Lorem Ipsum is simply dummy text of the printing and typesetting industry. Lorem Ipsum has been....
Paul-Henri Sandaogo Damiba est présenté dans les communiqués lus sur la RTB comme le président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), qui assure désormais le pouvoir au Burkina Faso. Que sait-on de lui ?
Paul-Henri Sandaogo Damiba est un lieutenant-colonel d’infanterie de l’armée burkinabè. Il était devenu, le 3 décembre dernier, commandant de la troisième région militaire du pays, qui est notamment responsable du dispositif antiterroriste dans la zone est du Burkina ainsi que de la sécurité de la capitale Ouagadougou.
Il avait été nommé à ce poste par un décret signé de la main de Roch Marc Christian Kaboré, qui avait procédé à un vaste réaménagement dans la hiérarchie militaire au lendemain de l’attaque d’Inata, qui avait fait 57 morts, dont 53 gendarmes, il y a trois mois, et suscité une onde de choc dans le pays. Des manifestations avaient été organisées pour demander davantage de moyens pour les militaires, la gestion du président Kaborè avait déjà été vivement contestée.
Un « boys »
Le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, comme un grand nombre des chefs militaires nommés début décembre, est de ceux que l’ancien Président de transition Michel Kafando avait surnommé « les boys », parce qu’ils s’étaient opposés au coup d’État de 2015 mené par des éléments de l’ex-RSP, le régiment de sécurité présidentielle, dissout par la suite.
Le lieutenant-colonel Damiba avait d’ailleurs témoigné en 2019 lors du procès du Général Diendéré. On en trouve trace dans la presse burkinabè (lefaso.net, Burkina24) : à l’époque, selon les articles relatant ce procès, Paul-Henri Damiba était commandant d’une unité antiterroriste, en poste à Dori. Lui-même ancien du RSP, il expliquait avoir reçu, en 2015, un appel téléphonique du général Djibril Bassolé, qui lui demandait s’il venait en renfort à Ouagadougou. Ce à quoi Paul-Henri Damiba avait répondu par la négative.
Le lieutenant-colonel Damiba, selon plusieurs sources, aurait côtoyé, durant sa formation au sein de l’armée nationale, le colonel Zoungrana, arrêté il y a deux semaines, justement parce qu’il était soupçonné de préparer un coup d’État.
École de guerre de Paris
Le lieutenant-colonel Damiba est aussi l’auteur d’un livre, un « essai sur le terrorisme » publié en juin dernier et intitulé Armées ouest-africaines et terrorisme : Réponses incertaines ?, dans lequel il analyse les stratégies antiterroristes au Sahel et leurs limites.
Sa maison d’édition, les Trois colonnes, indique que Paul-Henri Sandaogo Damiba est diplômé de l’école militaire de Paris – son nom figure en effet au Journal officiel parmi les officiers étrangers diplômés de la 24e promotion de l’école de Guerre, en 2017, qu’il est titulaire d’un master 2 en sciences criminelles du Conservatoire national des arts et métiers (le CNAM) de Paris, et qu’il a également une certification d’expert de la Défense en management, commandement et stratégie. Toujours selon sa maison d’édition, le lieutenant-colonel Damiba a été engagé dans plusieurs opérations antiterroristes entre 2015 et 2019 « pendant qu’il assumait des responsabilités opérationnelles dans les régions du Sahel et du Nord. »
RFI
Une équipe libyenne du nom de Binary Brains a remporté ce jour la troisième place du concours Tech4Good de Huawei. Cette compétition est un élément clé du programme de Huawei en matière de RSE, dit Seeds for the Future.
Au total, 79 équipes se disputaient le podium. Le programme Seeds for the Future de Huawei a été lancé partout dans le monde en 2008, dans l’objectif de développer des talents locaux qualifiés dans le domaine des TIC et de combler les écarts structurels entre les différents pays et cultures.
Dans le cadre de cette initiative, des jeunes du monde entier sont formés aux technologies les plus avancées et participent à des concours leur permettant d’acquérir une expertise et des compétences indispensables dans le monde d’aujourd’hui.
