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Une cohorte spéciale de 50 nouveaux Inspecteurs de l’enseignement du second degré dont 41 de l’Enseignement secondaire général et 9 de l’enseignement technique et de la formation Professionnelle formée à l’Ecole de formation des personnels d’Encadrement de l’Education Nationale (EFPEEN) a reçu le vendredi 18 février 2022, son diplôme de fin de formation.
Selon le Directeur de l’EFPEEN, Dr Abdou Wahidi BELLO, cette formation organisée grâce au Programme d’Appui à l’Enseignement Secondaire au Bénin (PAESB) financé par l’Agence Française de Développement (AFD) a connu plusieurs innovations. Dans son intervention, il a insisté sur la formation axée sur le développement du métier, la pré-éminence des activités en situation professionnelle, l’institution du suivi individualisé des élèves inspecteurs par un tuteur inspecteur, choisi sur la base de critères précis, l’institution des sorties d’intégration des savoirs sur l’environnement et le développement durable.
« Monsieur le ministre, je puis vous assurer que cette promotion d’inspecteurs peut être assimilée à un bataillon de soldats, prêts pour le combat. Ces nouveaux Inspecteurs sont suffisamment outillés pour prendre leur part du labeur dans le réseau d’encadrement et d’animation pédagogique (REAP). Cette promotion d’inspecteurs est apte pour accomplir convenablement les missions qu’il vous plaira de confier à chacun d’eux pour relever les nombreux défis de notre système éducatif », a-t-il témoigné.
Un témoignage approuvé par le Porte-Parole des récipiendaires, Monsieur Lucien GLELE LANGANFIN : « Tout a été mis en œuvre pour qu’au terme de la formation de l’inspecteur, qu’il développe les compétences essentielles attendues de lui dans l’exercice de ses fonctions. Nous sommes prêts et maintenant ».
« Nous connaissons tous le caractère crucial de l’encadrement pédagogique que vous allez maintenant mettre en œuvre », s’est réjoui Monsieur Jérôme Bertrand HARDY, Directeur de l’AFD Bénin.
Après ses sincères mots de reconnaissance ainsi que celle du Gouvernement à l’endroit de l’AFD, le Ministre Kouaro Yves CHABI a également félicité les 50 nouveaux inspecteurs. Profitant de cette tribune, il a rappelé les missions qui sont les leurs dont il attache particulièrement du prix. Entre autres, ces inspecteurs auront à conseiller le Ministre en matière de politique éducative ; apporter leur expertise aux directions centrales, techniques et aux structures ayant en charge l’éducation et la formation ; participer à l’élaboration, à la certification, à l’évaluation, à la relecture et à la révision des curricula d’éducation /formation et de tout document didactique ; inspecter, conseiller et accompagner les enseignants et les personnels des directions des établissements publics et privés des enseignements secondaire général, technique et de la formation professionnelle ; participer à l’évaluation de l’enseignement secondaire général, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales ; participer à la définition et à la vérification des normes régissant la création, l’ouverture, la fermeture et l’extension des établissements publics et privés.
« J’ose croire que vous mesurez la portée de cette noble mission et des nombreuses attentes de tous les acteurs de notre système éducatif à votre endroit »
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En marge des travaux du 6ème Sommet Union Africaine – Union Européenne à Bruxelles, le Président du Conseil Militaire de Transition, Général MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO a eu deux rencontres. Il s’agit d’un entretien avec son homologue FAUSTIN ARCHANGE TOUADERA, Président de la République Centrafricaine et d’une audience avec le Président d’Afreximbank, M. BENEDICT ORAMAH.
Les grands rendez-vous comme le Sommet UE – UA sont aussi rythmées par des rencontres bilatérales. C’est ce qu’ont eu les Présidents Tchadien et Centrafricain peu avant la cérémonie de clôture dudit sommet.
