Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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En Algérie, la liberté de la presse est confrontée à de nombreuses lignes rouges et le simple fait d’évoquer la corruption et la répression des manifestations peut valoir aux journalistes menaces et interpellations, souligne l’organisation Reporters sans frontières (RSF) dans la 20ème édition du Classement mondial de la liberté de la presse, dévoilé mardi 3 mai 2022.

Le paysage médiatique en Algérie “n’a jamais été aussi détérioré” : les médias indépendants sont sous pression, les journalistes sont régulièrement emprisonnés ou poursuivis, et plusieurs sites internet sont bloqués, note RSF, ajoutant que le climat politique est “très tendu”, notamment depuis l’élection du président Abdelmadjid Tebboune, en décembre 2019.

“Médias et journalistes subissent de nombreuses pressions, dont la majorité sont exercées par la présidence de la République, les partis politiques, les services de sécurité et les autorités locales”, souligne-t-on, faisant remarquer qu’il est “très difficile” pour les reporters d’effectuer leur travail de manière libre et indépendante alors que “le pouvoir politique a une influence directe sur la nomination et le licenciement des responsables des médias et des autorités de régulation”.

Selon RSF, les menaces et intimidations auxquelles sont confrontés les journalistes sont en “constante augmentation” et il n’existe aucun mécanisme de protection”, relevant que les reporters critiques des autorités peuvent subir des détentions arbitraires, font l’objet d’une surveillance et sont placés sur écoute.

Les journalistes indépendants ou proches du Hirak, le mouvement de contestation populaire lancé en février 2019, peuvent être la cible de menaces en ligne et de campagnes de haine lancées par des “mouches électroniques”, des comptes anonymes proches du pouvoir, déconce l’ONG.

En outre,  elle fait état d’un cadre législatif “de plus en plus contraignant”, en notant que si l‘article 54 de la Constitution garantit la liberté de la presse, il encadre également la diffusion d’informations et d’opinions qui doivent respecter “les constantes et les valeurs religieuses et culturelles de la nation”, menaçant ainsi la liberté des journalistes.

Une réforme du code pénal, adoptée en 2020, criminalise de un à trois ans de prison la diffusion de “fausses nouvelles” et de “discours haineux” visant à porter atteinte “à l’ordre et à la sécurité nationale” ainsi qu’”à la sûreté de l’État et à l’unité nationale”, rappelle-t-on, précisant que ces textes sont “régulièrement utilisés pour poursuivre et condamner les journalistes”.

“Dans ce contexte, la censure et l’autocensure sont largement répandues”, déconce Reporters sans frontières.

Concernant le contexte économique en Algérie, RSF relève que le secteur privé souffre depuis 2019, et plusieurs médias et chaînes de télévision ont dû fermer, notamment car les organes de presse sont privés de publicité, ajoutant que “les subventions d’État ne sont octroyées qu’aux médias publics ou aux médias privés proches du régime”.

Par ailleurs, RSF fait observer que l’environnement social et culturel des journalistes diffère du nord au sud. Dans les villes de l’intérieur du pays, les associations locales, le préfet et les groupes religieux ont un pouvoir important et imposent la censure aux journalistes, ajoute RSF.

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Le pape François a affirmé qu’il est “prêt à se rendre à Moscou pour voir le président russe Vladimir Poutine et tenter d’arrêter les combats en Ukraine”.

Dans un entretien au quotidien italien Il Corriere della Sera publié mardi 3 mai 2022, le pape a déclaré avoir “appelé au téléphone” le président ukrainien Volodymyr Zelensky “le premier jour de la guerre” mais il “n’a pas contacté Poutine”.

“Par la suite, après 20 jours de guerre, j’ai demandé au cardinal (Pietro) Parolin”, numéro deux du Vatican, “de faire parvenir à Poutine le message que j’étais disposé à me rendre à Moscou”, a-t-il poursuivi.

“Nous n’avons pas encore reçu de réponse et nous insistons encore, même si je crains que Poutine ne puisse pas et ne veuille pas avoir cette rencontre maintenant”, a ajouté le pape François.

Le souverain pontife a exclu par ailleurs de se rendre pour le moment à Kiev, en dépit des invitations des Ukrainiens.

“Je dois aller d’abord à Moscou, je dois d’abord rencontrer Poutine”, a assuré le pape François qui a multiplié les appels à la cessation des combats en Ukraine.