Le programme 2021 a ainsi enregistré un nombre record de 3 500 participants issus de 117 pays, ce qui porte le nombre total d’inscrits au cours des 13 dernières années à 9 000 étudiants, représentant 131 pays et régions.
Lors de son discours d'ouverture de la cérémonie de remise des prix, Catherine Chen, Vice-Présidente et Directrice du Conseil d’Administration de Huawei, a évoqué les raisons pour lesquelles l’édition 2021 a constitué un succès particulier :
"En plus de nos classes virtuelles de qualité et des échanges noués par des experts de premier plan, nous avons pu ajouter une nouvelle section au programme Seeds for the Future : le concours mondial Tech4Good. A travers cette compétition, les participants ont été encouragés à faire équipe et à répondre, par une solution technologique, à une problématique sociale ».
L'équipe libyenne, qui a remporté la troisième place, a choisi d'axer son projet autour d’une technologie de la santé qui assiste les bébés nés prématurément. Dans le cadre de ce prix, les membres de l’équipe ont remporté des produits de leur choix à hauteur de 10000 USD, une session de coaching en développement de carrière professionnelle par des experts en RH de Huawei, ainsi que l’accès à des sessions de mentorat après le concours d'une valeur de 10 000 USD.
De plus, leurs noms seront affichés sur le site web de Huawei, de même qu’ils auront la possibilité d'être invités à prendre la parole lors d'un événement régional de Huawei.
Catherine Chen a également présenté l'objectif du programme, qui est de favoriser l'unité et la coopération dans un environnement international complexe en répondant, grâce à la tech, à des problématiques sociales d’envergure.
« Dans le programme Seeds for the Future de cette année, plus de la moitié des participants sont des femmes. Une preuve que la technologie n'a pas de genre, et qu’un monde diversifié, inclusif et Press Release innovant a besoin des perspectives et de la force des femmes. Nous sommes ainsi impatients de voir davantage de femmes participer aux avancées de la science et la technologie dans les années à venir. »
Cette annonce fait suite à la nouvelle initiative Women in Tech de Huawei, qui a été lancée pour encourager davantage de femmes à rejoindre l'industrie technologique et à occuper des postes de direction.
bk
Le très controversé “pass vaccinal”, dispositif mis en place par le gouvernement français pour lutter contre la pandémie du Covid-19, est entré en vigueur ce lundi 24 janvier 2022.
Le “pass vaccinal” remplace ainsi le “pass sanitaire” et devient obligatoire pour les personnes de plus de 16 ans souhaitant se rendre au restaurant ou prendre le train pour des déplacements interrégionaux.
Adopté définitivement le 16 janvier par le Parlement au terme de plusieurs semaines de débats, son entrée en vigueur intervient après le feu vert vendredi du Conseil constitutionnel, qui avait été saisi par une soixantaine de parlementaires de l’opposition qui dénonçaient un dispositif portant atteinte aux libertés fondamentales et qui n’avait pas prouvé son efficacité pour freiner la propagation de la pandémie du Covid-19.
Le Conseil a validé la plupart des dispositions du projet de loi, à l’exception de la possibilité d’exiger un pass sanitaire lors de meetings politiques.
Dès ce lundi, il faut justifier désormais pour les plus de 16 ans d’un statut vaccinal contre le Covid-19 afin d’avoir accès aux activités de loisirs, restaurants et bars (sauf restauration collective), foires ou transports publics interrégionaux (avions, trains, cars).
Un test négatif n’est plus suffisant sauf pour accéder aux établissements et services de santé.
En dévoilant jeudi dernier le calendrier de “levée progressive” des mesures restrictives prises pour contenir la propagation de l’épidémie du Covid-19, le Premier ministre français Jean Castex a annoncé que le dispositif du “pass vaccinal” pourrait être levé, en fonction de la pression hospitalière.
Samedi, de nouvelles manifestations contre ce dispositif ont été organisées dans plusieurs villes de France, réunissant des milliers de personnes notamment à Paris.
hn
Emmanuel Macron, qui n’a toujours pas officialisé sa candidature pour les prochaines élections présidentielles en France, reste en tête des intentions de vote au premier tour prévu le 10 avril prochain, selon un nouveau sondage publié samedi 22 janvier 2022.
