Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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mercredi, 02 février 2022 18:41

Maroc-UNESCO: promouvoir la coopération

Le Maroc, sous le leadership de SM le Roi Mohammed VI, attache une “grande importance” à la promotion de sa coopération avec l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), a affirmé, mardi 1 février 2022 à Paris, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, Abdellatif Miraoui, qui a réitéré la pleine adhésion du Royaume aux efforts de l’organisation onusienne pour consolider les fondements de la sécurité, de la paix et de la coexistence entre les peuples.

Cette volonté du Maroc se traduit clairement dans l’engagement total du Royaume pour la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies pour 2030, y compris le quatrième objectif qui stipule la nécessité de “veiller à ce que tous puissent suivre une éducation de qualité dans des conditions d’équité et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie”, a souligné le ministre, à l’ouverture de la Conférence internationale des Etats pour l’adoption de la Convention révisée sur la reconnaissance des études, des diplômes et des grades de l’Enseignement Supérieur dans les Etats arabes.

M. Miraoui co-préside avec son homologue égyptien Khaled Abdel Ghaffar, mardi et mercredi au siège de l’Unesco à Paris, les travaux de cette conférence, le Maroc et l’Egypte ayant exprimé en 2018 leur intérêt à accueillir cette Conférence.

Convaincu du rôle central du capital humain en tant que pilier fondamental pour un développement global et durable, le Maroc a hissé la question de la promotion du savoir et de l’amélioration de la qualité de son système éducatif parmi les choix stratégiques du Nouveau modèle de développement, a poursuivi le ministre, ajoutant que conformément aux orientations de ce Nouveau modèle, le programme gouvernemental 2021-2026 a placé la mise en valeur du capital humain parmi ses priorités stratégiques.

Et le ministre de relever que cette conférence internationale offre l’occasion aussi d’aborder la question de la reconnaissance mutuelle des études et des diplômes dans le monde arabe, en adaptant l’arsenal juridique et en l’érigeant en levier de coopération dans ce domaine.

Rappelant que le Royaume est signataire de plusieurs accords internationaux en la matière, le ministre a souligné que dans le cadre du renforcement de la coopération Sud-Sud, le Maroc a adhéré en novembre 2019, lors de la 40è session de la Conférence générale de l’UNESCO, à la Convention révisée sur la reconnaissance des études et des certificats, diplômes, grades et autres titres de l’enseignement supérieur dans les États d’Afrique, adoptée à Addis-Abeba le 12 décembre 2014.

Il a fait observer que la convention révisée sur la reconnaissance des études, des diplômes et des grades de l’Enseignement Supérieur dans les Etats arabes s’inscrit dans le contexte d’une dynamique internationale grandissante, et constitue une base pour promouvoir les échanges et la mobilité des étudiants universitaires et renforcer la coopération entre les établissements d’enseignement supérieur des pays arabes signataires.

Son adoption par les Etats arabes permettra sans nul doute de surmonter les difficultés que rencontrent les diplômés lors de leur retour dans leur pays d’origine, selon le ministre.

Conscient de l’importance des études à l’étranger pour enrichir le parcours académique, culturel et l’expérience de vie des étudiants marocains, le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation s’emploie à accompagner et renforcer cette volonté des étudiants en concluant des accords de coopération académique avec des partenaires internationaux, tout en proposant différents programmes de bourses qui couvrent plus de 90 destinations académiques internationales, a indiqué M. Miraoui.

Dans ce contexte, le ministère oeuvre aussi à diversifier l’offre pédagogique proposée aux étudiants marocains en termes de spécialisations, de formations et de filières académiques, a-t-il poursuivi.

Les travaux de cette conférence internationale ont été ouverts par des allocutions de Stefania Giannini, Directrice Générale Adjointe de l’Unesco pour l’Éducation, et les deux co-présidents, en présence notamment de M. Samir Addahre, ambassadeur-représentant du Royaume du Maroc auprès de l’Unesco.

La convention, qui sera adoptée lors de cette conférence de deux jours, est le résultat d’un processus de révision de trois ans visant à intégrer les nouveaux développements dans le domaine de l’enseignement supérieur dans la région, ainsi que les principes de la Convention mondiale sur la reconnaissance des qualifications relatives à l’enseignement supérieur de 2019.

Elle a été examinée lors de deux réunions de consultation entre l’Unesco et les experts de l’enseignement supérieur des États arabes, et ce, à Charm el-Cheikh en mars 2017 et au Caire en octobre 2017.

Par la suite, un groupe de travail composé d’experts techniques de la région arabe et de l’Unesco s’est réuni pour finaliser le projet révisé à Rabat en mars 2018.

