Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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La Coalition internationale contre Daech a lancé, jeudi, son Groupe de réflexion sur l’Afrique. S’exprimant à cette occasion, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita a mis en garde contre l’expansion de l’organisation terroriste sur le continent. «La défaite de Daech en Syrie et en Irak a entraîné un changement au niveau de sa stratégie, basée sur la consolidation de branches régionales et marquée par un flux de combattants terroristes étrangers délocalisés», a-t-il expliqué.

Selon lui, 27 entités terroristes basées en Afrique sont aujourd'hui inscrites sur la liste des sanctions du Conseil de sécurité de l'ONU en tant que groupes terroristes, responsables de la mort de 12.500 personnes en 2020.

Le responsable marocain a mis en garde contre "la montée en puissance de l'utilisation des drones à des fins de reconnaissance et d'offensive, ainsi que des technologies émergentes pour mener les opérations et assurer le financement par le biais de crypto-monnaies", précisant que l'Afrique de l'Ouest et le Sahel sont les régions les plus impactées en Afrique, avec un total de 7.108 attaques terroristes enregistrées en 2020, avec plus de 1,4 million de déplacés en raison des affrontements en cours.

Bourita a, par ailleurs, mis en avant les efforts déployés par le Maroc pour lutter contre le terrorisme. Sur la base de cette expérience et de cet engagement, le Maroc s'est porté volontaire pour co-présider ce Groupe de réflexion sur l'Afrique avec l'Italie, le Niger et les États-Unis, a-t-il fait savoir.

Le ministre marocain, qui a annoncé la tenue de réunion ministérielle de la Coalition contre Daesh au Maroc le printemps prochain, considère que les objectifs de ce Groupe cadrent parfaitement avec les exigences d'une implication efficace de lutte contre le terrorisme en Afrique, à savoir la reconnaissance et le soutien des efforts africains dans la lutte contre ce phénomène au niveau sous-régional, l'appui à l'appropriation par l'Afrique des politiques de lutte contre le terrorisme et à la rationalisation des efforts de renforcement des capacités sur le continent, et l'élaboration d'une approche holistique favorisant la sécurité et le développement.

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Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, s’est adressé en visioconférence aux participants de la réunion de la Coalition Internationale contre Daesh, tenue jeudi décembre à Bruxelles, et ce, à l’occasion du lancement d’un Groupe de Travail consacré à l’Afrique, l'Africa Focus Group.

Cette session inaugurale a été marquée par les interventions des quatre coprésidents de ce Groupe, dont celles également en ligne du Secrétaire d’État américain, Antony Blinken, et du ministre italien des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale, Luigi Di Maio, ainsi que de l'ambassadeur du Niger à Bruxelles, Alhassane Ide. Ont également participé à cette réunion les représentants des pays africains membres de la Coalition.

Le choix du Maroc en tant que co-président de ce nouveau groupe confirme le rôle de premier plan du Maroc au niveau régional et international dans la lutte contre le terrorisme et le soutien à la paix, la sécurité et la stabilité en Afrique. Il consacre une nouvelle fois la confiance et l’estime dont jouit l’approche singulière développée par le Maroc, dans la lutte contre le terrorisme.

C’est également un fort témoignage de la Coalition pour le Maroc, en tant que partenaire crédible et pourvoyeur de la paix et la sécurité régionale, qui a notamment co-présidé le Forum Global de Lutte contre le Terrorisme pour trois mandats consécutifs, qui abrite le Bureau des Nations Unies pour la Lutte contre le terrorisme et la Formation en Afrique et qui a été le pays du continent à avoir organisé, en juin 2018, la réunion des Directeurs Politiques de la Coalition Internationale contre Daesh consacrée à la menace terroriste en Afrique.

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Devant la montée de la menace terroriste sur le continent africain, ce nouveau groupe de travail aura pour objectif d’examiner les enjeux liés à cette menace en Afrique, de favoriser l’échange d’information et d’analyse sur cette menace et de contribuer à la coordination et à l’efficacité des efforts dans la lutte contre ces groupes terroristes, notamment dans le domaine du renforcement des capacités des États africains.

