Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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 L’une des ambitions majeures du Président de la République, Alassane Ouattara, depuis son accession au pouvoir en 2011, est de faire de la Côte d’Ivoire un hub énergétique de la sous-région.
 
Pour ce faire, il a multiplié des initiatives pour accroître la production nationale d’électricité, permettant, ainsi, au pays de se positionner de plus en plus comme une puissance électrique sous-régionale. 
 
Au nombre de ces initiatives, l’on compte la réalisation de plusieurs infrastructures importantes, dont la construction et la mise en service en novembre 2017 du barrage hydro-électrique de Soubré, qui est le plus puissant et le plus grand centre de production électrique sous-régional avec une puissance installée de 275 MW.
 
La mise en service de la Centrale CIPREL IV (111 MW) en décembre 2013, la Centrale Azito (441 MW) - première centrale à cycle combiné de Côte d’Ivoire en juin 2015 et la centrale à cycle combiné CIPREL (353 MW) en décembre 2015 sont aussi à mettre au titre des acquis.
 
Grâce à ces infrastructures, la capacité de production en électricité du pays a augmenté de 60 % entre 2011 et 2019 pour atteindre 2229 MW.
 
Grâce à cette puissance installée de 2229 MW qui permet déjà au pays d’exporter 11% de sa production d’électricité au Ghana, au Togo, au Bénin, au Burkina Faso, au Mali et au Libéria, la Côte d’Ivoire peut s’autoriser désormais (depuis fin novembre et début décembre 2021) à vendre de l’électricité à la Guinée et à la Sierra Leone. Ce, dans le cadre du Projet d’interconnexion des réseaux électriques de la Côte d’Ivoire, du Liberia, de la Sierra Leone et de la Guinée (CLSG).
 
Dans le cas de la Guinée, l’Etat ivoirien vendra annuellement 11 MW sur une période de trois ans, renouvelable. Quant à la Sierra Leone, elle achètera annuellement 70 GWh pendant les deux premières années (2021 et 2022), puis 100 GWh au cours de la troisième année (2023). Cet accord pourra aussi être renouvelé.
 
Avec le projet CLSG, le pays se positionne désormais comme un hub énergétique de la sous-région ouest-africaine.
 
Plusieurs autres projets sont également en cours. Notamment, la construction du barrage hydro-électrique de Gribo-Popoli (112 MW), du barrage de Singrobo-Ahouaty (44MW), de la centrale à biomasse « Biokala » (46 MW), la réalisation d’une centrale thermique à cycle combiné « CIPREL 5 » de 390 MW à Jacqueville et d’une centrale électrique au gaz naturel à Azito (Yopougon Abidjan).
 
Récemment (en fin janvier 2022), le gouvernement a annoncé la construction d’une Unité flottante de production d’électricité (POWERSHIP), d’une capacité de production d’environ 202 MW, prévue pour être installée sur la lagune, en zone portuaire, en face de la centrale d’Azito (Yopougon).
 
Toutes ces infrastructures en cours, une fois opérationnelles, viendront conforter l’ambition du gouvernement qui est d’atteindre une puissance électrique installée de 4 000 MW à l’horizon 2030.
 
mc avec CICG 

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À l’issue d’une visite virtuelle d’une équipe des services du Fonds monétaire international (FMI) en Côte d’Ivoire, effectuée du 25 janvier au 3 février 2022, Luca Antonio Ricci, qui conduisait la mission, a reconnu la résilience de l’économie ivoirienne face à la pandémie de la Covid-19 et d’une reprise soutenue en 2021.

Les réunions virtuelles des services du Fmi ont eu lieu avec le Premier Ministre Patrick Achi, le ministre Secrétaire général de la Présidence Abdourahmane Cissé et plusieurs membres du gouvernement.

« L’économie ivoirienne continue de montrer des signes de résilience face à la pandémie et d’une reprise soutenue en 2021 », a déclaré Luca Antonio Ricci, rappelant par la même occasion que la croissance économique du pays devrait rester robuste en 2022.

Par rapport aux perspectives à moyen terme de la Côte d’Ivoire, Luca Antonio Ricci a souligné qu’ « eu égard aux risques, du côté positif, elles pourraient bénéficier à la fois de la mise en œuvre d’un programme de réforme solide dans le cadre du Plan national de développement et de la découverte, en 2021, de réserves supplémentaires de pétrole et de gaz ».

