Lorem Ipsum is simply dummy text of the printing and typesetting industry. Lorem Ipsum has been....
Le nouveau directeur général de l’Agence nationale du Service universel des Télécommunications-Tic (ANSUT), Gilles Thierry Beugré, a officiellement pris fonction, le lundi 11 avril 2022 à Abidjan, suite à une passation de charges avec le directeur général par intérim, Ibrahim Tidiane Konaté, par ailleurs directeur général adjoint de ladite Agence.
C’était en présence du ministre de l’Économie numérique, des Télécommunications et de l'Innovation, Roger Félix Adom et du président du conseil d'administration de l'ANSUT, Yacouba Bamba.
Gilles Thierry Beugré a été retenu après un appel à candidatures au poste de directeur général de l’ANSUT, paru dans le quotidien ‘’Fraternité Matin’’, le lundi 24 janvier 2022.
« Sur 137 dossiers de candidature présentés au départ, huit ont été sélectionnés au dernier tour. Et celui de Gilles Thierry Beugré a été retenu en fin de compte. Nous pouvons assurer que le processus de sélection a été transparent et allie toutes les règles de bonne gouvernance », a expliqué le ministre Roger Félix Adom.
Quant au nouveau directeur général de l'ANSUT, il s’est engagé à relever les différents défis en matière d’infrastructures pour la couverture totale du territoire national en réseau haut débit, de dématérialisation des procédures administratives et également d'accès aux services des populations les plus défavorisées.
Il a exprimé sa reconnaissance au Président de la République, Alassane Ouattara, au Premier Ministre Patrick Achi et à son ministre de tutelle pour la confiance placée en lui.
Gilles Thierry Beugré remplace à ce poste Euloge Soro-Kipeya dont les fonctions ont pris fin depuis le 12 novembre 2021.
mc
Des rencontres de championnats nationaux du monde entier en direct, des statistiques de matches, une quantité d’archives vidéo inégalée, des contenus originaux premium, des récits du monde entier, et bien plus encore : FIFA+ a énormément à offrir aux passionnés du ballon rond. Plus de 40 000 matches, dont plus de 29 000 de football masculin et plus de 11 000 de football féminin, seront diffusés en streaming sur FIFA+ en 2022. Ronaldinho, Dani Alves, Ronaldo Nazário, Romelu Lukaku, Lucy Bronze et Carli Lloyd figureront notamment dans le premier programme original FIFA+.
La FIFA est heureuse d’annoncer le lancement de FIFA+ , une plateforme numérique gratuite ultra performante conçue pour aider les amateurs de football du monde entier à vivre encore plus intensément leur passion pour le ballon rond.
FIFA+, dont le coup d’envoi est donné aujourd’hui, proposera des matches en direct de championnats du monde entier, des jeux interactifs, des actualités, des informations sur les compétitions, des contenus vidéos inédits d’une qualité inégalée, des récits de football masculin et féminin véritablement internationaux et bien plus encore. Jamais une fédération sportive n’avait offert à sa communauté une telle quantité de contenus et de vidéos en streaming.
« La plateforme FIFA+ représente la prochaine étape de notre vision qui consiste à rendre le football véritablement mondial et inclusif. Elle aide la FIFA à remplir sa mission fondamentale, qui est de développer le football dans le monde entier », a déclaré le Président de la FIFA, Gianni Infantino. « Ce projet représente un changement de paradigme de par les différentes façons qu’il offre d’interagir avec le football à l’échelle mondiale. C’est une composante essentielle de ma Vision 2020-2023. FIFA+ va accélérer la démocratisation du football et nous sommes ravis de partager cela avec les amateurs de football. »
Toute l’action, sur le terrain et en dehors
Matches en direct
À partir de fin 2022, FIFA+ diffusera chaque année en streaming l’équivalent de 40 000 matches en direct, joués dans 100 associations membres issues des six confédérations, dont 11 000 matches de football féminin. FIFA+ assure la couverture en direct des plus grands championnats européens, mais aussi de compétitions du monde entier qui n’avaient encore jamais été diffusées, que ce soit en football masculin, féminin ou de jeunes. Au lancement de la plateforme, 1 400 matches par mois seront diffusés en streaming, et la cadence ne tardera pas à augmenter.
