Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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L'équipe féminine tunisienne a affronté la Côte d'Ivoire, qui avait perdu contre le Sénégal lors du match précédent le 17 octobre au terrain de rugby El Menzeh de Tunis, la capitale de la Tunisie. La Tunisie semblait beaucoup plus confiante dans ce troisième et dernier match du tournoi. Score final : 61 points à zéro.

La Tunisie a commencé assez fort, passant le ballon et sprintant très vite, et s'est engagée dès le début à remonter le terrain. Dès les premières courses, la Tunisie a sous-estimé la force des défenseurs de la Côte d'Ivoire pour se heurter directement à leurs tacles. 

Bien que beaucoup plus lente, la Côte d'Ivoire a entouré les joueuses tunisiennes beaucoup plus rapides, les plaquant facilement au sol.

Après quelques tacles agressifs de la Côte d'Ivoire, la Tunisie s'est rapidement adaptée et a amélioré son jeu de passes rapides en envoyant le ballon loin sur l'aile et en inscrivant son premier essai dans les huit premières minutes par le n ° 14 Ranim Madouri.

Après cela, la Tunisie semblait beaucoup plus à l’aise et a appris à éviter de courir droit sur la ligne médiane, ce qui s'est inévitablement soldé par un tacle et une défaite par la Côte d’Ivoire.  L’équipe tunisienne devenue une machine bien huilée, faisait avancer le ballon avec un jeu stratégique.

La Tunisie, s’est imposée comme une équipe unie lors de son premier match contre le Sénégal, et a mis la pression sur la Côte d'Ivoire avec un style de jeu rapide et très technique.

Après l'essai de Madouri, la n°10 Ameni Ben Salem, pour le restant du match s'est avérée être une marqueuse précise et efficace sur penalty.

La confiance de Madouri grandissait visiblement, alors qu'elle effectuait des virages spectaculaires. Elle s'est rendu compte qu'elle pouvait dépasser les défenseurs de la Côte d'Ivoire et qu'elle pouvait marquer sans craindre d'être plaquée au sol en portant le ballon au-delà de la ligne. Madouri, esquivait et tournait autour des défenseurs de la Côte d'Ivoire pour marquer.

Lors de la première mi-temps, elle a sprinté dans un arc parfait pour marquer avec ses pieds, abandonnant derrière les défenseurs de la Côte d'Ivoire.

À la fin de la première mi-temps, la Tunisie avait marqué 30 points, la Côte d'Ivoire n'ayant même pas réussi à placer le ballon assez loin sur le terrain pour rêver de marquer un essai.

Le manager de l'équipe tunisienne, Abdelaziz Chaouachi était satisfait de la bonne performance de la Tunisie en première mi-temps : « elles se sont habituées maintenant à jouer au 15, le ballon se déplace comme il se doit, il ne s'agit pas trop de la manière dont les joueurs se déplacent, mais plutôt du ballon », a t’il estimé.

En seconde période, la Côte d'Ivoire s’est beaucoup plus affirmée en essayant d’avancer le plus rapidement possible sur le terrain, mais la Tunisie a rapidement pris le contrôle du ballon pour marquer un autre essai en moins de quatre minutes de jeu.

Pour la première partie de la seconde mi-temps, le duo Madouri/Ben Salem a intimidé les Ivoiriennes.

Après une série de remplacements, c'est le n°16 Abire Dhaheri qui a marqué l'essai suivant en plus du n°11 Rihab Hamouda. Grâce à la puissante  Ben Salem, le score final est de 61-0 en faveur de la Tunisie.

L'entraîneur de l'équipe tunisienne, Malick Tcha-Tchibara a déclaré que la victoire de la Tunisie était due aux nouvelles compétences que les joueuses ont développées. « Elles ont amélioré leur communication, c'était beaucoup plus facile de jouer quand la communication est limpide. Elles ont décidé de travailler dur ».

Le capitaine de l'équipe en liesse, la n°9 dénommée Meriem Mekni, ne pouvait s'empêcher de sourire après avoir gagné. Elle a déclaré : « Nous avions une stratégie pour jouer patiemment, car nous avons vu que la Côte d'Ivoire jouerait un jeu court très serré avec des tacles, alors nous sommes allés loin et en profondeur ».