Cette convention constitue, selon la Directrice Générale Adjointe de l’Unesco pour l’Éducation, un “pilier” du renforcement de la coopération internationale, ajoutant que les Etats arabes réaffirment ainsi l’importance de l’enseignement supérieur dans toute la région et s’engagent à améliorer la qualité de l’enseignement supérieur, à renforcer la coopération internationale et à accroître la mobilité des étudiants et des enseignants-chercheurs.

hn

 
 

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Devant la difficulté pour les femmes, en général et les plus vulnérables en particulier, d’avoir accès au crédit notamment à travers les systèmes bancaires classiques, la Première dame, Dominique Ouattara, a institué, dès 2012, le Fonds d’Appui aux Femmes de Côte d’Ivoire (FAFCI), au capital d’un milliard de FCFA pour 10 000 bénéficiaires.

Le Président de la République, Alassane OUATTARA a régulièrement apporté son soutien à cet appui financier au profit des femmes. Il a revu à la hausse le montant alloué à ce programme de financement de haute portée sociale. Ainsi, Alassane Ouattara a fait porter le capital du FAFCI à 10 milliards de FCFA, au profit de 122 000 femmes en 2017. Puis à 25 milliards de FCFA en 2021, permettant à près de 300 000 femmes de mener des activités génératrices de revenus.

Le FAFCI intervient dans divers secteurs d’activités, entre autres, l’entreprenariat, l’agriculture, la pisciculture, le commerce. Ce sont plusieurs femmes dans les localités de Man, Bondoukou, Korhogo, Bouaké, Dimbokro, Séguéla, Bouaflé, Guiglo, (...) qui ont bénéficié de financement dans le cadre du FAFCI.

Cette initiative a permis aux bénéficiaires de se prendre en charge, de vaincre la pauvreté et d’aider leurs familles à mieux vivre. La mise en œuvre du FAFCI a significativement amélioré les indicateurs de pauvreté. Le taux de pauvreté en Côte d’Ivoire est passé de 46,3% en 2015 à 39,4% en 2020.

Initialement consacré au financement de micro-projets, le FAFCI veut étendre son champ d’actions à la construction de marchés à travers le pays, a relevé Dominique Ouattara, le 13 juillet 2021 à Abidjan. Il est également prévu avec le FAFCI d’ouvrir un volet sécurité sociale pour les bénéficiaires, avec des assurances maladie, d’accident, de maternité et de vieillesse.

Outre, être d’un apport considérable à l’autonomisation des femmes, le FAFCI reste un indispensable facteur de paix et de progrès social.  

mc

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Le secrétaire exécutif du Conseil national de Sécurité (CNS), Fidèle Sarassoro, a remis, le mardi 1er février 2022 à Abidjan, 200 véhicules (camions de transport de troupes, pick-up double cabine, voitures de type 4x4 et berlines, etc), ainsi que 44 motos et plusieurs équipements militaires, en vue de renforcer les capacités opérationnelles des Forces de défense et de sécurité (FDS).

C’était à l’occasion d’une cérémonie en présence du ministre des Eaux et Forêts, Alain Richard Donwahi, de plusieurs généraux et d’officiers supérieurs de l’armée, de la gendarmerie nationale, de la police nationale et des Eaux et Forêts.

« Notre pays reste confronté à des défis persistants communs à bon nombre de pays de la sous-région que sont le terrorisme et le grand banditisme. C’est dans ce contexte que le CNS a décidé d’allouer d’importantes ressources financières pour permettre de lutter efficacement contre toutes les menaces sécuritaires. La présente cérémonie marque la remise officielle de plusieurs matériels et équipements qui viennent d’être acquis », a déclaré Fidèle Sarassoro, par ailleurs directeur de cabinet du Président de la République.

Cette dotation s’inscrit, selon Fidèle Sarassoro, dans la droite ligne de la mise en œuvre des lois de programmation militaire et sécuritaire visant la modernisation et la professionnalisation des FDS.

Le secrétaire exécutif du CNS a salué le rôle central des FDS dans la sécurisation du territoire, ainsi que des biens et des personnes. Il les a assurés de l’engagement du gouvernement à continuer d’œuvrer à l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail.

Pour le directeur de l’école de police d’Abidjan, le contrôleur général de police, Aboubakar Sidiki Diakité, ces engins viennent résoudre la question de l’amélioration de la mobilité des FDS sur le terrain pour davantage d’efficacité.

Il a fait savoir que l’initiative du CNS a pour vocation de faire de la Côte d’Ivoire un pays sûr, stable et en sécurité.  

mc

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Le président de la Cour des comptes de Côte d’Ivoire, Kanvaly Diomandé, a rassuré, parlant de l’endettement de la Côte d’Ivoire, que "le pays n’a aucun clignotant au rouge à ce stade"

C’était à l’occasion du point de presse de clôture des assises de la 9ème Assemblée générale de l’Association des institutions supérieures de contrôle ayant en commun le français (AISCCUF), le mardi 1er février 2022 à Abidjan.

Le président Kanvaly Diomandé a rappelé que le ratio de l’endettement dans la zone UEMOA est de 70%. "La Côte d’Ivoire en est loin", a-t-il indiqué.