A la tête de deux pays frères et voisins, le Chef de l’Etat Général MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO et le Président de la République Centrafricaine M. FAUSTIN ARCHANGE TOUADERA, ont échangé sur nombre de sujets de coopération bilatérale. Un point d’orgue est mis sur la coordination des efforts en matière de sécurisation dans la zone frontalière en proie à la prolifération des groupes armés, justifiant le prolongement de la fermeture de la frontière terrestre par le Tchad.
Les deux hommes d’Etat ont aussi discuté des moyens de raffermir leur coopération dans le cadre des institutions sous régionales, régionales et continentales comme la CEMAC, la CEEAC et l’Union Africaine. Par cette concertation, les deux dirigeants ont pu harmoniser leurs positions sur des sujets d’intérêts communs, preuve de la solidité des liens historiques et fraternels qui singularisent les relations tchado-centrafricaines.
Le dossier économique s’est aussi invité dans les échanges. L’un des visages du paysage bancaire africain, M. Benedict ORAMAH, Président d’Afreximbank est venu manifester la volonté de son institution d’accompagner le Tchad par des projets touchant quelques secteurs porteurs. Aussi, a-t-il exposé au Chef de l’Etat les initiatives de son institution visant à stimuler l’expansion, la diversification et le développement du commerce sur le continent.
Le Chef de l’Etat, Général MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO a insisté sur la nécessité d’augmenter le volume de financements en faveur du Tchad qui aspire à développer un tissu industriel et à diversifier son économie, en misant sur les infrastructures qu’elles soient routières ou aéroportuaires. Une vision et des sollicitations sommes pertinentes pour celui qui est aux destinées de Afreximbank depuis juin 2015.
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Le Président du Conseil Militaire de Transition, Chef de l’Etat, Général MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO, par ailleurs Président en exercice du G5 Sahel, participe depuis à Bruxelles au 6ème sommet Union Africaine – Union Européenne. Les allocutions prononcées à l’ouverture des travaux ont donné le ton de cette grande retrouvaille reportée à plusieurs reprises à cause de la pandémie du coronavirus, 4 ans après le dernier sommet tenu à Abidjan en terre africaine.
C’est dans la capitale belge, centre des institutions européennes, que va se décider l’avenir des relations entre le continent noir et le vieux continent. Deux parties du monde dont la proximité géographique est à l’image de la profondeur des liens. Liens étalés dans leur grandeur par les intervenants à la cérémonie d’ouverture.
Le Président du Conseil européen Charles Michel, le Président du Sénégal et président en exercice de l’Union Africaine Macky Sall, son homologue français également président en exercice du Conseil de l’Union européenne, le Président de la Commission de l’Union Africaine Moussa Faki et son homologue de la commission européenne Mme Ursula Von Der Leyen ont tour à tour défendu un destin commun.
De la prospérité de l’un dépend celle de l’autre, font-ils observer. Raison pour laquelle les deux parties, au regard des mutations intervenues dans le monde, s’accordent pour revisiter leurs relations qui ont connu, depuis le dernier sommet, des évolutions majeures. Le partenariat est à repenser et refonder. Mieux, c’est le logiciel en la matière qui est à mettre jour ou à en installer un nouveau afin d’adapter les relations aux changements en cours, dira le Président sénégalais Macky Sall. Il propose 8 priorités pouvant orienter les discussions comprenant entre-autres la transformation structurelle, la transition énergétique, l’industrialisation, le rapatriement des patrimoines culturels ou encore le renforcement des capacités des laboratoires pharmaceutiques en Afrique.
Des préoccupations partagées par les dirigeants européens qui voient en ces retrouvailles une réelle opportunité pour dégager un axe nouveau, dans une vision commune sans sombrer dans des égoïsmes nationaux.
Les préoccupations, les défis et les perspectives sont nombreux et s’entremêlent en considérant la volonté des dirigeants d’unir leurs forces. Cela ne leur laisse aucun repli, eux qui vont mener les discussions selon plusieurs axes. Le PCMT Général MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO est attendu dans la table-ronde consacrée à la paix et à la sécurité. Les réflexions et propositions issues de ces segments vont constituer la déclaration du sommet qui ouvrira une nouvelle page des relations entre l’Afrique et l’Europe.
