Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Abidjan, le vendredi 23 mai 2025(LDA)-Le vice-ministre chinois de l’Agriculture et des Affaires rurales, Zhang Xingwang, a marqué de son empreinte l’ouverture de la 7ᵉ édition du Salon International de l’Agriculture et des Ressources Animales (SARA), soulignant la profondeur des liens sino-ivoiriens dans le secteur agricole, le vendredi 23 mai au Parc des Expositions d’Abidjan.

Le vice-ministre chinois a salué l’honneur fait à la Chine en tant que pays invité du salon ; un signe, selon lui, de la « haute considération que le gouvernement ivoirien accorde aux relations avec la Chine ». Cette invitation témoigne également de la reconnaissance des progrès réalisés par la Chine dans le domaine agricole.

Zhang Xingwang a rappelé que le SARA représente « la plus grande manifestation agricole en Afrique de l’Ouest » et que la Pékin y a répondu avec une participation ambitieuse : un pavillon national richement décoré, des expositions, vidéos et produits illustrant les réussites du développement rural chinois.

La coopération entre les deux pays se fonde sur une amitié sincère et une collaboration gagnant-gagnant. « La Chine et la Côte d’Ivoire sont de véritables amis fondés sur la sincérité et la confiance mutuelle », a-t-il souligné, revenant sur les échanges de haut niveau entre les présidents Xi Jinping et Alassane Ouattara, qui ont renforcé les liens diplomatiques et économiques.

Sur le terrain, les résultats parlent d’eux-mêmes. Grâce à une coopération de près de 30 ans, des experts chinois ont permis une hausse spectaculaire de la productivité rizicole à Guiguidou. « Le rendement à l’hectare est passé de plus de 2 tonnes à plus de 5 tonnes », a-t-il précisé, mettant en avant les bénéfices directs pour les villageois de cette localité. Cette réussite illustre la volonté commune d’améliorer les conditions de vie grâce à la technologie et au savoir-faire.

En parallèle, les investissements chinois dans la transformation des produits agricoles (caoutchouc, cacao, huile de palme) génèrent des emplois et dynamisent l’économie ivoirienne. Par ailleurs, le commerce bilatéral connaît une croissance constante : « Les noix de cajou, le cacao et leurs dérivés séduisent un nombre croissant de consommateurs chinois ».

M. Zhang a également mis en lumière les atouts respectifs des deux pays, appelant à renforcer les synergies : « La Côte d’Ivoire dispose de riches ressources agricoles [...] la Chine possède un vaste marché et de nombreuses technologies pratiques en matière de développement agricole ».

En 2024, la Chine a franchi un cap historique avec une production céréalière dépassant 700 millions de tonnes. Elle s’engage à « renforcer les échanges technologiques, développer le commerce agricole et participer activement à la gouvernance mondiale de l’alimentation ».

Zhang Xingwang a invité les participants à découvrir les activités de la « Journée de la Chine », prévue le 24 mai, notamment un séminaire ministériel et des échanges autour de quatre filières clés : le caoutchouc naturel, le café-cacao, le manioc et la mécanisation.

OM

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Abidjan, le mercredi 21 mai 2025(LDA)-En mission au Royaume du Maroc, le Président de la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance (HABG), Zoro Epiphane Ballo a été reçu en audience, le lundi 19 mai 2025, par le Président du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) du Maroc, Abdelkader Amara, au siège de l’institution à Rabat, rapporte gouv.ci

 Pour les deux personnalités, c'était l’occasion d’échanger sur le rôle et les missions du CESE Maroc, de partager les expériences respectives en matière de gouvernance économique, sociale et environnementale, et d’explorer les perspectives de coopération institutionnelle entre les deux structures.

Le président de la HABG a salué la qualité de cet échange, qui témoigne de l’importance du dialogue entre institutions africaines engagées dans la promotion de la bonne gouvernance.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations institutionnelles entre la Côte d’Ivoire et le Maroc. Elle a permis un échange sur les missions respectives des deux institutions, ainsi que leur rôle dans la promotion de la bonne gouvernance aux plans économique, social et environnemental.

