Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

LDA Journaliste

Email: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Le ministre de la Communication et de l’Économie numérique, Amadou Coulibaly, a procédé, le jeudi 15 septembre 2022 à Abidjan, à la signature d’une convention avec Smart Africa, pour l’installation d’une académie numérique en Côte d'Ivoire. 
 
C'était à l'occasion du lancement officiel de l'Académie numérique de Smart Africa (ANSA) ou Smart Africa Digital Academy (SADA) en Côte d'Ivoire.
 
Cette démarche est une avancée indéniable vers la vision de l’État ivoirien de combler le déficit des compétences numériques dont le pays a besoin pour mieux aborder sa transformation digitale.
 
Cette académie du numérique vise à améliorer les qualifications en matière de compétences numériques, d'employabilité et à répondre aux besoins dans le secteur. Elle proposera, à terme, des formations avancées en TIC, en intelligence artificielle et en cybersécurité aux formateurs et cadres.
 
Une initiative qui cadre parfaitement avec la volonté du Président Alassane Ouattara de faire de la Côte d'Ivoire un vivier de compétences dans le domaine des TICs, plongeant ainsi pleinement notre pays dans l’ère de la quatrième révolution industrielle.
 
Avec cette académie notre pays devient le cinquième pays africain à bénéficier de ce programme du groupe panafricain Smart Africa qui ambitionne de combler le déficit numérique sur le continent.
 
La cérémonie de lancement de la SADA, organisée en collaboration avec la Banque mondiale et la GIZ, a vu la participation de 28 pays.
aaa
 

Comment

vendredi, 16 septembre 2022 18:08

Détenus ivoiriens: Mise en garde de Bamako

Les autorités de la Transition au Mali ont mis en garde jeudi la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) concernant l’affaire des 46 soldats ivoiriens encore détenus à Bamako depuis le 10 juillet, soulignant qu’elle est une affaire “purement judiciaire et bilatérale”.

Le gouvernement malien dit à la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), vers laquelle s’est tournée la Côte d’Ivoire, que l’affaire “est purement judiciaire et bilatérale, et il met en garde contre toute instrumentalisation de la CEDEAO par les autorités ivoiriennes pour se soustraire (à) leur responsabilité vis-à-vis du Mali”, déclare le Premier ministre par intérim, le colonel Abdoulaye Maïga, dans un communiqué lu jeudi soir à la télévision d’Etat.

La médiation engagée par le Togo est “l’unique cadre de règlement du dossier” et le Mali “n’est nullement concerné par cette procédure devant l’instance communautaire”, précise-t-il en accusant le gouvernement ivoirien d’être animé par une “volonté d’adversité” (d’hostilité) et “d’avoir transformé un dossier judiciaire en une crise diplomatique”.

Les relations entre le Mali et la Côte d’Ivoire se sont dégradées depuis que des colonels ont pris par la force en août 2020 la tête de ce pays confronté depuis 2012 à des attaques terroristes et plongé dans une profonde crise sécuritaire et politique.

Elles se sont encore détériorées avec l’interpellation de 49 soldats ivoiriens à leur arrivée à Bamako le 10 juillet derniers. Trois soldates ont récemment été libérées et regagné  leur pays.

Les 49 soldats devaient, selon Abidjan et l’ONU, participer à la sécurité du contingent allemand des Casques bleus au Mali. Bamako redit dans le communiqué publié jeudi les considérer comme des “mercenaires”.

Le ton est encore monté quand le chef de l’Etat malien, le colonel Assimi Goïta, a lié la libération des soldats ivoiriens à l’extradition de personnalités maliennes vivant en Côte d’Ivoire.

mc

 
 

Comment

La Chine et le Bélarus ont convenu de faire évoluer leurs relations bilatérales vers un partenariat stratégique global.

Dans une déclaration conjointe publiée à l’issue d’une rencontre entre le président chinois Xi Jinping son homologue bélarusse Alexandre Loukachenko, en marge de la 22e réunion du Conseil des chefs d’État de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) à Samarcande, en Ouzbékistan, les deux pays ont mis l’accent sur la nécessité d’approfondir leur coopération dans le cadre de “la Ceinture et la Route” tout en veillant à faire progresser la mise en œuvre de l’Accord de coopération économique et commerciale entre la Chine et l’Union économique eurasiatique.

Les deux pays ont également convenu de continuer de renforcer la coopération dans le cadre des Nations Unies, maintenir une communication et une coordination étroites sur les questions internationales et régionales d’intérêt commun.

