Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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La Commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et le Gouvernement de la République du Niger, en partenariat avec la firme AME Trade Ltd organisent du 16 au 18 février 2022 à Niamey au Niger, la troisième (3ème) édition du Forum des Mines et du Pétrole de la CEDEAO (ECOMOF) sous le thème "Intégrer les industries minières et pétrolières dans le développement des chaînes de valeur régionales".
 
Cet important évènement se focalisera sur le potentiel des chaînes d'approvisionnement régionales et la perspective d'harmoniser les éléments essentiels des cadres de politique fiscale du secteur géo-extractif dans la région.
 
Ainsi, durant trois jours, d’importants sujets d’intérêt majeur pour les sous-secteurs minier et pétrolier en Afrique de l’Ouest et dans le reste du monde, seront discutés par les experts et officiels des Etats membres de la CEDEAO, par les professionnels des industries minières et pétrolières et par les responsables des petites et moyennes entreprises de la région.
 
A l’agenda de l’ECOMOF 2022, figurent la problématique des investissements dans les industries extractives, les questions de conformité et de gestion environnementale, les politiques de contenu local et les stratégies en matière des Sciences et de l’Innovation.
 
De plus, les participants se pencheront sur des thématiques telles que : la transformation des produits extraits, la prise en compte du genre pour une gouvernance inclusive du secteur extractif, la responsabilité sociétale des entreprises et le développement durable, l’examen du potentiel géologique de certains Etats membres, etc…
 
Pour rappel, c’est en 2012 que les ministres de la CEDEAO en charge du développement des ressources minières et pétrolières, ont recommandé la tenue d’un Forum régional sur les Mines et le Pétrole tous les deux ans dans un des Etats membres de l’Organisation Ouest-Africaine sur une base rotative. Cette recommandation a été actée par les Chefs d'État et de Gouvernement de la CEDEAO à travers l’Acte additionnel A/SP.16/02/12 relatif à la Politique de Développement Minérale régionale. 
ECOMOF a pour ambition de mettre en valeur le potentiel minier et pétrolier de l’espace communautaire, de favoriser l’intégration socioéconomique régionale, de développer l’exploitation minière artisanale et de petite échelle et d’organiser des bases de données géologiques, minières et pétrolières dans les Etats membres de la CEDEAO. Il se veut être aussi une plateforme régionale idéale d’échanges et de rencontre avec les ministres des États membres de la CEDEAO responsables du développement des secteurs minier et pétrolier, leurs experts nationaux respectifs, ainsi que toutes les parties prenantes clés de l'industrie géo-extractive.
 
Le Forum vise enfin à fournir un cadre de collaboration et de dialogue pour soutenir les efforts de mise en place d’une architecture du secteur géo-extractif harmonisée, organisée et développée de manière optimale, afin de lui permettre d'assumer pleinement son rôle d'ancrage du développement dans la région.
La République du Ghana a accueilli le premier Forum en 2015, suivie par la République de Côte d'Ivoire qui a abrité la deuxième édition en 2018. L’édition de 2022, la 3ème, se tient en République du Niger, dont le sous-sol regorge d’importants gisements de minéraux et mondialement connue pour sa production d'uranium. 
 
Le Niger est également un pays producteur de pétrole, secteur est en pleine expansion avec la construction d’un oléoduc de près de 2000km depuis le bassin d’Agadem au Niger jusqu’au Port de Semé au Bénin.
 
Il est à noter que l'Afrique de l'Ouest est en grande partie un centre économique relativement stable et démocratique qui offre de vastes possibilités dans le secteur géo-extractif pour soutenir son processus de développement, et que les États membres disposent d'une géologie favorable qui reste encore largement sous-explorée. 
De plus les récentes découvertes de pétrole et de gaz en eaux profondes dans la région soulignent la possibilité de poursuite et d’intensification de la recherche pétrolière.
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L’Ecole Nationale de Police (ENP), a accueilli une session de formation de la Police des Nations Unies UNPOL/MINUSMA sur le Genre et les Violences Basées sur le Genre (VBG) ainsi que les méthodes de prise en charge des victimes de ces crimes. Tenue du 31 janvier au 04 février 2022, elle a concerné 10 personnels des Forces de Sécurité du Mali, dont six femmes.