Archives FIFA+
En amont de Qatar 2022™, l’intégralité des matches filmés à l’occasion de la Coupe du Monde de la FIFA™ et de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA™ seront accessibles sur FIFA+, soit plus de 2 000 heures d’enregistrements. Pour la première fois, les amateurs de football pourront accéder à l’intégralité de nos archives. Ils pourront revoir les matches entiers, les résumés, les buts et les actions mémorables via une seule et même interface. Les Archives FIFA+ proposeront dans un premier temps plus de 2 500 vidéos remontant jusqu’aux années 1950. Bien d’autres seront ajoutées tout au long de l’année.
Match Centre, Infos et Jeux vidéo
Grâce au Match Centre, les amateurs de football pourront se plonger dans un océan de statistiques regroupant 400 compétitions masculines et 65 compétitions féminines. Un fil d’actualités mondiales quotidiennes sur le football masculin et féminin apportera également un complément d’informations. Tout au long de l’année, les amateurs de football pourront jouer à plusieurs jeux interactifs (vote, quizz, fantasy football ou pronostiqueur).
Programmes originaux FIFA+
FIFA+ proposera aussi des contenus d’une qualité inégalée en déclinant des récits sur le football international masculin et féminin. Au programme, des documentaires, des docu-séries, des talk-shows et des courts métrages adaptés en 11 langues, avec des sujets allant du football amateur aux équipes nationales, en passant par les stars d’hier et d’aujourd’hui originaires de plus de 40 pays.
La plateforme FIFA+ continuera d’évoluer tout au long de l’année pour proposer des contenus originaux et pertinents à l’échelle mondiale et locale.
yl
Le Comité de sélection de The Africa Road Builders – Trophée Babacar Ndiaye a désigné le 31 mars 2022, à Abuja (Nigeria) la présidente de la République unie de Tanzanie, Samia Suluhu Hassan, lauréate de l’édition 2022 de cette distinction consacrant les personnalités africaines engagées dans le développement des infrastructures de transport sur le continent.
Mme Samia Suluhu Hassan a été distinguée pour son « leadership personnel et ses énormes engagements et investissements » à étendre les routes et le réseau de transports ferroviaires de la Tanzanie, a souligné le comité de sélection. Elle succède au président de la République fédérale du Nigeria, Muhammadu Buhari, lauréat en 2021.Seule femme, cheffe d’État en exercice en Afrique, Samia Suluhu Hassan a accédé au pouvoir en mars 2021 après la disparition du président John Magufuli dont elle était la vice-présidente.
Pour opérer son choix, le Comité de sélection a notamment invoqué l’appui de 290 millions de dollars de la Banque africaine de développement à la redynamisation des transports routiers, ferroviaires et aériens de la Tanzanie. Il a aussi tenu compte du contrat de 172,2 millions de dollars signé avec la China Corporation Limited pour la fourniture au pays de 1 430 wagons de fret modernes, en vue de la mise en œuvre de l’ambitieux programme de chemin fer de la Tanzania Railways Corporation. Enfin, le Comité a noté le lancement officiel de la construction du projet historique de la rocade extérieure de la ville de Dodoma. Ce projet a été lancé le 11 février dernier par la présidente Samia Hassan en présence du président du Groupe de la Banque africaine de développement, Dr Akinwumi A. Adesina.
« Nous adressons nos chaleureuses félicitations à la présidente Samia Hassan et au peuple tanzanien. La remise du trophée aura lieu lors de la conférence finale de The Africa Road Builders, prévue en marge des prochaines Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement », souligne le Comité de sélection.
Parrainé par le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Dr Akinwumi A. Adesina, le Trophée Babacar Ndiaye des « Africa Road Builders » est organisé par Acturoutes, une plateforme d’information sur les infrastructures et le réseau routier en Afrique et l’organisation Médias pour les infrastructures et la finance en Afrique (MIFA), un réseau de journalistes africains spécialisés dans les infrastructures routières.
