Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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La Russie a annoncé lundi sa décision de rétablir en fin de semaine les liaisons aériennes avec 52 pays qui avaient été suspendues suite à la propagation de la pandémie de Covid-19, estimant que la situation s’était assez améliorée.

“A compter du samedi 9 avril, toutes les restrictions sur les vols réguliers et à bas coûts entre la Russie et 52 pays seront levées”, a indiqué dans un communiqué le régulateur de l’aviation russe, Rossaviatsia.

Selon Rossaviatsia, le Premier ministre russe Mikhaïl Michoustine a estimé que “le taux d’incidence est en train de baisser, ce qui signifie qu’il est temps d’élargir les destinations disponibles pour les compagnies aériennes russes”.

Cette décision, qui survient avant la haute saison touristique, concerne notamment l’Inde, la Chine et l’Argentine, selon M. Michoustine, cité dans le communiqué de Rossaviatsia.

Cette mesure arrive aussi au moment où de nombreux pays occidentaux, dont les États membres de l’Union européenne et les États-Unis, ont interrompu leurs liaisons aériennes avec la Russie à cause de son opération militaire en Ukraine.

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Après des années de tergiversations et une succession de mesurettes, l’UE semble cette fois décidée à reprendre le pouvoir sur les fameux ‘’GAFAM’’. De nouvelles règles du jeu très strictes, avec à la clé des sanctions et des amendes très salées, ont été instaurées pour faire cesser les abus, manquements et récidives de Google, Apple, Facebook (Meta), Amazon, Microsoft et autres géants du numérique.

L’accord politique sur ‘’la législation sur les marchés numériques’’ (DMA-Digital Markets Act), conclu il y a quelques jours entre le Parlement européen et le Conseil –qui représente les 27- balise la voie à la perspective d’un secteur numérique ‘’plus équitable et plus compétitif’’.

Le DMA, qui doit encore être ratifié pour entrer en vigueur en janvier 2023, est ‘’une révolution très importante qui va permettre d’agir très vite’’, a commenté le commissaire européen au Marché intérieur, Thierry Breton, qui a avait conçu cette législation avec la commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager.

Les réactions enthousiastes des responsables européens montrent à quel point le DMA était attendu comme un bouleversement de l’approche actuelle, un changement de philosophie face aux géants du net. Car, si un moment la méthode des recours aux procédures judiciaires et des amendes a été favorisée, avec des résultats mitigés, c’est désormais l’action en amont qui sera privilégiée. L’Union européenne est d’ailleurs la première à agir de manière aussi tranchée en ce sens.

‘’L’Union européenne a été amenée à prononcer des amendes record ces dix dernières années contre certaines pratiques commerciales néfastes des très grands acteurs du numérique. Le DMA permettra d’interdire directement ces pratiques et créera un espace économique plus équitable et contestable pour les nouveaux acteurs et les entreprises européennes’’, a expliqué Cédric O, secrétaire d’État français chargé du numérique, dont le pays assure la présidence tournante de l’UE.

Ces règles sont, selon lui, décisives pour stimuler et déverrouiller les marchés numériques, renforcer la liberté de choix des consommateurs, permettre un meilleur partage de la valeur dans l’économie numérique et stimuler l’innovation.

Pour le rapporteur de la commission du marché intérieur et de la protection des consommateurs au Parlement européen, Andreas Schwab, ‘’cet accord inaugure une nouvelle ère en matière de règlementation des technologies dans le monde. La législation sur les marchés numériques met fin à la dominance toujours plus grande des grandes entreprises technologiques. Désormais, elles devront démontrer qu’elles permettent l’expression de la libre concurrence sur le net. Les nouvelles règles aideront à renforcer ce principe de base. L’Europe garantit ainsi plus de concurrence, d’innovation et de choix pour les utilisateurs’’.

Une vingtaine au totale, les nouvelles règles visent à s’assurer qu’aucune grande plateforme en ligne qui se trouve dans une position de “contrôleur d’accès” vis‑à‑vis d’un grand nombre d’utilisateurs n’abuse de cette position au détriment des entreprises qui souhaitent accéder à ces utilisateurs.

