Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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mercredi, 05 janvier 2022 15:05

Tchad : Visite officielle du PCMT en Egypte

Le Président du Conseil Militaire de Transition, Président de la République, Chef de l’Etat, Général MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO se trouve depuis cet après-midi, au Caire  en Egypte. Le Chef de l’Etat effectue une visite officielle de 48 heures à l’invitation du Président égyptien,  Abdel-Fattah Al-Sissi.

Le Chef de l’Etat est accueilli, à son arrivée à l’aéroport international du Caire dans le respect des gestes barrières, par le ministre égyptien de l’Approvisionnement et du Commerce Intérieur, Dr Al Sayed Ali Al Massalhi, l’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Tchad auprès la République Arabe d’Egypte, M. Tchonaï Hassan Elimi et le personnel de la représentation diplomatique tchadienne.

Le ministre égyptien et le Président de la République se retirent ensuite au salon d’honneur où ils échangent pendant un quart d’heure. Abordant l’état des relations entre les deux pays, le Chef de l’Etat MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO s’est félicité de l’exemplarité de cette coopération qui touche plusieurs domaines. Il s’agit entre autres, des infrastructures, de l’enseignement supérieur et de la santé, etc.

Le Président du Conseil Militaire de Transition est accompagné dans son déplacement en terre égyptienne du chef de la diplomatie, M. Mahamat Zène Chérif,  du Ministre Délégué à la Présidence de la République, chargé de la Défense, Daoud Yaya Brahim et quelques-uns de ses proches collaborateurs.

L’agenda de la visite du République de la République, Général MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO prévoit notamment ce mercredi 05 janvier, une rencontre bilatérale avec son homologue égyptien, Abdel-Fattah Al-Sissi.

hn

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La Première Dame du Burundi Son Excellence Angeline Ndayishimiye a, ce mardi 4 janvier, rehaussé de sa présence les cérémonies relatives à la célébration de Noël et du Nouvel An 2022 avec les enfants nés séropositifs pris en charge par l’Association Nationale de Soutien aux Séropositifs et malades du Sida(ANSS) et l’Association des Femmes Africaines face au Sida( SWAA-Burundi) où elle a lancé un appel vibrant aux parents d’informer leurs enfants nés séropositifs sur leur état de santé pour les mettre ensuite sous traitement antirétroviral afin qu’ils grandissent avec une bonne santé.

“ Il ya des parents qui cachent à leurs enfants leur séropositivité les empêchant ainsi de suivre le traitement antirétroviral; ils doivent savoir que ces enfants peuvent mener une vie normale lorsqu’ ils reçoivent une prise en charge appropriée”, a souligné la Première Dame tout en remerciant les Associations ANSS et SWA-Burundi qui s’occupent de ces enfants et qui ne ménagent aucun effort pour soutenir les personnes vivant avec le VIH/SIDA au Burundi.

SE Angeline Ndayishimiye a par ailleurs prodigué des conseils à ces enfants pour qu’ils contribuent à la lutte contre ce fléau en suivant les conseils de leurs parents et de leurs éducateurs visant à fuir la fornication.

“Je suis venue vous rendre visite comme un parent qui se soucie du bien-être de  ses enfants. Ma présence ici est dans l’objectif de vous donner de l’espoir et vous témoigner nôtre amour envers vous”, a indiqué la Première Dame en remerciant l’ANSS et SWAA-Burundi pour cette initiative d’organiser la fête de Noël et du Nouvel An 2022 pour ces enfants et la Société Interpetrol pour son appui financier.

Elle s’était munie d’une assistance alimentaire qu’elle a par la suite octroyée aux associations ANSS et SWAA-Burundi comme appui à leur noble mission de soutenir les séropositifs.

La Première Dame du pays s’est en outre rendue en Zone Rohero pour s’enquérir des conditions de vie des enfants nés séropositifs ayant développé la non observance du traitement antirétroviral qui sont pris en charge par l’ANSS à travers la Maison de la Joie.  Cet établissement abrite 11 enfants de moins de 12 ans ainsi qu’une femme de 32 ans qui souffraient de la malnutrition sévère avant de bénéficier de l’aide de cette association.