Abdelaziz Chaouachi a rappelé qu'après le match contre le Sénégal, la Tunisie à présent classée 32e au monde, compte sur cette victoire du tournoi pour rentrer dans le top 20.

dc       

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Dans le cadre  du projet d’Appui au Renforcement des Institutions de Contrôle de  Côte d’lvoire, les Sénateurs membres de la Commission des Affaires Economiques et Financières (CAEF) du Sénat de Côte d’Ivoire ont pris part à un séminaire de formation les 14 et 15 octobre 2021 à Yamoussoukro. 

L Financé par l’Union Européenne et le Ministère de l’Economie et des Finances, ce projet de formation, dont la mise en œuvre est assurée par le Cabinet Expertise France, vise à renforcer les capacités techniques des Sénateurs en matière de d'analyse et de contrôle budgétaire. 

Pour rappel, le Projet d'Appui au Renforcement des Institutions de Contrôle de la Côte d'Ivoire est un programme destiné à soutenir l'opérationnalisation des instances de contrôle interne et externe pour une plus grande transparence et redevabilité dans la gestion des finances publiques.

fm

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Réunis le vendredi 15 Octobre 2021 à Dakar au Sénégal, les Ministres en charge du Genre et de la Femme des Etats membres de la CEDEAO ont procédé à la validation des deux documents essentiels élaborés par la CEDEAO pour la protection des droits des femmes en Afrique de l’Ouest.

Il s’agit notamment de la stratégie régionale de la CEDEAO pour la prévention et la réponse aux violences sexuelles et basées sur le genre et l'élimination de toutes les formes de violence contre les femmes et les filles ; et la politique de la CEDEAO sur la prévention et la réponse au harcèlement sexuel dans les lieux de travail et les établissements d’enseignement de la région.

Initiée par le Département Affaires Sociales et Genre de la Commission de la CEDEAO à travers le Centre de la CEDEAO pour le Développement du Genre (CCDG), cette réunion des Ministres fait suite à celle des Experts en charge du Genre et de la Femme de la CEDEAO qui s’était tenue du 11 au 13 octobre 2021 à Dakar, en République du Sénégal. Les deux documents, objets de cette réunion, ont été élaborés avec l’appui financier de la Fondation FORD.  

Les principaux objectifs de la « Stratégie régionale de la CEDEAO pour la prévention et la ré-ponse à la violence sexuelle et basée sur le genre » sont de créer une société exempte de toute forme de violence sexuelle et basée sur le genre à l'encontre des femmes et des filles, hommes et femmes de tous âges.

Quelques piliers prioritaires ont été identifiés pour cette stratégie régionale, notamment : élaborer, mettre en œuvre et renforcer les lois et politiques pertinentes en matière de Violence Sexuelle et Basée sur le Genre aux niveaux régional et national, ainsi que les questions connexes dans tous les secteurs concernés; mettre en place des Services de Soins et de Soutien complets pour les Victimes/Survivants de VSBG et les Populations Vulnérables ; etc.

Concernant la « Politique de la CEDEAO sur le harcèlement sexuel sur le lieu de travail et dans les établissements d’enseignement », elle propose un cadre d’action pour éradiquer le harcèlement sexuel dans la région dans les plus brefs délais. Les principes directeurs de cette politique sont, entre autres : la Tolérance zéro du harcèlement sexuel sur les lieux de travail et dans les établissements d’enseignement de la région ; l’approbation officielle et l’adoption de cette politique comme un outil pour réduire le harcèlement sexuel sur les lieux de travail et dans les éta-blissements d’enseignement de la région de la CEDEAO ; etc.

Les travaux de cette réunion des Ministres ont été officiellement lancés par le Professeur Moussa BALDE, Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement Rural, représentant S.E Madame Salimata DIOP DIENG, la Ministre de la Femme, de la Famille, du Genre et de la protection des Enfants de la République du Sénégal en présence de Docteur Siga Fatima JAGNE, Commissaire aux Affaires Sociales et Genre de la CEDEAO. Etaient physiquement présents à cette réunion, les Ministres de la Gambie, de la Guinée Bissau et du Libéria, de même que les Représentants des Ministres de la Cote d’Ivoire, du Niger. Les autres Ministres qui n’ont pu faire le déplacement, sont intervenus par visioconférence. 