Le sondage, conduit par Ipsos-Sopra Steria pour Le Monde, la Fondation Jean-Jaurès et le Cevipof (le centre de recherches politiques de Sciences Po), auprès d’un panel fort de 12.500 personnes montre qu’Emmanuel Macron arriverait largement en tête du premier tour du scrutin, avec 25% des intentions de vote, devant Valérie Pécresse, la candidate des Républicains (LR), et Marine Le Pen, celle du Rassemblement National (RN), qui se trouvent à égalité à 15,5%.
Au second tour, le président sortant l’emporterait face à Valérie Pécresse (54% contre 46%), et plus largement contre Marine Le Pen (57% contre 43%), toujours selon ce sondage.
Le polémiste Eric Zemmour obtiendrait quant à lui 13% des intentions de vote au premier tour.
À gauche, aucun candidat n’atteindrait la barre des 10% des voix. Ainsi, Jean-Luc Mélenchon (LFI) arriverait en tête des intentions de vote avec 8%, devant Yannick Jadot (EELV, 7%), Christiane Taubira (5%) et Anne Hidalgo (PS, 3,5%).
Ce sondage a été réalisé du 14 au 17 janvier auprès d’un échantillon de 12.542 personnes inscrites sur les listes électorales. Sa marge d’erreur est comprise entre 0,2 et 0,9 point.
Les intentions de vote ne constituent pas une prévision du résultat du scrutin. Elles donnent une indication des rapports de force et des dynamiques au jour de la réalisation du sondage, tiennent à souligner les auteurs du sondage.
hn
Malgré les nouvelles maladies qui agitent l’arène de la santé publique, la Côte d’Ivoire ne perd pas de vue son objectif d’éradiquer le paludisme d’ici à 2030.
En Côte d’Ivoire, le nombre de décès dus au paludisme est passé de 3 222 en 2017 à 1 316 en 2020. Soit un taux de mortalité en baisse d’environ 50%. En dépit de cette régression, le paludisme reste un défi majeur de santé publique. En effet, cette infection demeure la première cause des consultations dans le pays.
Cette maladie, perçue comme bénigne, parce que trop familière, tue chaque jour en Côte d’Ivoire quatre personnes, dont trois enfants de moins de 05 ans.
Alors, les autorités sanitaires sont en première ligne de cette lutte. Mieux, la lutte s’intensifie. Au Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP), les initiatives se multiplient.
Ainsi, le directeur du PNLP, Antoine Méa Tanoh, a annoncé, en août 2021, que la lutte contre le paludisme sera intensifiée dans neuf zones endémiques, notamment dans les régions du Moronou, de l’Indénié-Djuablin, du N’Zi, du Bélier, du Bounkani, du Folon, du Cavally, du Guémon et du Bafing.
Les recommandations de l’OMS et les directives nationales de prise en charge correcte du paludisme sont régulièrement rappelées aux responsables des districts sanitaires, aux médecins des hôpitaux de référence et aux pédiatres des zones les plus endémiques.
La stratégie nationale de prévention du paludisme pendant la grossesse, par exemple, prévoit la fourniture de moustiquaires imprégnées d’insecticides, lors de la première consultation prénatale et un traitement préventif intermittent pour les femmes enceintes.
Dans le cadre du programme de la gratuité ciblée retenu dans le premier Programme social du gouvernement (PSGouv 2019-2020), 1 957 719 divers produits ont été distribués pour la prise en charge des cas de paludisme grave entre janvier 2019 et juin 2020.
En Côte d’Ivoire, la lutte contre le paludisme combine l’efficience de la prise en charge dans les centres de santé et la prévention.