Dans le même temps, poursuit-il, « l’économie est soumise à des risques baissiers, tels que l’émergence de nouveaux variants de la Covid-19, les perturbations des chaînes d’approvisionnement mondiales, les tensions géopolitiques internationales et le resserrement des conditions des marchés financiers mondiaux avec des conséquences néfastes pour les flux de capitaux vers les marchés émergents et les économies en développement ».

Il a ajouté que les services du Fmi et les autorités ivoiriennes ont convenu que l’une des priorités urgentes reste la nécessité d’améliorer la mobilisation des recettes intérieures. « Ceci aiderait à financer les dépenses productives et sociales pour soutenir une croissance forte et inclusive, tout en préservant la viabilité macroéconomique et de la dette ainsi qu’en renforçant la résilience macroéconomique », a-t-il expliqué.

Pour finir, Luca Antonio Ricci a félicité les autorités ivoiriennes pour la bonne gestion de la crise sanitaire.

« Les services du Fmi notent que malgré la propagation du variant Omicron, le pic de nouveaux cas a été de courte durée et l’augmentation des cas graves et des hospitalisations reste limitée. En effet, les autorités ont pu éviter la mise en place de mesures de confinement perturbatrices dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre la Covid-19. Sur le front de la vaccination, des progrès ont été réalisés, avec plus de huit millions de doses administrées à fin janvier. Les autorités prévoient d’accélérer la campagne de vaccination pour administrer cinq millions de doses supplémentaires avant fin février 2022 », a-t-il indiqué.  

mc

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Le ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l’Etranger, M. Nasser Bourita, a présenté dimanche 6 février 2022 devant le 35ème Sommet ordinaire de l’Union africaine qui se tient à Addis-Abeba, le Rapport de SM le Roi Mohammed VI, Leader sur la question de la Migration, sur le suivi de l’opérationnalisation de l’observatoire Africain des Migrations au Maroc.

Intervenant devant le Sommet, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger a affirmé avoir l’honneur de présenter le Rapport de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, en tant que Leader de l’Union Africaine sur les Questions Migratoires, à la 35ème session de la Conférence des Chefs d’Etat de Gouvernement de l’Union Africaine.

Le rapport de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, est articulé autour de trois messages principaux, a souligné M. Bourita.

Le premier est que l’Afrique continue à payer un lourd tribut, que ce soit à la Pandémie ou à la migration. En effet, la pandémie a eu un impact majeur sur la migration. Elle n’a pas freiné les flux, mais les a altérés. Elle a exacerbé la vulnérabilité des migrants à la traite des personnes, et accentué la précarité des travailleurs migrants, a relevé le ministre.

Pourtant, a noté M. Bourita, la pandémie a constitué une démonstration supplémentaire de l’impact positif des migrants, autant pour les pays d'accueil que pour les pays d’origine. Comme le souligne le rapport de Sa Majesté le Roi, l’importance de la diaspora est telle qu’on lui attribue, à juste titre, l’appellation de la "sixième région d’Afrique". Cette diaspora joue un rôle de plus en plus important pour favoriser le développement socio-économique, notamment par le biais des transferts de fonds, a réaffirmé le ministre.

Néanmoins, la pandémie n’a pas empêché les fake news de continuer à circuler sur la migration en Afrique. Pourtant, les chiffres sur la migration africaine sont toujours aussi limpides et éloquents, a souligné le ministre, relevant que la migration africaine concerne au premier chef l’Afrique. Elle a même augmenté de 13% entre 2015 et 2019.

La migration africaine ne représente que 14% de la population totale des migrants internationaux, et la plupart des migrants se déplacent à l’intérieur du continent africain et au sein de leur région d’appartenance, a précisé le ministre.

Le deuxième message du rapport de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, est que l’opérationnalisation de l’Observatoire Africain revêt une triple dimension : pour le Maroc, pour l’Afrique et pour la coopération entre le Maroc et l’Afrique, a indiqué M. Bourita.

En effet, a dit le ministre, l’Observatoire Africain des Migrations est né de la Vision de Sa Majesté le Roi pour la migration en Afrique. Cette proposition a fait son chemin institutionnel au sein de l’Union Africaine et a été portée par les efforts soutenus du Royaume pour créer les conditions nécessaires à son opérationnalisation.