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Altavia Blue Lions, agence de communication digitale panafricaine du groupe Altavia, spécialiste de la communication commerciale pour les retailers, annonce l’acquisition des agences de Master Group.
L’intégration de ce réseau de six agences de communication historiques dans la région positionne Altavia Blue Lions parmi les leaders en Afrique et dans l’océan Indien.
Depuis son lancement en 2013, Altavia Blue Lions est l’agence de référence pour les marques internationales et nationales souhaitant développer des campagnes sur les marchés africains à l’image de l’Oréal, Michelin ou encore Seb.
Progressivement, l’agence a étendu sa présence sur le continent et ouvert des bureaux à Abidjan, Casablanca, Accra, Johannesburg, Nairobi, et Dubai.
Le rapprochement avec les agences de Master Group permet à Altavia Blue Lions de se déployer sur de nouveaux marchés tout en créant des synergies, à la fois géographiques et en matière de métiers et clients.
Avec 81 collaborateurs et près de 100 clients, les six agences de Master Group sont historiquement implantées dans quatre territoires : à la Réunion (Court-Circuit, Facto), à Madagascar (Facto, Unit Média), à Maurice (Klak) et en Martinique (Facto). Régulièrement primées pour leur capacité à penser des campagnes innovantes, ces agences ont développé une véritable expertise communication 360°.
En intégrant Altavia Blue Lions, les agences de Master Group accèdent au vaste réseau d’agences du groupe Altavia, premier groupe de communication commerciale, dédié aux Retail Marketing Services et présent dans 45 pays sur 4 continents.
Pour Altavia, ce rapprochement entre Altavia Blue Lions et Master Group s’intègre dans la dynamique d’expansion, géographique comme de services, opérée par le groupe. Raphaël Palti, Président Fondateur d’Altavia, a déclaré « Altavia Blue Lions et Master Group sont des agences influentes et reconnues. Je les félicite de cette opération, qui est un véritable accélérateur pour leur croissance ».
Pour Adrien Cusinberche, président d’Altavia Blue Lions, « Grâce à ce rapprochement, nous devenons une plateforme unique pour les annonceurs qui souhaitent déployer des campagnes dans la zone. Nous sommes convaincus que pour réussir sur ces marchés, il est impératif d’en avoir une parfaite connaissance que seule l’expérience permet d’acquérir ».
Pour François Mandroux, directeur général de Master Group, « Les agences ont salué ce rapprochement par trois mots : Enthousiasme, excitation et fierté ! En effet, il existe de fortes synergies pour le développement commercial de nos clients en Afrique et en Outre-mer ».
Cette présence dans neuf pays, inédite au sein du secteur, établit dorénavant Altavia Blue Lions en véritable passerelle stratégique entre ces régions. A la suite de cette opération, le périmètre d’Altavia Blue Lions double de taille.
Au total, le réseau de l’agence compte désormais 120 collaborateurs présents dans neuf pays pour un chiffre d’affaires cumulé en 2021 de 19 millions d’euros.
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Notre continent est le plus vulnérable au changement climatique, se réchauffant plus vite que la température moyenne mondiale, et le moins à même de supporter le coût de la mise en œuvre des politiques et des pratiques qui constituent collectivement ce que l'on appelle "l'adaptation" au changement climatique. Si nous n'adoptons pas immédiatement une approche révolutionnaire, nous provoquerons notre propre perte. Nous devons convenir que c'est la biodiversité, les habitats et les moyens de subsistance africains qui sont les plus menacés par le changement climatique.