Ce prix a été créé en l’honneur de Babacar Ndiaye, président du Groupe de la Banque africaine de développement de 1985 à 1995. Le Professeur Carlos Lopes, ancien Secrétaire exécutif de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique en est le Président du Bureau des Conférences.
NG
Le gouvernement équatorien a reçu le feu vert de la Commission du commerce extérieur pour entamer les négociations d’un accord de libre-échange avec la Chine, a annoncé le ministre de la Production, du Commerce extérieur, des Investissements et de la Pêche, Julio José Prado.
Le ministre a également insisté sur l’accélération des pourparlers avec les États-Unis pour un accord similaire, tout en renonçant à des négociations similaires avec la Russie et en appelant à promouvoir les exportations vers l’Espagne.
M. Julio Prado a fait cette annonce lors d’une réunion avec des hommes d’affaires de la Chambre de commerce espagnole de Quito, au cours de laquelle il s’est montré optimiste quant au potentiel de son pays de doubler la valeur de exportations vers l’Espagne.
Il a néanmoins souligné qu’il s’agit d’une négociation “compliquée”, non pas de la part du géant asiatique, mais à cause des réticences dans certaines industries équatoriennes.
Le ministre a indiqué que le processus de négociation avec Washington pour conclure un accord commercial “est plus lent, car les États-Unis sont plus concentrés sur le marché intérieur”.
Cependant, Prado a estimé que le contexte du conflit entre la Russie et l’Ukraine constitue une opportunité d’accélérer les pourparlers avec les Américains en vue d’atteindre au moins des “préférences partielles”.
Le ministre équatorien a fait observer que la Chine est sur le point de dépasser les États-Unis en tant que principale destination des exportations non pétrolières équatoriennes, puisque les ventes sur le marché chinois ont totalisé 3,6 milliards de dollars en 2021, contre 3,9 milliards sur le marché américain.
“C’est pourquoi nous avons dit aux États-Unis que nous avions besoin d’un accord commercial. Sinon, l’année prochaine, la Chine sera notre premier partenaire commercial et nous devons être pragmatiques et vendre à qui veut acheter” en Equateur, a-t-il précisé.
Concernant la Russie, qui est la troisième destination des exportations de l’Équateur avec plus de 1 milliard de dollars en 2021, il a expliqué que l’intention du pays était également de négocier un accord commercial qui, “pour des raisons logiques”, ne va pas être conclu très prochainement.
HN
Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé jeudi 7 avril 2022 un accord de principe avec le Liban sur un plan d’aide de trois milliards de dollars sur quatre ans, en vue de l’aider à faire face à une crise financière aiguë.
“Le Liban est confronté à une crise sans précédent, qui a entraîné une contraction économique dramatique et une forte augmentation de la pauvreté, du chômage et de l’émigration”, a déclaré le chef de la mission du FMI, Ernesto Ramirez Rigo, selon un communiqué publié à Washington.
Cet accord préliminaire est désormais soumis à l’approbation du conseil d’administration de l’institution financière internationale.
Le prêt sera débloqué en échange de la mise en œuvre progressive d’un plan de relance économique qui comprend une restructuration du secteur bancaire et de la dette, et une rationalisation des dépenses publiques.
Selon le FMI, “la crise a été aggravée par la pandémie de Covid et l’explosion du port de Beyrouth en août 2020, tandis que la guerre en Ukraine exacerbe les pressions sur le compte courant et l’inflation et pèse davantage sur l’approvisionnement en nourriture et en carburant.”
hn
En prélude à la saison des pluies, le ministre de l’Assainissement et de la Salubrité, Bouaké Fofana, a invité les populations vivant dans les zones à risque dans les communes d'Attécoubé et d'Adjamé, à quitter sans délais ces sites pour la préservation de leurs vies et celles de leurs enfants.