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Un embargo progressif sur le pétrole russe figure dans le sixième train de sanctions que les États membres de l’Union européenne pourraient valider sous peu, a annoncé, mercredi 4 mai 2022, la cheffe de l’Exécutif européen, Ursula Von der Leyen.

“Le pétrole, la plus grande banque de Russie (Sberbank), des télévisions propagandistes ainsi que des militaires et autres responsables identifiés comme criminels de guerre à Boutcha et Marioupol figurent dans le sixième train de sanctions”, a indiqué la présidente de la Commission, devant le Parlement européen à Strasbourg.

“Soyons clairs : ce ne sera pas facile”, a-t-elle prévenu, alors que les États membres doivent se prononcer sur des aménagements pour certains d’entre eux, comme la Hongrie ou la Slovaquie, fortement dépendantes du pétrole russe et fragilisées du fait de leur manque d’accès à la mer.

Von der Leyen a ainsi précisé que l’UE comptait renoncer “progressivement aux livraisons russes de pétrole brut dans les six mois et à celles de produits raffinés d’ici à la fin de l’année”.

“Nous exercerons ainsi une pression maximale sur la Russie, tout en réduisant au minimum les dommages collatéraux pour nous et nos partenaires dans le monde”, a-t-elle assuré.

L’UE inscrit aussi dans sa liste de sanctions individuelles des officiers militaires de haut rang et d’autres personnes qu’elle accuse d’avoir commis des crimes de guerre à Boutcha ou d’être responsables du siège “inhumain” de Marioupol.

Les banques russes sont à nouveau visées, avec l’exclusion du système d’échanges interbancaires SWIFT de la Sberbank, la première banque de Russie, qui contrôle près de 70% du secteur, ainsi que deux autres grandes banques, a poursuivi Mme Von der Leyen. Sept banques russes ont déjà été sanctionnées par l’UE jusqu’ici.

L’UE devrait également bloquer l’accès de ses ondes à trois grands radiodiffuseurs d’État russes. “Ces chaînes de télévision amplifient d’une manière agressive les mensonges de Poutine, nous ne devons plus leur laisser le champ libre pour répandre ces mensonges”, a affirmé la cheffe de l’exécutif européen, sans toutefois nommer ces médias. Ils ne seront plus autorisés à distribuer leurs contenus dans l’Union européenne d’aucune manière, que ce soit par le câble, par satellite, via l’internet ou par des applications sur smartphone.

Enfin, l’UE devrait interdire la fourniture au Kremlin et à des sociétés russes de services d’experts-comptables, de consultants et de conseillers en communication européens.

L’Allemande a également interpellé les eurodéputés sur la reconstruction de l’Ukraine. Au-delà des mesures d’assistance macrofinancière et de l’appui direct au budget ukrainien, la Commission a récemment proposé de suspendre pendant un an tous les droits à l’importation sur les exportations ukrainiennes à destination de l’Union. “Je suis sûre que le Parlement européen apportera tout son soutien à cette proposition”, a glissé Ursula von der Leyen.

Elle a proposé de commencer à travailler dès aujourd’hui à “un plan de relance ambitieux pour nos amis ukrainiens”, lequel devrait permettre d’attirer dans le pays détruit des investissements massifs, tout en aidant à mener à bien “les réformes nécessaires”.

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Le Nigeria et le Maroc prévoient de construire le plus long gazoduc offshore du monde pour transporter le gaz entre les deux pays, en traversant 11 autres d’Afrique de l’Ouest, rapportent mardi 3 mai 2022 des médias locaux.

Cité par les médias, Tolu Ogunlesi, conseiller média du président nigérian Muhammadu Buhari, a indiqué dimanche sur son compte Twitter, que le partenariat, qui était conclu entre la Compagnie pétrolière nationale nigériane (NNPC) et l’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM) du Maroc, a été initialement signé par les deux pays en juin 2018.

Il a déclaré que “le Nigeria et le Maroc font équipe pour construire le plus long pipeline offshore du monde”, soulignent les mêmes sources.

“Il transportera du gaz du Nigeria vers le Maroc jusqu’en Europe, en traversant 11 pays d’Afrique de l’Ouest”, a précisé M. Ogunlesi.

