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La Turquie continuera à approfondir ses relations avec les pays africains sous la direction du président Recep Tayyip Erdogan, a déclaré samedi 18 décembre 2021 le directeur des communications de la Turquie.
"Nos investissements économiques, nos liens éducatifs et nos échanges culturels témoignent de notre conviction dans la promesse du continent", a écrit, samedi, Fahrettin Altun sur Twitter, à la suite d'un sommet tenu ces trois derniers jours à Istanbul.
Altun a souligné qu'Istanbul est fière d'accueillir le 3e Sommet du partenariat Turquie-Afrique et a réaffirmé que l'approche de la Turquie vis-à-vis de l'Afrique consiste à renforcer les relations avec le continent et à investir dans un avenir commun.
« De nombreux pays africains ont été confrontés à la menace du terrorisme de Daech, Boko Haram, al-Shabab et d'autres. Nous continuerons à travailler en partenariat avec eux sur la défense et la lutte contre le terrorisme et les soutiendrons en partageant nos capacités technologiques et notre savoir-faire, " a-t-il souligné.
Altun a rappelé que la Turquie vise à faire don de 5 millions de doses de vaccin contre la Covid-19 aux pays africains et de coopérer à la production du vaccin turc TURKOVAC, Altun ajoutant que cela démontre combien Ankara se soucie du bien-être des Africains, dans le dépassement des questions politiques.
Soulignant également les investissements croissants de son pays sur le continent, Altun a ajouté que les investissements en joint-venture apportent des résultats positifs dans la coopération et la coordination étroites avec les dirigeants africains pour la paix et la stabilité.
"Le président Erdogan a constamment soulevé la question du manque de représentation de l'Afrique au Conseil de sécurité de l'ONU malgré ses 1,3 milliard d'habitants", a rappelé Altun, se référant à l'appel de la Turquie à réformer l'organe international fondé en 1945.
Anadolu Agency
* Traduit de l'anglais par Ümit Dönmez
Initialement prévu pour débuter, mardi 21 décembre 2021, le calendrier des travaux en comité restreint, cadre de discussions approfondies, conformément au mode opératoire de chaque phase du dialogue politique a été réaménagé.
Ce report se justifie du fait que le dépôt des propositions de thèmes du dialogue politique par les parties prenantes initialement prévu pour le 17 décembre est reporté au lundi 27 décembre 2021, annonce un communiqué du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, le général Vagondo Diomandé.
« Pour garantir le caractère inclusif du dialogue politique tel que voulu, le gouvernement a accédé à la requête de certains partis politiques et organisations de la société civile d’un nouveau délai fixé désormais au lundi 27 décembre 2021 », indique le communiqué.
Lors de la séance d’ouverture de la cinquième phase du dialogue politique du 16 décembre, les parties prenantes sont convenues du dépôt de leurs propositions de thème au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, le vendredi 17 au plus tard.
« Malheureusement, à ce jour, le point des propositions reçues révèle que plusieurs formations politiques et organisations de la société civile n’ont pu déposer leurs documents dans le délai. Face à cet état de fait, le gouvernement a adapté son calendrier », a précisé le ministre.
Pour lui, cette étape étant un préalable au démarrage des travaux en comité restreint, cadre de discussion approfondie, conformément au mode opératoire de chaque phase du dialogue politique, les structures concernées sont invitées à tout mettre en œuvre, en vue de respecter ce délai.
Le Premier ministre, Patrick Achi a procédé, jeudi 16 décembre 2021, à l’ouverture du dialogue politique avec l’ensemble des leaders politiques ivoiriens et de la société civile à la Primature.
Au total 21 formation politique dont huit groupements et 13 partis individuels entre autres le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), le Parti des peuples Africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI), le Front populaire ivoirien (FPI), l’Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI) et 26 organisations de la société civile ont pris part à cette rencontre.
(AIP)
La ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Diaspora, Kandia Camara a rassuré la diaspora ivoirienne en Turquie et pays environnants, du soutien du Gouvernement à leurs initiatives en Côte d’Ivoire.
« Dès mon retour en Côte d’Ivoire, mes services compétents se mettront en rapport avec le Ministère de la Promotion de la Jeunesse et de l’Emploi Jeunes afin que les diasporas d’autres pays, au nombre desquels la Turquie, soient inscrits sur la liste des bénéficiaires du Fonds Emploi Jeunes », a promis la ministre d’Etat.
En marge du troisième sommet Turquie-Afrique, qui s’est tenu du vendredi 17 au samedi 18 décembre 202, à Istanbul, la ministre Kandia Camara a rencontré la diaspora ivoirienne en Turquie et pays environnant, afin de leur exposer la situation actuelle de leur pays et échanger sur leurs préoccupations.