Bouaké Fofana s’exprimait le jeudi 07 avril 2022, à l’occasion d’une visite de terrain qu’il a effectuée à Mossikro (Attécoubé) et Adjamé-Bracodi (Adjamé). Il était accompagné du maire de la commune d’Attécoubé, le ministre Paulin Claude Danho, et du directeur général de l’Office national de la protection civile (ONPC), Amankou Kassi Gabin.
« Nous appelons ces populations à quitter ces zones à risques. Qu’elles n’attendent pas la saison des pluies pour mettre en danger leurs vies et celles de leurs enfants », a-t-il déclaré.
Le ministre chargé de l’Assainissement entend mettre en place, avec l’ONPC et l'unité des Sapeurs-pompiers, un système d'alerte efficace en cas de grosses pluies pour d'éventuelles évacuations des populations.
Le maire d’Attécoubé, Paulin Claude Danho, a remercié le gouvernement pour ses efforts en vue d’éviter des pertes en vies humaines. Il a, à son tour, insisté sur le danger pour les populations de vivre dans ces endroits à risques.
Il faut noter que plusieurs sites à risques ont été identifiés en collaboration avec l'ONPC dans les communes d'Abobo, Anyama, Cocody, Yopougon, Songon, Attécoubé, Port-Bouët, Adjamé.
mc
La ministre de la Fonction publique et de la Modernisation de l’administration, Anne Désirée Ouloto, a indiqué que les inscriptions aux concours administratifs, session 2022 démarrent le 15 avril pour s’achever au 17 juin 2022.
La ministre a fait cette annonce au cours d’un point presse, le jeudi 07 avril à Abidjan.
« Cette rencontre marque le lancement des concours administratifs 2022 et des concours d’entrée en 2023 à l’ENA. Je voudrais indiquer que l’étape des inscriptions en ligne sur le site du ministère démarre, pour les concours administratifs, le 15 avril pour prendre fin le 17 juin 2022 », a déclaré Anne Désirée Ouloto.
Pour les concours d’entrée à l’ENA, la ministre a précisé que les inscriptions sont ouvertes le 11 avril pour s’achever le 31 mai 2022.
Dans la vision du Chef de l’Etat de renforcer la gouvernance et d’améliorer l’efficacité et l’efficience de l’organisation de l'administration publique, deux nouvelles mesures importantes ont été prises. Notamment la mise en place d’un guichet unique pour les inscriptions et le dépôt des dossiers de candidature ainsi que l’ouverture à la diaspora ivoirienne des concours spécifiques nécessitant des diplômes ou des qualifications rares en Côte d’Ivoire. Pour cette session, il est envisagé l’organisation des épreuves à Paris.
La ministre a souligné qu’à l’instar de la précédente session, celle de 2022 est placée sous le triptyque « transparence - équité - célérité ». A l’en croire, point n'est besoin pour les candidats de rechercher des soutiens, des réseaux mafieux et des circuits frauduleux qui ne sont que ''pures chimères''.
Elle a rappelé que 9 271 candidats ont été déclarés admis aux différents concours de recrutement direct et 13 495 fonctionnaires aux concours de promotion, soit 22 766 admis aux concours session 2021.
mc
Le premier ministre Achi Patrick, a procédé, mercredi 06 avril 2002 à San Pedro, à l’inauguration du nouveau Centre hospitalier régional (CHR) de la ville, en présence des membres du gouvernement, de plusieurs autorités et des populations.
Bâti sur une superficie de plus de sept hectares, le nouveau CHR est équipé de matériels et d’un plateau technique de pointe. Il compte plusieurs services intégrés notamment, l’imagerie médicale, l’urgence médicale, la chirurgie, l’ophtalmologie, la médecine générale, la gynécologie obstétrique, le service de pédiatrie et de réanimation néonatale. Il dispose d’une pharmacie, de quatre blocs opératoires, de deux laboratoires, d’un cabinet dentaire et d’un scanneur. Sa capacité d’accueil est de 110 lits d’hospitalisation.
Il y aussi des blocs techniques, entre autres, des logements, un appâtâmes réservé aux parents des malades, le restaurant et la buanderie, un bloc d’électricité, un forage et un château d’eau de 25m3, des bâches à eau et des unités de traitement des déchets médicaux et des eaux usées.