Durant six jours, les stagiaires ont à la fois bénéficié de cours théoriques et de mise en situations pratiques, à travers des simulations de cas de VBG. Il s’agissait notamment d’exercice de prise en charge d’une femme et un homme victimes de violences physiques, ainsi qu’une mineure victime de viol. Au cours de cette session de formation, les échanges entre les participants et les facilitateurs ont été fructueux.

Après avoir remercié UNPOL pour son appui constant dans la formation et le renforcement de capacité des personnels FSM, le Commissaire Principal de Police Mamane TOURE a exhorté les participants à être assidus, ponctuels et à suivre attentivement les enseignements. L’Officière de Police individuel ANTA a quant à elle souligné auprès des stagiaires l’importance de la lutte contre les VBG. En effet, celles-ci prennent une certaine ampleur dans les régions du centre et du nord. Elle leur a en outre rappelé que c’est une obligation pour tout représentant des forces de l’ordre d’assurer la prise en charge des victimes de VBG.

Qu’entend-t-on par Violences basées sur le genre ?

La violence basée sur le genre (VBG), parfois aussi appelée violence sexiste, se réfère à l'ensemble des actes nuisibles, dirigés contre un individu ou un groupe d'individus en raison de son identité de genre. Les déséquilibres de pouvoir, structurels, fondés sur le genre, placent les femmes et les filles dans une position leur faisant courir un plus grand risque d’être l’objet de multiples formes de violence. Cependant, elles ne sont pas les seules. Les hommes et les garçons peuvent aussi en être des cibles.

Une association au service de la formation

Cette formation a été organisée par UNPOL en coordination avec les différentes directions de la Police, de la Gendarmerie ainsi que de l’Administration pénitentiaire. Elle était pilotée par l’Officière de liaison Genre UNPOL Anta, avec les co-formateurs, la Commissaire Divisionnaire de Police Aminata DIALLO, Point Focal Genre de la Police, et le Commandant Sabake TRAORE, Point Focal Formation de la Gendarmerie.

À l’issue des cinq jours de travaux, les participants ont tous exprimé leur satisfaction. Ces représentant(e)s des forces de l’ordre ont souhaité d’une part que d’autres sessions de ce type soient reprogrammées pour obtenir un niveau 2 et, d’autre part, qu’elle soit permanente afin que tous leurs collègues puissent maitriser le concept Genre et les VBG dont la prise en charge des victimes survivantes.

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Depuis le démarrage des prestations de la Couverture Maladie Universelle (CMU) le 1er octobre 2019 à fin décembre 2021, ce sont au total 3 244 503 personnes qui ont été enrôlées en Côte d’Ivoire, a révélé le ministre de l’Emploi et de la Protection sociale, Adama Kamara, le jeudi 10 février 2022 à Abidjan.

Le ministre présentait les acquis et les nouvelles orientations des politiques d’emploi, de travail et de protection sociale en Côte d’Ivoire.

Pour davantage d’adhésion à la CMU, le ministre a invité les médias à contribuer à sa vulgarisation, auprès des populations, car selon lui, la CMU est « une opportunité visant à améliorer le bien-être des populations en leur garantissant un égal accès à la santé ».

Il est revenu sur de nombreux autres acquis, notamment l’appui apporté à 532 personnes indigentes, à travers la Commission des aides et secours sociaux (aides médicale, alimentaire, scolaire ou financement d’activités génératrices de revenus).

Environ 3 500 sinistrés des inondations de Grand-Bassam et des tornades des localités de Bloléquin et de M’Batto ont aussi reçu un soutien du ministère. Pendant qu’à travers les centres sociaux avec l’appui de l’UNICEF, une assistance médicale, un accompagnement psychologique et une prise en charge nutritionnelle ont été apportés à 12 771 enfants victimes de violence, de maltraitance, d’abus et d’exploitation.

Enfin, une assistance médicale et nutritionnelle a été apportée à 3 200 personnes âgées et des transferts monétaires ont été octroyés à 500 femmes cheffes de ménages vulnérables impactées par la Covid-19, à hauteur de 75 000 FCFA par bénéficiaire, avec le soutien de l’UNICEF.

