Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Suite au réajustement des prix du carburant le 1er octobre 2022, les responsables des transporteurs se sont engagés à accompagner le gouvernement dans ses efforts en vue de contenir l'inflation. C'était ce dimanche 2 octobre 2022, au siège du Haut Conseil du Patronat des entreprises de transport routier, à Treichville.
 
Ibrahim Diaby, le directeur général du Haut conseil du Patronat des entreprises de Transport Routier de Côte d'Ivoire (HCPETR-CI), a indiqué que, suite à un benchmark dans la sous-région et dans certains pays occidentaux, le constat est que les prix du carburant en Côte d'Ivoire sont plus bas. 
 
À titre d'exemple, il a cité le Sénégal, le Mali, le Burkina Faso, le Ghana et le Togo, des pays où le litre de gasoil moteur s'acquiert respectivement à 655 FCFA, 879 FCFA, 675 FCFA, 954 FCFA et 850 FCFA. Cette spécificité n'est pas seulement africaine. Selon Ibrahim Diaby, en France, en Allemagne, en Chine, en Suisse, en Angleterre tout comme au Brésil, le prix du litre du gasoil moteur oscille entre 745 FCFA et 1 300 FCFA.
 
Devant ce tableau, les transporteurs estiment que le réajustement des prix du super et du gasoil moteur, avec 40 FCFA de plus sur le litre, reste raisonnable. Ils se sont donc engagés à accompagner le gouvernement dans ses efforts visant à contenir l'inflation, en assumant leur part de sacrifice. 
 
Selon le directeur général du Haut conseil du Patronat des entreprises de Transport Routier de Côte d'Ivoire, un taxi compteur qui utilise 30 litres de gasoil par jour, verra ses charges augmentées à hauteur de 1.200F CFA/jour. Quand pour un car de transport d'une capacité de 200 litres, les frais supplémentaires en carburant seront de 8.000 FCFA/jour. De l'avis des transporteurs, ces coûts supplémentaires restent supportables. 
 
En retour, les transporteurs ont appelé le gouvernement à trouver une solution aux nombreuses tracasseries dont ils sont victimes de la part de certains agents des Forces de Défense et de Sécurité, ainsi que de certains agents des polices municipales dans la plupart des communes d'Abidjan. À cet effet, ils ont décidé de remettre d'ici jeudi aux autorités les conclusions de leurs travaux.
 
Ibrahim Diaby a rappelé que les transporteurs, qui restent les plus grands bénéficiaires des projets de construction d'infrastructures routières sur l'ensemble du territoire national, sont résolument engagés à préserver la paix sociale. 
 
Les différents responsables des transporteurs présents à la rencontre ont exprimé toute leur gratitude au Président de la République, Alassane Ouattara, et au gouvernement pour tous les efforts consentis depuis le début de l'année, à travers la subvention des produits pétroliers. Ibrahim Diaby a rappelé que, selon le ministre des Transports, ce sont environ 680 milliards de FCFA de subvention qui ont été dégagés par l'État depuis le début de l'année.
 
Présent à la rencontre, le Directeur général des Transports terrestres et de la circulation, Lucien Tiessé, a dit les remerciements du ministre des Transports, Amadou Koné, à l'ensemble des acteurs du secteur des transports pour l'engagement à accompagner le gouvernement. Il les a rassurés que la question des tracasseries serait portée au plus haut niveau. Lucien Tiessé a réaffirmé engagement du gouvernement à poursuivre ses efforts en faveur du secteur des transports. 
 
Pour rappel, depuis le 1er octobre 2022, le prix du litre du super est passé de 735 FCFA à 775 FCFA, quand celui du gasoil moteur est passé de 615 FCFA à  655 FCFA. 
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La secrétaire exécutive du Conseil national de lutte contre la vie chère (CNLVC), Dr Ranie-Didice Bah-Koné, a effectué, le samedi 1er octobre 2022 à Abidjan, une visite-terrain au marché Gouro, « Zamblé Lou Madeleine » d’Adjamé, afin de s’assurer de l'approvisionnement des produits vivriers de grande consommation.
 