Elle entrevoit également la possibilité d’une augmentation du nombre de bourses en faveur des étudiants ivoiriens en Turquie, indique un communiqué transmis à l’AIP.
« Les étudiants constituent plus de la moitié de la communauté ivoirienne de Turquie », a déclaré l’ambassadrice de la Côte d’Ivoire en Turquie, Touré Kadidjata qui a sollicité une augmentation du nombre de bourses d’études ou de secours financiers.
Au nom de la communauté ivoirienne de Turquie, le président de la communauté ivoirienne, Yao Francis Yao, a soulevé plusieurs préoccupations tournant pour la plupart autour de la délivrance de passeports et d’appuis financiers.
En réponse à ces préoccupations soulevées, la ministre d’Etat leur a fait le point des différentes actions posées par le Gouvernement ivoirien en leur faveur. A savoir , la création d’un poste au Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC) et d’un autre au SENAT, l’octroi d’un prix d’Excellence dédié à des parcours professionnels réussis, le soutien ponctuel du Gouvernement à la diaspora pour le retour sécurisé de plus de 1.600 personnes au plus fort de la covid-19, la mise en place d’un Fonds logé au ministère de la Promotion de la Jeunesse, de l’Insertion professionnelle et du Service civique en vue d’octroyer des prêts aux jeunes de la diaspora pour le financement de leurs projets. Pour le moment, la phase expérimentale de cette initiative n’a concerné que quelques pays, notamment la France et des Etats-Unis, a-t-elle précisé.
Sur la délivrance des passeports, la ministre des Affaires Etrangères les a assurés que ses services travaillent activement au déploiement d’une mission d’enrôlement de la Société nationale d’édition de documents administratifs et d’identification (SNEDAI), en vue de la collette des données pour la délivrance de passeports biométriques.
Cette rencontre avec la diaspora de la Turquie fut l’occasion pour Kandia Camara de faire l’état des lieux de la situation économique et socio-politique de la Côte d’Ivoire.
Au plan économique, en dépit de la Covid-19, la Côte d’Ivoire a été l’un des rares pays à avoir une croissance économique positive en 2020 et les perspectives de croissance pour 2022 sont de l’ordre de 6,5%. Le Gouvernement ivoirien vient d’adopter le Plan National de Développement (PND) 2021-2025 pour des prévisions d’investissements estimées à 59.000 milliards de FCFA dont 74% sont réservés au secteur privé et 26% au secteur public, a-t-elle déclaré.
En vue d’améliorer, de façon durable, la mobilité urbaine dans le Grand Abidjan, le Gouvernement a entrepris la réalisation d’un vaste programme d’infrastructures routières. Entre autres, la réhabilitation du pont Félix Houphouët-Boigny, la construction du 4ème pont qui permettra une réduction du temps de parcours entre le Plateau et Yopougon, de 60 à 10 minutes, la construction du pont de Cocody qui devra désengorger le Boulevard lagunaire, la construction de l’autoroute de contournement Y4, la construction de trois échangeurs sur le Boulevard Mitterrand aux carrefours de l’École de police, de la Riviera 3 et de la Riviera Palmeraie.
Elle a également présenté d’autres projets d’infrastructures stratégiques pour le développement de la Côte d’Ivoire qui sont prévus ou en cours de réalisation. A savoir, l’extension de l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny, l’extension et l’achèvement des terminaux à conteneurs et industriels du port de San-Pedro, le suivi des infrastructures de la CAN 2023, la poursuite de la construction du Métro d’Abidjan.
Concernant la situation politique du pays, Kandia Camara a informé la communauté ivoirienne de Turquie du début du dialogue avec l’opposition depuis jeudi 16 décembre 2021.
Pour cette rencontre avec la diaspora de Turquie, Kandia Camara était en compagnie du ministre de l’Agriculture, Kobenan Kouassi Adjoumani et du ministre de la Santé, Pierre Dimba.
(AIP)
Les forces éthiopiennes, appuyées par l’armée de l’air, ont repris le contrôle de plusieurs villes tombées récemment aux mains des rebelles du front de libération du peuple du Tigray (TPLF), a annoncé, samedi 18 décembre 2021, le Service de communication du gouvernement.
“Au cours d’opérations menées depuis vendredi soir, l’armée fédérale et les forces de sécurité des Etats régionaux d’Amhara et d’Afar avec l’appui de l’armée de l’air éthiopienne ont libéré, entre autres, les villes de Kobo, Sanka, Sirinka, Gobye, Robit, Hara et Woldia qui ont été occupées par les terroristes du TPLF”, précise le service de communication dans un communiqué.