Si le changement climatique accentue la crise de la biodiversité, nous causons la perte et la dégradation des habitats africains lorsqu'ils ne sont pas gérés conformément aux meilleures connaissances scientifiques. La perte de biodiversité met en péril l'approvisionnement en eau et accroît l'insécurité alimentaire. Les moyens de subsistance sont compromis lorsque les zones de pêche, les forêts et les prairies sont polluées ou surexploitées, notamment par de grandes entreprises qui dépossèdent les habitants autochtones.
Ces activités destructrices affaiblissent la capacité de la nature à continuer de nous fournir de la nourriture et des moyens de subsistance économiques. Et tout comme un patient en bonne santé est mieux à même de survivre à une intervention chirurgicale importante, un écosystème sain est mieux à même de résister au changement climatique. Nous devons donc faire tout ce qui est en notre pouvoir pour protéger et promouvoir la santé et la résilience des systèmes naturels afin qu'ils puissent nous apporter les avantages alimentaires et économiques dont dépend tout le continent.
De nombreuses nations d'Afrique sont prêtes à décarboniser leurs économies, à préserver leurs écosystèmes délicats et à restaurer leurs habitats dégradés. La science montre clairement qu'il faut donner la priorité aux aires protégées si l'on veut donner une chance au monde naturel. Si nous n'étendons pas les aires protégées et conservées à au moins 30 % de la surface de la planète d'ici à 2030, la réalisation des priorités nationales telles que l'atténuation du changement climatique, la gestion durable des terres et de l'eau, la sécurité alimentaire et énergétique et la sécurité humaine sera compromise ; c'est pourquoi nous devons agir maintenant. Certaines nations très ambitieuses, comme le Nigeria, ont déjà rejoint des coalitions internationales pour atteindre ces objectifs.
Le Nigeria est membre de la Coalition de la Haute Ambition pour la Nature et les Peuples (HAC), une initiative mondiale qui préconise la désignation d'au moins 30 % des terres et des mers de la planète comme aires protégées d'ici 2030. Le Nigeria est également membre des Blue Leaders, un groupe ambitieux de pays qui s'engagent à protéger au moins 30 % de l'océan mondial grâce à un réseau mondial d'aires marines hautement et entièrement protégées d'ici à 2030, ainsi qu'à un nouveau traité mondial robuste pour protéger l'océan.
l'approche de la 15ième réunion de la Conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique, le Nigeria appelle tous les membres de l'Union africaine à rejoindre la HAC et les Blue Leaders. Si nous ne nous rallions pas à la protection d'au moins 30 % de la planète d'ici à 2030, nous ne pourrons pas résoudre la crise de la biodiversité. Si ces initiatives sont essentielles, elles restent coûteuses et nos portefeuilles doivent être à la hauteur de notre ambition pour la nature.
Les experts indiquent que pour lutter contre la perte de biodiversité, nous devons augmenter nos investissements dans la protection de la nature de 500 à 900 milliards de dollars par an, dont la majeure partie devrait être dirigée des pays les plus développés vers les pays à revenu moyen et faible riches en biodiversité. Les investissements dans la nature donnent les résultats les plus positifs lorsque les priorités sont définies à partir de la base, les pays eux-mêmes guidant les donateurs et les partenaires de développement sur les priorités d'investissement.
Les pays d'Afrique sont désireux de développer des partenariats de financement afin de maximiser l'impact de l'expansion des aires protégées pour la conservation. Nous avons une idée précise des besoins prioritaires en matière d'investissements durables dans la sous-région. Le Nigeria organisera donc un forum africain sur le financement de la nature en 2022 afin d'ouvrir le débat sur le développement de partenariats de financement et sur les possibilités pour les philanthropes et les partenaires du développement d'investir dans la restauration de la nature en Afrique.
En Afrique, nous avons le savoir-faire technique et les connaissances indigènes pour reproduire les ressources naturelles. Nous avons l'ambition et l'expertise nécessaires pour mener un effort coordonné au niveau mondial. Et nous avons la biodiversité nécessaire pour rétablir des habitats foisonnants. Ce que nous n'avons pas encore, c'est un consensus entre les nations africaines sur le fait que nous devons le faire pour nous-mêmes et que les nations riches doivent contribuer à financer nos efforts car elles en profiteront aussi.