« Nous sommes revenus et nous constatons que le marché s’améliore, nous constatons que les produits sont largement disponibles sur le marché. Là où on ne trouvait pas des ignames, des bananes, de l’aubergine, du piment, aujourd’hui, il y en a à profusion, il y en a en abondance avec des prix en baisse », a-t-elle déclaré.
 
Au terme de cette visite, les commerçantes de légumes, de tubercules, d’ingrédients, de bananes plantains ont donné des garanties à la Secrétaire exécutive du CNLVC quant à l’approvisionnement du marché.
 
Elles lui ont également fait savoir que les prix pratiqués dans le premier semestre de l’année 2022, du fait de la pénurie de certains produits, ont été considérablement revus à la baisse.  
 
Dr Ranie-Didice Bah-Koné a appelé les actrices de la filière du vivrier à veiller à ce que les prix ne connaissent pas de flambée et que les produits soient toujours disponibles. 
 
La secrétaire exécutive du CNLVC a assuré que le gouvernement mettrait tout en œuvre pour les soutenir en cas de besoin. 
 
Pour la présidente du marché, Yvonne Goley Lou, « actuellement, le marché est suffisamment approvisionné. Tout le monde peut venir faire ses achats, selon son budget ». 
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Il s’appelle Ibrahim Traoré, il a 34 ans, il était jusqu’à présent le chef de corps du régiment d’artillerie de Kaya, dans le nord du Burkina Faso. Et comme il vient de renverser le colonel Damiba, c’est maintenant le nouvel homme fort du pays. Le capitaine Traoré a accepté dimanche soir de répondre aux questions de Christophe Boisbouvier. Le nouveau maître du Burkina Faso affirme qu’il n’est là que pour expédier les affaires courantes et qu’il n’a pas l’intention de présider la future transition.

RFI : Quelle est la situation politique ?

Ibrahim TraoréEh bien, il n’y a pas d’évènements majeurs, seulement une concertation entre militaires pour soutenir l’équipe du MPSR (Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration). Donc, le dénouement est heureux. Parce que comme vous l’avez dit, je suis capitaine, il y a bien plus gradé que moi dans l'armée. Il s’agit donc d’expliquer le contexte et le pourquoi, et ces anciens acceptent de soutenir, de nous conseiller, et nous aider. Donc ça, c’est une bonne nouvelle pour nous.

 

Les chefs religieux et traditionnels annoncent que le colonel Damiba a accepté de démissionner, est-ce que vous confirmez ?

Il y a eu une concertation entre ces chefs traditionnels et religieux et le colonel Damiba depuis samedi. Ce dimanche matin vers 9h, j’ai eu un contact téléphonique avec eux, ce qu’ils m’ont fait savoir également.

 

Alors, le colonel Damiba avait posé sept conditions, parmi lesquelles la garantie de sa sécurité et de celles des militaires qui lui sont restés fidèles. Qu’est-ce que vous répondez ?

Il faut comprendre que nous sommes une armée et il n’y a pas d’ennemi. Donc, après ce genre d’évènements, on laisse tomber tout, on revient sur la table et tout reprend à zéro. Donc, c'est cet acte que les anciens ont posé aujourd’hui, et qui fait aussi la cohésion entre nous. Il n’y a pas une chasse aux sorcières.

Et savez-vous où est le colonel Damiba ?

À l’instant où je vous parle, je ne peux pas vous dire là où il se trouve, question de sécurité. Il va bien, très bien.

Est-ce qu’il est sur le territoire du Burkina Faso ?

(Rires) Peut-être que vous avez d’autres informations à nous donner ?

Je vous pose la question parce que plusieurs sources disent qu’il est au Togo.

Probable, je n’ai pas d’informations sur une extradition ou un autre évènement de ce genre.

