histoire à travers la démolition des tours jumelles du World Trade Center par des avions de ligne piratés.

À l'époque, on avait vite fait de donner un visage à cette monstruosité, à savoir l'islamisme radicale incarné par Al Qaïda et son Chef, le saoudien Oussama Ben Laden.

Deux grandes expéditions armées s'en sont suivies. L'une en Afghanistan dès 2001 et l'autre en Irak en 2004 pour endiguer cette nouvelle forme de menace qui a ébranlé le monde entier.

Et depuis, la carte diplomatique du globe a été redessinée. Le proche et le moyen orient ont été malmenés avec l'effondrement des puissances irakienne et syrienne. Le printemps arabe a mis à nu les contradictions des valeurs occidentales avec la victoire des islamistes aux joutes démocratiques qui s'en sont suivies.

En Tunisie, en Egypte et au Maroc, les islamistes ont su tirer parti des élections libres consécutives à ce big-bang sociopolitique. Comme la réplique tardive d'un violent tremblement de terre, les révolutions algérienne et soudanaise sont venues montrer que la mue du monde arabe était loin d'être achevée.

Par endroit, il a fallu un coup de pouce de l'occident afin de préserver certains équilibres cruciaux tels que la sécurité non négociable d'Israël. Le Docteur Mohamed Morsi et les frères musulmans en Egypte en ont fait les frais au mépris de la démocratie.

D'un autre côté, l'Occident et particulièrement la France qui ne pouvait laisser passer cette vague de renouveau sans régler son compte au Guide de la révolution libyenne, a lâché dans tout le Sahel les chiens de guerre de l'ancien maître de Tripoli, faisant de toute l'Afrique de l'ouest un terreau fertile au djihadisme à l'islamisme radical.

Cette nouvelle donne sécuritaire a donné, sous la couvert d'une assistance militaire, un nouveau souffle à la françafrique qui battait de l'aile au début des années 2000 avec la percée de la Chine qui se signale désormais comme un sérieux partenaire au développement pour les pays africains.

Aujourd'hui, en 2021, les USA se sont retirés des terres Afghanes avec un arrière-goût d'échec cuisant puisque les talibans sont de retour au pouvoir à Kaboul.

Apparemment, la poursuite effrénée des terroristes réels ou supposés n'intéresse plus l'orge américaine. Elle a décidé désormais de faire face à la sérieuse menace contre son hégémonie représentée par la Chine, présentée déjà comme la plus grande puissance économique du globe.

En définitive, si les attentats du 11 septembre 2001 ont été un prétexte royal à l'Occident pour endiguer la menace arabo-islamiste et préserver leurs sources de ravitaillement en pétrole, elle a été comme une diversion pour le pays de l'oncle Sam qui semble t-il, n'a pas vu venir la Chine qui se pose aujourd'hui comme sérieux concurrent pour le contrôle du monde.

Pephangneli

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jeudi, 09 septembre 2021 12:25

Sahara: participation massive aux élections

Le journal congolais +Forum des As+ a mis en avant la participation des populations des provinces du Sud du Maroc aux élections du 8 septembre, précisant que “leur participation massive” à ces échéances” est à bien des égards une preuve de plus de leur attachement au Royaume et à son intégrité territoriale.

Dans un article intitulé “Encore des représentants légitimes pour le Sahara marocain !”, le média congolais affirme que comme en 2015, le Sahara marocain va conférer de la légitimité à ceux de ses “filles et fils” habilités à gérer ses provinces du sud et à défendre au parlement les intérêts de cette partie-intégrante du Royaume.

“Tout le génie de SM le Roi Mohammed VI est d’avoir anticipé des réformes consacrées par la Constitution de 2011”, souligne le quotidien,

Il a noté dans ce cadre que le plan d’autonomie sous souveraineté marocaine “reconnu par le nec plus ultra de la communauté internationale comme la seule solution réaliste et pérenne, est en fait déjà en marche”, relevant que “des sahraouis élus à intervalle régulier ont déjà pris en main la gestion de la chose publique.

Un tour dans les provinces du sud du Royaume suffit pour voir comment sur cet espace (…) sont sorties des villes modernes comme Lâayoune, Dakhla, Boujdour…, fait observer le journal.

“Marocains à part entière +la béia+, c’est-à-dire l’allégeance au Glorieux Trône Alaouite faisant foi- les Sahraouis défendent comme tous leurs compatriotes la marocanité du Sahara”, poursuit le média, qui ajoute qu’à la faveur des élections de ce jour, de nouveaux représentants des provinces “frappés de l’onction du suffrage universel vont prendre le relais des sortants, alors que d’autres seront éventuellement reconduits et c’est ainsi que va la vie démocratique au Maroc”.