Après avoir remercié les autorités sénégalaises pour les facilités accordées pour la tenue de cette réunion, la Commissaire Siga Fatima JAGNE, au nom du Président Jean Claude Kassi BROU de la Commission de la CEDEAO, a, à l’ouverture de la réunion, rappelé que la violence basée sur le genre ralentit la croissance économique et impacte négativement l'intégration régionale. Elle a également précisé que :

« Ces deux politiques de lutte contre les violences basées sur le genre et de lutte contre le harcèlement sexuel qui sont proposées à l'adoption de nos honorables Ministres en charge du Genre et des Femmes, sont le résultat de consultations bâties sur des preuves scientifiques mais aussi d'engagements politiques et d'appels à l'action de tous les acteurs de l'égalité des genres dans la région pour garantir la protection de l'intégrité phy-sique et psychologique des femmes, filles et garçons contre toutes les formes de violence. »

Procédant à l’ouverture officielle des travaux, le Ministre Moussa BALDE, représentant la Ministre Ndeye Salimata DIOP DIENG en charge de la Femme au Sénégal, a surtout plaidé pour des réponses holistiques, plus efficaces et mieux adaptées au contexte régional pour mettre fin aux violences faites aux femmes et aux filles :

« C’est, d’ailleurs, tout le sens qu’il faut donner à la présente initiative pertinente de la CEDEAO qui met l’accent sur la promotion et l’adoption de stratégie et politique régionale pour éradiquer les violences faites aux femmes et aux enfants. »

Au cours de cette cérémonie d’ouverture, des discours de solidarité ont également été prononcés notamment par Madame Olufunke BARUWA de la Fondation FORD, Madame Florence RAES, la Directrice Régionale Adjointe de ONUFEMMES et M. Rotimy DJOSSAYA, le Directeur Exécutif pour l’Afrique de l’Ouest de Plan International.

D’autres institutions partenaires telles que l’Organisation Ouest Africaine de la Santé (WAHO), UNICEF, UNOWAS, CARE Internationale, laboratoire GESTES de l’Université Gaston Berger du Sénégal et de la société civile régionale repré-sentée par RESPFECO, ROAJELF, WILDAF, FOSCAO, CLVF, etc.., ont également pris part à cette réunion.

fm

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Le ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation et l’Agence universitaire de la francophonie ont signé jeudi 14 octobre 2021, à Abidjan, une convention de partenariat portant sur la mise en œuvre d’un dispositif hybride de formation continue d’enseignants bivalents des collèges de proximité en Côte d’Ivoire.

Ce partenariat s’inscrit dans le cadre de l’opérationnalisation de la stratégie  nationale de formation auprès des enseignants bivalents dans les disciplines de Mathématiques/TICE et physique-chimie/sciences de la vie et de la terre.

Cette convention vise, aux dires des parties, à améliorer la qualité des enseignements et des  apprentissages au sein des collèges  de proximité du pays par le renforcement de la stratégie, des structures et des méthodes de formation continue du ministère de tutelle, en privilégiant le e-learning et la formation ouverte et à distance (FOAD) dans son offre de formation continue.

Le coût de ce projet d’une durée de 54 mois est évalué à près de 2,4 milliards de francs CFA, financé par le prêt souverain. Les bénéficiaires sont 1973 enseignants bivalents des matières citées plus haut, 251 encadreurs pédagogiques (222 conseillers et 29 inspecteurs), 10 techno-pédagogues, quatre techniciens et les personnels des directions techniques.

Les principales activités seront déclinées en quatre chantiers au profit de la direction de la pédagogie  et de la formation continue (DPFC), note-t-on.

Pour le recteur de l’AUF, Slim Khalbous, la présence de son institution aux côtés des autorités en charge de l’éducation s’inscrit dans la volonté de contribuer à une meilleure formation des acteurs du système éducatif pour parvenir à une école de qualité. La formation fait suite à l’exécution d’un ancien projet qui a déjà vu le renforcement des capacités de 29 000 enseignants.

« C’est un passage à l’échelle  et j’espère qu’on pourra accompagner encore plus la Côte d’Ivoire, en général et le ministère de l’Education nationale, en particulier. Nous allons être des partenaires dans le cadre des états généraux de l’éducation que le ministère prépare », a rassuré M. Khalbous.