En matière d’acquis dans le secteur de l’emploi, a soutenu Adama Kamara, en 2021, grâce aux mesures incitatives à la création et au maintien des emplois, on dénombre la création de 116 833 emplois formels, dont 96 302 emplois créés au titre du secteur privé.

Aussi, au titre de la Plateforme de Services (PFS) qui est un dispositif d’accès à l’activité économique des jeunes et des personnes vulnérables (femmes, personnes en situation de handicap et personnes âgées de plus de 40 ans), 6 000 jeunes et personnes vulnérables (femmes et personnes en situation de handicap) ont été insérés dans les travaux à haute intensité de main d’œuvre (THIMO). Pendant que 1 500 jeunes et personnes vulnérables ont été insérés dans des activités génératrices de revenus (AGR) dans les secteurs de l’agropastoral (aviculture, apiculture, cultures vivrières), du commerce et de l’artisanat (coiffure, menuiserie).

Adama Kamara a également rappelé le recrutement dérogatoire de 200 personnes en situation de handicap à la Fonction Publique.

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Le Secrétaire Général de la Confédération Africaine de Football (CAF), Mosengo-Omba Véron, a dit le 09 février 2022 à Abidjan, être impressionné par le degré d’implication de la Côte d’Ivoire pour la réussite de la 34ᵉ édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) qui aura lieu du 23 juin au 23 juillet 2023. C’était au terme d’une audience que le Premier Ministre ivoirien, Patrick Achi, a accordée à la délégation de la CAF en visite dans le pays.
 
« Au sortir de la CAN au Cameroun, et sur instructions du Président de la CAF, je suis venu à Abidjan pour voir le degré d’organisation de la CAN 2023 en Côte d’Ivoire. Ce que je puis dire, c’est que la Côte d’Ivoire sera une référence pour les prochaines éditions. Et la réussite de la Côte d’Ivoire sera celle de tout le continent. Avec les villages CAN et les stades que j’ai visités, les Ivoiriens ont mis la barre haut », a - t-il déclaré.
 
Mosengo-Omba Véron a exprimé toute sa reconnaissance au gouvernement ivoirien pour son engagement, et s’est dit satisfait de l’état d’avancement des travaux. Il a promis de venir s’installer au plus tôt en Côte d’Ivoire afin de renforcer le partenariat avec le gouvernement.
 
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La Fondation Wikimédia, l'organisation mondiale à but non lucratif qui gère Wikipédia, vient d'annoncer le lancement de Wiki Unseen, une collaboration avec des artistes visant à étendre la représentation visuelle des Noirs, des indigènes et des personnes de couleur (BIPOC) dans les projets Wikimédia et à faire progresser l'équité des connaissances.

Introduite aujourd'hui, la première phase du projet, une collaboration avec des artistes d'Afrique, d'Amérique du Nord et des Caraïbes, permettra de remédier à la sous-représentation visuelle et écrite de plusieurs figures historiques noires sur Wikipédia et dans la médiathèque en ligne Wikimédia Commons. Outre les artistes du monde entier, la Fondation collabore avec AfroCROWD.org, une initiative menée par une équipe de bénévoles de Wikipédia visant à créer et à enrichir les connaissances sur la culture et l'histoire des Noirs sur Wikipédia, ainsi qu'avec Bēhance, un réseau de médias sociaux qui présente les œuvres créatives réalisées dans le cadre de cette initiative.

Une recherche récente a révélé que les articles de Wikipédia comportant des illustrations augmentent l'engagement du public et les vues, créant un point d'entrée supplémentaire pour les apprenants visuels et élargissant la compréhension des informations présentées. C'est dans cet esprit que la Fondation Wikimédia et AfroCROWD.org ont travaillé ensemble pour sélectionner 20 articles Wikipédia de personnages historiques BIPOC sans représentation visuelle, puis ont collaboré avec Bēhance pour établir une liste d'artistes des États-Unis, d'Afrique et des Caraïbes pour créer des portraits de chacun. Cette année, les artistes créeront des portraits pour six des 20 figures historiques totales. 