De quel Sahara parlent les séparatistes retranchés à Tindouf ? De quelle légitimité peut se prévaloir le chef du Polisario pour parler au nom des Marocains des provinces du sud ?”, s’interroge l’auteur de l’article.

Les régions du sud du Royaume ont enregistré un taux de participation encourageant qui a atteint 58,30 pc au niveau de la région Dakhla-Oued Eddahab, 63,76 pc dans la région de Guelmim-Oued Noun et 66,94 pc dans la région Lâayoune Sakia El Hamra.

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Pour marquer le 5ème anniversaire de la Déclaration sur la sécurité dans les écoles, le 28 mai 2020, l'Assemblée générale des Nations Unies a désigné le 9 septembre Journée internationale pour protéger l'éducation des attaques.

Au Niger, l'UNICEF a saisi cette occasion pour appeler à plus d'attention et de mobilisation sur la situation des enfants privés d'éducation en raison de l'insécurité, alors que les conflits dans les régions touchées sont devenus plus brutaux, intenses et généralisés au cours des derniers mois.

Le nombre d'écoles forcées de fermer en raison de l'insécurité dans les zones touchées par le conflit est passé de 312 à 377 au cours des derniers mois au Niger. Les menaces contre la sécurité scolaire étaient particulièrement aiguës dans les régions de Tillabéry, Tahoua et Diffa.

En 2020, plus de 300 écoles ont été fermées à travers le pays, affectant près de 22 000 enfants. L'accès aux écoles dans ces régions est restreint, ce qui entrave les efforts visant à soutenir les enfants touchés par la violence armée. L'UNICEF estime que, dans certaines régions, jusqu'à 80 % des enfants peuvent être victimes de traumatismes psychologiques, les empêchant de réaliser leur plein potentiel à l'âge adulte.

"Les attaques contre les écoles, les élèves et les enseignants sont un déni du droit des enfants à l'éducation et menacent leur avenir. Sans accès à l'éducation, une génération d'enfants vivant dans des conflits grandira sans les compétences dont ils ont besoin pour contribuer au développement de leur pays et à la situation déjà désespérée de millions d'enfants et de leurs familles" déclare Stefano Savi, Représentant de l'UNICEF au Niger.

L'UNICEF a aidé le gouvernement à répondre aux crises en permettant l'accès à l'éducation dans les régions de Diffa, Maradi, Tillabéry et Tahoua. En 2020, plus de 176 000 enfants touchés par les crises sécuritaires et de déplacement ont été soutenus pour la continuité éducative dans ces régions.

À la fin du mois de mars 2021, 68 000 enfants supplémentaires, dont 23,000 filles, affectés par la crise humanitaire avaient accédé à l'éducation formelle ou non formelle et 28 000 enfants avaient reçu du matériel d'apprentissage individuel avec le soutien de l'UNICEF.

L'UNICEF aide les familles déplacées et touchées par le conflit à réintégrer les enfants dans l'éducation formelle. Lorsque l'intégration dans les écoles formelles n'est pas possible, l'UNICEF travaille avec des partenaires pour créer des environnements d'apprentissage alternatifs, sûrs et temporaires pour les enfants.

"Le droit d'un enfant à l'éducation ne peut être sauvegardé dans les zones de conflit sans que l'éducation elle-même ne soit protégée. L'éducation peut sauver des vies. En dehors de l'école, les enfants sont des cibles faciles d'abus, d'exploitation et de recrutement par les forces et groupes armés. L’école devrait être un espace sûr où les enfants peuvent être protégés des menaces et des crises. C'est également une étape critique pour briser le cycle de la crise et réduire la probabilité de futurs conflits", explique M. Savi.

La République du Niger a endossé la Déclaration sur la sécurité dans les écoles en juin 2015. Il s'agit d'un engagement politique visant à mieux protéger les élèves, les enseignants et les écoles pendant les conflits armés, à soutenir la poursuite de l'éducation et à mettre en place des mesures concrètes pour dissuader l'utilisation militaire des écoles.

En approuvant la Déclaration, les États s'engagent à rétablir l'accès à une éducation sûre et à développer des systèmes éducatifs sensibles aux conflits et promouvant le respect entre les groupes sociaux ou ethniques. La Déclaration est un cadre de collaboration et d'échange, et les pays signataires se réunissent régulièrement pour examiner la mise en œuvre de la Déclaration.

hn

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Le Département de l’Education, Science et Culture de la CEDEAO, tient du 06 au 10 septembre à Ouagadougou au Burkina Faso, un atelier d’évaluation de la formation des forma-teurs d’imams et maitres d’écoles madrasas. L’ouverture de cet atelier a été faite par le Commissaire Mamadou JAO, représentant le Président de la Commission de la CEDEAO.
 