Par ailleurs, lors de leurs entretiens les chefs d’État des deux pays ont procédé à un échange de vues sur plusieurs questions se rapportant notamment aux relations bilatérales et à des questions internationales et régionales d’intérêt commun.

HN

 
 

Comment

Pour qui visite nos pays et prête l’oreille à leurs habitants, la principale crise que connaît le Sahel est « silencieuse ». Des dizaines de milliers de Sahéliens sont « sur les routes » ou s’établissent à la périphérie des villes. Mus par la peur, ils fuient puis construisent des abris de fortune et tentent de survivre. Quelles perspectives pouvons-nous leur offrir ?

Leur détresse est moins spectaculaire que la disparition violente de certains de nos compatriotes, mais elle représente un défi majeur pour notre région. Vaincre l’insurrection, c’est d’abord réduire sa capacité de nuisance pour notre société. Il faut donc répondre aux besoins de nos concitoyens déplacés. De toute urgence.

Comment adapter nos économies et nos administrations à cette crise sans précédent ? Notre intelligence collective doit identifier des solutions pérennes – même modestes.

Les Etats peuvent émettre des obligations pour mobiliser la solidarité nationale. Ces emprunts extraordinaires permettraient de souligner la gravité de la situation, souder citoyens et entreprises autour d’un objectif commun et triompher des épreuves actuelles.

Des programmes de travaux à haute intensité de main d’œuvre peuvent être conçus. Qu’il s’agisse d’assainissement, de production maraîchère ou d’autres secteurs d’activités, il faut créer des initiatives permettant de réduire l’oisiveté et créer de la richesse. Il y va de la dignité de nos concitoyens, d’une politique publique stimulant la demande … et du meilleur moyen pour prévenir une délinquance qui accroîtra l’insécurité dans nos villes.

On peut également envisager le lancement d’un « programme civique ». Il consisterait à recruter et former de jeunes diplômés pour assurer l’éducation civique et sportive de certains jeunes déplacés. Par le sport, la culture ou d’autres activités d’intérêt général, la société doit transformer le traumatisme d’un « exil intérieur » imposé en opportunité de solidarité nationale. Il y va de notre détermination à triompher ensemble de cette épreuve – avec nos moyens et notre génie propre.

La crise socio-économique que nous connaissons ne disparaîtra pas « par enchantement ». Son issue dépend de notre capacité à identifier, mobiliser et coordonner les ressources rendant possibles notre rebond. Les effets néfastes de l’épidémie du COVID n’ont pas atteint les prévisions pessimistes de certains « experts ». Ils avaient peut-être tort, mais il est indéniable que nos sociétés sont parvenues à s’adapter et triompher de certains obstacles.

Ignorons donc l’enthousiasme des acteurs de « l’économie extravertie » qui louent les productions record ou le cours élevé de matières premières que nous exportons sans transformation et dont les prix sont fixés dans des bourses situées hors de notre continent. C’est dans la production de mil, de riz ou d’autres denrées alimentaires qu’il convient d’investir. Ou dans la transformation de notre coton pour résorber le chômage en stimulant une industrie textile locale. Ainsi, nous pourrons réduire la cherté de la vie dans nos campagnes et nos villes.

C’est notre première responsabilité collective. Les Sahéliens ne manquent ni de générosité ni d’inventivité. Il faut donc dépasser la gestion de l’urgence en permettant à la vie de « suivre son cours ». Quand la paix reviendra, certains concitoyens regagneront la campagne mais d’autres demeureront citadins – nous devons admettre que la crise actuelle changera profondément nos sociétés. Et s’y préparer en conséquence.

En conclusion, il faut canaliser nos énergies vers un élan de solidarité nationale active. Ceci permettra de réduire au silence les appels à la haine de certains fauteurs de troubles. Il ne suffit pas de condamner leurs propos irresponsables et de les poursuivre en justice, il faut démontrer par nos actes que nos adversaires ne parviendront pas à semer la discorde en notre sein. Agir ainsi, c’est renforcer le contrat social et démontrer que la première mission des institutions est de protéger les citoyens.

Ambassadeur Maman Sambo Sidikou
Haut représentant, Mission pour le Mali et le Sahel (MISAHEL), Union africaine

Comment

Le Premier ministre, Patrick Achi a procédé ce lundi 12 septembre 2022, au collège Djedji Amondji Pierre d’Abidjan-Adjamé, au lancement de l’année scolaire 2022-2023 et de l’opération de distribution de kits scolaires.

La ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Mariatou Koné , son collègue de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pierre Dimba, et le Représentant de l’UNICEF, Marc Vincent étaient présents à cette cérémonie.