La Coalition Globale contre Daesh a été créée en septembre 2014 afin de lutter contre le groupe terroriste de Daesh selon une approche multidisciplinaire, inclusive et holistique. Les 83 membres de la Coalition appartenant à différentes régions du monde se sont engagés à lutter contre Daech sur tous les fronts, à démanteler ses réseaux et à contrer ses aspirations mondiales.

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Les gouvernements ivoirien et sud-africain ont signé, jeudi 02 décembre 2021 à Abidjan, neuf accords bilatéraux, en présence des présidents Alassane Ouattara de Côte d’Ivoire et Cyril Ramaphosa d’Afrique du Sud

Il s’agit d’accords sur la coopération dans les domaines de la défense, l’agriculture, les services aériens, la technologie et les communications, l’énergie, les mines, la géologie et les hydrocarbures.

Ces accords concernent également les secteurs de l’emploi,  l’autonomisation des femmes et l’égalité des genres, et un mémorandum d’entente.

Les deux pays s’engagent notamment à travers ces accords à renforcer leur coopération militaire à travers des échanges  de connaissance et d’expériences entre leurs différentes les forces armée, pour une durée indéterminée à compter de la date de réception du denier document de ratification.

Dans le domaine de l’agriculture, les deux pays entendent promouvoir leur coopération par le renforcement des capacités des institutions agricoles et des écoles de formations, des formateurs agricoles, mais aussi accroitre le financement de la formation agricole et les échanges d’expertise sur la production et la conservation des produits agricoles.

Concernant la promotion de la jeunesse, la Côte d’Ivoire et l’Afrique du Sud s’engagent à promouvoir un programme d’échanges de jeunes, le renforcement des capacités éthiques et professionnelles des jeunes avec un accent particulier sur la promotion de l’auto-emploi dans le domaine de l’agriculture et de la technologie et l’octroi de bourses d’étude universitaire.

Alassane Ouattara et Cyril Ramaphosa, en visite officielle à Abidjan depuis mercredi 1er décembre 2021, ont également conclu de la mise en œuvre d’un programme de renforcement des capacités des institutions chargées des questions de l’autonomie des femmes et de l’égalité des sexes entre les deux pays sur une période de cinq ans renouvelable.

Le chef de l’Etat ivoirien s’est félicité à cette occasion de l’exemplarité de la coopération bilatérale entre la Côte d’Ivoire et l’Afrique du Sud.

(AIP)

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Les bords de la lagune Ebrié, Abidjan (Côte d’Ivoire), abritera du 6 au 10 décembre 2021, le second et dernier Forum Continental de GMES & Afrique.

Le Second Forum GMES & Afrique sera inscrit sur le thème  « L’Observation de laTerre : Favoriser la durabilité environnementale et la croissance socioéconomique en Afrique ».

Ce thème reflète le mandat global du programme GMES et Afrique, notamment l'utilisation des services et applications d'Observation de la Terre pour favoriser la gestion de l'environnement, des ressources naturelles, et à long terme, pour le développement humain.

Le Forum GMES & Afrique est donc une plateforme d'engagement pour divers participants en vue d'améliorer et d'intégrer les services d'Observation de la Terre pour le développement socio-économique.

Il s'agit d'un rassemblement de décideurs politiques, de scientifiques, d'universitaires, de communautés d'utilisateurs, etc. pour contribuer à l'enrichissement des services d'Observation de la Terre.

