Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Le gouvernement sud-africain a annoncé, mercredi soir 22 juin 2022, la décision de suspendre les réglementations mises en place en mars 2020 pour lutter contre la pandémie de la covid-19.

Dans un avis publié dans le bulletin officiel du gouvernement, le ministre de la Santé, Joe Phaahla, a abrogé les règles relatives au port de masque, aux rassemblements et aux personnes entrant dans le pays.

Les restrictions de la covid-19 avaient été initialement imposées dans le cadre d’un état de catastrophe national. Après sa suspension, les mêmes règles ont été reconduites en vertu du pouvoir accordé au ministre de la Santé.

Le règlement stipulait qu’un maximum de 50% de la capacité d’un espace public pouvait être occupé, à condition que chaque participant soit vacciné contre la covid-19 ou puisse présenter un test négatif obtenu au plus tard 72 heures avant la date du rassemblement.

Concernant les restrictions imposées aux personnes entrant dans le pays, la réglementation exigeait également que les voyageurs produisent un certificat de vaccination valide ou un test PCR négatif.

L’Afrique du Sud est officiellement le pays le plus affecté par la pandémie dans le continent. Selon les chiffres du ministère de la Santé, le pays a enregistré près de 4 millions d’infections au coronavirus, dont plus de 102.000 morts.

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La Chine a lancé jeudi 23 juin 2022 avec succès trois nouveaux satellites de télédétection depuis le Centre de lancement de satellites de Xichang, dans la province du Sichuan, dans le sud-ouest du pays.

Les satellites du deuxième groupe de la famille Yaogan-35, ont été lancés par une longue fusée porteuse « Longue Marche-2D » et sont entrés sur l’orbite prévue avec succès.

Les satellites seront principalement utilisés pour mener des expériences scientifiques, des enquêtes sur les ressources terrestres, l’estimation des rendements des produits agricoles et la prévention des catastrophes.

Ce lancement marque la 424e mission des fusées porteuses Longue Marche. La Chine a lancé le 6 novembre 2021 trois satellites Yaogan-35.

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Le Forum mondial de l’économie circulaire 2022 se tiendra du 6 au 8 décembre, pour la première fois, en terre africaine à Kigali, au Rwanda. Il réunira des participants du monde entier venus s’imprégner des enseignements du continent et de l’ensemble des pays du Sud, en vue de construire une économie mondiale plus résiliente et plus verte.

Le Forum mondial de l’économie circulaire 2022 (FMEC2022) présentera quelques-unes des meilleures solutions d’économie circulaire au monde. Il offrira l’occasion aux entreprises d’Afrique et d’ailleurs de saisir de nouvelles opportunités et acquérir un avantage concurrentiel dans la transition vers des économies à faible émission de carbone et résilientes au changement climatique. Des dirigeants d’entreprise, des décideurs et des experts du monde entier sont attendus. Le premier forum s’est tenu en 2017.  

Placé sous le thème « De l’Afrique vers le monde », l’événement se déroulera dans un format hybride et les travaux retransmis en direct sur des écrans géants situés dans plusieurs villes africaines, afin de susciter un large intérêt pour le forum. Ce format permettra aux participants de prendre part, à distance, aux discussions sur les modèles et exemples locaux d’économie circulaire.

« Doté de la population la plus jeune du monde, le continent africain peut jouer un rôle crucial dans la transition mondiale vers la circularité. Le Rwanda est fier d’accueillir le Forum mondial de l’économie circulaire 2022, démontrant ainsi le leadership et l’engagement de l’Afrique sur ce plan », a déclaré la ministre de l’Environnement du Rwanda, Jeanne d’Arc Mujawamariya.

Le Rwanda est un membre fondateur de l’Alliance africaine pour l’économie circulaire et en assure la coprésidence. Le gouvernement rwandais, l’Alliance africaine pour l’économie circulaire (ACEA) , le Réseau africain pour l’économie circulaire (ACEN) et le fonds d’innovation finlandais Sitra, organiseront conjointement l’événement avec des partenaires internationaux.  

Les pays du Sud devraient subir les effets les plus dévastateurs du changement climatique et de la perte de biodiversité en raison du paradigme économique « extraire, fabriquer, jeter », particulièrement vrai en Afrique.