Le président de la Cour des Comptes a, toutefois, signifié que son institution surveille l’évolution de la dette ivoirienne estimée à 47%.

Ouverte le 31 janvier 2022, l’Assemblée générale de l’AISCCUF a porté à la tête de l’Association, pour un mandat de trois ans, le président de la Cour des comptes du Sénégal, Mamadou Faye.

L’Association des institutions supérieures de contrôle ayant en commun l’usage du français est un cadre d’échanges entre les Institutions supérieures de contrôle de l’espace francophone. Elle a pour objectif de faciliter les rencontres entre ses membres, d’organiser leur coopération, d’encourager la diffusion des normes internationales et de bonnes pratiques et de concourir au renforcement des capacités par la formation et l’assistance technique.  

mc

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Le Premier Ministre, Patrick Achi, a ouvert officiellement, au nom du Président de la République Alassane Ouattara, les travaux de la 9ème Assemblée générale de l'association des Institutions supérieures de contrôle ayant en commun l'usage du français (AISCCUF), qui se tient le 31 janvier et le 1er février 2022 à #Abidjan.

                

Le Premier ministre a assuré de la disponibilité de la Côte d'Ivoire à accompagner cette Association. D'autant plus que le pays connaît et mesure la portée positive des institutions qui composent l'AISCCUF dans la gestion transparente et efficace des finances publiques, la bonne gouvernance des États et l'enracinement de la démocratie.

"La Côte d'Ivoire, sous la haute égide de son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, accorde un intérêt absolument stratégique au renforcement de la bonne gouvernance, levier essentiel de l'accélération de notre développement et de la transformation de notre économie au cours de la prochaine décennie", a dit le Premier Ministre ivoirien.

Selon le Chef du gouvernement, "le défi de cette bonne gouvernance, de cette nouvelle donne administrative et de la lutte contre la corruption qui entrave et enchaîne l'accélération de tout un pays ne peut être efficacement relevé dans nos pays sans institutions de contrôle interne indépendantes, techniquement et professionnellement outillées, déontologiquement exemplaires et disposant de capacités institutionnelles et même constitutionnelles nécessaires à sa mission".

Il s'est, par ailleurs, dit confiant quant aux propositions institutionnelles innovantes qui découleront de ces travaux, afin de "contribuer au renforcement des pratiques démocratiques, des droits et des libertés dans l'ensemble de l'espace francophone".

Au nom du Chef de l'État, Patrick Achi a félicité l'AISCCUF pour cette mutualisation des connaissances en vue de l'instauration de la bonne gouvernance au sein de l'espace francophone.

"En renforçant les capacités de vos membres, en confrontant aux meilleures pratiques, en accompagnant les Institutions supérieures de contrôle sur le plan institutionnel, en organisant la mutualisation des connaissances au sein de votre Association, vous portez une contribution précieuse à la promotion de la reddition des comptes, à la mesure objective des résultats des services publics comme de la maîtrise efficace et transparente des deniers publics, à la valorisation d'une culture de la responsabilité, d'imputabilité et de redevabilité bénéfiques à la gouvernance moderne", a-t-il relevé.

Le Premier Ministre a souhaité que cette approche ouverte et fructueuse soit pour longtemps le cadre de fonctionnement de l'Association des ISC ayant en commun l'usage du français. Car, a-t-il il indiqué, "dans cette immense entreprise de gouvernance publique nouvelle qui sera faite de continuité et d'autorité, d'efficacité et d'inventivité, les cours des comptes, équidistantes du Parlement et du gouvernement, joueront un rôle éminent d'analystes...permettant à l'État et aux décideurs d'être plus éclairés".

A la tête de l'AISCCUF depuis trois ans, le président de la Cour des comptes de Côte d'Ivoire, Kanvaly Diomandé, a assuré que les différentes Cours des comptes sont des partenaires de choix pour mener la lutte contre la corruption.

Le secrétaire général de l'AISCCUF, Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes française, intervenu par visioconférence, a appelé l'Association à s'adapter à ce monde qui change.

Pour lui, cette coopération et ces échanges participent au rayonnement de la démocratie.

La 9e Assemblée générale de l'AISCCUF placée sous le thème "Les enjeux du contrôle de la dette publique" et "Le contrôle de la mise en œuvre des Objectifs de développement durable" est également suivie par visioconférence par les autres participants qui n'ont pu faire le déplacement.

L'AISCCUF a pour objectif de faciliter les rencontres entre ses membres, d'organiser leur coopération, d'encourager la diffusion des normes internationales et des bonnes pratiques et de concourir au renforcement des capacités par la formation et l'assistance technique.

mc

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M. Dosso Moussa, le Ministre-Gouverneur du District du Woroba cadre originaire de Mankono dans la région du Béré, n’est plus pas à présenter car il a fait ses preuves au plus haut sommet de l’Etat en qualité de ministre et continue toujours à manifester sa volonté et sa disponibilité quand il est sollicité pour la cause du développement de son pays et en particulier le district du Woroba.