Le ministre ivoirien de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Mariatou Koné, a salué ce projet de formation continue d’enseignants  qui entre dans le cadre de la continuité de la coopération  qui existe entre notre pays et la France à travers ses structures que sont  l’AUF et l’Agence française de développement (AFD).

« Petit à petit, l’ensemble des enseignants seront bien formés avec des renforcements de capacités de formation continue  pour le bonheur des élèves de Côte d’Ivoire. C’est une formation à distance qui nous épargne certains frais (transports, hébergement, regroupement, etc). Ils seront non seulement formés mais ils bénéficieront  de matériels didactiques et numériques », s’est-elle réjouie.

La collaboration entre le ministère de l’Education nationale et l’AUF s’inscrit dans la mise en œuvre du programme « Apprendre », coordonné par l’AUF. Il s’emploie à accompagner les pays francophones dans l’amélioration de la formation et du développement professionnel des enseignants, le renforcement de la supervision pédagogique, la conception et la mise à disparition d’outils et de ressources pour l’enseignement-apprentissage, etc.

(AIP)

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Le prix du coton graine de 1er choix, au titre de la campagne 2021-2022 en Côte d’Ivoire, a été fixé à 300 FCFA/kg, et celui du coton graine de 2e choix à 275 FCFA/kg, des cours qui ne changent pas par rapport à la campagne précédente.

L’annonce a été faite le jeudi 07 octobre 2021 par le Premier ministre Patrick Achi, lors de la célébration des 20 ans de l’Organisation interprofessionnelle agricole de la filière coton de Côte d’Ivoire (INTERCOTON) à Abidjan Plateau, autour du thème « INTERCOTON, 20 ans une organisation professionnelle ».

M.Achi a précisé que le gouvernement a mobilisé 19,164 milliards Fcfa au titre de la campagne 2021-2022.  A cela s’ajoute un reliquat de 2,660 milliards Fcfa au titre de la campagne précédente, soit un total de subvention de 21 milliards Fcfa.

Aussi a-t-il rappelé que la filière a bénéficié de près de cinq milliards Fcfa pour la campagne 2016-2017, de 4,7 milliards Fcfa de 2017-2018, de près de sept milliards Fcfa de 2018-2019, de 21,5 milliards Fcfa de 2019-2020 et près de 30 milliards Fcfa de 2020 à 2021.

Selon le chef du gouvernement ivoirien, la production cotonnière pour la campagne 2021-2022 est estimée à 582.485 tonnes réalisée sur une superficie de 460.000 hectares par près de 132.000 producteurs.

INTERCOTON a été créée le 22 novembre 2000 selon les dispositions de la loi n° 60-315 du 21 septembre 1960 et restructurée le 18 décembre 2013 conformément à l’ordonnance n°2011-473 du 21 décembre 2011 relative aux Organisations interprofessionnelles agricoles (OIA).

Elle est aujourd’hui régie par le décret n° 2014-514 du 15 septembre 2014 portant reconnaissance de l’OIA de la filière coton de Côte d’Ivoire.

Saluant ce parcours de l’interprofession, le Premier ministre a relevé que durant ces 20 années, INTERCOTON a connu une évolution significative caractérisée par ses structurations, ses formes juridiques, ses ressources humaines et ses acquis.

«Intercoton a su entretenir le dynamisme enclenché par la mise en place du zonage de la filière coton et l’ensemble des actions de modernisation et de développement du coton ivoirien », a-t-il indiqué.

Les manifestations de commémoration de ces 20 ans entamées au mois de mai 2021 se poursuivront jusqu’en décembre 2021 dans les différentes zones de production cotonnière.

Un dîner gala de clôture sera organisé à Korhogo à la mi-décembre 2021.

Le coton représente 7% des recettes d’exportation et contribue de 1,7% du produit intérieur brut (PIB). Au total 3,5 millions de personnes vivent indirectement de la culture de l’or blanc.

(AIP)

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Le HCR, l’agence des Nations Unies pour les réfugiés, a recommandé aux États qui accueillent des réfugiés ivoiriens de lever leur statut de réfugié et de faciliter leur rapatriement volontaire, leur réintégration, l’acquisition de la résidence permanente ou la naturalisation pour ceux qui souhaitent rester dans les pays d’accueil.