Les travaux ont débuté dans le dernier trimestre de 2019 et ont coûté près de 30 milliards de francs CFA.
La construction de cet établissement sanitaire s’inscrit la politique gouvernementale du président Alassane Ouattara visant à faciliter l’accessibilité géographique et financière des populations à des soins de proximité et de qualité. Cette politique est basée sur la remise à niveau du système sanitaire à travers l’investissement dans un programme hospitalier de plus de 850 milliards de francs CFA prévoyant la construction de 20 hôpitaux et la réhabilitation de 22 déjà existants ainsi que la construction et la rénovation de centaines d’établissements de santé de premier contact.
Dans la mise en œuvre de cette politique, le gouvernement a déjà construit et inauguré le CHR d’Aboisso, d’Adjamé (Abidjan), de Daloa, le service de gynécologie du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Treichville, l’hôpital général de Yopougon Attié. L’hôpital général moderne de Méagui (70 km de San Pedro) a été inauguré quelques heures avant celui de San Pedro.
M. Achi a indiqué que le CHR de San Pedro jouera un rôle majeur dans le développement régional en offrant des soins de qualité aux habitants de la région. Il sera l’un des outils stratégiques pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football 2023 dont des matchs de poules se joueront à San Pedro.
Il a exhorté le personnel de cet hôpital à faire preuve de professionnalisme dans la prise en charge médicale et psychologique des malades. Il a appelé également tous les usagers à prendre soin de cette infrastructure.
Le premier CHR de San Pedro, qui était la seule structure sanitaire de référence de la région, est présentement en reconstruction dans le cadre d’un projet du Contrat de désendettement développement (C2D).
Le chef du gouvernement inaugurera d’autres établissements sanitaires nouvellement construits notamment, les CHR d’Adzopé, de Man, de Katiola, de Boundiali et de Danané, et le CHU d’Abobo d’une capacité d’accueil de 600 lits d’hospitalisation.
(AIP)
Le mardi 29 mars dernier à Rabat, s’est ouverte la 21è session ordinaire du Conseil Exécutif de la Communauté des Etats Sahélo-Sahariens (CEN-SAD). Elle est la première réunion présentielle du Conseil exécutif, depuis sa session ordinaire de Khartoum, le 12 mars 2014. Battant tous les records de participation avec la présence de 24 pays sur les 25 membres, la 21ème affiche la solidité de la CEN-SAD malgré les contraintes liées à la pandémie de la COVID-19 et ses récurrentes flambées.
Lors de la réunion préparatoire de cette 21ème Session Ordinaire, le Royaume du Maroc propose à ses hôtes la création d’un Forum Économique des pays membres afin de doter la CEN-SAD de nouveaux outils performants. « Le Royaume du Maroc propose la création d’un Forum Economique des pays de la CEN-SAD, qui viendrait compléter l’architecture de notre organisation en matière de développement, et servirait de plateforme d’échange et de coopération entre les opérateurs économiques dans notre espace« , a souligné M. Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger en proposant la disponibilité de son pays à abriter la première édition et en indiquant qu’« en effet, dans le cadre de la Vision tracée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc a toujours misé sur les investissements davantage que sur le commerce, et œuvré pour la co-construction de partenariats favorisant la prospérité et la stabilité partagée avec ses pays frères sahéliens », en se référant à un discours de SM le Roi dans lequel le Souverain a souligné que « le Maroc croit à un co-développement fondé sur la coopération intra-africaine et la complémentarité économique, sur la solidarité active et la mutualisation des moyens et des efforts« .
Poursuivant son intervention, M. Bourita a fait remarquer que la CEN-SAD est une véritable miniature de l’Afrique dans sa richesse, sa diversité et ses défis et relever que zone du continent africain dispose d’un potentiel important pour s’affirmer en tant que région dynamique, pleine de complémentarité, productrice de valeur ajoutée et à même de mutualiser les défis socio-économiques de ses membres.