Le Premier ministre a eu une adresse à l’attention des parents d’élèves, des enseignants et des élèves. Le Chef du gouvernement a insisté sur la nécessité pour les parents d’élèves de s’investir davantage dans l’éducation de leurs enfants. "Quel que soit leur niveau scolaire, ils n’ont peut-être pas la vocation de dispenser la connaissance à leurs enfants, mais ils ont la responsabilité de les éduquer", a affirmé le Premier ministre.

Patrick Achi a, au nom du Président de la République Alassane Ouattara, dit sa gratitude au corps enseignant ainsi qu’à l’ensemble du personnel du système éducatif pour les efforts consentis depuis plusieurs années. Il les a encouragés à continuer à donner le meilleur d’eux-mêmes aux élèves. "merci d’avoir choisi ce métier noble. C’est vous qui façonnez cette matière grise qui permet à l’élève de tirer profit. Le Chef de l’Etat compte sur vous. Donnez le meilleur de vous-mêmes à ces élèves. Votre rôle est éminemment important non seulement dans le contenu de ce que vous délivrez, mais aussi de la façon dont vous le délivrez", a rappelé le Premier ministre.

Aux élèves, le Chef du gouvernement a lancé un appel au travail sans relâche et au goût de l’effort, seuls gages de réussite. "À cet âge, rien n’est impossible. Travaillez toujours, encore et plus. L’effort ne trahit jamais. Prenez vos études au sérieux, faites tout avec engagement, avec courage. Comprenez que tout s’acquiert avec l’effort", a exhorté Patrick Achi. Il a réitéré l’engagement de l’Etat de garantir l’école pour tous conformément à la Constitution.

La ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Mariatou Koné a indiqué que pour cette année scolaire 2022-2023, ce sont 7 250 000 élèves dont 270 000 du préscolaire, 4 371 000 du primaire et 2 600 000 du secondaire qui sont attendus.

Elle a aussi annoncé qu’au titre des kits scolaires, ce sont 5 319 679 kits scolaires d’un montant total de 10,496 milliards de FCFA qui seront distribués sur toute l’étendue du territoire national. Afin de permettre le bon fonctionnement des établissements scolaires, l’Etat a procédé au paiement intégral de 16,731 milliards de FCFA au profit des Comités de Gestion d’Ecole (COGES), a fait savoir Mariatou Koné.

La ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation s’est voulue catégorique. "les kits scolaires seront distribués gratuitement dans tous les établissements primaires publics de Côte d’Ivoire. Aucun parent ne devra débourser de l’argent pour acquérir un kit scolaire", a mis en garde Mariatou Koné. "Tous les efforts fournis par l’Etat visent une école de qualité", a-t-elle ajouté.

MC

Comment

mardi, 13 septembre 2022 15:41

Somalie: plus de 100 “terroristes” tués

Plus de 100 extrémistes d’Al-Shabab ont été tués par l’armée somalienne dans une vaste opération qui a conduit à la libération d’une vingtaine de villages des mains du groupe terroriste.

Dans un communiqué, le ministère somalien de l’Information fait savoir que l’armée, assistée par des civils locaux, a libéré au moins vingt villages dans les États de Galmudug, Hirshabelle et au Sud-Ouest, notant que les opérations visant à mettre en oeuvre la vision du gouvernement en matière de lutte contre le terrorisme dans toute la Somalie se sont poursuivies dans plusieurs régions du pays.

Le groupe terroriste utilise ces localités comme bastions pour organiser ses attaques terroristes à l’aide d’explosifs et de kamikazes dans différentes parties de la Somalie, souligne le communiqué, relevant que les habitants se sont révoltés suite aux atrocités commises contre les civils, ce qui les a poussé à assister les forces gouvernementales dans leurs opérations contre les éléments d’Al-Shabab.

Le gouvernement somalien a réaffirmé son engagement à éradiquer la menace du groupe, qui a commis, pendant plus d’une décennie, des cruautés contre la population civile des villes qu’il contrôle, conclut le communiqué.

Dans l’une de leurs dernières attaques, les éléments du groupe terroriste ont intercepté plusieurs véhicules dans le village d’Afar-irdod, relevant de la région de Hiiraan et y ont mis le feu, tuant 17 passagers, dont des femmes et des enfants.

Ils ont également détruit de nombreux puits et infrastructures de télécommunication et incendié des maisons dans plusieurs zones de la région de Hiiraan.

ng

 
 

Comment

Le président de la transition au Burkina Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba a limogé lundi 12 septembre 2022 soir son ministre de la Défense et des anciens combattants et le remplace lui-même à ce poste.