En effet, ce 26 janvier 2022, date anniversaire du Groupe de presse en ligne ‘’Woroba.net’’ célébré à Seen Hôtel Abidjan-Plateau en présence d’un parterre de personnalités où le Ministre Gouverneur Dosso Moussa, était en qualité de parrain de ladite cérémonie.

 En dehors de ses nombreuses actions de portée sociale à l’endroit des populations afin de leur permettre de vivre dans des conditions de vie améliorées, le Ministre Dosso Moussa ne fait rien dans la dentelle quand il faut. Plusieurs actions développement sont à son actif, entre autres l’opération gratuite de la hernie et de la cataracte chez les personnes démunies, la construction des écoles et le financement des projets de la jeunesse.

S’agissant du Groupe de presse ‘’Woroba.net’’ le Ministre Gouverneur Dosso Moussa, est celui-là même qui a permis la pose de la fondation de la maison ‘’Woroba.net’’ dont nous vantons fièrement les fruits aujourd’hui. Depuis les premières heures jusqu’à ce 26 janvier 2022 en passant par le lancement officiel d ce site d’information en ligne à l’Hôtel de Ville de Cocody, le Ministre Dosso Moussa a toujours honoré de sa présence le Groupe ‘’Woroba.net’’. D’ailleurs, il a pris à bras le corps lorsque l’aventure a été lancée. Selon lui, l’idée de créer un organe de communication était la bienvenue parce qu’elle devait servir d’outil incontournable de développement à la grande région du District Autonome du Woroba au profit des populations locales.

« Je me battrai pour faire du Groupe ‘’Woroba.net’’ un véritable label ivoire régional qui participe à la revalorisation d’innombrables richesses de notre région, car c’est avec la communication que les peuples se sont construits, les nations se sont développées. C’est pourquoi, j’invite Ie DG de ‘’Woroba.net’’ à tenir son engagement de vouloir participer réellement à l’amélioration des conditions de vie de nos populations locales par une information qui ne souffre d’aucun doute, une formation vraie, vérifiée et vérifiable avant sa diffusion pour éviter des conflits inutiles à nos populations », a conseillé le Ministre Gouverneur du District autonome du Woroba, Dosso Moussa.

Quant à M. Adama Bakayoko, DG du Groupe ‘’Woroba.net’’, il a exprimé toute sa joie de voir le Ministre Dosso Moussa à ses côtés toutefois qu’il est sollicité. « Je ne suis pas étonné de la présence du Ministre Dosso Moussa à cette fête anniversaire. Il est la cheville ouvrière des lauriers que nous célébrés en ce 26 janvier 2022, jour anniversaire de notre organe de presse en ligne. J’en suis honoré et je saisi l’opportunité pour lui annoncer solennellement que ces pris lui sont dédiés pour le travail qu’il a abattu, Nous restons reconnaissants à lui et prenons l’engagement de mériter toujours sa confiance pour les autres batailles », a-t-il conclu.

Correspondance Particulière

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Suite à un nouveau décès tragique en Sierra Leone due aux mutilations génitales féminines  (MGF), les organisations de défense des droits des femmes du pays et du monde entier se  sont réunies pour cosigner une lettre ouverte appelant le gouvernement de la Sierra Leone à  criminaliser les MGF et à protéger les femmes et les filles de cette pratique néfaste.

Le 20 décembre 2021, Maseray Sei , 21 ans, est décédée d'une hémorragie aiguë et d'un choc  un jour après avoir été soumise à une MGF, ce qui a été confirmé par l'autopsie réalisée le 14  janvier. Quelques jours après la mort de Maseray, dans une autre région, une jeune fille de  15 ans a été admise à l'hôpital pour un traitement d'urgence après avoir subi de graves  complications dues à une MGF.

Malheureusement, il ne s'agit pas d'incidents isolés en Sierra Leone. Ces dernières années,  de nombreuses femmes et filles sont mortes ou ont subi des sévices dévastateurs à la suite  de MGF, et au cours de la dernière période de vacances, de nombreux rapports ont fait état  de centaines de jeunes femmes et de filles mutilées.

La Sierra Leone a l'un des taux de prévalence des MGF les plus élevés d'Afrique, avec 83 % de femmes et de filles âgées de 15 à 49 ans ayant subi l'intervention selon l'Enquête  démographique et de santé de 2019.

Internationalement reconnue comme une violation flagrante des droits de l'Homme, la MGF  implique l'ablation partielle ou totale des organes génitaux féminins externes ou toute autre  lésion des organes génitaux féminins pour des raisons non médicales. C'est une forme de  violence à l'égard des femmes et des filles, une manifestation de l'inégalité et de la  discrimination entre les sexes, et reconnue par les Nations Unies comme une forme de torture.

Les complications à court terme résultant des MGF comprennent les hémorragies ; infections ; douleur sévère ; rétention d'urine et autres problèmes des voies urinaires ; et traumatisme  psychologique. Comme pour Maseray Sei et d'autres victimes, les MGF peuvent également  entraîner la mort.