Les artistes mandatés sont Enam Bosokah du Ghana, Esther Griffith de Trinidad et Bukhtawar Malik des États-Unis. Parmi les premiers articles, qui comporteront de nouvelles illustrations figurent : Marian Ewurama Addy, William Greaves, Rose Dieng-Kuntz, May Miller, Mercedes Richards et Asquith Xavier. Ces portraits seront publiés tout au long du mois de février ; ils concernent des personnalités dont les images ne sont pas sous licence libre et ne peuvent donc pas être ajoutées aux articles de Wikipédia.

"Wiki Unseen vise à rendre plus visibles l'histoire des Noirs et celle d'autres personnes sous-représentées sur Wikipédia", a déclaré Anusha Alikhan, vice-présidente de la communication de la Fondation Wikimédia. " Réduire les écarts d'équité en matière de connaissances - y compris les écarts visuels - est essentiel pour garantir que les projets Wikimédia soient accessibles à tous et permettent la représentation de l'étendue des cultures, des expériences et des langues du monde entier. Nous savons que notre travail ne peut être achevé tant que la diversité de l'histoire de notre monde ne sera pas vue."

Quand on raconte l'histoire des BIPOC, trop souvent elle manque de représentation visuelle. Sur plus de 30 articles de la catégorie Royauté africaine sur Wikipédia en anglais, par exemple, seules trois pages illustrent leurs sujets. Les supports visuels et les illustrations aident les gens à comprendre et à retenir l'information ; leur absence renforce et perpétue les préjugés. 

"Participer à ce projet fait partie de ce que j'ai toujours voulu faire en tant qu'artiste en Afrique. Les Africains noirs ont été exclus de l'histoire et c'est un honneur de pouvoir contribuer à réparer cette injustice. Wiki Unseen m'a donné l'occasion de faire la différence à une plus grande échelle", a déclaré Enam Bosokah. "J'espère que davantage d'artistes africains prendront en compte cet appel et contribueront au mouvement de la connaissance libre".

Wikipédia est alimentée par une communauté mondiale de contributeurs bénévoles qui travaillent à l'avancement des projets Wikimédia afin de soutenir une vision visant à garantir que tous les peuples du monde puissent partager la somme de toutes les connaissances humaines. L'un des piliers centraux de la stratégie 2030 du mouvement Wikimédia est de faire disparaître les barrières sociales, politiques et techniques entravant l'accès et la contribution à la connaissance libre, en se concentrant sur les communautés exclues par les structures de pouvoir et de privilégiée.

A noter que la Fondation Wikimédia est l’organisation à but non lucratif qui gère Wikipédia et les autres projets de connaissances libres de Wikimédia. sa vision est celle d'un monde dans lequel chaque être humain peut librement partager la somme de toutes les connaissances.

Sercom:  Wiki Unseen

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Près de deux ans après la notification du premier cas de COVID-19 en Afrique (le 14 février 2020), l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) constate que, si la tendance actuelle se poursuit, le continent sera en mesure de maîtriser la pandémie en 2022. Cependant, l’OMS a averti que la vigilance doit être maintenue pour y parvenir.

Au cours des deux dernières années, le continent a connu quatre vagues de COVID-19, chacune présentant des pics plus élevés ou un nombre total de nouveaux cas plus élevé que la précédente. Ces vagues ont été principalement provoquées par de nouveaux variants du SARS-CoV-2, qui étaient hautement transmissibles mais pas nécessairement plus mortels que lors des vagues précédentes. Chaque nouvelle vague a déclenché une riposte plus efficace que la précédente, et chaque nouvelle flambée des cas était de 23 % en moyenne plus courte que celle qui l’a précédée. Alors que la première vague a duré environ 29 semaines, la quatrième vague a pris fin après six semaines, soit environ un cinquième de la durée de la première vague.

« Ces deux dernières années, le continent africain est devenu plus intelligent, plus rapide et plus efficace à riposter à chaque nouvelle recrudescence des cas de COVID-19 », a déclaré la Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique. « Malgré les obstacles, notamment les importantes inégalités dans l’accès à la vaccination, nous avons résisté avec résilience et abnégation à la tempête de la COVID-19, en nous appuyant sur la longue expérience de l’Afrique en matière de lutte contre les flambées épidémiques. Mais la COVID-19 nous a coûté cher, avec la perte de plus de 240 000 vies et des dégâts considérables infligés à nos économies. »

D’après la Banque mondiale, la pandémie de COVID-19 a poussé jusqu’à 40 millions de personnes dans l’extrême pauvreté sur le continent, et l’on estime que chaque report d’un mois de la levée des mesures de confinement coûterait à l’Afrique une perte de 13,8 milliards de dollars É.-U. de produit intérieur brut.