L’objectif de cet atelier est de faire le bilan organisationnel des formations dans les quatre pays bénéficiaires que sont le Niger, le Nigéria, le Burkina Faso et le Mali. Aussi, il s’agira pour les participants, de redéfinir les priorités d’enseignement du manuel de référence de la CEDEAO sur l’éducation à la culture de la paix, de traduire les contenus du guide dans la langue arabe, beaucoup utilisée par les imams et les maitres coraniques.
 
L’ouverture de cet atelier a été faite par le Commissaire en charge de l’Education, Science et Culture, Dr Mamadou JAO, représentant le Président de la Commission de la CEDEAO, en pré-sence du représentant résident de la CEDEAO au Burkina Faso, SEM. Tiena COULIBALY et du Directeur en charge de l’Education, Science et Culture, Pr Abdoulaye MAGA.
 
Pour le Commissaire Dr Mamadu JAO, cette évaluation vise à mettre en évidence les domaines qui nécessitent encore un soutien, les difficultés rencontrées, mais aussi mettre en avant les bonnes pratiques dans le cadre de l’éducation pour la paix et la prévention de l’extrémisme violent. A l’endroit des imams et maitres coraniques, il a souhaité que les enseignements et l’expérience reçus soient portés à la connaissance de l’ensemble des Etats membres de la CE-DEAO afin qu’ils « puissent contribuer davantage à apaiser les tensions que nous connaissons dans la région ». 
 
Pour rappel, cet atelier fait le bilan des  formations organisées par la CEDEAO de 2018 à 2020 au profit des imams et des enseignants des madrasas dans les quatre pays cités, en vue de renfor-cer leurs compétences et connaissances pédagogiques autour du thème : «Améliorer les con-tenus éducatifs des écoles coraniques (madrasas) ET des prêches pour prévenir l'extrémisme violent en Afrique de l’Ouest.
fm

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L'ambassadeur du Burkina Faso en Côte d'Ivoire et les consuls généraux à Abidjan, Bouaké et Soubré, accompagnés de leurs proches collaborateurs ont tenu leur traditionnelle rencontre trimestrielle à Yamoussoukro, le mercredi 08 septembre 2021.

Différents points étaient inscrits à l'ordre du jour de cette rencontre des diplomates burkinabè afin de garantir une bonne coordination des actions le cadre dans leurs missions.

A l'entame des travaux, l'ambassadeur Mahamadou Zongo a fait observer une minute de silence en la mémoire de l'ancien consul honoraire du Burkina Faso à Soubré, Jean De Dieu Zoundi, décédé en juillet dernier.

Les participants ont, ensuite, passé en revue différentes préoccupations liées à la vie de communauté burkinabè, notamment la délivrance des cartes consulaires, la déclaration des naissances, lutte contre le trafic des enfants, l'organisation du départ des bacheliers burkinabè vers le Burkina Faso, etc.

Sur la délivrance des cartes consulaires, il ressort que des difficultés d'ordre technique retardent le processus. Aussi, les demandeurs de la carte manquent parfois des documents nécessaires à l'établissement. L'on note cependant que des efforts sont faits pour améliorer la situation.

Pour ce qui est de la déclaration des naissances au sein de la communauté, l'ambassadeur et ses collaborateurs burkinabè en Côte d'Ivoire ont fait remarquer qu'elle n'est pas toujours une réalité chez certains compatriotes.

Cette situation ne leur favorise pas l'obtention d'un certain nombre de documents, faute d'acte de naissance. L'ambassadeur a, pour cela, souhaité l'implication de personnes ressources, à savoir les leaders religieux pour la sensibilisation.

En ce qui concerne la lutte contre le trafic des enfants, l'ambassadeur et les consuls généraux du Burkina ont déploré la persistance du phénomène, malgré la sensibilisation à l'endroit des compatriotes. Ils en appellent à la dénonciation des coupables auprès des autorités compétentes.

Quant à l'organisation des départs des bacheliers burkinabè vers le Burkina Faso, tous ont reconnu qu'elle rencontre des difficultés. Les autorités diplomatiques du Burkina Faso entendent mettre en place des mécanismes pour faciliter le départ des bacheliers burkinabè vers le Burkina Faso.

Au terme des travaux, l'ambassadeur et les consuls généraux ont rendu un hommage à deux de leurs collaborateurs dont la mission arrive bientôt à échéance, tout en leur adressant leurs vives félicitations et encouragements.

Sercom Ambassade BF

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La Côte d’Ivoire consolide ses offres dans le commerce des services en vue de bonifier ses privilèges dans la mise en œuvre du marché unique de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).

Dans cette dynamique, un atelier final de Renforcement des capacités et consultations nationales des parties prenantes des cinq secteurs prioritaires du commerce des services dans le cadre de la ZLECAf en Côte d’Ivoire”, s’est ouvert mardi 7 septembre 2021 à la Chambre de Commerce et d’Industrie, à Abidjan Plateau.