Le Conseil et le Parlement européen sont tombés d’accord que pour qu’une plateforme soit qualifiée de contrôleur d’accès (“gatekeeper”), elle devait, d’une part, dans les trois dernières années, soit réaliser un chiffre d’affaires annuel d’au moins 7,5 milliards d’euros au sein de l’Union européenne (UE), soit avoir une valorisation boursière d’au moins 75 milliards d’euros, et qu’elle devait compter au moins 45 millions d’utilisateurs finaux mensuels et au moins 10.000 utilisateurs professionnels établis dans l’UE.

Sont ainsi ciblées uniquement les plus grandes plateformes, à savoir les Gafam et d’autres géants comme Booking, Netflix, Airbnb, Uber ou TikTok.

D’autre part, la plateforme doit contrôler un ou plusieurs services de plateforme de base (“core platform services”) dans au moins trois États membres. Ces services de plateforme de base comprennent les places de marché et les boutiques d’applications, les moteurs de recherche, les réseaux sociaux, les services en nuage, les services de publicité, les assistants vocaux et les navigateurs web.

Et pour s’assurer que les nouvelles règles soient proportionnées, les PME sont exemptées de la qualification de contrôleur d’accès.

Entre autres règles, les contrôleurs d’accès devront assurer le droit des utilisateurs de se désabonner des services de la plateforme de base dans des conditions similaires à l’abonnement, assurer l’interopérabilité des fonctionnalités de base de leurs services de messagerie instantanée (entre Whatsapp, Signal ou Telegram par exemple), permettre aux développeurs d’applications d’accéder dans des conditions équitables aux fonctionnalités auxiliaires des smartphones (puce NFC, par exemple) et donner aux vendeurs l’accès à leurs données de performance marketing ou publicitaire sur la plateforme.

Pour les logiciels les plus importants (navigateur web, par exemple), les plateformes ne doivent pas imposer ces logiciels par défaut à l’installation du système d’exploitation.

Aussi les plateformes ne pourront-elles plus classer leurs propres produits ou services de manière plus favorable que ceux des autres acteurs du marché (auto‑préférence)-comme c’est le cas avec Google, notamment-, réutiliser les données personnelles collectées lors d’une prestation pour les besoins d’une autre prestation, établir des conditions déloyales pour les utilisateurs professionnels, préinstaller certaines applications logicielles et imposer aux développeurs d’application l’utilisation de certains services (système de paiement ou fournisseur d’identité par exemple) pour être référencés dans les magasins d’application.

Dans le texte proposé par la Commission, les sanctions ont été durcies. L’objectif : amener les géants du numériques à montrer patte blanche, en respectant les règles du jeu.

Si une plateforme enfreint ces règles, il risque une amende pouvant aller jusqu’à 10 % de son chiffre d’affaires (CA) mondial total. En cas de récidive, une amende pouvant aller jusqu’à 20 % du chiffre d’affaires mondial pourra être imposée. A titre indicatif, une éventuelle amende infligée à Facebook (Meta), qui a réalisé un CA de 117 milliards d’euros en 2021, pourrait lui coûter entre 11 et 23 milliards d’euros !

Et dans le cas où un contrôleur d’accès adopte un comportement de non-respect systématique du DMA, c’est‑à‑dire qu’il enfreint les règles au moins 3 fois en 8 ans, la Commission européenne s’accorde le droit d’aller encore plus loin, en ouvrant une enquête de marché et, si nécessaire, en imposant des mesures correctives comportementales ou structurelles. Le stade presque ultime qu’aucun géant du numérique ne souhaiterait s’en approcher, tant son impact économique est très lourd !

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Pékin a réitéré son appel à des pourparlers de paix pour résoudre le conflit en Ukraine lors d’un entretien entre les ministres chinois et ukrainien des Affaires étrangères.

L’entretien téléphonique entre Wang Yi et Dmytro Kouleba était le premier échange à haut niveau entre les deux pays depuis le 1er mars, alors que le ministre russe des Affaires étrangères Sergeï Lavrov s’est rendu à Pékin la semaine dernière pour une série de rencontres.

Lors de l’entretien, fait à la demande de Kiev selon Pékin, M. Wang a souligné que “l’attitude de principe de la Chine à l’égard de la question ukrainienne est de promouvoir les pourparlers de paix”, selon un compte rendu du ministère chinois des Affaires étrangères.

“La guerre finira un jour et l’essentiel de savoir comment tirer les leçons de cette expérience douloureuse pour maintenir correctement une sécurité durable en Europe”, a souligné M. Wang.

Pékin croit en l’établissement d’un “mécanisme européen de sécurité équilibré, efficace et durable”, basé sur “un dialogue égal” et “le principe de l’indivisibilité de la sécurité”, a-t-il ajouté.