Les forces conjointe ont également “détruit les forces ennemies qui tentaient de couper Gashena, à travers les villes de Lalibella et Muja, et ont pris le contrôle des villes de Hamusit, Estayish, Ahun Tegegn, Dilb et Kulmesk”, précise la même source, affirmant que plusieurs membres des rebelles ont été capturés.
La reprise de ces villes intervient plus d’une semaine de la fin de la première phase de l’opération militaire de grande envergure menée personnellement par le Premier ministre et Commandant en chef de l’armée éthiopienne, Abiy Ahmed.
Au cours de cette première phase, l’armée fédérale éthiopienne, appuyée par les forces spéciales de l’Etat régional d’Amhara, a repris le contrôle des villes stratégiques de Kombolcha et de Dessie.
Sur le front nord, les forces conjointes ont libéré les villes de Bati, Kersa, Gerba et Degan, alors que dans les autres zones, on note la libération des villes de Qewzba, Chila, Ajbar, Tanta, Doba, Majete, Chiretin, Kemise, Rike, Woledin et Albuk et d’une grande partie de Kalu Woreda.
Dans l’Etat régional d’Amhara, l’armée fédérale éthiopienne, soutenue par les forces spéciales d’Amhara, avait repris le contrôle de la ville historique de Lalibela, classée patrimoine mondial par l’Unesco.
Le gouvernement avait annoncé que les villes de Kasagita, Burqa, Waiima, Chifra, Chiftu, Dire Ruqa et Alele Sulula avaient déjà été libérées des mains des rebelles du TPLF.
Selon l’ONU, le conflit dans le nord de l’Ethiopie aurait fait plusieurs milliers de morts et plus de deux millions de déplacés qui vivent dans des conditions précaires.
L’Etat régional du Tigray est en proie à un conflit depuis novembre 2020, lorsque l’armée fédérale éthiopienne avait mené une offensive contre les dissidents du TPLF, après avoir attaqué le Commandement Nord de l’armée éthiopienne et pris en otage plusieurs officiers supérieurs.
En mai dernier, la Chambre des Représentants du peuple (Chambre basse du parlement éthiopien) avait approuvé à la majorité la désignation du TPLF comme “organisation terroriste”.
Après une présence de huit mois au Tigray, le gouvernement fédéral avait décrété fin juin dernier, un cessez-le-feu unilatéral et inconditionnel au Tigray et décidé de retirer ses troupes de la région après une présence de huit mois.
Depuis cette date, le gouvernement éthiopien ne cesse de dénoncer les atrocités et les attaques commises par les rebelles du TPLF notamment dans les Etats régionaux voisins du Tigray, Amhara et Afar.
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Le Conseil de sécurité de l’ONU a décidé, lundi 20 décembre 2021, de proroger “à titre exceptionnel” le mandat de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) jusqu’au 20 décembre 2022.
La résolution 2612, adoptée à l’unanimité, invite le Secrétaire général de l’ONU, conformément à la stratégie conjointe de retrait progressif et échelonné de la MONUSCO, à envisager de réduire “encore” les effectifs militaires de la Mission et sa zone d’opérations, en tenant compte de l’évolution “positive” de la situation sur le terrain.
Le texte demande “instamment” à la MONUSCO de se retirer du Tanganyika d’ici à la mi-2022 et de consolider sa présence en Ituri, au Nord-Kivu et au Sud-Kivu, les trois provinces où persistent des conflits.
Présentée par la France, la résolution, qui maintient par ailleurs l’effectif maximum autorisé de la MONUSCO à 13.500 militaires, approuve également le déploiement, “à titre temporaire”, d’un maximum de 360 membres d’unités de police constituées, “à condition qu’ils soient déployés en remplacement du personnel militaire”.
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Les revenus générés par le canal de Suez en Egypte ont atteint 6 milliards de dollars américains en 2021, a déclaré dimanche 19 décembre 2021 dans un communiqué le président de l’Autorité du canal de Suez (SCA), Osama Rabie, cité par des médias.
“Le canal de Suez a généré un chiffre d’affaires de 6 milliards de dollars américains entre janvier et la première moitié de décembre”, a indiqué M. Rabie, notant qu’il s’agissait du chiffre d’affaires le plus élevé jamais enregistré sur cette période.
Les recettes du canal de Suez étaient de 5,61 milliards de dollars en 2020 et de 5,8 milliards de dollars en 2019. Le canal de Suez permet aux navires de voyager entre l’Europe et l’Asie du Sud sans avoir à faire le tour de l’Afrique, réduisant ainsi la distance de navigation entre l’Europe et l’Inde d’environ 7.000 km.