« Au regard des changements fondamentaux et durables en Côte d’Ivoire, j’ai le plaisir de recommander une cessation générale du statut de réfugié pour les ivoiriens, qui prendrait effet le 30 juin 2022 », a déclaré le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi, à l’ouverture de la 72e session annuelle du Comité exécutif du HCR cette semaine.

La recommandation d’appliquer les clauses de cessation issues de la Convention de 1951 sur les réfugiés se fonde sur une analyse approfondie de la situation en Côte d’Ivoire. Elle s’accompagne de mesures concrètes destinées à promouvoir des solutions durables pour les réfugiés ivoiriens.

Ces dispositions visent notamment à faciliter leur retour volontaire et leur réintégration dans leur pays d’origine, ainsi que la possibilité de demander la résidence permanente ou la naturalisation, pour ceux qui ont noué des liens solides avec leur pays d’accueil. Les réfugiés qui présentent encore des besoins en matière de protection internationale auront le droit de demander une dispense de cessation, par le biais de procédures conformes au droit international.

Selon les données dont dispose le HCR, il y a actuellement environ 91 000 réfugiés et demandeurs d’asile ivoiriens dans le monde. Quelque 51 000 d’entre eux vivent en Afrique de l’Ouest - dont 33 000 rien qu’au Libéria - et 22 000 autres en Europe.

Le HCR a salué les engagements pris par les États dans le cadre de la stratégie de solutions globales pour les réfugiés ivoiriens, lors de la réunion annuelle du Comité exécutif du HCR à Genève cette semaine.

« Je salue l’exemple donné par le gouvernement de la Côte d’Ivoire ainsi que ceux du Ghana, de la Guinée, du Libéria, du Mali, de la Mauritanie et du Togo, qui ont affiché la volonté politique de mettre en œuvre une feuille de route complète pour trouver des solutions en faveur des réfugiés ivoiriens, dont certains sont déplacés depuis des décennies », a déclaré Filippo Grandi. « Cet effort régional mérite les applaudissements de l’ensemble de la communauté internationale. »

Depuis 2011, quelque 290 000 réfugiés ivoiriens installés dans d’autres pays d’Afrique de l’Ouest sont rentrés volontairement en Côte d’Ivoire. Une enquête menée dans la région indique que 60% des réfugiés restants souhaitent être rapatriés, 30% sont encore indécis et 10% veulent rester dans leur pays d’accueil et demander la résidence.

Le HCR organise des convois hebdomadaires depuis le Libéria pour permettre aux Ivoiriens qui le souhaitent de rentrer chez eux. Depuis la fin du mois d’août, quelque 5000 réfugiés ont été réunis avec des membres de leur famille, qu’ils n’ont parfois pas vus depuis des décennies. Le HCR fournit également un soutien financier aux réfugiés rapatriés afin de faciliter leur réintégration.

Les Ivoiriens ont fui deux guerres civiles entre 2002 et 2007, et entre 2011 et 2012. Des milliers d’Ivoiriens ont également fui vers les pays voisins en 2020, craignant les violences liées au scrutin présidentiel et aux législatives.

Le HCR reste déterminé à aider la Côte d’Ivoire et les pays hôtes à mettre en œuvre la recommandation de cessation et continue à plaider pour que les États fournissent aux réfugiés des documents d’état civil, d’identité et de voyage. En Côte d’Ivoire, cela inclut la délivrance d’actes de naissance, qui permettent l’inscription à l’école, l’obtention des cartes d’identité nationales et qui donnent le droit de voter.

Il est essentiel que les États et les autres acteurs apportent un soutien absolu à ces solutions en temps utile et de manière concertée afin de faciliter l’inclusion sociale et de réduire le risque d’apatridie.

ng

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vendredi, 08 octobre 2021 16:19

Covid-19: L’OMS pour une équité vaccinale

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a dévoilé jeudi 7 octobre 2021 une stratégie pour rendre les vaccins contre la Covid-19 accessibles à tous, partout dans le monde, pour un coût s’élevant à 8 milliards de dollars.