Les effets à plus long terme comprennent les infections chroniques, les kystes et les ulcères ; tissu cicatriciel douloureux ; problèmes affectant la vessie, l'utérus et les reins ; problèmes de santé sexuelle ; problèmes de santé mentale ; infertilité ; complications menstruelles ; difficultés lors de l'accouchement et un risque accru de mortalité infantile et maternelle.

Le gouvernement de la Sierra Leone manque à son devoir de protéger les femmes et  les filles contre les MGF

Malgré les dommages causés par les MGF, le gouvernement de la Sierra Leone n'a pas  criminalisé cette pratique néfaste. Le code pénal du pays n'interdit pas spécifiquement les  MGF et il n'y a eu aucune poursuite connue concernant les MGF. En outre, la discrimination  fondée sur le sexe en Sierra Leone signifie que les lois existantes destinées à défendre les  droits des femmes et des filles ne sont pas effectivement mises en œuvre pour protéger contre  les MGF ou punir les auteurs.

L'incapacité à criminaliser les MGF a été encore aggravée par un manque généralisé de  volonté politique de mettre fin à cette pratique néfaste et l'incapacité de l'État à condamner  explicitement les MGF.

Suite au décès par MGF de Fatmata Turay , 19 ans, en 2016, de Marie Kamara, 10 ans, et  maintenant de la mort de Maseray, les organisations de Sierra Leone faisant campagne contre  les MGF ont écrit à chaque fois au Président de la République et au procureur général en  fonction, mais n'ont jamais reçu une réponse. Ce silence est assourdissant. 

Il est particulièrement préoccupant de voir comment divers politiciens candidats aux élections  ont fait des déclarations politiques en faveur des MGF, certains proposant même de payer  pour que les femmes et les filles soient excisées.

La Sierra Leone doit promulguer et appliquer de toute urgence une loi Anti-MGF  complète

Les signataires de cette lettre ouverte appellent S.E. Julius Maada Bio, Chef du  Gouvernement et Président de la République et le procureur général Mohamed Lamin  Tarawalley Esq. de promulguer d'urgence une loi interdisant explicitement les MGF à tous les  âges, mettre en place des mesures adéquates pour protéger et éliminer les MGF et donner  aux survivants et aux familles des victimes un moyen d'accéder à la justice.

Nous condamnons fermement les actions des politiciens qui soutiennent les MGF. Nous  félicitons également les politiciens et autres détenteurs d'obligations qui se sont prononcés et  ont pris des mesures contre cette pratique néfaste, et nous appelons les autres à se joindre à  eux. 

Nous demandons à l'État de poursuivre tous les auteurs mettant en danger la vie des femmes  et des filles. Cela comprend une enquête policière complète et rapide et des poursuites contre  tous les responsables de la mort de Maseray Sei. Il est essentiel que justice soit rendue dans  cette affaire et qu'elle soit perçue comme telle afin de dissuader d'autres personnes de  commettre des MGF.

Pourquoi la Sierra Leone a besoin d'une loi criminalisant explicitement les MGF

Une loi interdisant explicitement les MGF en Sierra Leone indiquerait clairement à ses  citoyens que les MGF sont une violation des droits humains et une forme de violence sexiste.

Il définirait les obligations du gouvernement en matière de protection des femmes et des filles,  démontrerait la volonté et l'intention politiques et communiquerait que l'État est prêt à agir.

Une loi contre les mutilations génitales féminines donnerait aux femmes et aux filles les  moyens de reconnaître et d'affirmer leurs droits humains et de demander et de recevoir une  protection lorsqu'elles sont vulnérables. Pour ceux dont les droits ont été violés, une loi offrirait  un recours légal au sein du système de justice pénale et créerait des outils pour obliger les  auteurs à rendre des comptes. Cela agirait également comme un important moyen de  dissuasion pour les contrevenants potentiels.

Avoir un cadre juridique qui déclare que les MGF sont inacceptables et illégales est un  élément essentiel de la promotion du changement social et comportemental nécessaire pour  encourager les gens au niveau communautaire à abandonner la pratique.

Pour assurer la pleine mise en œuvre de la loi, une approche multisectorielle (AMS) doit être  appliquée qui rassemble les acteurs étatiques et non étatiques travaillant en collaboration. Les autorités doivent fournir un financement adéquat aux organisations de base et aux autres  parties prenantes, et la législation doit s'accompagner d'un engagement communautaire,  d'une sensibilisation aux dangers des MGF et de l'autonomisation des femmes et des filles.

Dans le cadre de la réalisation des objectifs de développement durable, tous les pays - y  compris la Sierra Leone - sont tenus de mesurer l'ampleur des MGF au sein de leur population. Il est essentiel que les informations soient recueillies et rendues publiques. Ces données sont  inestimables dans les efforts visant à mettre fin aux MGF, car elles indiquent clairement la  nécessité d'agir et fournissent une base de référence à partir de laquelle l'intensification et  l'efficacité des interventions pour y mettre fin peuvent être mesurées.