 La Commission de l’Union Africaine sponsorisera certains délégués tandis que les consortiums sponsoriseront la participation des partenaires et des associés, y compris les étudiants qui ont bénéficié des bourses d'études. Les États membres de l'Union Africaine, les communautés économiques régionales, la Commission de l'Union Africaine, la Commission Européenne, les institutions régionales et internationales, les Organisations Non Gouvernementales et le système des Nations Unies figurent parmi les participants

Le Forum comprend des stands d'exposition durant toute la journée qui présenteront les services et produits d'Observation de la Terre des consortiums, d'institutions et de partenaires de GMES & Afrique. Cette exposition et plusieurs autres plateformes de mise en réseau sont également incluses. Une visite technique est envisagée après les différentes sessions du Forum. Le Forum est structuré de manière à accueillir divers participants, qu'ils soient techniciens, décideurs, représentants de la société civile ou autres.

GMES & Afrique a rempli son mandat panafricain consistant à renforcer les capacités des institutions africaines en leur fournissant les ressources nécessaires pour accéder et exploiter les services d'observation de la Terre, en particulier dans les domaines de l'eau et des ressources naturelles, ainsi que des zones marines et côtières.

Cette démarche s'inscrit dans le cadre de l'Agenda 2063 de l'Union Africaine, mais également dans le cadre de la politique et de la stratégie spatiales africaines, qui préconisent la promotion d'économies et de communautés écologiquement durables et résistantes au changement climatique grâce à des modes de production et de consommation durables, à la sécurité de l'eau, à la préparation et à la prévention des catastrophes naturelles et aux énergies renouvelables.

CT 

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Le ministre des Eaux et Forêts, Alain-Richard Donwahi, a promis la traçabilité du bois en vue de la gouvernance de ce secteur d’activité, mercredi 1er décembre 2021 au cours d’une rencontre de haut niveau avec les dirigeants des organisations internationales et opérateurs privés de ce secteur.

Il est souvent déploré l’utilisation illégale du bois par des personnes qui n’ont pas des autorisations d’exploitation. Pour le ministre, cette décision vise à améliorer l’industrie du bois et la rendre performante.

« Il faut une transparence dans la gestion pour éviter les suspicions de fraude », a-t-il indiqué, annonçant des actions fortes d’ici la fin d’année 2021 en vue de rassurer tous les bailleurs de fonds qui souhaitent apporter leur soutien à la Côte d’Ivoire pour la gestion de son couvert forestier.

Aussi, a-t-il appelé le secteur privé à prendre toute sa place dans la nouvelle politique forestière de la Côte d’Ivoire. « Elle fait une large ouverture pour le secteur privé. L’Etat tout seul ne peut pas mener le projet. Nous allons faire en sorte que la forêt devienne un investissement pour le secteur privé, c’est-à-dire partenariat gagnant », a-t-il ajouté.

Cette rencontre du ministre Donwahi pour la transition verte de l’économie forestière ivoirienne s’est déroulée avec le partenariat de Deloitte et BeDevelopment. Les partenaires financiers et techniques ont réitéré leur engagement au ministre à contribuer à la restauration du couvert forestier en Côte d’Ivoire.

Afin d’engager la transition verte de l’économie forestière ivoirienne, le gouvernement de Côte d’Ivoire a déployé plusieurs innovations au sein de cadre réglementaire, technique, économique, et financier du secteur forestier ivoirien. Un cadre participatif a été mis en œuvre pour s’assurer que ces innovations répondent aux exigences des objectifs de l’État ivoirien, aux attentes identifiées de chaque partie prenante, afin de mobiliser le potentiel de chacun des acteurs impliqués.

Le gouvernement a, par ailleurs, mis en place un nouveau cadre juridique pour permettre la mise en œuvre de cette politique, à travers l’adoption de la loi n° 2019-675 du 23 juillet 2019 portant Code forestier dont la majorité des textes d’application ont déjà été adoptés. Cet instrument de gestion et de gouvernance forestière accorde une place majeure au reboisement.

fm

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Le président Sud-africain, Cyril Ramaphosa est attendu ce mercredi 1er décembre 2021 dans la soirée à Abidjan pour une visite d’Etat de 72 heures.

Cette visite s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations bilatérales entre l’Afrique du Sud et la Côte d’Ivoire.