Mais c’est probable ?

Comme vous avez une source qui vous le dit, donc, c’est probable.

Est-ce que vous lui avez parlé ces derniers jours ?

Oui, même ce matin, je lui ai parlé.

Et alors ?

Il n’y a pas de problème entre le colonel Damiba et moi. Ce n’est pas un problème personnel. Donc, on a même communiqué ce dimanche matin.

Et quand vous avez parlé avec lui, il vous a précisé qu’il démissionnait ou pas ?

Nous n’avons pas parlé à proprement dans notre dernière conversation de cela. C'est plutôt samedi soir que nous avons parlé de cela, nous avons plus parlé des sept conditions que vous avez citées.

C’est ça, il vous a dit qu’il ne démissionnerait que si les sept conditions qu’il posait étaient acceptées ?

Nous ne dirons pas conditions en tant que telles, mais je dirais sept accompagnements, parce que ce sont des souhaits.

Alors, justement, parmi les souhaits que vous a exprimé le colonel Damiba, il y a le respect des engagements pris avec la Cédéao, et notamment le retour à l’ordre constitutionnel en juillet 2024.

On souhaite que le retour à l’ordre constitutionnel normal soit même avant cette date, si la situation le présage. Donc, notre souhait, c’est que ça puisse se faire avant 2024.

Ce dimanche soir, un communiqué de militaires qui vous soutiennent a dit que vous êtes chargé vous-même, mon capitaine, de l’expédition des affaires courantes, mais seulement jusqu’aux assises des forces vives qui désigneront un président de transition. Est-ce que vous confirmez ?

Oui, je le confirme, parce que ce sont les assises qui vont désigner un président de la transition. Donc, pour l’instant, nous expédions les affaires courantes.

Et ces assises, est-ce que vous souhaitez qu’elles se tiennent avant la fin de l’année ?

Oui, bien sûr. Bien avant la fin de l’année, on souhaite que ça se passe le plus vite possible.

Et à l’issue de ces assises, est-ce qu’on verra un président civil ou un président militaire ?

Civil ou militaire.

Mais votre préférence, mon capitaine ?

Je n’ai pas de préférence, ça dépendra de ce qui se passera aux assises.

Vous avez discuté ces dernières heures avec des officiers supérieurs qui sont plus gradés que vous. J’imagine que vous pensez notamment au lieutenant-colonel Yves Didier Bamouni qui commande les opérations du théâtre national, et au colonel major David Kabré, qui dirige l’état-major. Que ressort-il de ces discussions, mon capitaine ?

C’est ce que je vous ai dit, ils sont disposés à nous conseiller, à nous appuyer, à nous soutenir.

Et à vous reconnaitre comme le numéro un du pays dans les semaines qui viennent ?

Ça ne leur pose pas de problèmes.

Et est-ce qu'eux-mêmes pourraient prendre votre succession à l’issue de ces assises ?

Ça dépendra de ceux qui seront aux assises. Je ne vais pas à intervenir dedans.

Et vous-même, mon capitaine, est-ce que vous pensez pouvoir poursuivre votre mission à la tête du pays après les assises ou est-ce que vous comptez passer le relais à ce moment-là ?

(Rire) Pourquoi continuer ? Nous ne sommes pas venus pour continuer, nous ne sommes pas venus pour un but particulier. Tout ce qui intéresse, c'est de savoir si le niveau de sécurité est bien, c’est le combat, c’est le développement. Les assises qui vont désigner le président, ça ne nous concerne pas trop. On sera là pour donner des idées.

Ce samedi, des manifestants s’en sont pris à trois emprises françaises au Burkina Faso, deux à Ouagadougou et une à Bobo-Dioulasso. Quelle est votre réaction ?

Il y a eu un communiqué concernant ces emprises militaires, il ne s’agit pas juste de la France. Donc, tout ce qui est emprise dans notre pays, nous condamnons ces dérives de la foule. Avec la communication, je pense que ça rentre dans l’ordre.