Surtout, en criminalisant les MGF, le gouvernement de la Sierra Leone respecterait ses  engagements envers le Protocole de l'Union africaine sur les droits des femmes en Afrique  (le Protocole de Maputo) et la Convention des Nations Unies sur l'élimination de la  discrimination à l'égard des femmes (CEDAW).

Nous, soussignés, appelons le gouvernement de la Sierra Leone à honorer ses obligations  nationales, régionales et internationales en matière de droits humains et à remplir enfin son  devoir de diligence en protégeant les filles et les femmes contre les MGF.

Signé Par :

  1. A Girl At A Time Sierra Leone
  2. A Well Informed Adolescent (AWA) Initiative (Nigeria)
  3. Aberdeen Women’s Centre
  4. African Women Rights Advocates (regional)
  5. Amazonian Initiative Movement (AIM) (Sierra Leone)
  6. AMFE (Association pour le Maintien des Filles à l'École) (Senegal)
  7. Arab Women Organization of Jordan (AWO)
  8. Association Beogo-Neere (Burkina Faso)
  9. Association de Developpement Durable et Equitable ADDE (Tunisia)
  10. Association des Blogueurs du Bénin (AB-Bénin)
  11. Association des Femmes Juristes de Côte D'Ivoire (AFJCI)
  12. Association of the Egyptian Female Lawyers (AEFL)
  13. Association Mairie des Jeunes du Bénin
  14. Association pour l'Education et la Santé de la Femme et de l'Enfant (AESFE) (Mauritania)
  15. Better Lives Foundation (Sierra Leone/ UK)
  16. Bai Bureh Heritage Foundation (Sierra Leone)
  17. Centre for Democracy and Human Rights (CDHR)
  18. Centre de Formation en Mécanismes de Protection des Droits Humains (Bénin)
  19. Coalition des Volontaires pour la Paix et le Développement (Democratic Republic of the Congo)
  20. Commission Indépendante des Droits de l'Homme en Afrique du Nord (CIDH) (Morocco)
  21. Conseil National du Dialogue Social (Tunisia)
  22. Construisons Ensemble le Monde (ONG CEM) (Democratic Republic of the Congo)
  23. Cotton Tree Foundation SL (Sierra Leone)
  24. DAPTAR (Russia)
  25. David Sylvister Gindeh Memorial Counselling Foundation SL (Sierra Leone)
  26. Droits Pour Tous (Côte d'Ivoire)
  27. EducAid (Sierra Leone)
  28. Education for Development (UK)
  29. End FGC Singapore
  30. End FGM Canada
  31. End FGM European Network
  32. Equality Now (international)
  33. Faith Word in Action (Democratic Republic of the Congo)
  34. Femme Collective (Sierra Leone)
  35. Fenix Helsinki (Finland)
  36. Forum Against Harmful Practices (FAHP) Sierra Leone
  37. Forward UK
  38. Forward for Women (Germany)
  39. Fondation des Jeunes Amazones pour le Développement (FJAD-ONG) (Bénin)
  40. Fraternité UK
  41. Friends of Diabetes International
  42. Friends of Diabetes Sierra Leone
  43. Girl Child Network Sierra Leone
  44. Girl 2 Girl (G2G) (Sierra Leone)
  45. Girls Empowerment Sierra Leone (GESL)
  46. Girls Not Brides (international)
  47. Girlkind Kenya
  48. Girl Up Vine Club Sierra Leone
  49. Global Comfort
  50. Global Woman P.E.A.C.E. Foundation
  51. Hawa Trust Foundation (Sierra Leone, UK)
  52. Honour for Women and Girls (Sierra Leone)
  53. Hope for Women (HFW) (Maldives)
  54. Human Rights Priority (Bénin)
  55. #IAmKadijah Movement (Sierra Leone)
  56. Ifrah Foundation (Ireland, Somalia)
  57. Inspired Girls Voices (Sierra Leone)
  58. Institut Tonafa (Bénin)
  59. Integrate UK
  60. Inter-African Committee on Traditional Practises (IAC)
  61. Joy for Children (Uganda)
  62. Katanya Women’s Development Association (KaWDA) (Sierra Leone)
  63. Kalyanamitra (Indonesia)
  64. Kadirat (Tunisia)
  65. KMG Ethiopia
  66. L’Association Malienne pour le Suivi et l’Orientation des Pratiques Traditionnelles (AMSOPT) (Mali)
  67. La Fraternite Guinéenne (Guinea)
  68. La Palabre (Senegal)
  69. LIFT (Sierra Leone)
  70. Mains-Universelles (Bénin)
  71. Malaysian Doctors for Women and Children
  72. Marem Group (Russia)
  73. Men End FGM Foundation (Kenya)
  74. Mehn Pikin Register (Sierra Leone)
  75. Monde Sans Guerre et Sans Violence (Mauritania)
  76. Musawah (international)
  77. Muslims for Progressive Values (international, USA)
  78. National Council of Women Leaders (India)
  79. National Movement for Emancipation and Progress (NAMEP) (Sierra Leone)
  80. Native Consortium Research Center (Sierra Leone)
  81. Network AID (Sub-Saharan Africa and Southern Asia)
  82. Not In My Name (Sierra Leone)
  83. ONG CO-GNA (Niger)
  84. On Our Radar (Sierra Leone, UK)
  85. One Voice (Sierra Leone)
  86. PfefferminzGreen e.V. (Germany)
  87. Plan International Sierra Leone
  88. Plateforme des Femmes des Partis Politiques et de la Société Civile (Côte d'Ivoire)
  89. Praise Foundation (Sierra Leone)
  90. Purposeful (Sierra Leone)
  91. Raising Teens Uganda
  92. Reseau des Femmes Leaders pour le Developpement (Bénin)
  93. Reseau de Recherche pour l'Intelligence Artificielle et les Droits de l'Homme (Bénin)
  94. Réseau Nigérien des Défenseurs des Droits Humains (RNDDH) (Niger)
  95. Safe Engage Foundation (Kenya)
  96. Sahiyo U.S.
  97. Self Help and Development  Everywhere (SHADE) (Sierra Leone)
  98. Sisterhood Is Global Institute (SIGI) (international)
  99. Sisters in Islam (Malaysia)
  100. Society for the Improvement of Rural People (SIRP Nigeria)
  101. Solida-TIC Benin
  102. Southall Black Sisters (UK)
  103. Stop FGM Iran
  104. Tamareneh Gender Development (Sierra Leone)
  105. Tanzania Women Lawyers Association (TAWLA) (Tanzania)
  106. Terres des Femmes (Germany)
  107. The Five Foundation (international)
  108. The Oman Association for Human Rights
  109. The Orchid Project (international)
  110. The Village Rock (TVR) (Sierra Leone)
  111. The YP Foundation (India)
  112. There is No Limit Foundation (Guinea/ USA)
  113. Third Way Movement Sierra Leone
  114. Uncut/VOICES Press (international)
  115. Unir pour Agir (Bénin)
  116. Uthema (Maldives)
  117. U.S. End FGM/C Network
  118. Verre d'Eau Fraîche (VEF) (Bénin)
  119. Virtual University for International Relations
  120. WAYVE Foundation (India)
  121. WeSpeakOut (India)
  122. Wi Gial Pikin Dem Foundation Sierra Leone (WGF-SL)
  123. Women Against Violence and Exploitation in Society Sierra Leone (WAVES-SL)
  124. Women Alive (Lebanon)
  125. Women's Advocacy and Agricultural Development Organization (WAADO) (Sierra Leone)
  126. YA-G-TU (Mali)
  127. YESS London
  128. Youth Action Hub Guinea
  129. Youth Association for Development (YAD) (Pakistan)
  130. YouthBuild Sierra Leone