Lundi, le ministre d’État nigérian aux Ressources pétrolières, Timipre Sylva, a expliqué que le projet, qui est une extension de celui de gazoduc de l’Afrique de l’Ouest et qui achemine déjà du gaz du Nigeria jusqu’au Ghana, en est au stade des études et de la recherche de partenaires financiers, pour le mener jusqu’au Maroc où il sera relié au marché européen.

“Nous voulons poursuivre ce même gazoduc jusqu’au Maroc en longeant la côte. Pour l’heure, nous sommes au niveau des études, et bien sûr, nous sommes au niveau de la sécurisation du financement de ce projet et beaucoup d’entités manifestent leur intérêt”, a précisé M. Sylva.

Il a révélé, selon les médias locaux, que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et la Russie font partie des organismes internationaux prêts à investir dans le projet de gazoduc Maroc-Nigeria.

“Les Russes sont très désireux d’investir dans ce projet et il y a beaucoup d’autres entités qui sont également désireuses d’investir dans ce projet parce que c’est un gazoduc qui va transporter notre gaz à travers de nombreux pays en Afrique et aussi, jusqu’à la limite du continent africain où nous pouvons avoir accès au marché européen”, a-t-il fait savoir.

“L’OPEP est également intéressée par le projet et a fait part de son intérêt”, a-t-il poursuivi.

Toutefois, le ministre a souligné que “nous n’avons pas encore totalement conclu un arrangement financier. De nombreuses personnes manifestent leur intérêt. Il y a beaucoup d’intérêt international, d’intérêt des investisseurs pour le projet, mais nous n’avons pas vraiment identifié les investisseurs avec lesquels nous voulons travailler”.

“Pour l’instant, les deux investisseurs dans ce projet sont le Nigeria et le Maroc, nous sommes les deux pays qui sont prêts à s’unir pour développer ce gazoduc”, a-t-il  précisé.

S’agissant de la réalisation du projet sous l’administration dirigée par M. Buhari, le ministre a noté que le projet ne serait pas achevé par l’administration actuelle.

M. Sylva a déclaré que “cette administration ne peut pas terminer le gazoduc Maroc-Nigeria, mais nous pouvons au moins l’amener au point de départ avant notre départ”, pour que les administrations suivantes puissent le terminer.

Le méga-projet de gazoduc Maroc-Nigeria, dont l’étude de faisabilité a été entamée en mai 2017 avec un coût de plusieurs milliards de dollars, avait été lancé au cours de la visite officielle de SM le Roi Mohammed VI, en décembre 2016 à Abuja, et un accord y afférent avait été signé, le 10 juin 2018, lors d’un déplacement à Rabat du président nigérian, Muhammadu Buhari.

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La Fondation Donwahi pour l’art contemporain inaugure sa saison 2022-2023 avec un vernissage réunissant deux expositions de premier plan « Africa In Motion » et « Reflection » ouvertes au public jusqu’en juillet 2022. Lors de cet évènement la Fondation Donwahi a rendu hommage à l’artiste Franck Abd-Bakar FANNY et a annoncé le lancement de la Foire Abidjan Foto Fair, qui se tiendra en 2023.

Plus qu’un centre d’art, véritable incubateur culturel, la Fondation Charles Donwahi pour l’Art Contemporain est engagée dans la sensibilisation, la promotion et la diffusion de l’art sous toutes ses formes. A ce titre, elle s’est donnée pour mission depuis 2008 de promouvoir la création locale et internationale. Elle a ainsi soutenu au fil des années de nombreux artistes à travers ses programmes de résidence d’artiste, ses expositions et ses programmes socio-éducatifs.

« Les Arts se parlent, Les Arts doivent fixer le passé, représenter le présent, pour nourrir le futur »

La photographie de Africa in Motion, les arts plastiques et le design au titre de l’exposition Reflections, reflètent à travers les œuvres présentés, cette philosophie.

Africa In Motion :

  • Photographes exposés : Joana CHOUMALI, Alun BE, Raymond DAKOUA, GAUZ’, François - Xavier GBRÉ, Paul SIKA, Antoine TEMPÉ, Malick WELLI.

Africa In Motion couvre une exposition de 8 photographes majeurs qui, à titre de soutien au lancement de Abidjan Foto Fair 2023, ont accepté de mettre à disposition de la Fondation Donwahi 1 ou 2 œuvres de séries pour la plupart inédites. En parallèle à cette exposition qui rend également hommage à leur pair disparu, Franck Abd- Bakar Fanny, le sculpteur Jems Koko Bi a tenu, au travers d’une performance live, à s’associer à cet hommage.