“La Chine est prête à adopter une position objective et juste pour continuer à jouer un rôle constructif à sa manière”, a dit M. Wang.

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Le Premier Ministre ivoirien,  Patrick Achi, a effectué le 2 avril 2022 à Adaou (région du Sud-Comoé), une visite de la Société Sud Comoé Caoutchouc (SCC), spécialisée dans la production de caoutchouc.

Une visite qui s'inscrit dans le cadre du lancement du Projet de la Chaîne de Valeur pour la Compétitivité et l'Emploi au sein des filières agricoles en Côte d'Ivoire.

La SCC, créée en 2008, est une usine de traitement de caoutchouc. Elle a été  implantée par le Groupe Socfin (Société financière des caoutchoucs) en 2007, avec l’appui de la Société des caoutchoucs de Grand-Béréby (SOGB).

La SCC est le 4ème producteur usinier de la filière. Elle a généré la création de 383 emplois directs et 150 indirects. Le nombre de planteurs partenaires est d'environ 6 500, dont une partie est organisée en 220 groupements et 14 coopératives.

En 2014, sa capacité d’usinage a augmenté de 50%, pour atteindre un volume annuel d’exportations de 25 000 tonnes.

La SCC a produit plus de 39 000 tonnes de caoutchouc naturel en 2021. Pour 2022, la production est estimée à  40 000 tonnes.

En 2018, elle a obtenu le Prix national d'Excellence, comme meilleure entreprise  éco-citoyenne.

KB

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Le ministre de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme, Bruno Nabagné Kone, a exhorté les promoteurs immobiliers à s’engager encore plus dans la production de logements, afin de résorber le déficit de logements et permettre d’impacter les coûts du loyer en Côte d’Ivoire.

Il a lancé cet appel, le jeudi 31 mars 2022 à Abidjan, au cours d'un déjeuner-débat avec la faîtière des chambres des promoteurs immobiliers de Côte d’Ivoire.

« Accélérez la cadence de production de logements pour, non seulement résorber le déficit, mais aussi permettre d’impacter les coûts du loyer en Côte d’Ivoire », a encouragé Bruno Nabagné Kone.

Tout en relevant que le déficit en logements est encore important, environ 600 mille unités par an, le ministre est revenu sur les réformes entreprises par son département pour faciliter les procédures dans les domaines de la construction en Côte d’Ivoire.

Il s’agit, entre autres, de l’adoption des décrets relatifs à la création du Système Intégré de Gestion du Foncier Urbain (SIGFU), à la procédure de délivrance de l’Arrêté de Concession définitive (ACD), à la procédure de déchéance des droits sur les parcelles de terrain non détenus en pleine propriété et les conditions de leur acquisition.

Il a également rassuré les acteurs du secteur quant aux mesures prises par le gouvernement pour enrayer les difficultés auxquelles ils font face. Notamment les problèmes liés à la réalisation des Voiries et Réseaux divers (VRD) primaires dans les cités construites dans le cadre du programme présidentiel de logements, les problèmes d’adduction en eau potable et en électricité et les conditions d’accès au crédit immobilier.

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LDA: Les Jeunes vous ont honoré récemment, quel est votre message d’espoir pour eux ?

DA : Je dirai aux Jeunes de croire en des lendemains meilleurs au regard de ce que le Président de la République, Son Excellence, Alassane Ouattara, a prévu pour leur autonomisation.

A notre niveau, des subventions sont prévues dans le plan triennal pour accompagner les Jeunes. En fonction de la disponibilité de nos recettes, nous ferons notre part pour les appuyer à hauteur de ce qui est prévu pour eux. Qu’ils soient optimistes car l’avenir promet.

LDA: Vous êtes pratiquement en fin de mandat. Pour les deux dernières années, quels sont les chantiers prioritaires sur lesquels vous compter travailler pour terminer en beauté ?

DA : D’abord, c’est de prier pour que nous ayons longue vie pour atteindre la fin du mandat. Je l’ai dit tantôt, les projets sont inscrits au plan triennal. Chaque village de la Commune, bénéficiera d’un projet. Sur la ville de Touba, beaucoup a été fait. Nous mettrons l’accent sur les villages pour qu’en fin de mandat, on sente qu’on a travaillé partout. Si aujourd’hui la Jeunesse a reconnu ce boulot, c’est pour nous encourager à mieux faire. Nous ferons en sorte que personne ne soit oublié.