Barr. Sharon Ikeazor, Ministre d'État à l'Environnement, Nigeria.
Mesdames, Messieurs les Chefs d’État et de gouvernement
Monsieur le Président du Conseil européen,
Madame la Présidente de la Commission européenne,
Mesdames Messieurs,
Nous voici, enfin, le temps d’épreuve surmonté, réunis physiquement, à Bruxelles pour la tenue tant attendu du 6ème Sommet Union africaine-Union européenne. Nul doute que la chaleur des retrouvailles va irriguer d’une nouvelle énergie notre belle amitié sculptée, parfois dans la douleur, mais aussi dans le triple creuset de l’histoire, de la géographie et du destin de nos peuples.
Aussi voudrais-je me féliciter de la présence des dirigeants de nos deux Continents et saluer l’organisation parfaite des présentes assises.
Excellences, Mesdames et Messieurs
La survenance de la Covid 19, plus de deux années déjà, a profondément bouleversé les certitudes et failli instaurer des doutes graves sur le sort de notre humanité, ses valeurs de solidarité, de générosité, voire sur l’existence pérenne de la civilisation universelle d’aujourd’hui.
Rassurée par les hypothèses de croissance optimistes, L’Afrique poursuivait, alors, à la faveur d’efforts endogènes combinés à des facteurs exogènes favorables, l’élan de sa dynamique ascendante dans le cadre de la mise en œuvre ordonnée et progressive des programmes d’intégration régionale profondément inspirés de l’Agenda 2063.
Brusquement, les signaux du desserrement des contraintes qui fondaient une relative foi en l’avenir se sont éteints. Sont alors remontées en surface les fragilités structurelles.
Bien sûr, la Covid-19 a noirci le tableau, amplifié les peurs, et perturbé les circuits et réseaux des échanges internationaux dont le continent demeure, hélas, largement tributaires.
En dépit de l’épouvante généralisée, l’Afrique a révélé une exceptionnelle résilience. Elle a démontré que derrière les évidences de fragilités, de dénuement, de précarité, de pénuries, l’âme et les tissus structurant l’univers culturels, psychologique et mental de l’homme africain lui procuraient une force de résilience à nulle autre pareille.
Les compétitions et rivalités internationales, les déficiences patentes d’une gouvernance rationnelle, juste et inclusive, ont ouvert la voie à toute sorte de déviance politique et intellectuelle.
Les changements anti constitutionnels de gouvernement, dont une telle situation fait le lit, défient avec une inacceptable arrogance l’ensemble des dispositifs constitutifs de l’architecture africaine des normes en matière de démocratie et de gouvernance.
Au plan économique, L’épargne interne a enregistré une baisse de 18%, tandis que les envois de fonds de l’étranger ont replié de 25%, et les Investissements directs étrangers ont reculé de 40%, le tout sur fond d’une importante baisse des recettes fiscales.
La raréfaction des financements en dépit de leur immense disponibilité potentielle renforce l’obsédante question de la reprise économique. Le fait que notre partenariat n’a pas été capable, jusqu’ici, de réussir, en plénitude, cette mobilisation possible en faveur d’un vrai plan de reconstruction et de modernisation, est franchement désolant. Qu’y -t-il de plus urgent que de relever cet immense défi à l’intelligence, à l’inventivité, à nos talents d’innovation et à nos intérêts communs ?
Je sais, au demeurant, que le nœud ici n’est pas la disponibilité des financements mais encore et toujours le rassemblement des volontés politiques garantissant les meilleures affectations et surtout les systèmes d’une gouvernance mondiale juste et solidaire.