Par ailleurs, les deux pays ont scellé un partenariat stratégique à travers un mémorandum d’entente, marquant une volonté commune de renforcer la gouvernance éthique et la transparence publique dans leurs administrations respectives. La signature de ce mémorandum s’inscrit dans une dynamique de coopération Sud-Sud, en droite ligne avec les engagements internationaux des deux pays en matière de transparence, de prévention de la corruption et de reddition des comptes. Il vise à favoriser les échanges de bonnes pratiques, le renforcement des capacités institutionnelles et la mutualisation des outils d’enquête et de prévention, selon une note d’information rapportée par AIP.

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Abidjan, le mardi 20 mai 2025(ivoire.ci)-Le Centre Régional de Surveillance et de Contrôle des Maladies (CRSCM) de la CEDEAO, en collaboration avec les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis et le Réseau africain d'épidémiologie de terrain (AFENET), organise un atelier technique de haut niveau du 19 au 23 mai 2025, afin de réviser et de valider le Plan stratégique 2025-2029 du Programme régional de formation en épidémiologie de terrain (PFET) de la CEDEAO, selon une note d’information transmise à la rédaction.

Le Programme de Formation en Epidémiologie de Terrain (PFET) est une pierre angulaire pour la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). Il joue un rôle important dans le renforcement des capacités de santé publique, le renforcement de la surveillance des maladies et l'amélioration des efforts de riposte dans la région. Ceci est réalisé grâce au développement de professionnels de la santé publique qualifiés en épidémiologie.

Reconnaissant son importance, la CEDEAO, à travers son institution de santé spécialisée, l'Organisation Ouest-Africaine de la Santé (OOAS), et son agence dédiée, le CRSCM, donne la priorité au maintien des acquis et à l'expansion du programme pour renforcer la sécurité sanitaire au niveau régional et au-delà.
Cet atelier vise à faire en sorte que le plan stratégique 2025-2029, élaboré dans le cadre d'un processus participatif, reste un guide pratique et adaptable pour renforcer la résilience face aux crises sanitaires. Les participants examineront le plan pour s'assurer qu'il est conforme aux priorités régionales en matière de sécurité sanitaire, au Règlement sanitaire international (RSI) et au Programme de sécurité sanitaire mondiale (GHSA).

Dr. Mamadou Diarrassouba, directeur Exécutif du CRSDC de la CEDEAO, a souligné l'importance du plan stratégique en déclarant : « Le plan stratégique du PFET s'attaque à des défis critiques tels que la gouvernance, la durabilité, la rétention de la main-d'œuvre, l'accréditation et l'assurance qualité. Votre expertise et votre dévouement sont essentiels pour parvenir à un consensus sur les actions qui renforceront notre réseau régional de santé publique, développeront une main-d'œuvre résiliente et, en fin de compte, protégeront la santé des populations de la CEDEAO.

L'événement rassemble un éventail d'institutions et d'organisations de la CEDEAO telles que le Centre Régional de Santé Animale (ECOWAS_RAHC), les représentants des pays venus des Ministères de la Santé et des Instituts Nationaux de Santé Publique, les coordinateurs du FETP, le Groupe de Travail Technique FETP de la CEDEAO et les partenaires techniques et financiers tels que le CDC US, l'AFENET, l'Agence de Sécurité Sanitaire du Royaume-Uni, le Centre de Coordination Régional de l’Afrique de l’Ouest du CDC AFRIQUE, des institutions académiques du CDC en FETP et des Instituts Pasteur de Dakar et de Côte d'Ivoire.

La cérémonie d'ouverture présidée par l'Honorable Commissaire aux Services Internes de la Commission de la CEDEAO a été marquée par les discours du Directeur Exécutif du CRSCM, des représentants du CDC et d'AFENET, du CDC Afrique et du Ministre de la Santé et du Bien-être social du Nigéria, représenté par le Centre Nigérian de Contrôle des maladies (NCDC).

Cette validation représente une étape cruciale vers l'amélioration des capacités du personnel de santé publique, la surveillance des maladies et la réponse aux épidémies en Afrique de l'Ouest. Le plan finalisé servira de feuille de route stratégique pour soutenir l'expansion et l'institutionnalisation des PFET dans les États membres de la CEDEAO, favorisant ainsi la résilience et la préparation régionales en matière de santé.