Environ 12 % du volume du commerce mondial transite par ce canal artificiel, qui est une source majeure de devises pour l’Egypte.
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Le Maroc et le Rwanda ont amorcé en 2021 une nouvelle phase de développement de leurs relations de coopération qui reflète leur ambition commune d’aller de l’avant sur la voie d’un partenariat stratégique renouvelé.
Cette volonté partagée d’insuffler un nouvel élan à leurs relations privilégiées, qui se sont dévoilées dans toute leur particularité lors de la visite royale au Rwanda en octobre 2016, a été réitérée avec force au cours de l’année qui s’achève lors d’intenses rencontres entre les responsables des deux pays.
Ainsi, tout au long de l’année, un engagement permanent a été affirmé et réaffirmé par les deux pays en faveur de la consolidation des relations bilatérales dans plusieurs domaines, à travers notamment des accords bilatéraux de coopération et des projets de partenariats, outre l’échange de visites de hauts responsables.
Octobre dernier, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, M. Nasser Bourita, a été reçu en audience à Kigali par le président rwandais, SE Paul Kagame. Lors de cette audience, le président Kagame a fait part de son grand estime et de son amitié pour SM le Roi Mohammed VI, exprimant la détermination du Rwanda de renforcer davantage la coopération multisectorielle liant Rabat et Kigali.
Le chef de l’Etat avait également exprimé sa forte admiration pour les nombreuses réalisations accomplies par le Maroc devenu, sous le leadership du Souverain, un modèle de référence en Afrique dans divers domaines.
Le président rwandais et M. Bourita avaient, par ailleurs, échangé sur les questions régionales et internationales d’intérêts communs, où le chef de l’Etat a loué “les efforts reconnus déployés par le Maroc pour devenir un pôle de paix et de stabilité en Afrique”.
Dans le cadre des liens d’amitié et de fraternité qui unissent le Royaume et le Rwanda, et conformément à la volonté des deux pays frères de renforcer leur coopération, M. Bourita avait également tenu une visioconférence avec son homologue rwandais, Vincent Biruta, au cours de laquelle les deux ministres ont loué l’excellence des liens d’amitié et de solidarité existant entre les deux pays frères et exalté la qualité des sentiments d’estime et de respect qui caractérisent les rapports entre leurs chefs d’État, SM le Roi Mohammed VI et Son frère SE Paul Kagame.
S’agissant de la coopération bilatérale, les deux parties avaient réaffirmé leur volonté de tout mettre en œuvre en vue de raffermir davantage leurs relations, d’intensifier et de diversifier leur coopération en vue de lui conférer un caractère stratégique multisectoriel.
Dans ce sens, ils avaient mis en exergue le rôle important des partenariats public/privé et privé/privé qui constituent des facteurs clés dans la promotion et le développement des relations bilatérales, encourageant, à cette occasion, les opérateurs économiques des deux pays à intensifier leurs efforts pour asseoir un partenariat gagnant-gagnant, solide et inscrit dans la durée, en tant que levier de développement socio-économique et générateur de richesse commune.
Les deux ministres ont ainsi convenu de capitaliser sur les complémentarités des deux pays dans un partenariat mutuellement bénéfique et d’agir afin que chacun des deux pays soit pour l’autre un point d’ancrage dans la défense des intérêts mutuels aux niveaux régional, continental et international, poursuit le communiqué.
En Avril, le Maroc et le Rwanda avaient exprimé leur volonté commune de booster leur coopération parlementaire en soutenant les mécanismes de dialogue et de concertation entre les institutions législatives des deux pays.
Cette ambition avait été exprimée lors d’une réunion à Kigali entre Mohamed Touimi Benjelloun, vice-président de la Chambre des représentants, et la présidente de la Chambre des représentants du Rwanda, Donatille Mukabalisa.
Lors de cette rencontre, Mme Mukabalisa avait mis en relief l’importance de la volonté politique et de l’identité de vues des dirigeants des deux pays concernant le développement dans toutes ses manifestations au niveau des deux pays, et la mise en place d’un partenariat stratégique renouvelé et exemplaire, sud-sud, qui répond aux aspirations des deux pays et des deux peuples amis.
A cette occasion, Mme Mukabalisa avait souligné l’importance de la coopération parlementaire entre les deux institutions législatives et son rôle dans le renforcement des relations entre les deux pays, mettant l’accent sur la nécessité de la formation d’un groupe d’amitié parlementaire maroco-rwandais.