Et quel appel lancez-vous aujourd’hui à ces manifestants ?

D’être patriotes, des manifestants pacifiques, et de ne pas se livrer à des actes de vandalisme. Pourquoi casser? Pourquoi détruire ? Nous passons des messages, nous communiquons pour que les gens n’attaquent pas, ne vandalisent pas.

Vous avez mentionné votre ferme volonté « d’aller vers d’autres partenaires prêts à aider dans la lutte contre le terrorisme ». A quels autres partenaires pensez-vous ?

Il y a beaucoup de partenaires, la France est un partenaire, il y a beaucoup d’autres partenaires. Donc, il n’y a pas une cible prioritaire, tous ceux qui pourront nous aider.

Je vous pose la question mon capitaine, parce que, depuis trois jours, les manifestants qui vous soutiennent brandissent des drapeaux russes. Est-ce que vous allez vous tourner vers la Russie ?

Le drapeau russe. La Russie est un État comme les autres, on est déjà en partenariat comme vous pouvez le constater. Même dans notre armée, nous utilisons beaucoup de matériels russes. Donc, c’est déjà un partenaire pour le Burkina Faso. Je ne vois pas quelle particularité il y a à voir un drapeau russe que l'on brandit à Ouagadougou.

Est-ce que vous souhaitez continuer un partenariat avec la France ou pas ?

S'il y a une ambassade ici, c’est qu’on est déjà partenaires, maintenant peut-être qu’on va parler des termes du partenariat.

C’est-à-dire revoir les termes ?

Oui, je pense que la France même est en train de changer les termes de ses partenariats avec beaucoup de nations. Nous voulons aussi discuter des termes du partenariat avec la France. Il y a des choses à améliorer, et peut-être qu’il y a des choses à abandonner, mais tout ce qui peut être amélioré doit être fait. 

Source : RFI

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À l'ouverture officielle des activités de la 7ème édition de la Semaine nationale de l'eau, le lundi 03 octobre 2022 à Abidjan, le ministre des Eaux et Forêts, Laurent Tchagba, a appelé à une action concertée de tous les acteurs pour renforcer la gestion des ressources en eau afin d'assurer sa disponibilité pour tous les usages. 
 
'' Nous devons agir ensemble pour renforcer la gestion des ressources en eau afin d'assurer sa disponibilité pour tous les usages. Faisons en sorte que la gestion des ressources en eau soit une réalité en Côte d'Ivoire '', a exhorté le ministre Laurent Tchagba.
 
Selon le ministre, l'objectif général de cette 7ème édition est de promouvoir la gestion intégrée des ressources en eau, afin de contribuer à l'accélération de la mise en œuvre des défis mondiaux et nationaux liées à l'eau. Spécifiquement, il s'agit d'œuvrer à une meilleure intégration et valorisation des eaux souterraines pour l'atteinte des objectifs de sécurisation de l'eau pour tous les usages.
 
Elle est également l'occasion de ''sensibiliser les populations aux bonnes pratiques de gestion de l'eau afin de prévenir le gaspillage et le conflit d'usage''. 
 
Afin de faire face aux menaces sur les ressources en eau, a fait savoir Laurent Tchagba, la Côte d'Ivoire s'est engagée dans la réforme de l'eau. ''Cette réforme s'inscrit dans les agendas internationaux relatifs à l'eau, notamment l'Agenda 2030 des Objectifs durables de développement, ainsi que l'Agenda 2063 de l'Union africaine'', a-t-il rappelé.
 
Au niveau national, selon le ministre, les actions de l'État visent à faire face aux défis liés à la préservation de cette ressource et à garantir sa disponibilité pour l'ensemble des usagers en vue d'assurer la sécurité alimentaire, la sécurité énergétique, la navigation, la protection de l'environnement et l'alimentation en eau potable.
 