 

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À l’heure où le commerce mondial connaît une expansion sans précédent, l’Afrique se positionne résolument dans cette dynamique, portée par une révolution numérique silencieuse mais puissante. De Dakar à Durban, les échanges se dématérialisent, les chaînes d’approvisionnement se digitalisent et l’intégration régionale se concrétise.

Le continent, grâce à la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), offre désormais un marché commun de 1,3 milliard d’habitants et un PIB combiné de 3 400 milliards de dollars. Mais pour en libérer tout le potentiel, l’Afrique doit franchir une nouvelle étape, celle du commerce numérique intégré.

Selon la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), l’économie numérique africaine devrait peser 180 milliards de dollars d’ici 2025.

Pour H.E. Dr Jumoke Oduwole, ministre nigériane du Commerce, cette transformation est un levier stratégique de croissance, d’emplois et de réduction des inégalités.

C’est dans cette optique que des plateformes comme Matta jouent un rôle décisif. Plus qu’une simple marketplace, Matta constitue un écosystème numérique complet, facilitant l’approvisionnement, la logistique et les paiements transfrontaliers grâce à ses outils intégrés comme Flux (gestion logistique) et bientôt Oxide Finance (paiements et financement).

Elle connecte les fabricants africains à des fournisseurs certifiés, dans des secteurs stratégiques allant de l’agroalimentaire à la construction, tout en assurant traçabilité, fiabilité et fluidité.

Ce modèle fera l’objet de discussions au Sommet West Africa IMT 2025, du 21 au 23 octobre, où décideurs et industriels s’accorderont sur les politiques et innovations nécessaires à la transformation industrielle du continent.

L’Afrique a entamé une nouvelle ère. Le numérique ne remplace pas les échanges humains, il les renforce.

mc

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Au milieu des longues files de véhicules au cœur de Conakry, la capitale de la Guinée, la silhouette d'un échangeur jaune et blanc devient de plus en plus visible. Ce nouvel échangeur à trois niveaux, construit par Power Construction Corporation of China (POWERCHINA), devrait être entièrement ouvert d'ici à la fin mai, marquant la fin d'une longue période où la Guinée ne disposait pas d'échangeur moderne à trois niveaux.

Le projet de l'échangeur du rond-point de Bambéto se situe à l'intersection de la route Le Prince et de la route T2. Cette zone était autrefois un point de congestion majeur dans le trafic urbain de Conakry. Les données préliminaires recueillies par l'équipe du projet montrent que le volume de circulation quotidien dépassait trois fois la capacité initialement prévue. Aux heures de pointe, la congestion était particulièrement importante, rendant la vie quotidienne des habitants difficile.

Une fois l'échangeur de Bambéto mis en service, ce goulot d'étranglement sera efficacement évité. Le responsable du projet, Gong Qiaoqi, a expliqué à Xinhua que l'échangeur comprenait un pont routier, un rond-point au niveau du sol et un passage souterrain. Cette conception vise à répondre simultanément aux besoins d'entrée et de sortie de la ville, de traversée régionale et d'accès rapide à l'aéroport, soulageant considérablement la congestion dans la zone et les quartiers environnants.

Le médecin général Christophe Sandouno considère que cet échangeur dépasse le simple projet routier en devenant un véritable "catalyseur" pour le développement urbain. "Circuler à Bambéto était autrefois un cauchemar. Nous préférerions passer une demi-heure en bateau plutôt que d'être bloqués dans un embouteillage pendant deux heures. Dès que l'échangeur sera entièrement opérationnel, le temps de trajet sera considérablement réduit."

Mohamed Cherif Diallo, superviseur des ouvriers locaux du projet, a exprimé sa fierté à l'égard de cette réalisation. "L'échangeur de Bambéto est très impressionnant, c'est la toute première infrastructure de transport à trois niveaux de l'histoire de la Guinée. Nous espérons que davantage de projets chinois de grande qualité seront mis en œuvre dans notre pays à l'avenir", a-t-il déclaré.