En Mars, Rabat et Kigali avaient convenu de renforcer leur partenariat dans les domaines de l’habitat et de l’urbanisme lors d’une rencontre qui a rassemblé à Rabat la ministre de l’Aménagement du Territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la Ville, Nouzha Bouchareb et l’ambassadrice du Rwanda au Maroc, Zaina Nyiramatama.
Les deux responsables avaient examiné, à cette occasion, les moyens à même de concrétiser les axes du protocole d’accord signé en mars 2019, entre les gouvernements des deux pays, à savoir l’habitat, l’urbanisme, la dématérialisation et la numérisation des territoires et la formation.
Dans cette optique, les deux parties avaient convenu d’organiser une rencontre entre les départements de tutelle des deux pays, afin d’identifier les pistes de collaboration prioritaires qui figurent dans ce protocole d’accord, portant notamment sur le partage de l’expertise et du savoir-faire, le programme des villes sans bidonvilles, la planification urbaine et la dématérialisation et la numérisation des territoires, en plus de l’accès des jeunes rwandais aux écoles marocaines d’architecture.
Il a été, de même, décidé de procéder à l’élaboration d’une feuille de route sur la base de ces pistes de collaboration prioritaires, en vue d’une mise en œuvre optimale de ce partenariat, qui tend aussi à favoriser les échanges sur les mécanismes de financement du développement urbain et de l’accès au logement, développer les échanges des nouvelles technologies dans le domaine de l’habitat et de la construction et échanger les informations sur la prévention et la lutte contre l’habitat insalubre.
Sur le plan de coopération hospitalo-universitaire, deux accords-cadres de partenariat avaient été signés, en septembre dernier, entre le Centre hospitalo-universitaire (CHU) Ibn Sina de Rabat, le CHU de Kigali et l’hôpital King Faisal de la capitale rwandaise.
Ces deux partenariats, qui s’inscrivent dans le cadre des accords gouvernementaux dans le domaine de la Santé entre le Maroc et le Rwanda, touchent différents aspects de coopération, notamment le partage des connaissances scientifiques, la formation et l’échange des expériences.
Le premier protocole d’accord porte sur le développement des opportunités offertes par la recherche scientifique et l’échange d’informations et de documentations dans tous les secteurs d’activité, tandis que le second accord porte sur différents volets de coopération, dont la mise à niveau des compétences professionnelles médicales et le développement de certaines disciplines hospitalières.
Ces deux accords illustrent les liens privilégiés liant le Maroc et le Rwanda et reflète la détermination des deux pays de développer une coopération basée sur le partage, la solidarité, l’enrichissement et le renforcement des compétences dans le domaine hospitalier.
Les relations de coopération entre Rabat et Kigali se sont élargies au cours de l’année qui s’achève pour toucher le domaine du sport, particulièrement le football. En juillet, le club rwandais Rayon Sports avait annoncé la signature d’un accord de partenariat de cinq ans avec le géant marocain Raja Casablanca (RCA).
“Nous sommes ravis d’avoir conclu ce partenariat avec le club du siècle, le Raja CA, et nous avons hâte de partager une relation fructueuse ensemble”, avait déclaré le président de Rayon Sports, Jean Fidele Uwayezu, dans un communiqué, indiquant que les deux club travailleront ensemble sur de nombreux projets, notamment le développement des jeunes joueurs, l’échange de joueurs et la promotion de l’utilisation de la technologie dans le football.
En vertu de l’accord signé, Rayon Sports bénéficiera de l’expertise footballistique et opérationnelle du Raja Casablanca, alors que la collaboration se concentrera sur le partage des installations sportives et l’organisation de matchs amicaux entre les deux clubs.
Pour le géo-politologue rwandais, Dr. Ismaël Buchanan, le Maroc est devenu un partenaire “privilégié” pour le Rwanda dans de nombreux domaines stratégiques.
“Les réunions régulières de haut niveau qui rassemblent les responsables des deux pays et les dizaines d’accords de coopération signés illustrent le grand intérêt qu’accordent les deux pays à leur partenariat multisectoriel”, a souligné le professeur des sciences politiques à l’Université du Rwanda (UR) dans une déclaration à la MAP.
Les deux pays sont, aujourd’hui, déterminés à asseoir un partenariat stratégique tourné vers l’avenir, a-t-il relevé, faisant remarquer que les mémorandums d’entente et accords de partenariat signés entre Rabat et Kigali ont plus que quadruplé depuis 2016, date de la visite historique effectuée par SM le Roi Mohammed VI au Rwanda,
Le Maroc est le seul pays d’Afrique du Nord avec qui le Rwanda entretient des relations étroites, a-t-il enchainé, estimant que cela s’explique par “la convergence des points de vue des deux pays sur de nombreux dossiers d’intérêt commun, notamment l’intégration du continent africain, la réforme de l’Union africaine, la paix et la sécurité en Afrique et la coopération Sud-Sud”.