Conscient de ce que la préservation de l'eau appelle également la préservation de la forêt, le ministre a annoncé que son ministère et celui en charge de l'Hydraulique vont faire, en guise de contribution, le reboisement de 20 ha de forêt en 2023. '' Si d'aventure, la forêt venait à disparaitre, nous serons en difficulté pour la disponibilité de l'eau '', a prévenu Laurent Tchagba. 
 
Placée sous le thème ''Mise en valeur des eaux souterraines quelles stratégies pour la satisfaction des besoins des usagers ?", la 7ème édition de la Semaine nationale de l'eau se tient du 03 au 09 octobre 2022. Elle sera meublée de panels et conférences, et de visites de champs captants à la zone industrielle de Yopougon et de bassins d'orage à Cocody-Palmeraie.
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L’Inde est passée de la 81e place en 2015 à la 40e place de l’Indice mondial de l’innovation (GII), a indiqué jeudi 28 septembre 2022 le ministre indien du Commerce, Piyush Goyal.

“GII a reconnu au fil des ans l’essor continu de l’Inde grâce aux mesures progressives prises par le gouvernement et l’industrie innovante du pays”, a ajouté le responsable indien à l’occasion du lancement de l’Indice mondial de l’innovation 2022 par l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI).

Et d’ajouter que l’Inde aspire désormais à fait son entrée parmi les 25 premiers pays du classement dans l’indice GII.

La Suisse domine le classement général pour la douzième année consécutive dans l’indice mondial et devance les Etats-Unis et la Suède.

Le Global Innovation Index (GII) est élaboré depuis 2007 par l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle, l’université Cornell et l’INSEAD.

Il s’agit d’un outil de mesure des capacités et des performances des pays en matière d’innovation à travers une analyse quantitative et qualitative de 80 indicateurs couvrant les principaux aspects de l’innovation (Institutions, Capital humain et Recherche, Infrastructure, Sophistication des affaires, Produits de la connaissance & de la technologie et Produits de la créativité).

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L’ancien président brésilien Luiz Inácio Lula Da Silva est arrivé en tête des élections présidentielles organisées  dimanche 2 octobre 2022, avec 47,56% des voix, devant son rival de droite, l’actuel chef d’Etat Jair Bolsonaro (43,94), après le dépouillement de 94,21% des bulletins de vote.

Le résultat exige un deuxième tour le 30 courant pour départager les deux candidats, Bolsonaro gardant ses chances pour l’emporter contrairement aux prédictions des sondages d’opinion.

Sur un total de plus 156 millions d’électeurs, 52.967.534 ont voté pour Lula (Parti des travailleurs-gauche), contre 48.938.921 qui ont choisi Bolsonaro (Parti Libéral-droite), les deux candidats se taillant à eux seuls près de 90% de l’électorat brésilien, à la faveur d’une polarisation sans précédent.

Selon les résultats partiels publiés par l’autorité électorale, la candidate du Mouvement démocratique brésilien (MDB, 4,25%), Simone Tebet, qui a créé la surprise en détrônant de la troisième place dans les sondages d’opinion, le représentant du Parti Démocrate travailliste (PDT), Ciro Gomes, qui arrive finalement quatrième (3,06%).

Les instituts de sondage sont à compter également parmi les perdants puisqu’ils donnaient un avantage d’une quinzaine de points pour Lula, en laissant même entendre une possible victoire du leader de la gauche dès le premier tour.

A la cinquième place figure Soraya Thronicke du parti Union avec 0,51%, suivie de Felipe D’avila (Parti Nouveau, 0,49%), Père Kelmon (Parti travailliste brésilien, 0,07%) et Samara Martin (Unité populaire, 0,05%).

Malgré la tension qui a accompagné les élections les plus polarisées de l’histoire de la première puissance latino-américaine, le président du Tribunal électoral suprême (TES), Alexandre de Moraes a assuré que la journée électorale s’est déroulée dans la “normalité” même si des incidents isolés ont été enregistrés.