Pour les habitants de Conakry qui traversent quotidiennement le chantier, cet échangeur symbolise leur espoir d'un avenir meilleur. Certains commerçants maintiennent volontairement l'ordre autour du site de construction, les chauffeurs de taxi se familiarisent progressivement avec les nouveaux itinéraires, et les enfants qui rentrent de l'école surveillent les progrès de la construction.

Sous la lumière du matin, cette structure, symbole de l'ingéniosité et de l'effort conjoints des bâtisseurs chinois et guinéens, se déploie pour offrir une nouvelle silhouette sur la ligne d'horizon de la ville. Une fois complètement opérationnel, l'échangeur ne se contentera pas d'optimiser le réseau de transport de Conakry, il constituera également un exemple vivant de solution en trois dimensions pour l'amélioration des infrastructures routières dans les pays africains. 

 Agence Xinhua

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Le campus secondaire de l’École Française Internationale de Casablanca (EFI) a vibré les 15 et 16 mai derniers au rythme des valeurs les plus nobles du sport à savoir : solidarité, respect, et inclusion.

À l’occasion de la quatrième édition de ses Olympiades Handisport, organisées dans le cadre de la Semaine Olympique et Paralympique, l’établissement a su transformer une rencontre sportive en véritable leçon de vivre-ensemble.

Durant deux jours, élèves valides et en situation de handicap ont partagé le même terrain, les mêmes défis et surtout, une même volonté, celle de dépasser les barrières visibles ou invisibles pour construire ensemble une société plus juste et plus ouverte.

Soutenue par des partenaires associatifs engagés, comme l’Association Marocaine des Enfants Sourds (AMES) ou Al Mostaqbal, cette édition haute en émotions a montré que le sport peut être bien plus qu’une performance : un vecteur puissant de lien social.

Encadrés par cinq enseignants de l’EFI et une dizaine de bénévoles du milieu associatif, les jeunes participants, répartis en 16 équipes mixtes ont relevé les défis de huit épreuves sportives adaptées. Coopération, entraide et respect ont rythmé ces activités où chaque élève, quelles que soient ses capacités a pu exprimer ses talents et participer pleinement à la réussite du groupe.

« L’idée n’est pas de faire une compétition en tant que telle, c’est vraiment d’apprendre à vivre ensemble. L’école a un rôle essentiel à jouer pour faire émerger une génération consciente des défis liés à la mobilité, à l’accessibilité et au respect de tous », a souligné Thomas Saene, proviseur de l’EFI.

La cérémonie de clôture, honorée par la présence de Pascale Trimbach, Consule Générale A.I de France à Casablanca a été l’occasion de saluer l’engagement de toute la communauté éducative et des associations partenaires. Une reconnaissance méritée pour une initiative qui, loin de se limiter à un événement ponctuel, s’inscrit dans une démarche pédagogique de fond.

Tout au long de cette édition, les élèves de cinquième et de seconde ont participé à des ateliers de sensibilisation et à des échanges riches, renforçant leur conscience citoyenne et leur regard sur le handicap. Une expérience qui marque les esprits et les cœurs, bien au-delà des terrains de sport.

Dans l’esprit même de la Semaine Olympique et Paralympique, ces Olympiades Handisport ont célébré l’inclusion, l’égalité et le courage. En un mot : l’humanité.

mc

 

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Abidjan, le lundi 19 mai 2025(LDA)- La 7eme édition du Salon international de l’Agriculture et des Ressources Animales (SARA) a lieu du 23 mai au 1er juin au Parc des Expositions d’Abidjan. Business France et ses partenaires accompagneront une délégation composée d’une trentaine d’entreprises et d’institutions françaises. Entre rendez-vous d’affaires, rencontres et conférences, les participants représenteront le savoir-faire agricole et agro-industriel de la France, 1er exportateur de marchandises agroalimentaires en Côte d’Ivoire, précise un communiqué de l’ambassade de France dont la rédaction a reçu  copie.