» Mais, malgré son potentiel, la CEN-SAD peine à atteindre sa vitesse de croisière, et à être ce catalyseur de stabilité et de prospérité partagées auxquelles aspirent ses populations. Notre région continue d’afficher une performance en deçà de ses capacités, dans plusieurs chantiers de l’Agenda 2030 de l’ONU et de l’Agenda 2063 de l’UA C’est pour cela que nos efforts doivent tendre à faire émerger notre Communauté comme un creuset de nos efforts collectifs, en faisant avancer notre groupement vers une intégration régionale réelle « , a-t-il déploré en insistant que l’action de la CEN-SAD devrait, dans les prochaines années, tendre vers la mise en place des différentes structures institutionnelles prévues par le traité révisé de l’Organisation, notamment le Conseil Permanent Chargé du Développement Durable.
« Cette réforme doit se tendre également à l’élaboration d’une stratégie dédiée au développement humain dans l’espace sahélo-saharien et de programmes destinés à l’insertion des jeunes et à l’opérationnalisation de la Stratégie de Sécurité et de Développement de la CEN-SAD (2015-2050) », a suggéré M. Bourita en rassurant que le Royaume du Maroc poursuivra son engagement à œuvrer pour l’édification de l’espace Sahélo-Saharien et entretiendra avec l’ensemble des pays membres des relations fraternelles, basées sur la coopération, l’efficacité, la solidarité et le respect de leur souveraineté et de leur intégrité territoriale.
Il a, par ailleurs, inviter les nations membres à faire autant dans la perspective de la participation active de la CEN-SAD aux échéances continentales à venir, et notamment la prochaine Réunion de coordination UA-CER. « Le Maroc note avec satisfaction et espoir que, grâce à la volonté collective et au sens de responsabilité des Etats membres, la CEN-SAD retrouve graduellement son dynamisme. Le plan quinquennal de notre Organisation, élaboré par le Secrétariat suite à la Conférence extraordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement tenue à N’Djamena, le 13 avril 2019, est examiné favorablement dans le prisme d’une contribution à la concrétisation des objectifs de la CENSAD et de sa Stratégie de Sécurité et de Développement (SDS) « , s’est félicité le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger en mettant en lumière le rôle que pourrait jouer la CEN-SAD au regard de la sortie de crise pandémique et des évolutions des contextes régionaux, continentaux et mondiaux.
AB
La problématique d’un avenir meilleur pour les enfants préoccupe plus dans le monde entier. Face à cet enjeu, le Maroc a doté le continent africain de son premier Centre International de la Recherche sur la Prévention des Enfants Soldats, avec pour missions la sensibilisation et la mise en œuvre des solutions fondées sur l’action pour mettre fin à l’utilisation d’enfants soldats. Grâce aux recherches académiques, aux partenariats, aux collaborations et à l’engagement direct dans des programmes holistiques, en développant et en déployant des stratégies pour combattre toutes les formes d’embrigadement de cette frange de la société.
L’édifice situé à Dakhla au sud du Maroc a été inauguré, le jeudi 31 mars dernier, par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita en compagnie des chefs de diplomatie des Comores, de la Gambie et de la Secrétaire d’Etat à la coopération internationale de la Guinée Bissau ainsi que du président directeur général dudit Centre, Abdelkader Filali, du Wali de la région de Dakhla-Oued Eddahab, gouverneur de la province d’Oued Eddahab, Lamine Benomar, de l’ambassadeur, directeur général de l’Agence marocaine de coopération internationale (AMCI), Mohamed Methqal et des élus, ainsi que des consuls et consuls généraux de plusieurs pays africains à Dakhla.
Le ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale et des Gambiens résidant à l’étranger, Mamadou Tangara, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de l’Union des Comores, chargé de la diaspora et de la francophonie, Dhoihir Dhoulkamal, le ministre adjoint des affaires étrangères de la Somalie, Mahmoud Abdi Hassan et la secrétaire d’Etat de la coopération internationale de la Guinée-Bissau, Udé Fati, ont également pris part à cette cérémonie d’ouverture.
Ce centre permettra de combler certainement les lacunes dans la prévention et la lutte contre le phénomène des enfants soldats.