Dans le même temps, le continent dispose de vastes ressources naturelles et d’une population jeune, dynamique et entreprenante. À ce titre, on considère qu’il est à la fois motivé à jouer un rôle de premier plan dans la mise en œuvre du modèle d’économie circulaire et dans la construction d’une plus grande résilience à travers le monde, et qu’il en a également la capacité.

« L’Afrique, continent en pleine croissance, joue un rôle clé dans la promotion de la circularité. Le FMEC2022 est une plateforme idéale pour présenter des solutions circulaires de pointe afin de soutenir les objectifs climatiques de Paris et les objectifs de développement durable des Nations unies. La Banque africaine de développement, en collaboration avec ses partenaires, le gouvernement finlandais et le Fonds nordique de développement, a récemment lancé la Facilité africaine pour l’économie circulaire afin de soutenir cette transformation dans le cadre de l’Agenda 2063 de l’Afrique », a déclaré Dr Kevin Kariuki, vice-président chargé de l’Électricité, de l’Énergie, du Changement climatique et de la croissance verte à la Banque africaine de développement.

Le président de Sitra, Jyrki Katainen, a déclaré : « Selon une étude récente de Sitra, les mesures d’économie circulaire peuvent mettre un terme à la perte de biodiversité mondiale et aider celle-ci à se rétablir. La circularité est cruciale non seulement pour permettre de continuer à exploiter de précieuses matières, mais aussi pour alléger la pression exercée sur l’extraction de ressources naturelles vierges. »

Un site web dédié au Forum mondial de l’économie circulaire sera lancé en juin et le programme rendu public en octobre 2022.

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Une délégation gouvernementale, composée des ministres de l'Intérieur et de la Sécurité, GAL Vagondo Diomande, de l'Hydraulique de l'Assainissement et de la Salubrité, Bouaké Fofana et de la Solidarité et de la Lutte contre la pauvreté, Myss Belmonde Dogo, s'est rendue ce mardi 21 juin 2022, dans le village d'Angorankoi et à la Cité CIE, dans la commune de Bingerville, où les pluies diluviennes de la nuit dernière ont causé des pertes en vie humaine et de nombreux dégâts.
 
Quatre enfants âgés de 4 à 15 ans, tous issus d'une même famille ont perdu la vie dans le village d'Angorankoi, après qu'un pan de mur s'est écroulé sur leur chambre, du fait de la montée des eaux. C'est en présence de la délégation gouvernementale que les corps sans vie des quatre enfants ont été transférés à la morgue.
 
La ministre de la Solidarité et de la Lutte contre la pauvreté, Myss Belmonde Dogo a demandé au chef du village de bien vouloir accepter de faire déplacer les populations vers un site plus sécurisé afin d'éviter de nouveaux drames. Elle a promis faire venir des équipes du gouvernement pour s'assurer de l'effectivité du départ des populations de ce site qui présente d'énormes risques.
 
La délégation s'est ensuite rendue à la Cité CIE. Ce sont plusieurs habitations qui ont toutes été inondées. Le niveau des eaux a obligé plusieurs familles à se réfugier à l'étage supérieure de leurs domiciles ou sur la dalle. Dans ce quartier, l'on enregistre le décès d'une fillette, non loin de la mosquée. Il a également été découvert, dans la Cité CIE, le corps sans vie d'un adulte, qui aurait été pris au piège dans son véhicule face à la forte montée des eaux. Ce sont au total six décès et de nombreux dégâts matériels qui sont enregistrés à Abidjan suite à la forte pluie qui s'est abattue sur le district.
 
Les ministres ont, au nom du Président de la République Alassane Ouattara et du Premier ministre, Patrick Achi, présenté les condoléances aux familles endeuillées et dit leur compassion aux familles qui ont tout perdu du fait des inondations. La ministre Myss Belmonde Dogo a indiqué qu'en accord avec la mairie de Bingerville des dispositions sont en train d'être prises pour permettre aux familles sinistrées ne disposant plus de logements d'être provisoirement installées sur un site approprié. Elle a promis revenir pour apporter la compassion au plan matériel du gouvernement aux sinistrés ainsi qu'aux familles endeuillées.
 