L’agenda prévoit un tête-à-tête des chefs d’Etat sud-africain et ivoirien au palais de la présidence, jeudi 02 décembre, une rencontre de haut niveau des deux chefs d’Etat élargie aux membres des délégations ivoirienne et sud-africaine, la pose de la première pierre du nouveau siège de la société de téléphonie sud-africaine MTN précédée d’une visite au Port autonome d’Abidjan.

Le président Cyril Ramaphosa sera fait citoyen d’honneur, vendredi 03 décembre, au district d’Abidjan.

Au terme de la visite, les deux chefs d’Etat animeront une conférence de presse.

Les échanges commerciaux entre les deux nations s’élèvent à 370,908 milliards Fcfa en 2020 contre 291,03 milliards en 2019 soit une augmentation de 79,878 milliards Fcfa.

(AIP)

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La ministre de la Femme de la Famille et de l’Enfant (MMFE) Nassénéba Touré a animé une conférence de presse le mercredi 1er décembre 2021 à son cabinet à Abidjan-Plateau relative aux 16 jours d’activisme avec à la clé la situation des violences subies par les femmes et les filles.

À cette occasion la ministre de la Femme de la Famille et de l’Enfant Nassénéba Touré, a déclaré devant la presse que ces violences doivent cesser, appelant d'un engagement fort et d'une action déterminée de tous.

 « Orangez le monde : tous ensemble mettons fin aux viols. C’est maintenant ! », tel est le thème de la campagne des 16 jours d’activisme pour mettre fin aux violences faites aux filles et aux femmes. Se basant sur les chiffres du système national de collecte de données de violences basées sur le genre (VBG), la ministre Nassénéba Touré a indiqué qu’en 2020, ce sont 5 405 cas de violences qui ont été rapportés et pris en charge dont 822 cas de viols.

Par ailleurs, elle a relevé certaines régions les plus touchées par les cas de viol. « Les zones les plus par le phénomène de viol est le Haut-Sassandra avec 95 cas en 2019, 101 en 2020 et 75 cas de janvier à octobre. En plus, il y a le grand Abidjan avec 43 cas en 2019, 66 en 2020 et 55 cas de janvier à octobre. Aussi, il y a la région du Gbêkê avec 45 cas de viol en 2016, 77 en 2020 et 79 cas de janvier à octobre. Enfin, nous avons la région du Tonpki qui a enregistré 47 cas en 2019, 52 en 2020 et 21 cas de janvier à octobre», a-t-elle énuméré avant d’ajouter : « Depuis 2019, les viols sont commis de plus en plus sur les élèves. Plus 98 % des cas de viol sont généralement les filles et 75% des cas sont des filles de moins de 18 ans ».

L’État de Côte d’Ivoire, ayant pris conscience du danger que représentent les VGB, a pris plusieurs mesures pour apporter une riposte. « Le gouvernement s’est doté d’un cadre d’intervention mécanisme de prise en charge des victimes. En 2014, la stratégie nationale de lutte contre les violences basées sur le genre a été adoptée.

Cette stratégie vise à promouvoir une approche holistique et multisectorielle dans la lutte contre les VBG en renforçant les stratégies de préventions et de prise en charge. La coordination nationale des actions de lutte contre les VBG présidée par la ministre en charge de la femme de la famille et de l’enfant a été mise en place.

Au plan local, 79 plateformes de collaboration ont été installées pour la prévention et la prise en charge holistique de survivants de VBG. Deux lignes vertes ont été mises en place : 1308 et 116 », a fait savoir la ministre Nassénéba Touré.

En outre, elle a souligné que les violences basées sur le genre sont classées en types définis. Il s’agit du viol de l’agression sexuelle ; l'agression physique ; du mariage forcé du déni de ressource et d’opportunité ou de service ; de la violence psychologique ou émotionnelle et les mutilations génitales féminines. « Ces actes infligent des souffrances physiques émotionnelles ou des dommages économiques aux personnes survivantes. Ils maintiennent les femmes et les filles qui en sont les principales victimes dans un statut d’infériorité aggravant ainsi leur vulnérabilité » a-t-elle déclaré.