Entrée dans sa phase opérationnelle le 1er janvier 2021 avec le démarrage effectif des échanges commerciaux, la ZLECAf engage ainsi les Etats parties à procéder à la mise en œuvre de l’accord ratifié par la Côte d’Ivoire, le 13 novembre 2018.

Toutefois, des négociations restent en cours, notamment sur le protocole du commerce extérieur. Ce protocole prévoit de créer un marché unique libéralisé pour le commerce des services par deux voies, à savoir, un cadre pour la libéralisation progressive des secteurs de service, et un cadre de disciplines communes.

Pour ce faire, le Comité national de la ZLECAf (CN-ZLECAF) a identifié cinq secteurs prioritaires que sont les finances, le tourisme, le transport, les communications et les services aux entreprises, dans le cadre des négociations sur le commerce des services.

Il s’agit pour les parties prenantes à l’atelier, à savoir les administrations publiques et les entreprises privées, entre autres, de regrouper les requêtes par secteur de service sur la base des offres initiales disponibles et d’émettre des propositions conformes aux intérêts d’exportation de la Côte d’Ivoire, et d’obtenir plus de facilité à intégrer le marché africain, a indiqué la secrétaire exécutive du CN-ZLECAf, Fatoumata Fofana.

Cet atelier final fait suite à une consultation nationale en février sur la préparation des requêtes de la Côte d’Ivoire en matière de commerce des services, la formation des parties prenantes et la formulation des nouvelles requêtes dans le cadre du commerce des services qui a été entamée en août.

Le représentant du ministre du Commerce et de l’Industrie, Séka Guillaume, s’est réjoui de cet atelier final qui permettra aux participants de « comprendre l’approche de travail adopté au niveau régional afin de formuler aisément des requêtes préservant les intérêts de la Côte d’Ivoire et représentant les aspirations du pays concernant les questions liées au commerce des services ».

Selon M. Séka, le marché unique constitue une opportunité pour faire progresser l’intégration économique au niveau continental et développer les échanges au niveau africain qui demeurent à ce jour très faibles. Un taux qui, d’après la Banque africaine de développement (BAD), avoisine 16%.

Le programme reçoit l’appui technique de la Coopération allemande GIZ qui accompagne la Côte d’Ivoire dans la préparation de l’accord ZLECAf, dans le cadre de sa mission d’appui au renforcement du commerce et de l’intégration régionale en Afrique, a déclaré le partenaire du GIZ, Xavier Keller.

La ZLECAf offre un marché africain unique pour les biens et les services, couvrant 1,2 milliard de personnes et un produit intérieur brut combiné de trois milliards de US Dollars. Ceci, grâce à l’élimination progressive des droits de douane, à la suppression des barrières non tarifaires, à la coopération en matière d’accords douaniers et de domaines connexes, à la libéralisation du commerce des services et au développement de disciplines africaines sur les droits de propriété intellectuelle, l’investissement, la concurrence et le commerce électronique. Elle ambitionne de faire de l’Afrique un marché de 2,5 milliards d’habitant à l’horizon 2050.

(AIP)

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Hassan Akhund a été désigné Premier ministre du gouvernement intérimaire formé par les taliban en Afghanistan, a annoncé mardi 7 Septembre 2021 un porte-parole du mouvement.

Compagnon de route du mollah Omar, fondateur des talibans décédé en 2013, Hassan Akhund sera épaulé par le chef du bureau politique du mouvement, le mollah Abdoul Ghani Baradar, qui a été nommé vice-Premier ministre.

Le fils aîné du mollah Omar, le mollah Yaqoob, détiendra le portefeuille de la Défense.

Le ministère de l’Intérieur a été attribué à Sirajjudin Haqqani, chef de l’influent “réseau Haqqani”, basé au Waziristan pakistanais.

Amir Khan Muttaqi, un dirigeant de l’équipe de négociateurs des taliban basée au Qatar, a été désigné ministre des Affaires étrangères.

Bien que les talibans aient exprimé le souhait de former un gouvernement comprenant des représentants des autres sensibilités politiques afghanes, ce premier cabinet est composé exclusivement de membres issus de leur clan.

“Le cabinet n’est pas complet”, a précisé le principal porte-parole des talibans, Zabihullah Mujahid lors d’une conférence de presse. “Nous essayerons de prendre des gens venant d’autres régions du pays”, a-t-il ajouté.

Ces nominations sont intervenues après que des coups de feu en l’air ont été tirés mardi à Kaboul pour disperser une manifestation dénonçant notamment la violente répression des talibans dans le Panchir, où un mouvement de résistance s’est dressé contre les nouveaux maîtres du pays.

hn

 
 

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