Il est, certes, heureux de constater le large consensus sur les priorités dans les domaines structurant nos espérances communes que sont, la recherche innovante de financements, la connectivité/ digitalisation, les infrastructures, le changement climatique, la transition énergétique, la production des vaccins, l’agriculture et le développement durable, l’éducation, la formation professionnelle, la migration et la mobilité, l’intégration économique, la paix, la sécurité et la bonne gouvernance. Il nous faut maintenant aller bien au-delà de la seule et simple formulation théorique, incantatoire de ses pertinentes priorités.
Bien que cette convergence euro-africaine déclaratoire constitue assurément un indicateur de cohérence dans une commune vision stratégique, elle pêche, cependant, pourquoi se le cacher, par un vrai décalage entre ses formulations discursives et ses retombées factuelles, pratiques, transformatrices du réel.
Si nos échanges préparatoires de ce sommet ont été plus diversifiés, mieux articulés et conduits, ils ne sauraient occulter, au-delà de nos convergences et de la solidité de notre consensus sur les priorités, des nuances d’écart de sensibilité. L’Afrique développe une diversité de partenariats qui n’a pas la même histoire, ni la même ampleur que celle de notre partenariat avec l’Europe. Ces nouveaux partenariats ne sont pas moins pertinents et avantageux pour l’Afrique et, de ce point de vue, sont dignes de respect et de prise en compte.
La hiérarchie des priorités est un autre volet où les nuances s’expriment. A quelle place, dans la pyramide situer, par exemple, la transformation structurelle des économies africaines par rapport à celle- là même des valeurs, des modèles et systèmes politiques ? Quelle place accordée à la formation des jeunes africains et à leur mobilité pour la connaissance ? Comment occulter les nuances qui existent sur les problématiques de la transition écologique et des énergies fossiles ?
Monsieur le Président du Conseil de l’Union européenne
Monsieur le Président de l’Union africaine
Mesdames et Messieurs
Il se dégage du parcours jusqu’ici accompli par le partenariat Union africaine -Union européenne une préoccupation sur le comment de la mise en œuvre efficace et efficiente des différentes activités figurant dans les plans d’action. La lisibilité du partenariat ne pouvant être reflétée que dans des résultats tangibles. Ce souci du comment interpelle notre commune réflexion. A ce titre, l’Union africaine, pour sa part, voudrait partager son approche sur cet important aspect.
Deux paramètres pourraient être conjointement pris en compte, à savoir, d’une part les mécanismes de financement et d’autre part les mécanismes de suivi et d’évaluation des projets/programmes.
Les mécanismes classiques ayant clairement affiché leurs limites, nos deux Unions sont sollicitées pour en inventer de nouveaux plus souples, plus efficaces, plus producteurs de résultats. Elles devront surtout coopérer plus efficacement dans la lutte contre les flux financiers illicites et rapatrier les fonds issus de tels flux vers l’Afrique.
La bonne pratique d’évaluation périodique et régulière mérite d’être rapidement prise en compte, car elle offre le bénéfice de faciliter les ajustements conjoncturels requis et d’envisager l’avenir avec plus d’assurance. Et de maitrise.
De grands espoirs sont soulevés aujourd’hui par notre sommet. Les attentes qu’il suscite au sein des gouvernements, des élites et des peuples des deux continents sont réels. Sera-t-il par ses décisions innovantes et courageuses ce sommet d’un partenariat rénové, revitalisé, nourri d’une âme nouvelle de pragmatisme créateur de projets concrets, structurants et transformateurs dont l’espérance a marqué ses travaux préparatoires ? Saura-t-il refonder les relations Afrique-Europe, dont le solide socle invite instamment à une adaptation à l’évolution mondiale vertigineuse où les exigences de rationalité, de technicité, de transparence, de redevabilité, d’égalité, sont les vrais paramètres de performance et de modernité de la gouvernance ?
La réponse à cette « ardente obligation « est l’âme de notre vif souhait pour le succès de notre sommet.
Je vous remercie.