Dr. Buchanan, par ailleurs consultant en relations internationales auprès d’organisations régionales et internationales, a fait remarquer que la coopération multisectorielle liant les deux pays touche des domaines aussi variés que l’agriculture, le commerce, l’industrie, l’environnement, le développement durable, l’énergie, le tourisme, l’éducation, l’urbanisme, la santé, l’aménagement du territoire et la sécurité nucléaire et radiologique.
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Développé par l’Université de Liège en Belgique, il s’agit du seul test de ce type disponible sur le continent africain; de premiers contrats ont été signés avec la République Démocratique du Congo, le Burundi et le Soudan.
Contipharma, société spécialisée dans le développement et la commercialisation de solutions médicales adaptées, annonce aujourd’hui la mise à disposition sur la totalité du continent africain d’un test salivaire-PCR développé par l’Université de Liège (Belgique) marqué CE, capable de détecter tous les variants connus du virus SARS-CoV-2, dont le variant Omicron. Il s’agit du seul test salivaire-PCR disponible en Afrique et d’un des seuls de ce type au niveau mondial.
La collaboration entre Contipharma et l’Université de Liège date de début 2021. Le laboratoire Covid-19 de l’Université de Liège (ULiège) a développé un kit d’auto-prélèvement salivaire qui permet non seulement aux personnes de se prélever elles-mêmes, ce qui épargne le personnel médical, mais aussi d’inactiver le virus dès le prélèvement, permettant d’éviter l’étape d’inactivation virale en laboratoire et de gagner du temps et de l’argent.
« Il est maintenant démontré par de nombreux groupes de recherche que le prélèvement salivaire est aussi, voire plus efficace que le prélèvement naso-pharyngé pour mettre en évidence le virus SARS-CoV-2. Il a même été montré que le contrôle de l’épidémie est plus efficace si le prélèvement salivaire est utilisé plutôt que le prélèvement naso-pharyngé », souligne Bernard Delhez, CEO de Contipharma.
Pour détecter correctement les différents variants, il faut que les procédures de prélèvement, d’inactivation virale, d’extraction du matériel génétique viral et de PCR soient optimisées. Dans ce cadre, les procédures d’inactivation et d’extraction développées par l’ULiège, et qui ont été validées et utilisées de manière massive sur la plateforme nationale belge de testing, ont montré leur aptitude à extraire des ARN de très grande qualité. Par ailleurs, les réactifs de PCR utilisés dans la procédure de l’ULiège, laquelle cible plusieurs gènes plutôt qu’un seul, mettent en jeu des amorces choisies de telle sorte que tous les variants actuellement connus du virus SARS-CoV-2 soient reconnus et mis en évidence.
« Aucun variant connu, y compris le variant Omicron qui se développe actuellement en Afrique, n’échappe à cette procédure basée sur un prélèvement salivaire suivi d’une PCR à plusieurs cibles. Depuis l’arrivée du Covid-19, Contipharma a fourni du matériel médical ainsi que des tests rapides sérologiques et antigéniques. Ce test salivaire-PCR s’intègre parfaitement dans la panoplie et la mission de notre entreprise », ajoute Bernard Delhez.
Contipharma a d’ores et déjà signé de premiers contrats pour fournir ces tests en République Démocratique du Congo, au Burundi et au Soudan. La société se concentre actuellement sur le lancement commercial en Afrique, mais envisage également à brève échéance une commercialisation dans d’autres régions du monde.
Selon une récente évaluation de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ,
Au-delà du SARS-CoV-2, Contipharma et l’ULiège travaillent également sur des applications du test salivaire à d’autres maladies présentes principalement le continent africain. Des projets de recherches ont été lancés sur trois pathologies qui restent confidentielles à ce stade.
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La Commission de la CEDEAO, à travers son département à l’Energie et aux Mines, a organisé du 14 au 15 décembre 2021, à Abidjan, en Côte d’Ivoire, un atelier de validation du rap-port de collecte de données et de diagnostic qui servira de base à l’élaboration d’un Code Pétrolier Régional de la CEDEAO.