Ces cérémonies ont débuté par une messe célébrée à la chapelle de la Paroisse Cathédrale Regina Mundi où, s’appuyant sur l’Evangile selon Jean 6:34-44, l’Abbé Bétou Bertin a invité les chrétiens à s’aimer les uns des autres étant donné que Dieu lui-même est amour.

hn

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Le Président de la République, Alassane Ouattara, a procédé à la nomination par décret de 115 nouveaux membres du Conseil Economique, Social, Environnemental et Culturel (CESEC). L’information a été rendue publique par un communiqué lu par le secrétaire général de la présidence, Abdourahmane Cissé, le mardi 04 janvier 2022.

"Le Président de la République a procédé, ce mardi 04 janvier 2022, à la signature de quatre décrets au titre du Conseil Economique, Social, Environnemental et Culturel (CESEC). Le premier décret met fin aux fonctions des membres du CESEC. Le troisième porte sur la nomination de 115 nouveaux membres dont la liste sera publiée par voie de presse", a déclaré Abdourahmane Cissé.

Selon le secrétaire général de la Présidence, le quatrième décret reconduit le président Eugène Aka Aouélé à la tête de l’institution.

Le Conseil Economique, Social, Environnemental et Culturel comprend 120 membres appelés Conseillers. L’institution donne son avis sur les projets de lois, d’ordonnances ou de décrets ainsi que les propositions de lois qui lui sont soumis.

La rentrée solennelle du Conseil Economique, Social, Environnemental et Culturel se tiendra le jeudi 27 janvier 2022 au siège de l’institution, à Abidjan.  

mo

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Le personnel des Forces armées canadiennes a été sollicité pour aider à l’accélération de la campagne de vaccination ant-Covid-19 dans la province du Québec qui fait face à une flambée des cas du variant Omicron.

«Suite à l’approbation de la demande d’aide fédérale du Québec, le personnel des Forces armées canadiennes commencera son déploiement aujourd’hui afin de soutenir la campagne de vaccination de la province», a annoncé le ministre de la Protection civile, Bill Blair, sur Twitter.

Une évaluation des besoins est actuellement réalisée par l’armée afin d’identifier les besoins spécifiques et d’être en mesure de déployer le nombre approprié de militaires, a indiqué, pour sa part, le lieutenant Daniel Alejandro Pineda Revelo.

«Dans la planification des derniers jours, plusieurs scénarios impliquant différentes régions ont été développés. Par contre, à la demande de la province et selon leur priorité, nous nous concentrons sur la région de Montréal pour le moment», a précisé le responsable militaire.

L’accueil et l’orientation des personnes dans les centres de vaccination ainsi que le nettoyage et la désinfection des surfaces et des zones pourraient faire partie des tâches assignées, précise-t-on.

Ottawa avait répondu favorablement à l’appel de Québec pour venir en assistance afin de faire face à la propagation du variant Omicron dans la province.

La ministre de la Sécurité publique du Québec, Geneviève Guilbeault, avait évoqué une situation épidémiologique «devenue critique».

Le Québec a fait part de 15 293 nouveaux cas lundi, après plusieurs journées de records de contamination au Covid.

mc

 
 

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Au moins 28.395 migrants ont effectué la périlleuse traversée de la Manche depuis la France pour rejoindre l’Angleterre en 2021, un record qui représente plus du triple par rapport à l’année précédente, selon des chiffres du ministère de l’Intérieur britannique relayés, mardi, par les médias locaux.

En 2020, quelque 8.400 arrivées illégales à bord de petites embarcations avaient été recensées sur le sol britannique, ajoutent les médias.

Sur le seul mois de novembre de l’an dernier, près de 6.900 personnes ont rejoint les côtes anglaises, dont un record de 1.185 en un seul jour, précise la presse locale.

Les traversées de la Manche par des migrants rêvant d’Angleterre constituent un sujet de discorde entre la France et le Royaume-Uni, Londres estimant que les efforts déployés par Paris sont insuffisants en dépit du versement d’aides financières.

Fin novembre, quand le naufrage d’une embarcation précaire a entrainé le décès de 27 personnes suscitant l’émoi de l’opinion publique, un porte-parole du ministère de l’intérieur britannique avait qualifié “d’inacceptable” le nombre de migrants “que nous avons vu partir de France”.

“Le public britannique en a assez de voir des gens mourir alors que des groupes criminels impitoyables profitent de leur misère”, avait-il souligné.