Un groupe d’experts de Ferrandi-Paris séjourne en Côte d'Ivoire dans le cadre d'une mission d’imprégnation du 17 au 22 février 2022 dans les établissements hôteliers ivoiriens en vue d’un partenariat dans le secteur de la gastronomie.
Ce groupe d’experts, composé de Brian Lemercier, directeur des projets stratégiques, Emmanuel Perier, responsable des programmes internationaux et Christophe Quantin, meilleur ouvrier de France, est venu visiter les infrastructures, ainsi que les équipements, et rencontre le personnel afin de s’imprégner des programmes de formation.
Ces moments d’échange et de partage, permettront aux établissements hôteliers de bénéficier de l’expertise de ces références mondiales. Les bénéficiaires de ce projet sont le Lycée professionnel hôtelier de la Riviera, le Centre multisectoriel Mohamed VI et l’école de boulangerie pâtisserie de Yamoussoukro.
Pour le ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, N’guessan Koffi, cette initiative s’inscrit dans le vaste projet de réformes initiées par son département ministériel, notamment dans le domaine du tourisme-hôtellerie.
La vision du ministre est de repenser et revaloriser le dispositif de formation professionnelle et technique pour le rendre attractif. Cela passe par l’établissement de partenariats internationaux.
Ferrandi-Paris est classé parmi le top management de l’école française de gastronomie et de management.
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Le président Emmanuel Macron a annoncé, jeudi 17 février 2022, que la fermeture des dernières bases françaises au Mali prendra de “4 à 6 mois”, dans le sillage du retrait des militaires français, européens et canadiens de ce pays.
“Nous allons donc progressivement fermer, dans un exercice qui va prendre 4 à 6 mois, les bases qui sont présentes au Mali”, a déclaré le président en conférence de presse conjointe à l’Elysée, avec ses homologues sénégalais, Macky Sall, président en exercice de l’Union africaine, et ghanéen, Nana Akufo-Addo, et le président du Conseil européen.
“Pendant ce temps (…) nous allons continuer d’assurer les missions de sécurisation de la Minusma”, la Mission de l’Onu au Mali, forte de plus de 13.000 Casques bleus, a-t-il dit.
Emmanuel Macron a indiqué également que des militaires européens participant au groupement de forces spéciales Takuba “seront repositionnés aux côtés des forces armées nigériennes dans la région frontalière du Mali”.
La France et ses partenaires européens ont officialisé, jeudi, leur retrait militaire du Mali, au terme de neuf ans de lutte antijihadiste menée par Paris dans le Sahel.
“En raison des multiples obstructions des autorités de transition maliennes, le Canada et les États européens opérant aux côtés de l’opération Barkhane et au sein de la Task Force Takuba estiment que les conditions politiques, opérationnelles et juridiques ne sont plus réunies pour poursuivre efficacement leur engagement militaire actuel dans la lutte contre le terrorisme au Mali et ont donc décidé d’entamer le retrait coordonné du territoire malien de leurs moyens militaires respectifs dédiés à ces opérations”, selon une déclaration conjointe..
La France est engagée au Sahel aux côtés de ses partenaires régionaux (Mali, Niger, Burkina, Mauritanie et Tchad), à travers la force antijihadiste Barkhane, lancée le 1er août 2014.
Le président français Emmanuel Macron avait annoncé, en juin dernier, un prochain désengagement progressif de la France du Sahel, à travers la transformation de Barkhane en un dispositif resserré, focalisé sur la lutte antiterroriste et l’accompagnement au combat des armées locales, en réduisant les effectifs français dans la région d’ici 2023 à 2500-3000 hommes, contre plus de 5.000 aujourd’hui.
La transformation de l’opération Barkhane verra ainsi la Task Force Takuba devenir un des piliers de la lutte menée par la France et ses partenaires européens contre les groupes armés terroristes au Sahel.
Dans dans le cadre de la restructuration de ses opérations au Sahel, “Barkhane” avait transféré mi-novembre dernier à l’armée malienne la base de Tessalit, dans le nord du Mali, après celle de Kidal.
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