Le ministre Vagondo Diomandé a réitéré la détermination du gouvernement à faire en sorte qu'il n'y ait plus de décès liés aux pluies diluviennes. Il est revenu sur les dispositions prises au niveau du gouvernement pour apporter le secours à ceux qui sont dans le besoin. Quant à son collègue Bouaké Fofana, il a exhorté les populations installées dans les zones à risques, à les quitter volontairement pour leur propre survie. ''La volonté du gouvernement n'est pas de déplacer les populations de leur cadre de vie. Mais si nous le faisons, c'est pour préserver leur propre vie'', a-t-il dit.
 
Selon les prévisions météo de la Sodexam, la grande saison des pluies devrait durer de juin à août.
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La Fondation African Women Initiatives (AWI) a lancé officiellement, le mardi 14 juin dernier, son programme d’incubation dénommé « AWI TALENTS », qui est un accélérateur de croissance en faveur des femmes de la petite agro-industrie de Côte d’Ivoire. Ce programme d’incubation se déroulera sur trois mois et se tiendra au siège de la Fondation AWI, sis à la Riviera Golf.

Selon le coordonnateur de la Fondation Arnaud Boni, « AWI TALENTS » consistera à former et mettre à niveau les femmes entrepreneures de la petite agro transformation. Cela, dans l’optique de leur donner les moyens d’accroitre la visibilité de leurs entreprises. Ce programme vise aussi à développer un réseau de mentors et de partenaires d’affaires pour les femmes, et surtout permettre à celles-ci d’accéder aux ressources pour financer leurs activités.

Quinze (15) femmes constituent la première cohorte de ce programme d’incubation. Durant la formation, elles seront accompagnées par des mentors qui ont fait leurs preuves dans le domaine de l’agro-transformation. La première session de formation débutera le jeudi 16 juin 2022 de 14 h à 17 h dans les locaux de la Fondation AWI. Les bénéficiaires ont été présentées, lors de la cérémonie de lancement.

« En me choisissant, la Fondation AWI a voulu montrer que le digital est très important pour vos activités. Vous ne pouvez rien faire sans cet outil. Nous sommes là pour aider à revoir votre rapport avec le numérique et en tirer la meilleure partie possible, afin de promouvoir votre activité. Connaitre son marché et ses clients, c’est important. Ne venez pas en touriste à ces sessions de renforcement de capacités. Je vous invite donc à élargir votre vision », a exhorté Gertrude Koné Kouassi, Directeur exécutif de l’UNETEL, marraine de la première cohorte.awi3b

La PCA de la Fondation AWI, Mariam Fadiga Fofana a remercié les structures d’accompagnement, les partenaires techniques et financiers, les formateurs, les mentors etc d’avoir honoré de leur présence à cette cérémonie. Aussi, a-t-elle invité les bénéficiaires à saisir l’opportunité qui leur est offerte. « Nous saisissons cette occasion pour lancer un appel à l’endroit des institutions de microfinance, des banques, des bailleurs de fonds, ainsi que des organisations sous régionales et internationales, afin qu’ils puissent accompagner le programme “AWI Talents”, a-t-elle indiqué. Un appel à candidatures avait été lancé du 19 mai au 6 juin 2022, afin de profiler les bénéficiaires dudit programme.

En marge de cette activité, les lauréates du prix AWI BOOST des mois de mars, avril et mai ont reçu chacune leur prix d’un montant de 100 000 FCFA.

 

DC avec SerVCom

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Les demandes d’information des pays africains à des fins de recouvrement d’impôts ont augmenté de 26 % en 2021 par rapport à l’année précédente, ce qui témoigne de progrès continus sur la voie de la transparence fiscale en dépit d’un environnement difficile, selon un rapport de l’Initiative Afrique, lancé mardi 21 juin 2022 à Nairobi.

Le rapport «Transparence fiscale en Afrique 2022» qui couvre 38 pays documente les progrès réalisés par les pays africains dans la lutte contre l’évasion fiscale et d’autres flux financiers illicites grâce à la transparence et à l’échange d’informations à des fins fiscales, souligne la Banque africaine de développement (BAD) dans un communiqué.

L’Initiative Afrique est un partenariat entre le Forum mondial sur la transparence et l’échange d’informations à des fins fiscales (le Forum mondial), qui réunit 33 pays africains et 16 partenaires, dont la Banque africaine de développement, la Commission de l’Union africaine, l’Union européenne et les gouvernements de la Suisse et du Royaume-Uni. Cinq pays non membres ont participé à l’étude réalisée dans le cadre du rapport.