« Bien que la COVID-19 est là pour durer, nous commençons à apercevoir le bout du tunnel. Cette année, nous pouvons mettre fin aux perturbations et à la destruction que le virus a laissées dans son sillage et reprendre le contrôle de nos vies », a affirmé la Dre Moeti. « Maîtriser cette pandémie doit être une priorité, mais nous sommes conscients qu’aucun pays n’a eu la même expérience de la pandémie qu’un autre, ce qui signifie que chaque pays doit tracer sa propre voie de sortie de cette situation d’urgence. »

Lorsque l’Afrique a connu sa première vague, attribuée à la propagation du SARS-CoV-2 sauvage, le taux de létalité moyen – autrement dit la proportion de personnes infectées qui décèdent de causes liées à la COVID-19 – était élevé (2,5 %). Ce chiffre est passé à 2,7 % lors de la deuxième vague alimentée par le variant Bêta, avant de redescendre à 2,4 % lors de la troisième vague due au variant Delta. En revanche, le taux de létalité moyen au cours de la quatrième vague est faible (0,8 %). C’est la première fois que la recrudescence du nombre de cas au cours d’une vague ne se solde pas par une augmentation proportionnelle des hospitalisations et des décès.

Depuis le début de la pandémie, la capacité du continent à prendre en charge les cas de COVID-19 s’est progressivement améliorée, avec une disponibilité accrue de travailleurs de santé formés, d’oxygène et d’autres fournitures médicales. Le nombre de lits en unités de soins intensifs a augmenté sur tout le continent, passant de huit lits pour un million de personnes en 2020 à 20 lits pour un million de personnes aujourd’hui. L’OMS a aussi apporté sa contribution à l’augmentation du nombre d’usines de production d’oxygène en Afrique, le faisant passer de 68 à 115 (soit une hausse de 60 %), en soutenant la réparation, l’entretien et l’achat de nouvelles usines de production d’oxygène. Là où de telles usines ont été implantées, le coût de l’oxygène a baissé de 40 %. Malgré ces améliorations, la disponibilité de l’oxygène reste une préoccupation et une grande majorité des patients qui en ont besoin dans le cadre de leur traitement clinique ne peuvent pas y accéder.

« Alors que nous entrons dans cette nouvelle phase de la pandémie de COVID-19, nous devons utiliser les enseignements tirés des deux dernières années pour renforcer les systèmes de santé de notre continent afin d’être mieux préparés à faire face aux futures vagues de la maladie », a déclaré la Dre Moeti. « Dans la mesure où les nouveaux variants sont à l’origine des vagues successives, il est primordial que les pays renforcent leur capacité de détection des variants grâce à un meilleur séquençage génomique. Cela nous permettra également de repérer rapidement d’autres virus mortels. »

L’OMS a augmenté le nombre de laboratoires capables de détecter la COVID-19, le faisant passer de deux à plus de 900 aujourd’hui, et l’Organisation intensifie les efforts de séquençage génétique en Afrique par l’intermédiaire de plusieurs initiatives telles que la création du Centre régional d’excellence pour la surveillance génomique et la bio-informatique en Afrique du Sud, en collaboration avec l’Institut national sud-africain de bio-informatique (SANBI) basé à l’Université du Cap-Occidental. Grâce à ces efforts, plus de 7500 échantillons sont séquencés chaque mois en Afrique australe par rapport à la situation qui prévalait il y a un an, et les données de séquençage ont augmenté de plus de 54 % sur le continent.

La vaccination est l’arme la plus puissante contre l’apparition de nouveaux variants. À ce jour, près de 672 millions de doses de vaccins anti-COVID-19 ont été reçues en Afrique, dont 65 % par le canal du mécanisme COVAX, 29 % par des accords bilatéraux et 6 % par l’intermédiaire du Fonds africain pour l’acquisition des vaccins créé par l’Union africaine. En janvier 2022, un total de 96 millions de doses de vaccins ont été expédiées vers l’Afrique, soit plus du double du nombre de doses de vaccins livrées au continent il y a six mois. Depuis janvier, le mécanisme COVAX n’expédie les vaccins aux pays qu’à leur demande, ce qui donne à chaque pays la possibilité d’obtenir au bon moment le volume exact de vaccins dont il a besoin.