 
Le SARA s’impose comme le rendez-vous incontournable du secteur agricole en Afrique de l’Ouest. Cette 7ème édition rassemblera plus de 400 000 visiteurs avec près de 1 000 exposants venus d’environ 20 pays. La France est un partenaire fidèle du SARA et le pavillon France, situé dans le Hall International et porté par Business France et ses partenaires Corsair et la Région Auvergne Rhône Alpes, continue de valoriser, promouvoir et développer les richesses du secteur agricole, de l’élevage et de la pêche de la France. L’ensemble des bureaux de Business France de Côte d’Ivoire, Sénégal, Nigéria et Cameroun sont intervenus pour mobiliser les décideurs de la région et largement communiquer sur la présence exceptionnelle d’exposants français. Les participants du pavillon France contribuent également au cycle de conférences du SARA, ouvrant la porte aux enjeux de l’agriculture du futur.
 
L’innovation au cœur du pavillon France :
 
Les exposants français mettront en avant une multiplicité de produits et services à destination des professionnels de l’agriculture et de l’agro-industrie :
 
Technologies Avancées : Les entreprises françaises présenteront des technologies de pointe en matière de machinerie agricole, de solutions d'irrigation, et de gestion des ressources animales.
Savoir-Faire : La délégation mettra en lumière le savoir-faire français en matière de production agricole durable et de gestion des exploitations agricoles.
Partenariats Stratégiques : Business France facilite la création de partenariats entre les entreprises françaises et les acteurs locaux, favorisant ainsi les échanges commerciaux et technologiques.
Innovation et R&D : Les entreprises françaises sont reconnues pour leur innovation en matière de biotechnologie, de protection des cultures, et de développement de nouvelles variétés végétales.
 
Des produits français de qualité
 
Avec un engagement régulier dans les programmes de coopération en Afrique subsaharienne, la France reste depuis 2021 le 1er exportateur de marchandises agroalimentaires en Côte d’Ivoire. Reconnue et appréciée pour la qualité de ses produits, la France se développe de plus en plus sur les autres marchés du continent. La France est en tête de l’agriculture européenne avec une production en 2023 estimée à 96 Mds EUR, soit 18 % de la production en valeur de l’Union Européenne. Avec plus de 500 entreprises actives dans le secteur des équipements agricoles, la diversité, la qualité, et le savoir-faire de l’offre française représentent un atout indéniable pour développer et pérenniser les exploitations agricoles. La France joue un rôle majeur dans le secteur des intrants agricoles, étant le 1er producteur européen et le 1er exportateur mondial de semences.           
 

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Abidjan, le dimanche 18 mai 2025(LDA)-Depuis sa nomination par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, il y a de cela huit ans et demi, ambassadeur du Souverain du Royaume chérifien en terre ivoirienne, M. Abdelmalek Kettani n’a nullement lésiné sur les moyens à mettre en œuvre pour instaurer les jalons d’une diplomatie moderne, basée sur le pragmatisme, la proactivité et l’efficacité, comme le souhaitent les plus hautes autorités marocaines.

Faisant partie du cercle fermé des diplomates chevronnés qui maîtrisent parfaitement l’art de la diplomatie dans ses multiples facettes, et qui connaissent parfaitement la situation en Afrique et dans leurs pays d’accréditation respectifs, M. Kettani a su, le temps qui lui a été accordé à la tête de la Représentation du Maroc en Côte d’Ivoire, donner une dynamique soutenue aux relations bilatérales entre les deux pays, en veillant, en cela, à mettre en œuvre à la lettre les hautes orientations des deux Chefs d’État, Sa Majesté le Roi Mohammed VI et Son Excellence, le Président Alassane Ouattara.

Un diplomate à l’écoute, proche des communautés

Tous ceux et celles qui ont eu l’honneur de côtoyer M. Kettani trouvent en lui l’homme du style et de la manière. Un intellectuel de premier rang, en parfaite maîtrise des grands dossiers intéressant le continent africain dans sa globalité, tout comme toutes les questions relatives au partenariat entre le Maroc et la Côte d’Ivoire.