Une série inédite exceptionnelle « Abidjan City Life », de Franck A-B Fanny lauréat du Prix de l’UEMOA/Biennale de Dakar 2013, est dévoilée au public à cette occasion.

Reflections :

  • Plasticiens : Ibrahim Ballo / Mounou Désiré Koffi
  • Designer : Maria Von Kirchmann 

Lorsque l’utilisation des techniques traditionnelles de tissage malien, couplées à la peinture sur toile d’Ibrahim Ballo lui permettent de créer des œuvres lisibles recto verso, qui questionnent ici nos identités, nos individualismes mettant en péril souvent notre sens du bonheur réel. Mounou Désiré Koffi, l’Ivoirien, en écho, fait usage de matériaux de récupération, pour marquer ses préoccupations environnementales, dans un milieu urbain sans concessions, où l’être humain ne communique plus avec ses semblables. Tandis que Maria Von Kirchman, Palestinienne d’origine, réinvente et crée des pièces uniques de mobilier, avec des objets glanés à travers le monde. Ces pièces sont une métaphore de la beauté de nos héritages. Avec ses créations, elle pose aussi la question de nos identités multiples. 

Avec ce projet, la Fondation Donwahi poursuit son engagement à soutenir l’expression artistique. Ancrage dans le passé, conscience du présent, préoccupations sur nos futurs, tous les artistes présentés, à travers leurs créations, adressent ces questionnements contemporains.

À voir, découvrir et redécouvrir jusqu’en juillet 2022.

Pour madame Illa Ginette Donwahi, Présidente de la Fondation Donwahi pour l’Art Contemporain :

Notre motto doit être : « Attirer le Monde en Afrique, et Révéler l’Afrique au Monde »

Les Arts sur le continent africain sont un témoignage de la complexité et de la diversité de ce continent, et de sa richesse culturelle ; ils méritent d’être vus et découverts à travers les structures qui les défendent sur le continent.

mc

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Accra, capitale du Ghana, accueillera du 5 au 6 mai 2022, une réunion extraordinaire du Comité des chefs d'état-major de la Cedeao.

A cette occasion les haut-gradés évoqueront ensemble la mise en œuvre des recommandations issues de leur 41ème session tenue à Abidjan, en côte d’Ivoire du 17 au 19 novembre 2021 consacrée à l’analyse de la situation sécuritaire régionale du fait des attaques terroristes et de la multiplication des actes illicites en mer.

En effet, c’est à l’issue de leur dernière rencontre d’Abidjan, qu’un certain nombre de recommandations avaient été formulées dont le renforcement opérationnel des forces des pays de la ligne de front contre le terrorisme à travers la formation et l’acquisition de matériels spécifiques, le renforcement des capacités logistiques des forces des pays de la ligne de front et le soutien financier de la planification et de la conduite des opérations conjointes le long des frontières des pays de la ligne de front.

Il s’agira pour cette dernière action d’un appui financier de la Commission de la CEDEAO dans l’organisation de l’opération conjointe entre le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Mali, le Niger et le Togo.

Durant leurs travaux, les membres du Comité des Chefs d’Etat-major des Armées de la CEDEAO, discuteront des priorités d’appui opérationnel et logistique, et des modalités d’allocation de ces capacités aux Etats concernés.

En rappel, le Comité des chefs d’état-major est un organe institutionnel de la CEDEAO chargé de la prévention et la gestion des conflits dans la région et regroupant l’ensemble des chefs des Armées des quinze (15) Etats membres de l’Organisation Ouest-Africaine.

mc

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La Côte d’Ivoire qui aspire à devenir un pays à revenu intermédiaire supérieur à l’horizon 2030, place la transformation structurelle de son économie au rang de ses priorités. Un riche capital humain, participant significativement à la croissance économique est un atout dont dispose l’Etat ivoirien dans l’atteinte de cet objectif.

            

Pour relever cet important défi, chaque citoyen devient un acteur de développement contribuant, par son travail, à la création de richesse pour soutenir une croissance plus forte et plus inclusive. Le capital humain intervient dans les secteurs de l’industrie, de l’agriculture, du tourisme, des mines et hydrocarbures, des TIC et du numérique, des infrastructures de transport, de l’habitat, des infrastructures routières, etc.