Un premier décret, lu à la télévision nationale, fait état du remplacement du général Barthélémy Simporé, titulaire du poste depuis juin 2021.

Le second indique que M. Damiba, arrivé au pouvoir par un putsch le 24 janvier dernier, “assume les fonctions de ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants”.

Ce poste ministériel était occupé par le colonel-major Barthélémy Simporé qui avait occupé ce même poste sous Roch Marc Christian Kaboré jusqu’à sa chute en janvier 2022.

Par ailleurs, le colonel-major Silas Kéïta, élevé lundi au grade de général de brigade, va désormais seconder le président Damiba, au ministère de la Défense et des anciens Combattants, chargé de la Défense.

Selon l’Agence d’information du Burkina (AIB), M. Keïta avait été nommé le 6 mai dernier, Secrétaire général du ministère en charge de la Défense.

Ce mini-remaniement intervient après une série d’attaques jihadistes meurtrières dans ce pays régulièrement endeuillé.

Lundi, deux soldats ont été tués et une “dizaine de terroristes neutralisés” lors d’une “attaque complexe” contre un détachement militaire dans la province de l’Oudalan (nord).

Le 5 septembre, au moins 35 civils dont des femmes et des enfants ont été tués par l’explosion d’un engin artisanal au passage d’un convoi de ravitaillement, entre Djibo et Bourzanga, dans le nord.

ng

Comment

La Chine a appelé, lundi 12 septembre 2022 par la voix de son ministre des Affaires étrangères Wang Yi, à promouvoir des relations « saines et stables » avec le Japon.

« Le bon voisinage et l’amitié, ainsi que le développement et la revitalisation de l’Asie sont les destins, les aspirations et les responsabilités de la Chine et du Japon », a dit M. Wang dans une allocution par vidéo lors de la cérémonie d’ouverture d’un séminaire commémorant le 50è anniversaire de la normalisation des relations diplomatiques entre la Chine et le Japon.

Les deux pays sont appelés à promouvoir les relations bilatérales afin d’ouvrir de nouvelles voies aux nouvelles relations sino-japonaises dans le but de servir les intérêts des deux peuples et contribuer davantage à la paix mondiale, a dit le chef de la diplomatie chinoise.

Il a, dans ce contexte, proposé un plan en cinq points visant à construire des relations sino-japonaises répondant aux exigences de la nouvelle ère.

Le plan repose notamment sur la nécessité de garantir le développement régulier et à long terme des relations bilatérales, a dit le responsable chinois, relevant que les documents politiques conclus entre les deux pays doivent être respectés et les engagements qui ont été pris jusqu’à présent doivent être honorés.

Le consensus politique selon lequel les deux parties sont des partenaires et ne constituent pas une menace mutuelle devrait être intégré dans leurs politiques et mis en œuvre par des actions concrètes, a-t-il dit, notant que Beijing et Tokyo doivent traiter correctement les différends afin de garantir une évolution des relations dans le bon sens.

M. Wang a, d’autre part, appelé à renforcer la coopération et obtenir des résultats gagnant-gagnant à un niveau plus élevé, notant que les deux parties devraient former un sens fort du partenariat, défendre une perspective mondiale et maintenir des chaînes industrielles et d’approvisionnement mondiales stables, ainsi qu’un environnement commercial et d’investissement équitable et ouvert.

Pour sa part, le ministre japonais des Affaires étrangères, Yoshimasa Hayashi, a souligné que la Chine et le Japon doivent se concentrer sur les 50 prochaines années et travailler ensemble pour construire des relations « constructives » et « stables ».

hn

 
 

Comment

Le décollage de la nouvelle méga-fusée de la Nasa vers la Lune, déjà perturbé à deux reprises en raison de problèmes techniques, aura lieu au plus tôt le 27 septembre, a annoncé lundi 12 septembre 2022 l’agence spatiale américaine.

Ce vol test très attendu de la mission Artémis 1, sans équipage à bord, doit tester en conditions réelles la fusée SLS (pour Space Launch System) et la capsule Orion à son sommet, où prendront place les astronautes à l’avenir.

Pour obtenir un feu vert, les équipes de la Nasa doivent parvenir à mener avec succès un test de remplissage des réservoirs de combustibles et obtenir une dérogation spéciale afin d’éviter de re-tester les batteries sur un système de destruction d’urgence de la fusée.

Si l’agence ne reçoit pas cette dérogation, la fusée devra retourner au bâtiment d’assemblage, ce qui repousserait le calendrier de plusieurs semaines.