Le phénomène s’est fortement développé depuis 2018 face au bouclage du port de Calais et de l’Eurotunnel que les migrants empruntaient en se cachant à bord de véhicules.

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Dans le cadre de l'initiative Covax, les Etats-Unis, à travers l'Agence américaine pour le Développement international (USAID), ont offert le 30 décembre 2021, 816 660 doses supplémentaires de vaccin Pfizer contre la Covid-19, portant à près de 5 millions de doses de vaccins l’ensemble de doses offertes par les USA.

 « Les États-Unis fournissent ces vaccins parce que nous soutenons pleinement nos partenaires ivoiriens dans la lutte contre la Covid-19.  Avec la récente propagation mondiale de la variante Omicron, il est essentiel que toutes les personnes éligibles se fassent vacciner », a déclaré l'ambassadeur des États-Unis en Côte d'Ivoire, Richard Bell. 

A ce jour, les États-Unis ont livré plus de 350 millions de doses de vaccin à plus de 110 pays, dont la Côte d’Ivoire qui a reçu à la date du 03 janvier 2022, 4 361 760 doses de Pfizer et 506 200 doses de Johnson & Johnson.

A la date du 02 janvier 2022, la Côte d’Ivoire comptait 72 352 cas confirmés dont 62 517 personnes guéries, 720 décès et 9 115 cas actifs.

Du 1er mars 2021 au 1er janvier 2022, c’est un total de 7 220 501 doses qui ont été administrées.

mc

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Modernisation, digitalisation, dématérialisation des procédures administratives… Dans l’ère du temps, la gouvernance électronique, en marche depuis 2013, apporte des changements dans l’accès aux services publics. L’objectif étant de faire de l'administration publique, une administration moderne et efficace.

                          

« Teams ». C’est le nom de l’application de télétravail de l’administration publique ivoirienne pour le partage de fichiers et la communication collaborative entre des utilisateurs en simultané. Elle a été présentée en avril 2020 par le ministère en charge de l’Économie numérique au plus fort de la pandémie de la Covid-19. « Teams » répondait à la nécessité de faire fonctionner l’administration dans ce contexte de crise sanitaire inédite.

Composé de 13 000 licences de Microsoft, Teams s’intègre à l’ensemble des outils e-Gouv. L’application peut être utilisée pour une conférence audio/vidéo avec tout utilisateur disposant d’un compte email Yahoo, Gmail, Outlook, etc.

Ainsi, le Conseil des ministres et des réunions importantes ont pu se faire par visioconférence.

La mise en œuvre de cette application à cette période cruciale témoigne des mutations en cours pour la modernisation de l’administration ivoirienne.

Le gouvernement a fait de la gouvernance électronique un enjeu stratégique pour l’administration ivoirienne. Cette transformation est soutenue par le projet « e-gouv » qui se veut un ensemble d’outils TIC au service des besoins des administrations publiques, en vue d’assurer un meilleur service à la population. C’est dans cette dynamique qu’a été lancé le projet « e-démarches » en septembre 2017 pour offrir un accès simplifié et rapide aux services publics.

Dans le cadre de ce projet, 300 procédures ont été recensées et 66 procédures ont été déjà dématérialisées. Les premiers services publics dématérialisés sont disponibles sur le site www.servicepublic.gouv.ci.

Les procédures dématérialisées concernent les secteurs de la Santé, de l’Économie et des Finances, du Budget, de la Justice et de l’Education. 

Le processus de dématérialisation des actes administratifs a réalisé une avancée importante avec l’intégration de la signature présentée le jeudi 23 décembre 2021. La signature électronique commence par trois entités administratives, à savoir le secrétariat d'Etat chargé de la Modernisation de l'administration ; la Direction des examens et concours (DECO) ; et le ministère de la Fonction publique et de la Modernisation de l'administration.

Et dans un environnement en perpétuel changement, les Technologies de l'information et de la communication (TIC) sont, aujourd’hui, un levier indispensable pour la modernisation du secteur public.

Cette capacité d’adaptation a été rendue possible grâce à la facilitation de l’accès à l’Internet avec le déploiement de la fibre optique. Le gouvernement veut connecter la totalité des villes et villages de Côte d’Ivoire à internet. L’objectif étant de permettre aux citoyens d’effectuer sur leur mobile ou depuis un ordinateur, des démarches administratives.