Lula, ancien syndicaliste, est à la tête d’une large la coalition, “Le Brésil de l’Espoir”, composée, outre le Parti des travailleurs, du Parti communiste du Brésil (PCdoB), Réseau de la durabilité, Solidarité, Parti du socialisme et de la liberté, Parti Vert, Agir, Avante, Parti républicain de l’ordre social et du Parti socialiste brésilien). Bolsonaro de son côté représente la coalition qui comprend le parti des Progressistes, les Républicains et le Parti Libéral.

Plus de 156,4 millions d’électeurs étaient appelés à se rendre aux urnes ce dimanche pour choisir le président de la République, 27 gouverneurs, 27 sénateurs, 513 députés fédéraux, 1.035 députés d’État et 24 députés du District fédéral. L’électorat s’est étoffé de 9,1 millions d’électeurs par rapport aux élections de 2018.

Environ 697.000 Brésiliens ayant leur “domicile électoral à l’étranger” pouvaient aussi voter exclusivement pour les postes de président et de vice-président de la République.

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Quatorze civils ont trouvé la mort, samedi 1 octobre 2022 soir, à la machette lors d’une nouvelle attaque attribuée au groupe Forces démocratiques alliées (ADF) en Ituri, au nord-est de la RD Congo, ont annoncé dimanche des responsables locaux.

“Les rebelles ADF ont tué beaucoup de civils la soirée de samedi. Ce matin (dimanche) nous avons enterré 14 corps dans une fosse commune”, a indiqué un chef local, Etienne Babanilau Tchabi, cité par des médias.

Selon Jacques Anayey Bandingama, président des jeunes de la chefferie de Banyali Tchabi, où s’est déroulé l’attaque, des rebelles armés de machettes avaient fait irruption vers 19h30 dans le village de Kymata.

Outre les 14 personnes “tuées à la machette”, deux personnes ont été blessées et deux enfants sont portés disparus, “certainement kidnappés” par les assaillants qui ont aussi mis le feu au village, a-t-il précisé.

Le président de la communauté Nyali Tchabi, Faustin Mboma Babanilau, a déploré le manque de présence militaire dans cette région où sévissent de nombreux groupes armés.

Présenté par l’organisation jihadiste État islamique (EI) comme sa branche en Afrique centrale (ISCAP en anglais), le groupe Forces démocratiques alliées (ADF) est accusé d’être responsable de massacres de milliers de civils dans l’Est congolais et d’avoir commis des attentats en Ouganda.

Depuis l’année dernière, les armées de la RDC et de l’Ouganda ont lancé des opérations militaires conjointes dans le nord-est de la RDC pour traquer les rebelles ADF.

L’Ituri et la province voisine du Nord-Kivu sont placés sous état de siège depuis mai 2021. Cette mesure exceptionnelle n’a jusqu’à présent pas réussi à stopper les tueries et les attaques contre les civils.

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C’est par une soirée de l’entrepreneur sous le thème: " l'Echec entrepreneurial: continuer ou renoncer" que la Fondation Friedrich Naumann a mis fin le vendredi 23 septembre 2022 à  la 5ème édition du concours Falling Walls Lab Abidjan 2022. Laquelle  a été remportée par Kouamé Koffi Alain avec sa solution de gazoil à base de déchets plastiques. Cette soirée d'échanges a été l’occasion pour deux jeunes entrepreneurs ivoiriens de partager leurs expériences. Il s'agit de Samuel Sévi, DG de SEVI-CI et Edi Macaire Province, PDG de SGBEA Finance SA.

Entrepreneur à 25 ans, Edi Macaire a créé la SGBEA(Société générale des bailleurs de fonds, des entrepreneurs et actionnaires), Finance SA, une entreprise par financement participatif en 2016. Suivi d'un centre d'accompagnement de PME, quelques années plus tard. 