LDA : Pour finir, confirmez-vous que la benne chargeuse sera là très bientôt ? Parce que la question de la salubrité est un souci majeur à Touba quand on sait qu’elle a fait couler beaucoup d’encre et de salive.

DA: Si la benne arrive, je serai le plus heureux. Je peux vous assurer que le Trésor public c’est-à-dire l’Etat de Côte d’Ivoire, a déjà payé les 59 millions. C’est un acquis. D’ailleurs j’ai échangé avec le concessionnaire et je lui ai donné un dernier délai. Et il a pris engagement écrit avec ampliation au Ministère de l’Intérieur. Jusqu’à fin Avril, la benne sera livrée. J’ai bon espoir. Cela permettra d’améliorer le cadre de vie de nos populations. Nous sommes très gênés devant l’insalubrité permanente à Touba. Avec un peu de patiente, ce sera très bientôt, un vieux souvenir. Inch-Allah.

 Propos recueillis par Hamza de Bamba

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A l’initiative du Comité local de concertation Etat secteur privé (CL-CESP), environ 200 opérateurs économiques de San Pedro, deuxième ville portuaire du pays, ont été formés aux questions relatives à l’impôt foncier, au régime des entreprenants, aux mesures de soutien à la création de l’emploi et à la réforme du contrôle fiscal digitalisé, le mercredi 30 mars 2022.

Cette session de formation s’inscrit dans le cadre du renforcement de la collaboration entre les opérateurs économiques et les services publics déconcentrés. Et surtout dans la vision du Secrétariat exécutif du Comité de Concertation Etat Secteur Privé (SE-CCESP) de contribuer à la facilitation des affaires dans les pôles de développement économique.

En marge de cette formation, une délégation du CL-CESP de San Pedro, accompagnée de représentants du SE-CCESP, a échangé avec les autorités communales de San Pedro autour de la qualité de la collaboration entre les services municipaux et les opérateurs économiques de la ville et passé en revue les attentes en matière de fiscalité communale.

La journée du 31 mars a été marquée par la remise officielle d’équipements, notamment un tricycle et une broyeuse motorisée, à deux coopératives villageoises opérant dans le secteur de la petite agro-transformation dans le cadre du Projet d’appui à la petite agro-transformation conduit par la Chambre de Commerce et d’Industrie avec l’appui du GIZ.

S'en est suivie une visite de terrain du SE-CCESP et du CL-CESP sur le site de production de l’ONG PPB, spécialisée dans la fabrication de produits enrichis pour lutter contre la malnutrition en Côte d’Ivoire.

mc

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Pour le gouvernement ivoirien, le secteur privé doit porter cette forte ambition contenue dans la vision 2030, dont fait partie le programme "Une Côte d’Ivoire Solidaire" qui, dans sa mise en œuvre, favorisera la création de 8 millions d’emplois pour 19 millions de personnes en âge de travailler sur 35 millions habitants. Et contribuera à réduire le taux de pauvreté en le ramenant de 39% à 20%, à doubler le revenu par habitant sur dix ans (de 1721 à 3440 dollars) et à accroître le taux d’investissement global de 22% à 40%.

Dans la vision 2030 du Président de la République, la transformation structurelle de l’économie occupe une place importante.

Au cours des années à venir, le gouvernement entend œuvrer au renforcement du partenariat Etat/secteur privé et faire en sorte que le secteur privé puisse s’épanouir pour réaliser encore plus de progrès.

Pour y arriver, il s’agira d’amener le secteur privé à contribuer à l’investissement à hauteur de 25% du Produit intérieur (PIB) et créer plus de 90% des emplois projetés à l’horizon 2030

Afin de redynamiser le secteur privé, il est prévu le lancement d’un programme d’accompagnement et de financement des PME, d’un programme de champions nationaux visant à la création d’entreprises à haut potentiel et du programme de développement d’écosystème d’affaires.

Mieux, le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara a annoncé, dans son adresse à la Nation le 31 décembre 2021, que pour l’année 2022, le secteur privé fera l’objet d’une attention particulière. « … Nous allons intensifier son développement par la promotion et l’émergence de champions nationaux. Nous mettrons en place un programme pour accompagner et promouvoir le financement de nos PME, de nos startups et de nos jeunes entrepreneurs. Nous travaillerons avec le secteur privé pour réduire les délais de paiements aux entreprises », a indiqué le Président de la République.