Polyglotte, passionné de lecture, au fait de l’actualité internationale et régionale, et grand connaisseur des orientations générales du Royaume ainsi que du développement remarquable enregistré dans divers secteurs d’activités au Maroc, M. Kettani, en communicateur avéré, ne cesse de faire la promotion et de contribuer à l’excellence des liens d’amitié et de fraternité qui unissent le Maroc et la Côte d’Ivoire. Il a également œuvré au rapprochement entre les deux peuples comme ce fut le cas lors de la dernière Coupe d’Afrique des Nations organisée en 2023 en Côte d’Ivoire.

Au-delà du diplomatique et des rouages officiels, M. Kettani, en fin de mission en Côte d’Ivoire après un parcours professionnel remarquable, voue un amour particulier pour la culture et les traditions ancestrales du Royaume. C’est dans cette veine, d’ailleurs, que M. Kettani, à la manière des grands, n’hésite guère à faire valoir et à mettre en avant tout ce legs particulier du Maroc lors des grandes manifestations et événements que l’ambassade du Maroc en Côte d’Ivoire a eu l’honneur et le privilège d’organiser.

Un acteur engagé du partenariat maroco-ivoirien

Les compétences avérées de M. Kettani, son esprit d’ouverture et sa détermination à rompre avec les pratiques archaïques de la « diplomatie protocolaire » lui ont permis de tisser des liens amicaux et fraternels avec les autorités ivoiriennes, aux côtés de relations professionnelles solides et ce, dans le respect mutuel des us et coutumes diplomatiques d’usage.

Une fluidité communicationnelle, une élégance à toute épreuve et une éloquence hors pair ont valu à l’émissaire de Rabat de bénéficier d’un grand amour et respect de la part de hauts responsables ivoiriens comme auprès des responsables des autres représentations diplomatiques accréditées à Abidjan.

La preuve en est : M. Kettani assurait depuis des années le poste de vice-doyen du corps diplomatique accrédité en Côte d’Ivoire. Un poste, certes « honorifique », mais qui en dit long sur l’homme.

Auprès de la communauté marocaine basée à Abidjan, M. Kettani s’est acquitté de ses missions dans les règles de l’art, en instruisant les services compétents au niveau de l’ambassade à être toujours à l’écoute et au service des ressortissants marocains.

Son empreinte en tant que « rassembleur » des patrons et chefs d’entreprises marocaines en Côte d’Ivoire restera à jamais gravée en lettres d’or. Résultat : une Chambre de commerce du Maroc a vu le jour pour servir d’espace d’échanges entre entrepreneurs et investisseurs du Royaume, fournir des conseils aux nouveaux arrivants, et accueillir régulièrement les directeurs généraux des entreprises afin de prendre le pouls de l’activité économique et des difficultés éventuelles.

Un fervent défenseur de la coopération Sud-Sud

À travers ses différentes interventions lors d’événements à Abidjan, comme sur les plateaux des chaînes de télévision ou à l’occasion d’interviews accordées à la presse ivoirienne, M. Kettani ne cesse de mettre en valeur cette alliance fraternelle et stratégique établie entre le Maroc et la Côte d’Ivoire. Une alliance ayant donné lieu à un partenariat multidimensionnel et exceptionnel entre les deux pays.

Dans la même lignée, M. Kettani ne rate aucune occasion d’évoquer la politique « sage » et « clairvoyante » du Royaume en Afrique, mettant en exergue les relations entre le Maroc et la Côte d’Ivoire comme modèle de coopération Sud-Sud réussie et mutuellement avantageuse.

Comment ne pas se porter « défenseur » de cet excellent bilan de coopération bilatérale, alors que M. Kettani en était à la fois témoin et acteur ? Il a accompagné de nombreux projets mis en œuvre par le Maroc en Côte d’Ivoire, grâce aux multiples visites de Sa Majesté le Roi à Abidjan et au suivi personnel du Souverain pour la concrétisation d’un véritable partenariat mutuellement bénéfique.

Des investissements stratégiques aux retombées concrètes

Pour M. Kettani, « ce partenariat ancestral qui remontait à l’époque de Feu SM Hassan II et du 1er président ivoirien, Feu Félix Houphouët-Boigny, a été développé et consolidé davantage par SM le Roi Mohammed VI et le Président Alassane Ouattara, à même d’en faire actuellement un exemple éloquent de la coopération Sud-Sud mutuellement avantageuse au service du développement durable ».