 Comment se faire la prise en charge

Selon la ministre  Nassénéba Touré au niveau médical avec le ministère en charge de la santé, un mécanisme a été mis place pour la prise en charge du viol « Il s’agit de faire en sorte que la survivante arrive à l’hôpital dans un délai de 72 heures afin qu’il bénéficie de façon optimale d’une prise en charge » a-t-elle expliqué avant de préciser que dans ce délai le certificat médical est délivré gratuitement.

En ce qui concerne le plan juridique et judiciaire, le code pénal a été révisé pour renforcer les dispositions en vue de lutter contre toutes les formes de violence à l’égard de la femme et de l’enfant.

mc

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vendredi, 03 décembre 2021 15:49

Le variant Omicron confirmé dans 23 pays

Le nouveau variant Omicron a été confirmé dans 23 pays et leur nombre devrait augmenter, a alerté mercredi 1 decembre 2021 l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

« L’émergence du variant Omicron a naturellement attiré l’attention du monde entier. Au moins 23 pays de cinq des six régions de l’OMS ont maintenant signalé des cas d’Omicron, et nous nous attendons à ce que ce nombre augmente », a déclaré le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d’une conférence de presse virtuelle depuis le siège de l’organisation à Genève.

Alors que la détection d’Omicron a suscité un vent de panique dans le monde, l’OMS affirme que cette nouvelle souche n’a pas encore livré tous ses secrets.

« L’OMS prend cette évolution extrêmement au sérieux, et chaque pays devrait en faire autant », a ajouté le Dr Tedros, relevant que cette nouvelle donne « ne doit pas nous surprendre ». « C’est ce que font les virus. Et c’est ce que ce virus continuera à faire, tant que nous le laisserons se propager », a-t-il fait valoir.

Plusieurs groupes consultatifs de l’OMS se sont réunis ces deux derniers jours pour évaluer les preuves émergentes et hiérarchiser les études nécessaires pour répondre à ces questions.

Selon l’agence de l’ONU, « il reste encore beaucoup à apprendre sur ce variant. Les questions se posent encore sur l’effet d’Omicron sur la transmission, la gravité de la maladie et l’efficacité des tests, mais aussi sur les traitements et les vaccins ».

Certains cas d’Omicron présenteraient des symptômes « légers » et les experts devraient avoir plus d’informations sur la transmission du nouveau variant dans les prochains jours, souligne-t-on.

« Les données préliminaires suggèrent que le variant Omicron peut être plus transmissible. En termes de patients, il existe des cas allant de légers à graves. Il est toujours à l’étude pour savoir si cela provoque une Covid-19 plus grave », a précisé, la Dre Maria Van Kerkhove, responsable technique pour la Covid-19 à l’OMS.

mc

 
 

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vendredi, 03 décembre 2021 14:59

Ethiopie: l’armée reprend la ville de Lalibela

L’armée fédérale éthiopienne appuyée par les Forces spéciales d’Amhara, a repris mercredi 1 decembre 2021 le contrôle de la ville historique de Lalibela, a annoncé le Service de Communication du gouvernement.

Les forces conjointes mené par le Premier ministre et Commandant en chef de l’armée éthiopienne, Abiy Ahmed, ont également libéré l’aéroport international de Lalibela, précise la même source dans un tweet.

«L’armée fédérale et les forces spéciales d’Amhara se dirigent vers la ville de Sekota avec une grande détermination pour chasser les forces terroristes de la région », a ajouté le Service de Communication du gouvernement.

Le site de la ville historique de Lalibela est classé patrimoine mondial par l’Unesco, rappelle-t-on.

Dans la matinée, le Bureau du Premier ministre a annoncé que l’armée fédérale éthiopienne appuyée par les forces de sécurité de l’Etat régional d’Amhara ont libéré plusieurs localités et villes qui étaient sous contrôle des rebelles du front de libération du peuple du Tigray (TPLF).