Ce processus a culminé avec l’inauguration officielle de l’Observatoire Africain des Migrations à Rabat, le 18 décembre 2020, coïncidant symboliquement avec la Journée internationale des migrants. Cette inauguration est l’une des nombreuses matérialisations concrètes du Mandat de Sa Majesté le Roi, que Dieu L’assiste, a souligné le ministre.

Quelques années seulement après son retour à l’Union Africaine, le Maroc abrite déjà une institution de l’Union Africaine. Car, comme l’avait dit Sa Majesté le Roi, "Dès que le Royaume siègera de manière effective, et qu’il pourra apporter sa contribution à l’agenda des activités, son retour concourra à fédérer et à aller de l’avant", s’est réjoui le ministre.

C’est ce à quoi s’attèle l’Observatoire, en tant qu’institution de l’Union Africaine articulée autour d’une triple fonction de compréhension, d’anticipation et d’action. Il sert de moyen de connaissance du phénomène migratoire, d’aide à la conception de politiques migratoires informées, et d’instrument de coordination et de mise en réseau, a noté M. Bourita.

Enfin, le troisième message du rapport de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, est que l’Afrique est le précurseur de la nouvelle gouvernance migratoire voulue par le Pacte de Marrakech, a dit le ministre.

Alors même que la migration africaine est stigmatisée et associée à des conceptions binaires, le rapport de Sa Majesté le Roi Mohammed VI démontre que l’Afrique s’est positionnée comme un acteur central de la mise en œuvre du Pacte de Marrakech, a relevé le ministre.

D’une part, l’Observatoire est une déclinaison directe du Pacte, et en particulier de son objectif premier, qui est de collecter et d’utiliser des données précises qui serviront à l’élaboration de politiques fondées sur la connaissance des faits. D’autre part, comme l’avait proposé Sa Majesté le Roi lors du 33ème Sommet de l’Union Africaine, le Maroc a organisé, conjointement avec les organes impliqués, la Réunion intergouvernementale pour l’Examen Régional Africain du Pacte de Marrakech, a ajouté M. Bourita.

En somme, et comme l’a conclu Sa Majesté Le Roi, que Dieu L’assiste, nous devons faire en sorte que "les migrants ne soient pas les oubliés du développement et des pandémies mais au contraire le centre de gravité de politiques migratoires responsables, solidaires et conformes aux 23 objectifs du Pacte de Marrakech", a conclu le ministre qui représente SM le Roi Mohammed VI à ce 35eme Sommet ordinaire de l’Union africaine.

hn

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vendredi, 04 février 2022 18:55

La France veut réformer l’espace Schengen

La France veut mettre à profit sa présidence du Conseil de l’Union européenne pour convaincre les vingt-sept de la nécessité de réformer l’espace Schengen, afin de mieux protéger les frontières.

La réforme de l’espace Schengen est l’un des thèmes centraux mis en avant par le Président français Emmanuel Macron lors de ses précédents discours sur les priorités de la présidence française du Conseil de l’UE, en décembre et en janvier.

Mercredi à Tourcoing en amont d’une réunion informelle des ministres européens de l’Intérieur qui doivent plancher, jeudi et vendredi à Lille, sur la question de la sécurité des frontières européennes, le Chef de l’Etat français a proposé que l’Union européenne crée dès le 3 mars un conseil de pilotage de l’espace Schengen, doté d’un mécanisme d’intervention rapide, afin de mieux agir en cas de crise aux frontières extérieures de l’UE.

Emmanuel Macron a également exprimé le souhait d’établir « un véritable conseil Schengen pour piloter l’espace Schengen, à l’image de ce que nous avons su faire pour la zone euro”, déplorant l’absence “d’une réelle politique concertée d’anticipation et de planification” face aux crises aux frontières extérieures.

Un tel conseil, réunissant régulièrement les ministres compétents autour d’un “coordonnateur”, pourrait se tenir pour la première fois dès le 3 mars, date de la prochaine réunion des ministres, a-t-il indiqué, soulignant que “ce conseil peut devenir le visage d’une Europe forte”.

Le Président français a également préconisé la création “d’un mécanisme de solidarité et d’intervention rapide en cas de crise aux frontières extérieures de l’Union”.