« Même si l’Afrique accuse du retard en matière de vaccination, avec seulement 11 % de sa population adulte entièrement vaccinée, nous disposons désormais d’un approvisionnement régulier en doses de vaccins anti-COVID-19 », a déclaré la Dre Moeti. « La vaccination est primordiale, mais nous ne devons pas oublier le dépistage et la surveillance, dont nous savons qu’ils sont des outils essentiels pour ramener un semblant de normalité dans nos vies. »

Le dépistage est essentiel pour endiguer la propagation de la COVID-19, et depuis le début de la pandémie, 95 millions de tests ont été effectués sur le continent. Le dépistage s’est progressivement amélioré, avec 21 pays sur les 47 de la Région africaine qui remplissent désormais le critère de référence recommandé par l’OMS, à savoir effectuer 10 tests de dépistage pour 10 000 personnes chaque semaine. L’année dernière, seulement 15 pays en étaient capables. Dans la mesure où la transmission de la COVID-19 en Afrique est essentiellement le fait de personnes asymptomatiques, il est important d’accroître le nombre de tests de dépistage et des actions de riposte au sein des communautés.

L’OMS pilote une initiative dans 15 pays, consistant à mener des tests antigéniques rapides mobiles dans les communautés et à leur fournir des masques, du gel hydro-alcoolique pour les mains et d’autres outils de lutte anti-infectieuse. Le recours aux tests de diagnostic antigénique rapide est en augmentation. Récemment, le consortium Produits de diagnostic liés à la COVID-19 a acquis au moins 50 millions de tests rapides à distribuer sur le continent. Les données fournies par le Zimbabwe, un pays qui a régulièrement rendu compte de l’état du dépistage, montrent que les tests rapides ont surclassé les tests PCR, avec une augmentation de 88 % entre avril et décembre 2021.

En vue de maîtriser la pandémie, l’OMS met l’accent sur l’utilisation à plus grande échelle des vaccins anti-COVID-19 dans les pays, ce qui devrait limiter l’apparition de variants, sur l’élargissement ou le maintien du réseau de laboratoires dotés de capacités de séquençage génomique, sur l’augmentation du nombre de tests pour faciliter la détection précoce et la riposte à un groupe de cas. L’OMS continue par ailleurs d’apporter un appui aux pays pour qu’ils puissent respecter les mesures de santé publique et sociales jusqu’à ce que la pandémie soit maîtrisée.

La Dre Moeti s’est exprimée aujourd’hui lors d’une conférence de presse en ligne. Elle était accompagnée par Dr Sandile Buthelezi, Directeur-Général du Département national de la santé d’Afrique du Sud ; le Dr Albert Tuyishime, Responsable de la prévention et du contrôle des maladies au Ministère de la santé et au Centre biomédical du Rwanda ; et le Dr Arlindo Nascimento do Rosário, Ministre de la santé de Cabo Verde.

Étaient également présents pour répondre aux questions les experts du Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique : le Dr Thierno Baldé, Responsable des opérations de riposte à la COVID-19, le Dr Richard Mihigo, Coordonnateur du Programme de vaccination et de mise au point des vaccins, et la Dre Nicksy Gumede-Moeletsi, virologue.

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Le Directeur du Bureau régional de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Ouest, Dimitri Sanga, a indiqué le 10 février 2022 à Abidjan, que son institution apporte son expérience au gouvernement ivoirien dans le succès des Etats Généraux de l’Education et de l’Alphabétisation (#EGENA). 
 
C’était à la suite d'une audience que lui a accordée le Premier Ministre ivoirien, Patrick Achi.
 