Il s’agit des zones de Shoa, Mezezo, Molale, Shoa Robit, Rasa, ainsi que des villes de de Jama Degollo, Wereillu, Genete, Finchoftu et Aqesta qui ont été libérées par l’armée fédérale et les forces d’Amhara, précise la même source.

Auparavant, le gouvernement avait annoncé que les villes de Kasagita, Burqa, Waiima, Chifra, Chiftu, Dire Ruqa et Alele Sulula avaient déjà été libérées des rebelles du TPLF.

«Lorsque le peuple s’unit dans tous les domaines, le résultat est la victoire », s’est félicité le Premier ministre Abit Ahmed dans un tweet.

La présence du Premier ministre sur le front a remonté le moral des troupes et encouragé le peuple éthiopien à s’unir, a affirmé, mardi, sa porte-parole, Mme Billene Seyoum qui a fait état de grandes avancées de l’armée sur le terrain.

La présence du Premier ministre sur le front “a remonté le moral des troupes et encouragé le peuple éthiopien à s’unir, à résister et à repousser la menace du groupe terroriste (allusion faite au TPLF), a ajouté la porte-parole du Premier ministre.

Le Premier ministre éthiopien a affirmé dans une vidéo diffusée mardi que les rebelles du TPLF ont été “vaincus”, précisant que l’armée fédérale a remporté une grande victoire en une journée.

Suite à ces victoires sur le terrain, M. Ahmed a appelé les rebelles du TPLF à se rendre à l’armée fédérale.

Le Premier ministre éthiopien mène depuis mardi dernier l’armée sur le front dans le nord du pays, où les combats font rage dans des zones des Etats régionaux d’Afar et d’Amhara, à 300 km de la capitale Addis-Abeba.

Aucun bilan n’a été publié pour le moment sur les pertes humaines de cette guerre qui a causé des déplacements massifs de la population.

Au moment où les autorités éthiopiennes affirment que les informations sur d’éventuelles avancées des rebelles et les menaces sur la capitale Addis-Abeba sont exagérées, des pays occidentaux ont appelé leurs ressortissants à quitter l’Ethiopie.

L’Etat régional du Tigray est en proie à un conflit depuis novembre 2020, lorsque l’armée fédérale éthiopienne avait mené une offensive contre les dissidents du TPLF, après avoir attaqué le Commandement Nord de l’armée éthiopienne et pris en otage plusieurs officiers supérieurs.

En mai dernier, la Chambre des Représentants du peuple (Chambre basse du parlement éthiopien), avait approuvé à la majorité la désignation du TPLF comme “organisation terroriste”.

hn

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L’Union européenne (UE) a annoncé, jeudi 2 decembre 2021 à Ankara, avoir débloqué 325 millions d’euros pour l’extension d’un programme d’aide aux réfugiés en Turquie, sur une enveloppe de 3 milliards d’euros annoncée en juin.

Financé depuis cinq ans par l’UE, un “programme d’urgence” permet à plus de 1,5 million de réfugiés vivant en Turquie de bénéficier d’une aide mensuelle pour leurs besoins essentiels, soit 10 euros par mois par personne, complétée, en fonction de la taille de la famille bénéficiaire, par des bonus trimestriels.

“Cette aide est précieuse pour des centaines de milliers de familles, dont beaucoup ont été touchées durement par la pandémie de coronavirus”, a souligné dans un communiqué le commissaire européen chargé de la gestion des crises, Janez Lenarcic.

Le déblocage de ces fonds permet ainsi l’extension du programme d’aide jusqu’en 2023. Ils font partie de l’enveloppe de 3 milliards d’euros en faveur des réfugiés en Turquie annoncée à l’issue du Conseil européen en juin dernier.

Au total, 535 millions d’euros avaient déjà été débloqués pour poursuivre les actions de l’UE en Turquie au cours de l’année 2021.

Le programme d’aide est mis en place en coopération avec la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) et le Croissant-Rouge turc.

hn

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