“Cette plateforme serait, au fond, le bras armé du nouveau conseil Schengen sur le terrain”, a expliqué le président français, ajoutant qu’elle permettrait une “mobilisation rapide des ressources européennes et bilatérales dans les situations de crise, en complémentarité de l’action de Frontex”.

M. Macron a en outre proposé aux 27 de “se doter d’une politique commune d’asile et d’immigration”. Mais, face aux divisions entre pays européens sur ce sujet, il a préconisé une approche progressive, en commençant par un soutien financier aux pays de première arrivée des migrants.

La France, qui occupe la présidence semestrielle du Conseil de l’UE, souhaite faire progresser “par étapes” la très sensible réforme migratoire, a déclaré jeudi le ministre français de l’Intérieur Gérald Darmanin, lors d’une réunion avec ses homologues européens à Lille.

Présentant les priorités de la présidence française du Conseil de l’UE, Emmanuel Macron avait affirmé que le premier axe de cette présidence sera “une Europe plus souveraine, capable de maîtriser ses frontières”, annonçant dans ce cadre une réforme de l’espace Schengen autour de deux priorités: la mise en place d’un pilotage politique de Schengen, à travers des réunions régulières des ministres européens en charge de ces questions, ainsi que des mécanismes de soutien solidaire en cas de crise à la frontière d’un Etat membre.

Il avait également plaidé pour “une Europe souveraine” capable de “protéger ses frontières face aux crises migratoires, annonçant notamment le renforcement des contrôles aux frontières et l’amélioration de la gestion européenne de l’immigration.

ng

 
 

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Le Burkina Faso a échappé jeudi 3 février 2022 à de nouvelles sanctions de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui demande aux militaires qui y ont pris le pouvoir le 24 janvier, un calendrier rapide de retour à l’ordre constitutionnel.

L’organisation régionale a en revanche décidé de maintenir ses sanctions contre le Mali et la Guinée, deux pays où des militaires ont également pris le pouvoir par la force, en 2020 et 2021.

Réunis en sommet à Accra, les chefs d’Etats ouest-africains ont demandé “l’élaboration rapide d’un chronogramme (calendrier, ndlr) raisonnable pour le retour à l’ordre constitutionnel” au Burkina Faso, a déclaré lors d’une conférence de presse, le président de la Commission de la CEDEAO, Jean-Claude Kassi Brou.

Aucune nouvelle sanction n’a été prise contre ce pays qui avait été suspendu vendredi des instances de l’organisation régionale.

“La résurgence des coups d’Etat dans notre région est un sujet de grave préoccupation. Cette évolution remet en cause le mode de vie démocratique qu’on a choisi”, a dit le président ghanéen Nana Akufo-Addo, en ouvrant le sommet, appelant la CEDEAO à “rester ferme”.

Mais pour le président sénégalais, Macky Sall, qui participe à ce sommet, “il nous faut réfléchir sur ces coups d’Etat malgré les sanctions que nous prenons”.

Présent au sommet, le représentant spécial de l’ONU en Afrique de l’Ouest et au Sahel (Unowas), Mahamat Saleh Annadif, “a souligné l’importance de coordonner davantage les efforts de la CEDEAO, l’Union africaine, et les Nations unies pour assurer une transition rapide” au Burkina, indique un communiqué.

Deux missions de la CEDEAO, l’une militaire, l’autre ministérielle, se sont rendues à Ouagadougou ces derniers jours.

A Accra, les chefs d’Etat ont entendu le compte-rendu des participants à ces missions qui avaient rencontré le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba.

Après ces rencontres, la ministre des Affaires étrangères du Ghana, Shirley Ayorkor Botchwey, avait parlé lundi de “discussions franches” et trouvé l’autorité “très ouverte aux suggestions et aux propositions” de la CEDEAO.

Avec d’autres membres de la délégation, elle avait pu rencontrer le président renversé Roch Marc Christian Kaboré, placé en résidence surveillée et qui, avaient-ils dit, va “très bien”.

La CEDEAO a réitéré jeudi sa demande d’une “libération immédiate” de M. Kaboré.

“Sur le Mali, les chefs d’Etats ont noté que la dernière proposition des autorités était une transition de 5 ans. Nous avons déjà dit que c’est inacceptable. Nous attendons un autre calendrier raisonnable”, pour alléger les sanctions, a déclaré M. Kassi Brou.