La politique préventive repose sur la lutte antivectorielle, à travers la distribution de moustiquaires imprégnées d’insecticides à longue durée d’action (MILDA). Faisant le bilan de la 4ème campagne de distribution MILDA, le mardi 15 juin 2021, le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pierre Dimba, a indiqué que près de 19 millions de moustiquaires imprégnées ont été gratuitement distribuées aux ménages, soit un taux de couverture de 97%. Il a relevé une bonne prise de conscience de la population. Selon le ministre en charge de la Santé, le taux d’utilisation est passé de 33% en 2012 à 63% en 2020. « Il nous faut atteindre, au moins, un taux de 80% d’utilisation des moustiquaires, pour mieux maîtriser cette maladie », a-t-il dit.
En plus de la distribution de moustiquaires, on note aussi la pulvérisation intra domiciliaire d’insecticides dans les zones les plus endémiques. Une technique qui fait ses preuves dans plusieurs pays africains.
Au nombre des initiatives, le ministère en charge de la Santé a lancé, le jeudi 23 septembre 2021 à Kossihouen (localité située sur l’autoroute du Nord), le projet "Stop Djekoidjo" pour éradiquer le paludisme en Côte d’Ivoire, d’ici à 2030.
Le projet aura pour avantage l’extension du renforcement des capacités techniques des prestataires en matière de diagnostic, de prise en charge des cas et de prévention du paludisme, notamment chez les femmes enceintes et les enfants de moins de 05 ans. Il permettra également le renforcement de la prise en charge intégrée des cas de paludisme, de diarrhée et de pneumonie chez les enfants de moins de 05 ans.
Le projet "Stop Djekoidjo", d’un coût de 10 milliards de FCFA prévu pour une durée de cinq ans, est le principal programme du gouvernement américain pour soutenir les efforts de la Côte d’Ivoire.
Transmis par les moustiques, le paludisme est endémique dans 96 autres pays dans le monde.
mc
En marge de l’audience qu’il a accordé à une délégation du bureau national du Réseau de la presse touristique et hôtelière de Côte d’Ivoire (Repthoci) le mardi 18 janvier 2022 au siège de ladite institution à Cocody Angré 7ème tranche. Samba Koné, président de l’Autorité nationale de la presse (Anp), s’est prononcé sur les crise qui secoue et qui menace le secteur de la presse ivoirienne de disparition selon les éditeurs.
« C’est un sujet assez vaste. Nous n’avons été saisi par les éditeurs, mais, ce que j’ai cru comprendre, nous l’avons en même temps que vous dans les journaux, que ce disent les éditeurs. Cependant les augmentations ne sont propres au secteur des média, ni à la Côte d’Ivoire. Pas plus tard que la semaine dernière, les journaux français ont augmenté leur prix de vente eu égard à l’augmentation des matières premières de l’ordre de 50%. Evidemment, le papier entrant dans la production des journaux, il est impératif que les éditeurs connaissent une augmentation de revient. C’est au groupement des éditeurs d’envisager les réformes nécessaires en leur sein pour pouvoir faire face à ces augmentations. Il y a plusieurs secteurs de l’économie qui accusent des augmentations. Il y a une brasserie qui a fait une augmentation. Il y a des négociations à faire et des négociations s’imposent. Quand les matières premières augmentent, qu’est-ce que je fais dans ce cas en tant que producteur de matière première, fournisseur de support d’information. C’est un secteur qui est sinistré c’est vrai, en même temps qui a une activité sociale importante qu’il faut soutenir » a-t-il indiqué non sans mettre les éditeurs devant leurs responsabilités de manager.
« En même temps les éditeurs sont des entrepreneurs privés. On se lève on veut créer une entreprise de presse, cela suppose qu’on d’abord fait une étude de marché, un certain nombre d’état des lieux pour voir si le produit qu’on va mettre sur le marché est intéressant ou pas. Si le produit que vous mettez sur le marché n’est pas intéressant, vous risquez de faire banqueroute rapidement. Donc c’est un ensemble de facteurs. On parle de distribution, du coût d’impression, mais il y a aussi le contenu. Il faut une concertation élargie pour que chacun puisse trouver son compte. Mais, l’augmentation, je ne dirai pas qu’elle s’impose, mais elle est inéluctable eu égard au coût des intrants » a-t-il conclu.
Correspondance particulière