La stratégie mondiale de vaccination contre la Covid-19 vise à vacciner 40% des personnes dans tous les pays d’ici la fin de l’année et 70% d’ici le milieu de 2022.

L’OMS avait auparavant pressé les gouvernements de vacciner 10% de la population mondiale d’ici la fin septembre. Cependant, plus de 55 pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient, ont raté cet objectif, selon l’agence onusienne.

Dans ses remarques lors du lancement virtuel de cette stratégie, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, qui a fortement plaidé en faveur d’un plan mondial, a exhorté les nations à s’unir et à en faire un succès.

« Sans une approche coordonnée et équitable, une réduction des cas dans un pays ne sera pas durable dans le temps. Pour le bien de tous, nous devons de toute urgence amener tous les pays à un niveau élevé de couverture vaccinale », a-t-il déclaré, s’exprimant depuis New York.

Jeudi, il y avait plus de 235,6 millions de cas confirmés de Covid-19 dans le monde et près de cinq millions de décès, selon les dernières données de l’OMS.

La nouvelle stratégie nécessite la mise à disposition de 11 milliards de vaccins, pour vaincre ce que l’OMS a qualifié de « pandémie à deux voies ».

Même si près de 6,5 milliards de doses ont été administrées dans le monde à la fin septembre et que près d’un tiers de la population mondiale est entièrement vaccinée, l’iniquité vaccinale persiste.

« Les pays à revenu élevé et intermédiaire supérieur ont utilisé 75% de tous les vaccins produits jusqu’à présent », a déclaré le chef de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, depuis le siège de l’agence à Genève.

Pendant ce temps, moins d’un demi pour cent des doses sont allées dans les pays à faible revenu. « En Afrique, moins de 5% des personnes sont complètement vaccinées », a-t-il ajouté.

La production mondiale de vaccins s’élève actuellement à 1,5 milliard de doses par mois, ce qui signifie « qu’il y a suffisamment d’approvisionnement pour atteindre nos objectifs, à condition qu’ils soient distribués équitablement », a déclaré Dr. Tedros.

« Ce n’est pas un problème d’approvisionnement ; c’est un problème d’allocation », a-t-il ajouté.

mc

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Les disparités en matière de pauvreté multidimensionnelle au sein des groupes ethniques demeurent élevées dans de nombreux pays, selon L’indice mondial de pauvreté multidimensionnelle (IPM) publié jeudi 7 octobre 2021 par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).

“L’indice de pauvreté multidimensionnelle (IPM) de cette année nous rappelle que nous devons produire un tableau complet de la façon dont les personnes sont touchées par la pauvreté”, a indiqué l’administrateur du PNUD, Achim Steiner, à l’occasion de la publication de l’étude.

M. Steiner a également souligné que la pandémie de Covid-19 avait “érodé les progrès du développement dans le monde”, ajoutant que le monde a du mal à comprendre tous ses effets.

L’IPM, produit par le PNUD et l’Initiative d’Oxford sur la pauvreté et le développement humain (OPHI), mesure la pauvreté compte tenu de diverses privations qui touchent les personnes dans leur vie quotidienne, notamment une santé menacée, une éducation insuffisante et un niveau de vie bas.

Ce dernier rapport examine le niveau et la composition de la pauvreté multidimensionnelle dans 109 pays couvrant 5,9 milliards de personnes et présente, à partir des informations disponibles.

Selon l’étude, dans 109 pays et parmi 5,9 milliards de personnes, 1,3 milliard de personnes souffrent de la pauvreté multidimensionnelle dont près de la moitié (644 millions) sont des enfants de moins de 18 ans.

Bien que la pauvreté multidimensionnelle demeure élevée, le rapport fait toutefois état de signes “encourageants” de progrès dans certains pays, au moins jusqu’au début de la Covid-19.

Sur les 80 pays et les cinq milliards de personnes au sujet desquels il existe des données sur une période définie, 70 pays ont réduit leur IPM pendant un certain temps, les changements les plus rapides se produisant en Sierra Leone (2013-2017), suivie du Togo (2013/2014-2017).