Concernant la Guinée, “notre message est clair”, a dit M. Kassi Brou : “un chronogramme devant conduire aux élections est attendu avant de parler d’allégement de sanctions”.

ng

 
 

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La seconde session des pourparlers de normalisation entre les représentants spéciaux de la Turquie et de l’Arménie se déroulera le 24 février à Vienne, a annoncé jeudi 3 février 2022 le ministère turc des Affaires étrangères dans un communiqué.

Serdar Kilic, ancien Ambassadeur de Turquie à Washington, a été nommé représentant spécial le 15 décembre 2021.

Le vice-président du parlement arménien, Ruben Rubinyan, a par ailleurs été nommé représentant spécial du côté de l’Arménie, dans le cadre du processus de dialogue entre les deux pays.

La première réunion entre Kilic et Rubinyan s’était déroulée le 14 janvier à Moscou.

ng

 
 

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vendredi, 04 février 2022 16:57

Pékin fin prêt pour les JO d’Hiver

Au quartier de Sanlitun, au cœur de Pékin, l’ambiance est festive. De nombreux Chinois, jeunes et moins jeunes, ont bravé le froid glacial qui s’abat, ce mercredi 2 février 2022 soir, sur la capitale pour venir exprimer leur joie de voir leur pays accueillir les Jeux olympiques (JO) d’hiver (Pékin-2022).

Dans ce quartier où se côtoient d’innombrables immeubles flambant neufs abritant les grandes marques mondiales, les principales artères sont pavoisées aux couleurs des drapeaux chinois et olympique, encadrés par des mascottes géantes du tigre, ce mammifère symbole de la célébration du nouvel an lunaire dans ce vaste pays millénaire.

Le félin au pelage flamboyant représente la force, le courage, l’indépendance ou encore le charisme inné. En 2022, il est allié à une autre puissance naturelle, l’eau, vitale et pure, qui annonce, dans la tradition chinoise, la promesse de braver les obstacles et d’éteindre les feux menaçants.

La coïncidence a voulu que la célébration de ces valeurs de courage et de bravoure intervienne au moment où Pékin se prépare pour accueillir dès jeudi cette 24è édition des JO d’hiver, un événement planétaire que la Chine veut absolument réussir pour montrer au monde entier sa résilience face à l’adversité incarnée par la pandémie du Coronavirus et les chocs économiques et sociaux qui y sont associés.

« Je suis très heureux de voir les JO d’hiver se dérouler chez-nous. Nous voulons partager nos expériences avec le monde », indique un jeune Pékinois, résumant un sentiment et un enthousiasme presque généralisé défiant la pandémie et ses souffrances.

Depuis le 31 juillet 2015, date à laquelle Pékin a été officiellement choisi par le Comité International Olympique (CIO) pour abriter les JO d’hiver, les Chinois se sont retroussés les manches pour offrir au monde des Jeux à la hauteur d’un pays vers lequel les yeux du monde se tournent pour les prouesses qu’il ne cesse de réaliser dans tous les domaines.

Mettant à profit l’expérience acquise lors des JO d’été organisés à Pékin en 2008, la Chine se prépare, 14 ans après, à livrer des jeux tout aussi grandioses.

En droit de s’enorgueillir d’être la seule ville au monde à avoir organisé JO d’été et JO d’hiver, Pékin veut saisir l’occasion pour présenter au monde non seulement l’histoire et la civilisation riches de cet Empire du Milieu, mais surtout comment la technologie peut être mise à profit pour la promotion des valeurs d’amitié, du partage et de solidarité que le sport incarne.

En cette ère de pandémie, l’intelligence artificielle a été magistralement déployée par la Chine dans une variété de rôles durant ces jeux, avec pour mission centrale de réduire le contact entre humains et contenir la propagation d’un virus malicieux.

Des robots seront, ainsi, utilisés pour les services de désinfection, de prise de température et de contrôle de la transmission du Covid-19. Ils seront déployés dans les hôtels et les villages olympiques ainsi que sur les sites abritant les compétitions.

En droite ligne de leur stratégie « tolérance-zéro », qui a prouvé son efficacité face au Covid-19, les autorités chinoises ne semblent rien laisser au hasard pour protéger cette grande fête sportive, mettant au point un protocole sanitaire des plus strictes. Une véritable bulle sanitaire est mise en place pour éviter que l’omicron ne gâche le rendez-vous mondial.