Ce partenariat stratégique entre les deux pays émane d’une vision « commune », « unique » et « partagée » des deux Chefs d’État, prônant le développement et le bien-être des populations, ajoute le diplomate, faisant savoir que ce partenariat est articulé autour de plusieurs axes.

Il s’agit de projets concrets et durables, d’une alliance soudée par plusieurs dizaines d’accords dans tous les domaines, et d’une foi partagée en un avenir commun renforcé par l’étroite collaboration des élites des deux nations. M. Kettani rappelle les multiples visites effectuées par Sa Majesté le Roi Mohammed VI en Côte d’Ivoire ayant donné lieu à la signature de plus de 130 accords portant sur des investissements publics et privés.

M. Kettani se félicite également du soutien permanent de la Côte d’Ivoire au Maroc au sein des instances internationales et continentales, ainsi que du rôle important joué dans le retour du Royaume à l’Union africaine en janvier 2017.

Dans ce sens, il se réjouit du fait que la Côte d’Ivoire a été l’un des premiers pays frères et amis à ouvrir un consulat à Laâyoune en février 2020.

M. Kettani évoque aussi le degré élevé de concertation permanente entre les deux pays à tous les niveaux, citant à titre d’exemple la tenue, le 17 janvier 2025 à Laâyoune, de la Grande Commission Mixte entre les deux pays, soldée par la conclusion de 11 accords de coopération.

Sur le plan économique, il a fait savoir que, grâce aux visites royales en terre ivoirienne et à l’impulsion déterminante du Souverain, de grandes entreprises marocaines ont investi depuis 2011-2013 dans de multiples secteurs clés de l’économie ivoirienne.

En 2021, les IDE marocains en Afrique ont dépassé les 800 millions de dollars, positionnant le Royaume comme le deuxième plus grand investisseur africain sur le continent, derrière l’Afrique du Sud, et le premier en Afrique de l’Ouest, selon le diplomate.

Entre 2008 et 2019, les investissements marocains en Afrique ont quintuplé, atteignant environ 540 millions de dollars en 2019, représentant 47 % du total des IDE marocains cette année-là. En 2021, ces investissements ont dépassé les 4,3 milliards de dollars, consolidant la position du Maroc en tant que deuxième investisseur intra-africain.

Ces chiffres illustrent l’engagement stratégique du Maroc envers l’Afrique subsaharienne, renforçant les liens économiques et la coopération Sud-Sud. Ainsi, le Royaume a constitué un important écosystème d’entreprises privées en terre ivoirienne dans divers domaines stratégiques (banques, assurances, engrais, BTP et immobilier, ingénierie, télécoms, industrie, distribution…).

Au rang du bilan exceptionnel de la coopération entre Rabat et Yamoussoukro figurent aussi de nombreux projets à forte valeur socio-économique, réalisés ou en cours dans le cadre de la coopération maroco-ivoirienne, notamment le méga-projet de sauvegarde et de valorisation de la Baie de Cocody et de la Lagune Ébrié, entre autres.

Les deux pays entretiennent aussi d’excellentes relations de coopération et de partenariat stratégique dans les domaines sécuritaire, de lutte contre le terrorisme et de maintien de la paix.

Sur le plan religieux, le Maroc déploie de grands efforts en vue de promouvoir un islam tolérant et du juste milieu, fondé sur le rite malikite et le dogme achaârite, avec à la clé des liens religieux et spirituels très anciens et profonds entre le Maroc et les pays frères africains.

Mamadou Traoré

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Abidjan, le vendredi 16 mai 2025( LDA)-Dans un monde où les équilibres géopolitiques sont en pleine mutation, la relation entre l’Afrique et l’Europe est appelée à se réinventer.

C’est dans ce contexte que l’Africa Political Outlook (APO) organise, en marge de la réunion ministérielle Union européenne - Union africaine du 21 mai 2025, une table ronde de haut niveau autour du thème : « Relations Afrique-Europe : agenda et priorités à l’horizon 2050 », le 22 mai à Bruxelles.