Son premier échec remonte à la création de SGBEA Groupe Afrique. "Ce qui est à la base de cet échec, c'est que je ne maîtrisais pas l'environnement juridique de l'activité que je venais de lancer", explique le fondateur de la plateforme Global Eliting pour Réseautage, partenariat et Prêts Collaboratifs. Et d'ajouter que c'est plus tard, j'ai compris que "investir en catastrophe conduit toujours à la catastrophe". Et depuis lors, après des ennuis judiciaires, l’enthousiasme du début a fait place à l’amertume ; parce que sa société a fermé.

"Je me suis fait formé, j'ai lu des documents, j'ai participé à des forums pour mieux connaitre le droit en entreprise, l'environnement de l'activité. Il faut trouver des solutions, et avoir son propre fonds avant de s'engager ", a-t-il dit, évoquant les millions qu'il a perdus à l'époque du fait de son inexpérience. 

"Dans l'entrepreneuriat, il ne faut pas sauter les étapes. Il faut apprendre de ses erreurs, se faire former et avoir un mentor, faire attention aux comportements des autres, l’esprit d’équipe, le choix des collaborateurs fait partie de la réussite d’une entreprise", a conseillé le jeune intermédiaire financier. 

Edi Macaire ne s'est toujours pas remis de ses échecs, parce que sa structure de 2016 jusqu'aujourd'hui n'a toujours pas eu son agrément.  Il a finalement tout arrêté, et se retrouve à la maison. Son domicile lui sert désormais de bureaux pour quelques contrats sporadiques, en attendant de prendre un nouveau départ entrepreneurial. 

Contrairement à Edi Macaire, Samuel Sévi, patron de la Société ivoirienne de vente d'équipements de Côte d'Ivoire(SIVCI), filiale du Groupe SNEDAI, a le vent en poupe. Après avoir remporté plusieurs prix dont le concours Falling Wals Lab en 2017, il est présenté au plan national comme un modèle de réussite. Mais, avant d'être à ce niveau de l'échelle entrepreneuriale, il a connu bien des misères. Ses débuts remontent en 2011 à 17 ans avec Young Power, sa première société, créée en 2016. Les moments de doute, d’incertitude, l’envie de tout d’abandonner, il a ressenti tout cela. Pendant cette période cruciale de sa vie, l’idée lui est même venue, un jour, de déchirer son brevet d’invention, parce qu'il ne trouvait aucun financement pour son projet. Il était désemparé. 

"J'ai dû apprendre à écouter, à analyser, à prendre des avis, à ne pas avoir honte ou demander des conseils face à de grandes décisions. Car l'entrepreneuriat est un monde où l'opportunité peut se présenter une seule fois", a-t-il insisté. 

"En entrepreneuriat, on ne peut pas réaliser seul un projet. Il faut aussi comprendre  qu'il n'y a pas de concurrence, parce que même si on laisse le champ libre à une personne dans un domaine bien précis, elle ne pourra jamais satisfaire tout le  monde, parce que chacun a sa part de marché...", a fait remarquer Samuel Sévi.

Aujourd’hui, c’est un chef d’entreprise heureux de 28 ans à la tête d'une structure qui fait des chiffres d’affaires en centaine de millions F.CFA annuellement. « Je suis fier de ce que je suis, même s’il y a toujours des défis à relever au quotidien", a confié le jeune patron, encourageant tous les jeunes intéressés par l'entrepreneuriat à ne pas hésiter, mais de prendre le temps de réfléchir à tous les contours, avant de se jeter à l’eau.

L'objectif de cette soirée selon le premier responsable de la Fondation Friedrich Naumann à Abidjan, Magloire N'Dehi, était d'expliquer que derrière tout le beau discours sur l'entrepreneuriat, il y a la face des difficultés et échecs.  " (...) Parce que nous sommes dans une société où les difficultés sont vues comme des fatalités.. On dit qu'il ne faut pas partager ce qui n'a pas marché, parce que cela fait honte, alors que les erreurs peuvent aider à s'améliorer ", a-t-il indiqué.