De 2022 km en 2015, le Réseau national de haut débit (RNHD) a atteint près de 5 000 km en 2021, pour un objectif de 7 000 km. Selon le ministre de l’Économie numérique, des Télécommunications et de l’Innovation, Roger Adom, le taux de pénétration de l’internet est supérieur à 65%, grâce aux réseaux mobiles avec les technologies 3G et 4G. Le nombre d’abonnés à Internet mobile en Côte d’Ivoire a atteint 20 653 341 au 30 juin 2021. Le taux de pénétration de la téléphonie mobile est de 152% avec plus de 41 millions d’abonnés en juin 2021.

Le gouvernement a annoncé le 22 décembre 2021, le déploiement de la technologie 5G en Côte d'Ivoire en 2023.

Celle-ci facilitera des avancées technologiques majeures, telles que le déploiement de l’intelligence artificielle et une révolution fulgurante du numérique dans les secteurs de l’énergie, des médias, de l’industrie et de la santé.

Une Stratégie nationale de développement du numérique à l'horizon 2025 a été également adoptée.

Cette stratégie repose essentiellement sur le développement et le déploiement d’une infrastructure numérique qui permettent un accès abordable aux services numériques pour les populations, le développement de services et d’une industrie numérique créatrice d’emplois et de richesses.

La mise en œuvre de la Stratégie nationale de développement du numérique nécessitera 32 réformes et 96 projets d’un coût global de 2 000 milliards de FCFA sur la période 2021-2025.

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Après un taux de croissance économique positif d’environ 2% en 2020 et 6,5% en 2021, la Côte d’Ivoire poursuivra cette dynamique en 2022 avec un taux de croissance projeté à environ 7%. C’est ce qu’a annoncé le Président Alassane Ouattara, à l’occasion du traditionnel message du nouvel an le 31 Décembre 2021.

Le Chef de l’Etat a relevé que pour l’année 2022, le Gouvernement ciblera ses actions sur trois priorités. La première consistera en la transformation de l’économie. "Nous devons aller encore plus loin, et plus vite, dans la transformation de notre pays, et l’amélioration des conditions de vie de chacun de ses habitants", a dit le Président Alassane Ouattara.

Pour y parvenir, le Chef de l’État compte amplifier la modernisation de l’agriculture pour augmenter ses rendements et les revenus des producteurs, réduire le coût de la vie et accélérer l’industrialisation du pays par la transformation locale des matières premières ainsi que l’accès des populations à l’éducation, à la santé et à un logement décent, à un coût abordable.

"Dans ce cadre, j’ai instruit le Gouvernement à l’effet de lancer, dès le mois de janvier, un deuxième Programme Social du Gouvernement (PSGouv) en vue d’intensifier et de poursuivre nos actions de réduction de la pauvreté", a fait savoir Alassane Ouattara.

Le PSGouv 2022-2024, d’un montant de 3 182,4 milliards de FCFA, vise à accélérer le rythme de réduction de la pauvreté et des inégalités sociales, à apporter des solutions durables à la problématique de la fragilité dans les zones frontalières au Nord et à améliorer les conditions de vie des populations, notamment les plus défavorisées.

La seconde priorité pour cette année 2022 est l’emploi des jeunes et des femmes. Un accent particulier sera mis sur l’emploi de cette catégorie de la population.

"Pour ce faire, le secteur privé fera l’objet d’une attention particulière et nous allons intensifier son développement par la promotion et l’émergence de champions nationaux. Nous mettrons en place un programme pour accompagner et promouvoir le financement de nos PME, de nos startups et de nos jeunes entrepreneurs. Nous travaillerons avec le secteur privé pour réduire les délais de paiements aux entreprises", s’est engagé le Président de la République.

Le Gouvernement poursuivra, comme il l’a fait dans le secteur pétrolier et gazier, la promotion du contenu local, afin de faire émerger des champions nationaux dans les domaines clés de l’économie.