Cet atelier avait pour objectifs i) d’analyser les informations et données collectées par le Consultant afin de confirmer leur authenticité ; ii) de passer en revue l’analyse diagnostique faite des cadres législatifs et réglementaires existants dans le secteur des hydrocarbures mettant en exergue les similitudes et les divergences entre pays ainsi que les difficultés et problématiques majeurs ; iii) de dégager les principales orientations du Code Pétrolier Régional.Dans son allocution lors de la cérémonie d’ouverture, le Commissaire Sédiko DOUKA, à l’Energie et aux Mines, a, au nom du Président de la Commission de la CEDEAO, S.E. Monsieur Jean Claude Kassi BROU, souligné l’importance de l’atelier de validation, en indiquant que l’harmo-nisation d’un certain nombre de dispositions générales et spécifiques régissant l’ensemble des activités d’exploitation et de valorisation des hydrocarbures dans l’espace CEDEAO permettra, entre autres, (i) de faciliter l’intégration du marché régional des hydrocarbures, (ii) d’offrir plus d’opportunités de création de la valeur, (iii) d’accroître les investissements dans toute la chaîne de valeur pétrolière, (iv) de mieux structurer les projets transfrontaliers et (v) de renforcer la coopération entre les Etats.
Il a en outre souligné que le défi consiste à faire en sorte que les ressources en hydrocarbures soient mieux valorisées afin que le secteur pétrolier contribue de manière significative au développement socio-économique de la région. Il a également rappelé que la nouvelle politique de production d’énergie à l’échelle de la région donne une grande importance à l’utilisation du gaz naturel à hauteur de 31% du mix énergétique vu les nombreuses potentialités découvertes récemment dans la région.
S’exprimant pour son discours d’ouverture officielle, M. DANHO Patrick, Directeur du Suivi et de la Régulation des Hydrocarbures, représentant le Ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie de la République de Côte d’Ivoire, a remercié la Commission de la CEDEAO pour l’or-ganisation de l’atelier à Abidjan et a souhaité la bienvenue aux participants. Il a indiqué qu’un Code Pétrolier régional permettra aux Etats membres d’harmoniser un certain nombre de principes afin d’attirer davantage d’investissements, d’assurer une saine concurrence entre les parties prenantes au sein d’un même pays et entre les Etats membres de la région et de favoriser le développement intégré et dynamique du secteur pétrolier dans notre communauté.
Mr DANNHO a en outre recommandé que dans ce Code, les questions épineuses telles que la transparence, la protection de l’environnement, l’augmentation des recettes de l’Etat, le déve-loppement des populations vivant à proximité des champs pétroliers, la création de valeur ajoutée tout au long de la chaîne de valeur, entre autres, soient abordées avec une grande objectivité.
Après la cérémonie officielle d’ouverture, l’atelier a été consacré à des sessions techniques à travers l’analyse du rapport de collecte des données et son analyse transversale. Les conclusions de ces échanges permettront de servir d’intrants pour l’élaboration du Code Pétrolier Régional au cours des prochains mois en vue d’une adoption finale par les instances statutaires de la CEDEAO horizon juin 2022.
Ce texte communautaire vient en plus d’autres déjà adoptés par la Commission de la CEDEAO dans le secteur des hydrocarbures dont notamment la politique régionale de développement des hydrocarbures, le programme régional d’amélioration de l’approvisionnent en hydrocarbures de la CEDEAO, la politique régionale sur la vulgarisation du Gaz Pétrole Liquéfié (GPL), la Directive régionale sur l’harmonisation des spécifications des carburants automobiles (essence et gasoil) entre autres.
L’atelier a vu la participation des délégués des ministères en charge du pétrole des Etats membres de la CEDEAO, du représentant du Centre africain pour les ressources naturelles de la Banque africaine de développement (BAD), des structures spécialisées dans le secteur pétrolier de la région telles que Petroleum Commission Ghana, de l’Autorité de Régulation du Secteur de l’Energie du Niger (ARSE) et de la Société des Pétroles du Sénégal (Petrosen).
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Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement (www.AfDB.org) a approuvé, lundi à Abidjan, un prêt de 210 millions de dollars américains en faveur du Nigeria pour la mise en œuvre de la phase 1 du Programme spécial de Zone de transformation agroalimentaire.
Le programme qui devrait avoir un impact sur la vie de millions de personnes dans le pays le plus peuplé d’Afrique contribuera à libérer le potentiel du secteur agricole nigérian. Il favorisera l’industrialisation grâce au développement de cultures et d’élevages stratégiques.
Le financement de ce programme par la Banque africaine de développement représente, à ce jour, l’une des opérations les plus ambitieuses de l’institution en termes d’envergure et de portée. Il se compose d’un prêt de 160 millions de dollars de la Banque africaine de développement et d’un autre de 50 millions de dollars de l’Africa Growing Together Fund. La phase 1 du projet ciblera sept États fédérés du Nigeria ainsi que la capitale fédérale Abuja.