 

HN

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Une nouvelle évaluation de la sécurité alimentaire, publiée aujourd'hui par le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations Unies, montre que près de 40 pour cent des Tigréens souffrent d'un manque extrême de nourriture, après 15 mois de conflit. Parallèlement, dans les trois régions du nord touchées par le conflit, plus de 9 millions de personnes ont besoin d'une aide humanitaire alimentaire, le nombre le plus élevé à ce jour.

L'évaluation de la sécurité alimentaire urgente du Tigré révèle que 83 % des personnes sont en situation d'insécurité alimentaire. Les familles épuisent tous les moyens dont elles disposent pour se nourrir, les trois quarts de la population utilisant des stratégies d'adaptation extrêmes pour survivre. Les régimes alimentaires s'appauvrissent de plus en plus à mesure que les produits alimentaires deviennent indisponibles et les familles dépendent presque exclusivement des céréales, tout en limitant la taille des portions et le nombre de repas qu'elles mangent chaque jour pour prolonger la disponibilité de la nourriture.

En termes de nutrition, l'enquête révèle que 13 % des enfants tigréens de moins de 5 ans et la moitié de toutes les femmes enceintes ou qui allaitent un enfant souffrent de malnutrition, ce qui entraîne des grossesses difficiles, un faible poids à la naissance, un retard de croissance et des décès maternels.

"Cette sombre évaluation confirme à nouveau que ce dont les habitants du nord de l'Éthiopie ont besoin, c'est d'une aide humanitaire accrue, et ils en ont besoin maintenant", a déclaré Michael Dunford, directeur régional du PAM pour l'Afrique de l'Est.

"Le PAM fait tout ce qui est en son pouvoir pour que nos convois de vivres et de médicaments traversent les lignes de front. Mais si les hostilités persistent, nous avons besoin que toutes les parties du conflit acceptent une pause humanitaire et des couloirs de transport officiellement convenus, afin que les provisions puissent atteindre les millions de personnes assiégées par la faim."