La troisième priorité pour 2022 est la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption. "Après les importants progrès réalisés dans tous les domaines de la vie socio-économique de notre pays depuis 2011, nous devons promouvoir davantage la culture de la bonne gouvernance et la transparence dans la gestion des affaires publiques, pour le bien-être de nos populations", a expliqué Alassane Ouattara. les actions entamées en 2021 ont produit des résultats probants, a-t-il fait savoir. Avant d’annoncer que ces actions vont se poursuivre.

"Nous devons bâtir une conscience nationale imprégnée des valeurs d’intégrité, d’équité, et d’un sens élevé de la responsabilité dans la conduite des affaires publiques", a expliqué le Chef de l’État. Alassane Ouattara a décidé d’instaurer à partir de 2022, un prix portant sur la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption. Ce prix favorisera l’éclosion de cette conscience nationale qui prône le respect des deniers publics, la recherche de l’excellence, et qui place l’intérêt de la Nation au-dessus de tout.

L’importante découverte de pétrole et de gaz faite en 2021, avec le gisement « Baleine », qui entrera en production, dès 2023, permettra d’augmenter la production de pétrole et de gaz, et de fournir une quantité adéquate de gaz au secteur de l’électricité.

"Cette importante découverte augure de belles perspectives pour notre pays en termes de ressources pour le financement des projets de développement, de formation de nos jeunes, de création d’emplois, et d’opportunités pour nos PME", a annoncé Alassane Ouattara.

Revenant sur la mise en œuvre du projet « Une Côte d’Ivoire Solidaire », le Président de la République a expliqué qu’il vise à consolider les acquis des dix dernières années et à accélérer le processus de transformation structurelle de l’économie.

"Nous continuerons d’investir dans les infrastructures pour améliorer la fluidité du trafic dans le Grand Abidjan, désenclaver les zones rurales, relier toutes les capitales régionales, et rendre accessibles tous les chefs-lieux de département de notre pays, par des voies bitumées", a promis Alassane Ouattara. 

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Le paludisme en Côte d’Ivoire, comme dans la plupart des pays tropicaux est endémique et est un problème de santé publique. Il est bien connu que les problèmes de santé publique sont avant tout des problèmes de comportement qui ne peuvent trouver solution que si la communauté, troisième angle du triangle sanitaire est fortement impliquée dans la lutte.

C’est ce principe que le Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP) et ses partenaires ont bien compris en menant des interventions de changement de comportement auprès des populations depuis plusieurs années. 

Afin de donner un coup d’accélérateur à la lutte, le PNLP a décidé d’impliquer les leaders communautaires que sont les guides religieux et les leaders coutumiers. C’est dans cette optique que depuis 2020, Breakthrough ACTION apporte un appui technique et financier au PNLP pour mener un plaidoyer auprès des leaders communautaires afin que ceux-ci s’engagent comme ambassadeurs de la lutte contre le paludisme auprès de leurs communautés.

Ainsi après avoir réussi à engager les guides religieux (musulmans et chrétiens), l’équipe de plaidoyer sous le leadership du PNLP et l’appui technique de Breakthrough ACTION, a réussi à obtenir l’implication de la Chambre Nationale des Rois et Chefs Traditionnels de Côte d’Ivoire (CNRCT). Cette implication s’est traduite et matérialisée le 14 décembre 2021 par la signature d’une déclaration d’engagement lors d’une réunion du directoire de cet organe institutionnel reconnu par l’Etat de Côte d’Ivoire. 

Nanan Amon TANOÉ, président de cette institution, a au nom de ses pairs, pris l’engagement ferme d’œuvrer pour promouvoir les comportements prioritaires et les bons réflexes en matière de lutte contre le paludisme auprès des communautés.

Des cérémonies similaires seront organisées par région et par département pour engager l’ensemble des rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire à relayer les messages de sensibilisation contre le paludisme auprès de leurs communautés à la faveur des différents évènements, rencontres et célébrations dans leurs circonscriptions respectives.

Sachant le rôle prépondérant des leaders communautaires en Côte d’Ivoire, ces actions de plaidoyer augurent un lendemain meilleur dans la lutte contre le paludisme. 