Un programme pilote sur trois ans est lancé par cette initiative multidisciplinaire qui s’attaque à l’exploitation et à l’utilisation d’enfants soldats dans les conflits armés en mettant en place un système et des solutions innovantes capables de traiter de manière efficace, efficiente et équitable les cas de recrutement d’enfants soldats et des non référencés, de protéger les victimes, et aux causes profondes de cette exploitation.
Le Centre se penchera aussi sur des recherches portant sur le continent africain où des milliers d’enfants passent leur jeunesse dans des systèmes de violence faisant d’eux des vecteurs et violence et de terrorisme plutôt que des citoyens capables de construire une paix durable. Et, malheureusement, l’on dénombre aujourd’hui à travers le monde près de 75% des enfants dans les conflits et 460 millions d’entre eux vivent dans des zones de conflits. « Cette structure sera dotée de mécanismes de plaidoyer international auprès des organisations des Nations unies dans les différents forums, et ce en collaboration avec la société civile dans le monde entier et les instances civiles œuvrant dans ce domaine. A cet effet, il dispose de cadres, d’académiciens et d’universitaires qui seront dotés de mécanismes de contrôle et de suivi des diverses violations dans les zones de conflit à travers le monde », a fait savoir M. Filali, président directeur général dudit Centre, et par ailleurs professeur à l’Université d’Ottawa.
Dans le Sahara, le polisario fait office d’acteur majeur d’embrigadement des enfants en Afrique. Cette présence macabre des enfants a été aussi observée le 15 janvier 2021 à Tindouf par l’Envoyé du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, M. Staffan De Mistura.
Engagé dans un conflit artificiel depuis des années, le front polisario soutenu par l’Algérie utilise les enfants comme des soldats dans ses rangs, en piétinant toutes les conventions et traités internationaux, dont la Charte des Nations Unis, la Charte des Droits de l’Homme, les Pactes internationaux du droit politique, économique et sociale, la Convention sur les Droits de l’Enfant de 1989, les principes de Vancouver, les principes de Paris et la Résolution 2602 du Conseil de sécurité de l’ONU.
« Le polisario encouragé par l’Algérie, dans les camps de Tindouf, alimente l’instabilité en Afrique du Nord et dans le Sahel. Le ministre a mis l’accent sur la corrélation entre l’absence de gestion des camps de Tindouf et le recrutement d’enfants-soldats, notant que le pays-hôte doit assumer la plénitude de sa responsabilité internationale imprescriptible, notamment au regard de la sécurité et de la protection des enfants vivant sur son territoire. L’endoctrinement et l’enrôlement des enfants par les milices armées du « polisario » constituent un crime inhumain, et un déni des droits élémentaires des enfants embrigadés, ainsi qu’une violation flagrante des résolutions adoptées par le Conseil de Sécurité en la matière » a dénoncé le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, lors de la conférence inaugurale en indiquant que le choix de Dakhla pour abriter le Centre international de recherches sur la prévention des enfants soldats est une reconnaissance du rôle du Maroc en tant que pourvoyeur de paix, de sécurité et de stabilité.
Ainsi, le Maroc souhaite apporter sa pierre à l’édifice, en contribuant au débat par la formulation de propositions concrètes à la faveur du continuum sécurité-développement et la coordination des efforts de la communauté internationale, selon une approche plurielle, à la fois globale et locale, académique et politique, théorique et pratique, alliant lutte et prévention.
Par ailleurs, le Maroc appelle à mettre fin à l’impunité des personnes responsables du recrutement et de l’utilisation criminelle d’enfants et d’autres violations graves, en soutenant la surveillance et la communication systématiques par les Nations Unies des violations des droits de l’enfant dans les conflits.
Il faut rappeler que le Royaume du Maroc participe depuis 1960 aux missions de maintien de la paix sur tous les continents et figure parmi les 11 premiers pays contributeurs en casques bleus dans le monde, avec 1702 casques bleus déployés en Afrique (MINUSCA, MONUSCO et UNMISS).
Adama Bakayoko