La fenêtre de tir du 27 septembre s’ouvrira à 11H37 heure locale pour 70 minutes, avec une fin de mission prévue le 5 novembre. Une seconde fenêtre possible est prévue le 2 octobre, a précisé la Nasa dans un article de blog.

La semaine passée, la Nasa disait espérer pouvoir faire décoller SLS le 23 ou le 27 septembre.

Le lancement de la fusée avait été annulé le lundi 29 août, puis à nouveau le samedi 3 septembre, en raison de problèmes techniques, un contre-temps qui repousse le lancement effectif du programme américain de retour sur la Lune, Artémis.

La fusée orange et blanche SLS, qui n’a encore jamais volé, est en développement depuis plus d’une décennie.

Cinquante ans après la dernière mission Apollo, Artémis 1 doit permettre de vérifier que la capsule Orion, au sommet de la fusée, est sûre pour transporter à l’avenir des astronautes vers la Lune.

Pour cette première mission, Orion s’aventurera jusqu’à 64.000 kilomètres derrière la Lune, soit plus loin que tout autre vaisseau habitable jusqu’ici.

L’objectif principal est de tester son bouclier thermique, le plus grand jamais construit. A son retour dans l’atmosphère terrestre, il devra supporter une vitesse de 40.000 km/h et une température moitié aussi chaude que celle de la surface du Soleil.

mc

 
 

Comment

Le Burkina Faso et le Mali, confrontés depuis plusieurs années au terrorisme, ont décidé de renforcer leur coopération dans le domaine militaire, a indiqué la Présidence burkinabé.

«Nous entendons, dans les jours à venir, mieux examiner et renforcer le partenariat militaire qui existe entre nous, pour davantage relever les défis sécuritaires auxquels les populations, nos peuples sont confrontés », a déclaré, samedi à Bamako, le président de transition du Burkina Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba.

Ces propos ont été rapportés par la Présidence du Faso, au terme d’une visite de travail à Bamako du président Damiba , et de ses entretiens avec son homologue malien, le colonel Assimi Goïta.

Le Burkina Faso et le Mali qui partagent près de 1400 km de frontière, subissent depuis plusieurs années, des attaques terroristes causant de pertes en vies humaines, des déplacements de populations, des destructions et la fermeture de services publics de bases (écoles, centres de santé…).

Selon la présidence du Faso, les deux chefs d’Etatont justifié en partie, leurs prises de pouvoir dans leurs pays respectifs par la détérioration de la situation sécuritaire.

Le Président Damiba a indiqué à la fin de sa visite que “les défis auxquels les Transitions dans ces deux pays sont confrontées étaient au cœur des discussions avec la partie malienne”, indique un communiqué de la Présidence malienne publié sur sa page Facebook.

« Nous avons effectué une visite d’amitié ce jour au Mali dans le cadre de la coopération qui existe entre le Mali et le Burkina Faso », a dit le Président Damiba à la presse. Selon lui, le Burkina Faso “entend surtout renforcer ses liens avec le Mali dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. « Nous entendons dans les jours à venir mieux renforcer les partenariats militaires qui existent entre nous [le Burkina Faso et le Mali] en vue de relever davantage les défis sécuritaires auxquels nos peuples sont confrontés », a-t-il ajouté.

Après le Mali, le président Damiba doit se rendre lundi en Côte d’Ivoire, dans ses premiers déplacements officiels à l’étranger depuis son accession au pouvoir par un putsch en janvier dernier.

Le Burkina et la Côte d’Ivoire partagent une frontière de près de 600 kilomètres et des milliers de réfugiés burkinabè ont fui ces dernières années les attaques de groupes armés qui touchent leur pays pour trouver refuge dans le nord de la Côte d’Ivoire.

Depuis son arrivée au pouvoir, lors d’un putsch le 24 janvier, le lieutenant-colonel Damiba n’a pas fait de déplacement à l’étranger.

Le Burkina Faso, où les autorités ont promis de faire de la lutte contre le terrorisme leur priorité, est confronté comme plusieurs pays voisins à la violence de mouvements armés affiliés à Al-Qaïda et au groupe Etat islamique, qui y ont fait depuis 2015 des milliers de morts et quelque deux millions de déplacés.

Plus de 40% du territoire du Burkina est hors du contrôle de l’Etat, selon des chiffres officiels.

De son côté, le Mali fait face depuis 2012 à des insurrections indépendantistes, des incursions djihadistes et des violences intercommunautaires ayant fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés.

NG

 
 

Comment