Cette activité financée par l’USAID/PMI est conduite par un ensemble d’acteurs dont le PNLP, la Direction de la Santé Communautaire (DSC), Save the Children, le Réseau des Organisations de Lutte contre le Paludisme en Côte d’Ivoire (ROLPCI), l’Alliance des Religieux pour la Santé Intégrale et la Promotion de la personne humaine (ARSIP).

mc

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Plus de 30 millions de Sahéliens auront besoin cette année d’aide et de protection, soit plus d’un million de plus qu’en 2021, a indiqué mardi le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), soulignant que « les conflits, la violence, les déplacements et les crises socio-économiques entraînent une hausse  rapide des besoins » dans cette région.

Dans les régions touchées par les conflits en Afrique de l’Ouest, les civils sont confrontés à une crise de protection dramatique dans un contexte de plus en plus instable.

Selon l’OCHA, la jonction des conflits et de la violence, de la pauvreté profonde, des pressions démographiques, d’une gouvernance faible, d’une insécurité alimentaire et d’une malnutrition chroniquement élevées, et l’impact du changement climatique poussent « des millions de personnes à la limite de la survie ».

Sur le terrain, la période de soudure devrait commencer plus tôt en 2022, avec l’épuisement des stocks des agriculteurs et une demande accrue sur les marchés. « La diminution de l’offre entraînera probablement une nouvelle flambée des prix et certains produits de base pourraient ne plus être disponibles sur les marchés », a ajouté l’agence onusienne.

Plus de 29 millions de personnes devraient être confrontées à une insécurité alimentaire grave

Par rapport à 2021, une hausse de plus de 40% du nombre de personnes confrontées à une insécurité alimentaire grave est attendue au cours de la prochaine période de soudure en 2022. Dans l’ensemble du Sahel, plus de 29 millions de personnes devraient être confrontées à une insécurité alimentaire grave, dont plus de 8 millions dans le Sahel central.

Au Niger par exemple, le nombre de personnes en situation d’insécurité alimentaire pourrait augmenter de plus de 57%. Au Mali, les humanitaires tablent sur une hausse de plus de 40% et plus de 36% en Mauritanie. « Au Burkina Faso, trois zones (contre deux zones en 2021) pourraient être confrontées à des niveaux d’insécurité alimentaire d’urgence et la situation se détériore globalement dans les zones de crise du pays », a indiqué l’OCHA, ajoutant que près de 13 millions de personnes ont besoin d’une aide humanitaire au Burkina Faso, au Mali et au Niger.

Depuis 2015, le nombre d’attaques brutales a été multiplié par huit dans le Sahel central, entraînant des déplacements et des besoins supplémentaires. Selon OCHA, la zone des trois frontières partagées par le Burkina Faso, le Mali et le Niger est l’épicentre d’une crise en pleine expansion avec des niveaux sans précédent de violence armée et d’insécurité.

Les civils pris en étau entre les groupes armés, la violence intercommunautaire et les opérations militaires sont contraints de fuir leurs maisons pour trouver la sécurité. Au total, plus de 5,8 millions de personnes sont déracinées au Sahel, plus que jamais auparavant.

Hausse particulièrement « stupéfiante » des déplacés au Burkina Faso

Dans le Sahel central (Burkina Faso, Mali et ouest du Niger), l’insécurité s’est rapidement détériorée et les déplacements ont augmenté de 30% entre 2020 et 2021, atteignant 2 millions de personnes déplacées à l’intérieur de leur pays et 132.000 réfugiés - dont un demi-million contraints de fuir à l’intérieur de leur pays pour la seule année 2021. De nombreuses personnes déplacées ont également été contraintes de fuir plusieurs fois, ce qui aggrave encore leur vulnérabilité.

Selon l’OCHA, la hausse rapide est particulièrement stupéfiante au Burkina Faso, où la violence armée a forcé plus d’un million de personnes à fuir leur foyer depuis le début de la crise (contre 47.000 à la fin de 2018 - soit une augmentation de 2927%). Dans ces conditions, l’insécurité et la violence menacent les vies et les moyens de subsistance, perturbent l’accès aux services de santé, d’eau, d’assainissement et d’hygiène, privent les communautés touchées par la violence de l’accès aux services vitaux, augmentent les violations des droits humains et mettent en péril la cohésion sociale.

En Afrique de l’Ouest et centrale, six pays - le Burkina Faso, le Cameroun, le Mali, le Niger, le Nigéria et le Tchad - ont élaboré des plans d’intervention pour 2022, nécessitant un total de 2,4 milliards de dollars.

hn

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