Selon les principaux résultats de l’Enquête régionale intégrée sur l’emploi et le secteur informel (ERI-ESI) 2017-2018, la population en âge de travailler s’élevait à 13,6 millions de personnes, soit 55,5% de la population totale. La main-d'œuvre était estimée à 8 millions de personnes.

L’économie ivoirienne est portée par le secteur privé, créateur de richesse, premier employeur et principal contributeur avec 90% aux recettes de l’Etat. L'industrialisation est soutenue par un capital humain créateur de la valeur ajoutée. Le secteur concentrait 8 % des emplois en 2016. L’économie nationale est également dominée par l’agriculture.  En 2018, le secteur agricole employait 46% des actifs. Les femmes y représentent 67% de la main-d’œuvre.

Le gouvernement est en train de travailler sur le développement de champions nationaux qui vont effectivement porter toutes les transformations au niveau économique.

Les autorités ivoiriennes qui ont pris la pleine mesure de l’énorme potentiel que constitue le capital humain, ont décidé de la valoriser, en vue de construire une économie aussi performante qu’attractive. Et cela passe par l’amélioration de la qualité de l’éducation, le renforcement de l’enseignement professionnel et technique, l’autonomisation de la femme, ainsi que le renforcement de la qualité des performances du système de santé.

Pour l’efficacité du système éducatif, l’Etat ivoirien a fait des investissements massifs à travers la réalisation d’infrastructures de base pour tous. Ainsi, sont prévues sur la période 2021-2025, la construction de 12 000 salles de classe du primaire, 7 000 salles de classe du secondaire, 37 centres de formation professionnelle, 28 lycées professionnels.

Le gouvernement prévoit aussi le renforcement de l’enseignement professionnel et technique pour assurer une meilleure acquisition de connaissances, de compétences fondamentales professionnelles et fonctionnelles des apprenants.  Dans ce sens, l’Etat a mis en place l’école de la deuxième chance. Ce programme vise à l’horizon 2030 à traiter un stock d’un million de personnes sans emploi ou mal insérées, avec un objectif intermédiaire de quatre cent mille (400 000) dans le cadre de la mise en œuvre du PSGouv 2 sur la période 2021-2024.

Un programme de construction de sept établissements de formation professionnelle, d’un coût global de 146,5 milliards de F CFA, répartis sur l’ensemble du territoire national, a été lancé par le Premier ministre Patrick Achi le 24 janvier 2022, à Ebimpé, dans la commune d’Anyama.

Ce projet, a expliqué Patrick Achi, tire son fondement dans le fait que la Côte d’Ivoire a besoin aujourd’hui de techniciens et d’ingénieurs pour accélérer la marche de son industrie, de ses entreprises et celle de son marché de l’emploi. Ce sont, au total, 14 filières qui seront enseignées dans ces sept établissements. Les élèves apprenants seront formés, entre autres, à la mécanique générale, Électricité et Électronique, Chaudronnerie et soudure, Froid et climatisation, Conducteurs d’engins de travaux publics, etc.

Conformément à la pensée qui dit : un esprit sain dans un corps sain, les autorités ivoiriennes ont  entrepris le renforcement de la qualité du système de santé avec l'amélioration des infrastructures et des équipements médicaux.  Un programme hospitalier de près de 850 milliards de FCFA, prévoyant notamment la construction de 20 hôpitaux et la réhabilitation de 22 autres, ainsi que la construction et la réhabilitation de centaines d’établissements sanitaires de premier contact sur l’ensemble du territoire est en cours d'exécution.

Le gouvernement ivoirien, sous le leadership du président de la République Alassane Ouattara, reste résolument engagé à transformer de manière structurelle l'économie de la Côte d'Ivoire. Cette volonté est perceptible à travers de nombreuses réformes mises en place dans plusieurs secteurs clés de l'économie ivoirienne.

mc

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Au terme d’une phase de Formation commune de base d’une durée de 90 jours, 2 954 recrues ont été simultanément présentées au drapeau, le mercredi 27 avril 2022, à l’Ecole nationale des sous-officiers d’active (Ensoa) de Bouaké, à la Garde républicaine de Yamoussoukro et au Centre interarmées de formation initiale militaire (Cifim) de Séguéla.