Dans la matérialisation de ces objectifs, le Premier Ministre, Patrick Achi, a lancé, le samedi 02 avril 2022 à Aboisso (Sud-Comoé), le Projet des chaînes des valeurs compétitives pour l’emploi et la transformation économique (PCCET) prévu pour s’étendre à toutes les régions de la Côte d’Ivoire.

Évalué à 200 millions de dollars, soit plus de 118,755 milliards de FCFA, le PCCET qui vise à améliorer la compétitivité des chaînes des valeurs du palmier à huile, de l’hévéa, de l’ananas, de la mangue et du plastique, s’inscrit dans le programme stratégique Côte d’Ivoire 2030. 

Depuis 2011, le gouvernement ivoirien a fait du secteur privé, premier employeur et principal contributeur avec 80% aux recettes de l'Etat, l’acteur privilégié de la croissance économique. Il a fait d'importantes réformes pour améliorer l'environnement des affaires et ainsi favoriser le développement d’un secteur privé dynamique et compétitif à l’échelle internationale, afin d’en faire un pourvoyeur d’emplois.

Le gouvernement entend poursuivre cette dynamique à travers la réalisation de l’ambitieux programme Côte d’Ivoire 2030 qui place le bien-être du citoyen au cœur de l’action gouvernementale.

mc

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A l’occasion d’une visite terrain dans des boulangeries et centres commerciaux des communes de Treichville et Marcory, le lundi 04 avril 2022, le ministre du Commerce et de l’Industrie, Souleymane Diarrassouba, a constaté que les prix des produits de grande consommation plafonnés par le gouvernement sont affichés et respectés.

« Nous avons pu constater la disponibilité des stocks sur 30 jours pour certains produits et 2 à 6 mois pour d’autres. Il n’y a donc pas de risque de pénuries. Les prix sont également affichés et à la portée des consommateurs. Mieux, les prix plafonnés, il y a quelques semaines par le gouvernement, sont affichés et respectés par les acteurs du commerce des points de vente visités », a reconnu Souleymane Diarrassouba.

Cette série de visites inopinées, selon le ministre, s’inscrit dans la volonté du gouvernement de vérifier dans les espaces commerciaux, le respect de toutes les différentes mesures prises, en vue de préserver le pouvoir d’achat des consommateurs mis à rude épreuve par une tendance inflationniste.

 Souleymane Diarrassouba a invité l’ensemble des commerçants sur le territoire national à respecter strictement les prix arrêtés par le gouvernement, notamment les prix plafonnés du riz, du sucre, des pâtes alimentaires, de l’huile, du lait, de la viande de bœuf et de la tomate concentrée, afin d’éviter de s’exposer aux sanctions administratives et financières. Car, les services du ministère du Commerce s’inscrivent désormais dans la démarche de "Tolérance Zéro".

Il a également appelé à la vigilance des consommateurs, de sorte que tous les manquements soient signalés aux directions régionales ou au numéro vert du ministère : 1 343.

mc

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Le président tunisien, Kaïs Saïed, a annoncé, mercredi 30 mars 2022, qu’il avait décidé de dissoudre le Parlement, suspendu depuis l’été dernier.

“J’annonce aujourd’hui en ce moment historique la dissolution de l’Assemblée des représentants du peuple pour préserver l’Etat et ses institutions et pour préserver le peuple tunisien”, a déclaré M. Saied dans une vidéo diffusée par la présidence.

Cette annonce, faite lors d’une réunion du “Conseil de sécurité nationale”, intervient après la tenue dans la journée d’une session virtuelle par des députés pour rejeter des mesures exceptionnelles prises le 25 juillet par le chef de l’Etat tunisien.

Cette annonce est survenue après que le ministre de la Justice a ordonné l’ouverture d’une enquête contre des membres du Parlement, accusant ceux-ci de “conspirer contre la sécurité de l’Etat”.

Cent-vingt députés tunisiens ont bravé mercredi la suspension du Parlement en organisant une séance virtuelle au cours de laquelle ils ont voté pour annuler les mesures exceptionnelles décidées par M. Saied depuis le 25 juillet.

Les députés, dont des élus d’Ennahdha et des indépendants, ont appelé en outre à l’organisation d’élections législatives et présidentielle anticipées pour sortir de la crise politique et socio-économique.

NG

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