«Je tiens à féliciter les membres de l’Initiative Afrique pour leur engagement et leur résilience dans la mise en œuvre des normes de transparence fiscale pendant les moments difficiles causés par la pandémie de Covid-19», a déclaré Githii Mburu, commissaire général de l’Autorité fiscale du Kenya et président de l’Initiative Afrique, lors du lancement du rapport.

Neuf pays africains ont déclaré avoir collectivement recouvré 233 millions d’euros depuis 2014 grâce aux demandes d’échange d’informations. Depuis 2009, au moins 1,2 milliard d’euros de recettes supplémentaires ont été identifiés sur le continent grâce aux programmes de divulgation volontaire, à l’échange d’informations et aux enquêtes extraterritoriales.

En 2021, quelque 1500 agents de l’administration fiscale en Afrique ont reçu une formation sur l’utilisation des instruments d’échange d’informations.

Mme Zayda Manatta, responsable du secrétariat du Forum mondial, a analysé les conclusions du rapport et selon elle, les pays africains continuaient de subir des pertes importantes dues aux flux financiers illicites, dont le montant est estimé entre 50 et 80 milliards de dollars chaque année.

La pandémie de Covid-19 a complexifié la réalisation par l’Afrique des Objectifs de développement durable des Nations unies. «La pandémie de Covid-19 a plongé 29 millions de personnes supplémentaires dans l’extrême pauvreté, donc une réduction significative des flux financiers illicites permettrait de débloquer des ressources dont l’Afrique a grandement besoin», a-t-elle souligné.

Bien que les conclusions du rapport soient positives, les pays africains devraient accroître leur utilisation des outils de transparence fiscale, a indiqué Mme Manatta.

Elle a exhorté les pays africains à recourir davantage aux demandes d’informations, insistant sur la nécessité de mettre en place un système d’échange automatique d’informations.

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L'appel a été lancé lors de l'événement parallèle du XVe Congrès forestier mondial (XVe WFC) organisé par le Forum forestier africain (AFF) et ses partenaires le mois dernier, qui a servi d'appel de ralliement aux acteurs forestiers africains pour placer des solutions basées sur la nature en combinaison avec d'autres filets de sécurité, au cœur des stratégies d'atténuation et d'adaptation au changement climatique sur le continent. Au cours des dernières années, les solutions fondées sur la nature ont fait l'objet d'une attention croissante en raison de leur potentiel d'amélioration des revenus des communautéstributaires des forêts.

Depuis que l'Assemblée générale des Nations Unies a proclamé 2021-2030 Décennie des Nations Unies pour la La restauration des écosystèmes, les solutions fondées sur la nature, ont également été reconnues comme des éléments importants de la conservation des forêts, de l'utilisation durable et de la restauration pour aborder l'atténuation et l'adaptation au changement climatique, la biodiversité et les avantages des services écosystémiques pour le bien-être humain. Cet accent, parmi d'autres questions clés liées à la transition du continent vers un avenir vert et résilient, a été discuté lors de l'événement parallèle hybride de l'AFF intitulé "Renforcer la gestion des forêts pour améliorer les moyens de subsistance et la résilience dans un environnement en mutation en Afrique" à Séoul,
Corée le 2 mai 2022.

La session a réuni plus de 100 participants sur place et virtuellement, pour une discussion interactive sur la nécessité d'une approche équilibrée entre la conservation et l'utilisation des ressources forestières et arborées. S'exprimant virtuellement lors de l'événement, le professeur Godwin Kowero, secrétaire exécutif (PDG) du Forum forestier africain (AFF), a noté que si le dialogue international sur les politiques forestières avait soutenu l'élaboration d'un programme vert et de résilience pour le continent africain, davantage d'efforts étaient nécessaires. Dans le renforcement des synergies entre les accords et processus connexes. Il a déclaré que les problèmes souvent difficiles et complexes associés à la mise en œuvre de ces processus nécessitaient une refonte fondamentale des approches politiques dominantes adoptées par le continent.

Le professeur Marie Louise Avana-Tientcheu, chargée de programme principale à l'AFF, a souligné le cadre africain d'intégration de l'atténuation et de l'adaptation en réponse au changement climatique, en tant qu'effort stratégique de l'institution pour soutenir des actions appropriées au niveau local qui répondent aux défis socio-environnementaux. Avec environ 284 millions de personnes vivant dans ou autour des zones de forêts et de savanes, elle a déclaré que le cadre des fusions et acquisitions se concentrerait sur le renforcement de la résilience et des pratiques forestières en vue de réparer, restaurer et régénérer la nature et les communautés. En outre, favoriser l'intégration intersectorielle des forêts et des interventions basées sur les arbres à la ferme, plaider en faveur d'incitations et d'un soutien au renforcement des capacités des parties prenantes pour effectivement stimuler le potentiel des solutions basées sur la nature pour lutter contre l'action climatique.