Dans la région voisine d'Amhara, la faim a plus que doublé en cinq mois car la région a subi le plus gros des combats récents entre la Force de défense nationale éthiopienne (ENDF) et les Forces du Tigré (TF). Plus de 14 % des enfants de moins de cinq ans et près d'un tiers des femmes enceintes ou qui allaitent un enfant souffrent de malnutrition.

Dans la région d'Afar, à l'est du Tigré, les déplacements provoqués par le conflit font grimper les taux de faim et de malnutrition. Des données récentes provenant de dépistages médicaux montrent que les taux de malnutrition des enfants de moins de cinq ans étaient de 28 %, bien au-dessus du seuil d'urgence standard de 15 %. L'intensification du conflit à la frontière entre le Tigré et l'Afar ces derniers jours devrait forcer davantage de communautés à quitter leurs foyers et à s'enfoncer davantage dans la faim.

Le PAM estime qu'en moyenne, les familles touchées par la crise dans le nord de l'Éthiopie ont reçu moins de 30 % de leurs besoins caloriques au cours des derniers mois, plongeant les communautés plus profondément dans la crise. On s'attend à ce qu’une aide humanitaire alimentaire continue soit nécessaire au moins tout au long de 2022.

Depuis mars, et malgré les défis posés aux opérations, le PAM a apporté une aide alimentaire et nutritionnelle à près de 4 millions de personnes dans le nord de l'Éthiopie. L'enquête a révélé que lorsque l'accès au Tigré s'est amélioré pendant les mois d'été, l'aide humanitaire du PAM et de ses partenaires a évité que ceux qui avaient été coupés de l'aide avant mai ne meurent de faim.

Cependant, depuis la mi-décembre aucun convoi n'a atteint le Tigré. Les combats et l'insécurité signifient que le PAM et d'autres acteurs humanitaires ont du mal à atteindre les zones isolées par le conflit, dans des conditions qui mettent en danger la sécurité du personnel et la sécurité des approvisionnements humanitaires.

La réponse du PAM dans le nord de l'Éthiopie nécessite de toute urgence 337 millions de dollars pour fournir une assistance au cours des six prochains mois, et commencera à manquer de capacité pour acheter de la nourriture à partir de février. Dans tout le pays, le PAM a un déficit de financement sans précédent de 667 millions de dollars pour sauver et changer la vie de 12 millions de personnes au cours des six prochains mois.

ng

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vendredi, 28 janvier 2022 20:08

Tchad : le Dialogue national reporté

Le Dialogue national inclusif au Tchad censé précéder les élections générales, initialement prévu le 15 février, a été reporté au 10 mai, a annoncé jeudi la Présidence tchadienne.

“La tenue du Dialogue National Inclusif est reportée pour le 10 mai 2022”, écrit la Présidence de la République sur sa page Facebook, sans donner plus de détails.

Un pré-dialogue avec des groupes politico-militaires a également été repoussé au 27 février à Doha, au Qatar, où il devait initialement se tenir avant la fin janvier.

“Le pré-dialogue avec les groupes armés aura lieu le 27 février à Doha”, a annoncé le Comité Technique Spécial chargé de l’organiser.

Le Premier ministre tchadien, Albert Pahimi Padacké, a précisé les raisons de ce report, expliquant qu'”il fallait que le pré-dialogue se soit tenu”.

“Il se trouve que dans les préparatifs, le pays hôte constatant la dispersion” des chefs rebelles “dans le monde, les questions logistiques – beaucoup d’entre eux n’ont pas de document de voyage – (…) le Qatar a proposé de les réunir à Doha à partir du 27 février 2022”, a-t-il précisé.

ng

 
 

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Le Conseil des ministres a adopté, le mercredi 26 janvier 2022 à Abidjan, un décret portant approbation de la Convention pour la fourniture de services, en vue de la location et de l’exploitation d’une Unité flottante de production d’électricité (POWERSHIP), d’une capacité de production d’environ 202 MW, prévue pour être installée sur la lagune, en zone portuaire, en face de la centrale d’Azito (Yopougon).

Le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, par ailleurs ministre de la Communication, des Médias et de la Francophonie, l’a annoncé au terme du Conseil des ministres ce mercredi.

L’énergie produite, a-t-il affirmé, sera évacuée à travers une ligne de 225 KV d’environ 800m raccordée au poste 225 d’Azito.

Le Conseil des ministres a également adopté un décret portant approbation de l’avenant n°1 à la Convention de concession de la gestion et de l’exploitation du service public national de production, de transport, de dispatching, de distribution, d’exportation et d’importation de l’énergie électrique.

Ces décrets pris conformément à la législation en vigueur en matière de production électrique, notamment, la loi n° 2014-132 du 14 mars 2014 portant code de l’électricité, concourent à la réalisation du projet d’Unité flottante de production d’électricité.

mc

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