 

 

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LMS-CI Sarl fut l’une des premières entreprises à rejoindre Yango Côte d’Ivoire en tant que partenaire. Cette entreprise gère aujourd’hui, une flotte impressionnante de véhicules. Djibril CAMARA, le gérant de cette entreprise qui bat des records sans bruit, a accepté de partager son expertise avec Yango avec la communauté.

 L’entreprise LMS-CI Sarl a rejoint Yango en avril 2019. À cette époque, elle ne comptait encore que 80 véhicules environ : «Au départ, nous ne comptions tout au plus que 80 véhicules, qui m’appartenaient tous dont une cinquantaine qui opéraient sous la marque Yango», se souvient encore Djibril CAMARA.

Aujourd’hui, elle gère une flotte de plus de 4.000 véhicules toutes opérant sous la plateforme Yango. Pourtant, le scepticisme était le sentiment dominant au début de l’aventure, avoue Djibril CAMARA.

Ceci s’expliquait notamment par le fait que la plupart des chauffeurs, analphabètes, n’étaient pas très à l’aise avec la plateforme. Mais très vite, la vague Yango a conquis de nombreux chauffeurs qui ont rejoint la compagnie de Djibril CAMARA.

Les années 2020 et 2021 sont celles qui ont vu la côte de LMS-CI Sarl véritablement grimper auprès des conducteurs, aime à rappeler Djibril CAMARA : «C’est au cours de l’année 2021 que nous avons enregistré le plus grand nombre d’adhésions à notre compagnie. Le pic fut paradoxalement atteint lors la grève des taxis en 2021.

À posteriori, ceci s’explique surtout par le gage de crédibilité qu’inspire Yango à ses partenaires».

En effet, Djibril CAMARA insiste beaucoup sur la sécurité et la rentabilité qu’assure Yango à ses contreparties : «L’application assure un taux de remplissage très appréciable aux conducteurs qui sont assurés de ne pas rouler à perte. Par ailleurs, avec Yango, la traçabilité offre une sécurité que les clients apprécient beaucoup», assure Djibril CAMARA.

Un autre point sur lequel Djibril CAMARA aime insister est le niveau de revenu que Yango assure à ces conducteurs. En effet, au cours des deux premières années, nombre de conducteurs affichaient des revenus mensuels au-delà du million. (NDLR : ce qui est encore le cas aujourdhui). Ceci s’explique en grande partie par la tarification offerte par Yango.

La compagnie LMS-CI Sarl compte aujourd’hui plusieurs succursales à Abidjan notamment dans les communes d’Adjamé (Siège), Koumassi, Cocody et Yopougon.

Djibril CAMARA reste confiant quant à l’avenir de Yango en Côte d’Ivoire. Cependant, il souhaite que le GPS soit plus précis, car il n’est pas rare que certains conflits naissent entre conducteurs et clients du fait des défaillances du système de localisation.

Correspondance Particulière 

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Le nouveau président kényan William Ruto a annoncé mardi 27 septembre 2022 la composition de son gouvernement composé de 22 membres, dont sept femmes.

«Je suis fier d’annoncer les hommes et femmes qui vont servir dans le gouvernement », a déclaré le président Ruto qui a notamment nommé Njuguna Ndung’u, ministre des Finances, Abraham Kithure Kindiki, ministre de l’Intérieur, Aden Barre Duale, ministre de la Défense et Simon Chelugi, ministre des Petites et moyennes entreprises.

William Ruto a été élu nouveau président de la République du Kenya pour un mandat de 5 ans.

Âgé de 55 ans, Ruto, qui est également le vice-président sortant, avait obtenu 50,49% des voix, devançant au bout d’une course très serrée son principal rival Raila Odinga, qui a récolté 48,85% des suffrages.

ng

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