Preuve supplémentaire présentée par le Dr Ben Chikamai, secrétaire exécutif du Network for Les gommes et résines naturelles en Afrique (NGARA) lors de l'événement parallèle, ont démontré le rôle potentiel et la contribution des chaînes de valeur des produits forestiers non ligneux (PFNL) dans l'atténuation et l'adaptation au changement climatique. Il a montré que dans les régions arides et semi-arides d'Afrique, les PFNL, lorsqu'ils étaient récoltés de manière durable, pouvaient générer des revenus pour les ménages tout en permettant la conservation des fonctions des écosystèmes.

La Déclaration sur les forêts de Séoul, adoptée après cinq jours de discussions, affirme que les forêts, la foresterie et les acteurs forestiers offrent des solutions majeures fondées sur la nature au changement climatique, à la perte de biodiversité, à la dégradation des terres, à la faim et à la pauvreté, mais doivent avant tout agir maintenant - il n'y a pas de temps à perdre. En plus de la Déclaration de Séoul sur les forêts, l'Appel ministériel sur le bois durable et l'Appel des jeunes à l'action ont été lancés pendant le Congrès.
L'événement parallèle hybride a été organisé par le Forum forestier africain (AFF) en collaboration avec le Réseau pour les gommes et résines naturelles en Afrique (NGARA), le Réseau des femmes africaines pour la gestion communautaire des forêts (REFACOF) et le Groupe de conservation des forêts de Tanzanie (TFCG) . Il a été accueilli par le gouvernement de la République de Corée au Coex Convention Center et rendu possible grâce au soutien de la Direction du développement et de la coopération (DDC) suisse et de l'Agence suédoise de coopération internationale au développement (Sida).

Par Tandong Calistus Jong

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Les entreprises d’État administrées par les autorités centrales de Chine ont renforcé leurs investissements dans les nouveaux types d’infrastructures pour faciliter la transformation industrielle du pays, a indiqué mercredi 22 juin 2022 la commission de contrôle et d’administration des biens publics.

En 2021, plus de 700 filiales de quelque 70 entreprises d’État ont investi un total de 400 milliards de yuans (environ 59,6 milliards de dollars) dans les nouvelles infrastructures, a dit la commission.

Ces entreprises projettent d’investir dans plus de 1.300 projets de nouvelles infrastructures, avec des investissements de plus de 10.000 milliards de yuans pendant la période de 2021 à 2025, ajoute la même source.

Les nouvelles infrastructures désignent les infrastructures numériques, intelligentes et novatrices, y compris les projets liés aux réseaux 5G, à l’intelligence artificielle et à l’Internet des objets.

Les bénéfices nets des entreprises d’État ont augmenté de 5,6 pc en glissement annuel au cours des quatre premiers mois de l’année, a noté la commission.

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 Initié par la Société financière internationale (SFI), avec la collaboration du Comité de Concertation État/Secteur privé (CCESP), un atelier de restitution des acquis du Programme d’appui aux fournisseurs locaux et de présentation des PME sélectionnées aux institutions de financement a eu lieu, le vendredi 17 juin 2022 à Abidjan-Cocody.
 
Le Programme d’appui aux fournisseurs locaux s’inscrit dans le cadre du programme de tourisme régional de l’Afrique de l’Ouest qui fait partie d’un programme régional plus large des services consultatifs de la SFI.
 
Lancé en mars 2019, ce Programme a conduit à la signature de partenariats commerciaux et financiers directs et aidé les entreprises inscrites à surmonter les difficultés rencontrées pendant la période de la Covid-19, afin de maintenir leurs effectifs et chiffres d’affaires.
 
En perspectives, le Programme entend poursuivre le renforcement des capacités des directeurs d’entreprises, aider les PME à consolider les partenariats techniques, commerciaux et financiers, les aider à participer à des évènements promotionnels et à la collecte des informations, notamment les indicateurs de performance des entreprises, etc.
 