Le projet appuiera les efforts déployés par le Nigeria pour accroître la productivité agricole, promouvoir les investissements, créer de la richesse et des emplois, et transformer les zones rurales en corridors de prospérité économique. La première phase sera mise en œuvre avec le cofinancement d’autres partenaires pour un montant total de 538,05 millions de dollars.
« Nous disposons de plusieurs millions d’hectares de terres arables et nous avons décidé de créer des Zones spéciales de transformation des produits agricoles à travers le pays. Nous sommes convaincus que ces initiatives faciliteront les investissements dans le secteur agricole », a déclaré le président nigérian Muhammadu Buhari aux dirigeants mondiaux lors du sommet de la Future Investment Initiative à Riyad, peu avant la réunion du Conseil d’administration de la Banque.
Le programme des Zones spéciales de transformation agroalimentaire devrait permettre de doter les régions rurales à fort potentiel agricole d’infrastructures économiques. Ces zones attireront les investissements des agro-industriels et des entrepreneurs, contribueront au développement économique et social du Nigeria et permettront d’endiguer l’exode rural. Les régions concernées par le projet représentent 19 % de la superficie totale du Nigeria et 50,4 millions de personnes en bénéficieront. Les États dans lesquels la première phase du programme sera mise en œuvre ont été sélectionnés sur la base d’un critère de préparation et de la nécessité d’assurer un équilibre géographique entre les six zones géopolitiques du Nigeria.
La Banque islamique de développement et le Fonds international pour le développement agricole fourniront un financement additionnel. Le gouvernement fédéral et les gouvernements des États fédérés concernés apporteront des contributions en espèces et en nature.
« Cette première phase du programme n’est pas pilotée par le gouvernement. Elle est soutenue par le gouvernement et menée par le secteur privé, a déclaré le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Dr Akinwumi A. Adesina. C’est de cette façon que la transformation structurelle de l’agriculture s’opèrera. C’est remarquable de voir un engagement aussi fort de la part du gouvernement nigérian. L’engagement du ministre des Finances nigérian et de tous les gouvernements des États est extrêmement fort parce qu’ils doivent donner les terres, s’assurer que toutes les réglementations et les incitations sont mises en place. »
Le programme des Zones spéciales de transformation agroalimentaire de la Banque africaine de développement est un élément phare de la stratégie « nourrir l’Afrique » de la Banque. La Banque prévoit d’établir les zones spéciales de transformation agroalimentaire dans 18 pays africains, dont le Nigeria. Les zones sont conçues de manière à regrouper la production, la transformation, le stockage, le transport et la commercialisation de produits de base, tels que le coton ou le maïs, afin d’accroître la productivité et la compétitivité tout en réduisant les coûts logistiques.
Pour Lamin Barrow, directeur général du Bureau pays de la Banque africaine de développement pour le Nigeria, « la phase 1 du programme des Zones spéciales de transformation agroalimentaire du Nigeria mobilisera les investissements du secteur privé dans les pôles agro-industriels et les centres de transformation agricole. Au moins, 1,5 million de ménages en seront les bénéficiaires directs. Le programme a pour objectif de créer 400 000 emplois directs et jusqu’à 1,6 million d’emplois indirects. »
Généralement implantées à proximité de villes de taille moyenne, les zones agro-industrielles sont conçues pour revitaliser les économies périurbaines et créer des emplois pour les femmes, les hommes et les jeunes. La Banque africaine de développement prévoit un investissement de deux millions de dollars pour financer un plan d’action en faveur de l’égalité des genres, qui fournira des lignes directrices tenant compte de la dimension genre pour les zones agro-industrielles et incluant des ateliers pour les coopératives agricoles dirigées par des femmes et des renforcements de capacité pour les femmes.
« L’emploi et les opportunités économiques équitables sont la pierre angulaire du travail de la Banque, a déclaré Beth Dunford, vice-présidente de la Banque chargée de l’Agriculture et du Développement humain et social. Ce programme cible une participation d’au moins 50 % de femmes. Le plan d’action pour l’égalité des genres contribuera à faciliter un élargissement de l’accès des femmes aux prêts. »
La réalisation de la phase 1 devrait permettre d’augmenter la chaîne de valeur des produits de base suivants :
État de Cross River : cacao, riz et manioc
Territoire de la capitale fédérale : élevage de bétail (bovins de boucherie et bovins laitiers)
État d’Imo : élevage de bétail (bovins de boucherie et bovins laitiers)
État de Kaduna : tomates, maïs et gingembre
État de Kano : riz, tomates, arachides et huile de sésame
État de Kwara : élevage de bétail
État d’Ogun : manioc, riz, volaille et pêche
État d’Oyo : manioc, soja et riz
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