Par ailleurs, une flotte de véhicules-robots sera mobilisée pour assurer des services de navette dans l’un des sites olympiques situé dans les faubourgs de Pékin.

La technologie sera également mise à profit pour la diffusion des compétitions et autres événements olympiques, une composante cruciale pour la réussite des JO. Afin d’offrir la meilleure image possible, de nouvelles technologies de broadcasting seront utilisées dont le livestreaming 8K Ultra High Definition et les répétitions instantanées 360 degrés.

Le déploiement de toute cette technologie a été rendu possible à la faveur de la mise en service large et extensive du réseau 5G, qui couvrira tous les sites retenus pour les JO ainsi que le réseau de transport dédié aux compétitions. Un accès illimité à Internet haut débit est assuré aux délégations tout au long de l’événement.

Pratiquement aucun aspect des jeux n’échappera aux nouvelles technologies lors des JO de Pékin, y compris le contrôle des émissions de CO2 lors de la régulation de la température des salles devant abriter des compétitions comme le skating, le speed skating ou le hockey. Selon les organisateurs, la technologie devrait réduire à presque zéro les émissions de CO2 lors des Jeux.

Tout cet arsenal technologique est déployé avec le soin de préserver la simplicité propre à la culture chinoise. Le Président chinois, Xi Jinping, l’a justement souligné dans une intervention par vidéo-conférence devant la 139è session du CIO, tenue jeudi, quand il a indiqué que « la Chine est prête à offrir au monde des Jeux olympiques simples, sûrs et splendides ».

Au-delà des aspects organisationnels, les autorités chinoises veulent faire des JO une vitrine pour encourager les jeunes Chinois à pratiquer les sports d’hiver.

Après avoir obtenu le droit d’organiser les Jeux, les autorités arguaient que la Chine, pays de street sports par excellence, dispose d’un grand potentiel pour la promotion des sports d’hiver. Un objectif déjà réalisé avant même le début des compétitions. Selon le directeur général du département de la planification au sein du comité d’organisation, Li Sen, l’objectif d’engager 300 millions de personnes dans les sports d’hiver est d’ores et déjà concrétisé.

Selon le responsable, pas moins de 346 millions de Chinois prennent part à des sports d’hiver, relevant que le pays compte désormais 654 espaces de patinage sur glace au standard olympique et 803 stations de ski intérieures et extérieures.

A quelques heures de la cérémonie d’ouverture des Jeux, l’esprit olympique semble flotter sur le Grand Pékin et au-delà sur toute une Chine qui veut faire des JO une vitrine de solidarité humaine qui montre que rien ne peut se dresser devant le génie humain même un virus mutant et malicieux.

dc

 
 

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Le Président de la Commission de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA), Abdoulaye Diop, a félicité le 3 février 2022 à Abidjan, les autorités ivoiriennes pour leurs clairvoyance et engagement dans la mise en œuvre des politiques économiques qui favorisent des progrès importants au sein de cet espace économique. 
 
C’était lors d'une restitution au Premier Ministre ivoirien, Patrick Achi, des travaux de la 7ème Revue annuelle des réformes, politiques, programmes et projets communautaires de l'institution. Sur 116 réformes et politiques qui ont été évaluées en 2021, la revue a révélé un taux moyen de mise en œuvre de 82,6%, contre 82,1% en 2020. 
 
« La Revue est un exercice d’évaluation faite en relation avec l’administration ivoirienne. Il en ressort que la Côte d’Ivoire est un pays performant, avec un taux global d’exécution de plus de 82,6%. Ce qui rend ces résultats plus importants, c’est qu’ils ont été obtenus dans des domaines clés de l’intégration, notamment la gouvernance économique et la convergence », a déclaré Abdoulaye Diop.
ng

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La ministre de la Fonction publique et de la Modernisation de l’Administration, Anne Désirée Ouloto, a, au nom du Premier Ministre Patrick Achi, assuré les responsables syndicaux de la détermination du gouvernement à traiter avec efficacité toutes leurs préoccupations, afin d’améliorer les conditions de vie et de travail des fonctionnaires et agents de l’État

C’était à l’occasion de la cérémonie d’échanges de voeux de nouvel an, entre la ministre et les partenaires sociaux, le jeudi 03 février 2022 à Abidjan.