Composées de 985 jeunes à Bouaké, 985 à Yamoussoukro et 984 à Séguéla, ces nouveaux soldats ont acquis des réflexes militaires et les aptitudes fondamentales nécessaires à l’exercice du métier des armes. Ces recrues rejoindront les armées, commandements et corps des Forces Armées de Côte d’Ivoire (FACI) où elles recevront un autre module dénommé Complément à la Formation commune de base (CFCB), qui les spécialisera dans leurs nouvelles entités.

Selon le commandant de l’Ensoa, Yssouf Ouattara, qui s’exprimait, à Bouaké, en présence du sous-chef d’état-major de la Marine nationale, le contre-amiral Amara Koné, représentant le chef d’état-major général des Armées (CEMGA), ces nouveaux militaires sont aujourd’hui capables de prendre part, aux côtés de leurs anciens, à la mission de défense du pays et de l’intégrité du territoire national.

Le colonel Yssouf Ouattara a exhorté les jeunes soldats à cultiver les valeurs d’intégrité, de courage, de détermination et de loyauté envers la patrie pour la défendre partout, en tout lieu et en toute circonstance.

Ces 2 954 nouveaux soldats sur un effectif initial de 3 000 personnes, constituent le premier contingent d’un ensemble de 10 000 jeunes à recruter sur deux années pour renforcer les effectifs des FACI.

mc

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Dans la réalisation du programme stratégique ‘’Vision 2030'', consacré au projet ‘’Côte d’Ivoire Solidaire’’ du Président de la République, Alassane Ouattara, la transformation structurelle de l’économie ivoirienne occupe une place importante. Et pour l’Etat ivoirien, l’industrialisation est une des clés de cette transformation structurelle de l’économie.

Pour y arriver, le gouvernement entend créer des chaînes des valeurs qui permettront de développer le pays. Ces chaînes de valeurs reposent sur la transformation locale des matières premières telles que le cacao, le café, l’anacarde, l’hévéa, etc. et de certains produits vivriers tels que les fruits et légumes.

La transformation structurelle de l’économie par l’industrialisation fait appel à l’intégration et la promotion de la fonction innovation dans la culture des entreprises, à l‘encouragement de l’entrepreneuriat national dans le secteur industriel, au renforcement du capital humain et au développement des modes de financement alternatifs.

C’est dans cette dynamique que le Premier Ministre, Patrick Achi, a officiellement lancé, le samedi 02 avril 2022 à Aboisso (Sud-Comoé), le Projet des chaînes des valeurs compétitives pour l’emploi et la transformation économique (PCCET) évalué à 200 millions de dollars, soit plus de 118,755 milliards de FCFA. Inscrit dans le programme stratégique Côte d’Ivoire 2030, ce PCCET a pour objectif d’améliorer la compétitivité des chaînes des valeurs du palmier à huile, de l’hévéa, de l’ananas, de la mangue et du plastique.

Pour le Premier Ministre, la transformation structurelle de l’économie, à travers la création des chaînes des valeurs, répond à la logique de développer le pays en lui permettant de tirer le meilleur bénéfice des atouts, à savoir celui d’être un grand producteur de matières premières et maintenant de pouvoir les transformer.

La transformation locale des matières premières et de certains fruits et légumes favorise la création de nouvelles sociétés, mais également permet à l’Etat de gagner de l’argent au travers des impôts que paient ces usines. Cette transformation structurelle de l’économie vise à accroître le taux d’investissement global de 22% à 40% d’ici à 2030.

Pour soutenir cette transformation structurelle de l’économie par l’industrialisation, l’Etat prévoit d’intensifier la promotion et l’émergence de champions nationaux, mettre en place un programme pour accompagner et promouvoir le financement des PME, des startups et des jeunes entrepreneurs.

L’ambition du gouvernement est de transformer localement la production nationale de cacao, afin d’y apporter une plus-value, car notre pays, leader mondial avec plus de 40% de l’offre mondiale de fèves de cacao, ne transforme pour l’instant que 33% de sa production. Pour atteindre cet objectif, le gouvernement a pris des dispositions, en vue d’améliorer la compétitivité des entreprises de broyage et de promouvoir les investissements privés. Il s’agit, entre autres, de la création d’une plateforme d’échanges sur les préoccupations relatives à la compétitivité des industriels, des facilités ou des arrangements fiscaux accordés aux unités industrielles de broyage de cacao et des mesures incitatives pour permettre aux opérateurs installés d’être au plein emploi de leur capacité de transformation.