Ce rendez-vous stratégique intervient à un moment clé. Alors que les tensions géopolitiques s’intensifient, que de nouveaux pôles de puissance émergent et que les modèles de coopération sont remis en question, le partenariat Afrique-Europe doit être repensé à l’aune des réalités contemporaines.

Vingt-cinq ans après le premier Sommet UE-UA au Caire, les défis se sont transformés : recul démocratique, réorientation des investissements, montée des inégalités, crise sécuritaire transcontinentale. Dans ce contexte, la table ronde ambitionne d’offrir une lecture lucide et prospective de cette relation.

Point d’orgue de l’événement : la présentation officielle du Rapport APO 2025, fruit du sommet de mars dernier, qui rassemble des recommandations concrètes pour une coopération équilibrée, inclusive et tournée vers l’avenir. L’accent sera mis sur des sujets structurants à savoir : capital humain, investissement de la diaspora, justice fiscale, ou encore architecture de sécurité collective.

L’objectif est clair : favoriser un dialogue stratégique entre décideurs africains et européens, avec la société civile, les jeunes et le secteur privé comme co-acteurs du changement.

L’APO souhaite ainsi poser les bases d’une alliance renouvelée, mieux adaptée aux enjeux d’un monde multipolaire, où l’Afrique n’est plus perçue comme une périphérie, mais comme un acteur central de la gouvernance mondiale.

mc

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Abidjan, le vendredi 16 mai 2025(LDA)- La Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) parvient à contenir 15 % de perte d’électricité liée à la défaillance technique ou à la fraude, grâce à l’Intelligence artificielle (IA), rapporte Top News Africa.

L’annonce a été faite, ce lundi 12 mai 2025 à Abidjan, par son Directeur Général, Ahmadou Bakayoko dans un panel de haut niveau à l’occasion de la 12è édition de Africa CEO Forum, a constaté un journaliste de l’agence de presse Top News Africa sur place dans la capitale économique ivoirienne. 

Cet exploit technique de la CIE est salué dans une région où les pertes d’électricité peuvent atteindre 30 %. Au cours des échanges, M. Bakayoko qui avait à ses côtés d’autres éminents panélistes, a mis en avant ce succès technologique. 
 
Le patron de la CIE a souligné que cette performance est le fruit d’un équilibre entre les investissements publics, l’appui des bailleurs de fonds comme la Banque mondiale, et l’innovation numérique.
Sans une implication forte de tous les acteurs, ces résultats seraient inaccessibles », a affirmé Ahmadou Bakayoko, ajoutant que la CIE réalise des ventes commerciales de 1,5 milliard d’euros.
 
Le vice-président régional Moyen orient et Afrique du nord de la Banque mondiale, Ousmane Dione,  la Directrice générale de ARM-Harith Rachel Moré-Oshodi, le Directeur général de la CIE, Ahmadou Bakayoko ainsi que Walid Sheta de Schneider Electics ont souligné les enjeux liés à l’énergie.
 
A ce propos, ils ont mis en lumière la modernisation des infrastructures de transport et de distribution électrique, ainsi que les pertes liées à la fraude ou à l’obsolescence des réseaux.
 
Ousmane Dione, vice-président régional Moyen orient et Afrique du nord de la Banque mondiale  a présenté la vision « mission 300 », qui consiste à offrir de l’électricité à près de 300 millions de personnes, surtout les personnes vulnérables. 
 
Mais il a révélé que l’un des défis de l’énergie en Afrique concerne la gouvernance. C’est pourquoi, il a préconisé des réformes de fonds pour créer un climat de stabilité du secteur et de développement. 
 
Concernant la distribution, le transport et la transformation, il a conseillé une implication significative du secteur privé, « car, comme l’a dit Ahmadou Bakayoko, CEO de la CIE, le besoin de transport de réseau est très critique en Afrique ».
 
Il faut selon lui, un apport du secteur public pour maintenir l’équilibre et éviter les pertes, mais aussi l’appui des bailleurs comme la Banque mondiale, qui, dit-il, apporte un soutien considérable à la Côte d’Ivoire dans ce domaine. 
 

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