’’Dans cette perspective, mes services ont engagé avec vous, il y a quelques semaines déjà, des séances de travail qui seront renforcées avec les rencontres sectorielles avec les membres du gouvernement. Tout cela devrait contribuer à créer un environnement de confiance favorable à des discussions apaisées et sincères’’, a indiqué Anne Ouloto aux responsables des faîtières syndicales.

Pour la ministre, l’année nouvelle qui ouvre ses portes place tous les acteurs dans un contexte d’espérances fortes et de résolution déterminée.

’’En ce qui nous concerne plus particulièrement, 2022 verra la fin d’une étape de notre partenariat en qualité de partenaires sociaux. Cette année, en effet, s’achèvent les clauses des accords conclus en 2017, et qui ont favorisé une trêve sociale pertinente et efficace. Mais 2022 ouvre aussi des pages nouvelles d’espérances en de nouveaux accords. 2022, vous convenez avec moi, nous place tous devant nos responsabilités dans un contexte de solidarité pour bâtir ensemble le bonheur du peuple ivoirien’’, a-t-elle déclaré.

Anne Ouloto a ajouté qu’en raison de cette responsabilité partagée, le gouvernement et les syndicats de la Fonction publique évalueront objectivement, et avec toute la lucidité qui sied, les acquis de leurs accords, mais également les points de faiblesse et les zones d’ombre.

’’Cela nous permettra d’éprouver nos engagements, et certainement, d’ouvrir d’autres horizons, avec la ferme volonté de nous accorder à nouveau’’, a affirmé la ministre qui a rappelé que l’option du gouvernement, sous la houlette du Premier Ministre Patrick Achi, pour la résolution des crises, reste le dialogue.

Au nom des organisations syndicales de l’administration publique, David Bli Blé, secrétaire général de la Confédération ivoirienne des syndicats libres (CISL)-Dignité, a salué les réformes courageuses entreprises par la ministre Anne Ouloto pour une administration publique efficace et transparente.

Tout en souhaitant que ces réformes se poursuivent, David Bli Blé a dit que toutes les organisations syndicales comptent sur la ministre pour que des réponses urgentes soient données à leurs préoccupations, surtout au statut général des fonctionnaires.

L’inspecteur général du ministère de la Fonction publique et de la Modernisation de l’Administration, Flavien Traoré, par ailleurs président du Comité de dialogue social de la Fonction publique (CDS-FP) a remis à la ministre Anne Ouloto deux documents, notamment le bilan des protocoles d’accords portant revendications et trêve sociale et la Plateforme revendicative des organisations syndicales de Côte d’Ivoire (revendications nouvelles).

Selon Flavien Traoré, le bilan des protocoles d’accords Signés le 17 août 2017 et qui arrive à échéance le 17 août 2022, est positif.  

mc

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L'expert indépendant des Nations Unies sur la situation des droits de l'homme au Mali, Alioune Tine, effectuera une visite officielle dans le pays du 8 au 17 février.

« Je suis extrêmement préoccupé par la détérioration continue du contexte géopolitique et sécuritaire et la menace que cela représente pour la situation des droits de l'homme, la paix et la stabilité au Mali et au Sahel », a déclaré Tine.

« Je mesure au plus haut point les enjeux de cette visite, qui me permettra de poursuivre l’évaluation globale de la situation des droits de l’homme dans le pays et de soutenir les autorités de transition maliennes dans leurs efforts de promotion et de protection des droits de l’homme, ainsi que pour assurer leur mise en œuvre ».

« Au cours de cette visite, je rencontrerai les autorités publiques pour discuter des progrès réalisés dans la mise en œuvre des engagements souscrits sur les recommandations de ma précédente visite, notamment en matière de lutte contre l'impunité ».

Cette visite intervient dans un contexte de tensions diplomatiques croissantes entre le Mali et certains de ses partenaires régionaux et internationaux. « Le jeu d'influence des grandes puissances et leurs effets géopolitiques ne doivent pas conduire à la détérioration de la situation sécuritaire, mais plutôt contribuer à sa résolution, au renforcement de la paix et de la stabilité », a déclaré Tine.

Au cours de sa mission à Bamako et dans le reste du pays, Tine rencontrera les autorités maliennes, la société civile et les associations de victimes, les organisations non gouvernementales, le corps diplomatique et les Nations unies.

Tine présentera son rapport annuel au Conseil des droits de l'homme en mars 2022.

hn

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