L’industrie de la transformation des fruits et légumes se poursuit également en Côte d’Ivoire. Avec l’importante disponibilité locale en matières premières, de nombreuses unités de traitement voient le jour avec pour objectif d’accroître la valeur ajoutée. Le gouvernement a mis en service le 15 juillet 2021, une usine de transformation de fruits et légumes dans la commune de N’douci (région de l’Agnéby-Tiassa) dénommée « Trafrule ». D’un investissement global de 6,3 milliards de FCFA, elle est dotée d’une capacité horaire de production de 15 tonnes de concentré de tomate, 5 tonnes de jus d’ananas et 10 tonnes de jus de mangue. Pour rappel, la Côte d’Ivoire est le premier exportateur de mangues fraîches en provenance d’Afrique de l’Ouest et le premier fournisseur africain de bananes.

En avril 2021, l’entreprise suisse HPW Fresh & Dry mettait en service une unité de transformation de 7 700 tonnes de mangues, de bananes, d’ananas et de noix de coco, ainsi que 800 tonnes de fruits secs de première qualité.

Leader mondial de l’anacarde avec une production estimée à un million de tonnes en 2021, le pays ne transforme que 10 % sur place. Il va se doter de trois nouvelles usines en vue d’au moins tripler, dès 2022, sa capacité de transformation de la noix brute. Les sites agro-industriels de Brobo (Centre), Yamoussoukro et Bondoukou vont transformer près de 300 000 tonnes par an dès 2022.

Le taux de transformation locale sera désormais de 30% à 40 % grâce à ces unités. Avec l’apparition de la Covid-19, ce sont plus de 9 milliards de Fcfa qui ont été octroyés par l’Etat de Côte d’Ivoire en 2021 aux industriels du secteur pour soutenir la transformation.

Tous ces investissements dans l’industrie des matières premières et des fruits et légumes n'ont d'autre but que de contribuer à la transformation structurelle de l'économie. Partant, à la création d’emplois et de richesses, à l’amélioration des conditions de vie des citoyens, donc à la réduction de la pauvreté.

mc

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La compagnie de téléphonie mobile MTN a lancé, à l’université Nangui Abrogoua (UNA), ce vendredi 29 avril 2022, son projet STEM GIRLZ pour la sensibilisation et l’accès des jeunes filles aux STEM à travers un panel de développement personnel sur le thème « Les jeunes filles dans les TIC ».  

Ce panel organisé en présence de 400 étudiantes des filières scientifiques, a réuni trois ingénieurs Network de MTN Côte d’Ivoire, une Consultante en Digitalisation d'entreprise et une coach en Leadership et développement personnel afin de susciter une nouvelle génération de jeunes filles motivées et déterminées à réussir et à être des Femmes leaders dans les sciences.

À en croire le communiqué, l’entreprise MTN a depuis deux années, lancé le projet STEM GIRLZ qui vise à autonomiser les jeunes filles de sorte à les intéresser, motiver et inspirer à embrasser le secteur en pleine croissance des technologies de l'information et de la communication où elles sont très souvent sous-représentées.

Pour ce projet, l’entreprise de téléphonie mobile d’Ivoire offre l’opportunité aux filles et aux jeunes femmes d’acquérir les compétences et les connaissances nécessaires pour comprendre, développer du contenu, participer et profiter pleinement des Sciences, Technologie, Ingénierie et Mathématiques.

Selon la note, la deuxième édition du projet STEM GIRLZ va se dérouler avec plus de 1000 élèves et étudiantes issues des Lycée Moderne 1 & 2 de Grand Bassam, Lycée Moderne d’Anyama, Lycée Municipal 2 de Koumassi et l’Université Nangui Abrogoua. Le démarrage de la phase de sensibilisation des jeunes filles s’est tenu au Lycée moderne de Grand Bassam le mercredi 27 avril dernier.

Rappelons que MTN Côte d’Ivoire a investi un montant total de 15 000 000 FCFA au titre de cette année pour son initiative STEM GIRLZ. En 2021, ce sont déjà 20 millions investis pour une sensibilisation et formation de 800 jeunes filles.

mc

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