Intervenant au nom du représentant régional de la SFI, Charlotte N'daw Sako a souligné que le but de ce projet qui prend fin en mars 2023, est d’accroître l’apport local fourni par les PME ivoiriennes dans la chaîne d’approvisionnement du segment du tourisme d’affaires à Abidjan.
 
C’est également de créer des marchés et des opportunités pour ces entreprises locales, afin d’accroître leurs chiffres d’affaires, a-t-elle ajouté.
 
Pour sa part, le secrétaire exécutif du CCESP, Mariam Fadiga Fofana, a souhaité un déploiement sur le territoire national de cet important programme qui valorise le savoir-faire local, en plus d’être un instrument d’appui et de renforcement de la compétitivité des PME.
 
Elle a noté, d’une part, un programme qui parie sur les effets d’entraînement du secteur du tourisme d’affaires et de la grande distribution et, d’autre part, qui fait prendre conscience que la Côte d’Ivoire dispose d’un tissu de PME à fort potentiel dont les productions peuvent se substituer aux importations.
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La ministre de la Fonction publique, Anne Désirée Ouloto, a présidé, au nom du Premier Ministre Patrick Achi, le lundi 20 juin à Grand-Bassam, la cérémonie d'ouverture de l’atelier d’évaluation des accords et de la trêve sociale conclue en 2017 entre le gouvernement et les organisations syndicales de la Fonction publique, en vue de ressortir les points de satisfaction et les insuffisances. Il s'agit aussi de recenser les revendications nouvelles devant conduire à la signature d'un nouveau protocole d'accord portant revendications.
 
"La rencontre qui nous réunit ce matin s’inscrit dans la politique de dialogue sociale chère à la vision du Président de la République, Son Excellence  Monsieur Alassane Ouattara, et a pour objectif essentiel de faire le bilan de la trêve sociale 2017-2022, et travailler à l’élaboration des documents cadres devant servir de base aux futures négociations Gouvernement-Organisations syndicales ; et ce, dans la perspective de l’amélioration des conditions de vie et de travail des ressources humaines civiles de l’Etat, ainsi que de la consolidation de la confiance indispensable à la construction d’une paix sociale durable et constructive", a indiqué Anne Désirée Ouloto.
 
La ministre a expliqué que cette rencontre est consécutive à des réunions qui ont débuté en octobre 2021 et qui se sont poursuivies de façon discontinue jusqu’à fin mai 2022 entre ses services et les centrales et faîtières syndicales, d’une part, et entre les ministères techniques avec les organisations syndicales sectorielles de base, d'autre part.
 
A cette occasion, elle a rendu hommage à tous les responsables syndicaux pour leur engagement responsable et pour leur dévouement à la cause de la stabilité et de la paix sociale en Côte d’Ivoire.
 
"Je voudrais saluer chaleureusement tous les responsables syndicaux avec et grâce à qui ce processus a été conduit avec sérénité et grande intelligence, dans un environnement de consensus qui concilie fort justement, attentes des personnels civils de l’Etat et intérêt de la Nation", a-t-elle dit.
 
Cet atelier bilan de la trêve 2017-2022 réunit une cinquantaine de participants durant trois jours. Dans ce cadre, le Comité ad ’hoc mis en place et réunissant toutes les parties prenantes aura à charge de valider ce bilan en même temps que les documents compilés par les services du ministère de la Fonction publique, et de proposer une matrice des revendications nouvelles et un chronogramme à soumettre au Premier Ministre, Chef du Gouvernement, en vue du démarrage officiel des négociations.
 
Au nom des représentants des huit organisations syndicales de la Fonction publique, Soro Mamadou a dit que l'ouverture de ce dialogue entre le gouvernement et les organisations syndicales se fait dans un environnement de paix.
 
Selon Soro Mamadou, les deux parties sont présentes pour harmoniser leurs points de vue, afin d'arriver à un nouvel accord gagnant-gagnant.
 
Les revendications de 2017 portaient sur six points principaux. Entre autres, le paiement du stock des arriérés induits par le paiement échelonné des engagements actés depuis 2009, estimé à 249,6 milliards de FCFA, la revalorisation indiciaire de 150 points pour les emplois ne bénéficiant pas d'une grille particulière estimée à 21 milliards de FCFA, l'intégration des agents journaliers du secteur public à la Fonction publique, etc.
 mc

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