« Au cours de cette semaine, les différentes commissions thématiques sont en train de conclure leurs travaux. Nous avons jugé nécessaire au niveau de l’Unesco, d’envoyer une équipe de haut niveau pour participer à la fin de ces travaux, afin de pouvoir apporter les expériences qui ont été observées dans les autres pays, à travers le monde, sur ces questions qui sont discutées par les Ivoiriens », a-t-il déclaré.
MC

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Le président du Groupe de la Banque africaine de développement , Dr Akinwumi Adesina, a déclaré que la plus importante leçon à tirer de la pandémie de Covid-19 pour l’Afrique est la nécessité de mettre en place un mécanisme de protection contre les chocs extérieurs, en particulier dans les domaines de la sécurité sanitaire et financière.

« Investir dans la santé, c’est investir dans la sécurité nationale, a déclaré Dr Adesina aux dirigeants africains samedi, à l’ouverture de la 35e assemblée de l’Union africaine dans la capitale éthiopienne. L’Afrique ne peut se permettre de confier la sécurité sanitaire de ses 1,4 milliard de citoyens à la bonne volonté d’autrui. »

Le président de la Banque a déclaré que le continent aura besoin de 484 milliards de dollars au cours des trois prochaines années pour faire face aux impacts socio-économiques de la pandémie de Covid-19 et soutenir la reprise économique.

Dr Adesina a énoncé trois priorités stratégiques pour la mise en place d’un système de protection sanitaire en Afrique : construire des infrastructures sanitaires de qualité, développer l’industrie pharmaceutique du continent et accroître la capacité de fabrication de vaccins. Il a ajouté que la Banque africaine de développement prévoit d’investir trois milliards de dollars pour soutenir la capacité de production de produits pharmaceutiques et de vaccins en Afrique.

Évoquant d’autres domaines critiques pour le continent, tels que la gestion de la dette, Dr Adesina a déclaré : « La dette publique de l’Afrique, estimée actuellement à 546 milliards de dollars, représente le quart du PIB du continent et est supérieure au total combiné des recettes publiques annuelles qui s’élève à 501 milliards de dollars. »

Dr Adesina a déclaré que le Fonds africain de développement, le guichet concessionnel du Groupe de la Banque africaine de développement, a accordé 8,5 milliards de dollars de financement aux pays à faible revenu au cours des cinq dernières années.

Appelant les dirigeants de l’Union africaine à soutenir fermement la 16e reconstitution des ressources du Fonds en 2022, Dr Adesina a indiqué qu’une restructuration du mode de financement du Fonds africain de développement lui permettrait d’aller sur les marchés de capitaux pour optimiser ses 25 milliards de dollars de fonds propres et ainsi lever 33 milliards de dollars supplémentaires pour financer les pays à faible revenu.

Le président du Groupe de la Banque africaine de développement a rappelé aux dirigeants africains qu’ils avaient demandé que les droits de tirage spéciaux (DTS) du FMI réalloués à l’Afrique soient canalisés vers la Banque africaine de développement, détenteur agréé de DTS.

« Canaliser les DTS réalloués à l’Afrique vers la Banque africaine de développement sera très utile pour l’Afrique, car cela permettra d’exercer un effet de levier financier et aidera à recapitaliser d’autres institutions financières africaines, dont un grand nombre ont été créées avec le concours de la Banque », a-t-il déclaré.

Dr Adesina a réitéré ses appels en faveur d’un mécanisme africain de stabilité financière, afin de constituer des réserves de liquidités qui protégeront le continent contre les chocs financiers et économiques. Il a déclaré que les autres continents disposent de tels mécanismes, et que seule l’Afrique en est dépourvue. Il a expliqué que cela avait engendré des effets de contagion et une instabilité généralisée au niveau régional, résultant des chocs financiers induits par le Covid-19. « Les économies africaines doivent être protégées », a-t-il souligné.

Dans un discours prononcé lors de la séance plénière du sommet, le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a déclaré que la pandémie de Covid-19 avait mis en évidence l’impréparation de l’Afrique aux chocs extérieurs tels que les nouveaux virus. Il a ajouté que le recul de 2,1 % de la croissance de l’Afrique constitue une régression pour le continent et une menace pour la réalisation de l’Agenda 2063 de l’Union africaine.

Plusieurs chefs d’État et de gouvernement ont parlé de l’impact socio-économique du Covid-19 sur leur pays et des mesures qu’ils prennent pour lutter contre le virus et répondre à d’autres défis. Le pays hôte, l’Éthiopie, qui est confronté à de nombreux défis, a réalisé d’importants investissements dans la production de blé et est en passe d’atteindre son objectif de 20 milliards d’arbres plantés d’ici 2022. Le Premier ministre Abiy Ahmed a déclaré que l’initiative atténuerait les effets du changement climatique.