Certains pays ont enregistré les réductions absolues les plus rapides dans leurs régions les plus pauvres, contribuant ainsi à tenir leur engagement de ne pas faire de laissés-pour-compte. Ces zones comprennent le centre-nord au Libéria (2013-2019/2020) et la Province 2 au Népal (2016-2019), d’après l’étude du PNUD.

ng

 
 

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vendredi, 08 octobre 2021 16:10

Nigéria : 24 morts dans une attaque armée

Au moins 24 personnes ont été tuées dans des attaques contre deux villages perpétrées par des hommes armés dans le nord-ouest du Nigeria, ont indiqué jeudi 7 octobre 2021 la police et des civils.

Mardi, des dizaines de bandits ont envahi le village de Yasore, dans l’Etat de Katsina, vers 05H00 GMT ouvrant le feu sur les habitants et incendiant plusieurs maisons, a déclaré le porte-parole de la police de cet Etat, Gambo Isah.

Il a précisé que “les bandits ont tué 10 personnes et en ont blessé plusieurs”, ajoutant qu'”ils ont brulé des maisons et des commerces après les avoir pillés”.

Le même jour, selon les habitants, une centaine de bandits à moto ont assiégé, mardi également, le village de Kuryan Madaro dans l’Etat voisin de Zamfara, tuant 14 personnes.

Le nord-ouest et le centre du Nigeria sont depuis plusieurs années le théâtre de violences menées par des groupes armés, appelés localement “bandits”, qui attaquent les villages, volent du bétail, pillent et kidnappent contre le versement de rançons.

hn

 
 

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vendredi, 08 octobre 2021 16:06

L’Otan pour "un soutien accru" au G5 Sahel

L’Otan examine “actuellement des options pour un soutien accru au G5 Sahel”, une force antijihadiste multinationale, indique dans une lettre récente au Conseil de sécurité le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.

Ce soutien de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord pourrait s’exprimer “par le biais de son Agence de soutien et d’approvisionnement. L’Otan prévoit de mener sa propre évaluation, qui éclairera sur son futur engagement dans la région du Sahel”, précise sans autre détail le chef des Nations unies dans cette missive dévoilée par des médias.

Il y affirme rester “convaincu” de la nécessité de créer un bureau de soutien de l’ONU à la force G5 Sahel (environ 5.000 militaires du Mali, de Mauritanie, du Niger, du Tchad et du Burkina Faso) qui serait financé sur des contributions obligatoires des Nations unies.

“C’est la meilleure approche pour fournir un soutien durable et prévisible à la Force conjointe”, estime Antonio Guterres alors que les Etats-Unis, premier contributeur financier à l’ONU, refusent jusqu’à présent cette option prisée de la France et de pays africains.

A la mi-juin, lors d’une réunion du Conseil de sécurité, l’administration de Joe Biden avait, comme la précédente de Donald Trump, rejeté une telle perspective. “Il est important de maintenir une ligne claire entre la lutte contre le terrorisme et le maintien de la paix afin de protéger l’impartialité et le personnel de l’ONU”, avait alors fait valoir l’ambassadeur américain adjoint Jeffrey DeLaurentis.

Depuis plusieurs années, les Etats-Unis affirment vouloir privilégier l’aide bilatérale aux cinq pays membres du G5 Sahel plutôt qu’une implication accrue de l’ONU.

“La création de la Force conjointe du G5 Sahel, malgré les défis persistants, est une manifestation forte de la volonté politique des cinq Etats du Sahel qui mérite le soutien de la communauté internationale”, insiste cependant M. Guterres.

“Alors que tous les interlocuteurs soulignent leur ferme soutien à la Force conjointe du G5 Sahel vue comme une initiative exceptionnelle qui mérite un soutien international, il n’y a pas de convergence de vues au sein de la communauté internationale sur la meilleure façon de la soutenir”, reconnaît le chef de l’ONU.

Le Conseil de sécurité, sous présidence du Kenya, a prévu une visite au Sahel (Mali et Niger) en fin de mois afin d’étudier les paramètres sécuritaires dans cette région et peut-être trouver une unité.

A ce jour, via sa mission de paix Minusma au Mali, l’ONU contribue au ravitaillement en carburant, en eau et en rations alimentaires des bataillons du G5 Sahel, à qui elle apporte aussi un soutien médical, en vertu d’un accord bilatéral conclu il y a quelques années.

hn

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