L’année 2022, déclarée « Année de la nutrition » par l’Union africaine, est axée sur le renforcement de la résilience en matière de nutrition et de sécurité alimentaire sur le continent africain. En collaboration avec le Fonds international de développement agricole et la Commission de l’Union africaine, la Banque africaine de développement a lancé la Facilité pour la sécurité alimentaire et la nutrition en Afrique , lors du Sommet des Nations unies sur les systèmes alimentaires en 2021. Dr Adesina a déclaré que la facilité « mobilisera un milliard de dollars pour soutenir la fourniture de technologies résistantes au changement climatique à 40 millions d’agriculteurs et produire 100 millions de tonnes métriques de nourriture pour nourrir 200 millions de personnes. » Il a ajouté que « cela réduira de 80 % le nombre de personnes en proie à la faim en Afrique. »

Dr Adesina a appelé à accélérer la mise en œuvre de mesures favorisant le développement rapide de l’Afrique et a laissé percer une note d’optimisme. « Grâce à votre leadership audacieux et visionnaire, une Afrique nouvelle est en train d’émerger. Tout comme l’aigle s’élève au-dessus des tempêtes, l’Afrique s’élèvera et accomplira son destin. L’Afrique est destinée à la grandeur », a-t-il affirmé.

MC

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Dans la continuité de ses actions dans la lutte contre les maladies cardiovasculaires et l’hypertension artérielle, la fondation Orange Côte d’Ivoire poursuit son engagement auprès de l’Institut de Cardiologie d’Abidjan à travers un important don de médicaments et d’équipements.

En septembre dernier, à la faveur de la semaine du cœur initié par la Fondation Orange Côte d’Ivoire, la Fondation de l’Institut de Cardiologie d’Abidjan a reçu un chèque de 10 millions de francs CFA destinés à l’achat de médicaments et à la prise en charge des cardiopathies congénitales infantiles. Le vendredi 21 janvier a eu lieu la remise officielle du don de médicaments et d’équipements à l’Institut de Cardiologie d’Abidjan, au CHU de Treichville.

La Fondation Orange Côte d’Ivoire de l’opérateur digital engagé accentue ses actions pour lutter contre les maladies cardiovasculaires et l’hypertension artérielle. En effet, les maladies cardiovasculaires représentent la première cause de mortalité dans le monde. Or, plus des trois quarts des décès qu’elles engendrent interviennent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire.

En effet 80% des cas de malformations cardiaques en Côte d’Ivoire ne peuvent être pris en charge faute d’équipements adéquats de chirurgie, surtout dans les cas cardio-pédiatriques. La Fondation Orange espère contribuer ainsi à améliorer la santé cardiovasculaire des enfants issus de familles démunies.

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Cette action vient confirmer l’engagement de la Fondation Orange Côte d’Ivoire qui s’implique depuis plus de 13 ans pour une meilleure prise en charge des maladies cardiovasculaires aux côtés de la Fondation de l’Institut de Cardiologie d’Abidjan. De fait, ce nouveau don s’inscrit dans la relation gagnant-gagnant entre les deux institutions.

A ce jour, la Fondation Orange Côte d’Ivoire a mis à disposition plus de 110 millions de francs CFA au service des petits malades du cœur. Oui, la santé est un pilier pour la Fondation Orange Côte d’Ivoire qui a développé à ce jour plus de 500 projets pour un budget de 13 milliards de francs CFA.

Selon Habib Bamba, Directeur de la Fondation Orange Côte d’Ivoire :

« avec les équipes de la Fondation Orange Côte d’Ivoire nous sommes heureux de participer à une meilleure prise en charge des enfants atteints de cardiopathies congénitales. En tant qu’opérateur digital engagé pour la santé des Ivoiriens, nous soutenons depuis plusieurs années la lutte contre l’ensemble des maladies cardiovasculaires. A ce titre, la Fondation Orange Côte d’Ivoire compte prochainement inaugurer un centre d’excellence pour la lutte contre les maladies cardiovasculaires et l’hypertension artérielle. »

km

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